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vendredi 19 septembre 2025
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Ministres sortants, leur vie loin des ors de la République !

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POUVOIR

Ministres sortants, leur vie loin des ors de la République !

Après de longues années à occuper des postes ministériels, certains membres du gouvernement, qui compteront parmi les sortants, auront du mal à s’accoutumer à leur nouvelle vie. Plus de voiture de fonction, encore moins de chauffeur ou gardes du corps, leur quotidien va redevenir  « normal»!

Si pour certains ministres, cette nouvelle vie est difficile à appréhender du fait des regards de la société, des amis et de la famille, pour d’autres par contre, la réintégration dans la « vie civile » se fera sans heurts. Mais avant d’aborder cela, arrêtons-nous, un instant, sur la question du jour : quelle est la durée de vie d’un ministre en politique ?

Il faut dire que la fonction est éphémère et beaucoup de ministres l’ont appris à leurs dépens. En moyenne, ils restent en poste deux où trois. Aujourd’hui avec les multiples remaniements gouvernementaux, les erreurs de casting, les révocations pour fautes graves et les démissions pour cause de maladie (très rares certes), la durée en poste d’un membre du gouvernement est limitée ; pour autant, certains ont réussi à rester en place plus de 10 ans (Boubekeur Benbouzid, par exemple).

Et l’autre question qui vient à l’esprit, est la suivante : y a-t-il une vie loin des ors de la République? Des cabinets, aux postes de ministres, des personnalités politiques ont réussi parfois à mettre leur expérience et leurs réseaux à contribution des partenaires privés ou publics désireux de développer un projet.

L’exemple d’Hubert Védrine, l’ancien ministre des affaires étrangères français est à ce titre, élogieux ; il a décidé de quitter la politique en 2007, après l’échec aux présidentielles de Lionel Jospin. Il a rejoint le secteur privé où il a créé, avec succès, une société de « conseil en géopolitique et en stratégie internationale ».

Tout comme lui, l’algérien Lakhdar Brahimi s’est inscrit dans la même trajectoire. Ancien ministre des affaires étrangères, Secrétaire Général Adjoint de la Ligue Arabe et de l’ONU, il a été aussi « envoyé spécial » en charge de nombreux dossiers, ce qui ne l’a pas empêché par la suite, de trouver les ressources nécessaires pour enseigner à « science-po Paris ».

Ramtane Lamamra est de la même veine, mais son exemple reste tout de même exceptionnel, car pour beaucoup d’anciens ministres, passer d’un rythme de travail épuisant à une vie normale est en soi, une épreuve dans les jours qui suivent la passation des pouvoirs. Le retour au quotidien peut-être très difficile pour certains d’entre eux, voire pire, car la mention « ancien ministre » sur leur C.V se révèle être un handicap, plutôt qu’un atout.

  Beaucoup de ministres, à coup sûr, vont rejoindre la cohorte des anciens ministres installés à l’étranger. A croire les statistiques, sur 700 anciens ministres ou députés, 500 pour le moins ont fait le choix volontaire d’aller vivre à l’étranger, en Europe ou dans les pays arabes.

Et cela pose à l’évidence un sérieux problème : comment peut-on par exemple, reconduire ou nommer un ministre dont le projet, une fois évincé du gouvernement, est d’aller s’établir à l’étranger ?  Peut-il vraiment se consacrer à développer un pays dans lequel ni lui encore moins ses enfants ne voudront y vivre ?
Ceci étant dit, nos responsables, une fois de l’autre côté de la Méditerranée, s’arrangent pour se faire recruter comme consultants, et cadres d’entreprises « performants » pour ce qui concerne les anciens de la Banque d’Algérie, PDG et autres cadres de Sonatrach.

Mais on les retrouve aussi dans des métiers plus surprenants comme le commerce, l’hôtellerie, la restauration et même la boucherie « hallal » !

Au pays, il faut le dire aussi, d’anciens ministres moins chanceux, une fois débarqués du gouvernement, restent confinés chez eux, à broyer du noir, au moment même où leurs collègues, plus introduits, sont revenus à la politique, par la députation ! En 2007 par exemple, 17 ex-ministres ont été élus à l’APN ; d’autres, plus chanceux, ont bénéficié de « parachutes dorés » : Djamel Ould Abbès, Saïd Berkat, Nouara Djaaffar, Hachemi Djiar entre autres et aussi Boubekeur Benbouzid, celui-là même qui a occupé le poste de ministre de l’éducation nationale pendant plus de 15 ans, avec le résultat que l’on sait ! Ils ont été désignés dans le tiers présidentiel, au Sénat.

