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vendredi 19 septembre 2025
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Un recueil de contes de Hans Christian Andersen traduit en tamazight

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C’est le 6e livre de Hamza Amarouche

Un recueil de contes de Hans Christian Andersen traduit en tamazight

Les éditions Oxygen Publishing House viennent de publier un recueil de 26 contes de l’écrivain danois Hans Christian Andersen, traduit en tamazight par Hamza Amarouche. En effet, cette traduction est une occasion pour les lecteurs d’expression amazighe de découvrir l’œuvre de cet écrivain prolifique, qui fut aussi un romancier, dramaturge, poète, mais plus célèbre pour ses nouvelles et ses «contes de fées».

Né de parents pauvres en avril 1805, Hans Christian a lutté contre la structure de classe tout au long de sa vie. La première importante aide lui a été apportée par Jonas Collin, l’un des directeurs du Théâtre Royale de Copenhague, où il avait inscrit jeune dans le vain espoir de se faire connaître en tant qu’acteur. Collin a collecté des fonds pour l’envoyer à l’école. Bien que l’école ait été une expérience malheureuse pour Andersen à cause d’un directeur désagréable, cela lui a permis d’être admis à l’université de Copenhague en 1828.

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En parcourant le monde, Hans Christian a pu faire sa reconnaissance tout d’abord à l’étranger, en Angleterre, en Allemagne et en France, où il a fait connaissance avec des écrivains d’envergure à savoir Charles Dickens, Chamisso, Honoré de Balzac…etc. D’un talent exceptionel, connaissant un succès durable, Andersen incarne  »le génie populaire nordique » et son oeuvre inspire à ce jour les écrivains, les metteurs en scène, les réalisateurs et tous les créateurs dans le monde. Il est mort à Copenhague le 4 août 1875.

Selon le traducteur Hamza Amarouche,  »cette traduction en tamazight se veut être une fenêtre qui s’ouvre sur l’oeuvre de cet immense écrivain. De plus, c’est un travail qui essaie de rapprocher le lecteur amazigh à la littérature danoise à travers les contes. Ce genre littéraire qui, en effet, a ses profondes origines dans notre société, incarne dans ce recueil une approche qui s’adapte dans toutes les cultures, et qui représente également les différents imaginaires des peuples ».

Il est à noter que cette nouvelle parution de Hamza Amarouche est sa 6e traduction en tamazight, après avoir publié un roman graphique de l’auteur finlandais Ilpo Koskela (2015), un livre finlandais pour enfants de Pirkko-liisa Surojegin (2015), un autre roman graphique de Ilpo Koskela (2016), un recueil de poésie du poète suédois Tomas Tranströmer (prix noble de la littérature), en 2016, et enfin un recueil de poésie de l’immense poète estonien Jaan Kaplinski (2017). Ce dernier avait traduit en estonien, pendant les années 1960s, Mouloud Feraoun, Bachir Hadj Ali, et avait contribué avec sa mère dans la traduction du roman «La Dernière impression» de Malek Haddad.

Enfin, parmi les célèbres contes de Hans Andersen qui figurent sur le recueil «Ammud n tmucuha n Hans Christian Andersen» sont La petite fille aux allumettes (Taqcict d txellal n zzalamit), La malle volante (Tabalizt yettferfiren), Les Habits neufs de l’empereur (Icettiḍen imaynuten n umenkad), Hans le balourd (Hans Abudali) et Cinq dans une cosse de pois (Semmus n tjilbanin deg teqceṛt).

Un livre à mettre entre les mains des parents pour le faire découvrir à leurs enfants. 

K. G. A.

 Ammud n tmucuha » de Hans Christian Andersen

Traduction: Hamza Amarouche
Illustrations: Ingrid Amarouche
Nombre de pages: 192
Nombre d’histoires: 26
Éditions: Oxygen Publishing House

 

 

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Auteur
Kassia G.-A.

 




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Djamel Allam inhumé en présence d’une foule nombreuse à Bejaia

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Hommage

Djamel Allam inhumé en présence d’une foule nombreuse à Bejaia

Des milliers de personnes ont accompagné, mardi, à sa dernière demeure, l’icône de la chanson Kabyle, Djamel Allam, décédé samedi dernier dans un hôpital parisien (France) suite à une longue  maladie, à l’âge de 71 ans.

Arrivée en début de matinée à l’aéroport « Abane Ramdane », la dépouille a été immédiatement transportée par un cortège funéraire au hall du théâtre « Abdelmalek Bouguermouh » où, deux heures durant, elle a été exposée au public, venu en grand nombre pour lui rendre un dernier hommage. 

Il y avait sa famille proche, notamment ses deux enfants Nazim et Salim, de hauts cadres de l’état dont le ministre de la culture, Azzedine Mihoubi et celui de la jeunesse et des sports, Mohamed Hattab ainsi que son prédécesseur, Ali Ould El Hadi, des élus nationaux et locaux, et une pléiade d’artistes et d’amis de l’artiste défunt.

