23.9 C
Alger
mercredi 2 juillet 2025
Accueil Blog Page 21

24 Heures du Mans : plateau Hypercar de haut niveau,… Ce qu’il faut savoir sur la 93e édition

0
24 Heures du Mans
Crédit : Département de la Sarthe

L’épreuve la plus attendue de la saison en endurance se déroule sur le circuit des 24 Heures, au Mans, entre samedi et dimanche. Cette course qui attire des dizaines de milliers de fans de courses automobiles promet d’être palpitante.

C’est l’un des grands rendez-vous de l’année pour les amoureux de sport automobile. La 93e édition des 24 Heures du Mans se dispute sur la piste du circuit de la Sarthe, du samedi 14 au dimanche 15 juin. De la liste des engagés très relevée en Hypercar aux nombreux noms familiers parmi les pilotes en piste, franceinfo: sport fait le point sur ce qu’il faut savoir avant le départ, donné samedi à 16 heures. 

Un plateau relevé et serré en Hypercar

Comme depuis quelques années, tous les regards seront tournés du côté de la catégorie reine, où les débats promettent d’être serrés, au sein d’un plateau très relevé. « Par rapport à l’an dernier, tout le monde est plus proche les uns des autres, le match sera certainement difficile », assurait dans la semaine l’Italien Antonio Fuoco, vainqueur en 2024 au volant de la Ferrari n°50 pour 14 petites secondes. Pour cette édition, 21 voitures et huit constructeurs différents sont engagés en Hypercar, un plateau un peu moins fourni que l’an passé (23 voitures et neuf constructeurs), mais avec un petit nouveau : Aston Martin, qui dispute pour la première fois la course dans la catégorie avec ses modèles nommés Valkyries.

Au terme de l’hyperpole, qui étrennait un nouveau format en trois temps, c’est Cadillac qui a tiré son épingle du jeu, en plaçant deux voitures en première ligne, et donc parmi les favoris. Vainqueures de toutes les épreuves depuis le début de la saison et forcément attendues dans la bagarre pour la victoire, les Ferrari ont été en retrait, et la première monoplace rouge s’élancera seulement de la 7e place. Les voitures Porsche auront aussi leur mot à dire, pour tenter d’effacer le début de saison délicat (6e place au classement constructeur) et décrocher une 20e victoire dans l’épreuve. Il en sera de même pour les BMW, 4e et 6e sur la grille de départ. Alpine, seule écurie française chez les Hypercar, pourrait faire figure d’outsider pour le podium.

Des pilotes de renom

Pendant vingt-quatre heures, de grands noms du sport automobile croiseront le fer sur le circuit des 24 Heures. Les pilotes Toyota Sébastien Buemi et Brendon Hartley, multiples vainqueurs, sont bien présents, tout comme Antonio Fuoco, Nicklas Nielsen et Miguel Molina, lauréats en 2024. Dix-neuf anciens pilotes de Formule 1 figurent également parmi les engagés, dont un ancien champion du monde, le Britannique Jenson Button (2009), coéquipier du local de l’étape Sébastien Bourdais dans la Cadillac n°38, mais aussi le Polonais Robert Kubica, vainqueur du Grand Prix du Canada 2008 et pilote Ferrari AF Corse, ou encore Mick Schumacher, sous les couleurs d’Alpine. Il fera équipe avec deux Français, Frédéric Makowiecki et Jules Gounon.

Parmi les rookies qui disputent pour la première fois la course, on retrouve le jeune pilote français champion du monde de F2 2023 Théo Pourchaire, engagé avec Algarve Pro Racing en LMP2. En GT3, le champion du monde de MotoGP Valentino Rossi est également au départ pour sa deuxième participation, avec la Team WRT. Dans cette catégorie, l’équipage 100% féminin des Iron Dames est lui aussi toujours au rendez-vous, cette année composé de la Française Célia Martin, la Suisse Rahel Frey et la Belge Sarah Bovy.

Roger Federer en starter

Il va rejoindre la prestigieuse liste des « starters » des 24 Heures du Mans. Roger Federer, vainqueur à 22 reprises en tournoi du Grand Chelem, a été choisi par l’Automobile Club de l’Ouest pour donner le départ de l’épreuve, samedi. Une tradition qui perdure depuis 1949, et qui a vu passer de grands noms, comme Brad Pitt en 2016, LeBron James en 2023, ou Zinédine Zidane en 2024, à qui le champion suisse va succéder. Son rival historique Rafael Nadal s’était aussi prêté à l’exercice, en 2018.

