A l’occasion de l’entrée de l’Algérie au Conseil de sécurité comme membre non-permanent avec la Sierra Leone, la Guyana, la Corée du sud et la Slovénie, le président Tebboune s’est lâché croyant que cette entrée valait une position importante au sein de cette instance.
Dans une déclaration conjointe à la presse, à l’issue de ses entretiens avec son homologue sierra-léonais, M. Julius Maada Bio, le président de la République a souligné que «l’Algérie et la Sierra Leone, en leur qualité de membres non-permanents du Conseil de sécurité, œuvreront de concert pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, dans le respect des principes de la charte des Nations unies et des règles du droit international». Comment peut-il avancer une telle assertion ? Sait-il au moins que l’Algérie n’aura aucun pouvoir hormis celui d’avaliser les décisions des cinq membres permanents du Conseil de sécurité ?
Un siège de membre non permanent au conseil permet de participer au débat et aux votes de l’instance, mais sans le droit de véto réservé aux membres permanents. Certes, l’Algérie comme les 4 autres pays, pourra intervenir dans les débats, mais sans plus. C’est dire qu’assister ne veut pas dire influer sur les votes, surtout quand on sait que les 5 membres permanents sont de puissants pays jaloux de leurs orientation géopolitiques.
Mais qu’importe ! Abdelmadjid Tebboune veut faire croire à l’opinion nationale que l’Algérie est dans le gotha des nations grâce à sa politique internationale.
Le chef de l’Etat a soutenu que les deux pays continueront à interpeller la communauté internationale, notamment le Conseil de sécurité, à l’effet d’«assumer ses responsabilités historiques, légales et morales en ce qui concerne l’injustice historique infligée au peuple palestinien, en témoigne la situation prévalant actuellement dans la bande de Ghaza, en proie à un génocide et à des crimes de guerre inhumains, au vu et au su d’un monde impuissant et incapable de mettre un terme à l’occupation sioniste». Tout un programme qui fera frémir les membres du Conseil de sécurité de l’ONU !
Concernant la cause sahraouie, le Président Tebboune a affirmé que l’Algérie et la Sierra Leone «poursuivront leurs actions dans le sens d’une solution juste et durable à cette question, conformément aux décisions du Conseil de sécurité et de la légalité internationale».
Sans craindre de se voir démenti par la réalité, il a ajouté : «Nous avons, par ailleurs, eu l’opportunité d’examiner les voies et moyens à même de coordonner les positions et vues concernant les questions sécuritaires tant sur le plan international que continental ». On baigne dans le surréalisme. Comment l’Algérie qui peine à s’entendre avec ses voisins et qui vient même d’essuyer une crise diplomatique avec le Mali va-t-elle influer sur l’ordre mondial ?
Il est évident que ce discours est destiné à l’opinion intérieure soumise à un enfumage tous azimuts. La presse, à l’unisson, a repris la communication officielle du chef de l’Etat. Il est clair qu’avec la presse (radio, télé, journaux, hebdomadaires et sites fantoches), le soleil ne se couche jamais sur l’univers de Tebboune. Le chef de l’Etat est assuré du service après-vente, moyennant bien entendu quelques espaces publicitaire
Sofiane Ayache
C’est ghaza qui va etre libérée, la guerre est d’ores et déjà gagnée; ce n’est qu’une question de temps…pour régler les détails.
PS. La véritable ‘illusion s’est de croire qu’on va quitter le conseil maintenant qu’on s’y est installé à nôtre place, place qui nous revient de droit et qu’on aurait dû occuper depuis toujours avec tant de mérites.
dans 2 ans tu le quitte.
A beau mentir qui vient de loin dit l’adage. Dans ce cas-ci, l’on est tenté de dire « a beau mentir qui fait de la figuration au Conseil de sécurité. New-York étant très loin d’Alger et malgré la fibre optique, ils ont largement le temps et la disponibilité pour nous fourvoyer avec des soi-disant Big Apple made in Algeria. Illusionnistes qu’ils sont, ils en sont capables, croyez-moi! Le Grand Prestidigitateur de tous les temps a bien déclaré à New-York même que la capacité actuelle de dessalement de l’eau de mer de l’Algérie s’élevait à pas moins de 1,3 milliards de m3/jour. Aussi, les 5 pays membres permanents du Conseil de sécurité n’ont qu’à bien se tenir. Même sans droit de véto, l’Algérie les a à l’oeil!