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La CAF retire l’organisation de la prochaine coupe d’Afrique au Cameroun

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FOOTBALL

La CAF retire l’organisation de la prochaine coupe d’Afrique au Cameroun

Coup de tonnerre dans le ciel du football africain. La Confédération africaine de football (CAF) a décidé, vendredi 30 novembre, à Accra, de retirer l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2019) au Cameroun.

Tout est parti de l’examen du compte-rendu des deux dernières visites d’inspection. Ce qui a été révélé ? Les inspecteurs de la CAF ont effectué récemment une inspection sécuritaire et des infrastructures, stades et hébergements. Résultat ? Ils ont observé sur le terrain et démontré par la suite l’incapacité du Cameroun à accueillir la CAN prévue l’été prochain avec 24 équipes engagées au lieu de 16.

De fil en aiguille, lors d’une réunion du comité exécutif de l’organisation africaine, la CAF a décidé de retirer l’organisation de la compétition au Cameroun et d’ouvrir la porte aux candidatures de pays souhaitant l’accueillir, a indiqué à la presse le président de la CAF, Ahmad Ahmad.

Du coup, la CAF a décidé d’ouvrir les candidatures aux pays souhaitant organiser la prochaine CAN. Un délai de 21 jours leur est accordé.

Auteur
La rédaction/Agence

 




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« La désinformation et la manipulation sont érigées en normes » par le pouvoir

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Le RCD déclare

« La désinformation et la manipulation sont érigées en normes » par le pouvoir

Le Secrétariat national du RCD s’est réuni en session mensuelle ordinaire le 30 novembre 2018 à Alger. Il a inscrit à son ordre du jour l’activité organique du parti depuis le 5éme congrès ainsi que la situation politique du pays à la veille d’un rendez-vous électoral duquel, d’ores et déjà, les Algériennes et les Algériens ont été exclus. 

Avec la tenue des assises des Femmes Progressistes, les militants du parti ont parachevé le redéploiement des structures décidées par le congrès du mois de février 2018. A ce sujet, le Secrétariat national a chargé ses membres en relation avec le suivi des activités de ces instances dédiées (Jeunes Progressistes, Femmes Progressistes, Élus progressistes, Parlementaires progressistes) d’œuvrer au renforcement d’une dynamique structurante.

Outre la dégradation de la situation économique, les deux dernières décennies, marquées par une absence de vision et de projet global pour le pays, ont fini par déstructurer l’ensemble de la vie sociale bouchant, du même coup, les perspectives et les aspirations d’une génération entière.

Les chiffres des organismes gouvernementaux sur l’emploi et l’inflation ne peuvent rien devant la réalité du chômage massif des jeunes, de la contraction drastique du pouvoir d’achat des couches moyennes et populaires ainsi que l’étalage insultant de richesses trop vite acquises. 

Pendant que des jeunes fuient le pays par milliers, dans des conditions souvent dramatiques, vers des horizons où ils espèrent construire un projet de vie, les officiels s’acharnent à ôter le peu de crédit qui reste aux institutions de l’Etat et donc tout espoir dans l’avenir.

Les opérateurs économiques et les investisseurs capables de créer des emplois et dynamiser le tissu économique sont aux prises avec une bureaucratie prédatrice quand ils ne subissent pas le fait du prince.

L’appareil judiciaire ne trouve rien à redire devant les emprisonnements arbitraires, la vassalisation des corps intermédiaires, les putschs dans les structures de l’Etat et les partis politiques.

Si beaucoup fuient le pays pour des raisons économiques, le climat délétère entretenu jusqu’à l’écœurement est un facteur aggravant pour ceux d’entre nos jeunes qui font le choix de la harga. Le RCD qui œuvre inlassablement pour l’encadrement et la formation des jeunes s’associe à la douleur des familles dont les enfants périssent en mer dans une indifférence institutionnelle criminelle.

La répression et le mépris ne suffisant pas, la désinformation et la manipulation sont érigées en normes pour neutraliser toute voix discordante en ce qui concerne la poursuite de la mise à sac du pays par des prébendiers.

Ainsi, on orchestre la déstabilisation d’un club de football pour disperser sa galerie, réputée hostile à la hogra du pouvoir et à ses Kabyles de service, à commencer par le premier d’entre-deux. 

