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jeudi, 6 novembre 2025
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Mali : le Jnim veut imposer ses règles à tous les voyageurs sur les routes

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Porte parole du Jnim
Abu Hudheifah al-Bambari, porte-parole du JNIM.

Au Mali, les jihadistes du Jnim, liés à al-Qaïda, ont détruit vendredi 17 octobre plusieurs dizaines de camions citernes dans la région de Sikasso. Le Jnim a également diffusé des vidéos de deux militaires et d’un administrateur de l’État récemment pris en otage.

Les jihadistes ont édicté de nouvelles exigences qu’ils entendent imposer aux voyageurs circulant sur les routes maliennes, notamment le port du voile pour les femmes. 

Le convoi de camions citernes venait de Côte d’Ivoire. Il a été attaqué vendredi 17 octobre dans la matinée entre Kolondieba et Kadiana, près de la frontière, par les jihadistes du Jnim circulant à moto. Malgré l’escorte militaire, une cinquantaine de citernes ont été incendiées, dont le Jnim a diffusé les images dans des vidéos de propagande. Aucun bilan n’a été transmis sur le nombre de militaires maliens et de transporteurs tués dans cette énième attaque, au sujet de laquelle ni l’armée malienne, ni les autorités de transition, n’ont communiqué. 

Lundi 13, un précédent convoi avait déjà été ciblé sur le même tronçon routier. Le Jnim poursuit donc son embargo sur les importations de carburant, qui provoque une grave pénurie d’essence dans de nombreuses régions du Mali et jusque dans la capitale Bamako. 

Vidéos de trois otages

Les jihadistes ont également diffusé des preuves de vie de trois otages récemment capturés : le président du conseil régional de Ségou, Siaka Dembélé, enlevé le 3 octobre sur la route reliant Ségou et Bamako, et deux soldats maliens enlevés le 9 octobre dans la région de Tombouctou alors qu’ils revenaient de permission. Dans des vidéos datées du mercredi 15 octobre et diffusées le vendredi 17, les trois hommes affirment être bien traités et demandent aux autorités d’œuvrer pour leur libération. Des paroles enregistrées sous la contrainte, puisque les trois hommes sont en captivité.

Dans un communiqué distinct, le Jnim a annoncé vendredi lever l’interdiction formulée le 3 septembre dernier contre la société Diarra Transport, que les jihadistes avaient nommément ciblée pour sa proximité supposée avec les autorités de Transition et avec l’armée. Il y a deux semaines, la présidente de Diarra Transport avait formulé des excuses publiques. Vendredi soir, la compagnie a annoncé la réouverture de ses gares dès lundi prochain. 

Selon plusieurs sources impliquées dans les discussions initiées avec le Jnim ces dernières semaines, cette mesure n’a fait l’objet d’aucun versement d’argent. Ce que confirme une source sécuritaire malienne, qui précise : « Les autorités ont donné leur accord tacite aux conditions posées ». 

Car cette levée ne va pas sans contrepartie : les jihadistes du Jnim ont édicté de nouvelles règles qu’ils entendent imposer, non seulement à Diarra Transport, mais à tous les voyageurs sur toutes les routes maliennes, qu’ils circulent avec d’autres compagnies, dans leur véhicule personnel ou même à vélo ou en charrette. 

Première règle : les femmes devront être voilées dans les transports publics. Le Jnim demande spécifiquement aux compagnies d’autocars de bien faire respecter cette règle. Deuxième exigence : toute collaboration avec les forces maliennes est proscrite, l’objectif étant de mettre fin aux dénonciations et aux contrôles dans les gares notamment. Troisième règle, qui s’inscrit toujours dans la volonté des jihadistes d’imposer leur interprétation de la charia : en cas d’accident, celui qui aura endommagé un véhicule ou écrasé un animal devra dédommager la victime. 

Y a-t-il encore le choix ?

