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vendredi, 7 novembre 2025
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Braquage au Louvre : des bijoux de Napoléon volés

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Des bijoux de Napoléon volés
Des bijoux de Napoléon volés

Un « braquage » a eu lieu dimanche 18 octobre au matin, à l’ouverture du musée du Louvre, a indiqué la ministre de la Culture Rachida Dati sur X. Des bijoux « d’une valeur inestimable », selon les mots du ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez, ont été volés par des malfaiteurs toujours en fuite. Les visiteurs ont été évacués. Le musée a annoncé de son côté être fermé pour « raisons exceptionnelles ».

Plusieurs malfaiteurs ont dérobé dimanche matin des bijoux exposés au musée du Louvre à Paris, avant de prendre la fuite. Les faits se sont déroulés, selon les premiers éléments de l’enquête, entre 9h30 et 9h40 heure locale (entre 7h30 et 7h40 TU). Le montant du butin est en cours d’évaluation, mais le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a évoqué une « valeur inestimable ».

Les malfaiteurs, au nombre de trois ou quatre, selon Laurent Nuñez, sont venus en scooter et ont utilisé une nacelle sur un camion pour accéder à la galerie d’Apollon, où ils se sont concentrés sur deux vitrines. Une fenêtre du musée a été découpée à la disqueuse pour permettre l’entrée, au cours de l’opération qui a duré sept minutes, après laquelle ils se sont enfuis en deux roues. « Ils ont dérobé des bijoux qui ont une vraie valeur patrimoniale », a déclaré le ministre de l’Intérieur au micro de France Inter, France Télévisions et Le Monde. La brigade de répression du banditisme (BRB) s’est saisie de l’enquête. Dans la foulée, le parquet de paris a annoncé ouvrir une enquête pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs criminelle.

Le musée fermé pour la journée

« Un braquage a eu lieu ce matin à l’ouverture du Musée du Louvre. Pas de blessés à déplorer. Je suis sur place aux côtés des équipes du musée et de la police. Constatations en cours », avait informé dans un premier temps la ministre de la Culture Rachida Dati, sur son compte X. Le musée est fermé pour la journée « par mesure de sécurité, et pour préserver les traces et indices pour l’enquête », a communiqué l’établissement, qui informe également que toutes les réservations pour la journée seront remboursées.

Ce braquage vient compléter une série de vols dans des musées français. Dans la nuit du 3 au 4 septembre, le Musée national Adrien-Dubouché de Limoges, consacré à la porcelaine, avait subi un cambriolage et s’était vu dérober trois pièces classées « trésors nationaux ».

Deux plateaux chinois d’une valeur de plus de 6 millions d’euros, ainsi qu’un vase dont l’estimation n’avait pas été confirmée. Une dizaine de jours plus tard, c’est le Muséum national d’Histoire naturelle de Paris (MNHN) qui avait annoncé s’être fait voler des pépites d’or lors d’une effraction dans la nuit du lundi au mardi 16 septembre. Le tout pour une valeur d’environ 600 000 euros.

RFI

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Secousse tellurique de 3,7 degrés dans la wilaya de Médéa

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Une secousse tellurique de 3,7 degrés sur l’échelle de Richter a été enregistrée dimanche à 01h39, dans la wilaya de Médéa, annonce le Centre de Recherche en Archéologie, Astrophysique et Géophysique (CRAAG).

Le CRAAG précise que l’épicentre du séisme a été localisé à 02 km au nord est de Mihoub, dans la wilaya de Médéa.

APS

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O. Marseille : Mason Greenwood entre dans la légende olympienne

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Greenwood entre dans la légende olympienne
Greenwood entre dans la légende olympienne de Marseille.

Samedi soir, au Vélodrome, l’OM a retrouvé l’une de ses grandes soirées de football. Face au Havre, l’attaquant anglais Mason Greenwood a inscrit un quadruplé historique, devenant le premier Olympien à réaliser un tel exploit depuis Jean-Pierre Papin, il y a plus de trois décennies.

