jeudi, 23 octobre 2025
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Sommet de Charm el-Cheikh : l’absence de Tebboune interroge

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Sommet de Charm El Cheikh
Sommet de Charm El Cheikh

L’absence d’Abdelmadjid Tebboune ou d’un représentant de haut niveau de l’Algérie au Sommet de la paix à Gaza, tenu le 13 octobre 2025 à Charm el-Cheikh, contraste avec la tradition diplomatique algérienne de soutien affirmé à la cause palestinienne. Elle constitue même un cinglant démenti des fanfaronnades sur les exploits de la diplomatie algérienne.

Ce sommet, co-présidé par Abdel Fattah al-Sissi et Donald Trump, a réuni plus de vingt dirigeants mondiaux, dont Emmanuel Macron, Recep Tayyip Erdogan et Abdallah II de Jordanie, autour d’un objectif central : consolider le cessez-le-feu et préparer la reconstruction de Gaza. Pas de Tebboune à la table de ce sommet. A l’heure des vraies décisions, Alger brille par son absence.

Une absence dans la continuité d’une ligne diplomatique prudente

Le nom de l’Algérie ne figure pas sur la liste officielle des participants publiée par la présidence égyptienne. Aucune déclaration présidentielle ou ministérielle spécifique n’a été faite pendant le sommet. Cette posture s’inscrit dans une continuité : déjà en octobre 2023 et en mars 2025, Alger avait décliné des invitations à des sommets régionaux similaires, invoquant des « désaccords profonds » sur les méthodes de règlement et la monopolisation des discussions par quelques capitales régionales.

En amont du sommet, Alger avait toutefois salué l’accord de cessez-le-feu soutenu par Washington et Le Caire, réaffirmant son appui au principe d’une solution pacifique sans s’impliquer directement dans la dynamique de négociation.

Un retrait qui affaiblit l’influence régionale d’Alger

Cette absence soulève des interrogations sur la capacité de la diplomatie algérienne à peser sur les dossiers qu’elle considère stratégiques. Alors que l’Égypte, le Qatar et la Turquie se positionnent comme médiateurs incontournables, le retrait algérien peut être perçu comme un signe de marginalisation dans la recomposition régionale.

Sur le plan bilatéral, cette posture réduit sévèrement la visibilité d’Alger auprès de ses partenaires occidentaux et arabes, et affaiblit son influence dans les futurs formats de négociation sur la question palestinienne. A preuve ? Elle n’a plus aucune influence, ni en Afrique, ni régionale, ni d’ailleurs au Moyen-Orient où elle a été mise à l’écart par les monarchies du Golfe. Souvenons-nous du sommet arabe d’Alger, (2022) il devait acter le retour du dictateur syrien, Bachar al Assad. Les pressions de monarchies arabes a poussé à reporter cette annonce au sommet de la Ligue arabe qui eut lieu à Djeddah, en Arabie saoudite.

Entre discours et réalités diplomatiques 

L’Algérie continue d’affirmer son soutien à la Palestine, mais son choix de rester en marge des grandes enceintes diplomatiques -voire son absence – marque un décalage entre son discours historique et son implication réelle. Cette posture pose la question de la place que le pays souhaite réellement occuper dans les équilibres régionaux à venir.

La rédaction

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Le Nobel de la paix 2025, est-il un prix « par procuration » à Donald Trump ?

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María Corina Machado,

Finalement, Donald Trump a fait le pied de grue pour rien ! Le comité de Stockholm ne lui a pas décerné le prix Nobel tant attendu. Et c’est à María Corina Machado, figure de proue de la droite extrême vénézuélienne que revient le « trophée ».

Le comité glisse ce qui suit en guise de justificatif dans son communiqué : « Elle (le) reçoit pour son travail inlassable en faveur des droits démocratiques du peuple vénézuélien et pour sa lutte pour parvenir à une transition juste et pacifique de la dictature à la démocratie ». 

De son côtéle président du comité Nobel norvégien, Jorgen Watne Frydnes, a salué depuis Oslo, « l’un des exemples les plus extraordinaires de courage civique en Amérique latine ces derniers temps ». Pour quiconque s’intéressant aux rouages de cette prestigieuse distinction mondiale, cela peut facilement prêter à rire. Car, María Corina Machado, présentée comme la « dame de fer de Caracas » par les médias occidentaux n’est autre que la fille d’un homme d’affaires du secteur métallurgique en conflit avec l’ex-président vénézuélien Hugo Chavez qui a nationalisé ses entreprises.

Anticommuniste opposante au régime de Nicolás Maduro, au pouvoir depuis 2013, dont la tête est mise à prix par l’administration américaine, la quinquagénaire qui se réclame pourtant de l’héritage du grand « Libertador »  Simon Bolivar s’aligne radicalement sur la doxa ultralibérale, pro-américaine, pro-occidentale. 