Lounis Aït Menguellet, Safy Boutella, Amour Abdenour, Kamel Hamadi, Hafid Djemai, Malika Doumrane entre autres artistes, étaient présents pour rendre un dernier hommage au grand artiste.

Au bord des larmes, la chanteuse Malika Domrane a entonné un Achawik (un chant kabyle triste) en guise d’adieu.

Ceux qui ont connu de près le défunt ont loué ses qualités humaines, artistiques ainsi que le patriotisme de celui qui a porté la voix de la chanson algérienne aux quatre coins du monde. 

« Pourquoi ne chantes-tu pas dans ta langue maternelle ? »

Djamel Allam est né le 26 juillet 1947 à Béjaïa. C’est au conservatoire de sa ville située à 250 km à l’Est d’Alger qu’il s’initie à la musique auprès de Cheikh Sadek el Béjaoui, un des maîtres de la chanson andalouse. En parallèle de cet enseignement académique, il collabore à des groupes d’obédience rock (Black Stones…). 

Ses textes en français lui valent d’être apostrophé par quelques intellectuels et grands défenseurs de la cause berbère comme l’écrivain Kateb Yacine ou le peintre M’hamed Issiakhem : « Pourquoi ne chantes-tu pas dans ta langue maternelle ? » se souvient-il. La remarque fait mouche chez ce jeune Béjaoui qui vit au quotidien la politique d’arabisation de la société algérienne au lendemain de l’Indépendance. C’est en amazigh qu’il écrira désormais. Il sera à ce titre, le premier artiste à chanter dans sa langue maternelle sur les ondes publiques algériennes. 

Mara Dioughal

En 1967, le jeune homme au cheveux et à la barbe noirs choisit l’exil et s’installe en France – à Marseille puis à Paris – où il travaille comme régisseur de théâtre ou à la radio. Il côtoie alors Brassens, Moustaki, Ferré, Lavilliers et Fontaine dont il fait la première partie à Alger en 1972. 

Embauché sur France Inter au sein de l’équipe de l’animateur radio Claude Villers, il est présenté par ce dernier à Gilles Bleiveis, l’homme à la tête de l’Escargot. En mars 1976, label fondé par le chanteur canadien  Gilles Vigneault publie Argut ar d hkuy, son premier album en France. Djamel Allam y reprend Mara Dioughal (Quand il reviendra), un titre déjà enregistré quelques années plus tôt à Alger pour les productions Oasis. Le succès est au rendez-vous. Pionnier de ce que l’on appellera quelques années plus tard la « world-music » ; il est invité à se produire le Théâtre de la Ville (Paris), incarnant à la face du monde la cause berbère et le rêve de fraternité mondiale. 

Une dizaine d’albums

Deux ans plus tard paraît Les Rêves du Vent, un nouvel opus produit et réalisé comme le précédent par Gilles Bleiveis. Ses musiques imprégnées de rythmes kabyles et interprétées aux karkabous, derboukas, bendirs et autres percussions orientales répondent aux standards du moment, s’appuyant sur une solide rythmique (basse électrique-batterie) et des arrangements entre jazz, rock et pop.

Si Slimane paraît en 1981, Salimo en 1985, Mawlûd en 1991 et le Chant des Sources en 1995. Pour Gouraya (du nom de la montagne de son enfance, en Petite Kabylie), son opus paru en 2001, il fait appel à Safy Boutella, le musicien qui collabora comme arrangeur au Kutché de Khaled l’album qui ouvrit les oreilles du monde entier au raï.

Les deux hommes resteront proches. Plusieurs albums suivront, dont un live à Alger en 2008, aux allures de best of. Djamel Allam a inscrit son patronyme aux génériques de plusieurs films (Prends dix mille balles et casse-toiLa plage des enfants perdus), quand ce n’était pas lui comme acteur.

Merci Djamel Allam

Malade depuis des années, il se produisait beaucoup plus rarement sur scène. Des hommages lui ont été rendus de son vivant et en sa présence. Un premier à l’initiative de l’ONDA (société qui gère à Alger et dans tout le pays, les droits d’auteur) célébra dans sa ville natale ses 40 ans de carrière en novembre 2017. 

Un second intitulé tout simplement « Merci Djamel Allam » avait réuni en mai de cette année au Cabaret Sauvage à Paris, ces anciens compagnons et quelques jeunes pousses de la chanson aux origines contrôlées pour reprendre l’appellation dont se sont emparée Mouss et Hakim (Zebda), deux musiciens qui reprennent le flambeau de la chanson tantôt engagée, tantôt poétique chère à Djamel Allam. Il avait tenu à être présent apparaissant très affaibli. Un temps de recueillement a eu lieu hier (lundi 17 septembre) à l’Hôpital Cognac Jay avant que sa dépouille soit rapatriée en Algérie pour une ultime cérémonie.