Quatre buts qui ont marqué le public et propulsé l’OM en haut. Ils sont inscrits par l’inévitable Greenwood.

Mais cette performance individuelle s’inscrit aussi dans un contexte collectif exceptionnel. L’Olympique de Marseille a profité des faux pas de ses principaux rivaux pour s’emparer seul de la tête de la Ligue 1. Le Paris Saint-Germain, tenu en échec vendredi par Strasbourg (3-3), et l’Olympique lyonnais, battu samedi à Nice (3-2), ont laissé le champ libre aux Phocéens, qui ont répondu par un succès spectaculaire 6-2 face au Havre, lors de la 8e journée. Ce classement donne à la soirée de Greenwood une dimension encore plus symbolique : non seulement il inscrit son nom dans la légende olympienne, mais il offre aussi à son équipe un avantage crucial au sommet du championnat.

Greenwood, arrivé à Marseille avec son aura de jeune talent anglais, a confirmé sa capacité à faire la différence. Chaque but témoigne de sa technique, de son sang-froid et de son sens du jeu, et rappelle les gestes iconiques de Papin. Mais au-delà de la performance individuelle, c’est toute l’équipe qui semble retrouver un souffle nouveau. Les passes s’enchaînent, les attaques se déploient avec fluidité, et Greenwood devient ce moteur silencieux qui fédère ses coéquipiers et électrise le public.

Le Vélodrome a vibré comme rarement. Les supporters, enthousiastes, n’ont pas manqué de souligner la résonance historique de l’exploit, évoquant le « quadruplé de Papin » et comparant Greenwood à ces héros capables de rallumer la flamme d’un club. Malgré cela, l’attaquant anglais reste humble : « C’est une soirée inoubliable, mais le plus important, c’est la victoire de l’équipe », a-t-il déclaré, conscient que le succès collectif donne tout son sens à sa performance.

Hier soir, le quadruplé de Greenwood a rappelé que certaines soirées dépassent le simple résultat sportif. À Marseille, où le Vélodrome est un théâtre de passions, où la mer et le mistral semblent souffler avec le ballon, Greenwood a offert aux supporters un moment d’éternité. Il a rejoint Papin, légende absolue, et inscrit son nom dans l’histoire olympienne.

L’Olympique de Marseille est désormais seul leader de la Ligue 1, et cette soirée restera gravée dans la mémoire de la ville et de ses supporters. Entre émotion, frisson et maîtrise technique, Greenwood a prouvé qu’il pouvait être l’homme capable de faire vibrer tout un club, et que l’histoire, parfois, a le goût sucré de la victoire et de la gloire retrouvée.

Djamal Guettala 

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Maroc : après une pause, le mouvement Gen Z 212 à nouveau dans la rue

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Manifestation au Maroc
La Gen Z 212 vent debout.

À la recherche d’un second souffle, le collectif Gen Z 212 avait lancé un nouvel appel à manifester pour ce samedi 18 octobre au Maroc. Quelques centaines de personnes y ont répondu, avec désormais une nouvelle revendication prioritaire : la libération des quelque 600 sympathisants du mouvement qui dorment aujourd’hui en prison.

Après une pause de neuf jours, plusieurs centaines de personnes sont à nouveau descendus dans les rues de 12 villes du Maroc à l’appel du collectif Gen Z 212, samedi 18 octobre. À Casablanca, la capitale économique du royaume, environ 200 personnes se sont ainsi réunies sur la place Maréchal entourées d’un important dispositif policier pour réclamer « dignité, liberté et justice pour tous ».

« Notre priorité désormais, c’est la libération de toutes les personnes qui ont été arrêtées », confie Amin, l’un des manifestants croisés sur place. « Je crois que plus de 600 [militants du mouvement Gen Z] sont toujours détenus aujourd’hui au Maroc : c’est déplorable ! Ils devraient simplement être libérés, avec tous les prisonniers politiques ! », reprend celui-ci. Selon les chiffres de l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH), au moins 597 sympathisants du mouvement se trouvent actuellement en prison.