« Au-delà de ses performances, il incarne l’élégance, le respect et l’exigence, des valeurs qui font écho à celles portées par les 24 Heures du Mans », avaient écrit les organisateurs pour justifier leur choix. C’est donc le Suisse qui signalera, à 16 heures, le début de la grande course.

Avec Francetvinfos

- Publicité -

Attaques contre l’Iran : le cours du pétrole à 74 dollars

0
Petrole

Les cours du pétrole s’envolent de 8% vendredi, suite à l’agression sioniste contre l’Iran, le marché redoutant une escalade dans la région et de fortes perturbations sur les approvisionnements d’or noir.

Le Baril de Brent de la mer du Nord,  pour livraison en août, gagnait 7,54 % à 74,59 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en juillet, bondissait de 8 % à 73,48  dollars.

Alors que les cours du pétrole s’envolent après les frappes israéliennes sur l’Iran, le dollar s’inscrit au plus bas face à l’euro. La tendance est amorcée depuis quelques mois déjà mais le repli s’accélère, en raison des tensions géopolitiques et des dernières déclarations de Donald Trump sur sa politique commerciale.

Avec agences

- Publicité -

Ligue 1 Mobilis : le MCA à un pas d’un 9e sacre, la JSK en 2e place

0
MCA Bangoura

Le MC Alger a franchi un pas supplémentaire vers la préservation de son titre de champion, en surclassant à domicile l’ES Mostaganem (5-2), alors que la JS Kabylie a conforté sa position de dauphin en l’emportant à Tizi-Ouzou devant l’ES Sétif (2-0), en clôture de la 28e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis de football, disputée jeudi.

Dans un stade du 5-Juillet archicomble, le « Doyen » a entamé le match sur les chapeaux de roues, en ouvrant le score dès la 4e minute grâce à son nouveau goleador le Guinéen Bangoura, avant que l’Ivoirien Kipré Jr ne double la mise à la 21e minute.

Réduits à dix après l’expulsion de Meddah (37e), les joueurs de l’entraîneur Leknaoui ont réduit le score par Aoudjane, peu avant la pause (43e).

En seconde période, l’ESM est parvenue à égaliser, contre le cours de jeu, par le défenseur Tamimi (67e). Mais le Mouloudia a réussi à s’extirper du piège tendu en reprenant l’avantage sur un tir puissant de Tabti (70e), avant que Bangoura ne parvienne en fin de match à ajouter le quatrième but, et signer le doublé, sur penalty (85e). Entré en cours de jeu, Bayazid a clôturé le festival offensif dans le temps additionnel (90e+4).

Le MCA conforte son leadership avec 56 unités, alors que l’ESM reste sérieusement menacée par le spectre de la relégation (14e, 30 pts).

Au stade Hocine Aït-Ahmed de Tizi-Ouzou, la JSK a dû attendre la seconde période pour faire la différence face à l’Entente. Le coaching gagnant de l’entraîneur allemand des « Canaris » Zinnbauer a fini par porter ses fruits. Incorporé à la 46e minute, l’ancien international algérien, Ryad Boudebouz, a ouvert le score à la 50e minute. Boualia a doublé la mise, quelques minutes plus tard (63e).

Un succès précieux qui permet à la JSK de préserver sa deuxième place au classement avec 52 points, à une longueur du troisième, le CR Belouizdad, qui est allé s’imposer à Constantine face au CSC, grâce à des buts de Mahious, sur penalty (20e), et Belkheir (86e).

Le Chabab livrera un duel passionnant avec la JSK, pour la deuxième place, qualificative à la Ligue des champions, jusqu’à la 30e et dernière journée.

Le NCM battu : Khenchela assure son maintien, Akbou presque

Dans la course au maintien, le NC Magra, premier relégable, a grillé un joker en s’inclinant à Alger face au Paradou AC (2-0). Un doublé de Boulbina (83e, 90e), a permis au PAC de remonter à la quatrième place avec 41 unités.

Le « Nedjm » (15e, 27 pts), dont il s’agit du troisième revers de rang, devra s’imposer lors des deux dernières journées, et attendre les résultats de ses concurrents directs, pour espérer rester parmi l’élite.

En ouverture de cette 28e journée, jeudi, le MC Oran a assuré son maintien après une victoire renversante à domicile contre le MC El-Bayadh (3-2).

Dans les autres matchs, l’USM Khenchela (1-0 contre l’USM Alger), a assuré son maintien, à la faveur de la défaite du NCM face au PAC.