Par ailleurs, le pouvoir algérien qui, par la voix de sa diplomatie dit avoir confiance en la justice saoudienne au sujet des accusations qui pèsent sur le prince héritier, Mohamed Ben Salmane, dans l’assassinat du journaliste Khashoggi, n’attend même pas les résultats de cette dernière pour l’absoudre.

La faiblesse de nos échanges économiques avec le pays des wahhabites, les manipulations qui tirent à la baisse le prix des hydrocarbures, le rapprochement de ce prince avec le gouvernement israélien le moins disposé à dialoguer avec les Palestiniens ne semblent pas avoir pesé dans l’empressement pour dérouler le tapis rouge à un dirigeant sur lequel pèsent de fortes présomptions de culpabilité dans un crime des plus sordides. 

Indépendamment des motivations qui peuvent les sous-tendre, les récentes déclarations de la partie marocaine pour la mise en place d’un mécanisme bilatéral pour tenter de sortir du statu quo arrivent dans un contexte algérien particulier. Les hésitations et tentations polémistes qui les ont suivies sont, au-delà des traditionnelles guerres des tranchées qui caractérisent les relations entre nos deux pays, significatives de l’absence d’un chef d’orchestre légitime, audible et visible.

Ce qui laisse raisonnablement peu de chance, dans l’immédiat, à la prise en charge d’un dossier aussi lourd. Pour le reste, les voies multilatérale et bilatérale, même assorties de conditions ou réserves, pour traiter les problèmes ne sont pas antinomiques ; toutes les deux sont des instruments complémentaires et essentiels de la diplomatie.

Le discrédit grandissant de la voix officielle du pays et le refus de dialogue sont le prolongement d’une politique interne autiste quand elle n’est pas nihiliste.

Pour le RCD, ces esquives ne sont pas une surprise. L’avenir régional inscrit dans une coopération raisonnable et performante ne saurait être le produit d’une approche discrétionnaire des affaires publiques. C’est pour sortir de cette ornière que le RCD a lancé l’appel d’Alger invitant les acteurs politiques à transcender les manœuvres et les improvisations pour créer un climat de confiance qui permettra à nos peuples d’établir les relations à la hauteur d’enjeux qui conditionnent leur développement. Il n’y a pas d’issue aux crises qui nous condamnent en dehors d’une construction régionale démocratique. 

Alger, le 30 novembre 2018
Le Secrétariat national du RCD

 




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Les fermetures de routes, entre obsession et sabotage !

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Tribune

Les fermetures de routes, entre obsession et sabotage !

La wilaya de Bejaïa vit des situations iniques  de sabotage suite au retour étonnant du rituel des coupures de routes. On assiste à une montée spectaculaire de la bêtise soutenue par le silence lâche des acteurs auxquels incombe le devoir d’intervenir afin de mettre un terme au cauchemar que vivent les citoyens de la région. Les étudiants, les transporteurs, les malades, les investisseurs sont autant d’exemples de  victimes de ce comportement stupide le moins que l’on puisse dire. Cette façon de revendiquer les droits dénote de l’inconscience des initiateurs, ce fait devient clairement un délit eu égard à ses contrecoups économiques, sociaux. 

Le tout nouveau wali de Bejaïa, Ahmed Maâbed, a dénoncé comme d’ailleurs ses prédécesseurs ces actes mais la solution définitive n’émanera surtout pas des dénonciations parce que le mal est profond, Béjaia a trop payé les dérives de ceux qui ne visent pas juste. 

Je m’interroge souvent sur la façon dont nos concitoyens revendiquent leurs droits et affichent leur courroux. Il n’y a qu’en Algérie que réside cette mentalité si désuète et qui consiste à couper les routes pour faire entendre sa  voix et faire plier les autorités publiques. Ce que les récalcitrants algériens omettent c’est qu’en procédant à fermer une route c’est toute la région qui est prise en otage sans crime aucun.

Le citoyen reste alors la seule victime qui paye la mauvaise gestion des responsables, et face à ce phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur, à fortiori en Kabylie, le gouvernement n’a jamais daigné proposer des solutions tangibles, c’est comme si le malheur du peuple ne fait qu’aviver le plaisir de ceux qui nous gouvernent, sinon comment expliquer cette grave récidive en matière de coupure de route devant le mutisme quasi absolu de nos décideurs ?

