Non, ce n’est MacDonald’s ni Burger King, eux sont appréciés par le monde entier. Avec Donald Trump nous avions cru qu’on avait déjà atteint le sommet du burlesque et de la mégalomanie.
C’était sans compter sa persévérance de faire exploser les limites pour aller jusqu’aux confins de la démesure narcissique. Le défilé militaire organisé dans la capitale américaine a été une bouffonnerie à plusieurs millions de dollars. Le surintendant des finances du roi, Fouquet de Musk, avait été évincé, c’est un bien pour lui car il aurait suffoqué de voir l’affront fait à sa grosse tronçonneuse des dépenses de l’état.
C’est que le gros enfant milliardaire gâté n’accepterait jamais des jouets achetés chez Carrefour. Il ne veut pas de vulgaires soldats de plomb et des chars qui font du bruit et clignotent. Il veut une armée de vrais hommes et femmes qui paradent et le saluent.
Il veut être César face à la parade des légions triomphantes des batailles de l’empire. Il veut les fastes du couronnement de l’empereur Bokassa. Il veut la présence du dieu Arès, plus fougueux que l’autre dieu de la guerre, Mars, chevauchant sur le char d’Apollon.
Personne ne refuserait au maitre du monde des jouets à la dimension de son anniversaire. Car l’inégalable Donald avait choisi le jour de son anniversaire pour sa marche triomphale. Que voulez-vous, les grands ne peuvent pas naître un autre jour que celui de la fête du National Flag Day, celui de la création du drapeau américain en 1777. Les grands ont toujours des naissances royales.
Cette gigantesque farce est un épisode supplémentaire dans un personnage qui est aujourd’hui nommé le Roi Trump. Les medias encore indépendants le caricaturent en George III. C’est ainsi que l’Amérique est revenu à sa période avant son indépendance. Deux siècles et demi de construction de la démocratie, voilà qu’un enfant à l’égo surdimensionné détruit tout pour réintroduire le dernier souverain d’une Amérique encore sous le joug de la couronne anglaise.
Pendant cette fête hors du temps, l’Amérique est fracturée entre deux pays qui se regardent, se menacent et qui n’ont plus rien de commun, celui des deux rives et celui du ventre central. Le roi est agacé par quelques manants qui font du bruit , il envoie ses troupes pour faire cesser la fronde qui a l’insolence de perturber la fête de son anniversaire.
Cette confrontation des deux Amériques était prévisible bien avant Trump mais il a su lui donner une réalité en accentuant la division portée jusqu’à l’explosion. L’Amérique est malade, le monde tousse comme dit le dicton. Car nous sommes tous condamnés à attendre tous les matins ce que décidera l’enfant turbulent, comme la présence de la cour au réveil du roi soleil Louis XIV.
Les jouets des enfants gâtés sont rapidement fracassés et ils entrent dans une frénésie de renouvellement constant. Voilà ce qu’est devenue l’Amérique qui n’a plus rien à offrir au monde que le spectacle pathétique et dangereux d’un enfant démoniaque dans son délire de puissance.
Mais les peuples asservis finissent toujours par dire aux enfants perturbants, deux claques et au lit !
Pour la première fois depuis près d’une décennie, les épreuves du baccalauréat se déroulent sans coupures généralisées du réseau internet. Une décision saluée à la fois par les citoyens, les acteurs économiques et les défenseurs des libertés numériques.
Depuis lundi, plus de 800 000 candidats composent les épreuves du baccalauréat à travers le territoire national, et cette session 2025 marque une rupture notable avec les pratiques des années précédentes : aucun black-out internet n’a été décrété à l’échelle nationale. Seules quelques perturbations limitées, notamment sur la 4G et certains réseaux sociaux, ont été signalées, sans impact majeur sur la connectivité globale.
Cette évolution marque un changement de cap des autorités, qui semblent avoir pris la mesure des conséquences économiques et sociales induites par ces interruptions brutales.
Pendant des années, la coupure totale d’internet durant les examens était justifiée par la volonté de sécuriser les épreuves contre les fuites de sujets et les tricheries numériques. Mais cette stratégie, si elle visait à protéger l’intégrité du baccalauréat, s’est révélée profondément pénalisante pour de larges pans de la population.
Un coût économique et social élevé
En effet, chaque coupure généralisée d’internet affectait lourdement les usagers professionnels : banques, entreprises, plateformes de services en ligne, télétravailleurs, administrations connectées… tous étaient confrontés à un ralentissement, voire un arrêt, de leur activité. Les critiques s’accumulaient, accusant l’État de privilégier une logique sécuritaire au détriment du bon fonctionnement de l’économie numérique et du droit fondamental à l’information.
En renonçant à ces coupures cette année, les autorités semblent opter pour une approche plus équilibrée, fondée sur des mécanismes de prévention ciblée et une responsabilisation des centres d’examen. Le dispositif de surveillance a été renforcé dans les établissements scolaires, et les opérations de sécurisation numérique ont été recentrées sur les plateformes à risque, sans pénaliser l’ensemble du réseau.