Pour sa part, l’Olympique Akbou (2-0 contre l’US Biskra) est presque assuré de se maintenir puisqu’il ne lui reste plus qu’un point à engranger, lors des deux derniers matches de la saison, pour être définitivement sauvé.

Invaincue depuis trois journées, la formation d’Akbou n’a pas eu de peine pour battre l’USB, déjà condamnée à la relégation en Ligue 2 amateur.

De son côté, l’USMK dû attendre la 79e minute de jeu, pour débloquer la situation à la maison face à l’USMA, grâce un but en « or » de son buteur maison, Djaouchi.

L’USMA continue de peiner (4 matchs sans victoire) et chute à la 8e place (37 pts), étant plus focalisée sur la finale de Coupe d’Algérie, prévue face au voisin le CR Belouizdad.

Enfin, l’ASO Chlef a raté l’occasion de se rapprocher du maintien en perdant à domicile face à la JS Saoura (1-2), qui remonte au pied du podium avec 39 points.

Le Chélifiens devront impérativement l’emporter lors de la 29e journée (16 et 17 juin), à domicile face au leader le MCA pour se maintenir parmi l’élite.

APS

- Publicité -

L’indignation n’est pas la précipitation !

3
Image par Save_Palestine de Pixabay

Israël vient de bombarder l’Iran. Et voilà que le monde se précipite pour clamer son indignation.

Moi, je garde mon calme et attend qu’Israël bombarde la Suisse. Il faut savoir retenir ses pulsions et ne pas réagir à chaud. Israël avait bombardé les Palestiniens, puis les Libanais et maintenant l’Iran, ce n’est encore qu’un échauffement, un exercice militaire d’entraînement.

Tout de même, on a assez d’expérience pour ne pas s’agiter comme un jeune effarouché. Une très longue expérience de bombardements d’Israël a fini par nous armer contre nos emportements devant l’ignoble.

Depuis ma jeunesse oranaise, j’entends parler des bombardements d’Israël, des occupations de territoires, des exils forcés et des bravades dues à la protection de son grand allié, l’Amérique.

On parlait d’Israël et de ses bombardements et invasions à la télévision, à la radio et dans la presse écrite. Nous avons été biberonnés aux informations sur les actes d’Israël que nous pouvions à peine situer sa position dans notre esprit de jeunes gens.

Quelques indications pouvaient nous aider. Il avait bombardé le Golan, c’était donc dans les frontières de la Syrie. Il avait bombardé l’armée égyptienne, c’était donc à proximité de l’Egypte. Il avait bombardé le Liban, c’était donc à côté des studios des feuilletons préférés de nos grands-mères. 

J’allais oublier la Jordanie, il faut m’excuser car lorsque l’énumération est trop longue, il y a forcément de l’oubli. Et dans tout cela, il y avait un peuple qui faisait partie de notre quotidien et de nos indignations, un peuple ballotté dans une région où la fraternité coulait à flot pour les accueillir.

Les plaindre, faire couler les larmes, hausser le ton de la colère et noircir les pages de la presse écrite, il y en avait pour des tonnes. Mais porter réellement secours à ce peuple, c’était salle vide.

Qui a vu ou entendu ses frères arabes voisins aller jusqu’à les couvrir de pétrodollars et venir leur porter secours ? Oui, bien sûr, seulement lorsque les intérêts vitaux ou territoriaux étaient menacés. Pleurer pour les Palestiniens, il le faut, mais se fâcher avec les Américains, pas question !

Quant aux conférences, rencontres et déclarations, si je les avais archivées depuis ma jeunesse jusqu’à maintenant, il me faudrait la bibliothèque du congrès américain pour les stocker.

Alors, mes chers lecteurs, je vous le dis, avec ma longue expérience je sais qu’il ne faudra s’indigner véritablement que lorsque la ligne rouge de l’inacceptable sera franchie, le bombardement de la Suisse par Israël.

Bombarder les Palestiniens, c’est déjà une provocation mais toucher au portefeuille suisse des bonnes âmes, c’est déclarer la guerre. Israël l’aura voulu, je m’insurgerai par solidarité à ce moment seulement. 

Boumediene Sid Lakhdar 

- Publicité -

Mondial des clubs : Al Ahly contre l’Inter Miami, un choc d’ouverture entre Messi et le géant d’Afrique

0
Football

Le match d’ouverture de la Coupe du monde des clubs de la FIFA opposera le club égyptien d’Al Ahly à l’Inter Miami de Lionel Messi, dans la nuit de samedi à dimanche 15 juin. Le choc entre le géant d’Afrique et la formation du meneur argentin semble prometteur sur le papier mais peine pour le moment à trouver son public à Miami, alors que des milliers de places n’ont pas encore trouvé preneurs à quelques heures du coup d’envoi.