Cet état d’anarchie dévoile une fois de plus l’incompétence de nos élus d’une part et affiche la funeste propagande de ceux qui ont fait du règne de Bouteflika durant ses quatre mandats une réussite sans pareille d’autre part. La réalité quotidienne démontre tout à fait le contraire de ce qu’on a glorifié durant une décennie et demie, c’est-à-dire tous les projets vantés par les cercles présidentiels ne sont en fait qu’une illusion au service d’une tromperie politique qui vise à vénérer la personne du président.

Les grèves quotidiennes, les rassemblements, les manifestations, les immolations, la harga, les suicides sont autant de symptômes d’un malaise émanant de  la fausse vision du pouvoir et sa grave nonchalance quant aux soucis primordiaux du peuple.

Des exemples de faillite éclatants sont journellement affichés via la presse, le bradage de l’autoroute est-ouest en est un parangon très instructif. Le logement reste somme toute la problématique la plus alambiquée qui constitue la cause phare des soulèvements de toutes les régions, et qui nous renseigne sur cette gent qui nous asservit depuis 52 ans d’indépendance et qui s’est imposée malicieusement par la seule formule de la fraude et au moyen du sale argent. Une question tenace à l’endroit de nos sourds responsables s’impose  : l’ouverture des routes et la fin des barricades  c’est pour quand ?  

Auteur
Rachid Chekri

 




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Origine de l’Homme : l’Algérie, le « berceau de l’humanité » ?

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DECOUVERTE

Origine de l’Homme : l’Algérie, le « berceau de l’humanité » ?

La découverte par des archéologues d’outils en Algérie datant de 2,4 millions d’années remet en question le lieu d’origine des premiers hommes.

Des archéologues ont découvert en Algérie des outils en pierre taillée remontant à 2,4 millions d’années, bien plus anciens que ceux trouvés dans cette région jusqu’à présent, selon des travaux publiés jeudi 29 novembre dans la prestigieuse revue Science. Conséquence : l’Afrique de l’Est pourrait bien ne plus être le seul berceau de l’humanité.

Les galets en calcaire et en silex taillés ont été découverts à Sétif, à 300 kilomètres à l’est d’Alger, par une équipe de chercheurs internationaux, dont des Algériens.

Les outils ressemblaient exactement à ceux dits oldowayens, trouvés jusqu’alors principalement en Afrique de l’Est. Les chercheurs ont aussi déterré à proximité des dizaines d’ossements animaux fossilisés, présentant ce qui ressemble à des marques d’outils – de véritables outils de boucherie préhistoriques. Ces ossements proviennent d’ancêtres de crocodiles, d’éléphants, d’hippopotames ou encore de girafes.

« Origines multiples »

Depuis des décennies, l’Afrique de l’Est est considérée comme le berceau de l’humanité. On y a trouvé les outils les plus anciens : 2,6 millions d’années.

La découverte annoncée jeudi, sur le site d’Aïn Boucherit, rivalise désormais avec cette période. Cela pourrait signifier que les techniques d’outils sont rapidement sorties d’Afrique de l’Est.

Autre hypothèse avancée par les chercheurs : «un scénario d’origines multiples des anciens hominidés et des technologies lithiques, à la fois en Afrique de l’Est et du Nord ».

« Le site d’Aïn El Ahnech est le deuxième plus ancien au monde après celui de Kouna en Éthiopie qui remonte à 2,6 millions d’années, considéré comme le berceau de l’humanité », explique à l’Agence France-Presse le professeur Mohamed Sahnouni, qui a dirigé l’équipe de recherche et travaille depuis des années sur ce site.

Les découvertes ont été faites sur deux couches archéologiques, l’une datée de 2,4 millions d’années et la seconde de 1,9 million d’années.

Le Sahara

Les ancêtres de l’homme étaient donc présents en Afrique du Nord au moins 600 000 ans plus tôt que ce que les scientifiques croyaient jusqu’à maintenant. Auparavant, les plus vieux outils d’Afrique du Nord dataient de 1,8 million d’années, sur un site proche. Aucun reste humain n’a été découvert : on ignore donc quelle espèce d’hominidés, quel ancien cousin d’homo sapiens (apparu, lui, bien plus tard), utilisait ces outils. Les fouilles ont été menées par des chercheurs de centres de recherche en Espagne, en Algérie, en Australie et en France.

