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dimanche 21 septembre 2025
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Les investigations sur le couple Fillon sont terminées

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FRANCE

Les investigations sur le couple Fillon sont terminées

Les juges d’instruction saisis de l’affaire Fillon ont refermé ce dossier d’emplois présumés fictifs et l’ont transmis au procureur national financier, à qui il revient désormais de faire des réquisitions en vue d’un éventuel renvoi devant le tribunal, a-t-on appris vendredi auprès du parquet.

Ce dernier a trois mois pour rédiger son réquisitoire puis les juges se prononceront sur la tenue ou non d’un procès, qui viendrait clore cette affaire à l’origine de spectaculaires rebondissements pendant la campagne présidentielle de 2017.

Les avocats, qui ont également été informés de la fin de l’enquête, disposent eux aussi de trois mois pour adresser des observations aux juges s’ils le souhaitent.

L’ex-Premier ministre François Fillon, alors candidat de la droite à l’Elysée, a été mis en examen en mars 2017 pour détournement de fonds publics, complicité et recel de détournement de fonds publics, complicité et recel d’abus de biens sociaux et manquement aux obligations déclaratives.

La justice, alertée par des révélations du Canard enchaîné, le soupçonne en particulier d’avoir offert à son épouse Penelope, elle aussi mise en examen, un emploi fictif d’assistante parlementaire.

Un homme d’affaires ayant salarié Penelope Fillon, Marc Ladreit de Lacharrière, a choisi quant à lui le “plaider coupable” en donnant son aval à une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, a-t-on appris de source judiciaire, confirmant une information du Monde.

Cet ami du couple Fillon est soupçonné d’avoir offert à Penelope Fillon un emploi fictif à la Revue des Deux Mondes dont il est le propriétaire.

Les soubresauts de l’enquête ont contribué à ruiner les chances de François Fillon de remporter la présidentielle, qu’il abordait pourtant en favori avant les premières étincelles.

Il s’est depuis retiré de la vie politique et exerce comme associé au sein de la société de gestion et d’investissements Tikehau Capital.

La peine encourue pour détournement de fonds publics est de dix ans de prison et un million d’euros d’amende.

 




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La vie du journaliste Saïd Chitour est en danger

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Emprisonné sans jugement depuis plus de 16 mois

La vie du journaliste Saïd Chitour est en danger

Un appel des journalistes algériens pour tenir, lundi 22 octobre, un sit-in au niveau de la Maison de la Presse, Tahar Djaout, tire la sonnette d’alarme sur les risques dramatiques qu’encourt Said Chitour, journaliste fixeur, en décidant son maintien en prison.

Saïd Chitour est en danger de mort : son état de santé n’a cessé de se dégrader depuis son arrestation le 5 juin 2017. Il souffre d’un diabète aigu et d’une tumeur au niveau de la tête qu’il a contractée pendant son incarcération.

L’appel des journalistes intervient après le cri de détresse lancé, ces derniers jours, par la famille du journaliste. Elle n’a cessé par le biais des avocats de la défense d’exiger sa libération, surtout que la durée légale de la détention préventive est largement dépassée.

La famille de Saïd Chitour craint pour sa vie ; elle tente de lui éviter la fin tragique qu’avait connu le journaliste Mohamed Tamalt, mort en prison, et dont les résultats de l’enquête, demandée par sa famille, ne sont pas encore connus, comme le précise le communiqué des journalistes.

Said Chitour est maintenu en prison depuis plus de 16 mois, sans aucun jugement, le tout sur la base d’une accusation farfelue, celle de «divulgation des informations gouvernementales confidentiels à des diplomates étrangers». Une accusation que le journaliste a toujours réfutée.

Saïd avait travaillé dans les années du sang comme journaliste fixeur accompagnant les journalistes étrangers dans leurs reportages, il tenait leurs agendas, leur servait d’interprète et leur facilitait le travail en mettant à leur disposition son carnet d’adresse. Qu’y a-t-il de secrets en cela qui pouvait intéresser les diplomates et d’où il pouvait procurer des documents confidentiels, comme le laisse croire l’accusation ?

Les fuites ne viennent pas d’un journaliste, elles sont organisées et elles passent par des canaux officiels. Comment appelle-t-on sinon une réunion au sommet entre le Président de la République, son chef de gouvernement et son chef d’état-major qui s’est tenue à Val-de-Grâce sous les auspices des services français ? Un Président qui, rappelons-le au passage, n’a jamais, depuis son accession en 1999 au pouvoir, parlé aux journalistes algériens, réservant la primauté qu’aux journalistes étrangers. Il avait fait de l’Algérie lors de son premier mandat « un butin de guerre » pour servir ses amis des pays de Golfe, notamment émiratis, la famille de Cheikh Zayed et d’autres aigrefins comme Ali Shorafa, auprès desquels il se sentait redevable pour l’avoir entretenu durant les années 1980.

En 2000, il annonçait aux Texans lors d’un forum à Philadelphie que « la Sonatrach est une société comme d’autres », le tout en préparation de la loi des hydrocarbures, concoctée par Chakib Khelil par le biais d’un cabinet de conseils américains, qui allait hypothéquer et brader le sous-sol algérien.

La société algéro-américaine BRC, dont Dick Cheney, homme d’affaires et vice-président des Etats-Unis sous l’administration Bush, était l’actionnaire principale, profitait déjà des largesses pour l’acquisition des marchés de ministère de la Défense à des coûts qui dépassaient tous les normes.

Le journal Le Matin avait publié, en 2003, une enquête sur les malversations de cette société, qui était dirigée par le même Abdelmoumen Ould Kaddour devenu PDG de Sonatrach. Le Matin a été poursuivi en justice par Chakib Khelil et condamné en 2005.

Deux ans après, le président Bouteflika décide pour les mêmes raisons évoquées dans l’enquête du Matin, de dissoudre BRC, après avoir pris le soin d’acheter par le biais de Sonatrach les 49 % des parts américains. C’est l’hommage par le vice à la vertu !

Qu’est-ce qu’il reste de confidentiels quand on sait que nos fonds de réserves, plus de 200 milliards de dollars, ont été placés, et presque sans intérêts, dans la banque de souveraineté américaine et le cabinet des avocats de Mme Christine Lagarde, l’actuelle présidente du FMI, qui est chargée de veiller sur les intérêts algériens ?   

Ce n’est pas donc pas le journaliste Saïd Chitour qui pouvait livrer « des documents confidentiels » ; les espions, il faut les chercher ailleurs. Entre autres au sommet de l’Etat, parmi ceux qui ont accès aux informations sensibles. Pas auprès d’un fixeur qui faisait son métier avec abnégation, courage et sérieux.

Pour ceux qui l’auraient oublié, les journalistes en Algérie sont interdits « légalement » et à coups d’instructions, au mépris de la loi, d’accéder aux sources confidentielles.

Dans une république digne de ce nom, la place d’un journaliste n’est pas en prison. Mais au coeur des événements et du peuple. 

Il est temps que Said Chitour retrouve la liberté et rejoigne les siens. Sa vie est en danger ; les autorités n’ignorent rien de son état de santé. Si elles ne veulent pas avoir un autre Mohamed Tamalt sur la conscience, qu’elles le libèrent. Saïd Chitour a un besoin urgent de se soigner. 

