26 avril 2024
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Mohamed Mouloudj et ses 5 libérés devant la prison de Koléa

Mohamed Mouloudj et ses co-accusés devant la prison de Koléa
Mohamed Mouloudj et ses co-accusés devant la prison de Koléa

Les premières photos de la libération du journaliste Mohamed Mouloudj et ses cinq co-accusés à leur sortie de la prison de Koléa circulent ce mercredi 19 octobre sur les réseaux sociaux.

Ces hommes libres ont passé injustement un an de prison. Ils retrouvent leurs foyers au grand bonheur des leurs qui n’ont que trop souffert de leur absence et de l’injustice qui les a accablés.

Témoignage de Mira Mokhnache

« Toute la symbolique est là… Ils ont pris des burnous pour les couvrir !

On a tenu notre souffle toute la journée, on suivait l’audience qui a duré 13 h, avec les bribes d’informations sur les questions les réponses et les plaidoiries des avocats.

Le verdict prononcé à 22h, l’émotion tellement forte, qu’on a pris la route à la rencontre de nos militants politiques libérés.

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L’attente à l’extérieur de la prison de Koléa était longue et froide…. On entend, à 4h30, les voilà, oui c’est eux … On court tous vers eux, pour les prendre dans nos bras !

Certains ont pris des burnous pour les couvrir, toute la symbolique est là… Ce ne sont pas des criminels mais des héros ! »

Des détenus d'opinion

300 prisonniers d’opinion

Près de 300 autres prisonniers d’opinion attendent que justice se fasse. Rien ne peut se faire sans une justice droite et indépendante. Ce qui est en soi bien loin de se réaliser eu égard à la réalité et aux méthodes qui ont cours dans notre pays. Les arrestations de citoyens pour délit d’opinion continuent. Les condamnations les plus inimaginables sont prononcées dans les tribunaux.

Abdou Semmar condamné à la peine capitale. Comment est-ce possible que dans un pays qui se dit démocratique on puisse condamner un journaliste à la peine capitale pour une enquête qui porte sur la corruption ? Si ce n’est pas pour protéger de puissants de pouvoir…

Un pays où il n’y a pas de justice est une dictature. Une évidence quil faut ici rappeler.

Mais qui peut en finir avec la politique de la terreur qui sème désespoir et désillusion  en Algérie ? Le chef de l’Etat a-t-il le courage et la volonté d’aller dans le sens de l’histoire ? Pour le moment, il n’y a malheureusement aucun signe qui l’indique.

L.M.

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