D’ailleurs, lors de la dernière élection, en juillet 2014, à la magistrature suprême de Maduro, largement contestée par la droite vénézuélienne, Machado, déclarée inéligible par le pouvoir en place, avait fait campagne pour Edmundo Gonzalez Urrutia, un ex-diplomate « chaviste » resté jusque-là discret, récipiendaire avec Corina Machado elle-même, l’année passée, du Prix Sakharov attribué par l’union européenne, en préconisant la privatisation du fleuron des entreprises publiques du Venezuela ! Du pareil au même, diront d’aucuns. Et cerise sur le gâteau, l’opposante endurcie n’a pas pipé un seul mot contre le génocide israélien à Gaza.

Loin des théories du complot, c’est paraît-il le profil idéal pour le fameux prix. L’arrière-pensée idéologique, politique et  mercantiliste n’est pas à exclure. Le choix du comité pour cette récompense – très convoitée par Trump lui-même qui s’enorgueillit d’être à l’origine de la résolution de près de huit guerres planétaires dont celle à Gaza – pourrait lui être une sorte de lot de consolation.

Signalons au passage que ce dernier multiplie, surtout ces derniers temps, les provocations contre son voisin sud-américain. Tout cela jette, à vrai dire, des doutes sur la crédibilité d’un tel choix et surtout sur la crédibilité des critères de sélection des récipiendaires de cette haute distinction mondiale.  

 Kamal Guerroua

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Rencontre littéraire avec Arezki Metref à la librairie L’Arbre à Dires

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Arezki Metref
Arezki Metref

La librairie L’Arbre à Dires d’Alger accueillera, le samedi 18 octobre 2025 à 15h, une rencontre littéraire avec Arezki Metref, autour de ses deux romans récemment parus : Gens du peuplier (Éditions Casbah) et Traquenard (Éditions Nouba).

Située Immeuble Le 48, Chemin Sidi Yahia, Hydra (16016 Alger), la librairie propose ainsi un moment d’échange privilégié entre l’auteur et ses lecteurs, dans une atmosphère conviviale propice à la réflexion et au dialogue.

Dans Gens du Peuplier, Arezki Metref signe une fresque humaine sensible, où les silences parlent plus fort que les cris, et où les racines racontent ce que la mémoire tait.

Avec Traquenard, il explore une autre dimension de son univers, plus tendue et introspective, où les certitudes trébuchent et où la pensée se fait piégeuse.

Au programme : échanges, dédicaces et conversations autour de la littérature, de la création et de la vie.

Les lecteurs sont invités à venir nombreux, avec leurs questions, leurs idées — ou simplement pour le plaisir d’un café partagé sous les branches de L’Arbre à Dires.

Date : Samedi 18 octobre 2025 – 15h

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Riyad Mahrez : fin de carrière avec l’équipe d’Algérie ?

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Riyad Mahrez

Riyad Mahrez n’a pas parlé comme une star fatiguée, mais comme un capitaine conscient du temps.

Riyad Mahrez n’a pas annoncé sa retraite. Il a simplement confié, à l’issue de la victoire face à la Somalie, que la Coupe du monde 2026 serait sa dernière sous le maillot algérien. Une phrase anodine en apparence — « je ne suis pas Cristiano Ronaldo » — mais qui a résonné comme un aveu de lucidité.

À 34 ans, Mahrez sait que le corps parle avant les mots. Il sait aussi qu’il n’a plus rien à prouver à un public qui l’a vu briller sur toutes les scènes : de Leicester à Manchester City, du Caire à Blida. L’homme n’est plus en quête de gloire, mais de transmission. Son geste, sa voix, son tempo sont désormais ceux d’un joueur qui mesure l’héritage qu’il laissera derrière lui.

Un capitaine devenu symbole

Depuis la CAN 2019, remportée avec autorité, Mahrez est plus qu’un footballeur : il est un repère, une part du récit national. L’Algérie, quand elle vibre avec lui, dépasse le simple cadre du sport. Elle retrouve cette énergie du collectif, cette émotion que seule une victoire partagée peut ranimer.

En évoquant la fin, Mahrez n’éteint rien : il ouvre une autre étape. Celle de la transmission, de la relève, du passage du flambeau.

Une parole rare, un ton juste

Dans un monde où les carrières s’étirent artificiellement, où les champions se refusent à l’évidence du déclin, Mahrez fait exception. Il ne s’invente pas d’éternité. Il assume la fin comme un prolongement du début.

Sa phrase, lancée sans emphase, dit beaucoup de son rapport au football et à la vie : la dignité avant tout. Ne pas s’accrocher, ne pas trahir ce qu’on a été.

Cette sincérité, ce refus du mensonge, ont touché les supporters autant que ses dribbles.

2026 : le dernier voyage

Il lui reste encore deux années pour écrire la dernière page. Deux années pour transmettre aux plus jeunes — Bensebaini, Chaïbi, Gouiri, Aït-Nouri — ce sens du jeu et du devoir.