Auteur
Avec agences

 




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Larbi Ben M’hidi, une étoile dans la bataille d’Alger

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CONTROVERSE

Larbi Ben M’hidi, une étoile dans la bataille d’Alger

De nombreux articles de presse ont fait part de leurs inquiétudes et condamnations sur l’intrusion d’un comité nommé par un ministère dans le montage final du film de Bachir Deraïs sur Ben M’hidi. Partout dans le monde, la relation entre le cinéaste et son producteur-financier majoritaire est l’objet d’un contrat en bonne et due forme portant sur tout le processus de la fabrication du film (y compris l’obligation des comédiens à participer à plan média de ‘’publicité’’).

Mais chez nous, c’est le règne de l’improvisation et de l’à peu près où tout le monde a son petit mot à dire comme si les tribunaux de commerce ou administratifs n’existaient pas, passons !

Cette intrusion dans le champ de la liberté d’expression et de création en dit long sur les chemins qui restent à parcourir pour que s’épanouisse une vie culturelle et artistique digne de ce nom. Ce que révèle cet énième atteinte à cet arbre nommé liberté d’expression, ce sont les retombées sur les autres branches de l’arbre en question. Forcément ces branches produiront des fruits rabougris (ou abîmés) si le tronc de l’arbre a été irrigué à la fois d’une eau polluée et orphelin de la lumière de la connaissance.

Ces fruits ont pour nom l’Histoire et l’Art. Une histoire orpheline ne manque pas de parrains, les uns pour lui interdire de s’émanciper et de réclamer plus tard des comptes. Les autres pour plaire au Prince et attendre de lui des privilèges. Tout ce beau monde manipule ou ensevelit les faits historiques en racontant des contes de fées qui finissent par lasser les gens. Ceux-ci leur préfèrent les légendes (attention à ne pas confondre avec les rumeurs indigentes et indigestes des ignorants). Car les légendes reposent sur des sujets historiques hors du commun et chantées par des imaginaires qui s’abreuvent aux sources fraîches et pétillantes de l’Art…

Larbi Ben M’hidi est de ces combattants trempés dans de l’acier et dont l’esquisse de sa légende a été peinte par un artiste étranger, Gillo Ponte-Corvo, un ami de l’Algérie et des causes justes (je pense à son beau film anticolonialiste ‘’Qelmada’’ en 1969). Admirable et forte séquence de Larbi Ben M’hidi, dans le film ‘’La Bataille d’Alger’’. A ses côtés un colonel de l’armée coloniale engoncé dans sa tenue de parachutistes, Ben M’hidi répond du tac au tac à des journalistes qui l’interrogeaient sur les actes ‘’terroristes’’ du FLN.

Le regard franc et le sourire moqueur, Ben M’hidi lança à l’impertinent journaliste : ‘’Donnez-nous vos bombardiers et on vous offre nos couffins’’. Personnellement, je ne sais pas si cette phrase est apocryphe. En revanche, je sais que  l’idée contenue dans cette phrase, on la doit à Jean-Paul Sartre dans sa préface des ‘’Damnés de la terre’’ de Frantz Fanon. Et dans la bouche de Sartre, chantre de la philosophie de la Liberté pour qui tout homme exprime sa liberté par tous les moyens quand son oppresseur ne lui laisse aucun droit de faire respecter sa dignité.

L’Histoire regorge de phrases qui disent plus de vérités que tous les essais des plus brillants des historiens. Mais pour cela, il faut que l’Histoire ébranle le monde ancien et annonce un autre monde, que les acteurs de la dite Histoire soient à la hauteur des bouleversements engendrés par l’Histoire en question. Jules César dans la Rome antique, Alexandre le Grand de la Grèce d’Homère, la Révolution française avec Robespierre et Napoléon Bonaparte, La révolution russe avec Lénine, Castro/Che Guevara avec Cuba et l’Algérie avec précisément Ben M’hidi dont le pays attend des films, des pièces de théâtre, des œuvres littéraires et artistiques (sculpture, peinture) en hommage à un digne enfant du peuple…

Après l’Histoire, arrêtons-nous sur l’Art qui n’est pas prisonnier des poncifs et autres lieux communs mais ‘’obéit’’ aux règles de la vraisemblance (Aristote). Le cinéma est un enfant de cette vraisemblance car il utilise des matériaux vivants au sens premier du terme, des paysages ruraux ou urbains, des comédiens en chair et en os, de la couleur, des sons etc… Le réalisateur doit traiter ces matériaux avec son regard nourri d’une vision des choses. Il ne peut en aucun inventer ou cacher des choses qui dénaturent le rapport à la vérité historique. Comme par exemple faire parler un sujet filmé dans une autre langue (on sait pourquoi) que le sujet historique n’a jamais utilisé.

