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L’identité algérienne « plurielle »

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REGARD

L’identité algérienne « plurielle »

Même dans les pires cauchemars, je ne veux pas rêver d’une identité meurtrière, mais d’une identité nourricière ; vivante ; vitale.

Une identité qui me permettra d’être moi-même, en osmose avec ce que je suis et ce que j’ai envie d’être, sans travestissement ni tromperie ni faux alibi. Mon identité en tant qu’Algérien ne devrait s’inscrire que dans la pluralité, la diversité et le métissage civilisationnel ayant sous-tendu toute l’histoire collective à laquelle j’appartiens.

Je ne crois guère aux identités fixes qui moisissent dans le déni et le repli sur soi. Je m’attache autant à mon africanité qu’à mon univers méditerranéen.

C’est, ma foi, sur ces deux arbres que s’est greffée mon amazighité matricielle, avec toutes les alluvions-composantes civilisationnelles, linguistiques et culturelles qui s’y étaient rajoutées à travers les âges. Je suis un Algérien en construction permanente ; je suis un Algérien en chantier ; je suis un Algérien en transformation. Mon identité est en mouvement ; mon histoire aussi ; mes traditions ; ma culture et mes us pareil.

Je ne crois pas aux fermetures ; je les refuse ; je les hais ; je les vomis. Je suis pour les ouvertures, comme mon bassin méditerranéen qui me rejette le reflet des peuples ressemblant au mien. C’est cette pluralité, pensé-je, qui me nourrit, qui m’enrichit, qui me fait avancer par ces temps sombres, des crispations identitaires.

Somme toute, c’est une île-refuge au milieu de cet océan d’incertitude qui menace d’engloutir les espoirs de mon ouverture sur l’autre. Mieux encore un rempart contre toute forme de fanatisme, quelle que soit sa nature.

Auteur
Kamal Guerroua

 




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