25 avril 2024
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Les détenus Tadjadit, Riahi et Debaghi face au juge

Mohamed Tadjadit, Malik Riahi et Soheib Debaghi

Les détenus d’opinion Mohamed Tadjadit, Malik Riahi et Soheib Debaghi seront auditionnés par le juge d’instruction du tribunal Sidi M’hamed d’Alger, mardi 15 février, révèle le CNLD.

Actuellement en grève de la faim, Noureddine Khimoud (Nadjib Milano) et Tarik Debaghi seront auditionnés par le juge d’instruction du tribunal Sidi M’hamed d’Alger, mercredi 16 février 2022. Ces trois jeunes détenus d’opinion font partie de la quarantaine de prisonniers politiques qui mènent une grève de la faim depuis vendredi 28 janvier dernier.
Mohamed Tadjadit, Malik Riahi, Soheib Debaghi, Noureddine Khimoud (Nadjib Milano) et Tarik Debaghi ont été placés sous mandat de dépôt, jeudi 8 avril 2021, après présentation devant le juge d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed d’Alger. Ces jeunes détenus d’opinion ont été présenté devant le procureur du tribunal de Sidi M’hamed d’Alger, le 8 avril à 8h 30 du matin avant l’arrivée des avocats.
Mohamed Tadjadit et Malik Riahi ont été arrêtés dans la soirée du dimanche 4 avril 2021, dans un appartement à Ain Beniane après perquisition de la police. Ils ont été placés en garde à vue au commissariat Trolard.
Soheib Debaghi Noureddine Khimoud et Tarik Debaghi ont été arrêtés à Barika (Batna), le 5 avril, à bord d’un véhicule et transférés vers Alger (Cavaignac) dans la soirée.
Ils sont accusés de direction et organisation d’une association de malfaiteurs, de diffusion de fausses informations de nature à troubler l’ordre public, atteinte à la vie privée d’un enfant et son exploitation à des fins contraires à la morale, incitation à la débauche, et détention de stupéfiants (drogue) pour consommation, rapporte le CNLD.
Plus de 330 détenus d’opinion croupissent dans les prisons. Depuis l’arrivée d’Abdelmadjid Tebboune au pouvoir, le système répressif s’est emballé contre les voix libres du Hirak/Tanekra. Jamais depuis octobre 1988, les libertés n’ont été aussi malmenées. Sous Tebboune l’Etat de droit est devenu une fiction. Un vernis sur l’armure d’une hideuse démocrature.
L.M.

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