Un médecin résident ensanglanté par les policiers 

De futurs médecins battus comme de vulgaires voyous. Voilà ce qu’a fait la police ce matin à l’hôpital Mustapha Bacha d’Alger. Ces jeunes médecins, venus de toute l’Algérie, se rappelleront sans doute longtemps ces bâtons qui sont tombés sans pitié sur leur tête. Ils se souviendront aussi du mépris affiché par les autorités à leurs revendications.

Les images ont choqué plus d’un Algérien. Il y a de quoi pour des autorités qui soutiennent avec morgue que la liberté d’expression et la justice sont consacrées dans la constitution.

Et les scènes offertent ce matin au sein de l’hôpital Mustapha Bacha remettent plus que jamais en doute cette communication officielle qui veut faire des policiers des agents respectueux des droits de l’Homme. Bien entendu l’ordre est venu de plus haut. De ces responsables qui se gargarisent de concepts qui échappent à leur compréhension. Car il ne suffit pas d’afficher la déclaration des droits de l’homme dans les commissariats pour faire croire qu’elle est respectée.