jeudi, 23 octobre 2025
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Sécurité et migration : l’Algérie et l’Espagne renforcent leur coopération à Madrid

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Embarcation
Les routes de l'immigration clandestine vers l'Espagne seront surveillées de près désormais.

La coopération sécuritaire entre l’Algérie et l’Espagne a connu un nouvel épisode ce lundi 13 octobre avec la tenue, à Madrid, d’une réunion de la commission mixte hispano-algérienne sur la sécurité.

La rencontre a été coprésidée par Elena Garzón, directrice générale des Relations internationales et des Affaires de l’immigration au ministère espagnol de l’Intérieur, et Kamel Kaili, directeur de la coopération au ministère algérien de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports.

Ce comité mixte s’inscrit dans le cadre de l’accord de sécurité signé le 15 juin 2008 à Alger entre les deux pays, qui vise à renforcer la coopération bilatérale dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé. Selon le communiqué publié par le ministère espagnol, les discussions ont porté sur plusieurs dossiers sensibles d’intérêt commun, au premier rang desquels figurent la lutte contre la traite des êtres humains, l’immigration irrégulière et les réseaux de criminalité transnationale.

La question migratoire a constitué l’un des points centraux de la rencontre, dans un contexte marqué par une intensification des traversées clandestines depuis les côtes nord-africaines vers l’Espagne. Les deux délégations ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coordination opérationnelle et l’échange d’informations afin de mieux endiguer ces flux et de démanteler les filières impliquées.

Outre la question migratoire, la réunion a permis de réaffirmer la convergence des approches entre Madrid et Alger en matière de lutte contre le terrorisme et le crime organisé. Les deux parties ont convenu de poursuivre leurs efforts conjoints pour consolider le dispositif de coopération sécuritaire, dans un environnement régional marqué par des tensions persistantes au Sahel et en Méditerranée.

Cette réunion intervient dans un contexte marqué par une recrudescence des flux migratoires irréguliers enregistrés ces derniers mois depuis les côtes algériennes, mais aussi via les îles Canaries et le littoral marocain, empruntés par de nombreux migrants clandestins en direction de l’Espagne. Pour ne parler que de l’Algérie, des centaines d’embarcations rapides ont rejoint l’Espagne ces deux dernières années.

Face à cette situation, un important syndicat de police espagnol a récemment interpellé les autorités du pays, les exhortant à renforcer les dispositifs de contrôle et à prendre des mesures concrètes pour faire face à cette pression migratoire croissante.

Samia Naït Iqbal

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France : ce qu’il faut retenir du discours de politique générale de Lecornu

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Sébastien Lecornu

Le Premier ministre Sébastien Lecornu prononce ce mardi 14 octobre devant l’Assemblée nationale une déclaration de politique générale déjà capitale pour l’avenir de son gouvernement, nommé il y a moins de 48 heures.

Le Premier ministre est menacé par plusieurs motions de censure déposées par plusieurs partis d’oppositions. Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annoncé la suspension de la réforme des retraites « jusqu’à l’élection présidentielle » de 2027, qui portera sur la mesure d’âge et la durée de cotisation.

« Je proposerai au Parlement dès cet automne que nous suspendions la réforme de 2023 sur les retraites jusqu’à l’élection présidentielle », a affirmé le Premier ministre Sébastien Lecornu devant l’Assemblée nationale. « Aucun relèvement de l’âge n’interviendra à partir de maintenant jusqu’à janvier 2028, comme l’avait précisément demandé la CFDT. En complément, la durée d’assurance sera, elle aussi, suspendue et restera à 170 trimestres jusqu’à janvier 2028 ».

La suspension de la réforme des retraites coûtera « 400 millions d’euros en 2026 et 1,8 milliard en 2027 » et devra être « compensée par des économies », a souligné le Premier ministre. « Cette suspension (de la réforme des retraites) bénéficiera à terme à 3,5 millions de Français. Elle devra donc être compensée par des économies. Elle ne pourra pas se faire au prix d’un déficit accru », a ajouté Sébastien Lecornu. Il a proposé de suspendre cette réforme impopulaire jusqu’à l’élection présidentielle, à la fois sur la mesure d’âge de départ et la durée de cotisation.

Le Premier ministre propose également d’organiser dans les prochaines semaines une conférence sur les retraites et le travail avec les partenaires sociaux. « La conférence devra aborder d’autres sujets cruciaux comme l’attractivité de certains métiers indispensables, le travail pénible, l’usure au travail et les carrières longues », dit-il.

Sébastien Lecornu confirme renoncer au 49.3

En préambule de son discours, le Premier ministre a assuré que la « crise de régime […] n’aura pas lieu ». Menacé de censure par les oppositions, Sébastien Lecornu a assuré que  « certains aimeraient voir cette crise parlementaire virer à la crise de régime. Cela n’aura pas lieu grâce aux institutions de la cinquième République et à ses soutiens », a affirmé le chef du gouvernement devant une Assemblée nationale sous haute tension.