Auteur
Youcef Rezzoug

 




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Des militants du FFS émigration appellent à la réhabilitation de Salima Ghezali et Chafaa Bouaiche

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APPEL

Des militants du FFS émigration appellent à la réhabilitation de Salima Ghezali et Chafaa Bouaiche

Un groupe de militants du FFS appartenant à la section Nord de la France a rendu public vendredi un appel à direction du parti. Nous vous livrons l’intégralité du communiqué.

« « À chaque moment-clé de notre histoire nous avons été mis en demeure de choisir entre les instruments du politique et les illusions politiques. À chaque fois nous avons dit non aux illusions et avons mis en avant les instruments du politique » Hocine Ait-Ahmed (mars 2011).

Mesdames et Messieurs, les membres du Conseil National, 

Aujourd’hui, cela fait tout juste 57 ans depuis la répression sanglante par les hommes de Maurice Papon contre les Algériens qui manifestaient pacifiquement pour l’indépendance de leur pays et pour que cesse la mesure de couvre-feu qui les frappait. Par leur courage et leur bravoure, ces femmes et ces hommes, ont montré l’exemple, bravé l’interdit et brisé le mur de la peur contre la décision du couvre-feu discriminante imposée aux seuls Algériens vivant en Métropole, afin de contribuer dans la lutte pour l’indépendance. 

La communauté algérienne établie à l’étranger, a très souvent constitué un renfort dans les combats des libertés et de la démocratie dans notre pays, à travers la Fédération de France du FLN, puis plus particulièrement pour notre parti à travers le FFS émigration, durant les années de clandestinité et bien plus tard dans la légalité. 
Nous, militants du FFS en Zone France-Nord, voulons cette déclaration, non pas comme un acte de défiance ou d’hostilité, mais bien comme un appel à la raison, comme l’expression d’une volonté du plus bas de la base vers le plus haut de la pyramide. Nous sommes évidemment profondément démocrates, légalistes sans être aveuglés au point d’oublier l’éthique et la vertu, mais surtout profondément convaincus par les valeurs qui sont celles du FFS et que nous portons dans chacune de nos démarches politiques.

C’est pourquoi nous estimons qu’il est légitime, à l’image de nos aînés et toutes proportions gardées, que nous brisions l’interdiction qui nous est faite de manière arbitraire. 

En effet, nous subissons depuis plus de trois mois une situation de blocage totalement injustifiée et injuste, provoquée par une décision prise de manière unilatérale sans qu’aucune concertation, ni même qu’une tentative de médiation n’ait été tentée.

Après plusieurs mois de passivité, nous voulons rappeler à notre direction, que nous sommes des militants dévoués, mais pas de bons soldats. Si vous considérez que l’intérêt du parti est d’avoir une base dynamique et intellectuellement productrice, dotée d’une autonomie de réflexion et capable d’apporter une aide ô combien précieuse dans le combat qui est le nôtre, vous serez alors sans doute d’accord avec nous. Mais si vous voulez une armée de pantins, qui ne font qu’exécuter des ordres et faire campagne lors d’échéances électorales inscrites sur les agendas du pouvoir, nous estimons que ce n’est pas notre rôle. Notre respect pour notre parti, ses institutions et ses règlements ne sont pas à remettre en cause, mais nous estimons que nous sommes dans notre bon droit, en demandant des explications, et surtout que des solutions soient proposées à cette situation de blocage qui nous a été imposée. Que nos activités reprennent enfin, que nous, militants, puissions déployer nos efforts afin de servir un projet politique, de servir notre parti et à travers lui notre patrie et nos valeurs. 

Evidemment, nous ne sommes pas sans avis quant aux derniers évènements qui sont advenus au sein de notre parti. Le passé nous a enseigné que l’exclusion et les radiations ont toujours été les moyens les plus efficaces pour affaiblir notre parti. Tout au long des conflits et des saignées de militants, nous n’avons cessé de réduire nos chances de parvenir à l’aboutissement de notre combat.

Avec l’exclusion de notre camarade Salima Ghezali et la suspension prononcée contre Chafaa Bouaiche, un nouveau cap a été franchi. 

Notre appel est un appel à la raison, un appel pour faire triompher l’intérêt suprême du parti, un appel au rassemblement au lieu de la division, à la solidarité au lieu des conflits, un appel à la bienveillance entre militants de la même famille politique et dont le combat et les valeurs sont communs. Nous estimons que l’article de notre camarade n’est nullement condamnable, et si pour des raisons de discipline une décision devait être prise, celle de la radiation est clairement injustifiée. C’est pourquoi nous contestons fermement cette décision et demandons purement et simplement que soient invalidées ces sanctions indignes de notre parti et de notre combat. Les statuts et le règlement de notre parti priment sur tous les militants sans exception aucune. En revanche leur application est discutable.

La commission de médiation ne peut se transformer en un outil de censure et de répression envers les militants ou leur liberté d’expression.

C’est, au contraire, une instance censée assurer le bon fonctionnement et le respect de l’inviolabilité de la ligne du parti. Dans ce cas précisément, ni l’un ni l’autre n’ont été remis en question.Les résolutions du 5ème congrès, instance suprême du parti, ont tracé la reconstruction du consensus national en prenant exemple sur l’énorme travail de conciliation qui a été depuis la déclaration du 1er Novembre 1954 jusqu’au congrès de la Soummam de 1956, en passant par le travail de rapprochement fait par Abane Ramdane en 1955, pour constituer un front commun et obtenir la liberté. 

Il est plus que jamais nécessaire aujourd’hui de nous remémorer tous ces moments, de soigner nos propres maux par les remèdes que nous avons prescrits au pays ! 

Soyons consensuels, reconstruisons ce front qui fut le nôtre, tous ensemble défendons nos valeurs et nos principes ! Nos revendications sont ci-dessous, clairement reprises : 

– Dégeler notre section FFS France-Nord ainsi que toutes les structures frappées d’une telle sanction. 
– Mettre fin aux exclusions abusives et renoncer aux sanctions injustes exprimées à l’égard de Salima Ghezali et de Chafaâ Bouaiche. 

Signataires 

Mokrane Chabane 
Abdelkader Nait Abdeslam 
Abdennour Igoudjil 
Hocine Timeridjine 
Laldja Benabdelouahab 
Abderahim Moussaouer 
Ferhat Aouaghzen 
Kamel Demouche 
Mohand Takerrabet 
Nadir Aksouh 
Lyes Abdi 
Abdeslam Hafs 
Massisinssa Mazzouz 
Amirouche Berbar Amar Tabouda 
Nassim Ikhenache 
Abdelkader Ait Gacem 
Azzedine Abdi 
Fouad Benzouaoua 
Nordine Bouakil 
Rafik Chafaa 
Mohand Hadadou Said Kara 
Abdelhak Aissani 
Amine Nait Baha 
Samir Bedreddine Mouhoub Anella 
Mouloud Yamel 
Imed Chelhom 
Arezki Djellal 
Abderahmane Challal

 




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Soufiane Djilali : « La fin du Bouteflikisme se fera dans le fracas et l’humiliation »

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Dans une déclaration

Soufiane Djilali : « La fin du Bouteflikisme se fera dans le fracas et l’humiliation »

Le régime politique actuel a ceci de particulier : au lieu de mettre en œuvre la loi, y compris en employant la contrainte, il s’emploie au contraire à imposer sa propre volonté, sa propre loi, en recourant s’il le faut à la force. C’est ainsi que la Constitution, la loi et les règlements de la République ont été allègrement bafoués dans l’épisode de 3ème série qui s’est déroulé sous les ors du palais Zighout-Youcef.  