« À Aïn El Ahnech, dans la wilaya de Sétif, les chercheurs ont découvert des restes lithiques et fossiles, des galets taillés, des polyèdres manufacturés en calcaire et en silex […] qui remontent à 2 400 000 ans », s’est félicité Azzedine Mihoubi, ministre algérien de la Culture, lors d’une cérémonie d’hommage aux chercheurs.

La découverte ouvre la perspective de trouver « plus de matériaux archéologiques en Afrique du Nord et dans le Sahara », écrivent les chercheurs dans leur article, validé scientifiquement par un comité de lecture.

Au passage, les chercheurs algériens, à l’instar du professeur Sahnouni, espèrent que cette découverte aura des retombées sur la recherche archéologique en Algérie.

Auteur
AFP

 




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Âme en jachère

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LE COIN DES POETES

Âme en jachère

Errant dans les hasards du temps

Subtile comme l’haleine du printemps

Et d’un pas sûr, éthéré et serein

Je décide d’aller forcer le destin.

 

Quand le ciel remet sa voilette

Déversant une myriade de gouttelettes

Haine et détestation remplissent les cœurs abyssaux

Les sombres pensées germent dans les cerveaux.  

 

Ô ces eaux cristallines que le soleil a enlevées

Du ventre de la terre, que jadis j’emblavais

Mes jasmins, mes genêts m’ont laissé en jachère

Ingrate et disgrâce, ma terre n’est plus nourricière.

 

Mes douces fauvettes, gracieuses hirondelles

Happées au vol, l’aigrefin leur coupe les ailes

Met fin à leurs joyeux gazouillements

Supplées par d’ineffables gémissements.

@ Bachir Djaider

Jeudi 29 novembre 2018

Cet espace est le vôtre ami(e)s poète(esse)s. Nous vous le réservons pour la publication de vos poèmes avec votre illustration. Adresse mail : redactionlematindz@gmail.com

 

 




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Au Burkina Faso, la dernière hausse des prix du carburant ne passe pas

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Afrique

Au Burkina Faso, la dernière hausse des prix du carburant ne passe pas

Les Burkinabè marchaient ce jeudi 29 novembre 2018 dans les rues de Ouagadougou pour protester contre la hausse des prix du carburant entrée en vigueur le 9 novembre dernier.

Le prix du litre d’essence et de gasoil a augmenté de 12%, soit 75 francs CFA. Une mesure que les autorités justifient par la conjoncture internationale.

Douze pour cent d’augmentation, c’est trop pour les syndicats et les consommateurs, qui dénoncent une érosion lente du pouvoir d’achat. La première moitié de l’année a déjà été marquée par une poussée inflationniste, notamment pour les produits alimentaires et le bétail. Cette hausse intervient donc dans un contexte tendu pour les ménages.

Elle devrait se répercuter sur tout un ensemble coûts, transports et produits agricoles notamment. Mais les autorités disent ne pas avoir le choix. Le porte-parole du gouvernement rappelle que Ouagadougou suit l’évolution des cours mondiaux du pétrole. Ainsi, en 2015 et 2016, les prix à la pompe avaient baissé de 135 francs CFA en deux tranches.

Cette fois-ci, le gouvernement, qui subventionne chaque mois à hauteur de 14 milliards de francs CFA l’achat de produits pétroliers, a choisi de ne pas toucher au prix du gaz ni à celui de l’électricité produite à partir d’hydrocarbures. Seul le prix à la pompe augmente.

La dette de la Sonabhy, la centrale d’achat d’hydrocarbures, devient insoutenable pour l’Etat. Qui par ailleurs affirme chercher des moyens financiers pour le secteur sécuritaire, en raison des attaques terroristes dans le nord du pays.

Vraiment, aujourd’hui, la vie est devenue chère. Rien ne marche, toutes les affaires sont lentes. Alors tu te débrouilles pour faire manger la famille. On vient encore augmenter le prix de l’essence.

Des milliers de manifestants ont donc marché à Ouagadougou pour exiger la baisse du prix du carburant à la pompe. Le 8 novembre dernier, le gouvernement avait décidé d’augmenter les prix à la pompe, mais les arguments donnés pour justifier cette hausse ne convainct pas certains burkinabè.