« J’ai renoncé à utiliser l’article 49 alinéa 3 de la Constitution. C’est la garantie pour l’Assemblée nationale que le débat, notamment budgétaire, mais pas seulement, dans tous les domaines, que le débat vivra, ira jusqu’au bout, jusqu’au vote. Cette décision est forte de changements radicaux », a déclaré Sébastien Lecornu.

« Le Parlement aura le dernier mot, c’est sa responsabilité », ajoute-t-il. « Cela paraît de bon sens, c’est pourtant presque une révolution. » « Quel parlementaire dira à ses concitoyens qu’il ne veut pas discuter le budget de l’État, le budget social de la nation ? En renonçant au 49.3, il n’y a plus de prétexte pour une censure préalable », a ajouté le Premier ministre. « Partager le pouvoir avec le Parlement, voici incontestablement une rupture. »

Une « contribution exceptionnelle » des Français les plus riches

Dans son discours, Sébastien Lecornu a reconnu « des anomalies » dans la fiscalité des très grandes fortunes, souhaitant « une contribution exceptionnelle » des Français les plus riches dans le prochain budget. « Il faut reconnaître qu’il peut y avoir des anomalies » dans la fiscalité des très grandes fortunes, a déclaré le Premier ministre devant les députés, alors que le Parti socialiste réclame une mesure de justice fiscale. « Nous demanderons à créer une contribution exceptionnelle des grandes fortunes que nous proposons d’affecter au financement des investissements du futur qui touchent à notre souveraineté, pour les infrastructures, la transition écologique ou la défense », a-t-il ajouté.

Sébastien Lecornu proposera en décembre un projet de loi pour renforcer le pouvoir local, « un nouvel acte de décentralisation » permettant « de réformer l’État de manière globale » et « d’améliorer le fonctionnement de tous les services publics ». « Je proposerai un principe simple : celui de l’identification d’un seul responsable politique public. Il s’agira soit d’un ministre, soit d’un préfet, soit d’un élu », explique-t-il. « Il ne faut pas décentraliser des compétences, il faut décentraliser des responsabilités avec des moyens budgétaires et fiscaux et des libertés, y compris normatives », a affirmé le chef du gouvernement.

Si le Parlement ne parvient pas à voter un budget pour 2026, « les seuls qui se réjouiraient d’une crise ne sont pas les amis de la France », a assuré le chef du gouvernement. « Qui, parmi les Français, se sentira mieux, si la France se divise plus encore, si elle est plus faible, si elle repousse les questions de fond et les questions d’urgence à plus tard ? », a ajouté le Premier ministre en conclusion de sa déclaration de politique générale devant les députés.

La suspension de la réforme des retraites saluée

Des syndicats ont salué l’annonce de la suspension de la réforme des retraites. Pour la CFTC, la lutte syndicale a fini par payer. « C’est une annonce forte de la part du Premier ministre, puisque nous avons une véritable suspension, et ce jusqu’au 1er janvier 2028, donc sur deux ans. Ça montre qu’on a bien fait de ne pas baisser les bras, malgré la sourde oreille à l’époque du gouvernement et du président, lorsqu’on a manifesté quatorze fois en 2023 », a réagi au micro de RFI Cyril Chabanier, président de la CFTC.

Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, appelle les parlementaires à aller plus loin encore. « Nous prenons acte de cette première brèche arrachée grâce à la mobilisation de millions de travailleuses et de travailleurs depuis deux ans et demi », déclare-t-elle au micro de France Inter. « Par contre, à ce stade, il faut de la clarté. La suspension dont nous parle le Premier ministre, c’est seulement un décalage de l’application de la réforme de quelques mois. Nous demandons donc aux parlementaires de bloquer clairement la réforme des retraites », ajoute Sophie Binet.

« Pour la CGT, la seule suspension qui vaille, c’est un blocage immédiat de l’application de la réforme à 62 ans et neuf mois et 170 trimestres pour tout le monde, et pas seulement pour quelques générations de travailleuses et de travailleurs. Le problème, c’est que la réforme recommence à s’appliquer après 2027. C’est toute la différence entre le décalage que nous annonce aujourd’hui monsieur Lecornu et le blocage que nous voulions gagner avant l’abrogation pure et simple de la réforme », conclut-elle.

Mais des menaces de censure qui planent toujours

Le syndicat du patronat, le Medef, fait part de son inquiétude après les annonces du Premier ministre. « Au-delà du coût de l’instabilité gouvernementale, le Medef est très préoccupé par un climat économique français et international dégradé. Or, cette situation n’est pas prise en compte dans les annonces du Premier ministre. Notre inquiétude que le pays ne se donne pas les moyens de sa stabilité durable et de sa réussite s’accentue », peut-on lire dans un communiqué.