Autour de lui, trois grands drapeaux flottent au-dessus des manifestants : celui de la Palestine, celui du Maroc, et celui du mouvement Gen Z 212, qui représente un poing levé. Des affiches imitant celles des westerns américains réclament également l’arrestation du Premier ministre Aziz Akhannouch ou du ministre de la Santé, Amine Tahraoui. Aziz Akhannouch est un des plus proches et fidèles magnats marocains du roi Mohammed VI.

« Personne ne répond à nos préoccupations »

Les stades sont là mais où sont les hôpitaux ? Rien. Les raisons qui ont poussé la jeunesse marocaine à sortir dans la rue sont toujours là. Les manifestants, eux, sont déçus et en colère, comme cette jeune femme de 25 ans qui estime que « personne ne répond à nos préoccupations. Le Parlement ne s’occupe pas vraiment du problème, il se contente de discours superficiels ». Alors que peu d’entre eux acceptent désormais de répondre à la presse, certains jeunes sont venus avec un parent, pour plus de sécurité.

C’est par exemple le cas de cette jeune fille de 26 ans accompagnée de sa mère qui se veut toutefois un peu plus positive sur la portée du mouvement. « Bien qu’il n’y ait pas de réponse officielle, le message est passé. Ils sont sûrement en train d’en discuter là-haut, sans vouloir se manifester de manière directe », affirme ainsi cette dernière.

Lors de son adresse au Parlement le 10 octobre dernier, le roi Mohamed VI avait, lui, demandé aux ministres d’agir « avec une plus grande célérité » pour améliorer les services de santé et d’éducation, deux des revendications initiales du mouvement Gen Z 212.

Avec RFI

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55 ans après l’assassinat de Krim Belkacem : Daho Ould Kablia éclaire les coulisses de la Révolution à Évian

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Khider, Krim et Boudiaf
Mohamed Khider, Krim Belkacem et Mohamed Boudiaf, à l'occasion de l'une de leur réunion à l'étranger après l'indépendance. Tous trois morts assassinés.

Le  témoignage exceptionnel de Daho Ould Kablia met en lumière l’apport décisif du « Lion des Djebels », figure emblématique de la lutte armée, dans les tractations secrètes qui ont précédé la fin du conflit.

Ce récit rare éclaire les coulisses d’un moment charnière de l’histoire algérienne, où courage militaire et stratégie politique se sont entremêlés pour ouvrir la voie aux négociations avec la France. Pour autant, Daho Ould Kablia a gardé le silence sur l’assassinat et les assassins de Krim Belkacem.

À l’occasion de la commémoration du 55ᵉ anniversaire de l’assassinat de Krim Belkacem, un témoignage exceptionnel de Daho Ould Kablia a été diffusé par la chaîne Berbère Télévision. Ancien officier du Ministère de l’Armement et des Liaisons générales (MALG) et actuel président de l’Association nationale des anciens du MALG, il est revenu avec précision sur les coulisses des Accords d’Évian et sur le rôle prépondérant joué par Krim Belkacem, chef de la délégation algérienne.

La cérémonie de commémoration, organisée au cimetière d’El Alia, s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités et citoyens, parmi lesquels la fille de Krim Belkacem. L’événement a donné lieu à un moment de mémoire vive, rappelant le parcours de l’un des principaux artisans de l’indépendance algérienne.

Une rencontre décisive à Tunis

Dans son témoignage, Daho Ould Kablia raconte sa rencontre avec Krim Belkacem à Tunis, alors qu’il occupait un poste de chef de service au sein du MALG — la structure chargée du renseignement, des liaisons et des transmissions pendant la Guerre d’indépendance algérienne.

« Je voyais souvent Krim Belkacem et Bentobal au bureau de Boussouf. Il y avait  avec moi  Kasdi Merbah. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à connaître de manière plus directe la vie de nos dirigeants », confie-t-il. À l’époque, le MALG jouait un rôle stratégique dans la collecte d’informations et la préparation des dossiers sensibles en vue des négociations avec la France.