Une décision bien accueillie
Du côté des internautes, le soulagement est palpable. Sur les réseaux sociaux, de nombreux utilisateurs saluent une décision « de bon sens », appelant à ce qu’elle devienne la norme à l’avenir. Pour eux, cette évolution montre qu’il est possible de concilier lutte contre la fraude et respect des droits numériques.
À l’heure où le pays poursuit sa transition vers le numérique, cette décision marque une évolution notable. Elle témoigne d’une volonté des autorités d’ajuster leurs pratiques aux réalités économiques et aux attentes des citoyens, tout en maintenant les exigences liées à la bonne organisation des examens.
Le baccalauréat se poursuit jusqu’au 19 juin. Sauf surprise, cette édition 2025 s’imposera comme celle de la fin d’un cycle de restrictions numériques contestées.
Au troisième jour du conflit entre Israël et l’Iran, Tel-Aviv a mené dimanche 15 juin 2025 de nouvelles frappes en Iran après des tirs de missiles iraniens sur le nord du territoire israélien. L’armée israélienne a appelé les Iraniens à évacuer les zones « à proximité d’installations militaires », dans un communiqué publié sur le réseau social X.
La guerre irano-israélienne gagne en intensité. Durant la nuit, l’Iran a lancé une nouvelle vague de missiles sur Israël, affirmant avoir visé des installations de production de kérosène et des centres d’approvisionnement énergétique en Israël, tuant au moins dix personnes. Israël a attaqué des cibles iraniennes tout au long de la journée, ciblant des infrastructures énergétiques, notamment un site de stockage de pétrole à Téhéran, déclenchant un gigantesque incendie.
L’armée israélienne va frapper « tous les sites du régime » iranien et a infligé un « coup réel au programme » nucléaire de Téhéran, a affirmé le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu. L’armée israélienne a appelé les Iraniens à évacuer les zones « à proximité d’installations militaires », dans un communiqué publié sur le réseau social X. S’adressant à « toutes les personnes qui se trouvent actuellement dans des installations militaires en Iran, ou à proximité », l’armée a « demandé à évacuer immédiatement » les lieux, précisant que leur vie était « en danger ».
Côté iranien, les frappes israéliennes ont fait au moins 80 morts, et plus de 320 blessés, « en majorité des civils », et tué les plus hauts gradés du pays depuis vendredi. Côté israélien, 13 morts et 9 blessés graves sont à déplorer depuis vendredi, selon les autorités.
Donald Trump met en garde l’Iran. Le président américain a prévenu dimanche l’Iran que l’armée américaine répliquerait avec « toute sa force » s’il attaquait les Etats-Unis, réaffirmant que Washington « n’avait rien à voir » avec les attaques israéliennes en cours contre Téhéran. « Nous pouvons facilement parvenir à un accord entre l’Iran et Israël et mettre fin à ce conflit sanglant ! », a par ailleurs ajouté le président américain.
Les premières frappes opérées vendredi avant l’aube par 200 avions contre une centaine de cibles ont notamment visé « des dizaines de cibles militaires, y compris des cibles nucléaires dans différentes régions de l’Iran », selon l’armée. « Nous avons infligé un véritable coup à leur programme nucléaire », a assuré samedi le Premier ministre israélien.
Au Mali, un calme précaire règne sur le terrain dans le nord après les affrontements de vendredi 13 juin entre à la coalition « Armée malienne / Africa Corps (ex-Wagner) » et les rebelles maliens du Front de Libération de l’Azawad (FLA). Les rebelles, qui affirment lancer « une offense générale dans le nord », annoncent avoir abattu un avion de la coalition. Les autorités parlent plutôt d’un accident dû à la météo.
L’avion s’est écrasé et avant de prendre feu non loin de la piste d’atterrissage de l’aéroport de Gao, principale ville du nord du Mali. C’est un Sukhoï de fabrication russe. Les deux pilotes également russes sont sains et saufs. Des piroguiers ont aidé à transporter les débris de l’appareil. Sur des vidéos authentifiées, on aperçoit des combattants russes de Africa Corps, armes en bandoulières, surveillant les restes de l’aéronef. Selon l’armée malienne, les conditions météorologiques défavorables sont responsables de la chute de l’appareil.
« Faux », répondent les rebelles maliens du Front de Libération de l’Azawad (FLA). Ils affirment avoir abattu l’appareil, selon le porte-parole du FLA, Mohamed el-Maouloud Ramadan : « Nous confirmons que c’est le FLA qui a abattu l’avion aujourd’hui. Ce sont des tirs du FLA qui a causé la chute de cet avion. »
Il ajoute que les rebelles du Front de la Libération de l’Azawad lance une offensive générale.
