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samedi 20 septembre 2025
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Londres accuse Moscou de cyberattaques contre les démocraties

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ESPIONNAGE

Londres accuse Moscou de cyberattaques contre les démocraties

La Grande-Bretagne accuse les services du renseignement militaire russe (GRU) d’avoir mené une série de cyberattaques visant à semer la discorde dans le monde en déstabilisant les démocraties occidentales.

Ces attaques ont touché un large éventail d’événements et secteurs, allant d’instances sportives à l’élection présidentielle américaine de 2016, écrit le gouvernement britannique dans un rapport basé sur les travaux de son Centre national de sécurité informatique (NCSC) et rendu public jeudi.

“Les actions du GRU sont irresponsables et systématiques: ils essaient de nuire et d’interférer dans les élections d’autres pays”, a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères, Jeremy Hunt.

“Notre message est clair: avec nos alliés, nous exposerons aux tentatives du GRU de nuire à la stabilité internationale et nous y répondrons”, a-t-il ajouté, précisant que Londres attribuait la responsabilité de ces attaques au gouvernement russe.

En avril dernier, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis ont mis en garde contre une cyberattaque à l’échelle mondiale lancée en 2015 qu’ils ont imputée à des pirates informatiques soutenus par la Russie.

Moins connu que le KGB, le GRU a joué un rôle majeur dans plusieurs conflits, notamment l’annexion de la Crimée en 2014.

L’agence a été accusée par la Première ministre britannique Theresa May d’avoir mené la tentative d’assassinat contre l’ancien agent double russe Sergueï Skripal en mars dernier à Salisbury, dans le sud de l’Angleterre.

Disposant d’agents à travers le monde, le GRU rend compte directement à l’état-major du ministère russe de la Défense.

Aucune communication n’est effectuée sur les actions du service, dont la structure, les effectifs et le financement sont tenus secrets.

Selon le gouvernement britannique, le GRU est associé à plusieurs groupes de pirates informatiques, parmi lesquels APT 28, Fancy Bears, Sofacy, Pawnstorm et Sednit.

“Ce type de comportement démontre leur volonté d’agir sans respecter le droit international ou les normes établies, et ils le font avec un sentiment d’impunité”, a dit Jeremy Hunt.

En 2016 et cette année, les Etats-Unis ont sanctionné plusieurs officiers du GRU, dont son responsable Igor Korobov, pour des tentatives de cyberattaques et avoir voulu interférer dans l’élection présidentielle de 2016.

Auteur
Reuters

 




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Le joueur Ronaldo rejette une accusation de viol, « crime abominable »

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MOEURS

Le joueur Ronaldo rejette une accusation de viol, « crime abominable »

 La star mondiale du football Cristiano Ronaldo a démenti catégoriquement mercredi avoir violé une Américaine dans un hôtel de Las Vegas en juin 2009, qualifiant le viol de « crime abominable ».

Mais les avocats de son accusatrice, qui dit souffrir depuis de blessures psychologiques, ont affirmé lors d’une conférence de presse qu’elle avait été « très cohérente » en dénonçant l’agression.

Cette affaire pourrait ternir la réputation du quintuple Ballon d’Or qui a démenti « vigoureusement » les accusations.

« Le viol est un crime abominable qui va à l’encontre de tout ce que je suis et de ce que je crois », a écrit le champion portugais sur son compte Twitter.

« Je refuse de nourrir ce cirque médiatique monté par des gens qui cherchent à se faire de la publicité à mes dépens », a-t-il ajouté dans ce message en anglais, se disant serein et avec « la conscience claire ».

La police de Las Vegas a annoncé lundi avoir rouvert l’enquête sur les accusations portées par Kathryn Mayorga, 34 ans aujourd’hui, qui affirme dans une plainte au civil que le footballeur l’a sodomisée de force le 13 juin 2009.

Selon Leslie Stovall, son avocat, celle-ci espère non seulement « obtenir justice » en mettant Ronaldo face à ses responsabilités, mais aussi « empêcher que ce qui lui est arrivé n’arrive à d’autres femmes ». 

Après avoir subi depuis des années un traumatisme psychologique, elle a trouvé « beaucoup de courage » pour attaquer le footballeur grâce au mouvement #MeToo qui dénonce depuis un an les abus sexuels commis par des hommes de pouvoir. 

Le mouvement et « les femmes qui ont publiquement dénoncé des abus sexuels ont donné à Kathryn beaucoup de courage, et lui ont permis de déposer une plainte », a expliqué Leslie Stovall.