L’affiche est évidemment inédite dans le panorama mondial du ballon rond. Mais quoi de mieux pour illustrer cette « nouvelle ère pour le football » d’ores et déjà promise par Gianni Infantino, le président de la FIFA, dans un entretien accordé jeudi à l’AFP, alors que doit s’ouvrir la toute nouvelle Coupe du monde des clubs entre les Égyptiens d’Al Ahly et les Floridiens de l’Inter Miami (00h TU) dans la nuit de samedi à dimanche ?

Face au club le plus titré d’Afrique (12 sacres en Ligue des champions CAF), Lionel Messi s’avance donc comme une tête d’affiche de prestige pour lancer ce nouveau Mondial des clubs « historique » selon Infantino, mais qui aura fort à faire pour extirper son club, fondé seulement en janvier 2018 dans le mineur Championnat nord-américain (MLS), d’un groupe également composé des Brésiliens de Palmeiras et des Portugais du FC Porto.

Répétition générale pour Messi

Le meneur argentin, qui a rejoint Miami en juillet 2023 après avoir tout gagné avec le Barça et l’Albiceleste, pourrait donc briller à nouveau aux yeux du monde face à des adversaires d’un niveau bien supérieur à l’adversité rencontrée en Major League Soccer, où il a tout de même marqué 15 buts en 20 matchs disputés en championnat et en Coupe des champions de la Concacaf pendant le premier semestre 2025. Lors des récents éliminatoires pour la prochaine Coupe du monde, la « Pulga » a aussi joué 30 minutes contre le Chili (1-0) et 77 minutes contre la Colombie (1-1), sans véritablement s’illustrer.

Bien plus que ce Mondial des clubs, l’Argentin a surtout le Mondial 2026 dans son viseur, pour une dernière danse au bout de laquelle il espère mener l’Argentine vers le doublé sur les pelouses nord-américaines tout en devenant le premier joueur de l’histoire à disputer une sixième édition de la compétition. « Je mentirais si je disais que je n’y pense pas », a-t-il avoué le mois dernier sur la chaîne YouTube Simplemente Fútbol. « Évidemment que je pense au Mondial, mais il s’agira de savoir comment je me sens physiquement et d’être honnête avec moi-même pour savoir si je peux en être ou pas. »

En attendant l’ultime défi de sa carrière, Messi aura donc l’occasion de répéter ses gammes au plus haut niveau, à bientôt 38 ans, face aux meilleurs joueurs de la génération actuelle comme Mbappé, Dembélé ou encore Haaland. À commencer par un match d’ouverture contre des Égyptiens qui se sont déplacés aux États-Unis avec de grandes ambitions.

Billets bradés et faible engouement

Le club du Caire, référence absolue du football africain, cherchera à marquer les esprits face à l’Inter Miami de Messi et ses anciennes gloires du Barça à l’image de Luis Suárez, Sergio Busquets ou encore Jordi Alba, toutes venues l’épauler en Floride. La formation égyptienne prend très au sérieux la compétition et vient de s’attacher les services du milieu de terrain international tunisien Mohamed Ali Ben Romdhane et de faire revenir dans ses rangs l’attaquant des Pharaons Mahmoud Hassan, surnommé Trézéguet, qui formera un duo à surveiller de près avec l’attaquant palestinien Wessam Abou Ali, auteur de 35 buts en 57 matchs disputés avec Al Ahly depuis son arrivée en janvier 2024.

« Nous avons accepté le défi. Tout le monde attend de nous une victoire et une bonne performance contre l’Inter Miami. Nous ferons de notre mieux pour être compétitifs et présenter notre meilleur visage », a promis l’entraîneur espagnol José Riveiro. Al Ahly « est un adversaire fort et expérimenté », a reconnu de son côté Jordi Alba, espérant un soutien important de la part des supporters floridiens.

Mais à quelques heures de son lancement, l’engouement pour la nouvelle compétition de la FIFA n’était pas vraiment au rendez-vous aux États-Unis. Le Hard Rock Stadium où se déroulera le match d’ouverture est loin d’avoir vendu ses 65 000 places avec des milliers de billets encore disponibles à la vente, tout comme pour l’ensemble des 47 autres matchs de la phase de groupes. Pour tenter de remplir les enceintes, la FIFA a même commencé à brader les prix des billets, parfois jusqu’à 85 % selon le site The Athletic, pour attirer les spectateurs sur place.