Dans son témoignage, Daho Ould Kablia a mis en lumière l’importance du travail préparatoire réalisé par plusieurs élites algériennes, lors des négociations avec la France, notamment sur les dossiers stratégiques liés au pétrole. Parmi elles, Salah Bouakouir occupe une place centrale : son expertise technique et sa rigueur ont été déterminantes pour défendre les intérêts algériens. Ould Kablia rappelle également la contribution d’autres figures clés de l’époque, qui, par leurs analyses et leur engagement, ont permis de structurer les dossiers avec précision et d’assurer une représentation efficace de l’Algérie dans ces discussions cruciales. Ce travail collectif a été essentiel pour sécuriser les ressources du pays et poser les bases d’une souveraineté économique durable.

Grâce à son implication dans le comité de préparation, Daho Ould Kablia est désigné comme conseiller au sein de la délégation du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) pour les pourparlers d’Évian.

Évian, les nuits stratégiques

À Évian-les-Bains, Krim Belkacem dirige les séances avec une autorité politique incontestée. Chaque soir, après les longues journées de négociation, il réunit ses conseillers à l’hôtel. « Krim nous faisait le compte-rendu détaillé des discussions et nous sollicitait pour élaborer les réponses et affiner les positions de la délégation », se souvient Ould Kablia.

Aux côtés de techniciens et juristes chevronnés comme M’hamed Yazid, Mohamed Seddik Benyahia,  et Ahmed Boumendjel, Krim se distingue par sa stature politique. « C’est lui qui prenait la parole le plus souvent. Contrairement aux experts, il portait en lui une force idéologique : celle de la dignité, de la souveraineté et de la justice », affirme l’ancien officier du MALG.

Un héritage vivant

Ce témoignage éclaire avec force la dimension politique et symbolique de Krim Belkacem lors de ces négociations historiques. Plus qu’un négociateur, il était la voix d’un peuple en lutte pour son indépendance. Son influence sur la dynamique des discussions a été déterminante dans l’issue des Accords d’Évian, qui ouvriront la voie à l’indépendance de l’Algérie en 1962.

En rappelant ces moments décisifs devant la tombe du leader assassiné en 1970, en présence de sa famille, Daho Ould Kablia ravive une mémoire longtemps restée dans les coulisses de l’histoire officielle.

« Ce qui m’a marqué chez Krim, c’était cette conviction inébranlable, cette manière d’incarner la Révolution au-delà des chiffres et des arguments techniques », conclut-il avec émotion.

Bio Express

Krim Belkacem, figure majeure de la lutte de libération, fut l’un des principaux négociateurs des Accords d’Évian.

Chef historique de la Wilaya III historique, il devint membre influent du GPRA et principal interlocuteur de la partie française.

Il a été assassiné le 18 octobre 1970 dans un hôtel à Francfort, dans des circonstances qui demeurent entourées de zones d’ombre. Selon le livre écrit par Farid Alilat, Krim devait rencontrer trois Algériens Hamid Aït Mesbah, officier de la Sécurité militaire (SM). Mohamed Ouslimani, haut cadre de l’État algérien, qui a voyagé sous le pseudonyme de Mohamed Debaï ainsi qu’un certain Mohamed Salah. Un nom d’emprunt selon le journaliste. Ces trois individus se sont jamais formellement expliqués sur ce rendez-vous et l’assassinat de Krim. Et l’Etat algérien, avec ses différents présidents n’a jamais lancé ni d’enquête. Il n’a pas non plus essayé de comprendre l’assassinat du chef de la délégation du GPRA à Evian.

Retour en Algérie après les accords d’Évian et unité nationale: le rôle crucial de Krim Belkacem, selon sa fille

À l’occasion du 55ᵉ anniversaire de l’assassinat de Berbère télévision a recueilli ce samedi 18 octobre au cimetière d’El Alia (Alger) le témoignage émouvant de sa fille. Elle a rappelé la figure exceptionnelle de son père, soulignant non seulement son rôle dans le déclenchement de la Révolution et dans l’organisation militaire, mais aussi sa responsabilité continue après la signature des accords d’Évian.