Sa cliente a beau avoir pris la décision d’aller au procès, « cela reste un défi pour elle » et « elle a besoin de beaucoup de soutien », a souligné Leslie Stovall, expliquant qu’elle avait quitté temporairement Las Vegas pour trouver un peu de calme. 

Ses avocats disent avoir obtenu, par mail, des documents confidentiels auprès des « Football Leaks », qui avaient déjà fait état du viol présumé en 2017. Ils soulignent les avoir transmis à la police et envisagent de les divulguer eux-mêmes prochainement.

Toujours selon l’avocat, la plaignante avait dénoncé le viol présumé à la police de Las Vegas, et subi un examen médical juste après les faits.

La police affirme que la procédure n’avait pu aller plus loin car la jeune femme n’avait pas voulu donner le nom de son agresseur à l’époque. Mais Leslie Stovall assure, lui, qu’elle a bien « identifié Cristiano Ronaldo lors d’un entretien avec un détective de la police de Las Vegas deux semaines après l’agression ». 

Ses avocats estiment son préjudice à au moins 200.000 dollars mais ne fixent pas de montants pour les dommages et intérêts.

 Médiation contestée 

Selon son récit, Mme Mayorga avait rencontré Cristiano Ronaldo au Palms Hotel de Las Vegas le 13 juin 2009, chacun faisant partie d’un groupe. Ronaldo était sur le point de passer de Manchester United au Real Madrid pour le transfert le plus cher du monde à l’époque. Il l’aurait invitée dans sa suite pour faire la fête, avec d’autres personnes.

Là, il aurait demandé à la jeune femme, 24 ans à l’époque, de se joindre au groupe dans un jacuzzi. Celle-ci n’ayant pas de maillot de bain, il lui aurait prêté un short de sport et un tee-shirt.

Selon ses dires, c’est pendant qu’elle se déshabillait dans la salle de bain que le footballeur a fait irruption, sexe apparent, pour lui demander une fellation. Mme Mayorga dit avoir refusé et demandé à quitter les lieux. Mais Ronaldo l’aurait ensuite poussée sur un lit pour tenter d’avoir une relation sexuelle avec elle. Et c’est parce qu’elle se protégeait le sexe de ses mains qu’il l’aurait sodomisée.

Après cette soirée, une « médiation privée » avait été organisée avec des représentants de Ronaldo, la plaignante et son avocat.

A l’issue de discussions décrites comme très éprouvantes pour la jeune femme par ses avocats, une transaction financière avait été conclue, accordant le versement de 375.000 dollars en échange d’une confidentialité absolue sur les faits présumés ou l’accord, ainsi que l’abandon de toute procédure.

Pour les avocats de Mme Mayorga, cet accord est nul et non avenu, notamment en raison du trouble psychologique de leur cliente à l’époque et des pressions exercées à son encontre. 

Auteur
AFP

 




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Plusieurs trafiquants de drogue neutralisés par les gendarmes à Batna

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DELINQUANCE

Plusieurs trafiquants de drogue neutralisés par les gendarmes à Batna

Une peine de 10 ans de prison ferme assortie d’une amende de 5 millions de Da été prononcée dimanche par la cour de N’Gaous à l’encontre d’un individu récidiviste reconnu coupable de trafic de drogue. 

Selon nos sources, tout est parti d’un réseau qui se livrait au trafic de drogue au niveau de la commune de Elkassabat, relevant de la daïra de N’Gaous qui a été démantelé. Deux autres individus  impliqués dans la même affaire ont bénéficié de l’acquittement pur et simple lors de ce procès  qui a duré de nombreuses heures. Cette bande a été démantelée dans la semaine, à l’issue d’un coup de filet de la brigade de recherche de la gendarmerie au niveau de la commune de El Kassabat (N’Gaous).

En effet, suite à des informations faisant état de la commercialisation de drogue dans la région, ces mêmes services ont lancé d’autres opérations minutieuses à travers la région Nord de la wilaya qui se sont soldées par l’arrestation d’une bande de malfrats composée de 5 individus reconnus coupables de commercialisation illicite et de trafic d’alcools.

Selon la même source, ces individus ont été arrêtés en flagrant délit avec en leur possession 558 bouteilles de boissons alcoolisées diverses dissimulées à l’intérieur d’une voiture de marque Peugeot 301, des produits destinés à la revente dans la commune de Merouana. Les présumés ont été arrêtés puis présentés devant le procureur de la république près la cour de Merouana. 