« Les mesures annoncées répondent peut-être à une urgence politique mais ne sont pas à la hauteur de cette ambition. Elles alourdiront une nouvelle fois des prélèvements obligatoires déjà records », alerte le Medef. « Le risque d’un déclassement de notre pays, y compris en termes de pouvoir d’achat, se renforce donc. Prenons garde à ne pas sacrifier l’avenir au court-terme. » « Au nom des 240 000 entreprises qu’il représente, employant 12 millions de salariés, le Medef assumera ses responsabilités », conclut le syndicat.

Sur la réforme des retraites, le député insoumis Eric Coquerel estime que c’est « plus une temporisation qu’une suspension. Si on entend par suspension un arrêt, on n’est pas dans un arrêt, on est dans une sorte de décalage »,a-t-il déclaré.

RFI

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3 ans de prison requis contre Fethi Ghares pour « outrage à corps constitué »

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Fethi Ghares risque la prison pour s'être exprimé sur la gouvernance erratique de Tebboune.

Le procureur de la République près le tribunal de Hussein Dey, à Alger, a requis ce mardi une peine de trois ans de prison ferme assortie d’une amende de 300 000 dinars à l’encontre de , coordinateur national du MDS. Le jugement a été mis en délibéré et sera rendu le 21 octobre prochain.

Lors de l’audience, le parquet a retenu deux chefs d’inculpation : « outrage à corps constitué » et « diffusion de fausses informations portant atteinte à l’ordre et à la sécurité publics », en vertu des articles 146 et 196 bis du Code pénal.

La défense a, pour sa part, plaidé la relaxe pure et simple, estimant que les poursuites « reposent sur des bases ni juridiques ni factuelles ». Selon l’avocate,  Me Sadate, les déclarations de son client relèvent de l’exercice légitime de la liberté d’opinion et d’expression, garantie par la Constitution.

L’interpellation de Fathi Ghares fait suite à son intervention télévisée sur  une chaîne proche de l’opposition islamiste, émettant a partir de Londres. Le militant politique avait tenu des propos critiques sur la gestion des affaires de l’État par A. Tebboune.

Suite a ces faits, il sera  placé en garde à vue, avant sa présentation au parquet le le 30 septembre dernier. L’affaire avait été renvoyée une première fois au 7 octobre, puis au 14 octobre, jour de l’ouverture du procès. L’accusé avait été placé sous contrôle judiciaire dans l’intervalle.

Figure connue de l’opposition, Ghares s’est illustré ces dernières années par un discours très critique à l’égard des autorités, notamment sur les réseaux sociaux et dans les médias.

Le MDS, parti qu’il dirige, a vu ses activités gelées à la suite d’une action en justice introduite par , qui l’accusait d’utiliser son siège pour des activités non autorisées.

Cette nouvelle affaire judiciaire de Fathi Ghares ravive le débat sur les limites de la liberté d’expression en Algérie et la fermeture du débat public. Plus de 200 détenus d’opinion croupissent dans les prisons. Un nombre indéterminé d’Algériennes et d’Algériens, dont des journalistes, des universitaires, des citoyens lambda, d’anciens responsables sont placés sous interdiction de quitter le territoire national.

La rédaction

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Depuis quand sommes-nous devenus Arabes ?

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Drapeaux amazighs
Tout en imposant l'arabisation, l'amazighité de l'Algérie a été non seulement niée mais aussi combattue par tous les présidents depuis l'indépendance.

Cette histoire d’arabisation du pays fera encore couler beaucoup d’encre tant que d’aucuns continueront à traiter de traîtres, tous ceux qui osent remettre en question ce qui se trame sur notre dos (voir l’éditorial du journal El-Djeich, de ce mois d’octobre. Au lieu d’arrondir les angles, nos militaires brandissent la menace. C’est bien plus facile.)

« Leur part d’honneur leur est dérobée et le sera toujours tant qu’ils n’écriront pas les bulletins eux-mêmes », Le cheval d’orgueil, Pierre Jaques Helias. Citation tirée de « Les sept piliers de la sagesse » de D. H. Lawrence, plus connu sous l’appellation Lawrence d’Arabie.

D’aucuns s’imaginent que nous ne sommes « Arabes » que depuis la déclaration d’Ahmed Ben Bella de Tunis, alors que c’est la France, plus d’un siècle plus tôt, qui avait fait circuler cette idée dès ses premières années d’invasion et de conquête !

Retour sur une falsification qui dure et perdure !