Le spectacle déplorable de la déchéance, non pas d’un homme, le Président de l’APN, qui, après tout, est lui aussi complice de tous les dérapages politiques, mais de toutes les institutions républicaines, révèle, à l’évidence, que l’Etat algérien est en pleine déconfiture.

La guerre des gangs s’amplifie et plus rien n’est préservé : Présidence de la République, APN, gouvernement, partis politiques, Armée : Il est évident que la sécurité nationale du pays est gravement mise en danger.

N’était-il pas prévisible qu’avec le 4ème mandat, le chaos guettait le pays ? Sont-ils heureux ces responsables du haut de leurs galons militaires, de leur aura diplomatique, de leur fortune illicite ou de leur servilité politique à soutenir, pour leurs propres intérêts, une pseudo idole qui a mené le pays à cette situation ?

Au-delà des graves entorses faites à la loi par des députés hommes-de-mains, pour certains de purs malfrats qui auraient dû être derrière les barreaux, cette crise accélère la dégénérescence d’un régime illégitime et foncièrement maléfique.

L’histoire jugera sévèrement les hommes de ce pouvoir dont l’égoïsme, le narcissisme, la médiocrité et la cupidité auront défié l’entendement, au point d’avoir consommé à leur profit, tout le capital symbolique de la Nation !

La fin du Bouteflikisme se fera dans le fracas et l’humiliation.

Le Président,

Soufiane Djilali

 




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Entre anarchie urbanistique et désordre identitaire

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Toponymie algérienne

Entre anarchie urbanistique et désordre identitaire

Une rue portant le nom du chanteur Matoub Lounès dans la banlieue parisienne. 

Le nom de Kateb Yacine est apposé sur une plaque d’un jardin du 13e arrondissement de Paris. La cérémonie d’inauguration a eu lieu le 6 octobre dernier. Les noms de Matoub Lounès et Slimane Azem trônent déjà sur des places et des rues de certaines villes françaises.

Dans leur propre pays, les noms de ces personnalités de la culture algérienne sont réduits à la portion congrue, du moins sur le plan de l’administration officielle, tandis que l’immense reconnaissance du public et du peuple pour eux a pu imposer la baptisation « populaire » de places ou d’édifices publics en leurs noms. Un hiatus, voire un fossé, semble ainsi se creuser entre l’adoption de la société pour ses hérauts et son élite culturelle, d’une part, et la frilosité, pour ne pas dire plus, de l’administration à consacrer les noms de ceux qui portent et font rayonner les valeurs et la culture du pays à travers le monde, d’autre part.

Avec les premiers gestes du président Bouteflika, au début des années 2000, ayant sorti de l’interdit ou de l’anonymat des personnalités historiques du pays (Ferhat Abbas, Messali Hadj, Mohamed Khider) pour baptiser en leur nom des édifices publics (aéroport, université), l’on avait espéré que le mouvement allait se généraliser pour consacrer les noms de Taos et Jean El Mouhoub Amrouche, Slimane Azem et d’autres noms « oubliés » ou ostracisés. Il a fallu vite déchanter pour continuer à revivre la même culture du déni de soi.

Dans cette contribution, qui reprend des éléments déjà analysés et exposés dans d’autres occasions, il est question, non seulement de cette marginalisation forcée de certains noms qui portent, de façon honorable et prestigieuse, la culture et l’histoire de l’Algérie, mais également de l’anarchie, dressée presque comme une norme, qui caractérise la toponymie algérienne. Cette dernière, dans une grande partie, épouse également les contours de l’anarchie urbanistique, en œuvre depuis des décennies, la déliquescence des services de l’administration et les restes d’une idéologie vénéneuse.

La toponymie continue ainsi à souffrir de plusieurs aléas, allant de l’oubli à l’altération la plus ridicule, en passant par les contorsions de toutes sortes, faites d’un sabir inintelligible et de chiffres arides. En tous cas, ils ne manquent pas d’exprimer tout haut le malaise culturel et identitaire vécu parfois dans un silence peu rassurant.

Des dizaines de séminaires et de journées d’études ont été organisés pour assainir et « redresser » les noms des rues, des quartiers et même de villages algériens. Des centaines d’articles de presse ont été produits sur le même sujet. Mieux encore, des dizaines d’instructions gouvernementales ont été adressées aux collectivités locales- depuis les dures années de l’arabisation forcée de l’environnement jusqu’aux pratiques débridées et anarchiques d’aujourd’hui- afin de prendre en charge, sur le plan administratif, une donnée fondamentale de la vie publique relevant de la culture, de l’identité et de la vie en société.

Un segment majeur du fonctionnement des services publics

Ainsi, parmi la kyrielle de réunions et de regroupements relatifs à cette thématique, l’on a eu affaire, en 2015, à une journée d’études sur la problématique des noms des lieux et des personnes, organisée par l’Université de Blida, où les participants avaient plaidé pour la « mise en place d’une commission nationale chargée de fixer les noms des lieux selon des critères standardisés ».

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Le docteur Ibrahim Atoui, responsable de l’Unité de recherche sur les systèmes de dénomination en Algérie (RASYD), relevant du Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC), soutiendra, à cette occasion, qu’ « il est impératif de mettre en place une commission nationale pour fixer les noms des lieux, comme il est de rigueur de par le monde, tout en soumettant cette commission à des critères fixés par la loi« . Il a rappelé que l’Organisation des Nations unies (ONU) avait préconisé, dès 1959, la mise en place d’organismes nationaux officiels pour la dénomination géographique des lieux, tout en appelant ses membres à publier une base de données générales susceptible d’être exploitée durant les guerres et les situations d’urgence.

L’universitaire a relevé que « l’Algérie est considérée parmi les pays les moins lotis en matière de dénomination des lieux, car une majorité de ses nouvelles villes et rues ne portent pas de noms, acculant ainsi les citoyens à les baptiser de noms improvisés« . Il a également appelé à la standardisation des noms géographiques et des écriteaux des noms des lieux, « afin de faciliter la tâche de reconnaissance aux étrangers en visite en Algérie, au même titre qu’aux unités de sauvetage en cas de grandes catastrophes ».

Le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire avait a déjà ordonné aux walis et aux présidents d’APC, de baptiser et débaptiser les rues et quartiers, d’établir ou rétablir les plaques de signalisation et de positionner par, le système GPS, l’ensemble des éléments géographiques de servitude.

Les choses ne semblent pas tout à fait au point dans ce domaine. Le ministère de l’Intérieur a justifié la mission, dont il avait fixé l’échéance à juin 2015, par le souci d’améliorer les services publics dans leur globalité. Il s’agit, pour le ministère de l’Intérieur, de passer à la deuxième phase de l’application de l’instruction n° 110 du 25 mai 2014 portant sur le même sujet.