« Nous ne voulons pas de stades vides. Je suis persuadé qu’ils seront bien pleins », a encore martelé Infantino, qui assure rester confiant : « Nous en reparlerons à la fin, mais d’ores et déjà, je suis positif quand je regarde le nombre de billets vendus et les droits télévisés ». Suffisant pour éviter des tribunes clairsemées et faire de ce Mondial des clubs un véritable succès sportif ?

RFI

- Publicité -

Samir Djama, photographe de la mémoire vive

0

Dans un monde saturé d’images éphémères, rares sont ceux qui prennent le temps de regarder. Samir Djama, lui, photographie comme on veille un feu ancien. Avec sa nouvelle exposition Empreintes et Racines, présentée à Alger du 21 juin au 15 septembre 2025 et portée par Djazair Culture, il signe un voyage immobile au cœur du patrimoine algérien, entre gestes oubliés, visages silencieux et paysages porteurs d’histoire.

Le lieu lui-même se prête à la contemplation : une villa paisible, lot Zergoug, n°12 à Hydra, transformée pour l’occasion en havre de mémoire. Là, sur les murs, des images en noir et blanc ou baignées de lumière naturelle racontent l’Algérie invisible — celle des artisanes, des anciens, des objets du quotidien dont l’âme résiste au temps. Ici, un tissage ancestral ; là, une main ridée qui tient le fil ; plus loin, un enfant dont le regard semble converser avec les siècles.

Plus qu’une exposition, Empreintes et Racines est un geste artistique habité par la lenteur et la fidélité. Chaque photographie est un fragment de mémoire arraché à l’oubli, un écho à la transmission orale, une tentative de faire trace face à l’effacement.

Le vernissage, prévu le 21 juin à 18h30, marquera l’ouverture officielle de cette traversée sensible. L’artiste sera présent pour échanger avec les visiteurs autour de cette œuvre patiente, fruit de plusieurs années de recherche et de rencontres à travers les régions d’Algérie.

Dans ses remerciements, Samir Djama salue le travail de Beya Benamane, partenaire précieuse et complice artistique, dont l’engagement en faveur du patrimoine algérien donne à cette exposition sa justesse et sa profondeur. Il rend également hommage à l’école In Tuition, moteur discret mais essentiel d’une pédagogie de l’art ancrée dans les réalités culturelles du pays.

Avec Empreintes et Racines, Djama compose une ode aux mémoires plurielles, à cette Algérie qui résiste dans les gestes simples, les objets transmis, les paysages habités. Une Algérie qu’on croit connaître, mais qu’il faut sans cesse réapprendre à regarder.

Djamal Guettala  

- Publicité -

Iran : qui sont les quatre hauts-gradés tués par Israël ?

1
Dirigeants iraniens tués

Israël mène depuis ce vendredi 13 juin des frappes massives sur le territoire iranien. Ces « frappes préventives », selon l’expression israélienne, vise notamment des sites nucléaires et des usines de missiles balistiques. L’Iran a annoncé la mort de quatre cadres des Gardiens de la Révolution et de ses forces armées : Hossein Salami, Mohammed Bagheri, Amirali Hadjizadeh et Gholam Ali Rachid.

Hossein Salami, chef du corps des Gardiens de la Révolution

Il était un proche du guide suprême iranien, Ali Khamenei. Hossein Salami était le chef du Corps d’élite des Gardiens de la Révolution. Né en 1960, il était connu pour ses diatribes contre Israël et l’Occident et apparaissait souvent à la télévision dans des discours enflammés. En 2018, il conseillait ainsi à Benyamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, de « s’entraîner à nager dans la mer Méditerranée » car il pourrait être forcé à quitter son pays.

Combattant lors de la guerre entre l’Iran et l’Irak (1980-1988), engagé au sein des Gardiens de la Révolution au début du conflit, Hossein Salami fut le numéro deux de l’organisation pendant neuf années avant d’en prendre la tête en 2019. Un rôle stratégique qui lui a permis d’obtenir un siège au Conseil suprême de sécurité nationale, dirigé par le président Massoud Pazashkian.

Hossein Salami est mort dans une frappe sur le quartier général des Gardiens de la Révolution. Le ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié l’attaque de « déclaration de guerre ». Massoud Pezeshkian promet que l’Iran va « faire regretter à son ennemi » cette opération. Après la mort de leur commandant, remplacé par Mohammad Pakpour, les Gardiens de la Révolution, promettent que l’offensive israélienne « ne restera pas sans réponse ». « Israël doit s’attendre à une vengeance sévère et regrettable », assurent-ils.