Dans la même semaine, les services des brigades de la gendarmerie sous le commandement du colonel Saddak Abdelkader, ont procédé à plusieurs autres opérations contre le crime et le banditisme à travers différentes communes. A commencer par la commune de Takslente où il a été procédé  à l’arrestation d’un jeune individu (H.A.) qui avait en sa possession 26 bombes lacrymogène dissimulées à l’intérieur de son véhicule de marque Kia Picanto.

L’individu a été écroué après avoir été présenté devant la cour de N’Gaous. En outre, durant  la même journée, les services de la brigade de la gendarmerie relevant de la ville de Batna ont pu mettre hors d’état de nuire, un individu, dealer récidiviste, en sa possession 115 gr de kifs et un Cutter utilisé pour la découpe, apprend-on. Selon nos informations, l’individu avait été arrêté en flagrant délit en train de cacher sa drogue. Le présumé en question a été aussi écroué après avoir été présenté devant la cour de Batna.

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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Wilayas-déléguées, daïras : entre rétropédalage du gouvernement et surenchère de l’opposition 

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DECRYPTAGE

Wilayas-déléguées, daïras : entre rétropédalage du gouvernement et surenchère de l’opposition 

 Le projet de création de nouvelles wilayas déléguées dans les Hauts-Plateaux, le Grand-Sud et certaines wilayas du nord du pays, et celui de l’accès des dix wilayas déléguées, créées en 2014 dans le Sud algérien ne seraient plus d’actualité.

Longtemps annoncés par le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, ces deux projets ont été renvoyés aux calendes grecques par le Conseil des ministres qui s’est tenu mercredi dernier sous la présidence du président Bouteflika.

Ainsi, à travers l’amendement du décret présidentiel portant création de nouvelles wilayas déléguées, Noureddine Bedoui voulait signifier que l’État ne s’engagerait pas, du moins à court terme, dans de nouveaux gouffres financiers, lui qui a déjà  mobilisé quelque 16,6 milliards de dinars pour la création en 2014 des wilayas déléguées au niveau du Grand Sud.

 Le président de la République a néanmoins tenu à affirmer que la réorganisation de l’administration au niveau local figurait toujours parmi les objectifs assignés au programme quinquennal 2015-2019. Il s’agit, à l’évidence, d’un recul net dans la politique de décentralisation promise avec le projet de création de nouvelles wilayas déléguées dans les Haut-Plateaux et le nord du pays. Un rétropédalage, en somme !

En face, chez l’opposition on préconise une réforme profonde de l’organisation administrative de l’Algérie.

Elle passerait, inévitablement, par la dissolution des daïras, selon le RCD qui s’en est expliqué : «Il s’agirait de dissoudre les daïras, inutilement budgétivores en transférant leurs personnels et leurs budgets au profit des communes; tous les élus locaux savent que ces entités sont le palier par excellence qui empêche toute intercommunalité au profit d’un contrôle policier de l’action des élus ».

Il avait ajouté, par la voix de son responsable Mohcen Belabbès, signataire du communiqué rendu public, il y a quelque temps « qu’il faut restituer le contrôle de la conception et de la réalisation de tous les projets à caractère local, quel qu’en soit le montant ; il faut redonner un pouvoir fiscal réel aux entités régionales et mettre en place un mécanisme transparent de redistribution des rentrées fiscales entre les différents échelons des collectivités locales ».

Il plaide également et surtout, pour « un système qui s’appuierait sur la territorialité où la région sera conçue, aussi bien comme espace d’expression de la démocratie locale, que comme pôle de dialogue et de rayonnement économique et socioculturel ».

On l’aura compris, le RCD plaide pour plus d’autonomie aux communes. Et en toile de fond, il milite pour un découpage du pays en régions.

Le gouvernement sait qu’il manœuvre en terrain miné et que les arbitrages politiques, et surtout locaux, seront essentiels pour la mise en place d’une éventuelle réorganisation territoriale; quant  à découper le pays en régions, pour mutualiser les richesses et faire profiter les Algériens, les pouvoirs publics ne semblent pas être très favorables. Un tabou. Ou plutôt, une ligne rouge à ne pas dépasser, semble-t-il.

