19.9 C
Alger
jeudi 18 septembre 2025
AccueilPolitiqueKarim Tabou placé dans le couloir de la mort

Karim Tabou placé dans le couloir de la mort

Date :

Dans la même catégorie

Le FFS veut renouer avec ses fondamentaux : à la recherche du temps perdu 

Après une parenthèse de compromis avec le pouvoir, le...

L’APS fustige la répression au Maroc : qui croira que «l’herbe est plus verte» en Algérie ?

L’Agence officielle algérienne (APS) s'est encore une fois illustrée...

Boualem Sansal au cœur d’une polémique autour du Prix Sakharov 2025

Le nom de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, détenu en...

Un gouvernement Tebboune aux allures de bric-à-brac ministériel

Le chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune, a confirmé, le...

Remaniement ministériel : on prend les mêmes et on reproduit… l’échec !

Le remaniement ministériel annoncé par la présidence de la...
spot_imgspot_img
- Advertisement -
ARBITRAIRE

Karim Tabou placé dans le couloir de la mort

Karim Tabou, coordinateur de l’UDS, non agréé a été placé dans le couloir des condamnés à mort, révèlent ses avocats.

Depuis son placement en détention provisoire, les autorités ont décidéé de le placé en isolement dans le tristement célèbre couloir des condamnés à mort.

Maîtres Aïssa Rahmoune, Zoubida Assoul et Mustapha Bouchachi sont restés dubitatifs devant cette sanction pénitentiaire qui frappe leur client, qui n’est ni «un criminel» ni un «délinquant», mais un homme et un activiste politique qui a un discours porteur. Pour ce collectif d’avocats, le placement en isolement de Tabou est une condamnation avant l’heure, révèle El Watan.

Comme s’il ne suffisait plus de mettre un opposant en détention, on décidé de le placer dans le compartiment le plus sinistre de la prison.

«La procédure judiciaire veut que Karim Tabbou soit placé avec les autres détenus dès lors qu’il y a présomption d’innocence. On n’isole pas quelqu’un qui n’est pas encore jugé. Lorsque l’on met quelqu’un en isolement dans ce genre de procès, on assimile cela à une première peine, il s’agit d’une condamnation qui ne dit pas son nom», explique Me Rahmoune dans le même média. 

Il faut avouer que ceux qui ont pris cette décision se sont assis sur le droit et tout ce que compte l’Algérie comme législation. 

A quoi répond cette décision ? Veut-on tuer à petit feu Karim Tabou, un des porte-voix du mouvement de dissidence populaire ?

Il y a une certitude : le pouvoir militaire veut briser les reins de la contestation en multipliant les décision les plus arbitraires.

Il faut rappeler que le moudjahid Lakhdar Bouregaâ (86 ans) est entré en grève de la faim depuis dimanche en solidarité des détenus d’opinion qui sont, eux, en grève de la faim depuis vendredi 4 octobre.

Auteur
La rédaction

 




Dans la même catégorie

Le FFS veut renouer avec ses fondamentaux : à la recherche du temps perdu 

Après une parenthèse de compromis avec le pouvoir, le...

L’APS fustige la répression au Maroc : qui croira que «l’herbe est plus verte» en Algérie ?

L’Agence officielle algérienne (APS) s'est encore une fois illustrée...

Boualem Sansal au cœur d’une polémique autour du Prix Sakharov 2025

Le nom de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, détenu en...

Un gouvernement Tebboune aux allures de bric-à-brac ministériel

Le chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune, a confirmé, le...

Remaniement ministériel : on prend les mêmes et on reproduit… l’échec !

Le remaniement ministériel annoncé par la présidence de la...

Dernières actualités

spot_img

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici