Créé à l’initiative de l’Institut français d’Algérie, sous l’égide de la prestigieuse Académie Goncourt, le Choix Goncourt de l’Algérie qui est à sa 7e édition n’aura pas lieu cette année. Les affaires Sansal et Daoud sont passées par là.
La décision de l’annulation de cet événement. littéraire a été prise par l’Académie Goncourt. Elle vient en réaction à l’interdiction du livre de Kamel Daoud en Algérie.
« L’Académie Goncourt, réunie, mardi 3 décembre, a décidé à l’unanimité de « suspendre » le Choix Goncourt de l’Algérie », annonce l’institution littéraire française dans un communiqué publié sur son compte X.
« Elle (l’Académie Goncourt) ne peut accepter que Houris de Kamel Daoud, l’un des romans de la liste Goncourt sur laquelle les jurés doivent voter, soit interdit dans ce pays et son éditeur banni du Salon du Livre d’Alger », peut-on lire dans le communiqué de la prestigieuse académie qui exprime sa solidarité avec l’écrivain Boualem Sansal incarcéré en Algérie.
« Au moment où l’écrivain Boualem Sansal est arbitrairement incarcéré en raison de ses écrits et propos », l’Académie Goncourt « réaffirme sa condamnation de toute atteinte à la liberté d’expression ».
Intérêt accru des jeunes lycéens et étudiants
Le Choix Goncourt de l’Algérie rassemble chaque année une centaine de jeunes lecteurs algériens, pour la plupart étudiants ou lycéens. Ce sont des adhérents des médiathèques de l’Institut français d’Algérie.
Ils animent des débats et lisent les ouvrages de la deuxième sélection du Goncourt pour choisir leur lauréat du Goncourt de l’Algérie. L’année dernière, ils avaient choisi l’ouvrage de Jean-Baptiste Andréa, Veiller sur elle, qui avait remporté le Goncourt à Paris.
Le nombre de villes participantes à l’évènement ne cesse de croître avec dix villes représentées cette année (Annaba, Alger, Batna, Béjaïa, Constantine, Oran, Tiaret, Mascara, Saïda et Tlemcen) pour un prix qui suscite beaucoup d’intérêt au sein dupaysage littéraire et universitaire algérien.
Selon le calendrier de la 7e édition prévue en 2025 et publié par l’Académie Goncourt sur son site, la première partie du Choix Goncourt de l’Algérie était prévue entre mars et juin 2025 avec « lecture des romans, réunions d’échange et partage des impressions de lecture ».
Le vote est mené en coordination avec les médiathèques des cinq antennes de l’Institut français d’Algérie, qui cette année ont constitué les 8 jurys de lecteurs passionnés.
L’annonce du vainqueur de la 7e édition du Choix Goncourt Algérie devrait se faire au mois de juillet, l’année prochaine.
Historique
Parrainé par l’Académie Goncourt, le Choix Goncourt est une manifestation annuelle a pour objectif de valoriser la littérature et la langue françaises à l’échelle mondiale.
Cet événement met à l’honneur des étudiants, parfois des lycéens, qui attribuent le prix à un auteur francophone contemporain dont le roman figure sur l’une des trois sélections annoncées par les académiciens en préambule au prix Goncourt.
Le Choix Goncourt est une déclinaison internationale de ce prix, créée en 1998 sous le parrainage de l’Académie et destinée à un public étudiant à l’étranger. 37 Choix Goncourt ont lieu dans le monde chaque année pour promouvoir les romans français.
Le Choix Goncourt offre l’opportunité aux étudiants, possédant une maîtrise suffisante du français à l’écrit et à l’oral, de participer à un processus de sélection littéraire en choisissant le meilleur roman parmi ceux figurant dans l’une des trois sélections du Prix Goncourt (15, 8 ou 4 livres).
Les jurys des Choix Goncourt sont exclusivement composés des étudiants participants. Cette initiative permet de favoriser les échanges entre étudiants tout en renforçant leurs compétences linguistiques et leur esprit critique.
