Noureddine Nesrouche, journaliste à El Watan, a été arrêté ce lundi matin par des éléments de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à Constantine.
Noureddine Nesrouche a été interrogé par la DGSI sur son éditorial publié par « La leçon chilienne » publié par El Watan, rapporte le Comité national pour la libération des détenus (CNLD). Il sera relâché dans la journée.
Noureddine Nesrouche a été arrêté ce lundi matin aux environs de 10h en pleine rue, à Constantine, et conduit au commissariat de police où il a subi un long interrogatoire des éléments de la DGSI sur l’edito que publié sur El Watan intitulé « La leçon chilienne », précise le CNLD.
Noureddine Nesrouche a été présenté devant le procureur et ensuite entendu par le juge d’instruction qui a décidé de le relâcher mais il sera appelé à revenir devant lui pour un complément d’enquête, ajoute la même source.
Faut-il s’étonner de cette énième dérive ? Evidemment que nenni. Incapable de supporter la moindre critique, le pouvoir s’emploie à imposer le silence, la censure et au besoin la prison.
La convocation du journaliste d’El Watan prouve que le régime n’est pas prêt à s’arrêter, ni à lever son entreprise autoritaire. Ceux qui ferment aujourd’hui les yeux sur les arrestations d’honnêtes algériens subiront un jour prochain, à leur tour, l’arbitraire. L’heure est grave. Renoncer et se taire à la folie autoritaire des Tebboune et compères, c’est compromettre l’avenir de tout le pays.
Il y a 300 détenus d’opinion en Algérie. Des femmes et des hommes privés de leur liberté parce qu’ils aspirent à un pays démocratique et respectueux des droits humains. Des femmes et des hommes dont le patriotisme désintéressé insupportent les Tebboune et Chanegriha.
Yacine K.