« Le porte-parole du Jnim parle comme s’il dirigeait le pays », ironise un observateur. « Ils prennent le contrôle des routes », analyse un autre. Quant à savoir si les voyageurs maliens, à commencer par les femmes, accepteront ces règles, tous se posent la même question : compte tenu des risques, y a-t-il encore le choix ? 

Les autorités maliennes de transition n’ont pas réagi à ce stade. Depuis un mois et demi, les autorités politiques et militaires de la Transition ne cessent d’appeler les Maliens à la « résilience » face à ce qu’elles qualifient de « derniers soubresauts d’un ennemi aux abois ». 

Avec Rfi

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Le général d’Armée Saïd Chanegriha à l’ADEX-2025 pour la modernisation et la coopération

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Saïd Chanegriha

​Le général d’Armée Saïd Chanegriha, vice-ministre de la Défense nationale et chef d’état-Major de l’Armée nationale populaire (ANP), a entamé une visite officielle en République de Corée (Corée du Sud) à partir de ce samedi 18 octobre 2025.

Invité par son homologue sud-coréen, le déplacement de Saïd Chanegriha a pour principal objectif la participation aux activités de l’Exposition Internationale de l’Aérospatiale et de la Défense « ADEX-2025 » à Séoul.

L’ADEX-2025 : une plateforme militaire et commerciale majeure en Asie

​L’Exposition internationale de l’aérospatiale et de la défense de Séoul (ADEX 2025) est reconnu comme le salon de la défense le plus important et le plus complet du nord-est asiatique. Il s’impose comme une vitrine stratégique pour l’industrie de la défense sud-coréenne, un acteur mondial de plus en plus influent sur le marché des exportations d’armement.

​Une plateforme pour la technologie de pointe

Ce salon international met l’accent sur les dernières innovations en matière de systèmes de combat, incluant l’aéronautique, les drones et les solutions anti-drones, les capacités spatiales intégrées et les systèmes de commandement et de contrôle (C4I). Il permet d’évaluer l’évolution des doctrines militaires face aux menaces contemporaines.

L’ADEX est un lieu d’échanges essentiel pour la signature de contrats commerciaux (B2B), les partenariats industriels et les transferts potentiels de technologie entre les grands groupes de défense internationaux et les délégations étatiques.

Enjeux de la participation algérienne

​La présence du général d’Armée Chanegriha et de la délégation de l’ANP s’inscrit dans une logique de diversification des partenariats stratégiques de l’Algérie et de modernisation de ses capacités de défense. Cliente historique de la Russie, cette visite se veut aussi entre autres une volonté de s’affranchir de la dépendance à Moscou dont les positions internationales et régionales ne cadrent plus ces dernières années avec la doxa algérienne.

​Les objectifs principaux de cette visite sont :

​Exploration technologique et acquisition : sur place, les militaires algériens auront à observer directement les systèmes d’armes de dernière génération, notamment ceux développés par l’industrie sud-coréenne. L’enjeu est d’identifier les équipements et technologies susceptibles de répondre aux besoins opérationnels de l’ANP pour l’amélioration de sa capacité de défense et de dissuasion.

​Renforcement du partenariat bilatéral

Au-delà des transactions commerciales, la visite vise à approfondir la coopération militaire par des échanges d’expertise, des formations ou des dialogues stratégiques sur les questions de sécurité d’intérêt commun.

​En se positionnant sur cette plateforme asiatique majeure, l’Algérie affirme sa volonté d’évaluer les solutions de défense les plus avancées à l’échelle mondiale, consolidant ainsi sa politique d’équipement militaire et son rôle dans la stabilité régionale. Il faut rappeler ici que le budget de l’armée nationale est de loin le plus important, selon la loi de finances 2026. Il pèse la coquette enveloppe de 25 milliards de dollars. Durant le premier mandat de Tebboune, le budget de l’ANP a déjà été multiplié par deux, passant de 11 à 22 milliards avant de prendre 3 autres milliards cette année.