Elle a particulièrement insisté sur le retour décisif de Krim Belkacem en Algérie le 10 juin 1962, pour mettre fin à l’effusion de sang provoquée par les attentats de l’OAS, une initiative précieuse peu connue du grand public. 

Bien avant que d’autres dirigeants tels que Boudiaf ne le rejoignent. Ce retour, plein de courage et de responsabilité, illustre l’engagement de Krim Belkacem pour la paix et la sécurité du peuple algérien, et souligne l’importance pour la nouvelle génération de connaître l’histoire de ceux qui ont façonné l’indépendance. « Il n’a jamais cessé de penser au peuple algérien », a-t-elle rappelé. 

Le témoignage a également mis en lumière l’importance de transmettre cette mémoire à la jeune génération. Selon elle, pour aimer et respecter son pays, il est indispensable de connaître l’histoire de Krim Belkacem et de tous ceux — femmes, hommes et enfants — qui ont consenti à d’énormes sacrifices pour l’indépendance. Krim Belkacem a assumé toutes les responsabilités, à chaque étape : du déclenchement de la Révolution à l’organisation militaire, en passant par l’unification des rangs, jusqu’aux moments critiques de la mise en œuvre des accords d’Évian.

Ce récit rare permet certes de comprendre la dimension humaine et politique de Krim Belkacem mais le mystère de son assassinat reste entier. On commémore sa mort le 18 octobre, mais on ne pipe mot sur ce qui s’est passé à cette date précisément. Ce crime

Samia Naït Iqbal

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25 milliards pour qui ? Pourquoi ?

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ANP

On nous annonce un budget historique pour la défense nationale algérienne de 25 milliards de dollars. 

C’est vrai que les dotations pour d’autres secteurs de besoins sont déjà pléthoriques et qu’il faut enfin penser aux militaires dans cette période faste. Les hôpitaux sont nombreux, ont tous accès aux dernières technologies et la sécurité sociale est écrasée par les excédents.

C’est vrai que les besoins de subsistance ont disparu dans ce grand pays et qu’il est inutile de rajouter aux stocks qui débordent. La demande alimentaire a atteint ses limites et les rebus sont scandaleux.

C’est vrai que les logements pour les nouveaux couples sont en crise d’excès de l’offre et qu’il faut éviter une bulle financière dans le secteur de l’habitat.

C’est vrai que tous les handicapés, les orphelins, les mères célibataires et les indigents sont maintenant dans la plus grande sécurité de protection que l’Etat providence leur garantit.

C’est vrai que l’inflation a chuté en même temps que les salaires ont explosé, ce qui entraîne une hausse vertigineuse du pouvoir d’achat des salariés.

C’est vrai que toutes les routes, les forêts et les champs n’ont rien à envier aux plus majestueux environnements de cette planète tant ils sont préservés. C’est vrai qu’il n’y a plus de chômage en Algérie, les jeunes universitaires algériens ont l’embarras du choix en matière d’emploi : start-ups, majors pétroliers, constructeurs de voitures…

Heureux qui comme les Algériens ont fait un beau voyage nous dit le poème de Joachim Du Bellay. L’Algérie est enfin arrivée dans le pays des rêves et du miel que nous raconte un poème pour enfants.

Il a fallu tellement d’efforts de ses dirigeants et d’abnégation de ses officiers militaires qui se sont sacrifiés pour qu’on en arrive au sommet de l’aisance et du bonheur.

Il est temps maintenant de les remercier et de les féliciter avec le don de la patrie de 25 milliards de dollars pour services rendus avec honneur.

C’est vrai aussi que les menaces extérieures font courir à l’Algérie un risque d’envahissement de son territoire.

Elle est enfin prête, notre glorieuse armée, qui n’a jamais eu l’opportunité de tirer une seule balle sur l’ennemi. Que leurs chars sortent enfin pour faire la guerre et arrêter de réprimer les traîtres à la patrie, ne plus parader dans les rues au prix d’un bitume massacré et de dépenser des tonnes de carburant nécessaires à la gloire rendue par la foule.