Pour les manifestants, il est hors de question que les prix actuels du carburant à la pompe soient maintenus. Ils estiment que cette augmentation est due à la mauvaise gestion des finances publiques, contrairement aux arguments du gouvernement. « Nous sommes passés à une augmentation de 75 francs. Nous pensons que le problème est une question de gestion. On doit faire des sacrifices d’abord au niveau des trains de vie de l’Etat », dit cet homme.

En recevant les manifestants, Arouna Kaboré, le ministre burkinabè du Commerce et de l’Industrie a promis que les revendications seront transmises au Premier ministre pour examen. « Je m’emploierai en tout cas avec les autres membres du gouvernement à ce que nous trouvions la solution idoine parce que le combat est commun », a-t-il dit.

Auteur
RFI

 




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Restitution d’œuvres d’art africaines: le cas de l’Algérie

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Patrimoine

Restitution d’œuvres d’art africaines: le cas de l’Algérie

Depuis la décision prise par Emmanuel Macron le 23 novembre de restituer 26 œuvres d’art au Bénin, la question de la restitution d’œuvres africaines reste au cœur de l’actualité. Parmi les sujets qui animent les débats : pourquoi le rapport commandé par le président français auprès de l’historienne d’art française Bénédicte Savoy et l’universitaire et écrivain sénégalais Felwine Sarr s’est limité à la partie subsaharienne de l’Afrique et a écarté des pays comme l’Algérie ?

Entretien avec Zahia Rahmani, commissaire en 2016 de « Made in Algeria », la première grande exposition sur l’Algérie en France, et responsable du domaine de recherche « Histoire de l’art mondialisée » à l’Institut national d’histoire de l’art à Paris.

RFI : Dans le rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain, l’Algérie n’a pas été prise en compte, parce que l’Algérie, comme l’Égypte, ces deux pays « relèvent de contexte d’appropriation et impliquent des législations très différentes » [1]. Comprenez-vous pourquoi l’Algérie a été écartée ?

Zahia Rahmani : Dans le rapport, il est dit aussi que ce sont des pays qui ne relèvent pas du même schéma du patrimoine. L’Algérie, tout comme l’Égypte, n’a pas tout son patrimoine à l’extérieur du territoire. Cela a été une des choses qui ont été énoncées. Ce sont aussi des pays avec lesquels il y a des contentieux qui sont assez spécifiques, par exemple concernant la présence de collections dans le territoire algérien et qui – au moment de l’indépendance – ont nécessité un certain type de négociation.

L’Algérie revendiquant ces collections comme étant son patrimoine. La France disant que ces collections étant en dépôt… Donc, il y a encore un certain nombre d’objets assez litigieux. [2]

Lors de son discours à Ouagadougou, en novembre 2017, le président français proclamait : « Je ne peux pas accepter qu’une large part du patrimoine culturel africain soit en France ». Lors de Made in Algeria, la première grande exposition sur l’Algérie en France, vous vous êtes rendue compte que pratiquement toutes les œuvres importantes pour raconter cette histoire se trouvaient dans des institutions en France. Peut-on dire que – comme pour le Bénin – une large part du patrimoine culturel algérien est aujourd’hui en France ?

Ce ne sont pas du tout les mêmes objets. Moi, j’ai eu affaire à un patrimoine qui était, soit produit par des Français, et qui concernait le territoire algérien, soit produit par des Français pendant la colonisation. Cela pose le problème de la représentation de ce territoire et aussi la manière dont ils fabriquent une archive de ce pays. Le vrai problème que posent ces œuvres et ces archives, c’est leur disponibilité pour la société algérienne, la possibilité d’y accéder et les étudier sachant qu’en France, une grande partie de ces objets ne sont pas disponibles. Ce sont des objets qui sont dans des réserves ou même inconsultables pour certains. Par exemple, un des éléments les plus essentiels, La Prise de la smalah d’Abd-el-Kader, peint par Horace Vernet en 1845, est aujourd’hui considéré comme une des plus grandes œuvres du XIXe siècle. Elle fait plus de 21 mètres de long et 5 mètres de hauteur. Et elle est aujourd’hui inaccessible pour le grand public et les chercheurs.