Mohammed Bagheri, chef d’état-major des forces armées

Né en 1960, Mohammed Bagheri était le plus haut gradé des forces iraniennes, placé directement sous l’autorité de l’ayatollah Ali Khamenei. Il avait autorité sur l’armée nationale, les forces de sécurité et les Gardiens de la Révolution. À l’image des autres dirigeants iraniens, Mohammed Bagheri partageait volontiers son hostilité à l’État hébreu. « L’ennemi sioniste devrait savoir qu’il approche de la fin de sa misérable vie », disait-il l’an dernier après une attaque d’ampleur sur Israël, pays qualifié de « tumeur cancéreuse ».

Après 26 années à la tête de l’état-major des forces armées iraniennes, Hassan Firouzabadi avait cédé sa place à Mohammed Bagheri en 2016. Ce dernier a joué un rôle clé dans le développement du programme balistique iranien. Sous sa direction, l’Iran a gagné en puissance et en précision, renforçant un peu plus l’animosité avec Israël. Mohammed Bagheri mort, Ali Khamenei a nommé Abdolrahim Mousavi pour le remplacer.

Amirali Hajizadeh, chef de la Force aérospatiale des Gardiens de la Révolution

En tant que chef de la Force aérospatiale des Gardiens de la Révolution, division créée en 2009, Amirali Hajizadeh s’était fait remarquer en avril et en octobre 2024 quand, sur son commandement, l’Iran a lancé deux attaques contre le territoire israélien. Si le Dôme de fer, le dispositif antimissile d’Israël, et les alliés de l’État hébreu ont intercepté la grande majorité des attaques iraniennes, Amirali Hajizadeh a tout de même été décoré par le guide suprême pour ces opérations.

Né en 1961 à Téhéran, Amirali Hajizadeh menaçait autant Israël que leur puissant allié, les États-Unis. En 2023, il clamait ainsi que son pays cherchait toujours à « tuer » des responsables américains, y compris Donald Trump. Le chef de la Force aérospatiale des Gardiens de la Révolution vantait souvent la puissance de feu iranienne. Fin 2022, il affirmait ainsi que l’Iran avait fabriqué un missile hypersonique capable de « contrer les boucliers de défense anti-aérienne », sans que cela puisse être vérifié.

Gholamali Rachid, haut commandant des Gardiens de la Révolution

Né en 1953, le général de division Gholamali Rachid était à la tête du quartier général Khatam al Anbia, c’est-à-dire le quartier général du corps des Gardiens de la Révolution. Il était à ce poste depuis 2016. Dans les années 1980, ce vétéran a tenu un rôle important durant la guerre entre l’Iran et l’Irak.

En tant que haut commandant des Gardiens de la Révolution, Gholamali Rachid avait reconnu, en 2021, entretenir des liens avec six organisations non étatiques et considérées par certains pays comme terroristes : le Hezbollah au Liban, le Hamas et le Jihad islamique à Gaza, Hachd al-Chaabi en Irak, les Houthis au Yémen, ainsi qu’une « armée » en Syrie. Il se félicitait que l’Iran dispose de partenaires régionaux ennemis d’Israël et des États-Unis.

Rfi

- Publicité -

Mali : embuscade des rebelles du FLA contre un convoi de l’armée et de l’Africa Corps 

2
Famas

Un convoi de l’armée malienne et de l’Africa Corps – les supplétifs russes de l’armée qui ont succédé au groupe Wagner – est tombé ce vendredi 13 juin dans une embuscade tendue par les rebelles indépendantistes du FLA (Front de libération de l’Azawad) entre Anefis et Aguelhoc, dans le nord du pays. Le FLA revendique une « grande victoire ». L’armée malienne, après avoir démenti toute attaque, assure avoir pris le dessus.

Le convoi logistique de l’armée malienne et de l’Africa Corps russe était composé d’une trentaine de véhicules – blindés, camions, pick-up et autres. Il a d’abord été ciblé jeudi 12 juin par des mines artisanales, à Tadjereret.

Ce vendredi matin, c’est à Anoumalane, à une quarantaine de kilomètres d’Aguelhoc, que le Front de libération de l’Azawad a tendu une embuscade contre ce même convoi, avec essentiellement des tirs à l’arme lourde, pendant plus de deux heures. L’armée malienne a finalement répliqué avec des bombardements aériens – des drones, des avions de chasse et des hélicoptères ont été mobilisés – qui ont mis un terme à l’affrontement. La bataille s’est donc déroulée à distance, sans combats rapprochés.