Notre souhait, a souvent rappelé Noureddine Bedoui, est que nos partenaires nous accompagnent dans cette mission de «modernisation et d’informatisation» de l’administration publique. Et surtout, de décentralisation et déconcentration ! Comme cette décision de délocaliser la délivrance du passeport et de la carte d’identité biométriques; une volonté prêtée au ministre de l’Intérieur qui agit, bien sûr, au nom de l’exécutif pour renforcer le service public, appuyer et soutenir, davantage, l’institution communale.

Une révolution ! Ce qui, a priori, est de nature à plaire à tous les édiles d’Algérie, mais aussi aux formations politiques, de l’opposition notamment celles qui n’ont eu de cesse de réclamer « plus de pouvoirs » aux élus locaux.

Désormais, et cela a été transcrit, tout ou presque repose sur la commune ! Le ministre de l’Intérieur le justifie en disant : « Nous avons dans notre vision d’amendement du code de la commune, le souci de renforcer le rôle de cette dernière et de confirmer ses missions de principal producteur de service public; le passeport et la carte d’identité biométriques ainsi que la carte d’immatriculation des véhicules sont des preuves tangibles de notre bonne volonté ».

Alors que le RCD milite pour leur dissolution, des millions d’Algériens nourrissent encore l’espoir de voir leurs daïras accéder au statut de wilayas, malgré la crise ! Un espoir justifié par certains politiciens opportunistes; ce qui donne au débat qui s’installe, un caractère des plus passionnés, le tribalisme en prime. Et avec tous les risques de dérapage qui en découlent !

Toutes ces daïras, dépouillées de tout ce qui constituait l’essentiel de leurs activités, le passeport, la carte d’identité, le permis de conduire et la carte grise ne servent pas à grand-chose, à priori.

Est-ce qu’il y a encore une place pour elles au moment même où on renforce les attributions du wali « manager » et où on demande au maire de créer de l’investissement et de l’emploi ?

Les daïras sont-elles devenues des institutions archaïques comme le prétend le RCD, n’ayant plus d’autre sens que de préserver des employés sous-employés ?

Autrefois, espaces de commandement appréciables, elles sont devenues des échelons administratifs de plus en plus inconsistants. Contestées par la population qui, pour un oui ou un non, déverse sa colère sur elles en les « cadenassant ».

Même en termes d’attractivité économique et d’investissement, elles ne servent pas à grand-chose, puisque c’est aux maires et autres walis, qu’échoit la mission d’attirer les investisseurs et les commerces. Grâce au foncier, qui relève désormais des prérogatives des chefs d’exécutif de wilaya.

A moins de trouver une « mission » qui remotive les chefs de daïra qui, faut-il l’admettre, ne seront pas très occupés à l’avenir!  Déjà, ils n’ont pas les mêmes fonctions que les walis. Ni les mêmes pouvoirs. Le contrôle de légalité des comptes et des budgets des communes n’est pas, n’a jamais été de leur ressort, par exemple.

Quels services peuvent-elles encore rendre aux administrés, ces daïras ?

Dans les petites daïras rurales, l’effectif ne dépasse pas parfois les 9 à 10 fonctionnaires. Chef de daïra compris ! Dans d’autres, l’absence du titulaire du poste, pendant de longues périodes, ouvre la voie à toutes les spéculations : serions-nous dans cette façon de gérer, dans l’hypothèse de suppression de la daïra ? En la laissant sans chef ? Que dire aussi des daïras qui cohabitent à moins de 15 km les unes des autres ? Et aussi de tous ces bâtiments vides où quelques agents, une dizaine ou un petit peu plus, occupent 1.000 m2 ! Là, certainement, il y a des économies à faire.

Aucun ministre de l’Intérieur n’a osé toucher, de façon frontale, à la carte des daïras depuis 1990.

Pourtant, l’Etat, en ces temps de rationalisation des dépenses publiques, pourrait escompter, avec leur suppression partielle ou totale, une économie facilement chiffrable et en tous les cas, bienvenue en ces temps de disette. Et en cela, le RCD n’est pas dans l’erreur.

Rappelons, pour la bonne compréhension, que les chefs de daïra sont à la tête d’institutions qui n’ont ni budget, ni instance de délibération et de validation des décisions de dépenses, et sont donc démunies de tout instrument de réalisation de leur politique. Pourtant ils sont nombreux ceux qui estiment que les chefs de daïra sont des rouages essentiels de l’Etat, les relais, partout sur le territoire, des politiques de l’Etat, des questions de sécurité, à celles de l’aménagement en passant par leur rôle d’arbitrage en matière de développement local principalement.