Deux années pour porter encore le vert et le blanc avec la même intensité, avant de fermer le livre sur une aventure commencée dans la discrétion et devenue légende.

Un héritage vivant

Mahrez n’est pas un joueur du passé, c’est un passeur du présent. Sa lucidité n’est pas un adieu, mais un enseignement : savoir quand partir, savoir comment rester.

Car chaque capitaine finit par devenir mémoire, et chaque mémoire, en Algérie, continue de jouer longtemps après le dernier match.

Ce n’est pas la fin d’une carrière. C’est le début d’une trace 

Djamal Guettala 

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L’Algérie signe un contrat pétrolier avec l’Arabie saoudite dans le bassin d’Illizi

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Accord algéro-saoudien sur le pétrole à Illizi
Le contrat a été signé par le PDG de Sonatrach Rachid Hachichi et le PDG de Midad Energy North Africa Abdullah Al Aiban.

L’Algérie a officialisé ce lundi la signature d’un contrat majeur dans le domaine des hydrocarbures avec la société saoudienne Midad Energy North Africa.

L’accord, conclu sous la forme d’un contrat de partage de production, concerne l’exploration et l’exploitation de la zone « Illizi Sud », l’un des périmètres les plus prometteurs du sud-est du pays, selon Sonatrach.

La cérémonie s’est tenue au siège de Sonatrach en présence du ministre de l’Énergie et des Mines Mohamed Arkab et de l’ambassadeur d’Arabie saoudite en Algérie Abdullah bin Nasser Al-Busairi. Le contrat a été signé par le PDG de Sonatrach Rachid Hachichi et le PDG de Midad Energy North Africa Abdullah Al Aiban.

Un contrat à long terme et un investissement inédit

Ce contrat, signé dans le cadre de la loi algérienne sur les hydrocarbures (loi 19-13), s’étend sur 30 ans, avec une possibilité de prolongation de 10 années supplémentaires. Il inclut une phase d’exploration de sept ans, suivie d’une phase d’exploitation à grande échelle.

L’investissement global est estimé à 5,4 milliards de dollars, financé intégralement par Midad Energy North Africa. Sur ce montant, 288 millions de dollars seront alloués aux opérations de recherche et d’exploration. Il s’agit, selon la plateforme spécialisée Attaqa (basée à Washington), du contrat énergétique le plus important jamais signé en Algérie en termes de valeur et de durée.

Illizi Sud, un gisement stratégique

Située à une centaine de kilomètres au sud d’In Amenas, la zone contractuelle d’Illizi Sud offre un potentiel considérable. Les volumes estimés en fin de période contractuelle atteindraient 993 millions de barils équivalent pétrole, dont 125 milliards de m³ de gaz commercialisable et 204 millions de barils de liquides pétroliers (gaz de pétrole liquéfié et condensats).

L’accord prévoit le recours aux technologies les plus avancées, dans le respect strict de la réglementation environnementale. L’État insiste également sur la priorité donnée au contenu local et à la sous-traitance nationale, avec l’objectif affiché de renforcer le tissu industriel et la main-d’œuvre locale dans le secteur pétrolier.

Une coopération énergétique renforcée avec Riyad

La signature de cet accord consacre une étape supplémentaire dans le rapprochement économique entre Alger et Riyad. Pour l’Algérie, cette coopération représente une opportunité stratégique de mobiliser des capitaux étrangers tout en valorisant ses ressources naturelles.

Selon plusieurs analystes du secteur, cette transaction traduit une évolution dans la politique énergétique algérienne, qui cherche à conjuguer souveraineté sur les ressources et attractivité pour les investisseurs internationaux. Elle s’inscrit également dans une dynamique plus large : la relance de l’exploration et du développement des hydrocarbures à travers des partenariats avec des acteurs majeurs du marché mondial.

Une stratégie de sécurisation énergétique à long terme

La signature du contrat d’Illizi Sud intervient quelques mois après l’attribution de plusieurs licences d’exploration à des partenaires internationaux, parmi lesquels QatarEnergy, TotalEnergies, Eni et Sinopec. L’ensemble de ces accords illustre une politique volontariste visant à consolider la production nationale de pétrole et de gaz.

Pour l’analyste énergétique Abdelaziz B. cité par la plateforme Attaqa basée à Washington, « en misant sur des contrats de long terme et sur une diversification de ses partenaires, l’Algérie cherche à sécuriser ses approvisionnements, à renforcer sa position sur les marchés d’exportation et à maintenir son rôle stratégique dans le bassin méditerranéen ».

 Avec ce contrat, l’Algérie franchit une nouvelle étape dans sa stratégie énergétique : renforcer sa production, attirer des investissements lourds et consolider des alliances avec des partenaires stratégiques, au premier rang desquels figure l’Arabie saoudite.