Il était demandé aux collectivités locales d’assurer un suivi permanent à cette opération, jugée de première importance par le département de l’Intérieur, et de la réaliser dans les meilleurs délais.

Les 48 walis étaient chargés de suivre le déroulement de l’opération et de veiller à l’application stricte de l’instruction ministérielle. En plus de la baptisation/débaptisation des rues, boulevards et quartiers, les APC ont été aussi chargées de numéroter les édifices et immeubles afin de faciliter leur localisation par les différents services: postes et télécommunication, Sonelgaz, ADE, services de sécurité, urgences médicales,…etc.

Mme Fatiha Hamrit, directrice de la gouvernance locale du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, jugeait, au cours d’une réunion organisée en 2015 autour de ce sujet, que « la rebaptisation des rues, des cités et des places publiques ainsi que des édifices revêt une importance considérable eu égard à ses répercussions sur la vie publique et son impact direct sur les besoins quotidiens des citoyens« . C’est une opération qui est censée s’inscrire dans la gestion permanente des territoires, et elle constitue indéniablement un des éléments majeurs de la politique de l’aménagement du territoire.

Difficultés de nommer et contorsions linguistiques

L’urbanisation anarchique, la grande mobilité sociale et l’exode rural ont acquis une vitesse autrement plus intense que l’effort d’accompagnement par une toponymie régulière bien étudiée. L’extension des villes, la création de nouvelles voies de dessertes (routes et pistes) et l’érection de nouveaux édifices publics vont à une vitesse plus rapide que les efforts de l’administration et des collectivités locales de donner des noms à ces lieux et sites. La nature ayant horreur du vide, c’est la population, parfois avec le bon sens qui est le sien, et parfois avec l’humour sarcastique dont elle a le secret, qui prend le relai pour baptiser immédiatement, parfois même avant l’achèvement des travaux, une cité, une rue ou édifice. Le résultat des courses est ce capharnaüm, relevant d’un lexique insolite, où se bousculent des numéros, des cités dénommées par le nombre d’appartement qu’elle contient, des toponymes moqueurs et…une myriade de malentendus et de confusions.

Le quartier des « Douze salopards », des « 300 logements », des « Nouveaux 300 logements » (dans la même ville), la cité « H’ram Alikoum », les bâtiments « Côte d’Ivoire »- distants de 200 m de là où j’habite – « nouveau CEM », et autres « joyeusetés » font partie de ce décor national informel, comme celui de l’économie parallèle.

L’habitude étant une seconde nature, tout autre dénomination future, apportée officiellement par l’administration, est vouée à vivre dans la « clandestinité » du fait qu’elle n’est prise en charge par personne, y compris les services administratifs de l’État, comme la poste et la police.

On a eu souvent affaire, par exemple, à certaines cartes de visites de médecins, d’avocats, d’entrepreneurs ou de distributeur de marchandises, des adresses trop longues, tarabiscotées, s’aidant de repérages insolites (derrière la mosquée, en face de l’OPGI, de l’autre côté de Sonelgaz, à droite 300 m après le bureau de poste,…etc.). Parfois, ces petites cartes prennent d’autres dimensions lorsqu’elles sont accompagnées d’un schéma ou d’un plan de localisation par lequel l’opérateur espère orienter sa clientèle.

Il est arrivé plus d’une fois qu’un visiteur d’une ville, à la recherche d’un service quelconque, s’adresse à un policier dans un barrage pour lui demander l’emplacement de ce service selon une adresse officielle qu’on lui a indiquée. Le policier se trouve désarmé, car ne connaissant ce service que par le nom que la vox populi lui a donné.

En citant dans l’instruction de 2015, du ministère de l’Intérieur, le problème des plaques de signalisation, le département de Noureddine Bedoui aurait gagné également à inviter les services de l’administration et les services de sécurité à veiller à l’interdiction des affichages anarchiques, particulièrement lors des campagnes électorales, qui salissent gravement, jusqu’au recouvrement total, certaines plaques de signalisation urbaines ou routières (noms de villes, noms de services publics, stops, interdiction de stationner, sens interdit,…). L’affichage anarchique est souvent aussi le fait de certaines entreprises qui font passer leur publicité par l’effacement de signalisations publiques.

L’absurdité de Oued Ighzer Amokrane

Il est aisé de constater que, dans certaines régions, les noms de lieux (villages, quartiers ou même des villes) ne sont pas encore définitivement établis. Qu’on songe à trois plaques qui ont garni un certain moment les trois directions qui mènent vers la commune d’Ahnif (wilaya de Bouira), au niveau du carrefour de Maillot-Gare. Selon que l’on vienne de M’Chedallah, de Bouira ou d’Ath Mansour, on a affaire aux dénominations suivantes: Ahnif, Hanif, Hnif. À vous de choisir.

Dans la même région, le village de Tiksighidène (commune de Chorfa) s’écrit toujours, en français et en arabe, « Tiksiridène », un héritage colonial qui a la peau dure, alors que la prononciation du « gh » est bien claire chez tout le monde.

Dans la wilaya de Bejaïa, on n’a pas peur du double emploi lorsqu’on met la plaque « Oued Ighzer Amokrane », sur le pont enjambant cette rivière au centre-ville d’…Ighzer Amorkrane. D’autres anomalies, les unes plus cocasses que les autres, parsèment encore les plaques de signalisation à travers tout le pays.

La science qui s’occupe de tous les signes et signaux qui accompagnent notre vie domestique, publique ou professionnelle, s’appelle la sémiologie. La linguistique lui réserve un traitement de choix du fait qu’elle est censée exprimer notre être collectif, communautaire, national, surtout lorsqu’il s’agit des noms. C’est l’un des fondements de la légitimation culturelle d’une communauté.

En d’autres termes, la toponymie, comme l’ensemble de l’onomastique comprenant les noms propres, exprime une identité et un champ culturel dans lequel se reconnaissent les individus et la communauté.

Néanmoins, une distance respectable sépare malheureusement cette ambition légitime des pratiques, créant une sorte de dommageable dualité, voire de schizophrénie collective, faisant que nos villes, quartiers, rues et places publiques tardent à prendre en charge complètement et sereinement le nom des meilleurs fils de l’Algérie, au moment même où, en France ou au Canada, là où la communauté algérienne impose sa présence culturelle, les noms de personnalités algériennes ornent des jardins, des places publiques ou des rues.

Auteur
Amar Naït Messaoud

 




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Généraux-majors arrêtés : « Comment des mains sales peuvent mener une opération mains propres ? »

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LU DANS LA PRESSE

Généraux-majors arrêtés : « Comment des mains sales peuvent mener une opération mains propres ? »

Pour Djilali Hadjadj, président de l’Association algérienne de lutte contre la corruption, l’incarcération de cinq généraux pour malversations vise à faire porter le chapeau de la corruption à des responsables de l’armée.