La seule protection (ou ‘’chance’’) d’un film repose en réalité sur le regard pertinent ou non du réalisateur et de la richesse de sa vision du monde. C’est la qualité de ces deux critères qui permettent de ranger un film dans la catégorie de ‘’navets’’ fatalement emportés par les nuages du temps qui passe ou bien de faire partie de l’histoire du cinéma comme tant de films qui résistent à l’oubli malgré le tir de barrage de la critique à leur sortie en salle. Comme je n’ai pas vu le film de Bachir Derraïs, je ne peux porter un point de vue sur la qualité du film. Ce que je sais et peux comprendre, il est des secrets dans une guerre ou révolution que le Politique peut et doit protéger, c’est une évidence. En revanche quand l’eau a coulé depuis belle lurette sous tous les ponts d’un pays et que les faits sont aujourd’hui connus et reconnus, il est anormal de continuer à les cadenasser dans des tiroirs. C’est simplement une atteinte à la mémoire du pays et l’expression à la fois d’une peur de la VERITE et d’un mépris affiché aux yeux de ceux désirant de connaître la vérité sur une période qui a produit des effets sur leur présent. Cette soif et ce droit de s’approprier l’histoire de leur pays, les citoyens l’exigent.

Ils veulent légitimement connaître la source de l’heur et des malheurs de leur présent. Dans la confusion des esprits et le règne de l’inculture que le pays traverse aujourd’hui, on confond scénario et film (1).

Les matériaux du scénario sont les mots (une abstraction) ; ils ont leur propre rythme et leur propre musique alors que le film fait appel à d’autres matériaux physiques qui sont organisés selon des rapports ‘intimes’’, dialectiques qui accouchent de ce qu’on appelle une œuvre cinématographique.

La querelle entre le scénario original et le film est souvent une fausse querelle. La seule question qui vaille est celle-ci : le producteur (le ‘’financeur’’) du film retrouve t-il ses petits à partir du scénario ?

Si le film rencontre les spectateurs et fait courir les foules (qui ne sont pas des ‘’ghachi’’) et que son écho se répand en dehors des frontières, le dit producteur a toutes les raison d’être heureux d’avoir engrangé des bénéfices. Quant aux institutions du pays qui aident financièrement et administrativement le film en question, ils ont des raisons de jubiler quand ils apprennent que le film est étudié dans les plus grandes écoles militaires (« La Bataille d’Alger ») ou bien qu’il a obtenu un Oscar (Z de Costa Gavras). Les Américains (bizness is bizness) par exemple ont fait connaître des pans de la culture du pays grâce aux films pour ensuite fourguer leur Coca-Cola, leur jean’s et autres hamburgers…

Pour l’heure, rêvons au jour où nous respirerons enfin dans une ère où dire la vérité n’est plus une obscénité. Attendons donc ce jour-là qui sera le signe d’une maturité d’une société qui sèmerait à tout vent les graines de la liberté. Et cette maturité s’acquiert contre une l’histoire officielle otage d’une idéologie érigée en dogme théologique. Une maturité fruit d’une conscience historique et sociale nourrie et soutenue par la plume aiguisée des monuments de la philosophie et de la littérature.

Aujourd’hui, que saurons-nous de l’aventure et de l’errance poétique de l’Homme sans Homère, de la lutte mortelle pour le pouvoir politique  sans Shakespeare, de l’Histoire des luttes de classes sans Karl Marx et du déclin des civilisations qui s’endorment sur leurs lauriers  sans Ibn Khaldoun et de la magie sans Apulée etc…

Il faut espérer que cette péripétie à propos de la sortie du film sur Larbi Ben M’hidi ne serve pas de paravent pour évacuer des questions éminemment politiques et poétiques qui expliquent pourquoi nos films ne traversent pas les champs minés du cinéma mondial où de redoutables concurrents sévissent avec des armes qui ne sont pas encore à notre portée. Il faut se demander pourquoi nous sommes peu représentés sur l’international et en chercher les causes réelles et non se raconter des histoires pour masquer les insuffisances techniques et artistiques de nos films (2). Informer le public, c’est une façon de l’inviter à se joindre aux protestations réduites à l’heure actuelle au cercle restreint de journalistes et d’enseignants.

Si le public boude la plupart des films algériens, il y a une raison. Il ne s’identifie pas dans les histoires qu’on lui propose mais surtout ne prend aucun plaisir à la façon de raconter lesdites histoires. Une œuvre d’art procure de la connaissance et du plaisir, ça fait partie de l’essence de l’art. Et quand l’histoire est indigente et le talent artistique absent, le spectateur tourne le dos à ce qu’on appelle méchamment un navet, un légume pourtant plein de saveur dans le couscous…

A. A.

Notes

(1) La même confusion existe entre la longueur des films et leur genre. Ainsi un film (à partir de plus d’une heure jusqu’à x heures) est qualifié de long métrage, qu’il soit de fiction, documentaire ou bien tiré d’une bande dessinée. Un court métrage quelque que soit son genre va grosso mode de 3 mn à la cinquantaine de minutes. Ces calculs dépendent en réalité des contraintes de la programmation surtout depuis la naissance de la télévision et donc n’ont rien avoir avec une hiérarchie artistique. Il en est de même pour le scénario important certes mais qui ne bénéficie pas du statut d’œuvre littéraire ou artistique. Il est au service du réalisateur qui a le droit de ‘’macérer’’ l’histoire en fonction des contraintes économiques. Mais aussi en fonction de son talent, il peut donner de la chair et du parfum aux mots du scénario qui habiteront ses images de cinéma.

