4 décembre 2024
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Où sont nos centaines de tonnes d’or de la production d’Amesmessa ?

M. Bouteflika

Où sont nos centaines de tonnes d’or de la production d’Amesmessa ?

Les présidents qui ne rougissent pas à la médiocrité de leur résultats sont condamnés à survivre dans la médiocrité. 

Cruellement, Bouteflika a réussi son pari de la plus grande longévité présidentielle en Algérie avec un résultat des plus médiocres depuis l’indépendance à ce jour. Désormais, l’Algérie de Bouteflika figure sur la liste des pays les plus corrompus du monde, un palmarès à la mémoire du Rais. Certains de ses gouverneurs excellent dans l’incompétence et dans le jeu de la corruption. Ils sont cleptomanes, mythomanes et maîtrisent l’art de la perversion intellectuelle qu’ils exercent avec jouissance dans les mêmes lieux, le même jour et le même moment.

La manne pétrolière et gazière et l’or coulent sans réserve dans les portefeuilles du pouvoir. Bouteflika règne en monarque papillaire et sans couronne, assis sur une richesse pharaonique. Il n’est redevable devant aucune instance pour rendre compte sur la gestion de cette richesse estimée en 2015 par le Conseil mondial de l’Or (CMO) à 173,6 tonnes d’or. Ce tonnage classe l’Algérie au 25ème rang mondial de réserve d’Or et au 3eme rang des pays arabes.

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Par ailleurs, le pétrole et le gaz ont rapportés durant les quatre mandats du raïs une recette de mille milliards de dollars et la production additionnelle de la mine d’or d’Amesnessa n’apparait nul part dans les registres du Trésor public. Les rapports périodiques de la Banque d’Algérie ne rapportent qu’un équivalent de 140 kg d’or et rien sur la gestion comptable de la production d’or d’Amesnessa, bien qu’elle soit considérée importante selon les ministres de l’Energie qui se sont succédé durant la présidence du raïs. Les services de Bouteflika annoncent une réserve de huit milliards de dollars en or dans les caisses de l’État, ceci représente l’enveloppe de la réserve connue par le public, et le reste de la production des sites du gisement Tirek Amesmissa pour une production de 1000 kilogrammes par année depuis 2000 pour une production totale sur Bouteflika de dix sept mille kilogramme d’or et un million kilogrammes d’argent. Nonobstant le reste des gisements qui demeurent sous la couverture de la sucrerie de l’État et qui sont : Le gisement de Tiririne-Hanane, situé à 450 km à l’est de Tamanrasset qui recèle une réserve estimée à l’ordre de 8 tonnes, celui de Tan Chaffao est de 7,6 tonnes et finalement d’autres gisements, comme ceux de Tikouyet, Zakri et Boudouaou qui ont une réserve géologique prouvée de 25 tonne d’or. ( Source le Financier le 13.04.2010)

A cet effet, Le pouvoir de Bouteflika baigne dans une abondance financière sans équivalent et le peuple est réduit à la pauvreté et forcé à vivre dans une situation misérabiliste et sans avenir. La richesse des hommes du pouvoir traverse la Méditerranée sous une bonne escorte des pouvoirs publics. Par contre, et les enfants du peuple se donnent aux poissons de la mer pour aller vivre « bil aiz wel karama » en Europe.

Aujourd’hui, Bouteflika arrive à la fin de son rêve qu’est de remettre la destinée de notre citoyenneté entre les mains des créanciers internationaux. Les caisses sont vides et les réserves d’or ont rejoint le destin du fameux « Sendouk etadhamoun », la production des mines d’or du sud d’Algérie se brade sur les marchés parallèles et se vende en contrebande. La présidence de Bouteflika aurait coûté très cher à notre Algérie, il s’est servi du malheur de notre peuple pour enrichir son copinage et ses serviteurs sur le compte de notre misère et de notre paupérisation. Il s’en va en remettant le destin de notre Algérie entre les mains du FMI et des créanciers publics internationaux.

Face au délabrement de la situation actuelle et à la faillite de l’État, le pouvoir continue dans sa politique génocidaire. Il fabrique en contrebande une masse de monnaie qui n’a aucune valeur économique et fait tourner sa télévision dans la dérision pour faire peur au peuple.