Les MiG du grand ami ne feront plus des ronds au-dessus des marres et n’effraieront plus les canards. Après la prospérité nous voilà dans l’assurance de notre protection militaire.

Le Maroc, le Zimbabwe et les îles Caïmans n’ont qu’à bien se tenir. Ah, non, mince, je viens de faire une bourde, les îles Caïmans sont l’un paradis fiscaux pour les gains chèrement acquis par nos vaillants militaires.

Nous avions été stupides de critiquer le soutien de nos dirigeants à la grande démocratie russe. Nous n’avions rien compris, l’invasion de l’Ukraine a fait exploser les exportations de gaz vers l’Europe et le monde. Nous ne devrions jamais douter de nos héros lucides et prévoyants.

Mais 25 milliards de dollars, nos généraux risquent maintenant l’obésité. On ne peut pas avoir la force et la sveltesse de Kratos dans une oisiveté de richesse. Quant à Hermès, Dieu du commerce, des marchands et des voleurs (cette étonnante référence est vraie), il les a gardées par la ruse et l’intelligence nous dit la mythologie.

Nos héros devraient faire gaffe car s’ils sont dotés de la première, pour la seconde, aïe ! 

Boumediene Sid Lakhdar

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Cinq cas de diphtérie signalés à Skikda : les autorités sanitaires rassurent

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Diphtérie

Le ministère de la Santé a annoncé, dans un communiqué publié vendredi, l’enregistrement de cinq cas confirmés de diphtérie (dite aussi « maladie du croup ») dans la wilaya de Skikda. Deux décès ont été déplorés : un homme de nationalité étrangère âgé de 25 ans et une fillette de 12 ans qui n’était pas vaccinée contre la maladie.

Face à cette situation, une cellule de crise a été immédiatement mise en place au niveau de la Direction de la santé et de la population de la wilaya. Cette structure est chargée d’assurer le suivi rapproché de l’évolution de la situation épidémiologique et de coordonner les mesures de prévention et de prise en charge en lien avec les autorités locales.

Des enquêtes épidémiologiques ciblées ont été ouvertes autour des cas enregistrés afin d’identifier les contacts proches et d’empêcher toute propagation de l’infection. Ces personnes ont bénéficié d’un traitement prophylactique et d’une vaccination de rappel contre la diphtérie. En parallèle, une campagne de vaccination d’urgence a été lancée : 514 personnes ont été vaccinées en 48 heures par les équipes médicales locales, sous la supervision de la cellule de crise.

Selon le ministère, la situation est « stable » et fait l’objet d’un suivi quotidien. La surveillance épidémiologique a été renforcée dans toutes les structures sanitaires de la wilaya, tandis que les cas confirmés sont pris en charge selon les protocoles thérapeutiques en vigueur.

Les autorités sanitaires appellent la population à respecter scrupuleusement le calendrier vaccinal, rappelant que la vaccination reste la protection la plus efficace contre la diphtérie et d’autres maladies infectieuses. Les vaccins sont disponibles dans les établissements de santé publics.

Le ministère de la Santé assure enfin qu’il « suit de près » l’évolution de la situation à Skikda et qu’il reste pleinement mobilisé pour protéger la santé publique. Une campagne de sensibilisation sur l’importance de la vaccination et de la prévention des maladies contagieuses sera également déployée dans les prochains jours.

Samia Naït Iqbal

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Italie : Sigfrido Ranucci et l’ombre persistante de la mafia

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Sigfrido Ranucci

L’Italie est une nouvelle fois confrontée à la vulnérabilité de ses journalistes d’investigation. Jeudi soir, une bombe a explosé devant le domicile de Sigfrido Ranucci, journaliste et figure emblématique de Report sur RAI3, endommageant gravement sa voiture et celle de sa famille.

Heureusement, aucun blessé n’est à déplorer, mais l’attaque, survenue à Pomezia, rappelle la menace constante qui pèse sur ceux qui enquêtent sur le crime organisé et la corruption politique.