(2) Il faut éviter la position de victime consistant à ne pas mesurer les rapports de force produit d’un contentieux historique. Ceci dit, il est vrai que le film Algérie est ‘’regardé’’ d’une certaine façon et la censure frappe fort en dépit de la qualité du film : le cas de « La Bataille d’Alger » est symbolique. Le film n’a pas eu accès au festival de Cannes et sa diffusion presque clandestine des années après en France a prouvé la lourdeur du contentieux historique. Ce n’est pas une raison pour cacher la faiblesse des moyens engagés dans les films algériens ou la non ‘’maturité’’ cinématographique de leurs auteurs. Ces deux facteurs fournissent des motifs à ceux qui sont pétris de préjugés de fermer la porte d’accès à des films qui mériteraient une certaine notoriété.

Auteur
Ali Akika, cinéaste

 




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Quelque 4000 Algériens sans papiers seront expulsés d’Allemagne

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Après la visite de Merkel à Alger

Quelque 4000 Algériens sans papiers seront expulsés d’Allemagne

 Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a affirmé, lundi à Alger, que l’Algérie tient à « évacuer le plus tôt possible » le dossier de ses ressortissants en situation irrégulière en Allemagne, précisant qu’il s’agit d’une question gérée par les deux pays avec « beaucoup de sérénité et d’amitié ».

« Je vous confirme que l’Algérie récupérera tous ses enfants (en situation irrégulière en Allemagne), qu’ils soient au nombre de 3.000 ou 5.000, tout en respectant un certain nombre de règles sur lesquelles nous sommes en parfait accord avec les autorités allemandes »,  a assuré M. Ouyahia, lors d’une conférence de presse conjointe avec la chancelière allemande, Angela Merkel.

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« Cette identification sera effectuée à l’avenir de manière plus efficace étant donné que le fichier national d’identité est informatisé et que les empreintes digitales sont numérisées, ce qui permet d’aller plus vite », a-t-il expliqué.

Il a également fait savoir qu’au moins 700 laisser passer sont au niveau des missions consulaires algériennes en Allemagne qui attendent les concernés pour en bénéficier et revenir au pays.

Au sujet du rythme de rapatriement de ces ressortissants, il a indiqué l’Algérie a signifié aux autorités allemandes qu’elle n’acceptait pas le recours aux vols charters, rappelant à ce propos que la compagnie nationale Air Algérie qui assure six vols par semaine entre les deux pays rapatrie cinq personnes par vol.

« Si les autorités allemandes arrivent à convaincre Lufthansa, qui assure 11 vols par semaine entre l’Algérie et l’Allemagne, à transporter ces personnes, le rythme ira plus vite », a-t-il ajouté, rappelant au passage que les deux pays sont liés par un accord de réadmission datant de 1997.

En outre, le Premier ministre a fait savoir que 40.000 Algériens sont établis de manière légale en Allemagne, exprimant ses remerciements au gouvernement allemand pour les bonnes conditions dans lesquelles ils séjournent.

Auteur
APS

 




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Le ministère de la Défense confirme le limogeage du général-major Abdelkader Lounès

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ARMEE

Le ministère de la Défense confirme le limogeage du général-major Abdelkader Lounès

Le ministère de la Défense a annoncé mardi dans un communiqué que le général-major Abdelkader Lounès a été limogé et mis à la retraite. Ce communiqué vient confirmer l’information que nous avions publié début septembre.

Selon le même communiqué du ministère de la Défense, le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire, effectuera, demain mercredi 19 septembre 2018, une visite de travail au Commandement des Forces Aériennes. Gaid Salah profitera de cette visite pour installer le général-major Hamid Boumaïza à la tête de l’armée de l’air. Ce dernier était à la tête de l’école d’aviation de Tafraoui.

 

Auteur
La rédaction

 




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Les loups se battent entre eux mais ne se dévorent jamais !

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Perquisitions chez cinq généraux-majors

Les loups se battent entre eux mais ne se dévorent jamais !

Depuis une trentaine d’années j’ai souvent repris ce titre car la même histoire, éternelle, se reproduit en Algérie. On nous annonce la perquisition aux domiciles de certains généraux majors et voilà que certains se mettent à rêver d’une implosion du régime. C’est ignorer le passé, ce pays et ses hommes de pouvoir.

Je n’étais pas plus haut que ma dizaine d’années lorsque je fus confronté à une terrible nouvelle, de celles qui glacent le sang car on m’annonçait l’exécution d’un homme du pouvoir, donc bien identifié par son nom, ses photos dans la presse et sa fonction.

Mon homonyme venait pour la première fois de faire savoir, urbi et orbi, qu’il allait exécuter un PDG d’une société nationale pour cause de corruption. Car à cette époque, ce ne sont pas les juges qui condamnaient à mort un homme de cette importance, mais directement le bureau du tsar de toutes les Algéries.