L’armée malienne de son côté, dans ses derniers communiqués publiés, affirme contrôler la situation sur toute l’étendue du territoire national. Cette dernière essuie depuis plusieurs semaines de nombreux revers sur le terrain. Les mercenaires Wagner, remplacés par Africa Corps, se sont illustrés dans le pays par de nombreux massacres et actes de tortures sur les populations peules et touaregs.
Téhéran, Qom, Ispahan, Mashhad… Ces noms évoquent la richesse d’une civilisation millénaire, et non un terrain de confrontation militaire. Pourtant, dans la nuit du 13 au 14 juin 2025, plusieurs sites du nord de l’Iran ont été ciblés par des frappes israéliennes. L’attaque, qui n’a pas fait de victimes civiles selon les autorités iraniennes, a bouleversé les plans de nombreux voyageurs maghrébins, pris dans une situation géopolitique qui les dépasse.
Parmi eux, le journaliste et animateur tunisien Ala Chebbi. En séjour touristique avec son épouse, il a livré un témoignage rassurant, mais non sans inquiétudes.
« Là où nous sommes, tout est calme. Les Iraniens continuent leur vie, et les touristes aussi. Nous avons même croisé des Américains. » Alaa Chebbi sur Express FM, le 14 juin
Le couple se trouve loin des zones visées, dans l’ouest iranien, mais reste bloqué dans le pays, la fermeture de l’espace aérien ayant cloué au sol tous les vols commerciaux. Chebbi espère rejoindre la Turquie par voie terrestre, une solution envisagée par d’autres ressortissants tunisiens… et algériens.
Discrète mais réelle : la présence algérienne en Iran
Les autorités algériennes n’ont pour l’heure émis aucun communiqué officiel. Mais selon plusieurs sources, notamment des agences de voyage contactées à Alger, des Algériens se trouvent bien en Iran, certains pour des circuits culturels, d’autres pour des pèlerinages à Qom ou Mashhad.
« On avait plusieurs groupes prévus en mai-juin. Certains ont annulé à la dernière minute. Mais il y en a encore là-bas. »
Les familles de ces voyageurs, notamment dans l’est algérien, multiplient les appels aux consulats. Mais aucune cellule de crise n’a encore été activée officiellement à ce jour.
La diplomatie culturelle prise de court
Depuis des mois, l’Iran multiplie les invitations officielles à destination des pays du Maghreb. Journalistes, influenceurs, écrivains et religieux ont été conviés à « découvrir l’Iran authentique ». Ala Chebbi faisait partie de ces visiteurs curieux, séduits par le patrimoine perse et les paysages du plateau iranien.
Une autre délégation tunisienne, attendue cette semaine à Téhéran, a vu plusieurs de ses membres décliner à la dernière minute. Parmi eux, le journaliste Samir Ouafi, qui a tenu à exprimer publiquement son soulagement :
« Je remercie les organisateurs pour l’invitation, mais j’ai préféré rester à Tunis. Le contexte était trop incertain. »
Une fascination qui résiste à la tension
Malgré les tensions, l’attrait de l’Iran reste intact. Chez les Tunisiens comme chez les Algériens, la culture perse, la philosophie chiite ou encore la poésie soufie exercent une réelle fascination. Certains voyageurs algériens, souvent de confession chiite ou amateurs d’histoire islamique, considèrent même leur séjour comme un pèlerinage spirituel.
Mais l’épisode de cette semaine montre combien cette fascination se heurte aux réalités de la géopolitique régionale. Le rêve d’un Iran apaisé, accessible, s’est heurté aux missiles d’un conflit qui, une fois de plus, déborde ses frontières.
Que faire en cas de blocage en Iran ?
Des numéros d’urgence ont été activés par l’ambassade de Tunisie. Du côté algérien, les familles appellent à des mesures rapides.
Ala Chebbi, malgré la tension, continue d’incarner cette curiosité méditerranéenne qui regarde l’Orient avec intérêt et respect. Pour lui comme pour les Algériens présents sur place, la priorité est désormais le retour. Un retour que chacun espère rapide, sécurisé — et sans nouvelles secousses.
Mais au-delà de la situation d’urgence, cette affaire rappelle aussi combien les liens culturels entre l’Algérie et l’Iran, souvent tissés dans la discrétion, sont bien réels. Des échanges parfois religieux, parfois intellectuels, toujours empreints d’un désir de comprendre. Et ce sont peut-être ces ponts, fragiles mais persistants, qui survivront aux frappes et aux silences diplomatiques.
On reconnaît les livres nécessaires à la brûlure qu’ils laissent en refermant la dernière page. Sétif, la fosse commune, de Kamel Benaiche, fait partie de ces ouvrages qui ne se contentent pas de raconter l’histoire — ils la relèvent, l’essuient, l’habillent à nouveau de noms, de visages, de douleurs concrètes. On croyait tout savoir du 8 mai 1945 ? Ce livre nous apprend à désapprendre. Il nous contraint à écouter ceux qu’on n’avait jamais entendus, parce qu’ils avaient été enterrés sans sépulture, et que le silence avait fait le reste.