Dure la vie d’un ministre ? Peut-être pas, mais la chute n’est pas sans conséquence sur leur personne, voire leur propre entourage. Un ex-ministre, Kamel Bouchama en l’occurrence, racontait ainsi son éviction : « tu fais du bon travail, lui avait dit le président Chadli, mais je dois confier ton portefeuille à quelqu’un d’autre ; sois patient, tu auras de nouvelles responsabilités dans quelques temps ». Les mois passèrent et l’ex-ministre à eu tout le temps de mesurer le vide qui l’entourait et aussi de compter les journées, non sans entraîner femme et enfants, selon ses dires, dans une « ambiance neurasthénique » ; il a beaucoup fumé et souffert aussi de migraines et de lumbago. Son téléphone est resté muet, plus de 10 ans, jusqu’au jour où il a été nommé ambassadeur en Syrie.

De cette expérience traumatisante, il a tiré un livre qu’il a intitulé, à juste titre, « Mémoires d’un rescapé » ; « je l’ai écrit pour raconter l’affliction et les souffrances de tous les cadres de mon pays : dès qu’ils ne sont plus dans les bonnes grâces des décideurs, ils sont jetés, sans remord ni considération ! », a-t-il tenu à le souligner.

Est-il si dur de quitter le pouvoir ? Comment passe-t-on, du jour au lendemain, du statut de ministre à celui de citoyen lambda ? Après la disgrâce, la révocation ne peut-elle être que brutale ou, au contraire, le départ est plutôt synonyme de délivrance pour le ministre limogé ?

Toutes les réponses à ces questions sont également à rechercher dans l’expérience éprouvante de Halim Benattalah, ancien secrétaire d’Etat chargé de la communauté nationale à l’étranger. Il n’a pas eu droit à une audience, encore moins à une explication de son éviction du gouvernement. Il raconte que c’est Ahmed Ouyahia, le premier ministre d’alors qui lui a annoncé, sèchement et brièvement la sentence : « le président a décidé de ne pas vous reconduire dans vos fonctions ! ». J’ai reçu la nouvelle avec un pincement au cœur  a confié Benattalah ; ce n’est jamais agréable de se faire congédier. Tout s’arrête subitement ! Il faut tout de suite préparer un projet de vie et surtout, ne pas se laisser aspirer par la vacuité qui s’installe après la fin de fonctions.

Quitter le pouvoir, les privilèges, c’est un déchirement pour tous ceux qui ont eu à l’exercer. Certains sont anéantis, car la perte du statut de ministre est vécue comme une honte et une déchéance. Ceux qui s’accrochent aux privilèges dépriment, divorcent même, quand ils ne perdent pas leurs enfants. Ceux qui surmontent leur peine, deviennent invivables pour leur entourage. Comme s’ils étaient amputés d’une partie d’eux-mêmes ! Ceux-là n’aspirent qu’à revenir à tout prix, caressant l’espoir d’être rappelés de nouveau ; ils se résigneront très vite, contrairement aux revanchards qui rejoindront l’opposition au prix de renoncements inimaginables !

Pendant ce temps-là, l’anglais Tony Blair est devenu conseiller d’une Banque Internationale, l’allemand Gerhard Schröder est rentré comme consultant dans une grande firme internationale et le français Dominique de Villepin a ouvert un cabinet d’avocat ! Tout comme les ministres Jack Lang ou Luc Ferry qui ont repris leur chaire de professeur à l’université !

Ce qui a inspiré l’ancien ministre de la formation et de l’enseignement professionnel El Hadi Khaldi et bien avant lui Ahmed Djebbar, l’ancien ministre du président Mohamed Boudiaf, qui sont restés au pays, aux côtés de leurs étudiants qu’ils ont rejoints dès leur sortie du gouvernement !

Tout ceci pour dire que les anciens ministres ne quittent pas forcément le pays après leur départ du gouvernement et qu’en conséquence nul n’a le droit de leur jeter l’opprobre au motif fallacieux que « tous sont pourris”.

D’autres anciens responsables, se sont faits remarqués par exemple, par leur talent d’écrivain:

  • Kamel Bouchama, justement, ancien ministre de la jeunesse et des sports et aussi ambassadeur, auteur à succès d’une quinzaine de livres

  • Karim Younes, ancien ministre, ex-président de l’APN qui vient de publier un 3ème livre intitulé « La chute de Grenade ou la nouvelle géographie du monde ».