La rédaction

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Ligue 1 Mobilis : l’O. Akbou rejoint la JS Saoura en tête, l’ES Mostaganem piégée à domicile

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O. Akbou -MCB

L’Olympique Akbou, vainqueur à domicile face au MC El-Bayadh (1-0), a rejoint provisoirement la JS Saoura, en tête du championnat de Ligue 1 Mobilis de football, en ouverture de la 8e journée, disputée vendredi, devant se poursuivra samedi, mardi, et mercredi.

Auteurs d’un parcours exemplaire depuis le début de la saison, les Akbouciens continuent d’impressionner, en s’offrant cette fois-ci le MCEB, qui peine à quitter les profondeurs du classement.

L’OA s’en est remis, encore une fois, à son nouveau buteur attitré, Addadi, auteur de l’unique but de la partie, inscrit sur un joli coup franc direct dans le dernier quart d’heure (77e).

La formation d’Akbou se rachète après la défaite concédée à Béchar face à la JSS (3-2), alors que le MCEB continue de manger son pain noir, en dépit de l’arrivée du nouvel entraîneur, Mohamed Lacet, en remplacement de Chérif Hadjar. En compagnie de la lanterne rouge, le Paradou AC, le MCEB n’a remporté jusque-là aucun succès.

Une victoire précieuse qui permet à l’OA de rejoindre la JSS en tête avec 14 points chacun, alors que le MCEB, avec 3 unités seulement, reste scotché à l’avant-dernière place au tableau.

L’autre match disputé vendredi, entre l’ES Mostaganem et l’ASO Chlef, est revenu aux visiteurs. Après une première période équilibrée, les Chélifiens ont trouvé la faille par Bekkouche (64e).

Il s’agit de la deuxième victoire de la saison pour l’ASO, qui enchaîne un cinquième match sans défaite, le propulsant à la 5e place, en compagnie du MC Alger et du MC Oran, avec 10 points chacun.

En revanche, l’ESM de l’ancien international, Benlamri, concède son deuxième revers de rang, et le premier à la maison, confirmant, à ses dépens, son irrégularité persistante depuis le début de l’exercice.

Les péripéties de cette 8e journée se poursuivront samedi avec deux matchs au menu : ES Ben Aknoun-CS Constantine (15h00) et MC Oran-JS Saoura (18h00).

Cette 8e journée se poursuivra mardi et mercredi avec deux belles affiches: JS Kabylie-USM Khenchela et MC Alger-Paradou AC, alors que les matchs CR Belouizdad-ES Sétif et USM Alger-MB Rouissat, ont été reportés à une date ultérieure.

APS

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« Soroptimist International agit pour l’émancipation des femmes et des filles dans le monde »

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Lors de l’événement Vivacité au Vieux-Port de Marseille, nous avons rencontré l’équipe locale du réseau Soroptimist International. Depuis sa création en 1921, cette ONG internationale rassemble des femmes engagées dans plus de 120 pays pour défendre les droits et améliorer la vie des femmes et des filles. Présente dans 99 clubs en France, l’organisation agit dans des domaines variés : éducation, santé, leadership, lutte contre les violences et développement durable.

Dans cet entretien, Elisabeth Herraiz, présidente du Soroptimist International France, nous explique les actions concrètes menées en France et dans le monde, les défis rencontrés et les objectifs pour les années à venir.

Le Matin d’Algérie : Quelle est la mission principale de votre réseau et comment est-il né ?

Elisabeth Herraiz : Nous sommes une ONG internationale qui a vu le jour en 1921 aux USA : le Soroptimist International ; nous avons une voix consultative auprès de l’ONU.

Nous sommes exclusivement des femmes qui œuvrons pour une vie meilleure des femmes et des filles ; nous sommes présentes dans 121 pays du monde entier avec 65 000 membres. Concernant la France, nous sommes présentes dans 99 clubs (hexagone et territoires d’Outre-Mer) avec 2040 membres.

Le Matin d’Algérie : Comment sélectionnez-vous les projets ou initiatives que vous soutenez dans chacun des cinq domaines ?