« Nous sommes Arabes » est une déclaration martelée trois fois par le premier président algérien dans l’euphorie des lendemains de l’indépendance de l’Algérie. Cette déclaration relève donc d’un évènement historique qui ne devait soulever aucune polémique, sauf que telle déclaration est d’un mépris flagrant envers l’écrasante majorité des Algériens.

Mais quel était le contexte et le sens de ladite déclaration ?

Il faut rappeler que Ben Bella et Bourguiba étaient deux « Frères ennemis » qui appartenaient à deux camps politiques diamétralement opposés. Le premier était tiers-mondiste, non-aligné, attaché à la sphère culturelle arabo-musulmane. Bourguiba était pro-occidental, francophile.

Au lendemain de l’indépendance, le premier président algérien rend une courte visite de courtoisie à son voisin et « Frère » tunisien. Le « Combattant suprême » avait conseillé, avec insistance, à son hôte d’inscrire l’Algérie dans la Francophonie. La déclaration de Ben Bella était donc une réponse du berger à la bergère, qui devait être sans lendemain.

Voilà pour la petite histoire concernant le « nous sommes Arabes » éructé trois fois par Ben Bella en 1962 !

Est-ce à dire que notre falsification génétique s’est opérée au lendemain de l’indépendance ? Et que nenni ! L’entière responsabilité incombe à la France, qui s’était attelée à faire de même aux premières années de la colonisation ! 

En effet, à partir de l’invasion par la France, les Africains du Nord, c’est à dire les Numides, les Berbères, les Carthaginois etc., ont commencé à être appelés des Arabes ! et la France avait gaiement encouragé l’arabité en Algérie …

Mais pourquoi cela, diriez-vous ? À priori cela n’a aucun sens…mais ce n’est pas ainsi que nos colons entrevoyaient les choses.

Pour faire passer la pilule d’une invasion « pacifique » de nos terres, la France procède à une véritable propagande pour faire admettre l’idée et expliquer que L’ALGÉRIE était un territoire vierge peuplé par quelques tribus de nomades !

C’est bien plus facile d’envahir une terre vierge qu’un territoire habité par des « indigènes ». L’argument avancé étant que « les Arabes sont arrivés et la France ne fait que les chasser. Ces Arabes n’ont qu’à retourner en Arabie Saoudite ou ailleurs » … !? Et ceux qui sont restés ne pouvaient prétendre à aucune autre génétique que celle qui l’attèle à celle de l’Arabie.

Parallèlement, Il fallait absolument, pour la France, de faire oublier l’héritage de Sifax, de Jugurtha, des rois berbères et d’effacer même la langue pour imposer l’arabité et ainsi faire admettre l’invasion de nos terres en expliquant à ceux qui voulaient bien les entendre que cette terre vierge n’a pas d’histoire sinon celle qui la rattache aux pays arabes !

La France était donc le premier moteur dans l’arabisation de l’Algérie.

Il faut savoir, qu’il y avait beaucoup plus de berbérophones avant l’arrivée de la France qu’après son départ !

À son tour, le FLN n’avait fait que continuer « l’œuvre » française en perpétuant et en accélérant la politique désastreuse d’acculturation du pays !

Ma parole, ils se sont tous ligués contre nous ! Et si France devait un jour présenter des excuses pour tous les crimes commis pendant l’occupation, elles ne sauraient être complètes sans un alinéa qui stipule clairement : « Pardon d’avoir voulu éradiquer vos gènes et d’avoir voulu vous arabiser ! »

Il est utile de rappeler que le FLN avait fait une campagne violente d’arabisation en détruisant de plus en plus l’héritage Amazigh. Et ce ne sont pas les petits pas timides vers l’enseignement de Tamazight partout en Algérie qui y changeront la donne 

Il faut savoir aussi que le FLN a fait, et continue de faire, la guerre aux Amazigh comme la France en son temps.

La France est partie et le FLN continue à gérer les affaires suivant le même schéma ! La feuille de route ayant, sans doute, été dictée par de Gaulle. 

Pour preuve, aujourd’hui, les membres du FLN, les membres du gouvernement algérien, les hauts gradés militaires etc., ont quasiment toute leur vie en France ; leur immobilier, leurs comptes bancaires, leurs résidences etc…CQFD !

Et cela perdure en l’an de grâce 2025 ! Et ça fait semblant de se mettre en colère chaque fois que le pays est critiqué.

En résumé, il est temps de corriger l’Histoire, en rendant l’héritage culturel du pays à ses seuls occupants depuis des millénaires ; les Amazigh ! Ce n’est qu’à travers cette dynamique de reconnaissance que l’on pourra effectivement parler d’Algérie nouvelle ! Tout le reste n’est que traficotage et verbiage infécond !