Samia Naït Iqbal

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Tebboune se vouvoie !

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Tebboune, le président algérien

Il est dans le destin des autocrates de finir par croire en leur incarnation du tout. Un état psychiatrique qui est la dernière étape d’une ascension par la terreur. C’est le cas de notre Abdelmadjid national dans une intervention lors de l’ouverture de l’année judiciaire 2025-2026. Il annonce que le nouveau statut de la magistrature sera promulgué avant la fin de l’année 2026. 

J’ai lu un extrait de son discours (très rare) reproduit dans la presse qui illustre l’illumination de ce président installé dans les hauteurs de son délire. Voici l’extrait :

« Convaincus du rôle vital de la magistrature, nous avons constamment insisté, dans les directives adressées au Gouvernement, sur la nécessité de bien prendre en charge les fonctionnaires du secteur de la justice et de poursuivre les efforts visant à moraliser l’action judiciaire et à la promouvoir en termes de qualité et d’efficacité », bla, bla, bla…

Rien ne vous a surpris ? Commençons par ce qui est le plus burlesque, il se vouvoie  « Convaincus  (au pluriel)…directives adressées au Gouvernement… ». Qui est ce « nous » que représente le pluriel ? Puis, si ce n’est pas le président, c’est le gouvernement qui a adressé les directives à lui-même ? 

Le réflexe oratoire est tout à fait conforme à la réalité, le gouvernement et autres instances de l’état, c’est lui. Il est tellement pénétré par cette croyance intime que le vouvoiement en parlant de sa personne est naturel dans l’usage de ses paroles.

Mais il y a plus sérieux, n’avez-vous pas trouvé le second élément ? Voilà que les magistrats sont des fonctionnaires. Les fonctions dans leur nom légal ont-elles été modifiées et je ne m’en suis pas rendu compte ?  Je suis allé à la recherche documentaire la plus évidente.

Les magistrats, comme il est normal de le lire dans cette documentation, n’ont pas le statut de fonctionnaires. Le statut des magistrats est intégré dans la loi organique 04-11 du 6 septembre 2004 suivie par deux modifications (la précision de la référence provient de ma rapide recherche et non de mon érudition).

Pas besoin d’être docteur en droit pour savoir que le statut de la magistrature est indépendant de celui des fonctionnaires. Abdelmadjid n’a jamais dû lire Montesquieu et sa théorie de la séparation des pouvoirs.

Un fonctionnaire est sous statut de la fonction publique et placé sous la subordination du pouvoir exécutif, au plus haut rang duquel est le Président. Les magistrats sont donc soumis à son autorité hiérarchique et non indépendants comme je le lis dans son discours (ou alors je dois revoir mon français). C’est pour cela qu’une loi organique, supérieure à la loi ordinaire, est justifiée par l’importance donnée en vertu de la séparation des pouvoirs et le respect de leur indépendance. 

Nous l’avons déjà dit, la séparation des pouvoirs, surtout en rapport avec le sien, est un concept qui lui est inconnu et même impossible de concevoir. Elle est pourtant dans la constitution qu’il a rédigée au-dessus des épaules des constitutionnalistes algériens.

Abdelmadjid se vouvoie et estime que les juges sont des fonctionnaires, il y a un fait qu’on ne peut pas lui renier, c’est conforme à la réalité. Enfin un président qui la dit à ses sujets. 

Mais tant qu’à concevoir que le pouvoir judiciaire, c’est lui, il faut en rajouter une couche. L’article 180 de la constitution nous précise que le président de la république est de plein droit le président du Conseil Supérieure de la Magistrature. Photocopier la constitution française dans ce qu’il y a de bon et rejeter ce qu’il y a de mauvais pour le régime militaire est une pratique courante pour nos grands universitaires constitutionnalistes sous ordres. 

Et c’est bien le cas car le texte français avait supprimé cette anomalie à la séparation des pouvoirs. Le Président de la république français ne préside plus le Conseil Supérieur de la Magistrature depuis la révision constitutionnelle de 2008. Il reste uniquement le garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire. Cette dernière raison avait légitimé qu’il en soit le président sans avoir de pouvoir hiérarchique sur les magistrats. Mais c’était anormal.

Ah, j’oubliais, la cérémonie s’est terminée par l’hymne national et la magistrature, debout comme un seul homme applaudissant le président. C’est rigolo car il existe une magistrature « assise » dite « du siège » et ceux qui sont qualifiés de « debout ». Mais lorsque le président est présent, le statut de sujet du roi reprend le dessus, ils se couchent. La sémantique a souvent de l’humour. 

Lorsque le statut des magistrats algériens garantira la séparation des pouvoirs inscrite dans la constitution, vous viendrez me le dire au pied de ma tombe (une expression que j’utilise souvent concernant l’Algérie). 

Je vous attendrai, j’ai toute l’éternité pour cela.

