1 avril 2025
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Boualem Sansal : un ami, un esprit des Lumières, un homme en danger

Boualem Sansal est bien plus qu’un écrivain franco-algérien d’exception. Sa plume, empreinte de laïcité, d’universalité et d’un profond humanisme, incarne l’héritage des Lumières.

Boualem Sansal est, à mes yeux, une figure lumineuse de notre époque, portant haut les valeurs de liberté, de vérité et de justice, même dans un contexte qui les étouffe. Mais Boualem, c’est aussi un ami. Un ami de longue date avec qui j’ai partagé des moments riches d’échanges, parfois des désaccords, mais toujours dans le respect et l’admiration mutuelle.

C’est pourquoi son sort actuel m’alarme profondément. Arrêté par les autorités algériennes dès l’atterrissage de son avion à Alger, en provenance de Paris, il est aujourd’hui retenu au secret par les services algériens.

Cette arrestation, qui ne peut être vue que comme une tentative de museler sa voix libre et critique, me bouleverse et m’indigne. Boualem Sansal n’est pas seulement un écrivain brillant et engagé ; c’est un homme vulnérable, dont la santé fragile exige des soins et une médication régulière. Ce sont là des besoins vitaux qui, en détention, risquent de ne pas être assurés, mettant sa vie en danger.

Au-delà des mots, mon amitié pour Boualem repose sur un respect sincère pour son courage intellectuel et moral. Il a toujours su défendre des idées parfois difficiles, même au péril de sa sécurité personnelle.

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Cette force, qui l’a souvent isolé dans un monde où le conformisme règne, n’a jamais entamé sa dignité ni son humanisme. Pourtant, cette fois-ci, c’est à nous de répondre à son courage par une solidarité sans faille.

Je fais appel à tous ceux qui, comme moi, croient en la liberté de pensée et d’expression. Aujourd’hui, plus que jamais, il est impératif de faire entendre notre indignation. Nous devons créer un écho retentissant pour que le régime algérien entende et comprenne que Boualem Sansal n’est pas seul.

Sa libération immédiate et inconditionnelle est une exigence, non seulement pour respecter les droits de l’homme, mais aussi pour protéger un esprit irremplaçable, une voix qui porte haut les valeurs universelles.

Ensemble, nous avons le devoir de protéger ceux qui, comme Boualem, incarnent la résistance aux oppressions et aux obscurantismes. Pour lui, pour les Lumières qu’il représente et pour les principes qui nous unissent, faisons tout notre possible pour qu’il retrouve rapidement sa liberté et puisse continuer à illuminer notre époque de son intelligence et de son humanité.

Kamel Bencheikh

9 Commentaires

  1. Bonjour Mme Paganella
    Je partage totalement votre point de vue…à condition que les écrits ou les paroles ne contreviennent pas aux loi. Sinon c’est la porte ouverte à tous les abus, tels que la remise en cause des vrais coupables des attentats du 11 septembre et/ou de Paris. Je crois que vous appelez ça et à juste titre, le complotisme. Eh bien, nous considérons la remise en cause de nos frontières comme un COMPLOTisme.
    Quant à l’article lui même, disons que tout ce qui est excessif est insignifiant.
    Cordialement
    T. AMALOU

    • Je suis d’accord avec vous remettre en cause les frontières algériennes et oser dire que Tlemcen et Oran et . Faisait partie du Maroc qui n’a pas été colonisé car c’est une grande nation / à l’Algérie
      Si un écrivain français oserait dire que l’Alsace et la Lorraine appartient à l’Allemagne, quel serait son sort

  2. Bonjour, transgresser la loi est punissable et personne n’est au -dessus des lois. L’article 87 du Code Pénal ne souffre d’aucune
    ambiguïté. J’ai beaucoup de respect pour l’écrivain mais aucunement pour l’homme. Le vieil homme fatigué et manipulé est tombé dans le piège des cercles d’extrême-droite , des facho-sionistes français et autres nostalgiques de l’Algérie française. Force est à la loi, quant aux chiens ils peuvent continuer d’aboyer. L’Algerie est souveraine.