Cela m’avait ému et j’avais pensé « bigre, qui va oser remettre la main dans la caisse ? ». J’étais bien jeune et bien naïf car ni la corruption ni les menaces d’exécution ne se sont arrêtées dans le régime du tsar. Même chez nos maîtres et dieux de l’époque, les colonels, il y avait des règlements de comptes dont le commun des mortels n’était pas informé et la corruption ne faisait pourtant que s’amplifier, dans un réseau interne qui s’auto-alimentait.

De temps en temps, on n’entendait plus parler d’untel au conseil national du FLN ou dans une région militaire. Cela faisait les causeries de nos aînés qui s’engouffraient dans des explications vaseuses où l’illusion était que le vilain avait été écarté, celui qui avait fait du mal au gentil peuple. La justice régnait, nous pouvions dormir tranquille, les corrompus étaient hors d’état de nuire, la sécurité militaire veille.

 

Même très jeunes, nous n’étions pas dupes, bien entendu, et nous savions qu’il s’agissait de règlements de comptes. Militaires, hommes d’affaires, leurs cousins et frères, tous y sont passés et à aucun moment ce pays n’a eu un répit dans le terrible combat que se livraient les loups. Ils avaient un instinct de meute et une rage innée à défendre leurs territoires, donc à s’attaquer à tous ceux qui souhaitaient leur en confisquer une partie.

 

Car dans ce monde de loups ce n’est pas le sang et la corruption qui effraient et arrêtent la frénésie mais au contraire excitent les instincts primaires. Aujourd’hui, c’est un général qui dirige la meute, demain c’est son rival et ainsi de suite. Mais jamais les intérêts du groupe ne sont menacés par d’autres intérêts qui prendraient le pas sur sa survie.

Des généraux majors ont été perquisitionnés à leur domicile, et alors? Ce n’est pas nouveau pour des hommes de pouvoir mais juste le mécanisme naturel et constant. Il serait pure folie que l’on puisse penser arrêter les malversations économiques et politiques sur des constatations d’ordre judiciaire. Des loups ont perdu, d’autres les remplaceront dans la conduite de la meute, plus forts, plus enragés par le pouvoir et l’argent.

C’est comme cela que s’opère la sélection naturelle. Mort aux faibles, seuls les plus forts survivent. Des juges d’instruction, jusque-là silencieux, vont avoir subitement un zèle étonnant. Ils ne se réveillent que lorsqu’il s’agit de proies affaiblies, celles qui sont à genoux et sans risque que les plus forts ne les défendent.

Ainsi va l’Algérie, dans un système politique qui se régénère perpétuellement dans la violence extrême. Mais, paradoxalement, la principale source de cette régénération ne vient pas des généraux mais d’une partie de la population qui constitue leur assurance-vie.

Comme depuis cinquante ans que je constate la scène, j’ai bien lu que des citoyens appelaient de leurs vœux l’élection d’un général à la place de notre Abdelaziz national. « Celui-là n’est pas comme les autres » disent en chœur les brebis.

C’est qu’en Algérie, les brebis pensent que les loups les protègent des autres prédateurs. C’est dire l’état du niveau d’instruction à l’école algérienne !

Auteur
Boumediene Sid Lakhdar, enseignant

 




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La gifle de la chancelière Angela Merkel au gouvernement algérien

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Des milliers de sans papiers algériens seront expulsés d’Allemagne

La gifle de la chancelière Angela Merkel au gouvernement algérien

L’on s’attendait à un rush des investisseurs allemands sur le marché algérien en perte de vitesse suite à l’effondrement des cours du pétrole voilà que l’on se retrouve sur les bras avec un retour massif au bercail de pas moins de 4.000 migrants Algériens en situation irrégulière en Allemagne.

Un cadeau empoisonné que la chancelière Allemande n’a pas désespéré de nous fourguer malgré le report à maintes reprises de sa venue en Algérie. Considérant l’Algérie comme un des « pays sûrs » autour de la méditerranée et de toute manière le chef du gouvernement Ahmed Ouyahia ne pouvait que dire « oui » à cette opération de rapatriement sachant que lui-même a usé et même abusé de la même méthode concernant les migrants subsahariens en Algérie.

La relance économique, la création d’emplois, l’attraction des IDE virent plutôt à l’Arlésienne, comme de ces choses que l’on attend toujours mais qui n’arrivent jamais. L’intérêt des pays occidentaux pour le marché algérien ne semble être qu’un lointain souvenir et à fortiori pour l’Allemagne d’aujourd’hui.

Avec la chute des cours du pétrole la situation économique et sociale de l’Algérie se complique de plus en plus et le palliatif de recours à la planche à billets ne fait que retarder la banqueroute nationale car le syndrome Vénézuélien menace à tout instant en restant suspendu au moindre flottement du prix du baril de pétrole.

C’est pour toutes ces raisons que la visite de la chancelière allemande Angela Merkel n’apporte rien de plus que ce qu’elle peut apporter. Elle ne sauvera pas une économie en totale déperdition bien au contraire elle en rajoutera une autre touche sombre au triste état des lieux avec l’expulsion de milliers de migrants algériens qui ont fui la misère du pays, l’immobilisme et la démocrature.