Abdelaziz Bouteflika met en place des mécanismes de soumission aveugle en imposant sa politique de la carotte et le bâton dans le corps de la pauvreté ou le terrorisme. La télévision du pouvoir sème la terreur avec violence et fait plonger nos citoyens dans le monde de la peur, une sauvagerie audiovisuelle incommensurable et immorale qui travaille le pouvoir de l’indécence. Le retour aux images des années noires par la RTA démontre sa complicité irresponsable qui n’est fait pas honneur à l’éthique de l’information et à l’honnêteté intellectuelle.

Ces malfaiteurs trompent nos citoyens et impriment des faux billets : voilà l’ultime gabegie découverte par les pourvoyeurs du désordre national. À la place de juger Bouteflika pour sa mauvaise gestion et d’appliquer avec rigueur l’article 102 pour son incapacité à pouvoir assumer ses fonctions et être à la hauteur de ses missions, ces malfaiteurs ont choisi de punir le peuple en baissant les salaires de tous les citoyens et de dévaluer les grades des fonctionnaires sur l’échelle sociale et professionnelle. La production des faux billets sert a induire en erreur et sans scrupule les ménages algériens. Cette dernière bourde « bouteflikienne » marque le début de la ligne droite avant la fin du cauchemar. Notre Algérie passe à la planche pour servir les droits illicites d’un pouvoir inconstitutionnel et ses alliés extraconstitutionnels.

Les forces patriotiques doivent prendre conscience de la situation actuelle qui s’articule autour de la vacation du pouvoir qui perdure depuis une décennie, le contexte du nouveau désordre international et la faillite de l’État pour raison de corruption et d’incompétence durant les mandats du « fakhamatouhou ». Cet état de fait laisse notre Algérie dans une situation de d’ébriété politique, économique et sociale absolue. Une gestion par la corruption à l’État de métastase, l’enrôlement de l’ensemble des centres de pouvoir dans des actions illégales, le musellement et l’écartement des forces créatrices et patriotiques de la sphère économique et politique, l’injustice sociale qui règne en maitre avec force de loi et l’instauration des politiques de « baltaguias » pour imposer la peur à nos citoyens et briser par des méthodes maffieuses toutes les tentatives de manifestation opposantes au régime. Cette panoplie d’actions et de comportements sont aujourd’hui les règles du pouvoir, demeurent des instruments de gouvernance en exercice sous la direction artistique du chef de l’État.

Par ailleurs, l’Algérie est isolée de la scène internationale pour handicap physique et mentale, la diplomatie algérienne est réduite à l’état d’incapacité intellectuelle et demeure significativement absente dans l’ensemble des manifestations régionales et internationales.

Le président est à l’état de santé grave et ses sorties sporadiques sont l’oeuvre et un ouvrage de mise en scène hollywoodienne avec une logistique de remise en forme plastique, phonétique et esthétique phénoménale, l’économie est à l’état d’agonie et la planche à billets est en mise en oeuvre pour payer le sous salaire du personnel de l’armée, de la police, de l’enseignement et de la santé.

La situation actuelle menace notre souveraineté et la sécurité nationale, Le pouvoir piétine nos valeurs et menace la cohésion nationale. Notre pays est riche en ressource humaines et naturelles, nous nous sommes pas prédestinés à vivre dans l’inquiétude du lendemain. Un avenir hypothéqué par une caste de vautours qui ont lapidé nos richesses et qui ont violé l’espace de nos valeurs morales et intellectuelles.

Le destin de notre peuple et la souveraineté nationale ne doivent pas dépendre de l’état de santé d’une personne, notre Algérie est riche en hommes et en femmes capables de porter le pays sur les hauteurs de l’excellence et non dans les tanières de la corruption, de la « h’chouma », de l’impuissance et du ridicule.

A cet effet, il est du devoir de toutes les forces de la république, de la société civile et des parties politiques non corporatistes d’État, d’intervenir pour remettre la constitution au- dessus des enjeux partisans et claniques et pour donner la primauté à l’intérêt général et à la sauvegarde de notre souveraineté et de notre indépendance.

L’armé avec l’ensemble des forces de sécurité doivent prendre conscience que l’avenir de notre pays, sa stabilité, son développement économique et social, la sécurité de son territoire, son épanouissement et la cohésion nationale résident dans le respect du citoyen et de sa volonté.

La destitution de Bouteflika est une urgence nationale et nationaliste.

 

Auteur
Brahim Gater

 




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