Il y a eu des restitutions, dont certaines très symboliques. En 2003, par exemple, le président Jacques Chirac avait restitué à l’Algérie le sceau du Dey d’Alger par lequel Husseyn Pacha avait scellé sa reddition en 1830. Aujourd’hui,la presse algérienne cite volontiers le mythique canon de « Baba Merzoug », une pièce d’artillerie de 7 mètres de long, installée à Brest depuis 1833. Selon vous, quelles sont les œuvres majeures prises pendant la colonisation et qui auraient aujourd’hui vocation à retourner en Algérie ?

Concernant le canon, pour la France, il a joué un rôle spécifique puisqu’un consul de France a été – dit-on – mis dessus et renvoyé et donc tué au XVIIIe siècle. La vengeance des Français aurait été de le reprendre en 1830. Là, on voit très bien que ce n’est pas une question d’œuvres produites et symboliquement relevant du patrimoine de la société algérienne elle-même. Cela a à voir avec le fait que, dans le cas d’un conflit, les éléments symboliques ne cessent d’être déplacés. La France considère que c’est le patrimoine de son armée. L’Algérie considère que c’est le patrimoine de son histoire. On n’est pas dans le même cas de figure qu’une spoliation de type patrimonial. Un des aspects les plus marquants de la question coloniale et de la spoliation concernant l’Algérie, c’est l’arrachement et la dépossession d’un grand nombre de pièces et d’œuvres antiques qui étaient sur le territoire algérien et qui ont été emmenées en Europe…

S’il y avait des restitutions à demander, à mon avis, ce n’est pas un enjeu autour d’objets. Cela serait la possibilité d’avoir accès à ce qui concerne la société algérienne et son histoire. [3] L’accès aux archives, au corpus antique. Travailler à la manière comment on pourrait mettre à disposition ces objets, par exemple par la numérisation.

Si aujourd’hui une restitution avait lieu ou l’accès était donné, qu’est-ce que cela pourrait changer pour l’Algérie, la société algérienne, la relation entre la France et l’Algérie ?

Moi, j’étais très étonné par le succès de l’exposition Made in Algeria. De la forte présence de Français, mais aussi d’Algériens et de descendants de familles algériennes. C’est essentiel pour la société algérienne d’avoir la possibilité de jeter un regard sur son passé à travers les documents que nous possédons. Si ce n’est que pour pouvoir penser le présent et un futur différent.

Si je prends le cas d’une ville comme Médéa qui a été peinte par Jean-Antoine-Siméon Fort. Dans nos archives, c’est le seul exemple que nous avons de l’architecture de cette ville. Dans nos archives, il est question de plusieurs corpus architecturaux qui ont été démolis, détruits, et dont on n’a quasiment pas de traces en Algérie. Imaginez que la société française, ici et maintenant, n’ait aucune archive de son passé récent. [4] C’est un vide sidéral concernant de tout avant le XXe siècle. C’est impossible de structurer la pensée d’une société sur ce vide.

► Télécharger ici le rapport de Felwine Sarr et Bénédicte Savoy : Rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain. Vers une nouvelle éthique relationnelleNovembre 2018.

[1] À la page 2 de leur rapport, Felwine Sarr et Bénédicte Savoy précisent : « Sur le territoire africain, le cas de l’Algérie (qui a fait l’objet d’intensives négociations dès les années 1960 et donné lieu à d’importants mouvements de restitution ou de dépôts à long terme après l’indépendance) et le cas de l’Égypte (qui s’inscrit dans une logique d’exploitation multilatérale des richesses du pays par plusieurs États occidentaux), bien que présents dans les collections publiques françaises, relèvent de contextes d’appropriation et impliquent des législations très différentes du cas de l’Afrique au sud du Sahara. Ces cas devront faire l’objet d’une mission et d’une réflexion spécifiques. »

[2] À la page 15 de leur rapport, Sarr et Savoy évoquent la situation spécifique du cas de l’Algérie : « au lendemain des accords d’Évian (1962) et quelques mois avant l’indépendance du pays, la France ordonne le transfert à Paris de trois cents tableaux du musée des Beaux-Arts d’Alger qui ne seront restitués à l’Algérie que sept ans plus tard au terme de rudes négociations. »