Boumediene Sid Lakhdar

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Influenceurs sous bannière nationale : vers une armée de proxys numériques ?

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« camp des créateurs de contenu »
Le « camp des créateurs de contenu » au garde-à-vous

La clôture, samedi soir à Alger, de la deuxième édition du « camp des créateurs de contenus » a marqué une nouvelle étape dans la stratégie du pouvoir algérien d’encadrement du champ numérique. Fermez le ban !

L’événement a été couronné par l’annonce officielle de la création du réseau algérien de créateurs de contenus une structure qui regroupe plus de 300 créateurs et influenceurs.

Pour les autorités, ce dispositif s’inscrit dans une logique d’« accompagnement des compétences, de promotion du contenu national et de renforcement de l’économie numérique ». Mais au-delà du discours lisse et institutionnel, cette opération soulève des questions de fond sur les véritables finalités de cette mobilisation massive d’influenceurs au service d’un récit national contrôlé.

Une mobilisation structurée et encadrée

En présence de plusieurs membres du gouvernement, à commencer par Mustapha Hidaoui, président du Haut conseil de la jeunesse et de Zohir  Bouamama, ministre de la Communication, l’événement a été présenté comme un tournant : la « naissance officielle » d’un réseau national des créateurs de contenu.

Le ministre de la Communication n’a pas caché la dimension stratégique de l’initiative : « Les influenceurs sont une ligne de défense avancée dans la bataille de la conscience », a-t-il déclaré, faisant explicitement le lien entre le numérique et la sécurité nationale. Le ton est donné : les influenceurs sont appelés à jouer un rôle politique et sécuritaire de premier plan. On ne s’en cache plus, c’est de bonne guerre !

Le numérique comme champ de bataille

Le discours officiel, repris par le représentant du ministère de la Défense nationale, insiste sur la « bataille de la conscience », à mener contre les menaces informationnelles. Ce vocabulaire martial traduit une conception du numérique non pas comme espace de liberté et d’innovation, mais comme un terrain de confrontation stratégique, où les créateurs de contenus deviennent des auxiliaires du récit conçu par et à la gloire du pouvoir politico-militaire.

Cette approche, largement inspirée des doctrines contemporaines de guerre informationnelle, vise à occuper le terrain numérique par une présence coordonnée, afin de contrer les discours critiques ou concurrents. Elle interroge néanmoins sur l’autonomie réelle de ces influenceurs et sur la place laissée à la diversité d’opinions dans l’espace public digital algérien.

Entre patriotisme et alignement politique

La « souveraineté narrative » invoquée par les responsables traduit une volonté de contrôler les imaginaires et les discours. On a connu l’article 120, on découvre l’armée des proxys ! En appelant à une « front numérique » au nom de l’unité nationale, le pouvoir cherche à transformer les influenceurs en relais de sa communication politique — voire en « proxys numériques », capables d’amplifier ses messages auprès des jeunes publics. Comme le pouvoir est dépourvu de réalisations concrètes à avancer pour convaincre les citoyens, il s’invente une armée d’influenceurs qui seront chargés de penser à la place des Algériens et de fabriquer un récit national imaginaire.

En effet, même si l’on assiste à une guerre numérique, il demeure que derrière le registre patriotique se dessine une stratégie de canalisation d’un écosystème numérique qui, jusque-là, échappait largement aux canaux institutionnels. La question reste posée : s’agit-il d’un partenariat équilibré ou d’une récupération politique ?

Les zones d’ombre

Le camp des créateurs de contenus a débouché sur des recommandations concrètes : création d’un code national de la profession, formations, campagnes de sensibilisation, prix annuels pour les « meilleurs contenus ». Mais aucune discussion publique n’a eu lieu sur la gouvernance de cette nouvelle « réseau national », ni sur les garanties d’indépendance de ses membres.

Qui définira les critères du « contenu national » ? Quels garde-fous empêcheront que cette mobilisation ne se transforme en instrument de propagande officielle ?

Une « armée douce » pour un récit contrôlé

En intégrant les influenceurs dans une stratégie nationale de communication, le pouvoir algérien cherche manifestement à renforcer sa présence dans les espaces numériques, considérés comme de nouveaux terrains de compétition politique et géopolitique.

Si l’objectif affiché — défendre la cohésion nationale et contrer la désinformation — peut sembler légitime, le risque est grand de voir émerger une armée douce de communicants alignés, au détriment du pluralisme et de la liberté de création.

La bataille de la conscience, évoquée avec emphase, pourrait alors se transformer en bataille du récit unique. Le dégel des esprits n’est pas pour aujourd’hui.

Samia Naït Iqbal

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Interrogation germano-algérienne sur le 8 mai 1945

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Incendie de mechtas en Algérie

Cinq universitaires algériens se sont joints au projet  de la professeure Isabella von Treskow de l’université de Ratisbonne (Allemagne) afin de réaliser un ouvrage collectif avec le titre 8 mai 1945. le tournant historique et la littérature: Algérie, Tunisie, Maroc, France, Allemagne, paru en RFA.  