Le choix de la date n’est pas anodin : l’attentat survient exactement huit ans après l’assassinat de Daphne Caruana Galizia, journaliste maltaise tuée par un véhicule piégé. Ce lien implicite entre les deux événements souligne l’ampleur et la persistance des risques auxquels sont exposés les journalistes d’investigation en Europe.

Ranucci vit sous protection policière depuis 2014, en raison de ses enquêtes sur la mafia calabraise et des réseaux de corruption qu’il a mis au jour. L’attaque contre lui ne touche pas seulement un individu : elle frappe un symbole de la liberté de la presse. Le parquet antimafia a ouvert une enquête, et la classe politique italienne, de Giorgia Meloni à Elly Schlein, a unanimement condamné l’acte, mais la riposte ne saurait se limiter à la dénonciation.

Ce nouvel attentat met en lumière plusieurs problématiques structurelles : la montée des menaces contre les journalistes, la capacité des organisations criminelles à frapper en toute impunité, et la dégradation continue de la liberté d’informer en Italie, désormais classée 49e au niveau mondial. Cette attaque rappelle que le combat pour un journalisme libre et sécurisé est loin d’être gagné, et que chaque enquête sur la corruption ou la mafia peut mettre en jeu des vies. Une donne que tout journaliste d’investigation doit prendre en considération.

Cette attaque est aussi un signal d’alarme pour l’ensemble de l’Europe : la sécurité des journalistes et la protection de la liberté d’expression restent des enjeux cruciaux. Derrière les déflagrations matérielles se cache un message clair : enquêter sur le pouvoir, qu’il soit politique ou criminel, demeure dangereux. Et pourtant, des journalistes comme Ranucci continuent de tenir la ligne, à l’image des résistants d’aujourd’hui, décidés à faire éclater la vérité malgré les risques.

Djamal Guettala 

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« Ce que disent les morts » de Jugurtha Abbou, ou la recherche de l’énigme de l’existence…

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Que disent les morts ma foi ? C’est la première question « philosophique » que l’on se pose, par curiosité, en ouvrant le nouveau roman de Jugurtha Abbou.

Ce jeune quadragénaire, psychologue de formation et cadre dans une entreprise privée de son état, ne cesse de créer et surtout d’émerveiller ses lecteurs par ses nombreuses œuvres. Jonglant entre poésie, essai et roman, Abbou s’avère être un talentueux auteur, doublé d’une avidité sans pareille pour la lecture en tous genres.

Ce dont témoignent, d’ailleurs, ses multiples publications sur les réseaux sociaux. Dans Ce que disent les morts, son nouveau roman publié aux éditions Dalimen, il est surtout question de la pandémie du Covid-19 sur fond d’angoisse existentielle traduite, ou sinon je préfère « verbalisée » en mots. Et quelle horrible parenthèse dans l’histoire humaine de ces dernières décennies que cette période-là, où, dans sa contagion, la pandémie fauche par centaines des vies humaines par jour ?

La thématique est donc, jusque-là, nouvelle, voire originale dans le récit romanesque. Reste à savoir, c’est le pari de la narration est bien réussi. Là, j’avoue, c’est autre chose. Le focus d’Abbou paraît bien choisi, quoique le texte soit, quelquefois, malaisé à lire, au vu de nombreuses coquilles et de la mise en page un peu « macaronique » (pour ne pas dire autre chose) qui l’altèrent.

Ici, l’urgence de publier a pris, me semble-t-il, le pas sur la rigueur éditoriale ! Peu importe, car quiconque suit, dès le début et sur le fond, le récit sent entre ses lignes comme une empreinte du roman Pedro Páramo du mexicain Juan Rulfo. Un aspect très positif à ne pas perdre de vue. Jugurtha Abbou donne la parole aux morts, à ceux de l’au-delà, glacés dans les limbes sépulcraux de l’oubli et le noir des tombes pour revenir ici-bas et raconter leur vécu.