Kamel Benaiche n’est pas un historien de profession, mais il agit avec une rigueur d’archiviste, une patience d’enquêteur, et surtout une obstination de citoyen fidèle à sa mémoire. Il fouille les marges, recolle les fragments, questionne les récits figés. Il rend à la mémoire populaire ce que les récits d’État — en France surtout, et parfois par négligence chez nous — ont laissé dans l’ombre. Et s’il signe ici un ouvrage, c’est aussi — on le comprend vite — un acte de fidélité. Fidélité aux morts. Fidélité à une vérité qui ne veut plus attendre.
Préfacé par l’historien Gilles Manceron, et publié en avril 2025 aux éditions El Watan El Youm, ce livre de 408 pages n’a rien d’un simple document commémoratif. Il se lit comme un acte de mémoire debout, une parole têtue face aux silences persistants, une accusation rigoureuse contre le système colonial français, et une invitation — sans tapage mais sans détour — à rouvrir collectivement les yeux sur ce que fut réellement le 8 mai 1945.
Donner un nom aux morts, une forme à l’oubli
Derrière le titre sobre Sétif, la fosse commune, se déploie une œuvre dense, exigeante, et méthodique. Kamel Benaiche y consacre vingt ans de sa vie. Vingt années de recoupements, de visites sur les lieux du massacre, d’archives administratives exhumées, de témoignages rares, parfois confiés du bout des lèvres par des survivants trop longtemps réduits au silence. L’auteur n’écrit pas l’histoire des manuels — il écrit celle qui n’a jamais été enseignée.
Le 8 mai 1945, alors que l’Europe célèbre la victoire sur le nazisme, à Sétif, des milliers d’Algériens défilent dans les rues, brandissant des pancartes appelant à l’indépendance. Ils réclament la reconnaissance de leurs droits, après avoir versé leur sang dans les deux guerres mondiales. Mais le cortège tourne court. Des heurts éclatent. Des Européens sont tués. La répression est immédiate, disproportionnée, et méthodique. Pendant des semaines, des douars entiers sont rasés. Des civils sont exécutés. Des corps disparaissent. Des villages entiers sont bombardés. Un carnage qu’on ne nommera jamais comme tel.
Le livre documente une répression systémique, planifiée, pilotée depuis les plus hauts sommets militaires français. On y retrouve les noms du général Raymond Duval, du commandant Henry Martin, du préfet Louis Heller, et du sous-préfet de Sétif Carbonnel. Les ordres sont clairs : frapper fort, frapper vite, frapper large.
Benaiche restitue la géographie de la terreur : Kherrata, El Eulma, Bougaâ, Amoucha, Tizi n’Bechar, Aïn Roua, Bouandas, jusqu’aux confins de Melbou et Ziama Mansouriah. Il cite les rapports militaires, les registres de gendarmerie, les notes diplomatiques — dont un document accablant signé du consul britannique John Maclean, qui décrit « la destruction impitoyable de villages » et un usage indiscriminé de la force.
Mais ce que fait surtout Kamel Benaiche, c’est donner un nom aux morts. Là où les récits coloniaux parlaient « d’émeutiers tués » ou « d’éléments agitateurs », il parle d’Ahmed, de Fatma, d’Abdelkader. Des femmes, des enfants, des vieillards. Des paysans, des étudiants, des postiers. Tous réduits au silence par la violence… puis par l’Histoire.
Le livre est structuré avec une clarté clinique : les cinq premiers chapitres posent le contexte (colonisation, manipulation, préméditation). Suit une série de portraits de lieux — chaque localité devient un tombeau raconté. Puis viennent les chapitres les plus poignants : les suppliciés oubliés, les étudiants exclus, les 17 proscrits du collège, et Ferhat Abbas, désigné bouc émissaire par un système qui refusait toute voix réformiste.
Dans les derniers chapitres, l’auteur aborde le rôle de la presse coloniale, les légendes forgées de toutes pièces (comme l’affaire du postier amputé Albert Denier, utilisée dans Paris Match pour justifier la répression), et les rapports Carvell et Arber, qui confirment, côté britannique, la nature criminelle des événements.
Ce que l’Histoire a tu, ce que le livre réveille
La question n’est plus seulement de savoir ce qui s’est passé. Elle est de comprendre pourquoi on ne l’a pas raconté. Ou trop tard. Ou mal. Ou à demi-mot.
Kamel Benaiche, lui, ne raconte pas à demi-mot. Il nomme, il situe, il accuse, documents à l’appui. Mais il le fait sans fracas. Sans posture. C’est précisément ce qui rend son livre dérangeant pour certains, salutaire pour d’autres.
