Un centre-ville ravagé, des tirs près des hôpitaux et une population en fuite : Khan Younès est encore le théâtre, ce mercredi 31 janvier, de combats acharnés sur fond d’appels de l’ONU pour maintenir l’aide à Gaza de son agence pour les réfugiés palestiniens. A Gaza, outre la mort qui rôde, la population est affamée.
La ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, est bombardée sans relâche depuis des semaines. Les hôpitaux du territoire ravagé, sous pression, sont au centre des préoccupations. Israël poursuit également ses raids meurtriers en Cisjordanie occupée.
Parallèlement, les chefs de plusieurs organisations de l’ONU ont alerté mercredi que la suspension par plusieurs pays de leurs financements à l’Unrwa, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, aura des « conséquences catastrophiques » pour la bande de Gaza.
Après bientôt quatre mois de guerre, le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, installé au Qatar, a affirmé mardi que son mouvement avait reçu une proposition de trêve avec Israël, résultat d’une réunion à Paris entre le directeur de la CIA, William Burns, et des responsables égyptiens, israéliens et qatariens.
Des blessés exécutés dans un hôpital
Un commando d’une douzaine de policiers israéliens spécialistes de l’antiterrorisme ont fait irruption dans un hôpital de Jénine, en Cisjordanie, mardi 30 janvier. Déguisés en médecins ou en civils, ils ont exécuté trois hommes affiliés au Hamas et au Jihad islamique.
La scène semble tout droit sortie d’un film. Il est environ 5h30, mardi 30 janvier, quand un commando d’une douzaine d’hommes fait irruption dans les couloirs d’un hôpital de Jénine, en Cisjordanie. Déguisés en médecins ou en civils, ces policiers israéliens spécialistes de l’antiterrorisme visaient des combattants venus cacher des armes. Au total, trois hommes affiliés au Hamas et au Jihad islamique ont été tués, soupçonnés par l’armée israélienne de préparer une nouvelle attaque inspirée du 7 octobre. Ils ont été exécutés dans un service de rééducation.
Israël noie les tunnels
Mi-décembre des responsables américains révélaient dans le Wall Street Journal, qu’un système de pompage d’eau de mer avait été installé sur la côte gazaouie, mais il a fallu attendre un mois et demi, pour qu’Israël confirme inonder des tunnels du Hamas. L’efficacité de cette technique reste toutefois à prouver. « C’est difficile d’évaluer l’impact d’une telle mesure », estime Barak Richemond, chercheuse à West Point et spécialiste des tunnels. À Gaza, la terre est meuble, voire sablonneuse par endroits. « Le sol absorbe l’eau, on ne sait pas forcément à quelle hauteur l’eau est montée dans un passage souterrain donné », poursuit cette professeure de l’université de Reichmann, en Israël.
Avec agences
Donc ils utilisent bien les hôpitaux pour attaquer Israël ?
Donc Israël doit applaudissent ?
la vermine islamiste n’a aucune règle, donc la réponse est proportionnelle.