Dimanche 14 octobre, cinq généraux algériens, récemment limogés, ont été placés en détention provisoire pour des malversations présumées. Selon des sources sécuritaires citées par la presse algérienne et l’AFP (les autorités publiques n’ont pas confirmé l’information), Menad Nouba, ex-commandant de la gendarmerie nationale, Habib Chentouf, Saïd Bey et Abderrazak Chérif, anciens chefs de régions militaires, et Boudjemaâ Boudouaour, ex-directeur des finances au ministère de la Défense, ont été écroués pour « biens mal acquis et corruption ».

Ces cinq haut gradés avaient été mis à la retraite dans le cadre d’une vague de limogeages ayant touchée l’armée ces trois derniers mois. Parmi les autres gradés limogés figuraient également les chefs d’état-major de l’armée de terre, de l’armée de l’air, des forces de défense aérienne du territoire, le patron de la Direction centrale de la sécurité de l’armée et le Contrôleur général de l’armée, mettant la classe politique en ébullition.

Ces événements ne cacheraient-ils pas une purge de l’institution militaire, considérée comme faiseuse de rois, en vue de l’élection présidentielle d’avril 2019, marquée par l’incertitude autour de la candidature à un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika, 81 ans, ? De très nombreux observateurs le pensent. Parmi eux, l’ancien journaliste Djilali Hadjadj, président de l’Association algérienne de lutte contre la corruption et représentant de Transparency International. Interview.

Nouvelobs : Est-ce la première fois qu’on voit un nombre aussi important de chefs militaires soupçonnés de malversations ?

Djilali Hadjadj : C’est inédit. Depuis l’indépendance en 1962, à l’exception, dans les années 1980, du secrétaire général du ministère de la Défense, Mostefa Beloucif, aucun militaire de ce rang n’avait été publiquement inquiété par la justice. L’armée, qui représente le pouvoir, n’a jamais été touchée. 

Certains pensent que l’arrestation de ces cinq généraux sert à faire porter le chapeau de la corruption à des responsables de l’armée en donnant le sentiment que le gouvernement mène une opération mains propres…

Nous ne sommes pas dans une opération anti-corruption. Ne soyons pas dupes : comment des mains sales peuvent mener une opération mains propres ? La corruption est quasi-généralisée dans le pouvoir parmi les hauts gradés, les hauts fonctionnaires et même certains ministres. L’impunité règne. L’ancien ministre de l’Energie et ex-président de la Sonatrach [entreprise publique pétrolière, NDLR], Chakib Khelil, est cité dans plusieurs affaires et échappe toujours à la justice.

Cette opération traduit des luttes intestines au sein du pouvoir pour le choix du prochain candidat à la présidentielle à l’approche de la fin du mandat d’Abdelaziz Bouteflika.

On a laissé ces généraux s’enrichir illicitement et en toute impunité, à ciel ouvert. Il ne fallait pas faire de très grandes investigations pour déterrer les dossiers.

Signe que les lignes bougent au sommet du pouvoir ?

Depuis vingt ans, Abdelaziz Bouteflika veut régler ses comptes avec l’armée. Il l’avait dit dès la prise de ses fonctions : « Je ne veux pas être président aux trois quarts. » Il n’a cessé de s’en prendre à l’armée et aux services de renseignements militaires, parfois à juste titre. C’est quelque part, le coup de grâce. L’hypothèse la plus probable, c’est qu’un certain nombre de hauts fonctionnaires de la police qui ont été limogés récemment fassent eux aussi l’objet de poursuites pour corruption. Ça va s’accélérer d’ici la fin de l’année. Mais ils n’iront pas jusqu’à s’entre-déchirer, car les clans ont besoin les uns des autres même s’ils s’opposent pour le moment. Tout rentrera dans l’ordre d’ici l’échéance électorale.

Pourquoi aujourd’hui ?

Abdelaziz Bouteflika a réussi à faire rentrer les militaires dans leurs casernes. Mais, j’en suis persuadé, l’armée, en tant qu’autorité voulant peser dans le rapport de force, souhaite avoir son mot à dire sur le choix du successeur ou sur les conditions de reconduction d’Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat.

L’affaire de la saisie, le 29 mai, de 701 kilos de cocaïne dans le port d’Oran, qui auraient été acheminés du Brésil, après une escale à Valence, a provoqué une sorte de jeu de quilles terrible. L’armée avait géré directement ce dossier, qui comporte de nombreuses zones d’ombre, écartant les services de police traditionnels. Dans cette affaire, des personnalités importantes sous protection du pouvoir, comme l’ancien chef de la police, sont tombées. Les militaires et leurs proches veulent profiter de la précarité de la santé de Bouteflika, du rejet de plus en plus grand de l’opinion publique pour un cinquième mandat, pour peser. La réaction a été immédiate. Le clan de Bouteflika a exhumé les dossiers pourris chez les généraux. Comme je disais, cela n’a pas été compliqué. Les militaires sont tombés dans le piège du clan Bouteflika qui n’attendait que ça.

L’armée perd-elle de l’influence ?

Quand on jette ainsi des généraux qui ont occupé des fonctions importantes en prison – trois d’entre eux étaient chefs de régions militaires –, ça affaiblit inévitablement l’image de l’armée. Quand l’un d’eux, le directeur central des finances du ministère de la Défense, qui a pendant plus de dix ans géré le budget de l’armée et les dépenses militaires, considéré comme intouchable, est mis derrière les barreaux, ça fait très mal dans les rangs de l’armée.

L’institution militaire a encaissé beaucoup de coups depuis vingt ans. Ce n’est pas le coup fatal, mais elle va mettre longtemps à s’en remettre, si elle s’en remet en termes de poids et d’influence.

Vous vous félicitez quand même que des personnes corrompues aillent en prison ?  

C’est le seul aspect positif ! En matière de lutte anti-corruption, il y a tellement à faire. Notre association a toujours essayé, malgré un contexte répressif, autoritaire et policier, de rendre public un certain nombre d’affaires. Cependant, nous estimons que ces anciens généraux, rendus à la vie civile, doivent être jugés par un tribunal civil, et non par un tribunal militaire comme il est envisagé. Il ne s’agit pas d’affaires relevant du secret défense. Ils ont le droit de choisir leur avocat et de bénéficier de la présomption d’innocence jusqu’à la preuve du contraire.

Quel est l’impact sur l’opinion publique ?

En Algérie, on a une image idéalisée de l’armée. Une image qui est en train de se noircir. Les Algériens ont vécu des périodes difficiles, veulent une situation de stabilité politique et une sécurité renforcée. Même si le quotidien de tous les jours est difficile, ils s’inquiètent de ces turbulences, dans un contexte sécuritaire qui reste préoccupant.

Lire l’entretien : https://www.nouvelobs.com/monde/afrique/20181017.OBS4111/generaux-arretes-en-algerie-comment-des-mains-sales-peuvent-mener-une-operation-mains-propres.html?f

Auteur
Sarah Diffalah (Nouvelobs)

 




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Assassinat barbare de Kashoggi : l’étau se resserre sur le prince héritier saoudien

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SCANDALE

Assassinat barbare de Kashoggi : l’étau se resserre sur le prince héritier saoudien

 Jamal Kashoggi aurait été découpé alors qu’il était vivant par un médecin saoudien qui écoutait en même temps la musique. Cette scène d’une barbarie inouie est racontée par la presse turque qui distillent les révélations depuis la disparition de ce journaliste au sein de l’ambassade saoudienne en Turquie.