Elisabeth Herraiz : Nos cinq domaines d’action sont : la santé, l’éducation, le leadership et l’autonomisation, la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, l’environnement et le développement durable. Chaque club a le choix des actions qu’il mène dans sa ville, en fonction de la particularité locale. Le projet national cette année porte sur la soumission chimique, avec la distribution de capotes de verre.

Le Matin d’Algérie : Quels sont les principaux défis que vous rencontrez dans la promotion de l’éducation des filles à travers le monde ?

Elisabeth Herraiz : Le principal défi est le refus de certains gouvernements d’autoriser l’accès à l’éducation pour les filles, ainsi que la pauvreté qui les oblige souvent à travailler au lieu d’aller à l’école.

Le Matin d’Algérie : Pouvez-vous partager un exemple concret de réussite dans l’autonomisation et le leadership des femmes ?

Elisabeth Herraiz : Beaucoup d’exemples existent au sein de nos clubs : attribution de bourses d’études, contribution au paiement de permis de conduire… Ces actions permettent à des femmes de gagner en indépendance et en confiance.

Le Matin d’Algérie : Quelles actions menez-vous pour améliorer la santé des femmes et des filles dans les communautés les plus vulnérables ?

Elisabeth Herraiz : Nous avons installé des distributeurs de serviettes hygiéniques dans les locaux d’une école d’aide-soignantes, distribué des kits d’hygiène, et soutenons de nombreuses femmes atteintes de maladies spécifiques (endométriose, cancer du sein, maladies cardiovasculaires, cancer de l’utérus…).

Le Matin d’Algérie : Comment votre réseau agit-il pour prévenir et lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles ?

Elisabeth Herraiz : Chaque année, du 20 novembre (journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes) au 10 décembre (journée internationale des droits humains), nous menons une période d’activisme intense :

Opération de cinéma nationale avec diffusion d’un film sur les violences et débat avec des femmes engagées, soutien à de nombreuses maisons d’accueil pour femmes battues, financement de salles de paroles dans les gendarmeries pour recueillir la parole des femmes et des enfants victimes de violence.

Le Matin d’Algérie : Quel rôle joue l’environnement et le développement durable dans votre approche de l’émancipation des femmes ?

Elisabeth Herraiz : Chaque action doit être menée dans l’esprit du développement durable : éviter les transports coûteux en empreinte carbone, soutenir l’autonomisation des femmes qui souhaitent entreprendre dans ce domaine et encourager des initiatives respectueuses de l’environnement.

Le Matin d’Algérie : Comment les femmes locales peuvent-elles rejoindre ou collaborer avec votre réseau ?

Elisabeth Herraiz : En contactant le club local. Pour connaître la localisation d’un club, il suffit d’écrire à : contact@soroptimist.fr.

Le Matin d’Algérie : Quelles collaborations internationales ou partenariats stratégiques sont essentiels à votre impact ?

Elisabeth Herraiz : Notre présence sur tous les continents dans 121 pays et nos voix consultatives auprès de l’ONU, avec des membres siégeant dans ses principales agences, nous permettent de porter nos actions à l’échelle mondiale. Nous avons de nombreux échanges entre clubs : soutien d’écoles au Liban, à Madagascar…

Le Matin d’Algérie : Quels sont vos objectifs pour les cinq prochaines années et comment mesurez-vous votre succès ?

Elisabeth Herraiz : L’objectif principal a toujours été et restera d’améliorer les conditions de vie des femmes et des filles. Le succès se mesure notamment au nombre d’adhérentes et à l’impact concret de nos actions sur le terrain.

Entretien réalisé par Djamal Guettala 

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«Brodeurs d’espoir » : la beauté comme résistance

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En 2013, à Douarnenez, sur la côte bretonne, des brodeuses palestiniennes venues du camp de réfugiés de Rashidiyé, au sud du Liban, rencontrent des femmes bretonnes. De cet échange, tissé dans la simplicité et la curiosité mutuelle, naît un projet culturel et solidaire : Brodeurs d’espoir.