Depuis sa parution, Sétif, la fosse commune a connu un accueil discret. Peut-être trop discret. En Algérie, quelques critiques avisées ont salué le travail. Mais le cœur de l’État algérien reste, pour l’instant, muet. Pas d’écho officiel. Pas de prise de parole publique. Pas encore. Et c’est là où la modération de l’auteur appelle — tranquillement mais clairement — une réaction digne. Non pas un emballement médiatique, non. Mais une lecture officielle. Une reconnaissance. Un usage. Que ce livre serve.
En France, le silence est plus lourd. Plus dense. Plus organisé. Les grandes rédactions n’en parlent pas. Les historiens médiatisés préfèrent s’en tenir à la version diplomatiquement digeste : « des excès regrettables », « une époque troublée », « des responsabilités partagées ». Rien sur les villages rasés. Rien sur les corps jetés à la fosse. Rien sur les noms retrouvés par Benaiche à force de marcher, d’écouter, de noter.
Le livre dérange, car il montre que les responsables avaient des noms, des signatures, des télégrammes envoyés, des ordres donnés. Et que l’impunité fut totale.
Le silence est une seconde mort
Dans un des passages les plus forts, l’auteur revient sur les corps sans nom. Ces « ombres sans sépulture », comme il les appelle. Ces hommes, ces enfants, ces femmes disparues, pour qui il n’y a jamais eu de deuil public. Il faut lire ces pages. Les lire pour comprendre ce que signifie vraiment « effacer un peuple ». Ce n’est pas seulement le tuer. C’est l’empêcher d’être pleuré.
L’histoire des vaincus, en France, n’a jamais eu droit à une reconnaissance digne. On parade à propos du 17 octobre 1961, on évite soigneusement le 8 mai 1945. Trop tôt ? Trop douloureux ? Trop évident, peut-être.
Et c’est là que le livre frappe fort. Il ne demande pas réparation. Il demande restitution. Il ne réclame pas des statues, mais des pages dans les manuels. Il ne veut pas de discours à la tribune, mais le droit pour les enfants de Sétif de savoir ce qu’on a fait à leurs grands-parents.
Gaza : une impunité différente, un silence comparable
Dans l’un de ses chapitres, Kamel Benaiche convoque Gaza. Non pas pour tracer un parallèle historique forcé — il s’en garde bien — mais pour souligner un fait glaçant : malgré la brutalité des opérations, malgré les corps sous les décombres, le massacre de Gaza est visible. Il s’écrit en temps réel. Il circule, il dérange, il provoque des réactions, même limitées.
Sétif, en 1945, c’est autre chose. Un massacre à huis clos. Pas de caméras. Pas d’envoyés spéciaux. Pas de réseaux sociaux. Pas d’indignation immédiate. « Pendant quatre-vingts ans, écrit Benaiche, les indigènes n’étaient que des ombres sans nom. » Le système colonial leur a volé leur sépulture… et leur récit.
La comparaison n’a donc rien d’automatique. Elle repose sur une réalité profonde : l’impunité peut exister sous les projecteurs, comme à Gaza, mais aussi dans l’obscurité la plus totale, comme à Sétif. Ce que le livre rappelle, c’est que le silence n’est pas seulement l’absence de mots. C’est une stratégie. Une arme.
Un livre nécessaire, mais surtout utile
Sétif, la fosse commune n’est pas un monument. Il est un outil. Il sert à creuser. À nommer. À transmettre. Il est là pour que les jeunes lisent ce que leurs aînés n’ont jamais pu dire. Pour que les témoins ne partent plus seuls, avec leurs récits dans la gorge.
Et pour que l’État français arrête de jouer à l’amnésique. Qu’il dise enfin ce que les archives savent déjà. Que cette histoire ne relève pas d’un « moment tragique » ou d’un « contexte tendu ». Mais d’un crime politique, organisé, signé.
Ce que fait Kamel Benaiche, c’est aussi nous rappeler que l’histoire ne se résume pas à des dates. Mais à des corps. À des voix. À des lieux. Et que dans chaque lieu, un jour, quelqu’un a dit : je me souviens.
Avec ce livre, nous n’avons plus d’excuse pour oublier. Nous n’avons plus le droit de prétendre ne pas savoir. La fosse est ouverte. Les pages sont là. Et cette fois, le silence ne gagnera pas.
Toufik Hedna
Sétif, la fosse commune – Massacres du 8 mai 1945 de Kamel Benaiche, publié aux éditions El Watan El Youm (avril 2025, 408 pages), sera prochainement édité en France.
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Si la conférence sur les océans, tenue à Nice durant la deuxième semaine de juin, a été grandement médiatisée et a permis plusieurs développements prometteurs pour la protection des océans, beaucoup de ceux-ci ne sont que des étapes dans la réalisation de projets encore à venir et de nombreux espoirs y ont fait naufrage.
La Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC), a réunis du 9 au 13 juin à Nice sur la Côte d’Azur plus de 100 000 personnes, 12 000 délégations de 175 pays, 115 ministres, 64 chefs d’État et 28 responsables d’organisations onusiennes, représentant au total près de 85 % du volume des ressources de la planète et plus de 90 % des zones économiques exclusives mondiales.