Il y a, à proprement parler, comme une « mémoire collective » qui narre, d’une voix polyphonique, partant du fait que les sept personnages décédés, en tout quatre femmes et trois hommes, sont tous enterrés dans une seule fosse commune, à défaut d’un espace disponible dans le cimetière. Plus qui est, ils n’ont fait connaissance, à ce qu’il paraît, qu’une fois sous terre.

Appartenant à des générations quasiment espacées et à des milieux socio-culturels différents, ils débattant à cœur ouvert et « sans censure » sur des sujets d’actualité. Un débat dans un cimetière ! Tout un symbole « métaphorique », à bien des égards, qui touche à l’intouchable ; qui égratigne les évidences ; qui brise la chape du silence pour dire, peut-être que la vie d’ici-bas cache jusqu’à l’ultime seconde ses propres secrets.

Appelons-les avec Abbou : les secrets du cimetière ! Ce que disent les morts est une sorte de recueil d’autobiographies dont les récits dans leur friction intime, se croisent, s’entrecroisent, et se superposent, pour former, au final, une toile historique de l’Algérie en pleine métamorphose. Les profils présentés par l’auteur sont, en effet, variés et en total contraste les uns des autres. D’abord, Smail, un ancien maquisard de l’ALN, condamné à mort par l’armée coloniale qui pestait contre « le système » et se plaignait, désenchanté, de la gangrène de la corruption. Hayat, (le choix du prénom « la vivante » n’est pas sans doute pour rien), la fille d’un maquisard en sempiternelle révolte contre les ravages de l’école fondamentale. Écorchée vive, cette artiste dans l’âme n’a pour unique passion que la lecture et l’écriture.

Totalement dans l’autre spectre, Zouina, la fille d’un père corrompu, sans scrupules, lâche, vénal, intolérant et hypocrite qui ne lui avait jamais pardonné le fait d’être prise en photo (elle a été giflée par son père parce qu’elle ne portait pas le haïk), dans le brouhaha de la fête de l’indépendance. Et puis, il y aussi Kamel, le propre modèle de « Omar Gatlatou » du film légendaire des années 1980 de Merzak Allouache qui, bien qu’immergé dans une vie d’insouciance, avait pris la décision, sur un coup de tête, de rejoindre le maquis islamiste pendant le décennie noire. A côté, Samia, n’en est que l’image contradictoire.

Femme à la fleur de l’âge, celle-ci voit dans l’idéologie islamiste un véritable danger et pour les jeunes et pour la société toute entière. En revanche, pour Nassim, modèle de fils à papa bichonné et pomponné, le système n’est qu’une vache à lait et c’est à ce titre qu’il en profite pour tirer du bénéfice de la corruption en menant une vie grand train, dans l’opulence, grâce à ses parents proches des cercles du pouvoir. Mais qui, couic, tombe K.O dans la nasse quand les vents ont tourné en défaveur de ses maîtres (peut-être un clin d’œil aux purges su Hirak) !

Enfin, Sihem, le digne prototype de cette « génération Z » : des jeunes pleins d’attentes et d’espoirs, dans un pays qui semble, en rade, immobile, et sans perspective d’avenir. Et c’est là qu’intervient la voix-arbitre de Rezki, le commerçant amateur de l’alcool (peut-être le seul vivant du récit) qui, entre deux bières sifflées en clandestinité, écoute, dans le calme olympien du cimetière et avec l’aval de son gardien dépravé, tout le tumulte des discussions enflammées des victimes de la grande pandémie du XXI e siècle.

Le récit offre, à vrai dire, une version mi-fictive, mi-réelle, dans le sillage de ce que l’on appelle « le réalisme magique », avec des incursions fort intéressantes dans l’histoire contemporaine de l’Algérie. L’auteur y donne libre cours, via ses personnages, à ses propres opinions. Une gageure plus ou moins réussie, mais cela promet pour l’avenir…

Kamal Guerroua

Jugurtha Abbou, Ce que disent les morts, Dalimen, Alger, 2025, 229 pages.

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