Certes, la population se plaint du chef de daïra dans certains territoires, mais ceux qui râlent le plus seront les premiers à contester la suppression de leur daïra. Y compris dans les rangs des formations politiques, RCD y compris !

Que faut-il faire dès lors qu’il semble vital de préserver le lien entre la population et les daïras ?

C’est une question de cohésion sociale, dit-on. On l’aura compris, autour des daïras se greffent beaucoup de services de proximité et d’antennes des différentes administrations. Sans compter des fonctionnaires de haute qualité.

De ce qui précède, faut-il attendre des décisions en la matière, ou pour le moins, espérer l’ouverture d’une réflexion en ayant à l’esprit que :
1. La suppression des daïras en l’état porterait un coup grave à l’aménagement du territoire;
2. La transformation de quelques-unes d’entre elles en « antennes communales » serait, a priori, judicieuse. Elle irait aussi dans le sens de la proposition faite par le RCD;
3. Le maintien des daïras en zone très urbaine, là où les administrés peuvent aller rapidement à la wilaya en transport en commun, voire à pied, ne participe pas de la rationalité encore moins de la logique et donc leur dissolution serait envisageable;
4. La suppression des 47 daïras des chefs-lieux de wilaya, une aberration en quelque sorte, et dans ce cas particulier, on est d’accord avec le RCD; ces daïras-là ont perdu leur utilité. On peut même parler d’ « emplois fictifs » !
5. La fusion entre une ou deux petites daïras distantes de 10 à 15 km peut être expérimentée. Avec un seul chef de daïra aux commandes et autant d’économies à faire comme l’a suggéré le RCD;
6. Le maintien des daïras en milieu rural semble indiscutable, car on est loin de tout. En revanche, il faudrait travailler pour rassembler plus de services dans un même lieu. Une sorte de « maison de l’Etat »;
7. La consolidation, voire la multiplication des daïras dans le Grand Sud, est indiscutable.
Que va faire le ministre de l’Intérieur, Noureddine Bedoui ?

  • Va-t-il, par exemple, maintenir sa politique de modernisation de l’action de l’Etat et poursuivre sa réforme jusqu’à réorganiser ces daïras dont l’existence n’apparaît plus comme indispensable ? Et du coup, mener une réforme territoriale qui porterait son nom ?

  • Ou, le baril de pétrole augmentant, maintenir toutes ces daïras inutiles, onéreuses et bureautiques, et dans la foulée, pour plaire à tous ceux qui ont des ambitions électoralistes, multiplier le nombre de wilayas, pour atteindre le chiffre de 94, à l’horizon 2019 ?

C’est autant de  walis, rois, princes ou  dictateurs aurait dit en son temps Salah Boubnider qui disait qu’il vaut mieux penser à créer entre 5 et 10 régions se complétant sur le plan économique, social et culturel et surtout capables de mutualiser leurs moyens et leurs potentialités ! On n’en est pas là, malheureusement. Et les partisans de l’Etat jacobin peuvent encore se frotter les mains.
 

Auteur
Cherif Ali

 




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A quel agenda obéit Anis Rahmani ?

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Il vient de déposer plainte contre Amira Bouraoui

A quel agenda obéit Anis Rahmani ?

 Anis Rahmani, patron du groupe Ennahar, a déposé plainte contre le Dr Amira Bouraoui. Pourquoi maintenant ? A quelle fin ?

Rappelons-nous la mascarade présidentielle de 2014. Amira Bouraoui a été trainée dans la boue par Ennahar Tv. Son tort ? Avoir fait partie d’un groupe de militants qui avait créé le mouvement Barakat pour barrer la route à un quatrième mandat de Bouteflika. A coups de reportages et de mensonges, Ennahar Tv a gravement souillé la réputation d’Amira Bouraoui, l’accusant d’être téléguidée par « la main de l’étranger », voire à la solde des sionistes. Cette cabale a même touché le père de la militante, qui a fini par en tomber malade.

Bien entendu, fort de sa ^proximité avec le clan au pouvoir, le groupe de presse Ennahar n’a hérité d’aucune sanction malgré les graves écarts à l’éthique et la déonthologie, le groupe de presse.  

A cinq mois de la présidentielle, le scénario se répète. Amira Bouraoui engagée avec le mouvement Mouwatana est encore une fois la cible d’Anis Rahmani, le même qui a aussi maille à partir avec l’activiste Amir Dz.