La pression monte sur l’Arabie saoudite pour dévoiler le sort du journaliste critique Jamal Khashoggi. Depuis qu’il a disparu, le 2 octobre, après être entré dans le consulat saoudien d’Istanbul, les indices remontant jusqu’au prince héritier Mohammed ben Salman s’accumulent. Les dernières révélations de la presse turque vont dans ce sens.

Jusqu’ici, les autorités turques, officiellement silencieuses jusqu’à la fin de l’enquête, distillaient officieusement dans la presse des fuites attestant la mort de Jamal Khashoggi, avec force détails de plus en plus macabres. Désormais, leurs révélations sur l’affaire mettent en cause directement le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salman.

Le quotidien turc pro-gouvernemental Sabah a publié des images retraçant les mouvements à Istanbul d’un officier des services de sécurité proche de l’homme fort d’Arabie saoudite, et présenté comme le chef du commando de 15 Saoudiens soupçonnés d’avoir assassiné le journaliste.

Sur ces images de vidéosurveillance, on voit le principal suspect, Maher Abdulaziz Mutreb, entrer dans le consulat le matin de la disparition de Jamal Khashoggi, puis dans la résidence du consul, puis quittant un hôtel avec une grande valise et enfin avant de s’envoler à l’aéroport d’Istanbul.

Ces derniers jours, les policiers turcs ont fouillé pendant de longues heures le consulat et la résidence consulaire. Selon la chaîne d’information qatarie Al Jazeera, qui cite des sources proches de l’enquête, les policiers auraient notamment trouvé sur place les empreintes digitales d’un autre membre du commando, un médecin légiste spécialisé dans les autopsies.

Jamal Khashoggi « semble bien » être mort, affirme Trump

Jamal Khashoggi, qui a disparu le 2 octobre au consulat saoudien à Istanbul et aurait été assassiné par des agents de son pays, « semble bien » être mort, a déclaré jeudi le président américain Donald Trump. « Ça me semble bien être le cas. C’est très triste », a répondu le président à un reporter qui lui demandait s’il pensait que le journaliste saoudien était mort.

A la demande du secrétaire d’Etat Mike Pompeo, de retour de Riyad, indique notre correspondante à Washington, Anne Corpet, l’administration américaine a donné quelques jours supplémentaires à l’Arabie saoudite pour qu’elle explique comment le journaliste a bien pu disparaître dans les locaux du consulat d’Istanbul. Selon le New York Times, les autorités saoudiennes s’apprêteraient à désigner un coupable : il s’agirait d’un général, conseiller du prince héritier. Selon la nouvelle version des Saoudiens présentée par le quotidien new yorkais, ce général aurait reçu l’autorisation d’interroger le journaliste et l’aurait fait exécuter de sa propre initiative.

Quatre ONG exigent une enquête de l’ONU

Quatre organisations de défense des droits de l’homme et de la liberté de la presse ont lancé un appel jeudi depuis le siège des Nations unies à New York pour réclamer une enquête indépendante sur la disparition – et le meurtre très probable – de Jamal Kashoggi. Seule une demande officielle d’un Etat membre peut conduire à l’ouverture d’une enquête. C’est la Turquie – pour l’exemple – en raison de son bilan en matière de défense des droits de l’homme qui devrait le faire ont plaidé ces organisations.

Plus de deux semaines après la disparition suspecte du journaliste saoudien du consulat de son pays à Istanbul, les voix commencent à s’élever contre le peu d’empressement à faire la lumière sur cette affaire pour ne pas perdre de juteux contrats avec Riyad.

Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme et des journalistes ont donc demandé à la Turquie de saisir le secrétaire général Antonio Guterres pour lancer une enquête indépendante et impartiale de l’ONU, explique Lou Charbonneau de Human Rights Watch : « Ce que nous essayons de faire; c’est d’empêcher que cette affaire soit étouffée. C’est pourquoi nous disons que la Turquie peut aller directement voir le secrétaire général et ça peut aller très vite. »

Cette équipe d’enquêteurs devrait avoir accès à tous les témoins et enregistrements vidéo pour disposer des preuves en vue d’un éventuel procès. Le secrétaire général Antonio Guterres avait indiqué vouloir « la vérité » sur cette affaire.

Sherine Tadros, pour le compte d’Amnesty, l’implore de tenir parole : « Il est temps pour lui de s’élever et d’être courageux. Nous avons vraiment besoin de lui maintenant parce que nous sommes en train de perdre cette guerre. Nous la perdons en tant que défenseurs des droits humains et vous la perdez en tant que journalistes. »

Et ces organisations préviennent que sans enquête impartiale de l’ONU, le parfum de suspicion flottera toujours au-dessus de l’Arabie saoudite.

Auteur
Avec RFI

 




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Lettre ouverte à  Abdelwahid Temmar, Ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville

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Courrier d’un citoyen humilié

Lettre ouverte à  Abdelwahid Temmar, Ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville

Je viens par le biais de cette lettre M. le Ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville, attirer votre attention sur mon cas.

Dans le cadre du plan d’aménagement de l’oued El-Harrach, et qui rentre dans le cadre du décret exécutif 14-63 du 09/02/2014, relatif à l’expropriation pour cause d’utilité publique, la direction des ressources en eau de la wilaya d’Alger m’a notifié la déclaration d’utilité publique, par lettre  n° 4498/S-ASST/DREWA/2014 s/couvert de Me Sahki Mohand Ourabah, huissier de justice, de ce plan d’aménagement, dont le terrain du site de ma maison est touchée par ce plan.

Le bureau d’étude a procédé au métrage du site de ma résidence. Je vous informe Monsieur le Ministre que j’occupe un appartement constitué de 02 pièces /cuisine par un contrat de location au nom de feu mon père N°10/76/100121 établi le 23 juillet 1976, en régularisation de la situation, puisque ce logement est resté vacant à l’indépendance de notre pays et depuis cette date à ce jour ce logement a été tout le temps occupé du vivant de mes parents, jusqu’à maintenant et que je suis en règle vis-à-vis des charges locatives (04/2018).

J’affirme avoir résidé à l’adresse ci-dessous indiquée, depuis presque 56 années et sans interruption, pour avoir fait mes premiers pas à l’école primaire et toute ma carrière professionnelle à Alger.

Nonobstant le dossier complet qui ne souffre aucune insuffisance, que j’ai fourni aux enquêteurs de la daïra d’El-Harrach et ceux de la mairie de la même circonscription administrative, la commission n’a pas jugé utile de retenir mon cas, pour le motif fallacieux de « non-résident». La notification d’utilité publique n’a pas été respectée par les autorités compétentes.

Je ne vois aucune raison évidente quant à mon exclusion, par ce motif fallacieux que pour faire bénéficier une tierce personne à ma place. Sinon comment expliquer une telle situation, oui pour un logement pour tous, mais pas à mon détriment ?

