 consacré cette fois au grand virage diplomatique de l’Algérie qui passe, en quelques mois, de la rive traditionnelle à l’autre extrémité.){kind=link}
Comme chaque lundi, j’ai accompli hier matin mon obligation de signature sur le registre de mon contrôle judiciaire au niveau de la caserne relevant de la sécurité intérieure. Une occasion pour moi d’écrire un biais politique (qui sera publié en 2 parties) consacré cette fois au grand virage diplomatique de l’Algérie qui passe, en quelques mois, de la rive traditionnelle à l’autre extrémité.
Les faits sont parlants. Ils sont la démonstration que, bien au-delà de tous les discours populistes et des slogans pompeux, la réalité est plus complexe. Elle est faite de renoncements, de retournements et parfois même de trahison !
D’évidence, je ne suis ni un donneur de leçons ni un diseur de vérités absolues. J’essaie, dans les limites de mes compétences, de donner un avis politique en faisant l’effort nécessaire au décryptage objectif des événements tout en cherchant à comprendre les motivations et les dessous ; l’objectif étant de ressortir une lecture politique objective. Difficile.
DÉCRYPTAGE
Le 5 décembre 2023
Le 7 octobre 2023, les chaînes TV mondiales n’ont qu’un seul événement dans leurs éditions : c’est un événement spectaculaire. Des commentateurs le qualifient de deuxième 11 septembre. Il s’agit d’un assaut lancé par un commando palestinien sur la ligne qui sépare la bande de Gaza des colonies israéliennes sur les terres occupées. L’opération est baptisée Touffan El Aqsa. Elle s’est soldée, selon certaines sources, par la mort de dizaines de personnes et la capture d’environ 200 Israéliens, dont une majorité de militaires appartenant à une unité stationnée à proximité de Gaza. Ils sont enlevés puis retenus en otage par le mouvement palestinien le Hamas.
Une opération qui, bien au-delà de son caractère spectaculaire, a provoqué un séisme politique, médiatique et sécuritaire. Ses répliques seront ressenties dans les quatre coins de la planète.
Du côté israélien, les citoyens sont restés abasourdis par la facilité d’une telle opération qui a réussi à traverser tous les obstacles et dispositifs de surveillance. Certains n’ont pas hésité à soulever des interrogations sur de probables complicités tout en pointant du doigt le Mossad pour son inefficacité. Pourtant, ce puissant service de renseignement est réputé pour les moyens technologiques dont il dispose, les techniques d’infiltration et de collecte de l’information qu’il maîtrise parfaitement. Un service connu pour avoir réussi à mettre en échec plusieurs tentatives antérieures.
Du côté palestinien, bien qu’ils devinent la nature et le volume de la riposte qui sera violente, terrifiante, horrible et punitive, ils se sont toutefois sentis fiers de leur résistance. Pour certains, cette opération a réussi à remettre au-devant des enjeux internationaux la question palestinienne.
À la suite de cet événement, le monde connaîtra une profonde transformation, prédit Mostefa El Barghouti.
L’Algérie, qui a maintenu durant toutes ces années d’occupation et de guerres son soutien inconditionnel à la question palestinienne, se retrouve devant une rude épreuve politique et diplomatique. Nonobstant ses positions nuancées vis-à-vis des factions de résistance, l’Algérie officielle apporte son soutien total à l’autorité palestinienne dirigée par Abou Mazen.
La riposte de l’armée israélienne ne s’est pas fait attendre : des milliers de tonnes d’explosifs sont larguées sur les populations civiles, les morts se comptent par milliers et le processus de destruction est entamé avec un appui logistique, politique et diplomatique affiché et assumé des États-Unis d’Amérique.
Mais au lieu d’une prise de position franche en faveur des Palestiniens, les positions des pays arabes vacillent, mélangeant peur et hésitations !
Les monarchies du Golfe se précipitent alors pour dénoncer le Hamas. Au lieu de profiter d’un tel contexte pour remettre en avant le droit palestinien à son autodétermination, les monarques se sont limités à exiger la libération des otages retenus par le Hamas.