  3. L’esprit libre doit etre libre et capable de dire des choses qui derangent, et meme bless ante dans une Democratie biensure, mais malheureusement dans une dictature c’est ca qui arrive aux esprit’s libre . Mr. Boualem S a juste experimer une opinion, a d’ebatre biensure avec des ideas, pas avec la Hogra.

  4. SANSAL, un esprit tellement épris du respect des Droits de l’homme que toute l’extrême droite françaises s’est levée comme un seul homme pour le soutenir lors de son arrestation !

  5. Mourir pour des idées
    L’idée est excellente
    Moi j’ai failli mourir de ne l’avoir pas eue
    Car tous ceux qui l’avaient
    Multitude accablante
    En hurlant à la mort me sont tombés dessus
    Ils ont su me convaincre
    Et ma muse insolente
    Abjurant ses erreurs se rallie à leur foi
    Avec un soupçon de réserve toutefois
    Mourons pour des idées, d’accord, mais de mort lente
    D’accord, mais de mort lente
    Jugeant qu’il n’y a pas
    Péril en la demeure
    Allons vers l’autre monde en flânant en chemin
    Car, à forcer l’allure
    Il arrive qu’on meure
    Pour des idées n’ayant plus cours le lendemain
    Or, s’il est une chose
    Amère, désolante
    En rendant l’âme à Dieu, c’est bien de constater
    Qu’on a fait fausse route, qu’on s’est trompé d’idée
    Mourons pour des idées, d’accord, mais de mort lente
    D’accord, mais de mort lente
    Les Saint Jean bouche d’or
    Qui prêchent le martyre
    Le plus souvent d’ailleurs, s’attardent ici-bas
    Mourir pour des idées
    C’est le cas de le dire
    C’est leur raison de vivre, ils ne s’en privent pas
    Dans presque tous les camps
    On en voit qui supplantent
    Bientôt Mathusalem dans la longévité
    J’en conclus qu’ils doivent se dire
    En aparté, « mourons pour des idées, d’accord, mais de mort lente
    D’accord, mais de mort lente »
    Des idées réclamant
    Le fameux sacrifice
    Les sectes de tout poil en offrent des séquelles
    Et la question se pose
    Aux victimes novices
    Mourir pour des idées, c’est bien beau mais lesquelles?
    Et comme toutes sont entre elles ressemblantes
    Quand il les voit venir
    Avec leur gros drapeau
    Le sage, en hésitant
    Tourne autour du tombeau, « mourons pour des idées, d’accord, mais de mort lente
    D’accord, mais de mort lente »
    Encore s’il suffisait
    De quelques hécatombes
    Pour qu’enfin tout changeât, qu’enfin tout s’arrangeât
    Depuis tant de « grands soirs » que tant de têtes tombent
    Au paradis sur terre, on y serait déjà
    Mais l’âge d’or sans cesse
    Est remis aux calendes
    Les Dieux ont toujours soif, n’en ont jamais assez
    Et c’est la mort, la mort
    Toujours recommencée, mourons pour des idées, d’accord, mais de mort lente
    D’accord, mais de mort lente
    Ô vous, les boutefeux
    Ô vous les bons apôtres
    Mourez donc les premiers, nous vous cédons le pas
    Mais de grâce, morbleu
    Laissez vivre les autres
    La vie est à peu près leur seul luxe ici-bas
    Car, enfin, la Camarde
    Est assez vigilante
    Elle n’a pas besoin qu’on lui tienne la faux
    Plus de danse macabre
    Autour des échafauds, mourons pour des idées, d’accord, mais de mort lente
    D’accord, mais de mort lente.
    G. Brassens.

  6. Un esprit des lumières !!!!!!!
    Rien que ça
    Il ne faut pas pousser!!!
    Peut être c’est de la lumière Infra-rouge
    C’est un IGNARE.
    ET JE SUIS CONTRE SON EMPRISONNEMENT

    Il aurait pu dire que toute taferka est amazighe
    Mais ce n est pas l’idée de ses mentors

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