Une conférence nécessaire
Michel Prieur, professeur de droit de l’environnement et président du centre international de droit comparé de l’environnement, participait à l’UNCO 3. Il explique que cette conférence est nécessaire pour avoir une vision globale des enjeux qui s’entremêlent quand il est question de la mer. « Il y a déjà de nombreux traités sur la mer », affirme-t-il en mentionnant le traité de portée générale sur les droits de la mer de 1982 et de nombreuses conventions spéciales sur des pollutions particulières qui ont été instituées il y a assez longtemps et n’intègrent pas les nouvelles données environnementales. « Donc, il était nécessaire de réactiver le droit lié aux océans. C’est depuis Rio 92 ou il a été démontré que la mer était un milieu fragile qui était victime de pollution. »
C’est d’abord toutes les catastrophes des déversements d’hydrocarbures qui ont alerté l’opinion publique et les gouvernements. Il y a aussi eu les découvertes scientifiques sur les richesses de la mer, la biodiversité, la crise alimentaire et la surpêche. « Tout ça faisait un ensemble. On ne pouvait pas traiter séparément la pollution par les hydrocarbures, les poissons, les recherches sous-marines. Il fallait une réflexion intégrée horizontale et c’est l’objet des conférences sur les océans. » Celle à Nice en est la troisième.
Avancées
Les organisateurs sont satisfaits de l’événement. L’envoyé spécial de la France et organisateur de l’UNOC 3, Olivier Poivre d’Arvor, affirme à ce sujet que « Nice a gagné le pari de l’océan ». Les avancées sur le traité international de protection de la haute mer et de la diversité marine ont motivé le président Macron à annoncer sa mise en vigueur en janvier 2026, bien qu’il manque quelques voix promises.
Pour Rym Benzina Bourguiba, présidente de la saison bleue (Tunisie), obtenir 55 ratifications fermes alors qu’auparavant il y en eût 22 ou 23, c’est un bon pas, considérant ceux qui seraient à venir. « Avec 15 autres ratifications qui vont venir d’ici septembre, ça va être annoncé à New York, ce moratoire sur la haute mer, c’est très important. » Enseignant-chercheur à Sciences Po Bordeaux et à Bordeaux Sciences Agro, Pierre Blanc, auteur de « Géopolitique et climat », considère que les avancées de l’UNOC 3 montrent une vivacité du fonctionnement multilatéral.
La résolution de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) d’interdire les subventions aux techniques destructrices, qui a été ratifiée par 103 États, serait une autre avancée. « Cela représente environ 3 000 bateaux, il en faudrait 3 600, soit 10 pays supplémentaires, pour que la résolution entre en vigueur », a affirmé le directeur des politiques internationales de la Fondation Tara, André Abreu.
En ce qui concerne la réduction de la production de plastique, 96 pays ont signé une déclaration d’intention en ce sens. Ils représentent plus de la moitié des 170 pays impliqués dans les négociations du « traité plastique » qui dure depuis 2022 et dont le cinquième round doit reprendre en août à Genève.
La ministre française de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, est directe à ce sujet. « Ce que nous voulons, c’est un traité qui fixe un objectif de long terme avec une trajectoire de réduction à respecter ». Le ministre de l’Environnement des îles Salomon, Trevor Manemahaga affirme que « C’est la pollution de l’océan qui est en jeu, la santé de nos enfants qui est en jeu, l’avenir de la planète qui est en jeu. » Il y aurait environ 460 millions de tonnes de plastique qui auraient été produites en 2024, une quantité qui pourrait tripler d’ici à 2060.
Moins bon point
La conférence a cependant essuyé certaines critiques, notamment au sujet des engagements financiers jugés insuffisants et du manque de progrès concret obtenu. La chef de délégation de Greenpeace International à l’UNOC, Megan Randles, commente à ce sujet : « Nous avons entendu beaucoup de belles paroles ici à Nice, mais elles doivent se transformer en actions. »
Il y a aussi eu 100 milliards de dollars d’aide qui ne se sont pas matérialisés. Cet argent serait nécessaire. Selon le président de la Polynésie française (300 000 habitants sur 118 îles), Moetai Brotherson, les nations insulaires sont « des colosses avec des épaules gigantesques et des tout petits pieds », puisqu’ils représentent moins de 0,1 % du PIB mondial réparti sur un tiers de la surface du globe.
La présidente des îles Marshall (42 000 habitants sur 29 îles), Hilda C. Heine, a affirmé que « trop peu de choses sont faites et trop lentement. »
Le président des Palaos (21 000 habitants sur 340 îles), Surangel Whipps Jr. demande aux pays riches de mettre en pratique leurs discours sur la protection des océans, mettant au défi ces pays : « Si vous voulez vraiment protéger les océans, prouvez-le. »
Le ministre de l’Environnement du Vanuatu (320 000 habitants sur 83 îles), Ralph Regenvanu, a affirmé « Nous vivons votre avenir. Si vous pensez être en sécurité, vous ne l’êtes pas. » Son pays a d’ailleurs saisi la justice internationale pour obliger les États développés à réduire leurs émissions de CO2.