On ne peut terminer tel texte sans rendre hommage à Kateb Yacine qui avait défié les moustaches de Boumediene par une logique implacable : « Si nous sommes Arabes, pourquoi nous arabiser ? Et si nous ne le sommes pas, pourquoi nous arabiser ? »

Kacem Madani

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Un papy ne scrolle pas !

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Ordinateur
Image par Pexels de Pixabay

Mais oui, je sais, un homme de mon âge ne devrait pas avoir un compte sur un réseau social. Et surtout un ancien prof. Mais je vous jure que je ne suis que dans le réseau du troisième âge, celui qu’ont déserté les jeunes, vous devinez lequel.

J’avais dit un jour d’une manière provocatrice que les jeunes ont fui ce réseau, on va être enfin seuls entres gens intelligents !

Qu’est-ce qu’un papy fait dans ce « machin » qui n’est franchement pas le lieu d’une grande instruction ? Eh bien c’est peut-être dans cette question qu’il y trouve la réponse.  

Car à bien examiner la chose je me suis aperçu que c’était essentiel. Pourquoi ? Parce qu’un esprit ne peut être perpétuellement dans le sérieux de la culture et de l’écrit. C’est en quelque sorte un plongeon dans la réalité des échanges quotidiens spontanés et ne pas se prendre au sérieux. 

Sur ce réseau social, on fait semblant de nous disputer sur le forum d’Athènes. « Mais non, mon cher ami, vous dites des bêtises ! » dit l’un et l’autre répond… ». Monsieur (avec ce ton cérémonieux de la réplique), moi j’ai été magistrat, je sais de quoi je parle ! »…  (Hier, un gars sympathique, je retranscris ses mots avec mauvaise foi car ils étaient sympathiques et cordiaux).

Nous ne faisions pas autre chose lorsqu’on était gamin en Algérie. On s’instruisait à l’école puis nous disions des bêtises avec nos camarades ou nous écoutions celles de tata Hlima. Et pour elle, la barrière de l’instruction était lorsqu’elle n’avait plus de mots pour nourrir sa colère contre sa voisine (celle-là aussi vous la connaissez depuis le temps que je vous en parle).

Je suis assez conscient de ce que j’avais voulu apprendre à mes élèves et étudiants, de ne surtout pas s’emmurer dans le sérieux de l’instruction. Dès lors qu’on lui a donné son temps, il faut en sortir. L’intelligence humaine n’est pas seulement dans le monde de l’éducation. Il faut qu’ils s’éclatent, comme ils disent, et prennent leur jeunesse à pleins bras. Rencontrer des camarades, dire des bêtises sur un réseau social etc…

Comme je ne peux plus sauter à la corde, porter un gros écouteur sur les oreilles en risquant la surdité ou tenter la mort en faisant de la trottinette électrique, alors je fais ce que je peux pour m’évader. Je dis des bêtises avec mes amis dans ce territoire numérique devenu une maison de retraite.

Vous me diriez que je peux partager des moments de réflexions et d’échanges avec mon Algéroise. Je vous répondrai qu’elle et moi sommes un tout depuis plus d’un demi-siècle. La réflexion et l’échange se font à tout moment de notre vie. Où que je sois, elle est avec moi. On ne peut pas toujours parler à soi-même, cela attirerait la curiosité des gens.

Non, les séniors, ne sont pas accrocs aux réseaux sociaux. Ils se sont suffisamment construit une carapace pendant des décennies, ils peuvent entrer sans crainte dans cet outil avec un grand discernement. Ils peuvent sortir de leurs réflexions pour s’instruire du monde, avec ce qu’il a de beau ou de futile mais en tout cas essentiel.

Mais jamais, jamais, même si on me menace de m’arracher les yeux, je n’irai dans cet empire de débilité et d’extravagance jusqu’au vulgaire qu’ils nomment Tac Tac, Tic Tic ou, c’est plus conforme à ce qu’ils font, Toc Toc.

Dites-moi les jeunes, c’est bien scroller que se dit la frénésie avec laquelle on fait dérouler les images, non ? En fin de compte c’est comme vos cours, vous les scrollez.

Mince, je viens de me rendre compte que je parle au mur car j’ai dû faire fuir tous les jeunes de mes chroniques depuis longtemps. Revenez, nous scrollerons avec les mots et les paragraphes, avec les vérités ou les grosses erreurs, avec la modestie ou la vanité. 

Vous me comprendrez et je vous comprendrai car nous tchatchons tous.  Sur les réseaux sociaux comme dans la vie. Et vous me répondrez au bas de la chronique, « Monsieur, j’ai l’honneur et respectueuse intention de corriger vos propos tant ils sont un tantinet stupides ! ».

Je vous jure que beaucoup me parlent comme cela. Prenez le dictionnaire pour un tantinet. Car avec ces gens-là, la définition de l’intelligence est consubstantielle à la grandiloquence. Laissez ouvert le dictionnaire pour consubstantiel et grandiloquence.