Rien de ce que fait Anis Rahmani n’est anodin. Avec le fil à la patte qu’il traîne avec une certaine arrogance, il ne peut avoir décidé seul de sortir du bois. Il y a inévitablement un agenda derrière cette plainte. Est-ce le premier coup de feu du clan au pouvoir contre les opposants à un cinquième mandat ?

Il y a toutefois une évidence, la lutte pour le maintien de Bouteflika au pouvoir sera particulièrement violente. Et tout porte à croire qu’il y a comme une volonté d’instrumentaliser tous les leviers de pression, la justice en premier, pour donner un habillage légal aux attaques contre les anti-cinquième mandat. 

Auteur
Yacine K.

 




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Un journaliste saoudien critique de Ryad porté disparu à Istanbul

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ARABIE SAOUDITE

Un journaliste saoudien critique de Ryad porté disparu à Istanbul

Un journaliste saoudien critique du pouvoir à Ryad était mercredi porté disparu depuis plus de 24 heures à Istanbul après s’être rendu au consulat de son pays.

Rédacteur d’articles d’opinion pour le Washington Post notamment, Jamal Khashoggi, 59 ans, n’a pas été vu depuis qu’il est entré au consulat mardi vers 10H00 GMT.

« Nous avons été dans l’incapacité de joindre Jamal aujourd’hui et nous sommes très inquiets de savoir où il pourrait se trouver », a indiqué dans un communiqué le rédacteur en chef de la rubrique opinion du Washington Post, Eli Lopez.

« Nous surveillons la situation de près et essayons de réunir des informations. Ce serait injuste et scandaleux qu’il soit détenu en raison de son travail de journaliste et de commentateur », a-t-il déclaré.

La fiancée turque de M. Khashoggi campait depuis mercredi matin devant le consulat saoudien à Istanbul en quête de nouvelles au lendemain de sa disparition.

« Je n’ai reçu aucune nouvelle de lui depuis 13 heures (10H00 GMT) hier. Nous voulons savoir où il se trouve », a déclaré à l’AFP la fiancée, Hatice A., qui ne souhaite pas donner son nom de famille. « Nous voulons le voir sortir sain et sauf », a-t-elle ajouté.

Un ami de M. Khashoggi, Turan Kislakçi, à la tête d’une association turco-arabe de journalistes, a dit avoir contacté les autorités turques qui lui ont affirmé qu’elles « suivent l’affaire de près ».

« Nous sommes certains que Jamal est détenu à l’intérieur, sauf si le consulat a un tunnel », a-t-il déclaré à l’AFP.

Silence des autorités turques 

Hatice A. a appelé le ministre turc des Affaires étrangères à contacter l’ambassadeur saoudien en Turquie pour s’enquérir du sort de M. Khashoggi, journaliste chevronné devenu critique du pouvoir saoudien ces derniers mois alors qu’il était auparavant considéré comme proche du gouvernement.

Selon elle, M. Khashoggi s’était rendu au consulat pour effectuer des démarches administratives en vue de leur mariage, mais n’en est jamais ressorti.

« Il voulait obtenir un document saoudien certifiant qu’il n’était pas déjà marié », a-t-elle expliqué. 

Aucune réaction à cette disparition n’a pu être obtenue auprès des autorités turques ni auprès du consulat ou de l’ambassade d’Arabie saoudite en Turquie.

M. Khashoggi s’est exilé aux Etats-Unis l’année dernière par crainte d’une possible arrestation, après avoir critiqué certaines décisions du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et l’intervention militaire de Ryad au Yémen.

Le département d’Etat américain a indiqué qu’il cherchait à en savoir davantage sur son sort.

Dans un article écrit pour le Washington Post en septembre 2017, M. Khashoggi écrivait: « Quand je parle de peur, d’intimidation, d’arrestations et de dénonciations publiques des intellectuels et des chefs religieux qui osent donner leur avis et que je vous dis que je viens d’Arabie saoudite, êtes-vous surpris? »

Modernisation et répression 

Le même mois, M. Khashoggi avait annoncé avoir été interdit de contribution dans le quotidien Al-Hayat, propriété du prince saoudien Khaled ben Sultan al-Saoud. M. Khashoggi avait alors reconnu avoir défendu les Frères musulmans, ce qui ne semble pas avoir plu à son employeur.

Si les autorités saoudiennes ont classé les Frères musulmans comme « organisation terroriste », la Turquie est quant à elle considérée comme l’un de leurs principaux soutiens.

Le hashtag « enlèvementdejamalkhoshoggi » est l’un des plus partagés en arabe sur Twitter depuis mardi soir. 