  • Abdelkader Khelil, ancien délégué au développement économique et à l’aménagement territorial, écrivain lui aussi et auteur d’analyses politiques et économiques, aussi nombreuses que pertinentes

  • Zinedine Sekfali ancien ministre du tourisme, analyste et essayiste à succès.

  • Abdellatif Benachenhou ancien ministre des finances qui n’a de cesse de débattre, généreusement, de toutes les questions économiques et financières de l’heure.

  • Nour Eddine Boukrouh, qu’on ne présente plus ! Ancien ministre, personnalité politique attachante, polémiste redoutable ; libre penseur, il se veut au dessus de la mêlée et ne se consacre qu’aux débats d’idées. Il a inventé le mot « ghachi », qui depuis a fait l’objet de nombreux mémoires de fin d’études.

  • Cherif  Rahmani qui se manifeste régulièrement, à longueur de colonnes, par des contributions remarquées et remarquables dans son domaine de compétence, l’environnement.

Et enfin l’ancien malgache et ancien ministre de l’Intérieur Daho Ould Kablia est en passe de terminer un livre d’histoire sur la guerre de libération nationale. C’est ce qu’il a confié hier, en marge du Forum El Moudjahid où il était invité, à l’occasion du 60e anniversaire de la création du Gouvernement provisoire de République algérienne (GPRA). Le président de l’association des anciens du MALG s’est interdit la moindre petite indication sur le contenu de son ouvrage. Cependant, sa publication « ne saurait tarder ». Dévoilera-t-il les secrets bien gardés du MALG ? C’est la grande question que s’est posée le journaliste qui a rapporté l’information

A l’heure justement où l’on évoque un changement de gouvernement, certains ministres en perdent le sommeil. D’autres, convaincus qu’ils ne feront pas partie du prochain staff ministériel, ont commencé, déjà, à préparer leurs cartons. Ils auront à abandonner, en un éclair, les dossiers en cours, la voiture avec chauffeur, la villa au club des pins et, surtout, passer de la lumière à l’ombre et des honneurs au téléphone qui ne sonne plus !

La rançon des vaincus en quelque sorte.

Auteur
Cherif Ali

 




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Deux dangereux terroristes abattus par les forces de l’ANP à Skikda

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Selon le ministère de la Défense

Deux dangereux terroristes abattus par les forces de l’ANP à Skikda

Deux dangereux terroristes ont été abattus mercredi, dans la localité de Beni-Makhled-Siouane, wilaya de Skikda, dans une embuscade tendue par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP) qui a également récupéré des armes et un lot de munitions, indique le ministère de la Défense nationale (MDN)  dans un communiqué.

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et suite à une embuscade tendue dans la localité de Beni-Makhled-Siouane, commune de Collo, wilaya de Skikda  (5e Région militaire), un détachement de l’Armée nationale populaire a abattu, ce matin du 19 septembre 2018, deux dangereux terroristes », précise la même source.

« L’opération a permis de récupérer deux pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov et une quantité de munitions s’élevant à (180) balles », ajoute le communiqué.

« Cette opération s’inscrit dans la dynamique des opérations menées par nos Forces Armées pour assainir notre Pays du fléau du terrorisme, et d’asseoir la sécurité et la quiétude à travers l’ensemble du territoire national », conclut  la même source.

Auteur
APS

 




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Deux morts et chaos intégral à Hama Bouziane

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INONDATIONS A CONSTANTINE

Deux morts et chaos intégral à Hama Bouziane

Deux personnes ont été tuées dans les inondations qui ont secoué mercredi 19 septembre la localité de Hama Bouziane dans la wilaya de Constantine, a-t-on appris de sources locales. 

Les deux victimes âgées entre 30 et 50 ans, il s’agit d’un homme et son épouse, ils ont été emportés par un glissement de terrain, alors qu’ils étaient à l’intérieur de leur véhicule, au niveau de la route menant vers la commune de Hamma Bouziane, selon les mêmes sources. 

Il y a une petite semaine, c’est Tébessa qui a été balayée par les inondations laissant la ville dans la désolation. D’autres localités du pays ont elles aussi été victimes de dégâts des suites de pluies diluviennes.

La question de la voirie jamais entretenue avec des bouches d’égoût obstruées par les ordures, les bas-côtés des routes souvent bouchées ou occupés de toutes sortes d’objets revient sur les lèvres. Sans oublier la défaillance manifeste des services de la Météorologie qui ont été incapable d’anticiper ces inondations.