Revenez et arrêtez de scroller, on va tous rigoler ensemble. Les papys ne scrollent pas mais ils aiment aussi dire des bêtises.

Boumediene Sid Lakhdar

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Le Djurdjura c’est top… mais le Jura c’est pas mal non plus !

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J’adore  »Les Rousses » dans le Jura français à cette époque de l’année. Les couleurs y sont à couper le souffle et j’en veux pour preuve la photo ci-jointe. Elles vont d’un vert frais à un orange chatoyant avant de décliner sur un marron plutôt chaud. On se croirait au Canada… même la cabane y est.

Cependant, une petite note vient atténuer cet enchantement : si vous regardez attentivement, au coin en haut à droite de l’image, en arrière-plan, vous pouvez deviner quelques conofères, plus précisémment des épicéas, grisonnants et squelettiques. Ils sont victimes du réchauffement climatique. Ce constat concerne toutes les forêts jurassiennes et le phénomène avance vite, hélas.

La frontière Suisse est au bout du champ, juste de l’autre côté de ces arbres. Une route sinueuse qui n’a rien à envier à celles de notre haute Kabylie, descend vers Genève, à une trentaine de kilomètres en contre-bas, en passant par le col de la Faucille. En hiver, comme le col de Tighrourda ou celui de Tizi N’kouilal, ce col peut parfois être fermé à la circulation car la neige abondante y fait son territoire.

Pour l’histoire,  »Les Rousses » sont le lieu où Krim Belkacem, à la tête de la délégation algérienne, a négocié les accords d’Évian. Le Bâtiment ( »Le Yéti  »), où se sont réunies les deux délégations pendant plusieurs jours, a été choisi pour sa position stratégique, à deux pas de la frontière Suisse, ce qui pouvait permettre une exfiltration rapide et sécurisée de la délégation algérienne en territoire neutre.

Ce bâtiment est toujours debout, à la sortie du bourg. Une stèle y rappelle cet événement et porte les noms des membres des deux délégations. Il est vrai que les opposants, adeptes d’une « Algérie française », étaient à l’affût de toute information sur les lieux possibles de ces transactions pour en empêcher le déroulement.

Mouloud Cherfi

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Le ministre des Moudjahidine : 20 000 drapeaux nationaux au stade Hocine Aït Ahmed

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Drapeau national à Tizi-Ouzou

Le ministre des Moudjahidine, Abdelmalek Tacherift, a donné le coup d’envoi de la caravane pour l’acheminement de 20 000 drapeaux nationaux au stade Hocine Aït Ahmed.

C’est la dernière idée lumineuse de ce ministre qui doit bien s’ennuyer au demeurant. Pourquoi donc Abdelmalek Tacherift se sent obligé subitement de noyer le stade Hocine Aït Ahmed de drapeaux nationaux ? Que craint-il donc ? Il ne faut pas être naïf, cette mesure populiste a un objectif. Le pouvoir entend par ces 20 000 drapeaux nationaux faire oublier le drapeau de Tamazgha, symbole des militants de l’identité amazighe de toute l’Afrique du Nord.

Ce ministre qui a survécu à trois remaniements ministériels a une mission. Cette action, sans nul doute, validée et actionnée à partir de la présidence, ne fait que poursuivre la décision de l’ancien chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah de traquer et d’emprisonner tous les porteurs de drapeaux amazighs pendant le hirak en 2019.

Sofiane Ayache

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Corruption : peine réduite pour l’ancien ministre de la Justice Tayeb Louh

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Tayeb Louh

La chambre criminelle du tribunal d’Alger a prononcé, mardi 14 octobre, une réduction de peine en faveur de l’ancien ministre de la Justice Tayeb Louh, a rapporté le site de langue arabe, Ennahar online. 

L’ex ministre sous Bouteflika a été condamné à trois ans de prison, dont deux ans ferme et une année avec sursis, pour fausse déclaration de patrimoine et enrichissement illicite, en application de la loi anticorruption. Cette décision intervient après un premier jugement qui lui avait infligé quatre ans de prison ferme et une amende de 200 000 dinars.

Lors de l’audience, l’ancien ministre a nié l’ensemble des faits qui lui sont reprochés. Il a notamment justifié l’absence de déclaration d’un bien immobilier à Staoueli par l’absence de titre définitif au moment de son entrée en fonction en 2017. Concernant une villa achetée à Dely Ibrahim pour 10 milliards de centimes, il a expliqué que cette somme provenait de la vente d’un autre bien et de revenus familiaux.

La défense a multiplié les arguments de procédure, soulevant dix moyens de nullité relatifs à la compétence juridictionnelle, à la prescription des faits et à la régularité des investigations. Elle a notamment soutenu que certaines mesures avaient été prises avant l’entrée en vigueur de la législation anticorruption ou sans autorité compétente.