Débutée en Pologne en 1998, l’aventure littéraire des Choix Goncourt s’amplifie en effet toujours avec l’Italie, la Serbie, la Roumanie unie à la Moldavie, la Belgique, l’Orient (11 pays), la Suisse, l’Espagne, la Slovénie, la Bulgarie, la Tunisie, l’Algérie, la Chine, le Brésil, le Maroc, l’Uruguay rejoint par l’Argentine, la Géorgie, le Royaume-Uni, l’Autriche, la Grèce, l’Irlande, la République tchèque, les Etats-Unis, le Japon, la Croatie, l’Estonie, la Finlande, les Pays-Bas, l’Inde, le Vietnam, la Suède, le Portugal, le Cameroun, la Corée du Sud, le Niger, la Côte d’Ivoire, la Slovaquie…
Les ambassades de France et les Instituts français pilotent sur place le Choix Goncourt.
Sofiane Ayache
Cette décision me paraît logique compte tenu du fait que pour les #assemblées algériennes#, Daoud et Sansal sont considérés comme des # traîtres # !
Hama Chouchane, membre du 1/3 présidentiel du Conseil de la Nation affirme !
«Les véritables enfants de l’Algérie ne trahissent jamais leur patrie. Sansal est un grand traître, soutenu par des cercles hostiles à l’Algérie pour avoir trahi son pays», a-t-il affirmé. Chouchane a rappelé que Boualem Sansal, autrefois haut fonctionnaire au sein du ministère de l’Industrie, avait occupé des postes prestigieux en Algérie avant de choisir une autre voie.
«Malgré son statut élevé dans son propre pays, il a acquis la nationalité française et s’est associé à des nations qui nourrissent une hostilité manifeste envers l’Algérie, notamment la France et le Maroc», a-t-il ajouté.
# Le Parlement algérien a particulièrement critiqué les prises de position du Parlement européen et de certains députés du parti d’extrême droite français, les accusant d’avoir des motivations idéologiques et historiques hostiles à l’Algérie. Ces derniers, selon le communiqué, sont connus pour leurs liens avec des réseaux sionistes ! # Le lien entre l’extrême droite et le sionisme me paraît simpliste, l’histoire dit le contraire !
En définitive, d’un côté, l’Algérie est toujours en guerre, ce sont des Traîtres qui ne vont pas dans le sens du pouvoir et en plus qui ont acquis la nationalité française, de l’autre ce sont des excellents écrivains et libre penseur fustiges par une junte militaire ! Étant donné que la majeure partie du business de l’Algérie se fait avec quelques pays de l’Union européenne, la décision de la junte sur Sansal est importante !
Je n’ai pas lu le livre de Daoud et je me pose toujours la question (suis-je paranoïaque),vu le contexte actuel comment se fait -il que c’est lui qui reçoit le prix GANCOURT,sur une histoire récente horrible de l’Algérie.
Il doit y avoir y avoir d’autres histoires plus intéressantes et peut être écrites et racontées mieux qu’un journaliste !
En allant regarder son CV ,ce type est l’une plus grande girouette du monde.d’abord en Algérie ses bulletins écrits contre les islamistes et après il était pour le dialogue avec les islamistes.
En arrivant en France journaliste au point a fait un horrible article mensonger sur les agressions sexuelles de Cologne.au journal le point en 2016.il est fasciné par l’extrême droite et fait des articles au vitriol sur cheikh melenchon et les musulmans de France sont-ils les idiots utiles des LFI ?.pas un mot sur la Palestine et GAZA
Pour finir il me fait penser à ZINEB EL RHAZOUI,cette franco-marocaine ancienne journaliste de Charlie hebdo et chouchou des médias mainstream car anti islamiste de première classe a été excommuniée quand elle a comparé gaza aux camps d’auschwitch et le pire madame 4%valerie pecresse a été jusqu’à lui retirer le prix Simone veil.
Monsieur KAMEL DAOUD s’il veut garder son prix GANCOURT,il sait maintenant ce qu’il doit faire !
Vous devez rincer votre langue avant de passer à table, le fiel dégoulinant de votre langue peut causer votre perte
Il faut contre argumenter et développer que de rester dans des verbiage inutiles
Bonjour ! M Kamel est un auteur écrivain. en quoi cela l’incrimine d’écrire et d’exposer ses idées. que ceux qui n’aiment pas ses écrits qu’ils lui répondent. pourquoi l’Algérie devrait-elle s’abaisser et prendre fait et cause d’écrits émanant de petites personnes civiles et sans anvergure reconnue.