Auteur
Khaled Ouragh

 




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Sonatrach II : Farid Bedjaoui condamné à 5 ans de prison par la justice italienne

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DERNIERE MINUTE

Sonatrach II : Farid Bedjaoui condamné à 5 ans de prison par la justice italienne

L’ancien bras droit de Chakib Khelil vient d’accrocher une nouvelle condamnation à son CV de délinquant en col blanc. Selon plusieurs titres de la presse italienne datée de mercredi 19 septembre, Farid Bedjaoui a été condamné à 5 ans et 5 mois de prison dans l’affaire des pot-de-vins entre Saipem et Sonatrach.

Quant à ses deux complices, Samyr Ouraied et Omar Habour, poursuivis également dans la même affaire Sonatrach-Saipem qu’on appelle Sonatrach II en Algérie, ont été respectivement condamnés à quatre ans et un mois de prison.

Farid Bedjaoui, “bras droit” de l’ancien ministre de l’Energie Chakib Khelil était le principal intermédiaire dans les transactions entre les deux entreprises pétrolières Sonatrach et Saipem dont le montant est de 8 milliards de dollars. Aussi, il a été jugé coupable de faits de “corruption international” par la justice italienne. 

L’ancien PDG de Saipem, Pietro Tali, a été condamné à 4 ans et 9 mois de prison. Son directeur des opérations à l’époque, Pietro Varone, a écopé de la même peine. L’ex-patron d’Eni, l’entreprise-mère de Saipem, Paolo Scaroni, a lui été acquitté.

Le procès qui a été ouvert, il y a de cela trois ans, portait sur le versement présumé par  Saipem, filiale du groupe italien, de 197 millions d’euros de pots-de-vin à des responsables publics algériens, entre 2007 et 2010.

Un mandat d’arrêt international a été émis en 2014 contre Farid Bedjaoui réfugié à Dubaï. Sans aucune explication, Interpol a retiré ledit mandat d’arrêt depuis l’été dernier.

Aller plus loin : Innocence de Chakib Khelil : un juge italien contredit le juge Ouyahia

Auteur
La rédaction

 




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France: un prêtre se suicide, accusé d’agression sexuelle sur une fillette

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Fait divers

France: un prêtre se suicide, accusé d’agression sexuelle sur une fillette

Un prêtre de 38 ans, accusé par une femme de comportements indécents et d’avoir agressé sexuellement sa fille, s’est donné la mort mardi dans son église en Normandie, a-t-on appris mercredi auprès du parquet de Rouen.

« Ces éléments ont été évoqués au commencement de l’enquête ouverte à la suite du suicide du prêtre Jean-Baptiste Sèbe », a déclaré à l’AFP Étienne Thieffry, procureur de la République adjoint à Rouen, dans le nord-ouest de la France.

« A ce stade, aucune plainte n’a été déposée », a précisé le magistrat indiquant que l’enquête en cours devrait permettre d’en savoir plus « sur les motivations exactes de ce suicide ».

D’après une source policière, « une femme était venue se plaindre auprès de l’archevêque de Rouen de comportements indécents et d’agression sexuelle commis envers sa fille. Mais rien n’avait été porté à la connaissance de la police avant ce suicide ».

Les enquêteurs restent « très prudents à ce stade des investigations », précise cette source.

Interrogé par l’AFP sur cette supposée dénonciation, Éric de la Bourdonnaye, directeur de la communication du diocèse de Rouen, a déclaré ne pouvoir « ni confirmer ni infirmer ces informations ». 

« Nous sommes dans l’incompréhension d’un tel geste même si je savais qu’il connaissait un moment difficile », a pour sa part écrit Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, dans un courrier adressé hier à l’ensemble des prêtres du diocèse de Rouen.

Mardi, une veillée de prière a été organisée en la basilique de Bonsecours, située près de Rouen, en hommage à Jean-Baptiste Sèbe.

Ordonné prêtre en 2005, il était curé de la paroisse Saint-Jean XXIII de Rouen Nord. Il était aussi directeur du centre théologique universitaire et du service de formation permanente, d’après les éléments rapportés sur le site internet du diocèse de Rouen.

Auteur
AFP

 




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Le procureur près le tribunal militaire de Blida ordonne le gel des avoirs de cinq généraux-majors

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DERNIERE MINUTE

Le procureur près le tribunal militaire de Blida ordonne le gel des avoirs de cinq généraux-majors

Le département du vice-ministre de la Défense, Gaïd Salah, est au coeur d’une opération de limogeages sans précédent.

