Vendredi 30 mars 2018
Des terminaux pour avoir des documents biométriques par voie électronique
Le ministre de l’Intérieur, Nourredine Bedoui, a rappelé, jeudi, que ses services étaient sur « le point de lancer » le permis de conduire biométrique électronique et la carte d’immatriculation électronique.
A ce propos, il a précisé que l’objectif de la mise en service de la carte d’identité nationale biométrique et électronique, dont « plus de 8.300.000 unités ont été émises depuis l’année 2016 » était de « contrecarrer la fraude liée à l’identité, simplifier les procédures administratives, alléger les dossiers administratifs et lutter contre la bureaucratie », outre la rationalisation des dépenses publiques, ainsi qu’une meilleure exploitation des ressources disponibles. Il a indiqué également que « seules la carte d’identité biométrique sera en circulation à partir de l’année 2021 et remplacera « la carte en papier actuelle au nombre de 30 millions ».
Soulignant que la carte la carte d’identité nationale biométrique et électronique a été confectionnée conformément aux normes internationales et qu’elle renfermait toutes les données relatives à la vie quotidienne du citoyen dans ses relations avec les administrations, M. Bedoui a fait savoir qu’un module avait été intégré à la puce permettant de stocker « les renseignements susceptibles de changer », tels que l’adresse personnelle.
M. Bedoui a fait également état de l’acquisition de « terminaux (lecteurs) qui seront distribués à l’ensemble des communes du pays au cours du mois de mai prochain » et qui permettront de « demander et délivrer tous les documents biométriques par voie exclusivement électronique ». Il a évoqué par ailleurs « le développement d’applications et de solutions techniques visant à faciliter les procédures administratives au citoyen ».
Le ministre de l’Intérieur a précisé, en dernier, que son département avait conclu une convention avec Algérie Postes pour la lecture de ces cartes au niveau des bureaux de poste, affirmant que cette opération « sera suivie par d’autres en vue de permettre l’accès, via cette carte, à davantage de prestations dans divers domaines, notamment la santé, la solidarité, la justice et l’habitat ».