Boualem Sansal est bien plus qu’un écrivain franco-algérien d’exception. Sa plume, empreinte de laïcité, d’universalité et d’un profond humanisme, incarne l’héritage des Lumières.
Boualem Sansal est, à mes yeux, une figure lumineuse de notre époque, portant haut les valeurs de liberté, de vérité et de justice, même dans un contexte qui les étouffe. Mais Boualem, c’est aussi un ami. Un ami de longue date avec qui j’ai partagé des moments riches d’échanges, parfois des désaccords, mais toujours dans le respect et l’admiration mutuelle.
C’est pourquoi son sort actuel m’alarme profondément. Arrêté par les autorités algériennes dès l’atterrissage de son avion à Alger, en provenance de Paris, il est aujourd’hui retenu au secret par les services algériens.
Cette arrestation, qui ne peut être vue que comme une tentative de museler sa voix libre et critique, me bouleverse et m’indigne. Boualem Sansal n’est pas seulement un écrivain brillant et engagé ; c’est un homme vulnérable, dont la santé fragile exige des soins et une médication régulière. Ce sont là des besoins vitaux qui, en détention, risquent de ne pas être assurés, mettant sa vie en danger.
Au-delà des mots, mon amitié pour Boualem repose sur un respect sincère pour son courage intellectuel et moral. Il a toujours su défendre des idées parfois difficiles, même au péril de sa sécurité personnelle.
Cette force, qui l’a souvent isolé dans un monde où le conformisme règne, n’a jamais entamé sa dignité ni son humanisme. Pourtant, cette fois-ci, c’est à nous de répondre à son courage par une solidarité sans faille.
Je fais appel à tous ceux qui, comme moi, croient en la liberté de pensée et d’expression. Aujourd’hui, plus que jamais, il est impératif de faire entendre notre indignation. Nous devons créer un écho retentissant pour que le régime algérien entende et comprenne que Boualem Sansal n’est pas seul.
Sa libération immédiate et inconditionnelle est une exigence, non seulement pour respecter les droits de l’homme, mais aussi pour protéger un esprit irremplaçable, une voix qui porte haut les valeurs universelles.
Ensemble, nous avons le devoir de protéger ceux qui, comme Boualem, incarnent la résistance aux oppressions et aux obscurantismes. Pour lui, pour les Lumières qu’il représente et pour les principes qui nous unissent, faisons tout notre possible pour qu’il retrouve rapidement sa liberté et puisse continuer à illuminer notre époque de son intelligence et de son humanité.
Kamel Bencheikh
Nul ne doit etre inquièté pour ses idées ou ses écrits..LIBERTA
Bonjour Mme Paganella
Je partage totalement votre point de vue…à condition que les écrits ou les paroles ne contreviennent pas aux loi. Sinon c’est la porte ouverte à tous les abus, tels que la remise en cause des vrais coupables des attentats du 11 septembre et/ou de Paris. Je crois que vous appelez ça et à juste titre, le complotisme. Eh bien, nous considérons la remise en cause de nos frontières comme un COMPLOTisme.
Quant à l’article lui même, disons que tout ce qui est excessif est insignifiant.
Cordialement
T. AMALOU
Je suis d’accord avec vous remettre en cause les frontières algériennes et oser dire que Tlemcen et Oran et . Faisait partie du Maroc qui n’a pas été colonisé car c’est une grande nation / à l’Algérie
Si un écrivain français oserait dire que l’Alsace et la Lorraine appartient à l’Allemagne, quel serait son sort
Très inquiétant et dérangeant.
Bonjour, transgresser la loi est punissable et personne n’est au -dessus des lois. L’article 87 du Code Pénal ne souffre d’aucune
ambiguïté. J’ai beaucoup de respect pour l’écrivain mais aucunement pour l’homme. Le vieil homme fatigué et manipulé est tombé dans le piège des cercles d’extrême-droite , des facho-sionistes français et autres nostalgiques de l’Algérie française. Force est à la loi, quant aux chiens ils peuvent continuer d’aboyer. L’Algerie est souveraine.
L’esprit libre doit etre libre et capable de dire des choses qui derangent, et meme bless ante dans une Democratie biensure, mais malheureusement dans une dictature c’est ca qui arrive aux esprit’s libre . Mr. Boualem S a juste experimer une opinion, a d’ebatre biensure avec des ideas, pas avec la Hogra.
SANSAL, un esprit tellement épris du respect des Droits de l’homme que toute l’extrême droite françaises s’est levée comme un seul homme pour le soutenir lors de son arrestation !