24 avril 2024
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Au cœur de l’amazighité de l’Egypte

Amazighité

La berbérité de l’Egypte n’a pas commencé avec le pharaon Shechnaq en 950 av. JC. L’amazighité de l’Egypte remonte aux temps les plus reculés et la preuve en est que les noms de lieux les plus représentatifs de ce pays ont des dénominations berbères.

Il en est ainsi de Misra, Assouan, Mazghouna, Thinis, Djer, Amen et non Amon, Anekhi Adon et non Akhenaton dont l’étymologie est explicitée dans cette vidéo.

L’Egypte fait géographiquement et historiquement partie de Tamezgha.

 

5 Commentaires

  1. Je ne doute pas que les anciens égyptiens avaient une parenté avec les berbères et que la langue berbère et l’égyptien avaient la même origine, mais les auteurs prennent trop de libertés avec la linguistique. Pour prouver les liens entre les différents noms et mots égyptiens et berbères donnés dans la vidéo, il faut une piste écrite, un corpus textuel à analyser, or du côté berbère il n’y a rien qui date de tant de siècles et millénaires. Sans les indices nécessaires on risque facilement de tomber dans ce que j’appelle « la linguistique arabe », c’est à dire qu’on part d’une conclusion inspirée par une ressemblance entre des mots pour décréter que tel ou tel mot berbère descend de tel ou tel mot arabe. Un linguiste « arabe » soutiendrait mordicus que les mots thamellalt vient du mot omelette. C’est tellement évident, surtout quand on sait qu’il y a un grand nombre d’emprunts du français dans le kabyle, n’est-ce pas? Et pourtant, ce n’est que par hasard que ces deux mots se référant à l’œuf ou aux œufs se ressemblent.
    Pour les mots « ilil » et « ilili », j’y ai pensé aussi, et il y a aussi le mot « s’lil » (rincer) qui doit presque certainement venir de la même racine, mais je n’irais pas jusqu’à affirmer que c’est une certitude sans en avoir une preuve solide.
    Je ne dis pas que les auteurs cités et la vidéo se trompent sur tout ou une partie de ce qu’elle dit, mais j’aurais besoin de voir la logique et l’analyse linguistique utilisées pour arriver à ces conclusions.

  2. Pratiquement toutes les langues du proche-orient , d’Afrique du Nord et d’Afrique de l’Est appartiennent au groupes des langues sémitiques, donc rien d’étonnant à ce que de nombreux mots se ressemblent dans ces diverses langues!

    • La langue berbère et les autres langues d’Afrique ne sont pas sémitiques. Les langues sémitiques appartiennent au groupe afro-asiatique, qui inclut les langues d’Afrique du nord et de l’est. Il est important “politiquement” de bien clarifier la distinction, parce que les forces rétrogrades arabes voudraient faire croire que toutes ces langues descendent du sémitique, spécifiquement de l’arabe, langue d’Allah, alors qu’en fait les langues sémitiques, y compris l’arabe, et africaines sont des cousines très, très éloignées. Certains disent que l’arabe nord-africain est plus vieux que l’arabe classique parce qu’il descend du phénicien de Carthage et non de l’arabe.

  3. Azul! les langues berbère appartiennent au groupe Chamito-sémitique elles sont un sous-groupes des langues sémitiques tu peux vérifier sur les sites de linguistiques!

    • La langue berbère n’est pas un “sous-groupe” du sémitique. C’est toi qui dois re-vérifier. Les deux familles de langues sont toutes deux issues d’une langue plus ancienne, l’afro-asiatique. Le terme “chamito-sémitique” ou “hamito-sémitique” est obsolète. Les linguistes sérieux ne l’utilisent guère plus depuis les années 60 ou 70. Même Mouloud Mammeri l’a utilisé, mais il aurait 104 ans s’il était encore vivant. Aujourd’hui on utilise le terme “afro-asiatique”. Le berbère et le sémitique sont tous deux des sous-branches de cette famille de langues. L’un ne “descend” pas de l’autre, ils descendent tous les deux d’un ancêtre commun, ils sont cousins. Ils sont cousins comme toutes les langues du monde entier doivent nécessairement être cousines, seulement il ne reste pas assez de traces pour pouvoir suivre le fil de la parenté de ces langues. D’ailleurs, l’idée des langues “afro-asiatiques” et le “proto-afro-asiatique” qui leur a donné naissance est basée sur très peu de données, des données très vagues. On les classe sous le vocable afro-asiatique pour des raisons presque pratiques, pourrait-on dire, parce qu’on a besoin de les “caser” quelque part au lieu d’avouer qu’on ne sait tout simplement pas.

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