L’Arabie saoudite figure à la 169e place sur 180 au classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF. Ryad promeut une campagne de modernisation depuis que le prince Mohammed ben Salmane a été désigné héritier du trône en 2017.

Mais la répression contre les dissidents, avec des arrestations de religieux, de personnalités libérales et aussi de militantes de la cause des femmes, s’est accentuée depuis.

M. Khashoggi est l’un de rares journalistes saoudiens en vue à élever la voix contre cette répression. Dans l’un de ses derniers tweets, il avait ainsi critiqué le procès intenté à un économiste saoudien de renom, Essam Al-Zamel, après son arrestation par les autorités saoudiennes.

Auteur
AFP

 




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L’agonie du système Bouteflika

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REGARD

L’agonie du système Bouteflika

De nos jours, les Algériens ne vivent pas seulement sous la pression de l’oukase de l’austérité, mais aussi sous l’embargo des rumeurs de toutes sortes. Une culture nocive, pire que le cancer du poumon que provoque la nicotine à la santé des fumeurs ! Alors que les officiels laissent planer le doute sur le destin de tout un peuple de quarante millions d’âmes, la blogosphère, les journaux et la rue se répandent en pronostics flous sur l’avenir. Et quel avenir mon Dieu ?

En attendant, il est permis de penser qu’il y a quelque indécence à célébrer ainsi l’agonie de la logique en Algérie. Que dans un pays difficilement remis des déchirements de la violence de la guerre civile, d’aucuns instrumentalisent encore le spectre du chaos, comme paravent contre toute velléité de changement, cela paraît étrange et reviendrait à dire que l’éclaircie dans ce grand embrouillamini algérien ne sera pas pour demain, à moins d’un idéalisme impénitent. 

C’est ce que chacun peut déduire, d’un côté, du concert des «faux chauvinistes», plus soucieux d’entretenir la rondeur de leurs ventres que l’intérêt de leurs compatriotes, lesquels croient que l’Algérie n’est qu’un bien vacant, propriété exclusive de groupes claniques concentriques en lutte au sommet de la pyramide de l’État et, de l’autre, du cortège des «fatalo-pessimistes» qui, avec leurs avis déprimants, ont réduit cette Algérie-là à «une start-up de déceptions», incapable du moindre saut dans la modernité. 

Et le peuple dans tout ça ? Il semble que, selon ces deux visions-là, ce dernier n’a plus aucune influence ni poids dans l’échiquier : on décide à sa place, on parle à sa place, on ordonne à sa place, on place les élus et même les «présidents» à sa place. Autrement dit, le peuple n’est qu’un «double-blanc», dans le piètre jeu de dominos qui se joue à son insu. Or, ce qu’on oublie souvent, c’est que ce double-blanc, aussi négligé et inutile soit-il, est important dans le jeu et que, sans lui, on pourrait «perdre la main» : le pouvoir. 

En résumé, bien qu’il soit le cadet des soucis des élites dirigeantes, le peuple pourrait être la pièce maîtresse dans l’architecture électorale de la présidentielle du printemps prochain. Bien entendu, la phrase étant construite au conditionnel ! Cela est d’autant plus plausible que les temps ont changé et la redistribution traditionnelle des rôles au sein de la nomenklatura, fortement chamboulée après que la DRS a été privée de ses prérogatives, ne fera qu’accélérer les tensions internes au cœur du «Système».

Ce qui pourrait retarder ou plutôt éloigner la perspective du consensus habituel et obligerait les décideurs à recourir aux services du peuple ! Un fait inédit qui sera inscrit aux annales ! Espérons-le ! 

Auteur
Kamal Guerroua

 




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Batna célèbre la journée mondiale de l’habitat

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REGION

Batna célèbre la journée mondiale de l’habitat

A Batna on a célébré le 1er octobre 2018, en présence de, Bachlouli Youcef, secrétaire général  de la wilaya, la journée mondiale et arabe de l’habitat.

Cette célébration a été organisée par les différentes directions du  secteur de l’habitat.

M Triki, directeur du logement a indiqué au Matin d’Algérie que la wilaya de Batna a organisé dans la matinée l’organisation d’une exposition au niveau de la Maison de la culture  Mohamed El-Aïd El-Khalifa. Des exposés détaillés y ont été présentés sur la stratégie de modernisation de l’habitat à travers la wilaya dans sa partie relative à la création des villes nouvelles. Une présentation d’un bilan détaillé de l’opération de relogement ainsi que la situation des programmes AADL, LPP, logement social et LSP, qui sont déjà réalisés ou en cours de réalisation y est également faite. En clair, cette journée est un action d’information sur les actions menées autour du logement et de l’habitat en général.