Destiné à un lectorat averti et de chercheurs universitaires, en guise de compréhension du rapport qu’entretenait la fiction littéraire, essentiellement algérienne, avec cette journée du mardi 8 mai 1945. Les 18 études formant un volume de 423 pages, traitent de la perception esthétique de l’événement à travers des textes romanesques, poétiques, politiques et BD et de leur réceptions de part et d’autre des deux rives de la Méditerranée jusqu’aux confins du Rhin. 

Projet ambitieux qui voulait tout simplement montrer qu’à travers trois visions, tragiquement vécues, les pays maghrébins, la France et l’Allemagne, ont fait traduire une même douleur humaine. Cette journée est surtout perçue sous l’optique d’une constellation inversée de la mémoire occidentale elle-même, dont le discours allemand n’arrive pas à commémorer une défaite intellectuelle et morale et d’une France, hermétiquement cloîtrer dans une libération d’une occupation qui a bien occulté une collaboration passive des Français.

De la capitulation de la Wehrmacht face aux Alliées (7 mai à Reims) aux massacres des Algériens, les visions sont totalement hétérogènes. Célia Maloum, Malika Boukhelou et Boualem Belkhis de l’université de Tizi-Ouzou scrutent les manuels de l’éducation officielle de l’enseignement de l’Histoire en passant à la traversée de la mémoire collective algérienne ancrée dans Le Sommeil du juste de Mouloud Mammeri et qu’il faut remonter jusqu’à la tradition poétique soufie à événement de Nedjma de Kateb Yacine.

Les trois préoccupations universitaires laissent le lecteur sur sa faim pour ce qui est de l’exploration du contexte maghrébin unificateur autour du génocide même. Nadia Hamidou-Benkalfate, plus prudente, joignant sa plume à Mme Katharina Gröber, poursuit son exploration du texte d’Assia Djebar qu’elle a débuté durant sa thèse soutenue à Clermont-Ferrand. Ali Aberkane de l’université d’Alger-2 préfère interroger les traces mythographiques et supra-textuelles chez Rachid Boudjedra où le 8 mai 45 est plus une rupture épistémique qu’un ethnocide.

La contribution allemande sur cette épreuve historique est bien marquée par cette marque allemande du refus de ce faire nuire face à des situations vécues par le passé depuis les guerres de religions jusqu’aux camps d’exterminations de masse. L’ouvrage d’Isabella von Treskow ouvre une plus large perspective, cette fois plus intéressante, de débattre avec moins de distances sur la gravité de l’événement lui-même du mois de mai 1945.

Mohamed-Karim Assouane, universitaire.

8 mai 1945. le tournant historique et la littérature: Algérie, Tunisie, Maroc, France, Allemagne. Sous la direction Isabella von Treskow, Verlag Donata Kinzelbach, Mainz, 2025, 423 pages (en français et allemand).

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Hommage à Fatiha Berezak : une poésie entre humour et révolte

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Après avoir été professeur d’anglais et de français en Algérie (où elle a poursuivi ses études et où elle a vécu maintes tribulations et autres tracasseries machistes), Fatiha Berezak (Béni Saf 1946 - Paris 2014) atterrit à Paris où elle fait l’Ecole internationale de mimodrame de Paris (Ecole Marceaux).

Après avoir été professeur d’anglais et de français en Algérie (où elle a poursuivi ses études et où elle a vécu maintes tribulations et autres tracasseries machistes), Fatiha Berezak (Béni Saf 1946 – Paris 2014) atterrit à Paris où elle fait l’Ecole internationale de mimodrame de Paris (Ecole Marceaux).

En 1979, elle est assistante à la mise en scène de pièces théâtrales (« L’histoire du soldat et « Funambule »). En France, elle a été présente à toutes les fêtes de la poésie comme lieu de fraternité.

« De la faim, les femmes, la foule » (spectacle poésie) au « Sketch ‘up » avec Fatiha Berezak en tête d’affiche. Sa frêle silhouette se débattait comme un bel ange pour exorciser les démons. Elle a eu également à participer à d’autres manifestations culturelles : Rencontre littéraire organisée alors par l’EMAF (Expressions Maghrébines au Féminin) avec notamment Leila Sebbar, Tassadit Imache, Nina Bouraoui, Fatima Mernissi…; Journée internationale des Femmes avec débat sur « L’évolution de la question des Femmes »…  

Jacqueline Arnaud a pu dire d’elle : « Ce petit bout de femme mince et souple comme un chat, avec des yeux qui lui dévorent le visage, se roule en boule et se détend en mots, en gestes ». Jean Déjeux dit d’elle « Nous avons une pile électrique devant nous. Fatiha Berezak joue merveilleusement avec son corps qui devient langage, expression d’une révolte profonde, une sensibilité exaspérée qui dénonce, débride, puis retourne à la tendresse et au sourire. Sa diction est excellente, son regard vous questionne et vous demande de participer »…

D’elle-même, Fatiha Berezak a pu dire : 

« Avec ma mine de sans le sou

J’ paie pas de mine…

Je suis fille de la mer et des sables de Béni Saf

Je suis fille de la guerre »…

Ou encore :

«  Rien qu’un petit bout de clown 

Dont le rire gonfle la marche

Comme le chant d’un patriote de la vie ».