Sale temps pour Ies généraux-majors récemment limogés de toutes les responsabilités au sein des états-majors de l’Armée nationale. Le parquet militaire de Blida a ordonné mardi 18 septembre le gel des avoirs et des comptes bancaires de cinq généraux-majors ainsi que ceux de tous les membres de leurs familles. Un fait d’une pareille ampleur est sans précédent. 

Il s’agit de Lahbib Chentouf, l’ex-chef de la 1re Région militaire, Saïd Bey, l’ex-commandant de la 2e RM, Abderrazak Cherif, l’ex-chef de la 4e RM, Boudjemaa Boudouaouar, l’ex-directeur des finances au ministère de la Défense nationale et Menad Nouba, l’ex-commandant de la Gendarmerie nationale, avons-nous appris de sources sûres.

 

Comme nous l’avons annoncé, ces généraux-majors sont privés de passeport et donc momentanément interdits de tout déplacement à l’étranger jusqu’à la fin de l’enquête.

Ces cinq officiers supérieurs ont tous été débarqués un derrière l’autre pendant l’été et remplacés sur le champ. Cette série de limogeages d’officiers haut placés suivie de rumeurs comminatoires et de mesures judiciaires n’a pas révélé toutes ses raisons. En effet, à 7 mois de la présidentielle l’opinion assisté médusée à un remue-ménage sans précédent au ministère de la Défense. Des disgrâces qui pourraient prêter à suspicion en l’absence d’une communication claire sur le sujet.

En parallèle, cela n’empêche pas pour autant certains porte-voix du pouvoir de s’appesantir sans cesse sur les menaces qui pèsent sur l’Algérie.  

Auteur
La rédaction

 




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Le wali de Djelfa malmène le chef de daïra de Sidi Ladjal (vidéo)

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POLEMIQUE

Le wali de Djelfa malmène le chef de daïra de Sidi Ladjal (vidéo)

Après avoir été largement contesté par la population de Djelfa lors de l’enterrement du colonel Ahmed Bencherif, le wali de Djelfa, Hamana Guenfaf, s’est fait accompagner de l’ensemble des directeurs de l’exécutif pour aller faire dans le populisme dans la daïra de Sidi Ladjel.

Devant un parterre de directeurs d’exécutif, de représentants de la société civiles et de nombreux citoyens, le chef daïra de Sidi Ladjel a pris la parole pour dresser le bilan sur la prise en charge des démunis en matière de logement. Apparemment agacé par sa réponse le wali et sur un ton élevé réplique : « Ce n’est pas toi qui dicte la liste, il ne faut pas sortir des critères arrêtés par la loi »… Puis de s’énerver. « Seule la loi preserve vos droits », lâche-t-il devant des citoyens médusés par cette sortie musclée.

Face aux caméras de télévision qui le suivaient dans cette sortie d’inspection dans cette localité, le wali de Djelfa se comporte envers les responsables locaux de sa wilaya comme un véritable autocrate.

C’est ce qu’on appelle communément de simple et pure populisme mêlé à un brin d’arrogance.
 

Auteur
Khaled Ouragh 

 




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Slimane Azem ou  »l’éducateur des masses »

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CENTENAIRE DE SA NAISSANCE

Slimane Azem ou  »l’éducateur des masses »

Le centenaire de la naissance du poète fabuliste en l’occurrence Slimane Azem correspond au 19 septembre 2018. Il est né à Agouni Gueghrane dans le département de Tizi Ouzou et est décédé en exil le 28 janvier 1983 à Moissac en France.

Dans cet article , nous allons axer sur l’étude thématique abordée par l’artiste engagé. Toutes ses chansons traduisent les préoccupations existentielles de son époque. L’essentiel de l’espace évoqué oscille entre sa terre natale l’Algérie notamment la Kabylie et la terre de l’exil. Il y a lieu de préciser deux sources d’inspiration du poète visionnaire : les fables de la Fontaine et les poèmes de Si Mohand Ou Mhand.

On peut résumer l’essentiel de la thématique abordée par le  » Rossignol kabyle » en quatre grands points : l’exil, la société traditionnelle face à la modernisation et la dislocation sociale, les questions politiques et enfin les questions identitaires et existentielles.   

1.- Exil

La thématique de l’exil prédomine ses chansons en essayant de traduire les situations paradoxales et intimes des émigrants nord africains notamment kabyles. L’artiste, à travers sa poésie recherchée et adoucissante face aux conditions délicates à la vie de l’exilé. Ses chansons évoquent notamment la nostalgie de la Kabylie et les afflictions du dépaysement voire des déchirures du déracinement. Elles dégagent aussi le mythe du retour.