Publié par le comité de jumelage Douarnenez-Rashidiyé, l’ouvrage de Jean-Pierre Gonidec dépasse le cadre du documentaire pour devenir une méditation sur la beauté, la mémoire et la dignité.

Jean-Pierre Gonidec, historien et passionné d’ethnologie vestimentaire, s’intéresse depuis longtemps à la manière dont les vêtements racontent les sociétés. Ici, il met en regard deux mondes que tout semble opposer : la Bretagne et la Palestine. Pourtant, à travers le fil et la couleur, des correspondances apparaissent. Les costumes, les motifs, les coiffes, les broderies deviennent des miroirs d’identités, d’histoires partagées, de résistances silencieuses.

Le livre ne cherche pas la comparaison gratuite, mais la résonance. Les broderies palestiniennes, nées d’un art populaire transmis de mère en fille, portent la mémoire d’un peuple déraciné. Chaque motif évoque un village, un paysage, une appartenance. Les vêtements bretons, eux aussi, racontent une géographie intime : la mer, la foi, les saisons, la hiérarchie sociale. En les confrontant, Gonidec fait émerger un dialogue des cultures, un pont tissé par les femmes, par le geste et la patience.

Son regard n’est pas celui d’un technicien du textile. Ce qu’il cherche, c’est « l’usage du costume, son rôle social, la population qui le porte ». Le costume comme langage, comme repère dans le tumulte du monde. À travers ces habits, l’auteur montre que les peuples se disent d’abord par la main avant de se dire par la bouche.

Une phrase du livre résume toute sa portée : « Le croissant et la croix ont pu se retrouver côte à côte sur les plastrons des femmes de Quimper puisque les bijoux, les épingles de pardons, de grandes perles fabriquées en Bohème reprenaient des motifs du Proche-Orient et de Palestine. Au hasard de ces pérégrinations, deux religions se retrouvent sur le même buste. Quand la beauté entre en jeu, elle explose les frontières. »

Cette rencontre inattendue entre deux symboles religieux traduit ce que Gonidec appelle la “diplomatie du beau”. Là où les politiques échouent, l’art rapproche. Là où les frontières séparent, la création unit. Ce fil commun qui relie la Palestine à la Bretagne devient le fil de la mémoire et de l’espérance.

Mais Brodeurs d’espoir n’est pas qu’un livre sur la beauté du geste. Il est aussi un acte concret de solidarité : tous les bénéfices sont reversés à l’Union générale des femmes palestiniennes du camp de Rashidiyé. C’est un ouvrage qui agit, fidèle à l’esprit du comité de jumelage fondé sous la mandature de Monique Prévost, et engagé depuis plus de vingt ans dans la coopération culturelle et humaine.

Ce que retient le lecteur, au-delà de la richesse des descriptions, c’est la justesse du ton. Pas de pathos, pas d’exotisme, mais une volonté claire : montrer comment la broderie, art souvent cantonné à la sphère domestique, devient un outil de transmission, de résistance et de reconnaissance.

Dans un monde saturé d’images rapides, Brodeurs d’Espoir prend le temps. Il redonne valeur à la lenteur, au geste répété, au savoir-faire. Il rappelle que la beauté n’est pas un luxe, mais une manière de tenir debout.

C’est peut-être là sa plus belle leçon : quand les peuples se parlent par le travail des mains, les murs tombent.

Djamal Guettala

Brodeurs d’Espoir, de Jean-Pierre Gonidec, coédité par le Comité de jumelage Douarnenez-Rashidiyé, 142 pages, 20 €.

En vente en librairie à Douarnenez.

Contact commande : dz.rashidyie.com

Jacques Bœuf : 06 85 83 00 23 / Monique Prévost : 06 82 58 97 37.

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Ligue des Champions : la JSK corrige l’US Monastir (0-3) et prend option pour les poules

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JSK

La JS Kabylie a pris une sérieuse option pour la qualification à la phase de poules de la Ligue des champions grâce à sa belle victoire acquise face aux Tunisiens de l’US Monastir (0-3), ce vendredi, en match aller du 2e tour préliminaire disputé au stade Tayeb M’hiri de Sfax.

