25 avril 2024
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Me Alili s’inquiète de la situation des détenus d’opinion

Détenus d'opinion

Me Yamina Alili, une avocat engagée dans la défense des prisonniers d’opinion, a rendu public une information dans laquelle elle s’alarme de la situation des détenus d’opinion.

« J’ai repris mes visites aux détenus d’opinion et politique qui se trouvent à la prison de Koléa, affirme l’avocate. Parmi ces détenus, il y a : Kamira Nait Sid, Abdelnour Abdelsselam, Soufiane Mouhadeb, Amichi Tahar, Bouaziz Ait Chebib, Belkacem Mourad, Hamoum Ferhat, Hakim Hadj, Mouloudj Mohamed, Soufiane Mehenni, Messaouden Zahir, Malek Boudjemaa, Hammou Boumedine, Bachir Nassim, Maza Lounis, Maza Wahhab, Maza Sedik, Maouache Farid, Bouon Hamza et Becha Bousaad.

Je les ai trouvés bouleversés et inquiets de leurs situations étant en prison depuis longtemps, surtout qu’ils sont sous le coup de lourdes accusations, renvoyant certains dossiers à la criminelle », observe l’avocate qui poursuit son constat :

« Ils se demandent ce que cachent leurs dossiers.

Beaucoup d’entre eux sont conscients que la liberté se prend et ne se donne pas. D’autres se demandent pourquoi ils sont en prison. Ils envoient leurs salutations à tous ceux qui croient en leur cause.

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Ils exigent leur libération et leur réhabilitation en tant que citoyens, luttant dans le cadre de la loi pour une Algérie des droits et des libertés », rappelle Me Yamina Alili.

Il y a près de 300 détenus d’opinion en Algérie. Des milliers de citoyens activistes du Hirak/Tanekra sont sous le coup de poursuites judiciaires ou de convocations, synonymes de harcèlement et de pression pour les faire taire.

Le gouvernement vient de demander au rapporteur spécial de l’ONU de reporter sa visite à plus tard. Ce dernier était censé arriver avant la fin de l’année.

« La visite d’un rapporteur spécial de l’ONU en Algérie a été reportée à 2023 « à la demande du gouvernement algérien », a annoncé mercredi 7 septembre, Saïd Salhi, vice-président de la LADDH.

Le régime sait l’arbitraire et la terreur qu’il fait régner sur le peuple pour le faire taire. Il n’ignore pas que le rapporteur de l’Onu pourrait le mettre devant ses sinistres actes, alors il fait repousser l’échéance.

De nombreuses organisations de défense des droits humains n’ont cessé d’attirer l’attention de l’opinion publique et des instances internationales sur les violations des libertés et des droits de l’homme en Algérie depuis la révolution de février 2019.

Yacine K.

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