Principales responsables du réchauffement climatique, les énergies carbonées ont aussi été peu discutées à la conférence. Selon l’ancien émissaire américain pour le climat, John Kerry, présent à Nice, « il est impossible de protéger les océans sans s’attaquer à la principale cause de leur effondrement : la pollution due aux combustibles fossiles injectés sans relâche dans l’atmosphère. » Bruna Campos, de l’ONG Ciel commente à ce sujet que d’« ignorer l’impératif de sortir du pétrole et du gaz offshore n’est pas seulement une injustice : c’est inadmissible. »
Une conférence historique malgré ses faiblesses ?
Pour l’artiste fondateur du projet archipel de l’UNOC, Yacine Aït Kaci, cette conférence lui fait penser à la COP21 à Paris. « Il y a vraiment eu un avant et un après, en tout cas au niveau de la mobilisation de la société civile et de la prise de conscience collective. Je crois qu’il s’est vraiment passé quelque chose à Nice cette semaine, et donc, dans le monde. »
Dans une entrevue donnée à TV5 Monde diffusée le 14, juin, le docteur François Gemenne qui est un des auteurs du dernier rapport du GIEC, considère que la conférence sur l’océan à Nice est aussi une opération de communication qui permet de mettre le sujet dans l’actualité et de créer une certaine forme de dynamique politique, comme cela se serait produit avec le traité sur la haute mer. L’UNOC 3 serait donc aussi un exercice de communication. « Sincèrement, sur quel autre sujet peut-on aujourd’hui trouver autant de gouvernements avec un but commun? Il ne reste quasiment plus que l’environnement, il faut bien le dire. »
À la veille de la commémoration du 14 juin 2001, date emblématique du Printemps noir, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a tenu une réunion de son Secrétariat national à Alger, marquée par un ton résolument critique et un appel à une large mobilisation citoyenne pour un changement démocratique profond.
Dans un communiqué dense et sans équivoque, le parti revient d’abord sur la signification historique du 14 juin, qu’il qualifie de « serment politique », soulignant sa volonté de rester fidèle aux idéaux portés par les martyrs du Printemps noir. « Ce n’est pas seulement un devoir de mémoire », affirme le texte, « c’est une exigence politique face à ceux qui veulent institutionnaliser l’oubli et l’impunité ».
Une offensive tous azimuts contre le pouvoir
Le RCD dresse un constat sévère de la situation actuelle du pays. Sur le plan économique, il dénonce l’« opacité des choix » et une gouvernance fondée sur « la peur » et l’« arbitraire judiciaire ». L’exemple de la revalorisation non appliquée de l’allocation touristique est cité comme révélateur du « gouffre entre les effets d’annonce et la réalité vécue ».
Le parti s’alarme aussi de la nouvelle loi minière, adoptée sans débat public dans un « parlement verrouillé », la qualifiant de menace directe à la souveraineté économique nationale. Il exige l’ouverture d’une concertation nationale sur ce dossier stratégique.
Sur le front social, le communiqué évoque une inflation galopante, une précarité croissante et un pouvoir d’achat en chute libre. Face à ce marasme, le RCD accuse le gouvernement de se contenter de « rustines inefficaces » et de réponses « démagogiques ». L’exil, ajoute-t-il, devient une échappatoire pour une jeunesse « dépossédée d’avenir ».
Une offensive diplomatique incohérente
Le RCD pointe aussi l’absence de vision stratégique sur le plan diplomatique, dans un contexte régional instable, notamment au Sahel. Il critique des relations internationales mal gérées, « ambiguës » avec certains partenaires comme la Turquie ou les Émirats arabes unis, et appelle à une refonte de la posture diplomatique de l’Algérie.
À l’international, le parti dénonce avec force « la guerre d’extermination menée par Israël contre le peuple palestinien » et l’inaction des États arabes. Il appelle à une paix juste basée sur le respect du droit international.
Mobilisation citoyenne et réaffirmation des principes
Le parti ne se limite pas au constat. Il appelle à une « refondation démocratique » et lance un appel solennel à l’ensemble des forces vives du pays : jeunesse, intellectuels, avocats, journalistes, syndicalistes… L’objectif : une transition démocratique « claire dans ses objectifs, transparente dans sa méthode, et inclusive dans sa dynamique ».
Enfin, le RCD réaffirme sa fidélité à ses principes. Il se veut « libre, indépendant » et enraciné dans les luttes démocratiques, refusant toute compromission avec des groupes d’intérêts occultes ou des officines. « Le RCD, conclut le communiqué, restera aux côtés de celles et ceux qui se battent pour une Algérie libre, plurielle, sociale et démocratique ».