 Je tiens à porter à votre connaissance que j’occupe un bien publique d’une manière légale, et conformément à la réglementation en vigueur aucune institution n’a le droit de décider de mon expulsion, sans décision émanant de la justice qui est seule habilitée pour ce genre d’affaire. Aussi, conformément à la réglementation en vigueur et après plus d’un demi siècle de résidence dans la commune, j’ouvre droit à un relogement et non à une expulsion. A la lumière de ce qui précède je vous conseille vivement de revoir la liste des bénéficiaires de la Rue d’Alger El-Harrach, car il y a de l’anguille sous roche et ce qui c’est passé n’est pas vraiment catholique.

Le dimanche 13 mai 2018, les forces de sécurité se sont présentées en mon domicile, accompagnées de l’ex-chef du cabinet de la daïra d’El-Harrach pour m’exiger de déguerpir, en m’intimant l’ordre de ramasser mes affaires et quitter les lieux, sans aucun avis au préalable, chose que j’ai refusée dans le fond et dans la forme, car les services de l’hydrauliques m’ont notifié l’utilité publique du site de ma résidence.

Ce jour-là, je me suis senti humilié dans mon amour-propre, car je n’ai pas été préparé à recevoir un coup pareil et finir dans une situation lamentable digne d’animaux sauvages, moi qui suis un honnête citoyen qui vit de la seule sueur de mon front.

Après une résistance vaine avec les forces de l’ordre qui ont essayé par tous les moyens de me persuader de quitter les lieux, ces derniers ont instruit les agents de la commune pour ramasser tout ce qu’y se  trouve à l’intérieur de la maison et le mettre dans un camion, pour une destination inconnue et de surcroît à la veille du mois sacré, sans avis d’expulsion, sans solution de rechange, chose que même les incroyants ne peuvent faire. Nous sommes à la fois choqués et outrés par la façon dont nous avons étés traités, comme des ordures qu’on jette à la poubelle. Moi et ma femme avons fait l’objet de traitement condamnable, pour être jetés dans la rue, sans raison valable. Juste après notre expulsion de notre maison des agents ont procédé au sabotage de la demeure, afin de nous éviter d’y demeurer encore.

Après 5 mois cette maison en ruines, n’a pas fait de démolition totale, mais simplement rendue inhabitable. A qui profite-t-elle cette situation ?

Le 10 juillet à l’occasion d’une audience particulière que Monsieur le Wali délégué m’a accordé , j’ai découvert le pot au rose, en apprenant de la bouche du responsable du service relogement de la daïra qu’à la suite des différentes enquêtes, qu’ont  effectué sur le site, les différents services concernés de cette institution, ils sont arrivés à la conclusion suivante : «Habite au dortoir sis au 04 rue d’Alger, lequel est mitoyen de ma résidence qui s’y trouve au N° 06 de la même rue. Mon voisin de palier a bénéficié de cette opération relogement et pas moi pourquoi cette hogra, alors que nous habitons le même immeuble et partageons la même porte d’entrée, pourquoi cette confusion, et à qui profite-t-elle cette situation ? 

A cet effet, je vous demande Monsieur le Ministre de diligenter une équipe d’enquête pour connaître l’ordonnateur et de ce qui c’est réellement passé. Car le 10 juillet 2018 une équipe d’enquête diligentée par la Wilaya d’Alger s’est rendue en mon domicile et a confirmé sur place mon existence sur ce site. A ma connaissance une administration se base sur des documents administratifs et non sur de simples conclusions hasardeuses, ou à dessein et sur des ouï-dire.

Presque  160 jours, après l’introduction de mon recours (n°44 du 14/05/2018), aucune réponse depuis cette date, ainsi je me vois galérer dans les rues, à mon âge et de plus étant toujours actif, on ne m’a même pas prévenu ou essayé de se pencher sur mon cas. On m’a envoyé une équipe de policiers pour me faire expulser, sans avis, ni préavis et malgré tout cela je n’ai pas désigné un avocat pour suivre mon cas, ni d’y résister, puisqu’il s’agit d’une utilité publique.

Je ne sais plus quoi faire, ni quoi penser, je n’ai vraiment pas où aller, bien qu’à l’époque on m’ait promis de se pencher sur mon cas et que je devais juste patienter. Et depuis on m’a tout simplement oublié.

Au lieu d’être dans mon logement après ma retraite, je me vois galérer dans les rues, actuellement je passe mes nuits dans un garage dédié à la mécanique.

Je ne me sens plus Algérien Monsieur le Ministre, si tel est le cas autant être expulsé vers un autre pays.

Je n’ai rien demandé à l’administration, c’est cette dernière qui est venue vers moi et non l’inverse, je demande simplement d’être réhabilité dans mes droits, car je suis victime d’une machination orchestrée à mon encontre, rien que pour m’expulser de mon logement. Pourquoi cette Hogra caractérisée à la veille du mois sacré, alors que son Excellence Monsieur le Président de la République n’a de cesse de répéter aux responsables d’être toujours à l’écoute du citoyen.

Est-ce juste ? C’est là la récompense ? Je pense qu’il y a des enquêtes pour voir que je n’ai pas où aller, je me retrouverai dans la rue avec mes enfants. Pour cela, je viens vous demander de bien vouloir vous pencher sur mon cas. Car je ne sais plus à quelle porte frapper, je suis vraiment désespéré.

Monsieur le Ministre regardez ma situation, pas facile d’être un « SDF », je ne pourrai même pas me faire délivrer une résidence, cette situation de stand-by me pénalise, jusqu’à quand cette situation, sinon quelle est la situation à envisager ?

Je sais que vous êtes un Homme d’honneur et j’ai entièrement confiance en vous et à l’aide que vous apporterez à mon cas.

Veuillez croire, Madame la Ministre, à l’expression de mes salutations respectueuses.

M. Chahet  Belaïd

Adresse : 6, rue d’Alger

El-Harrach-Alger

CNI n° 746451/22551 établie e 02/09/2013 par daïra d’El-Harrach.

Auteur
M. Chahet  Belaïd

 




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Nacer Djabi : « Pour Bouteflika, un 5e mandat serait le mandat de trop »

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RENCONTRE

Nacer Djabi : « Pour Bouteflika, un 5e mandat serait le mandat de trop »

Cinq généraux-majors en état d’arrestation, un président de l’Assemblée nationale interdit d’entrée dans l’hémicycle… La classe politique algérienne est en ébullition ces jours-ci. Que va faire le président Bouteflika à la présidentielle d’avril prochain ?

Malgré sa maladie, va t-il se présenter une 5e fois ? Le sociologue algérien Nacer Djabi est, avec le mouvement Mouwatana (Citoyenneté), l’un des signataires d’une lettre ouverte qui demande au président algérien de ne pas s’accrocher au pouvoir. En ligne d’Alger, il répond aux questions de RFI.

RFI : Pourquoi avez-vous signé une lettre ouverte appelant le président à ne pas briguer un cinquième mandat ?

Nacer Djabi : Je crois que c’est l’avis de beaucoup d’Algériens. C’est-à-dire que le cinquième mandat est de trop. Tout le monde le sait, les Algériens, le monde extérieur, que le président est malade et même gravement malade, et qu’il a fait presque vingt ans de règne.

