18 avril 2024
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Cour de Bejaia : condamnation d’Atmane Mazouz, président du RCD

Atmane Mazouz

Le président du RCD, Atmane Mazouz a été condamné par les juges de la Cour de Béjaïa à une amende ferme de 50 000, 00DA et à une réparation à l’agent du Trésor public de 50 000,00 DA pour des faits d’outrage à corps constitués. Le jugement a été rendu dans la matinée de ce lundi à l’issue du procès en appel qui s’est tenu le 24 octobre dernier.

L’affaire avait été jugée une première fois par le tribunal d’Oran, condamnant l’accusé au paiement d’une amende de 200 000 Da dont 100 000 DA au titre de dédommagement au Trésor public. Lors du jugement de l’affaire en deuxième instance suite à l’appel interjeté par la défense de l’accusé, le procureur  de la République près la chambre  pénale de la cour de Bejaia a requis l’aggravation  des peines à l’encontre du mis en cause.

Les faits remontent à la répression qui s’est abattue contre des femmes accompagnées de leurs enfants dans la ville d’Oran vigoureusement dénoncée dans un post Facebook par l’actuel président du parti (député au moment des faits et chargé à la communication du parti).

Dans un statut publié, lundi 7 novembre 2022, sur sa page Facebook, le RCD qualifie d’ »inique » la décision de la cour de Bejaia et rappelle « combien est longue la lutte pour débarrasser le pouvoir judiciaire d’une soumission au pouvoir exécutif et la consécration d’une justice libre et indépendante ». « Un pourvoi en cassation sera introduit dans les jours à venir par devant la Cour suprême », informe l’arme le RCD qui revendique « la liberté et l’abandon des poursuites judiciaires à l’encontre de toutes les personnes injustement poursuivies pour des délits politiques et d’opinion ainsi que l’arrêt des arrestations arbitraires ».

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Par ailleurs, plusieurs hirakistes sont appelés à comparaître devant les tribunaux, aujourd’hui, lundi, 07 novembre 2022, annonce la CNLD dans un communiqué publié sur sa page  Facebook.

L.M.

2 Commentaires

  1. La question de l’intérêt pour la démocratie de la présence des partis démocrates dans les institutions algériennes se posait depuis plusieurs années. L’existence sous agrément de ces partis a montré qu’elle ne vaut en réalité que par la caution apportée au système et par le contrôle policier facilité de ces organisations. Ces mouvements étaient-ils plus, moins, pertinents avant 1988 que ne le sont devenus après s’être mis sous les fourches caudines du pouvoir ?
    On dira que chacun voit midi à sa porte, mais les faits sont têtus : l’agrément accordé ne sert à rien d’autre qu’à faciliter l’ingérence et le sabotage de ces partis. L’activisme tapageur et les quelques sièges obtenus en contrepartie de l’agrément officiel donnent-ils quelconques possibilités d’influer sur les institutions ou sur la société par la sensibilisation et la formation de militants ? Le résultats est palpable, physique, de ce que devient le pays d’année en année.
    N’est-il pas temps de se poser sérieusement la question de l’auto-dissolution ? Les 60 ans d’histoire de l’Algérie arabe-musulmane ont en outre montré ce qu’est l’entrisme pour un parti démocrate. Invariablement, c’est le renoncement à ses valeurs et une caution à des politiques à l’opposé de ses propres principes. Demandez au PAGS, au RCD des années 1990, débuts 2000, demandez au FFS post Ait Ahmed.

  2. Pourquoi renoncement ? On est en droit de supposer qu’ils sont en mission commandée. Jouer pour distraire le peuple, moyennant rétribution.
    Tous ceux qui l’ont précédé ont-été récompensés avec des retraites dorées.
    Des intermittents de la politique comme il y en dans les spectacles.

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