Ayant été l’un des spectateurs de ses spectacles-poésie, je peux dire qu’en l’écoutant déclamer ses poèmes sur scène, on pense d’abord à une boule de feu dévalant du ciel venue purifier notre société rongée par le déficit chronique d’affection et d’amour de nos jeunes ; déficit aussi important alors que la dette extérieure algérienne !

Dès 1977, elle écrivit son premier recueil de poésie « Dédales » où on peut lire : 

« Manquent à mon corps les caresses de ma mère, les tapes amicales de mon peuple ». Qu’elle aborde la question de la femme (son thème de prédilection), de l’émigration ou de l’actualité (en son temps, la guerre du Golfe à titre d’exemple), elle met tellement de sincérité et de cœur dans ce qu’elle écrit et crie sur scène ce qu’elle appelait « l’anoranimalisation» et le code de  « l’infamie »…

Dans son recueil de poésie « Aquarel », elle puise dans la sagesse de nos parents (« La religion est dans le cœur »). Foin donc des prêches des nouveaux prophètes. Elle disait que « l’invalidité » de l’Algérie l’interpelle. En France, dans la gueule du loup comme aurait dit Kateb Yacine, elle déclamait sur le racisme : 

« Ta gueule ! Blanc bec !

Tu me dois mes aïeux morts

Décorés pour la France 

Invalidentité

Ma langue mutilée ».

Sur l’exil qu’elle a connu :

Y a des quartiers d’ Paris

Qui me rappellent Bab El Oued…

Y a Paris dortoirs

Où l’on réveille les noirs, les bicots, les poivrots…

La quarantaine 

Et toujours en quarantaine l’émigré…

Il est vrai que l’ironie peuple ses vers, ainsi :

Ma valeur ne réside pas… 

Par les mômes que j’aurais eu… Ouf !

Pour rester dans la norm-animalisation…

Vous m’avez décrété mineure

Ma parole est majeure…

Les intellectuels à la chasse aux soutiens-songes

Ferment leur… bic

Dans le « voile islamique », elle écrit :

Je suis musulmane

J’ai le regard savane

Je suis idée-fixe à deux Y…

Je porte le tchador à l’envers

Dans mes guiboles où j’ai l’hiver

Mais que l’on ne s’y trompe pas, Fatiha Berezak était aussi la tendresse et l’amour :

Emmène-moi voir les vagues 

Hautes à embrasser le ciel

Fraîches à désaltérer les sols

Blanches à charmer les dentelles…

Son roman « Homsiq » est une réflexion à mi-chemin entre le récit et le document historique. Un jeu de mots permanent. Une poésie soutenue faisant appel au langage Algérien comme support linguistique de l’imaginaire. Il s’agit de rendre la mémoire à son peuple, libérer l’Histoire des langues officielles et de l’académisme des historiens. Le personnage principal se meut dans un village au mot évocateur : Baroud. Le dialectal se taille la part belle dans un langage subtilement poétique. 

Elle y évoque l’identité usurpée et les souffrances endurées durant la colonisation. Homsiq s’interroge sur le vécu de la nation qui, au lendemain de l’indépendance, ne cesse de vivre au rythme des slogans, de la rachoua et la débrouille. En exil, Homsiq apprend « l’angoisse issue de la même génération, celle des isolés, désinformés, branchés, cherchent leurs racines ».

Au pays, il constate qu’on a reproduit des analphabètes grâce aux « rachitiques de la raison » venus faire fortune dans le « Dallas algérien ». Il pense que « vivre en homme s’arrache. Ecrire juste, c’est écrire sa terre au quotidien ». Homsiq est contre la civilisation de la haine et de la folie destructrice. Et l’exil est une « déchirure qui mène le vivant à la tombe ou à la lumière et la connaissance »…  

Livres de Fatiha Berezak 

Poésie : 

Le regard aquarel 

Le regard aquarel 2 

Le regard aquarel III 

Roman : 

Homsiq

Ammar Koroghli 

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L’IA et la bulle du chewing-gum Globo !

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De plus en plus d’experts annoncent dans les médias, sans alarmer le public, qu’une bulle menace l’économie de l’Intelligence artificielle. J’ai choisi une image assez peu orthodoxe pour vous présenter le sujet et mon analyse.

