Si les procès contre les activistes se poursuivent, la justice plus globalement est paralysée. Comme est paralysée l’économie nationale et les activités politiques et associatives.
Le système judiciaire est plongée dans une crise inédite. Aux procès arbitraires s’ajoutent les mouvements de protestations. Après la grève des greffiers lancée le 4 janvier et qui a duré une semaine a suivi celle des avocats qui se sera étalée sur une dizaine de jours puis la suspension des audiences décidé par le ministère de la Justice pour raison sanitaire.
Dimanche 6 février la grève illimitée des huissiers est entamée. En clair tous les corps de métiers du département de la justice sont vent debout.
A la fin de la semaine, si un accord n’est pas trouvé entre le gouvernement et les avocats ces derniers avancent qu’ils allaient reprendre leur mouvement de grève.
Quid des centaines d’affaires qui restent pendantes ? Du retard déjà monstre dans le traitement des affaires ? Le gouvernement se soucie manifestement peu de ces questions.
En résumé plus d’un mois de paralysie totale du système judiciaire. Toutes les corporations se plaignent de la nouvelle loi des finances élaboré par un argentier improvisé en Premier ministre dont l’irresponsabilité n’a décidément d’égale que l’incompétence.
Arbitraire pour arbitraire qu’il est, certains estiment que le système judiciaire mérite une refonte de fond en comble. C’est dire que le mal est profond et ce n’est certes pas Tebboune et son équipe qui sont à même une quelconque réforme.
L.M.
Place a l’injustice depuis 1962!
Rien a ajouter.