Dans ce derby maghrébin, où tout s’est joué en seconde mi-temps, les Canaris ont pris leur envol juste après leur retour des vestiaires en débloquant la situation par l’entremise de Meghrem.

Très en vue durant la première période, où il a eu quelques occasions de scorer, l’ancien usmiste a fini par faire mouche à la 49e minute sur une superbe frappe du gauche logée en pleine lucarne du portier tunisien.

À la 55e minute, Meghrem s’est vu obliger de céder sa place en raison d’une blessure. L’entraîneur allemand de la JSK, Josef Zinnbauer, a décidé de faire confiance à Akhrib et ce dernier n’a pas manqué l’occasion de donner raison à son coach.

En effet, le nouveau rentrant n’a eu besoin que de 9 minutes pour s’illustrer et doubler la mise à la 64e minute. Bien servi par Lahemri, Akhrib a conclu une très belle contre attaque permettant ainsi aux Jaune et Vert de faire le break et de gérer le reste de la partie avec sérénité.

Comme pour confirmer sa domination, la JSK a ajouté un 3e but en toute fin de match par l’entremise du Sénégalais Babacar Sarr (89’).

Avec cette avance de trois buts, pour le moins confortable, la formation de la ville des Genêts se met dans les meilleures dispositions avant de recevoir, au match retour, cette même formation de l’US Monastir le samedi 25 octobre prochain (19h00), au stade Hocine Aït-Ahmed, pour officialiser sa qualification à la phase de groupes.

De son côté, le MC Alger tentera, ce dimanche, de faire aussi bien que la JSK. En effet, le second représentant algérien dans la plus prestigieuse des compétitions se trouve à Yaoundé pour donner la réplique au champion en titre du Cameroun, Colombe FC, dans un match prévu à 14h00 au stade Omnisports Ahmadou Ahidjo.

Radio Algérie Multimédia

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États-Unis : le Pentagone fait la guerre aux journalistes

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Presse algérienne

C’est le bras de fer aux États-Unis entre le ministère de la Défense et les journalistes spécialisés. Levée de bouclier des médias américains après les restrictions inédites imposées par le Pentagone qui cherche à cadenasser la presse. Et à empêcher les reporters d’avoir accès à leurs sources au sein des forces armées.

Certaines de ces mesures ont même été assimilées à de la censure, car les autorités américaines menacent de poursuites judiciaires les journalistes qui sortiraient des informations confidentielles. Le contrat proposé par Pete Hegseth, le ministre nommé par Donald Trump, à la presse : signez cette nouvelle charte ou vous ne pourrez plus mettre les pieds au Pentagone. La quasi-totalité des médias, y compris les plus grandes signatures du New York Times, du Washington Post, de CNN, ainsi que plusieurs organes classés dans la sphère conservatrice, ont choisi de dire « non ». Et ont abandonné pour la première fois en l’espace de plusieurs décennies leur badge d’accès au ministère de la Défense.

L’image de ces journalistes en train de quitter le Pentagone est saisissante. Une cinquantaine de reporters, tous médias confondus qui ont emporté dans leurs cartons quelques photos, une imprimante ou une horloge, reliquat de la vie d’avant. Celle où le ministère de la Défense laissait la presse faire son travail sans chercher à contrôler l’information.

« Ça faisait 28 ans que je travaillais au Pentagone. J’y ai toujours eu accès et j’ai toujours pu me balader librement dans les couloirs. J’ai parlé à des gens comme le général Petraeus, l’ancien patron des forces américaines en Afghanistan ou des officiers que j’avais appris à connaître avec le temps. Maintenant, on nous dit que nous cherchons à collecter des infos confidentielles alors qu’on essaie simplement de se faire une idée de l’actualité. On peut juste avoir entendu quelque chose, demander confirmation à des gens, et eux sont capables de dire : « Ecoute, Tom, ce n’est pas 100% exact, je pense que tu ne suis pas la bonne piste ». Très souvent, le métier, c’est de solliciter l’avis de gens que l’on connaît sur ce qui se passe en coulisses », explique Tom Bowman, l’une des figures de NPR, la radio publique américaine.