L’ancien ministre avait été placé en détention provisoire en août 2021 dans le cadre d’une vaste enquête du pôle économique et financier. Il avait déjà été condamné dans un autre dossier pour entrave au bon fonctionnement de la justice, avec une peine de trois ans ferme. Il est également poursuivi dans une affaire connexe impliquant un ancien haut responsable du ministère et un homme d’affaires.

La rédaction

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Sakina Cylia Lateb : « La littérature est un 5e pouvoir au service de la transformation africaine »

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Sakina Cylia Lateb
Sakina Cylia Lateb

La journaliste et écrivaine algérienne Sakina Cylia Lateb a pris part à la troisième édition du Festival International du Livre et des Arts Assimilés du Bénin (FILAB), tenue du 9 au 11 octobre 2025 à Cotonou, sur le campus de l’Université d’Abomey-Calavi. Sa présence a été largement saluée et a contribué à faire rayonner la littérature algérienne au cœur du dialogue culturel africain, réunissant auteurs, éditeurs, journalistes et passionnés venus de toute l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Présidente de l’Union des Écrivaines Africaines, Sakina Cylia Lateb incarne une génération de femmes déterminées à conjuguer création, engagement et transmission. Journaliste, communicante, biologiste et pédagogue, elle place la littérature au centre d’un projet d’émancipation intellectuelle et sociale, tout en œuvrant pour la visibilité des voix féminines et la formation des jeunes. Dans cet entretien, elle revient sur son parcours, sa vision et les ambitions qu’elle porte pour une Afrique qui écrit son avenir à l’encre de la dignité et du savoir.

Le Matin d’Algérie : Comment avez-vous accueilli votre nomination à la présidence de l’Union des écrivaines africaines ?

Sakina Cylia Lateb : Présider l’Union des écrivaines africaines est à la fois un honneur et un devoir. Je suis fière de servir mon continent et de contribuer à son essor à travers la formation de la jeunesse et l’autonomisation des femmes. C’est une responsabilité que j’assume avec passion et engagement.

Le Matin d’Algérie : Quels sont, selon vous, les grands défis auxquels les femmes écrivaines africaines font face aujourd’hui ?

Sakina Cylia Lateb : Les femmes africaines sont fortes, créatives, ambitieuses, talentueuses et résilientes. Pourtant, elles ne sont pas encore suffisamment mises en avant. Il est essentiel que les institutions continentales et la société civile s’impliquent davantage pour valoriser leurs activités et leur donner la visibilité qu’elles méritent.

Le Matin d’Algérie : L’Union des écrivaines africaines a pour ambition de fédérer des voix issues de divers horizons culturels et linguistiques. Comment conciliez-vous cette diversité dans vos actions ?

Sakina Cylia Lateb : L’Union des Écrivaines Africaines est une fondation internationale, culturelle et labellisée. Elle dispose de représentants et de partenaires à travers le monde. Cette diversité est notre richesse : elle permet un dialogue fécond entre les cultures. Nous sommes reconnaissantes envers nos collaborateurs africains et européens pour leurs actions et leurs initiatives rassembleuses.

Le Matin d’Algérie : Quels projets concrets souhaitez-vous lancer ou renforcer durant votre mandat ?

Sakina Cylia Lateb : Nous avons lancé des programmes de formation pour la jeunesse, des coachings dédiés à l’autonomisation des femmes, ainsi que des actions en faveur de la primo-édition. Être édité lorsqu’on est jeune auteur relève souvent du parcours du combattant. Nous œuvrons aussi à favoriser la libre circulation entre les pays africains, car notre ambition est de faire de l’Afrique un continent sans frontières : un pays-monde.

Le Matin d’Algérie : Quel rôle la littérature peut-elle jouer, selon vous, dans la transformation des sociétés africaines contemporaines ?

Sakina Cylia Lateb : La littérature est, à mes yeux, un cinquième pouvoir. Elle peut changer les mentalités, éveiller les consciences et permettre à l’Afrique et à l’Africain de se hisser au niveau international. C’est une force douce mais déterminante pour l’avenir de nos sociétés.

Le Matin d’Algérie : Votre parcours est marqué par la communication, les médias et la formation. Comment cette expérience nourrit-elle votre engagement littéraire ?

Sakina Cylia Lateb : Je suis diplômée en biologie, en journalisme et en éducation spécialisée. Mon engagement se déploie dans plusieurs domaines : la santé, la sensibilisation sur les grandes thématiques sociétales, la formation de la jeunesse, la protection de l’environnement, le développement personnel et l’indépendance affective et économique des femmes. Pour faire bouger les lignes, il faut transformer les comportements, les paradigmes et les biais cognitifs — et cela passe avant tout par l’éducation.