L’Algérie a besoin de changer. Les Algériens veulent un nouveau personnel politique. Ils veulent le changement. On a une société de jeunes qui n’ont plus confiance dans le personnel politique, qui boycottent les élections, qui ne participent pas à la vie politique, qui n’adhèrent pas aux partis politiques. Donc, c’est un retrait pratiquement global de la société algérienne envers la chose politique. Et je crois que le changement au niveau de la présidence peut faire évoluer les choses dans le bon sens.

Depuis un an, de nombreuses personnalités algériennes demandent au président de ne pas briguer un cinquième mandat, comme l’ancien ministre Ahmed Taleb Ibrahimi, le général Rachid Benyelles, l’avocat Ali-Yahia Abdennour et de nombreux universitaires comme le politologue Mohamed Hennad. Qu’est-ce qui vous distingue, vous, les signataires de cette dernière lettre ouverte ?

C’est dans le cadre d’une initiative de Mouwatana (citoyenneté). Donc, les collègues qui sont dans cette initiative ont proposé une charte dernièrement. Ils ont essayé de faire des marches, des sit-in à Constantine. Cela n’a pas marché. A Alger, la même chose. Parce qu’il ne faut pas oublier, il y a une histoire. Les gens de Mouwatana, les personnalités politiques, étaient dans l’initiative de Zéralda en 2014. J’étais moi-même dans ce cas.

Contre un quatrième mandat ?

Contre un quatrième mandat. Et on dit la même chose pour le cinquième mandat. On se dit que l’Algérie a besoin d’une période de transition, d’ouverture politique, pour une plus grande participation des Algériens à la chose politique. C’est-à-dire amener les Algériens à s’intéresser au sort de leur pays.

Mais les deux principaux partis du pays que sont le FLN et le RND [Rassemblement national démocratique] du Premier ministre Ahmed Ouyahia soutiennent la perspective d’un cinquième mandat pour Abdelaziz Bouteflika.

Ce ne sont pas les seuls. C’est des partis de sérail, de pouvoir, qui ne sont pas représentatifs parce que ces deux partis sont imposés. Le RND a démarré en 1997. Deux mois après son congrès en constitutif, il a eu la majorité parlementaire en Algérie. Chose incroyable, anormale.

Le FLN est depuis 1962 au sommet de l’Etat. Il ne bouge pas. Ce n’est pas normal. Les partis sont majoritaires au niveau du Parlement mais sur la base de quelles élections ? Une des revendications de la transition de Mouwatana, c’est de revoir les formes d’élection, de revoir la même force dans l’organisation des élections, de l’administration publique. Ce sont les walis [à la tête d’une wilaya, équivalent d’un département] qui organisent les élections, c’est le ministère de l’Intérieur.

Donc, pas de transition possible sans élections transparentes ?

Bien sûr.

Beaucoup disent qu’en Algérie, c’est l’armée qui fait et défait les régimes.

Je crois que ce n’est pas l’armée, c’est la sécurité militaire. Ce sont les services de sécurité qui appartiennent à l’armée. Quand on parle d’armée, on parle surtout de la direction du service. C’est une petite élite, une direction au sein de l’armée. Et la décision est prise d’une manière qu’on ne connaît pas entre décideurs de l’armée. Cela a été le cas depuis pratiquement 1962.

Officiellement, le chef de la sécurité militaire, le général Mediène, dit « Toufik », a été limogé il y a trois ans, en 2015. Mais qu’en est-il réellement ?

C’est la personne qui est partie, mais la structure est toujours là. Ce ne sont pas les hommes qui sont importants. La fonction politique, toute cette structure militaire, existe et elle est là encore.

Dimanche dernier [le 14 octobre], cinq généraux algériens qui avaient été limogés, ont été arrêtés. Est-ce un signe que les lignes bougent à l’intérieur de l’armée ?

Je crois que c’est un grand événement. C’est la première fois qu’on voit un nombre aussi important. C’est un nombre important de chefs militaires soupçonnés de malversations, d’enrichissement illicite. C’est important pour les Algériens et pour l’institution militaire.

Est-ce le signe qu’il y a des règlements de comptes au sein de l’armée ?

Je ne sais pas. C’est très opaque. L’armée a l’habitude de ne pas communiquer, de ne pas donner trop d’informations. Il faut attendre leur passage devant la justice, c’est-à-dire le démarrage du procès.

Actuellement, qui gouverne en Algérie ?

C’est sûr que Bouteflika est affaibli. Mais la présidence est encore là. La présidence, comme institution, est encore là. La présidence est gérée par le président d’une manière ou d’une autre, mais il y a le chef du gouvernement, il y a quelques conseillers politiques qui sont autour de Bouteflika. Jusqu’à maintenant, ils arrivent à gouverner, même avec les difficultés de la maladie.

Le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, est-il un homme clé dans le dispositif actuel ?

Oui. Il est chef de gouvernement et il est chef de parti politique, le RND, dans la majorité présidentielle. C’est un vieux routier de la chose politique en Algérie. Il est chef du gouvernement pour la quatrième ou la cinquième fois. Il est là depuis 1993. Donc, il devient un homme clé de la vie politique en Algérie.

Auteur
RFI

 




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APN : la Commission des Affaires juridiques confirme la fin de l’ère Bouhadja

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CRISE DU POUVOIR

APN : la Commission des Affaires juridiques confirme la fin de l’ère Bouhadja

La messe est dite. Toutes les composantes de l’APN se sont mises en branle pour le débarquement de Saïd Bouhadja. Après la décision du bureau de l’APN, la Commission des Affaires juridiques, administratives et des libertés à l’Assemblée populaire nationale (APN) a confirmé, jeudi, « la vacance » du poste de président de l’APN, indique le président de cette commission, Amar Djilani.

M.Djilani a précisé dans une déclaration à la presse que « la Commission a élaboré un rapport confirmant la vacance du poste de président de l’APN lors d’une réunion consacrée à l’examen de la saisine qui lui a été adressée par le bureau de l’Assemblée, lequel avait déclaré mercredi la vacance du poste lors d’une réunion d’urgence ».

A l’issue de la réunion, la commission a indiqué dans son communiqué que « tous les éléments juridiques de l’état de vacance sont réunies pour incapacité du président de l’APN (Said Bouhadja) à assurer ses fonctions, du fait de son désaccord avec les députés et son refus de démissionner ».

« Ce cas de figure s’inscrit dans le cadre des dispositions légales prévues par l’article 10 du règlement intérieur de l’APN, lequel prévoit qu’en cas de vacance de la présidence de l’APN par suite de démission, d’incapacité ou d’incompatibilité ou de décès, il est procédé à l’élection du président de l’APN suivant les mêmes modalités prévues par le présent règlement intérieur dans un délai maximum de quinze (15) jours à compter de la déclaration de la vacance », précise le communiqué.

« Le bureau de l’APN se réunit obligatoirement pour constater la vacance et saisir la commission chargée des affaires juridiques. Cette dernière élabore un rapport confirmant la vacance et le soumet en séance plénière au vote de la majorité des membres de l’Assemblée ».

Dans ce cas, « le vote est dirigé par le doyen des vice-présidents non candidat assisté des deux plus jeunes membres de l’Assemblée populaire nationale ».

Auteur
Avec APS

 




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