Vous vous souvenez certainement du chewing-gum Globo qui nous faisait éclater la mâchoire  pour qu’une bulle apparaisse. Il fallait encore plus de souffle pour arriver à la faire éclater à son tour tant le chewing-gum était épais. Nous reviendrons sur le Globo.

Par ailleurs vous avez tous entendu le mot bulle dans les informations économiques et financières. C’est en général annonciateur d’une catastrophe qui met à bas les entreprises d’un secteur et tout l’environnement économique qui en est rattaché.

Mais qu’est-ce qu’une bulle dans l’économie financière ? Lorsque vous êtes confrontés, en marge du cours, à cette question par les étudiants, le reflexe est de toujours partir de la très simplifiée base de compréhension. C’est ce que nous allons faire dans cette chronique dans le but est de préparer la conclusion que je souhaite partager avec le lecteur.

L’IA est une gigantesque avancée dans les techniques humaines car elle bouleverse tout, aussi bien dans la compréhension du monde, dans la communication et dans les résolutions scientifiques et technologiques. Depuis l’arrivée de ChatGPT, puis ensuite de ses concurrents, l’emballement est frénétique pour investir dans cette technologie afin de ne pas prendre du retard au risque de disparaitre dans la compétition.

Un nombre impressionnant de milliards de dollars a été investi par des entreprises comme par les Etats (en soutien aux entreprises). Et c’est là le commencement du souffle dans la paroi de notre Globo. Chacun dans la cour de récréation rivalisait avec les autres dans sa puissance pour arriver à la plus grosse bulle qui éclaterait la première avec le plus grand bruit. Mais pour eux l’éclatement était le but recherché

Pour la vie économique des entreprises, c’est le contraire, soit arriver à souffler le plus fort en investissement mais sans risquer de faire apparaitre une bulle et encore moins de la faire éclater. 

Chaque entreprise y va de son challenge. Si nous prenons l’environnement de l’IA comme une unité, la bulle serait celle de tout le secteur dans lequel l’argent coule à grand flot.

Oui mais voilà, l’emballement général est pris dans une course infernale qui fait perdre aux génies  de la finance et aux managers du monde moderne le sens de la base de l’économie que nous essayons de transmettre à nos étudiants d’une manière extrêmement modeste.

Cette base est l’objectif de la rentabilité, l’unique critère juridique qui différencie les associations des entreprises. Il faut que le seuil de rentabilité soit atteint le plus rapidement possible. Et comme ce seuil est encore loin d’être atteint il faut encore et encore injecter des investissements. C’est ce qui se passe dans l’IA.

Un investissement n’est rien d’autre qu’une confiance et un  pari sur l’avenir. Et plus la promesse de l’IA est grande par sa demande mondiale gigantesque, plus les investisseurs accourent en misant chaque jour davantage.

Mais les bénéfices liés à l’IA se font attendre et la confiance, si elle n’a pas encore disparue, est plus prudente. C’est du moins ce que nous disent beaucoup d’experts dont le regard est extérieur à la folle course et donc plus serein. Un premier coup de semonce avait été donné lors de l’annonce de l’IA d’une société chinoise, DeepSeek, aussi performante et aux investissements beaucoup moins élevés.

Les géants américains et leurs investisseurs ont eu chaud et surveillent maintenant encore plus la croissance de bien d’autres concurrents, considérés auparavant avec le mépris des plus forts.  En fin de compte l’autre leçon connue par les étudiants est la célèbre théorie d’Adam Smith qui est plus que jamais validée dans le monde capitaliste. Lorsque l’offre est plus forte que la demande, les prix chutent. Et ce prix pour les investisseurs et celui des valeurs boursières.

Comme un château de cartes qui s’écroule par l’effet d’un d’enchainement qui entraîne toute la trame des économies qui en dépendaient. L’IA va-elle éclater comme la bulle du Globo ?

Eh bien non si nous considérons le long terme, parce que l’économie se relève toujours si elle a gardé dans ses actifs les valeurs les plus solides. Celles qui ne disparaissent pas et qui reviennent à la vie comme le phénix qui renaît de ses cendres. 

Les uns disparaitront, les autres naitront conformément à la loi de la jungle capitaliste. Les cartes  seront redistribuées. L’IA ne disparaitra jamais parce qu’elle est définitivement incrustée dans l’avancée de l’humanité. Elle connaitra des transformations et des remplacements technologiques mais elle aura été pour toujours la racine de la nouvelle marche en avant du monde. 

Il ne faut pas être un expert boursier pour rivaliser avec le bon sens de nos grands-parents. Ils savaient que tout pouvait s’écrouler sauf l’investissement dans « la pierre (l’habitat) et l’or ». 

Voilà pourquoi tata H’lima garde précieusement ses bijoux pour, dit-elle, les donner à sa fille afin de la protéger de toutes les circonstances d’écroulement. L’IA relève de cette pensée.

Oui mais, le Globo a disparu.  

Boumediene Sid Lakhdar

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