Selon MM. Bousseboula e Triki, directeurs de l’OPGI et DL, la wilaya de Batna atteindra son objectif  Siouda A wali de dans un programme de 16.000 logements tous segments confondus d’ici la fin d’année.

Nous avons appris que 4.000 logements vont remis à leurs bénéficiaires à partir du 1 novembre.

La wilaya de Batna avec ses 1.200.000 habitants, est classée la 5e ville et compte parmi les premières  dans le pays à avoir bénéficié de logements ces deux dernières années, a-t-on appris aussi.

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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Ligue des champions : de surprise en surprise …

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FOOTBALL

Ligue des champions : de surprise en surprise …

Pour cette deuxième soirée de Ligue des Champions, les gros sont à la peine, ce qui montre une fois de plus que rien n’est jamais acquis dans cette compétition.

La preuve avec le seul club français engagé ce mardi. Fort de son succès à Manchester, l’Olympique Lyonnais se présentait devant le Shakhtar Donetsk en pleine confiance. Pour la première de la Ligue des Champions au Parc OL, les tribunes resteront vides.

Un match à huis-clos qui semble perturber les Gones complètement perdus dans ce début de match. Le Shakhtar impose un gros rythme et Lyon ne suit pas, ce qui permet à Moraes d’ouvrir le score juste avant la pause, et de doubler la mise dix minutes après la reprise. Les Lyonnais sont dos au mur, incapables d’être dangereux, mais pourraient s’inspirer de l’AEK Athènes revenu de 0-2 à 2-2 en quelques minutes face au Benfica.

C’est d’ailleurs exactement ce qu’ils vont faire, en à peine deux minutes, avec la réduction du score de Moussa Dembélé, suivi de l’égalisation de Léo Dubois. Lyon prend un point sur lequel il aurait certainement craché avant le coup d’envoi, mais qu’il emporte bien volontiers au vu de la tournure des événements. Dans les autres matches, les surprises sont nombreuses. Le tenant du titre d’abord, le Réal Madrid a été surpris sur la pelouse du CSKA Moscou. Raphaël Varane titulaire revenait au stade Loujniki, près de trois mois après y avoir décroché la plus belle ligne de son palmarès avec l’équipe de France. Le final est moins glorieux avec le Réal Madrid battu 1-0 par le club moscovite.

Pendant ce temps, le Bayern aussi a peiné, mais sur sa pelouse cette fois, face à une très rugueuse équipe de l’Ajax. Un match nul un partout qui met fin à une série de douze succès consécutifs à domicile en phase de poules, preuve de l’exploit des Bataves.

Le Manchester United de Paul Pogba s’enfonce encore un peu plus dans la crise après son match nul à Old Trafford face à Valence (0-0) qui conclut une semaine à trois matches, et sans victoire.

Seule la Roma a fait le travail parmi les favoris en atomisant le Viktoria Plzen (5-0), avec un triplé d’Edin Dzeko. Une soirée pleine de spectacle, on en redemande et on a déjà hâte d’être à demain..

Auteur
Reuters

 




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Ma muse

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LE COIN DES POETES

Ma muse

Illustration : Salem Bourega

Ma dulcinée n’est pas une nonne
Les cris stridents me désarçonnent
Mes rêves se noient dans tes yeux
Désenchanté, je deviens anxieux.

Je louerais le ciel loin des Dieux
Je te couvrirais de nuages sommeilleux 
Comme un bois poli, tu luis
On s’abreuvera de la pluie.

Je t’emmènerais intimement 
Au royaume des sentiments
On s’enivrera de bonheur
Humant les effluves de fleurs.

Sous le ciel drapé d’étoiles
La lune enlèvera son voile
L’amour, intrépide dompteur
Jaillira lumineux et rédempteur.

Sur tes épaules frêles
J’oublie les querelles
Le seul bruit est les clapotis
À ton corps, je me blottis.

Le soleil ouvre le bal
Le réveil, on le déballe
Moi et ma muse
La vie comme le miel, on abuse.

B. D.
Lundi 1er octobre 2018

Cet espace est le vôtre ami(e)s poète(esse)s. Nous vous le réservons pour la publication de vos poèmes avec votre illustration.

Auteur
Bachir Djaider

 




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