Auteur
Khellaf Hellal

 




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Que faire pour se sauver ?

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Regard

Que faire pour se sauver ?

Jusqu’à quand les autorités doivent-elles compter sur les forces de l’ordre pour tenir le peuple ?

L’effet psychologique de la crise se constate facilement dans toutes les rues d’Algérie. 

Pas besoin d’analyses pointues de spécialistes pour s’en rendre compte ! Nos citoyens ne supportent plus d’être pris en otage par une élite vieillissante qui gère, paraît-il, «aléatoirement» le pays. 

Comment convaincre, par exemple, un habitant de Bab El Oued, de Nâama ou d’Arzew qu’on planifie, en haut lieu, pour les prochaines décennies alors que les choses courantes du quotidien se gèrent mal : entretien des espaces publics, administration des collectivités locales, l’écoute et la prise en charge des doléances citoyennes, etc. Le problème de l’Algérie va au-delà du cadre économique ou politique, pour englober l’incivisme des comportements, l’indifférence populaire, des mauvaises habitudes de consommation prises pour style de vie, suite à de longues années de « dopage rentier » des cerveaux.

C’est peu dire qu’on prend aujourd’hui un virage dangereux vers la déroute, sans qu’on n’arrive à optimiser nos chances de développement ni entrevoir une quelconque alternative. Bref, si, d’un côté, la tendance pessimiste de certains, laquelle consiste à voir le négatif partout et à mettre du sel sur les plaies dans des débats irraisonnablement fatalistes, continue à ce rythme et, de l’autre, ceux qui nient le fait accompli s’entêtent dans leur démarche de fuite en avant, on ne verra plus le bout du tunnel.

Les Algériens sont au courant d’une chose : le pays est en blocage et il conviendrait d’en débattre avec toute franchise et chercher des solutions d’urgence. Peut-on compter pour toujours sur la planche à billets, comme source de financement des projets vitaux ?

Va-t-on bientôt vers l’emprunt chez le FMI ? Puis, est-il possible de sauver le bateau en noyade, sans qu’on engage de vraies réformes structurelles ? Il va falloir qu’on éclaircisse les sujets et que les égoïsmes personnels et claniques cèdent le pas à la lucidité, car la nature du problème apparaît maintenant au grand jour, dans toute sa crudité. C’est pourquoi, la coquetterie intellectuelle de certains milieux thuriféraires et partisans du statu quo qui visent à sauver les apparences d’un système en déglingue n’a plus aucun sens.

Ceci est d’autant plus affligeant que, sous d’autres cieux, une jeune génération de leaders est arrivée à tenir les commandes de grands pays tels que le Canada et la France. Les enjeux sont énormes dans ce siècle de grands chamboulements et la jeunesse doit être associée au projet de l’édification d’une Algérie nouvelle. 

Auteur
Kamal Guerroua

 




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Le Pape n’ira pas en Algérie pour la béatification des moines de Tibehirine

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Prévue le 8 décembre

Le Pape n’ira pas en Algérie pour la béatification des moines de Tibehirine

Le Pape François n’ira finalement pas en Algérie. C’est ce qu’a révélé l’archevêque d’Alger.

Les sept moines de Tibéhirine enlevés et tués en 1996 dans leur monastère de Notre-Dame de l’Atlas, en Algérie, seront béatifiés le 8 décembre à Oran, en l’absence du pape, a annoncé dimanche l’archevêque d’Alger.

Les moines français de Tibéhirine et douze autres religieux catholiques tués durant la guerre civile des années 1990 en Algérie, seront béatifiés le 8 décembre à Oran, mais le Pape François ne fera pas le déplacement, a annoncé dimanche 16 septembre l’archevêque d’Alger.

« La cérémonie de béatification aura lieu le 8 décembre au sanctuaire de Santa Cruz à Oran », à 400 km à l’ouest d’Alger, a déclaré Mgr Paul Defarges à l’AFP. « La cérémonie sera présidée par le cardinal (Angelo) Becciu, envoyé spécial du Saint-Père », a-t-il précisé, confirmant implicitement que le pape François, dont le déplacement en Algérie à l’occasion de cette béatification avait été un temps évoqué, ne serait pas présent.

Proche du pape, le cardinal Becciu est depuis août préfet de la Congrégation pour la cause des saints, qui administre au Vatican l’ensemble des processus de béatification et canonisation. Le ministre algérien des Affaires religieuses, Mohamed Aissa, avait indiqué plus tôt à la radio nationale algérienne que le « calendrier » du Pape François ne lui permettait pas de venir en Algérie pour cette béatification.

Les sept moines de Tibéhirine, à 80 km au sud d’Alger, avaient été enlevés en mars 1996 dans leur monastère de Notre-Dame de l’Atlas et leur mort annoncée le 23 mai suivant par le Groupe islamique armé (GIA). Les conditions exactes de leur assassinat n’ont toujours pas été élucidées et leur destin tragique avait inspiré le film du Français Xavier Beauvois, « Des hommes et des dieux » (2010), Grand Prix du Festival de Cannes.