En pschosociologue, Slimane Azem décrypte en profondeur l’état d’âme du travailleur émigré et exilé loin des siens. Il a chanté sur la société d’accueil à travers les phénomènes du racisme, les problèmes de régularisation et conditions de travail sans omettre les notes d’espérances pour résoudre ces questions épineuses.

2.- Métamorphose de la société traditionnelle

L’autre thématique traitée par l’artiste légendaire est la métamorphose de la société traditionnelle sous l’influence de la modernisation dominée par le matérialisme. Le renversement des valeurs avec la perte l’autorité légitime. La dislocation de la notion de famille avec la perte de la notion de  » solidarité naturelle  » dont la société traditionnelle se caractérise. L’individualisme et l’égoïsme prédominent dans les sociétés modernes qui ont supplanté les valeurs humanistes , le sens de l’honneur et de la dignité ainsi que la dynamique de solidarité. Ces questions sont traitées sous différentes facettes en affichant ses regrets par rapport aux signes précurseurs de décadence d’une société en voie de mutation. Ces chansons sont empreintes de morale voire d’une certaine philosophie de vie mais sous un regard d’impuissance.   

3.- Les questions politiques

Dans toute l’œuvre de l’artiste, la notion d’engagement est quasiment omniprésente. Les questions politiques et préoccupations citoyennes sont évoquées dans les chansons du révolté. La chanson  »Ffeγ ay Ajrad Tamurt-iw » (1956) dénonce le colonialisme français notamment son caractère pilleur et dévastateur. Cet engagement pour la libération du pays lui a causé de sérieux ennuis. En optant pour l’anthropomorphisme, le poète a voulu esquiver les sujets cruciaux qui concernent le pouvoir. Ce procédé a été maintes fois utilisé pour insinuer les questions qui fâchent les pouvoirs en place. Cela est valable pendant la colonisation et post-indépendance. En tant qu’observateur averti et victime du pouvoir, il n’ a cessé de dénoncer le régime dictatorial algérien.

Il y a lieu de signaler que les chansons de Slimane Azem étaient interdites d’antenne en Algérie de 1967 à 1988. Le poète errant était accusé injustement de collaboration avec le colonialisme français alors que son oeuvre artistique démontre le contraire. Le pouvoir algérien l’a contraint à l’exil juste après l’indépendance. Le coup d’État de 1962 de l’armée des frontières a été un tournant décisif dans le choix de la nature du régime algérien. La dictature s’est mise en place et toute voix discordante a été combattue en citant l’exemple des assassinats politiques. L’artiste engagé a payé les frais des putschistes.

4.- Les questions identitaires et existentielles

Enfin la thématique des questions existentielles et identitaires est abordée.  »L’éducateur de masse » essaye sa conception du sens de la vie en exprimant sa vision du monde en défendant un certain nombre de valeurs traduisant une organisation sociale notamment kabyle, axée sur  »Tirugza ». Celle-ci renvoie justement à des valeurs bien déterminées loin du matérialisme qui caractérise la société moderne. Il évoque dans ses chansons les bouleversements de l’humanité.

Par ailleurs, la question identitaire traverse l’oeuvre de l’artiste en évoquant l’identité familiale, du groupe et valeurs de la société. L’essentiel de son répertoire trouve son terroir la vision du monde de l’amazighité notamment kabyle. D’où la nostalgie exprimée dans toute l’oeuvre artistique du  »philosophe » ( dans son acception de sage). On trouve aussi les questions de l’altérité et le respect mutuel qui sont abordées.  

Enfin , il est difficile de cerner toute l’oeuvre de l’artiste visionnaire qui a su comment avec son alchimie poétique traduire sa vision du monde et celle de la société notamment kabyle en déchiffrant le monde profond de son âme. Le poète invétéré a été témoin de sa société en la scrutant en observateur averti et fin connaisseur d’une réalité complexe. Un chanteur qui est admiré par toutes les générations confondues.

Ses leçons de sagesse servent encore comme la société kabyle en matière de transmission intergénérationnelle de valeurs.  

Slimane Azem n’est pas seulement un artiste, chanteur-compositeur mais un véritable  »éducateur des masses ». Autrement dit, une vraie école. Il a su construire un monde conceptuel et idéel traduisant l’idéologie et la vision du monde de la société kabyle avec des divers chamboulements dans le contexte instable, voire dynamique.