Sous la pression politique de plus en plus grandissante des États-Unis et d’Israël, les régimes arabes fondent l’un derrière l’autre : l’Égypte, le Qatar, l’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis, Bahreïn… etc.
Les sillages se confondent aux sillons, au détriment des droits d’un peuple abandonné à son sort.
Le 5 décembre 2023, soit 45 jours après l’opération du 7 octobre, alors que la population à Gaza est sous le feu, des massacres et des carnages, une délégation algérienne de haut niveau s’est rendue à Washington, selon un communiqué du département d’État américain, pour entamer des discussions sur un projet de protocole d’accord sur la coopération militaire entre les deux pays !
Dans les médias algériens, c’est le black-out total et l’information rendue publique par le département d’État est passée sous silence.
Mais au lieu de répondre politiquement aux nombreuses interrogations légitimes sur les dessous d’un tel protocole de coopération conclu à un moment crucial de l’histoire, les médias du régime, comme à leur accoutumée, se sont mis à ressortir la propagande ordurière et les slogans éculés des années 70 : « El Djazair maa Falestin dhalima aw madhlouma ».
Au fil des mois, le soutien à la question palestinienne s’efface. Mis à part les moments de la propagande électorale des présidentielles, la question palestinienne est reléguée au second plan et les positions « de principes immuables de l’Algérie ne cédant devant aucune exigence » laissent la place au vide puis au silence !
Honteusement, alors que les populations de Gaza sont soumises à une véritable épuration, des plumards en mal de compétences et de valeurs se sont permis de qualifier cette attitude de silence de « pragmatisme diplomatique » !!!
Le 19 septembre 2024
Il était prévisible qu’à la suite de la conclusion d’un contrat de lobbying entre l’Algérie et un cabinet américain très proche d’Israël, les positions de l’Algérie sur certains dossiers sensibles allaient naturellement s’assouplir. Le cabinet en question se charge alors de donner une meilleure image du pouvoir algérien auprès des responsables américains.
L’Algérie, qui a une réputation particulière à cause de sa proximité avec l’axe Russie–Iran, notamment à la suite des propos tenus par Tebboune sur la dédollarisation du commerce lors de son intervention au forum de Saint-Pétersbourg aux côtés de Vladimir Poutine, est l’objet – rappelons-le – d’une demande de prise de sanction à son encontre formulée par plus de 26 membres du Congrès (dont l’actuel secrétaire d’État aux Affaires étrangères).
En faisant appel à un cabinet de lobbying, le pouvoir algérien tente d’émettre les meilleurs signaux possible et une meilleure image de lui-même.
Graduellement, en prenant bien soin des bons conseils du cabinet, l’Algérie opta pour des propos mielleux envers la question palestinienne et bien nuancés sur la question de la normalisation des relations avec Israël.
Sur un autre plan, la dénonciation par le chef d’État lui-même du rôle négatif de la milice Wagner dans la région du Sahel ; la tenue, sous le haut patronage du ministre des Affaires religieuses, d’une rencontre dédiée à la liberté cultuelle et aux minorités religieuses à Oran, en présence de l’ambassadrice des USA en qualité d’invitée d’honneur, ont constitué des signaux forts attestant de la volonté d’Alger de tourner la page du passé.
Finalement, on comprend bien que les slogans d’antan de l’Amérique impérialiste, « mort pour l’Amérique » et autres dénonciations proférées par les anciens cercles du pouvoir à travers les mosquées et la propagande politicienne des badissistes-novembristes sont devenus de simples mots d’ordre propagandistes destinés à la consommation interne. (…)
La suite sera publiée dans mon prochain billet du lundi 07 juillet 2025
Mon soutien aux détenus d’opinions
Gloire à nos valeureux martyrs
Alger, le 1er juillet 2025
Karim Tabbou est opposant politique et porte-parole de l’Union démocratique et sociale jamais, mouvement reconnu par les autorités.