Le Matin d’Algérie : Parlez-nous de Talwith Mediacom : quelles sont ses missions dans le paysage africain ?

Sakina Cylia Lateb : Talwith Mediacom est l’annexe formative de l’Union des Écrivaines Africaines. Nous formons des étudiants et des professionnels dans divers domaines — sciences expérimentales, sciences humaines, technologies, artisanat — et nous les accompagnons dans la création d’entreprises. C’est un espace d’apprentissage et d’émancipation.

Le Matin d’Algérie : Quelles passerelles souhaitez-vous établir entre les écrivaines du continent et celles de la diaspora ?

Sakina Cylia Lateb : Nous organisons régulièrement des rencontres nationales, régionales, continentales et internationales. Ces événements permettent aux écrivains confirmés, aux auteurs africains et à ceux de la diaspora de partager leurs expériences et leurs savoir-faire. Ce dialogue nourrit la création et renforce notre unité culturelle.

Le Matin d’Algérie : Comment percevez-vous la place de la jeunesse et des nouvelles technologies dans la promotion de la littérature africaine ?

Sakina Cylia Lateb : Les nouvelles technologies doivent être perçues comme un support, un outil d’accompagnement — mais jamais comme un substitut à la plume et à l’encre. L’essence de la littérature demeure l’écriture, la pensée, le mot.

Le Matin d’Algérie : Enfin, quel message adressez-vous aux jeunes femmes africaines qui rêvent d’écrire ?

Sakina Cylia Lateb : Croyez en vos rêves et battez-vous pour les réaliser. Rien n’est impossible. L’avenir appartient à celles et ceux qui osent écrire leur propre histoire.

Entretien réalisé par Djamal Guettala

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Madagascar : la rue défie Andry Rajoelina, le président en fuite

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Manifestants à Madagascar
Manifestants à Madagascar

Le pouvoir vacille à Antananarivo. Le président Andry Rajoelina, figure emblématique d’un Madagascar tourmenté par la pauvreté et les promesses brisées, s’est réfugié dans un lieu tenu secret.

Après trois semaines de manifestations meurtrières, menées principalement par une jeunesse sans avenir, le régime s’effondre morceau par morceau : les forces de sécurité ont rejoint la rue, jurant de ne plus obéir à leurs supérieurs.

L’image est forte : un président qui avait conquis le pouvoir par un coup d’État en 2009, célébré jadis comme le symbole d’une génération moderniste, désormais traqué par la colère populaire. À 51 ans, Rajoelina se retrouve pris au piège de son propre système — celui d’un pouvoir qui promettait le développement mais a livré la misère, la corruption et les coupures d’eau et d’électricité à répétition.

Dans la capitale, la place du 13-Mai, cœur historique de la contestation, a repris vie. On y chante, on y pleure, on y enterre les morts tombés sous les balles de la répression. Le cercueil d’un jeune manifestant, porté à bout de bras, a traversé la foule dans un silence de dignité. Sur les banderoles, un symbole inattendu : la tête de mort issue de la culture manga, devenue signe de ralliement d’une génération Z qui, de Santiago à Antananarivo, revendique un autre rapport au pouvoir.

Les appels à la démission se multiplient, même dans les rangs militaires. Mais les chefs rebelles se gardent de s’emparer du pouvoir — conscients qu’un nouveau coup d’État isolerait davantage ce pays dépendant de l’aide étrangère. Le Premier ministre, un ancien général, tente d’apaiser la situation, parlant de « fraternité entre soldats ». Mais sur le terrain, la fracture est consommée.

Le paradoxe Rajoelina saute aux yeux : arrivé au pouvoir par la force, il met aujourd’hui en garde contre toute tentative de coup d’État. Il a limogé son gouvernement, tenté un ultime discours télévisé — retardé par la prise du siège de la télévision nationale par des militaires dissidents —, mais plus personne ne semble l’écouter. Le pays, riche en ressources minières, est exsangue ; les jeunes, majoritairement au chômage, ne croient plus à ses promesses.

« Je suis confiante en un avenir meilleur », disait une étudiante lundi sur la place. Ces mots, simples, sonnent comme un verdict : le pouvoir a perdu la rue, et sans doute la légitimité morale.

Madagascar, longtemps marginalisée sur la scène africaine, rejoue un scénario familier : celui d’une démocratie fragile, écartelée entre la soif de changement et les vieux réflexes autoritaires.

La fuite d’Andry Rajoelina marque peut-être la fin d’un cycle politique ouvert il y a seize ans. Mais elle révèle surtout une aspiration plus profonde : celle d’un peuple qui refuse de mourir dans le silence et la résignation.

Synthèse Mourad Benyhia

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