Auteur
Kamel Amari, analyste

 




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Deux drames et cinq victimes en un jour à Batna

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ACCIDENT ET NOYADE

Deux drames et cinq victimes en un jour à Batna

Comme on le voit sur l’image, le camion a percuté de plein fouet la voiture dans laquelle se trouvait la famille.

Effroyable journée de mardi dans la wilaya de Batna. Deux drames, un accident de la circulation ayant provoqué la disparition d’une famille avec enfants et un noyade dans une mare a causé la mort d’un garçon de huit ans. 

Un enfant de 8 ans noyé dans une marre

Les services de la protection civile de la commune de Arris relevant de la wilaya de Batna, ont  découvert hier mardi, le corps sans vie d’un petit garçon âgé de 8 ans . Selon nos sources d’informations, ce petit garçon résidant en plein centre  d’un quartier dit la Cité situé dans la commune de Ichmoul, a trouvé la mort par noyade dans un petit bassin à moitié boueux. Il na été retrouvé que le lendemain après 24 h de recherches  par les services de la protection civile, apprend-on. Le corps inhumé du petit garçon a été transporté à la morgue de l’hôpital d’Arris.

Une famille décimée dans un accident provoqué par un camion

La population de la ville de Batna a été secoués en cette matinée du mardi par la mort tragique d’une famille composée de quatre personnes avec leurs deux enfants lors d’un accident de la circulation survenu sur la route nationale RN 31 située entre Tazoult et Timgad, plus exactement au lieu-dit Markouna. Selon nos informations, il s’agit d’un couple âgé entre 47 et 37 ans avec leurs deux enfants de 4 et 6 ans. Selon nos sources d’informations, la famille roulait à bord d’une voiture de marque Alto quand elle a été percuté de face (collision frontale) par un camion poids lourd suite à une perte de contrôle du chauffard.

Les corps sans vie des victimes ont été transportés par les services de la protection civile à la morgue du CHU de Batna.

Une enquête est en cours afin de déterminer la raison de ce drame terrible qui une fois de plus a endeuillé des familles.

 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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La charte politique de Mouwatana et Dieu : trois points, deux de trop !

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Tribune

La charte politique de Mouwatana et Dieu : trois points, deux de trop !

Depuis que j’ai quitté le mouvement que j’avais rejoint aux côtés d’Aït-Ahmed, je vois surgir, avec intérêt, des mouvements proclamant un chemin vers la démocratie.

Je ne connais pas celui de Mouwatana, pas plus que d’autres,. Mon âge, mon dépit, ma position solitaire et mon éloignement géographique y sont pour beaucoup. Mais comme j’avais assumé un rôle qui devait mener vers la rédaction d’une Constituante, ma curiosité intellectuelle m’amène irrésistiblement vers les écrits tendant à bâtir les fondements constitutionnels de notre rêve collectif.

Notre échec devant la caste militaire et, surtout, face à une grosse partie de la population plus attirée par les milliards que par le discours sur la démocratie, ne me permet ni de donner des leçons ni d’envisager un quelconque rapprochement avec quelque structure que ce soit. On ne m’y attend d’ailleurs pas.

Je m’en tiendrai donc modestement à une réflexion suite à la lecture de leur charte. Elle portera sur le point crucial que les démocrates n’ont jamais voulu aborder de face, soit la question divine dans le champ politique et social public.

Je l’avais écrit pour un autre mouvement politique qui avait émergé auparavant en lui faisant remarquer que, sur ce point fondamental de l’avenir de l’Algérie, ils semblaient se diriger vers la même erreur que celle du mouvement auquel j’appartenais. En fait, c’était dans son projet mais celui-ci reculait sur ce point au fur et à mesure que nous avancions dans le temps.

Nous dirions qu’il y avait, non pas un refus mais une frilosité à aborder la question du « Grand invisible » et les dégâts considérables que cela a entraîné dans ce pays qui a atteint un blocage intellectuel immense, voire qui a fréquenté les limites extrêmes de la barbarie.

Cette Constituante, nous n’avions pas eu le temps de la proposer pour les raisons que tout le monde connaît. Mais, en charge de la Constituante, j’avais eu la ferme résolution de proposer le tabou des tabous, la laïcité.

