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samedi 17 mai 2025
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Mohamed Loukal, ex-ministre des Finances, lourdement condamné

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Mohamed Loukal

Un ancien ministre des Finances et ex-gouverneur de la Banque centrale d’Algérie, Mohamed Loukal, a été condamné jeudi à sept ans de prison ferme pour corruption, a rapporté l’agence officielle APS.

Encore un ancien ministre de l’ère Bouteflika lourdement condamné. M. Loukal, qui avait occupé ces postes sous la présidence du défunt Abdelaziz Bouteflika, poussé à la démission en 2019, a été condamné pour des faits de corruption à l’époque où il était directeur général de la Banque extérieure d’Algérie (BEA), selon l’agence officielle.

Le tribunal a également ordonné la confiscation de tous les avoirs et biens immobiliers de l’ancien ministre, poursuivi pour abus de fonction, dilapidation de deniers publics et octroi d’avantages indus, notamment en lien avec des contrats conclus avec le cabinet de conseil Deloitte, selon des médias algériens.

Après que l’institution militaire eut poussé Bouteflika à démissionner, la justice algérienne a condamné, notamment pour des faits de corruption, des dizaines de responsables politiques et puissants hommes d’affaires réputés proches de l’ex-chef d’Etat, décédé en septembre 2021. Trois anciens premiers ministres de Bouteflika (Ouyahia, Sellal et Bedoui) sont aussi derrière les barreaux. Seuls deux anciens chefs de gouvernement sont en liberté et épargné par la justice : Ali Benflis et l’actuel chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune. De nombreux généraux-majors, anciens officiers du renseignements sont également en détention. D’autres en fuite à l’étranger.

L’ancien PDG du groupe public algérien Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, condamné en première instance en novembre à 15 ans de prison ferme pour corruption en lien avec le rachat d’une raffinerie en Italie, a vu sa peine réduite jeudi en appel à 10 ans, selon APS.

L.M.

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2 Commentaires

  1. Effet cela prouve que toutes les branches du même système sont toutes pourries. Quelle gouvernements passés n’ont pas en leur sein 80% de corrompus ? Donc la seule solution salutaire pour le pays et le peuple est de changer de système qui repose sur une gouvernance basée sur le travail et le respect de l’individu et ou la justice, la santé et l’éducation seront les trois piliers principaux de la société. En ce moment toute pseudo gouvernance est basée sur la repression, la suppression des libertés et les promesses vides orchestrées par des mensonges sans « incroyables » et sans limites. Et ils n’ont eu et n’auront jamais honte !

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