Des informations circulent sur des invitations adressées par la présidence de la République à certaines formations politiques pour prendre part à une rencontre dont l’ordre du jour est tenu secret, révèle Atmane Mazouz, président du RCD.
Le chef de l’Etat aurait lancé une invitation aux formations politiques. C’est que révèle Atmane Mazouz sur les réseaux sociaux.
Veut-il à la faveur de la présidentielle de septembre prochain réanimer le cadavre de partis plongés depuis son arrivée au pouvoir dans une ère de glaciation inédite ? Depuis l’annonce surprise de cette présidentielle, les supputations et extrapolations se multiplient.
« Après l’annonce à la hussarde d’une élection présidentielle anticipée et des annonces de candidatures, une telle initiative laisse la voie à plusieurs lectures », observe Atmane Mazouz. Puis de s’interroger : « S’agit -il d’une rencontre pour sceller la fermeture définitive de la prochaine présidentielle ? » Pour le président du RCD, « un tel scénario n’est pas improbable au vu du cours autoritariste que la récente révision du code pénal réaffirme avec force ».
Atmane Mazouz, qui a déclaré il y a quelques jours dans un entretien que Tebboune était illégitime, essaye de trouver une explication logique à cette invitation et avance : « Ou bien alors, la crédibilité de ce rendez-vous étant largement entamée, le pouvoir cherche à faire accréditer sa démarche par des partis et organisations. Dans ce cas, l’exclusion des partis politiques qui estiment que le débat doit porter sur les moyens politiques de sortie de crise condamne la démarche à faire du sur-place ».
L’ampleur de l’impasse ne peut faire l’économie d’un débat national sans exclusif dans un climat de liberté pour les acteurs politiques et les médias.
Yacine K.