Plusieurs membres du FLA, mais également des sources sécuritaires et civiles maliennes, confirment que de nombreux véhicules militaires ont été détruits. Le FLA parle de « grande victoire », affirme que l’essentiel du convoi a été « anéanti » et que de nombreux « ennemis » ont été tués, sans donner de détails sur leur identité – soldats maliens ou combattants russes de l’Africa Corps. Le FLA assure aussi avoir récupéré une quinzaine de véhicules, dont un blindé et douze camions. Les rebelles ont diffusé des images de nombreux véhicules détruits ou emportés.

L’armée malienne change de version

Les mercenaires d’Africa Corps découvrent les dures lois des combats au Sahel. Dans un premier communiqué publié ce vendredi en début d’après-midi, l’armée malienne a d’abord démenti toute « prétendue attaque » et dénoncé des « informations fallacieuses » destinées à « instiller la peur et perturber l’opinion publique ».

Deux heures plus tard, un nouveau communiqué de l’état-major revendiquait au contraire une double défaite infligée à « un groupe armé terroriste », avec un « assaut » le jeudi et une « riposte fulgurante » ce vendredi.

Les morts se compteraient en dizaines, mais aucun bilan fiable n’a pu être recoupé pour le moment. Les informations circulant sur les réseaux sociaux faisant état d’un hélicoptère abattu et de combattants de l’Africa Corps prisonniers ne sont pas fondées.

Il y a presque un an jour pour jour, en juillet 2024, le groupe Wagner avait subi sa plus importante défaite à Tinzaouatène, avec plus de 80 morts. À peine débarqués, leurs successeurs de l’Africa Corps subissent un premier coup dur dans cette même région de Kidal.

Avec Rfi

- Publicité -

Alger : lancement de la 5e édition de « Tinda » autour de l’intelligence artificielle

0
Alger, Tinda

La manifestation artistique et créative « Tinda 25 – Technologie et innovation dans le design et les arts » a débuté mercredi à l’École Supérieure des Beaux-Arts d’Alger. Placée sous le thème « L’art et le design algériens à l’ère de l’intelligence artificielle », cette rencontre réunit des universitaires, experts, artistes et étudiants pour débattre des enjeux liés à l’intégration du numérique dans la création artistique.

Le directeur de l’école, Belhaj Trichaoui, a rappelé que « Tinda » est devenue un rendez-vous annuel incontournable, offrant une plateforme de réflexion sur les transformations artistiques induites par l’IA. L’expert en stratégies d’intelligence artificielle, Hassan Aqqoun, a souligné que ce secteur ouvre « de vastes perspectives pour renforcer l’innovation artistique », tout en appelant à préserver la spécificité culturelle algérienne dans cet univers numérique mondialisé.

Le directeur général adjoint du Bureau national des droits d’auteur, Delmi Mehdi, a insisté sur la nécessité de repenser le cadre légal afin de protéger les droits des créateurs face aux nouvelles pratiques artistiques liées à l’IA. Il a annoncé la préparation d’une charte nationale d’éthique de l’intelligence artificielle.

La manifestation, qui se poursuivra jusqu’au 13 juin, inclut des ateliers pratiques pour étudiants et un concours de projets artistiques numériques. Parmi les autres thématiques abordées : l’histoire de l’art à l’ère de l’IA, les défis pédagogiques, et les pratiques créatives avec les outils d’IA générative.

Cette initiative illustre la volonté algérienne de conjuguer tradition artistique et innovation technologique pour affirmer son identité dans le paysage numérique mondial.

Djamal Guettala  

- Publicité -

La guerre des caftans !

1
Caftan

Sur les réseaux sociaux, ça s’agite depuis un moment comme les moutons de l’Aïd ! Le Caftan en est la cause. Sans en comprendre l’origine, une rumeur bondissante le désigne une fois patrimoine marocain, une autre, algérien.

On dirait la balle de tennis de la finale de Roland Garros qui se joue à Ouarzazate ! Tu essaies de la suivre sans attraper l’torticolis et tu finis par attraper l’torticolis tout en ayant perdu la balle dans un brusque vent de sable! Surtout quand tu regardes ça le soir, avant le coucher, d’un œil amusé, mi-rougeâtre, mi-fermé, en buvant du thé chinois et en fumant Zetla du patrimoine immatériel marocain non encore reconnue par l’UNESCO! 

