Le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed, Alger, a décidé, il y a quelques jours, de placer le militant, Belkacem Khencha, leader et porte-parole du Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC) de Laghouat, sous mandat de dépôt.
Il serait poursuivi sur la base des accusations relatives à l’article 87 bis du code pénal. Rien que ça ! Donc la justice a dégainé l’arme lourde d’accusation de terrorisme pour faire taire Belkacem Khencha.
Ce militant des droits des chômeurs avait été déjà emprisonné en 2019 et il avait entamé en juillet de la même année une grève de la faim de plusieurs jours.
Près de 200 Algériens croupissent dans les prisons pour leurs opinions. La traque des activistes et de toutes les personnes qui ont une opinion opposée à la propagande du régime persiste depuis 2019.
Le régime maintient une chappe de plomb qui écrase la société et ses forces vives, créant de fait un fossé abyssal et un manque de confiance entre les autorités et le peuple. A moins d’un an de la présidentielle, l’Etat de droit aura vécu sous Tebboune.
L.M./Cnld
Défendre les droits des personnes privées d’emploi est un complot contre l’unité nationale, c’est un acte caractérisé de terrorisme: le glaive de la justice doit frapper, au nom de notre glorieuse révolution, des martyrs tombés au champs d’honneur, sous la direction de notre frère président et de notre armée nationale et populaire, garante de notre souveraineté chèrement acquise par le courage et par le sang.
Moment d’introduire des actions contre le regime aupres des instances internationales, maintenant qu’ils ont le coursi…