Le 14 juin 2001, une marche pacifique de citoyens kabyles vers Alger fut violemment réprimée par les forces de sécurité. Les marcheurs voulaient juste déposer la plate-forme d’El Kseur à la présidence. Un texte de revendications majeures et d’actualité.
C’était une marche historique. Elle avait réuni 2, certains parlent de 3 millions de manifestants pacifiques. C’était l’apogée d’un soulèvement populaire déclenché quelques semaines plus tôt, en avril, par l’assassinat du jeune Massinissa Guermah, 18 ans, dans une brigade de gendarmerie d’At Douala (Kabylie). C’était l’acmé dune conscience aiguisée depuis 1963. Mais les sicaires du pouvoir en ont décidé autrement. Ils ont préféré la mort à la communion avec le peuple.
Pendant des mois, la Kabylie s’embrasa. Au total, 128 jeunes furent tués, souvent par des balles explosives, tirées en plein visage ou dans le dos, et plus de 5 000 blessés recensés. La majorité d’entre eux étaient des adolescents ou de jeunes adultes. Seul le gendarme tueur a été condamné. Autrement, Aucun autre gendarme, aucun responsable politique ou sécuritaire n’a été jugé ni même inquiété malgré l’ampleur du massacre. Aucune justice. Aucune vérité. Le rapport rédigé par Mohand Issad et sa commission a été enterre.
Le silence complice du pouvoir algérien n’est pas une anomalie. Il est la règle.
Cette impunité n’est pas le fruit du hasard : elle s’inscrit dans une violence structurelle érigée en mode de gouvernance depuis l’indépendance de l’Algérie. Un régime fondé sur le déni, la répression, et l’élimination symbolique ou physique de toute voix discordante, notamment celles issues des régions historiquement marginalisées comme la Kabylie. Le Printemps noir, comme octobre 1988 ou encore pendant les manifestations de la dissidence populaire, dévoile une constante : le peuple algérien paie toujours le prix fort quand il prend son courage pour revendiquer sa dignité.
La révolte de 2001 n’était pas seulement kabyle, elle était algérienne dans l’âme. Elle dénonçait une hogra étouffante, une police arrogante, une justice aux ordres, une misère sociale entretenue, et un pouvoir clanique qui instrumentalise l’identité nationale pour mieux diviser.
Les jeunes Kabyles morts pendant ce Printemps rouge sang ne demandaient ni privilèges ni séparation, mais le droit élémentaire de vivre librement, dans leur langue, dans leur culture, et dans un État de droit. Ce qui était et est toujours impossible.
Deux décennies plus tard, le régime sous la direction d’Abdelmadjid Tebboune et Saïd Chanegriha n’a pas changé. Il a réprimé le Hirak en 2019-2022 avec la même brutalité. S’il n’a pas assassiné comme pour le printemps noir, il emprisonne des journalistes, diabolise les militants et qualifie de « traîtres » ceux qui osent penser en dehors du moule officiel. En Kabylie, l’étiquette de « séparatisme » est devenue un outil commode pour criminaliser toute expression identitaire. Voire politique.
24 ans après, le deuil est toujours là. Les familles des 128 jeunes abattus par des gendarmes et les centaines de handicapés sont meurtries à jamais. Mais la mémoire est vive.
Ce 14 juin, les visages des 128 martyrs ressurgissent dans chaque village kabyle, sur chaque mur, dans chaque famille endeuillée. La douleur reste, mais elle s’accompagne d’une détermination farouche à ne pas oublier. Car la mémoire est un acte de résistance. Elle dit au régime : vous avez tué nos enfants, mais vous ne tuerez pas notre mémoire ni notre dignité. Sans justice, il ne peut y avoir ni réconciliation, ni paix durable.
À ceux qui veulent tourner la page sans l’avoir lue, rappelons ceci : on ne construit pas une nation sur les cadavres de ses enfants, ni sur le mensonge.
Le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a présidé, jeudi à Alger, la cérémonie de remise des documents de domiciliation bancaire à 230 opérateurs économiques activant dans le domaine de l’importation d’équipements et de matériels, indique un communiqué du ministère.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des directives des hautes autorités du pays visant à accompagner les opérateurs économiques, et à faciliter les opérations d’importation destinées à répondre aux besoins du marché national en matériels et équipements nécessaires, notamment ceux destinés à soutenir les activités de production et de services, ajoute la même source.
Par ailleurs, le ministère poursuivra, la semaine prochaine, l’opération de remise des documents de domiciliation bancaire au profit de 1070 autres opérateurs économiques, conclut le communiqué.
Malgré une conjoncture économique à court terme jugée favorable, l’Algérie demeure confrontée à d’importantes vulnérabilités budgétaires, exacerbées par sa forte dépendance aux revenus des...
Malgré une conjoncture économique à court terme jugée favorable, l’Algérie demeure confrontée à d’importantes vulnérabilités budgétaires, exacerbées par sa forte dépendance aux revenus des...
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