Seront béatifiés en même temps qu’eux Mgr Pierre Claverie, évêque d’Oran et fervent défenseur du rapprochement entre les religions, tué par une bombe le 1er août 1996, ainsi que cinq religieux et six religieuses tués en 1994 et 1995 à Alger et Tizi-Ouzou (une centaine de km à l’est d’Alger) en pleine guerre civile algérienne.

Quelque 200.000 personnes, dont de très nombreux civils, ont été tuées durant la guerre civile (1992-2002) ayant opposé l’armée algérienne à des groupes islamistes armés à qui ont été attribués de très nombreux attentats et massacres à grande échelle.

Auteur
Avec AFP

 




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AMAZIGH LEGEND’S, la 1ère édition

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Les 11, 12 et 13 octobre à 20h

AMAZIGH LEGEND’S, la 1ère édition

Amazigh Legend’s est un festival consacré à la musique et aux arts berbères. Il s’agit de consacrer un temps fort, récurrent, à Paris, en proposant une programmation artistique riche et ambitieuse, dont l’objectif est de valoriser la musique et les arts berbères.

D’édition en édition, diverses formes artistiques seront présentes : musique, poésie, photographie, danse, conte, lecture…

La 1ère édition se déroulera du 11 au 13 octobre, dans le l /10ème arrondissement de Paris, à La Scène du Canal Jemmapes (116 Quai de Jemmapes)

Voici la programmation de cette 1ère édition :

JEUDI 11 OCTOBRE

Nourredine Chenoud

Auteur, compositeur et interprète kabyle.

A l’âge de 13 ans, il se passionne pour la musique et fabrique sa propre petite guitare à 2 cordes. Il commence alors à jouer des airs traditionnels, notamment ceux issus du répertoire de Slimane Azem.

Dès le début des années 1970, il est largement diffusé en France et en Algérie. Avec une douzaine d’albums et plus d’une centaine de chansons à son actif, l’artiste devient très vite un chanteur populaire.

Le style musical acoustique de Nourredine CHENOUD, ainsi que la nouvelle génération d’artistes des années 70, a connu une audience certaine qui n’a pas manqué d’attirer, sans cesse, de nouveaux adeptes. Une école et un symbole sont nés.

Ferhat Bouda: Voyage photographique en musique

Ferhat Bouda est né et a grandi en Kabylie.
En 1994, le Mouvement Culturel Berbère lançait la « grève du cartable », appelant au boycott de l’école algérienne et à la lutte pour la reconnaissance officielle de la langue berbère.
Cet épisode a été déterminant dans sa prise de conscience du caractère vulnérable, menacé de cette culture. C’est alors que Ferhat met tout en oeuvre afin de contribuer à la reconnaissance et à la transmission de cette langue berbère.
Il s’installe en France dans l’objectif de réaliser un film en langue kabyle, et c’est finalement en 2002 qu’il a opté pour la photographie, qui s’est la mieux adaptée à sa sensibilité et à son engagement.
Il débute ainsi son travail sur la préservation de la culture berbère et de ses formes multiples. Il développe cette enquête photographique aussi bien en France et en Allemagne où il vit depuis 2005, qu’en Algérie, au Maroc, en Libye aux côtés des rebelles berbères, en Tunisie après la chute de Ben Ali, ou encore au Nord du Mali avec les Touaregs…

VENDREDI 12 OCTOBRE 

Tarik Aït Menguellet

Auteur, compositeur et interprète, Tarik Aït Menguellet, appelé TAM (son nom d’artiste), propose un univers musical mêlant des mélodies universelles aux couleurs traditionnelles kabyles. Il choisit une formation instrumentale acoustique qui lui permet d’obtenir la sonorité idéale : l’élégance musicale en toute simplicité, au service du texte.

En effet, on se laisse naturellement charmer par le mélange des timbres des vents, tels la flûte, le ney ou l’harmonica, les cordes de la guitare, violon ou contrebasse, et les rythmes du bendir.

SAMEDI 13 OCTOBRE

Sissi Imaziten

Sissi Imaziten vous invite au voyage en kabylie dans la région des Bibans. Elle a su saisir l’essence des chants traditionnels de son village pour écrire et composer des chants intemporels qui vous transporteront vers d’autres horizons. C’est sa rencontre avec Saïd Akhelfi, le grand joueur de flûte traditionnelle et dépositaire de la tradition musicale berbère qui permet à la sensibilité créative de Sissi de s’exprimer pleinement. Sissi Imaziten espère rendre ses lettres de noblesse au chant traditionnel, un art vivant et en constante évolution.

Muhend Nnegh

Artiste kabyle, auteur compositeur et interprète, son premier album « Tawaract » en juin 2018.

La musique et les textes de Muhend, sont inspirés de l’histoire et l’âme de la Kabylie ancienne et contemporaine.

Entre tradition et modernité, ses mélodies vous feront voyager à travers toute l’Algérie…

 




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