[3] À la page 31 de leur rapport, Sarr et Savoy renvoient à une enquête de Karima Lazali pour évoquer ces effets : « Karima Lazali, Le trauma colonial. Une enquête sur les effets psychiques et politiques contemporains de l’oppression coloniale en Algérie, Paris, Éditions La Découverte, 2018. »

[4] À la page 35 de leur rapport, Sarr et Savoy évoquent le cas de l’Algérie pour aborder la question des archives : « Intimement liée dans les consciences collectives et dans les processus historiques à la question de la restitution d’objets, celle des fonds d’archives constitués à l’époque coloniale joue dans le processus de reconstruction mémorielle un rôle central. Plusieurs anciennes colonies françaises, l’Algérie en tête, réclament depuis de nombreuses années l’accès aux archives de leur propre histoire. »

Auteur
RFI

 




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Maroc: le président gabonais Ali Bongo est arrivé à Rabat

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Après sa maladie

Maroc: le président gabonais Ali Bongo est arrivé à Rabat

Le président gabonais est au Maroc. Plus d’un mois après son hospitalisation à Riyad, Ali Bongo est arrivé dans la matinée de ce jeudi 29 novembre 2018 à Rabat où il va passer sa convalescence.

Ali Bongo est arrivé à Rabat pour un séjour de convalescence et de rééducation dans l’un des hôpitaux de la ville. Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères marocain rapporté dans la presse, cette décision du président a été prise « en accord avec les institutions constitutionnelles du Gabon et en suivant l’avis des médecins ». Les médias gabonais et marocains évoquent la venue d’officiels gabonais au Maroc pour rencontrer le chef de l’Etat.

L’avion d’Ali Bongo a décollé mercredi soir de Riyad. Aucune image n’a filtré de ce transfert. L’épouse du président avait annoncé, il y a deux jours sur Facebook, qu’il se rendrait au Maroc. Le roi Mohammed VI est un ami de longue date. Selon Sylvia Bongo, l’état de son mari s’est sensiblement amélioré. Cette période de convalescence devrait durer quelques semaines, voire quelques jours.

C’est l’épilogue d’une longue incertitude. Il a fallu du temps aux autorités gabonaises pour sortir du silence après l’hospitalisation d’Ali Bongo le 24 octobre dernier à Riyad, où il se trouvait pour un forum économique. Difficile aujourd’hui de connaître l’état de santé réel du chef d’Etat gabonais. Après avoir d’abord évoqué une « fatigue sévère », la présidence avait fini par déclarer qu’il était en train de recouvrer la « plénitude de ses facultés physiques », plus de deux semaines après son entrée à l’hôpital.

La centrale syndicale Dynamique unitaire appelle ce jeudi à une « grève générale » du 10 au 12 décembre. Elle dénonce l’absence d’interlocuteur pour traiter les conséquences des mesures d’austérités prises ces derniers mois. Dynamique unitaire a aussi lancé un appel à une « grande marche noire pacifique » le 18 décembre prochain contre ce qu’ils considèrent comme une modification illégale de la Constitution en l’absence du chef de l’Etat.

Auteur
RFI

 




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Le pétrole se reprend, la Russie discute d’une réduction de sa production

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Marché

Le pétrole se reprend, la Russie discute d’une réduction de sa production

 Les prix du pétrole ont rebondi jeudi après des informations révélant que la Russie était prête à discuter d’une réduction de la production d’or noir, à une semaine d’une réunion de l’Opep et de ses partenaires.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a clôturé à 59,51 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 75 cents par rapport à la clôture de mercredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour la même échéance a pris 1,16 dollar, à 51,45 dollars.

Plus tôt dans la journée, les cours étaient tombés à leurs plus bas depuis début octobre 2017, le WTI passant même sous la barre des 50 dollars. Vers 08H40 GMT, le Brent et le WTI avaient ainsi atteint respectivement 57,50 dollars et 49,41 dollars.

Mais les prix se sont brutalement redressés après que l’agence Reuters a révélé que la Russie envisageait une baisse de sa production et qu’elle était en train d’en discuter les modalités avec l’Arabie saoudite, à une semaine de la réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires, qui se tiendra à Vienne, en Autriche.