La quasi-totalité de mes camarades, pourtant démocrates, m’avaient dissuadé de prendre cette piste qu’ils souhaitaient tous mais « Les algériens n’y sont pas prêts » disaient-ils. J’ai quitté ce parti pour des raisons qui ne sont absolument pas en rapport avec ses idées mais il est deux points sur lesquels je l’aurais de toute façon quitté avec certitude si cela avait du arriver, la non prise en compte de la laïcité, la participation à l’assemblée nationale et un accord avec les généraux. Tout cela est d’ailleurs arrivé après mon départ, comme celui de beaucoup d’autres.

Près de vingt ans se sont écoulés, je lis dans la charte du mouvement Mouwatana la même frilosité, une tergiversation de termes et de tournures que je connais bien car ils sont reconnaissables entre tous.

Voilà les trois points en question :

  1. La liberté de conscience.

  2. L’égalité de tous les Algériens devant la loi, sans aucune distinction de sexe ou de religion.

  1. La non-utilisation de la religion à des fins politiques.

Tout cela est parfait et nous le signerions sans aucune hésitation. Mais mon parcours précédent m’a instruit sur la signification d’une telle profusion d’articles de principes concernant le Grand invisible. Car il ne s’agit que de cela et rien que de cela, le Grand et puissant invisible, dans le ciel, maître absolu de tout, de nos âmes jusqu’à nos constitutions. La croyance aux autres mystiques, philosophiques et surnaturelles n’étant pas en cause dans le drame des civilisations si ce n’est qu’elle retarde l’évolution des connaissances et des sciences.

Pourquoi trois articles ? Mon hypothèse est assez provocante car je crois que c’est, encore et toujours, pour éviter le mot tabou, celui qu’on n’ose exprimer pour éviter le rejet violent par une population qui y voit encore la signature du diable, un autre Grand invisible, du côté sombre celui-là.

Le point 8, la liberté de conscience est une expression très connue et ancienne des constitutions. Mais sans le verrouillage de la laïcité, une liberté de conscience n’établit pas la stricte séparation du domaine public et celui du privé. Cela voudrait dire que la religion dominante n’est pas exclue du domaine public alors qu’elle doit y être interdite, une fois pour toute. C’est une naïveté inconsciente ainsi qu’une ignorance de l’histoire de penser qu’elle tiendra une position neutre dans la sphère publique, par elle même.

Que la constitution déclare expressément une religion ou non comme l’un des fondements de ses valeurs importe peu. La religion majoritaire trouvera toujours puissance et espace à se comporter en dictature de l’esprit. Il ne suffit donc pas d’exprimer le point de la liberté de conscience mais d’exclure la religion là où elle n’a rien à faire car elle a assez fait de dégâts dans l’humanité, en Algérie particulièrement.

La pensée philosophique et métaphasique qui consiste à proclamer un pouvoir occulte comme au-dessus de toutes les valeurs républicaines est absolument incompatible avec la démocratie. Continuer à ignorer ce point en Algérie, c’est l’accompagner dans sa descente dans les abîmes de l’humanité.

Le point 9 est tout aussi problématique et découle du raisonnement précédent. L’égalité des citoyens  en considération de la religion ? Si un seul membre de Mouwatana peut me donner un seul exemple dans l’histoire de cohabitation pacifique des religions (dans leur expression constitutionnelle publique) qui ne s’est pas terminé par le désastre, le sang et la désolation ?

Le point 10 est non seulement une répétition des deux autres points car il leur est consubstantiel mais nous nous trouvons là devant une magistrale définition de la laïcité. Alors, pourquoi éviter le mot laïcité, une notion bien plus solide dans sa définition historique et juridique.

Le nombre de points concernant la religion est bien la preuve qu’on veut en dire beaucoup, beaucoup trop. On se rassure sur la véritable pensée démocratique en le répétant de nombreuses fois. Mais, hélas, cela se voit comme une rougeur au milieu de la figure lorsque la pudeur ou la crainte fait dire un mensonge ou une trop longue explication pour dissimuler la gêne. On veut éviter le mot tabou, c’est aussi clair que cela.

La charte de Mouwatana est incontestablement, dans son esprit général, le rêve de tous les démocrates et nous leur souhaitons un parcours des plus réussis. Mais, j’ai crainte que sur ce point crucial de blocage de la société, ils n’aient pris un chemin détourné, tortueux et sans risque d’affronter, une fois pour toute, la religion dans l’espace public et ses désastres.

En dehors de ce point litigieux, tout à fait intellectuel et non belliqueux, ils ont mon respect et mon soutien. Le seul vœu que je puisse formuler est qu’ils réussissent. Ils en ont les compétences et la sincérité.

Auteur
Boumediene Sid Lakhdar

 




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