Quelle confiance et crédibilité accorder aux instituts français en Algérie qui au delà de leur aspect culturel sont des outils de propagande sans parler du Goncourt et de l’académie française qui ne font pas figure d’exception.
Xavier Driencourt ex ambassadeur de France en Algérie qui est un ami intime de la »issaba » au pouvoir du temps de Boutef qui aujourd’hui mène une guerre hybride contre l’Algérie en se faisant le conseiller et le porte voix de l’extrême-droite française,cette extrême droite qui est la progéniture de L’OAS (une organisation terroriste).
Driencourt fût selon ses propres déclarations le dernier à avoir vu et parler avec Sansal avant qu’il ne s’envole pour Alger…
Comprendra qui veut comprendre!
Nul n’est dupe à ce point et nous avons la preuve qu’il y a un plan bien préparé et mûrmant réfléchi contre l’Algérie et son intégrité territoriale.
La sortie médiatique de Sansal et son révisionnisme de notre Histoire ne relève pas d’une simple opinion ou liberté d’expression mais plutôt de complotisme,d’entente et intelligence avec une puissance étrangère.
En France cela est qualifié de crime et voici ce que dit la loi française:
ART 411-4
Le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, en vue de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la France, est puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d’amende.
Est puni des mêmes peines le fait de fournir à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents les moyens d’entreprendre des hostilités ou d’accomplir des actes d’agression contre la France.
A bon entendeur
Pourquoi est-il interdit d’écrire sur la décennie noire, plus simplement pourquoi ne pas en parler ? Est-ce à cause du « troublant « comportement de l’armée durant cette période ?
Pourquoi reprocher à ces 2 écrivains : leur double nationalité, ils ne sont pas les seuls que je sache, loin de là !! Si le gouvernement considère que ce n’est pas acceptable, qu’il promulgue une loi dans ce sens, ce genre de loi dont il a le secret, en juin 2020, Samir Chaabna est nommé ministre de la Diaspora et on apprend qu’il est franco- algérien, conformément à l’article 51, il se doit d’abandonner la nationalité française, qu’a- t il choisi ? Il a choisi de démissionner et de conserver sa double nationalité !! A- t- il eu des ennuis ? Il ne semble pas, un poste prestigieux, un patriotisme douteux suivant vos critères : lui est une véritable honte ! Mais il semblerait que ce cas n’est pas isolé, comme le déclarait en 2016 au Quotidien d’Oran Dine Bendjebara ancien membre du Conseil constitutionnel : des députés, des hauts fonctionnaires et même des ministres ont la double nationalité, et entre- nous ce n’est pas la double nationalité « X – algérienne « , mais bien la franco- algérienne !
De vrais tartuffes !
Bien à vous.
« Pourquoi est-il interdit d’écrire sur la décennie noire, plus simplement pourquoi ne pas en parler ? Est-ce à cause du « troublant « comportement de l’armée durant cette période ? »
Une bonne question ! En effet vous avez bien donné la raison.
En effet, il y a trop de points d’interrogation sur le role de ceux qui ont pris le pouvoir, encore par la force, en 2019.
De manigance en manigance, de ruse en ruse, ils ont réussi a prendre le pays et le peuple en otage depuis 1962.
« De vrais tartuffes ! » – Pendant que leur progéniture étudie, se soigne et se la coule douce en France a longueur d’année avec des passports francais, il nous font ressortir ce « nationalisme » a deux balles !
Ou est l’ancien ministre des moudjahidines ?
Tous ceux qui font du bruit et des brouhahas pour plaire et impressioner ne sont en fait que des voleurs qui crient « au voleur ».
J’espere que la France aura un jour un gouvernement et un président(e) qui cesseront de soutenir des dictateurs et l’insoutenable.
Tant que des gens pareils demeurrent au pouvoir, il n’y aura jamais de relations normales, d’égal a égal entre la France et l’Algérie. Apres 62 ans, c’est toujours la meme rangaine et ca ne finira jamais.