La garde à vue est prolongée pour l’activiste Omar Ait Larbi au niveau du commissariat central de Béjaïa. Des centaines d’Algériens sont assignés à se présenter tous les jours aux commissariats.
L’activiste Omar Ait Larbi a été arrêté, le 11 février 2024, par la police d’El-Kseur, wilaya de Béjaïa. Ce n’est malheureusement pas la première fois, il a été arrêté à maintes reprises et il est sous le coup de plusieurs condamnations à la prison ferme et avec sursis et à des fortes amendes.
Jeudi 8 février 2024, il a été déjà notifié de s’acquitter d’une somme de 23 000 dinars représentant des amendes judiciaires et il avait un délai de 10 jours pour le faire, où il fera l’objet d’une contrainte physique.
Le même jour, Omar Aït Larbi était destinataire d’une convocation à comparaître pour le 27 février, devant la section correctionnelle près du tribunal d’Amizour, wilaya de Béjaïa. Il est accusé « de diffusion de publications de nature à nuire à l’intérêt national ».
L’universitaire, Mira Mokhnache, s’est présentée comme prévue aujourd’hui 12 février à la sûreté de daïra d’El-Kseur où il lui a été notifiée par le biais de la police judiciaire « une convocation pour le 14 février 2024 au niveau du commissariat central de Béjaïa » et elle a été auditionnée sur PV autour de ses publications Facebook.
Autre cas de harcèlement judiciaire. Le juge d’instruction près le tribunal de Khemis El Khechna a décidé de mettre le jeune activiste, Fouad Kali, en liberté provisoire. Fouad Kali a été arrêté par maintes reprises et traduit devant les tribunaux pour son militantisme dans le Hirak. Il a connu des poursuites à Alger, à Sétif, à Bordj Bou Arréridj…
Dans la wilaya de Jijel, l’ex-détenu d’opinion, Bachir Arbid, a répondu à la convocation de la police judiciaire de Tahir. Il a été relâché après avoir été interrogé sur PV.
Près de 200 détenus d’opinion croupissent dans les prisons algériennes.
L.M./Cnld