La liberté de la presse doit être protégée par le président, selon une ex-correspondante de CNN

Certes, le ministère a clarifié ses intentions. Il n’est pas question de relire les articles avant publication. Mais les nouvelles procédures édictées par le gouvernement restent très restrictives. Au total, 21 pages d’instructions qui couvrent aussi bien la couleur des badges de presse que les lieux autorisés pour les liaisons en direct. Les journalistes n’ont plus le droit de se déplacer seuls à l’intérieur du Pentagone. Ils devront systématiquement être escortés. Et l’institution militaire insiste lourdement : les médias qui incitent des fonctionnaires à livrer des informations pourront faire l’objet de sanctions, voire de poursuites. Ce qui revient, qu’on le veuille ou non, à mettre la presse sous tutelle.

« Souvenez-vous qu’aux États-Unis, lorsque le président prête serment, il jure de protéger la Constitution. Ce qui inclut le 1ᵉʳ amendement d’où découle la liberté de la presse. Et c’est aussi ce que les soldats s’engagent à protéger lorsqu’ils s’engagent. La liberté de la presse est un droit protégé par la Constitution. Avez-vous le droit de publier des informations confidentielles ? C’est à la justice de répondre à cette question », souligne Barbara Starr, correspondante de CNN au Pentagone pendant plus de 20 ans, entre 2001 et 2022.

Tous les journalistes spécialisés dans les questions de défense promettent de continuer leur travail hors du Pentagone. Y compris des médias classés à droite comme Fox News qui ont, eux aussi, claqué la porte en signe de protestation.

Rfi

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Alger : démantèlement d’une bande pour agression d’une personne à Birtouta

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Arrestation

Les unités de la Gendarmerie nationale (GN) ont démantelé une bande ayant agressé une personne dans un quartier de la commune de Birtouta (Alger), suite à la diffusion d’une vidéo de cet acte criminel sur les réseaux sociaux, indique, vendredi, un communiqué des mêmes services.

Les faits remontent à « l’agression et au vol dont a été victime une personne par trois individus, après avoir été piégé par l’un d’eux qui avait sollicité une course via une application mobile », a précisé la même source.

A la suite de cet acte, les services de la Gendarmerie nationale ont « activé les dispositifs de renseignement et intensifié les investigations, à travers l’exploitation de la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux documentant cette agression ».

L’opération a permis d’identifier les suspects, suite à quoi un plan bien ficelé a été mis en place et s’est soldé par la localisation et l’arrestation des mis en cause en un temps record, selon la même source.

« Après parachèvement des procédures légales, les mis en cause seront présentés devant le procureur de la République territorialement compétent », conclut le communiqué.

APS

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Cancer du sein : deux cliniques mobiles de dépistage et de sensibilisation lancées

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Cancer

Le ministre de la Santé, Mohamed Seddik Ait Messaoudene, a donné, jeudi à Alger, en compagnie de la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Soraya Mouloudji, le coup d’envoi de deux cliniques mobiles dotées d’équipements médicaux modernes, qui sillonneront plusieurs wilayas du pays, dans le cadre du mois d’«Octobre rose», consacré à la lutte contre le cancer du sein.

Ces deux cliniques mèneront des campagnes de dépistage et de sensibilisation au profit des femmes, en vue d’ancrer la culture de prévention et de dépistage précoce du cancer du sein dans la société.

A cette occasion, le ministre de la Santé a réaffirmé l’engagement des hautes autorités du pays à lutter contre le cancer, rappelant que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a fait de cette question «une priorité nationale majeure».

Cette «haute orientation, a-t-il dit, n’est pas une simple décision, mais une annonce de mobilisation globale qui vise à garantir une prise en charge sanitaire intégrée et moderne de tous les malades».