À voir toute cette agitation autour d’un accoutrement, tu peux jurer que c’est tellement une cause nationale que chaque pays est prêt à l’défendre avec l’couteau d’boucher! Déjà que dans la guerre du mouton, c’est Tebboune qui a marqué le ace victorieux à Mohammed VI et que, côté marocain, on ferait bien l’méchoui avec n’importe quoi, même avec un asticot! Rendons, ici, grâce au mouton nain roumain qui est tellement un mouton de bonne famille qu’il s’est offert au sacrifice, par charité chrétienne, sereinement, comme le premier mouton d’Abraham, à seulement 40 000 Da, sans être ni juif ni musulman! 

Mais pour la guerre du Caftan, tu ne sens pas la même sérénité du mouton roumain. Au contraire, tu as l’agitation, ordonnée comme l’mille-pattes, rampante, déferlante, vague après vague, dossier après dossier, avec la surenchère et le bruit qui gagnent les couloirs d’une UNESCO désabusée, regardant ce ballet désolant d’asticots avec un œil rougeâtre et nullement amusé! 

À ce rythme, elle risque la banqueroute, l’institution des Nations unies qui doit mobiliser ses troupes pour départager des plaignants rudes et farouches ! C’est simple: les deux voisins se croient sur un simulateur de la guerre des sables saison 2, sans le sable, mais avec la même détermination de nuire, où le Caftan serait le premier niveau à atteindre! Tu penses au début que c’est juste pour faire danser les asticots derrière les écrans, car dans le royaume comme en République, les problèmes graves ont besoin d’écrans de fumée de méchoui et des folkloriques danses berbères! Mais tu te rends vite compte que ça ne fait que multiplier l’éclosion de mouches, encore plus virulentes et déterminées, qui finissent par déborder l’espace virtuel pour vivre le délire au grand jour sur les journaux, radios et chaînes de télévision officiels !

Le délire a cela de pathologique: c’est qu’il simule tellement bien les réalités qu’il te fait perdre le sens même des réalités. Et ceux qui s’affrontent à coups d’émojis, plus verts les uns que les autres, plus agressifs, vomissant des laves, vrombissant des insultes, provoquants, tombent dans l’irrationnel et les convictions erronées malgré les preuves contraires et les tentatives d’arbitrage de l’IA de service ! 

Et tu commences à jouer à l’inspecteur Tahar tout en étant un apprenti en matière de pathologies psychiques des porteurs de l’anomalie génétique nord-africaine M81, pour découvrir que le Caftan a des origines tellement lointaines qu’il remonterait à la période mésopotamienne. Puis tu cherches chez les IA qui sont connectées à internet (car, gare à celles moins intelligentes qui ne le sont pas), et tu découvres que le Caftan était un accoutrement masculin à l’époque ottomane et que la femme de l’inspecteur l’a découvert avec l’arrivée de ceux-ci en Algérie. Et qu’il avait fait un saut en Andalousie avant de pénétrer ultérieurement le Maroc. 

Et tu t’acharnes furieusement sur ton smartphone pour essayer d’expliquer tout cela aux malades de la division, et les sortir de leur état psychotique hallucinogène, mais tu comprends que c’est comme pisser dans le sable d’Laâyoune ou d’Amgala! Tes écrits s’évaporent avant même de toucher le parterre brûlant de l’écran!

Alors que ta tête est un peu en mode vol plané, tu essaies de ne pas trop fumer Zetla, pour pas que tes neurones ne soient débordés comme l’UNESCO. Et tu continues à lire les gens qui s’insultent sur les réseaux à couteaux tirés pendant que tes neurones qui fonctionnent à moitié essaient de formuler une réponse logique, pour faire comprendre aux mouches des deux peuples frères que « l’enfant » n’appartient, au départ, ni aux uns ni aux autres et que c’est seulement un orphelin à qui on a caché le père !

Et tu honnis les dirigeants des deux pays qui s’amusent à la guéguerre des clics pour préparer celle plus meurtrière des tranchées, des drones et des missiles, où il n’y aura que des morts et des perdants avec lesquels des asticots et des mouches feront un bon méchoui!

K. H.

- Publicité -

DERNIERS ARTICLES

Saber Mansouri. Crédit photo Hannah Assouline

Saber Mansouri : « Estimer les siens vaut plus que la démocratie »

0
Historien, romancier et helléniste, Saber Mansouri vit aujourd’hui en Bretagne après avoir passé un quart de siècle à Paris. Il a enseigné à l’École...

LES PLUS LUS (48H)

Saber Mansouri. Crédit photo Hannah Assouline

Saber Mansouri : « Estimer les siens vaut plus que la démocratie »

0
Historien, romancier et helléniste, Saber Mansouri vit aujourd’hui en Bretagne après avoir passé un quart de siècle à Paris. Il a enseigné à l’École...