La garde à vue du journaliste El Kadi Ihsane est prolongée dans les locaux de la DGSI, au centre Antar, informe un communiqué du comité national pour la libération des détenus d’opinion.
Après avoir reçu sa famille, un collectif a pu lui rendre visite aujourd’hui lundi. Il tient le coup et il est combatif, il s’inquiète seulement du sort de son équipe et de ses collègues à la suite de la mise sous scellés du siège Radio M et Maghreb-Emergent, rapporte le collectif de défenseurs des détenus d’opinion.
Par ailleurs, la mobilisation s’amplifie et l’élan de solidarité est grandissant à travers le territoire national et sur le plan international. Des réactions d’ONG et d’organisations internationales pour exprimer leur consternation et exiger la libération de Kadi Ihsane, ajoute la même source.
Plusieurs médias à travers le monde se sont emparé du sujet en refusant d’observer en silence où d’être complice de l’assassinat et de faire taire la dernière voix libre en Algérie.
On assassine Radio M.
Mise sous scellés des locaux de Radio M et Maghreb Émergent à la fin de la perquisition avec saisie de tout le matériel informatique .
Une perquisition se déroule en ces moments au siège de Radio M et Maghreb-Emergent, en présence de Kadi Ihsane, amené menotté par les éléments de la DGSI, qui le maintenaient depuis la nuit du vendredi à samedi en état d’arrestation dans leurs locaux, à Antar, le centre opérationnel et d’investigation de la DGSI.
L’arrestation d’Ihsane El Kadi
Le directeur du pôle éditorial interface médias, Radio M et Maghreb-Emergent, le journaliste Ihsane El Kadi, a été arrêté chez lui à Zemmouri, wilaya de Boumerdes, aux environs de minuit 30′ , dans la nuit de vendredi à samedi, par six éléments en civil appartenant à la Direction générale de la Sécurité Intérieure (DGSI).
Il aurait été conduit aux locaux de la caserne Antar, le centre opérationnel et d’investigation situé à Ben Aknoun, à Alger.
Il avait reçu deux heures auparavant un appel téléphonique des éléments de la DGSI le sommant, comme la dernière fois, le 27 novembre 2022, de se présenter à leurs locaux à Antar. Kadi Ihsane leur a expliqué qu’il se trouvait en dehors d’Alger et il serait impossible de répondre à leur » invitation ».
Six éléments de cet organisme militaire à bord de deux véhicules se pointent par la suite chez lui, à Zemmouri, et lui demander de les suivre, conclut le CNLD.
Antar le siège de la gestapo Algérienne, avant c’était un lieu de torture secret, maintenant il est ouvert jour et nuit. Le nom Antar qui représente la force pour les Algériens n’est pas donné au hasard pour ce lieu, le sadisme du pouvoir est sans limite pour maintenir le peuple à genoux et dans la peur. Bon courage à Mr Ihsen K. qui doit passer de pénibles moments avec ces miliciens de la DGSI, sans oublier un bon courage aussi à sa famille et à toute l’équipe de radio M.
Et la soi-disant justice dans tout ça? Ainsi la DGSI et les DG je ne sais quoi, s’arrogent le droit d’arrêter (d’enlever serait plus juste) et de torturer des Algériennes et des Algériens au vu et au su de tout le monde sans craindre de rendre des comptes pour leur méfaits. Cela rappelle les tristement célèbres escadrons de la mort. La justice est ainsi piétinée et humiliée par ceux-là mêmes censés la faire respecter. De par ces opérations à la Tonton Macoute qu’il a instaurées depuis trois ans, l’État se fait le persécuteur de ses propres citoyens auxquels il dénie même le peu de droit que lui reconnaît la Constitution qu’il a lui-même imposée. Et dire qu’on prétend accéder au club des BRICS dès demain (2023)! Continuez comme ça, vous êtes sur la bonne voie qui mène droit vers le mur de BRIQUES.