L’Algérie a réalisé au cours des dernières années «un bond qualitatif» en matière de lutte contre cette maladie et de prise en charge des personnes atteintes, selon M. Ait Messaoudene, qui a cité notamment la création «d’un réseau national intégré qui compte 18 centres anti-cancer (CAC), dotés d’équipements médicaux récents et modernes, à travers l’ensemble du pays».

Les efforts consentis par l’Etat dans ce domaine, a souligné le ministre, ne se limitent pas uniquement «au traitement, mais concernent également la prévention et le dépistage précoce, à travers la création de centres spécialisés, à l’instar du centre de Biskra qui est entré en service, en attendant de généraliser progressivement cette opération aux autres wilayas du pays».

Quant aux soins et à la prise en charge médicale, «un protocole thérapeutique national unifié a été adopté pour le traitement des cancers les plus courants, notamment le cancer du sein, afin de garantir une prise en charge uniforme et équitable des patients», a-t-il affirmé, insistant sur l’aspect psychologique, d’autant plus que des équipes psychomédicales ont été mises en place pour accompagner les patientes tout au long de la période de traitement, afin d’atténuer les effets psychologiques de la maladie».

S’agissant de la formation de compétences spécialisées, M. Ait Messaoudene a fait état du lancement d’une nouvelle spécialité en sénologie et dépistage précoce (certificat d’études complémentaires) au profit des médecins généralistes, en vue d’assurer le dépistage précoce et le prédiagnostic au niveau des établissements de santé de proximité.

Pour sa part, Mme Mouloudji a évoqué «la coordination et la collaboration entre les différents secteurs concernés par la lutte contre le cancer du sein», afin d’en «limiter les cas et de réduire le taux de mortalité liée à cette maladie, en assurant un meilleur accompagnement à tous les niveaux et dans toutes les régions du pays».

Elle a, en outre, appelé à «sensibiliser davantage à l’importance du dépistage précoce du cancer du sein et à assurer l’accompagnement psychomédical adéquat pour réduire et endiguer cette maladie».

APS

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Dossier électronique du patient : un objectif à atteindre avant la fin de l’année 2025

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Médecin

Le ministre de la Santé, Mohamed Seddik Ait Messaoudene, a souligné l’importance de la mise en œuvre du « dossier électronique du patient », qui constitue un axe central du processus de transformation numérique du secteur et l’un de ses principaux objectifs à atteindre avant la fin de l’année en cours, indique, vendredi, un communiqué du ministère.

Lors de l’ouverture d’une réunion sur « la numérisation du dossier électronique du patient », qu’il a coprésidée, jeudi, avec le ministre de l’Industrie pharmaceutique, M. Ouacim Kouidri, le ministre de la Santé a précisé que ce projet permettra d' »uniformiser les données médicales et d’éviter la répétition des examens et des analyses », tout en contribuant à « améliorer le suivi des patients, à réduire les délais, à optimiser les ressources et à renforcer les méthodes de gestion et la coordination entre les différentes structures de santé ».

M. Ait Messaoudene a également mis en avant l’importance capitale du « numéro d’identification national du patient », en tant qu' »outil stratégique garantissant la précision et l’intégrité des données à travers les réseaux de santé ».

Ces mécanismes modernes constituent, a-t-il ajouté, « un pilier essentiel pour la mise en place d’un système de santé efficace, fondé sur une gestion intelligente et transparente, assurant la disponibilité des médicaments et une meilleure prise en charge des patients ».

Soulignant que l’Etat « a mobilisé tous les moyens matériels et humains nécessaires pour garantir la transition effective vers un système de santé numérique intégré », M. Ait Messaoudene a appelé à « une exploitation optimale de ces moyens afin assurer une meilleure prise en charge des patients dans les différents établissements ».

Il a estimé que « l’aboutissement du projet de numérisation constitue une réussite pour l’ensemble du système de santé ».

APS

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