C’est plus compliqué que ça. Faut tenir compte du fait que Teboune est un déséquilibré mental doublé d’un alcoolique mythomane. Il dit un jour une chose, le lendemain son contraire. Il y a un vrai virage diplomatique c’est la Kadhafisation de Teboune. C’est un fou, un impulsif, un colérique, un névrosé capable de mobiliser l’ensemble des services de renseignements sur la protection des parties de fesse de ses enfants, capable de mobiliser l’ensemble des services de renseignements pour surveiler les parties de fesses d’influenceurs établis à l’etranger. Pire que Kadhafi ! Je maudis les généraux qui imposent à la tête de l’Etat un malade mental qui va mener l’Algérie à la destruction et le peuple algérien dans une tragédie inouïe.
Le dénominateur commun de tous les dictateurs est qu’ils sont prêts a signer avec le diable pour garder leur emprise sur le pouvoir et l’arrogance envers les peuples
qu’ils dominent.
A partir du moment,et par hypothese, que les peuples sont leurs ennemis , comment alors vont ils s’en foutre du pays et du peuple ou de leur avenir ?
Aucun pays ne pourra réussir sans l’apport du peuple mais pour eux ils n’ont pas besoin de peuple pour développer le pays.
La preuve ils chassent tout le monde et poussent le reste a se suicider en mer.
Ils ont seulement besoin de l’argent du pétrole pour s’entourer de la police, de la gendarmerie et de l’armée pour les proteger.
Le reste est leur dernier soucis car la majorité ne sont que des incompétents avides de pouvoir, goinfres et égoistes qui ne pensent qu’a comment
ammassr plus d’argent pour 10 générations.
Quelqu’un qui aime sont pays n’oppresse pas les citoyens et ne jette pas des innocents en prison pour un mot ou une phraase.
Quelqu’un de sur de lui n’a pas bsoin de mensonges et de décéption pour diriger un pays.
Quelqu’un de sur de lui, ne privatise pas la justice et les institutions de l’ état, donc du peuple, pour son propre service.
Finalement, on comprend bien que les slogans d’antan de l’Amérique impérialiste, « mort pour l’Amérique » et autres dénonciations proférées par les anciens cercles du pouvoir à travers les mosquées et la propagande politicienne des badissistes-novembristes sont devenus de simples mots d’ordre propagandistes destinés à la consommation interne. (…)
La suite sera publiée dans mon prochain billet du lundi 07 juillet 2025
Mon soutien aux détenus d’opinions
Gloire à nos valeureux martyrs
Monsieur TABOU NE
Avant de crier mort aux usa dans les mosquées les anesgeriens l’ont fait dans les locaux de L UNJA d un certain khomri.
A la fin de votre contribution vous avez oublié « allah ou akbar »
Bref, On ne comprend pas où Karim TABOU veut-il en venir!
Si c’est pour nous dire que le régime Algérien amorce dans sa doctrine sécuritaire un changement d’alliance, au profit des ricains et au dépens de camarades popovs, entrainant dans ce sillage l’abandon de « maa falastine dhalima etc…. » je ne vois pas où est le pb?,
La république des mollahs d’IRAN, vient de vivre la triste expérience d’alliance avec les russes, non?
Triste alliance effectivement. Les Russes ont vu les raids israéliens commencer, ils n’ont pas prevenu les iraniens… No comment. L’alliance avec Poutine est une branche pourrie
Alahouakbar karim tabou !
C’est suffisant pour moi.
Donc aucun soutien aucune compassion à ceux qui nous ont vendu en gros et au détail.
C’est bien de s’exprimer et de défier le pouvoir mais ce geste courageux gagnerait à être plus simple et surtout plus explicite, une simplicité que pourrait comprendre tout algérien. Si virage diplomatique il y a c’est la kadhafisation de Teboune, la kadhafisation du régime, la kadhafisation du pays. Le régime fait profil bas devant les Etats Unis parceque les généraux savent que l’administration Trump a déjà dans ses tiroirs un projet de sanction contre les dignitaires du régime. Mais en même temps, tout donne l’impression que le régime est prêt à se bunkeriser (et par la même occasion bunkeriser l’Algérie et enterrer vivant les algériens). Tous les généraux ont fait construire des vrais bunkers pour eux et leurs familles. Bunkers directement reliés aux stocks stratégiques du pays et de l’armée (produits alimentaires, produits de premières nécessités et de consommation courante). Stocks et bunkers qui leur permettraient de tenir au moins 2 ans