Carlo Alberto De Casa, analyste pour ActivTrades, a expliqué à l’AFP que le marché avait réagi à cette information car « elle tranche avec les mots (du président russe) Vladimir Poutine qui s’est dit content d’un baril à 60 dollars » mercredi.

L’analyste a toutefois souligné qu’in fine, « cela n’ajoute pas grand chose à ce que nous savions », à savoir que les hauts responsables des grands producteurs discuteront à Vienne de l’opportunité ou non de réduire leur production.

Interrogé à ce sujet par des agences russes, le ministre de l’Energie russe Alexandre Novak a répondu: « je ne vous dirai pas notre position à l’avance car nous en sommes encore au stade de l’élaboration et de l’évaluation de la situation ».

« Je suis sûr qu’avec nos collègues de l’Opep et des pays non-membres de l’Opep, nous trouverons une solution coordonnée et consolidée, qui bénéficiera au marché du pétrole », a-t-il ajouté.

Mais malgré ce rebond des prix jeudi, ceux-ci restaient plus de 30% en dessous de leurs plus hauts en quatre ans atteints début octobre. Ils sont pénalisés depuis deux mois par des craintes d’un surplus d’offre et par des doutes sur la capacité de l’Opep et de ses partenaires à s’accorder sur une réduction de leur production.

Mercredi, le ministre saoudien de l’Energie Khaled al-Faleh, en visite au Nigeria, « a dit clairement que l’Arabie saoudite ne réduirait pas sa production seule », ont rappelé les analystes de Commerzbank.

Ce à quoi son homologue nigérian avait répondu qu’il était encore trop tôt pour savoir si son pays défendrait une baisse de la production ou non.

L’Arabie saoudite sous pression

Alors que l’Arabie saoudite s’était prononcée il y a quelques semaines pour une baisse de la production, plusieurs commentateurs ont souligné la position difficile dans laquelle se trouve le pays après le meurtre du journaliste saoudien, Jamal Khashoggi, dont il est accusé.

Pour le royaume, il est important de conserver le soutien de la Maison Blanche qui, à plusieurs reprises, a clairement affiché sa préférence pour un pétrole moins cher.

La semaine dernière encore, le président américain, Donald Trump, a remercié ostensiblement Ryad pour la baisse des cours du pétrole, après avoir témoigné un soutien appuyé au régime saoudien dans l’affaire Khashoggi.

De plus, les derniers chiffres « sur les stocks américains de pétrole brut ont ajouté une pression supplémentaire sur les marchés, affectant clairement les prix », ont jugé les analystes d’ActivTrades, alors que les Etats-Unis pompent à des niveaux record.

Mercredi, selon les chiffres publiés par l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA), les réserves de pétrole brut ont augmenté pour la dixième semaine de suite.

Auteur
AFP

 




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La jeunesse algérienne rétorque : « Sauve qui peut ! »

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Entre les griffes du désespoir et les dents de la mer

La jeunesse algérienne rétorque : « Sauve qui peut ! »

L’épisode de l’institut français d’Alger pris d’assaut par des milliers d’étudiants a montré le désespoir de la jeunesse algérienne qui n’a d’espoir que dans l’expatriation

L’expatriation s’intensifie de jour en jour dans une Algérie devenue ingrate et qui tombe en disgrâce. Cette maladie qui ronge la société algérienne s’appelle « Harraga ».

Elle touche toutes les couches sociales, riches et pauvres, diplômés et autodidacte, fonctionnaires et chômeurs, hommes et femmes…tous ces candidats à l’immigration, qu’elle soit irrégulière ou légale, ne rêvent que d’une chose, regagner l’autre rive de la méditerranée.

Parfois, pendant de longs mois, des hommes et des femmes, risquent tout, y compris leur vie, pour entreprendre un périlleux périple qui leur fait traverser des dizaines de frontières et les dangereux courants de la Méditerranée à la recherche d’une vie meilleure dans le Nord.

Certains y laissent leur vie, d’autres sont renvoyés chez eux et d’autres encore, qui atteignent leur destination, comprennent que leur existence n’y sera pas forcément plus facile. Mais étant donné le manque d’emplois et les sombres perspectives auxquels ils sont confrontés dans leur pays, ces « exilés de l’intérieur » préfèrent encore l’exode, souvent clandestin.

Les mouvements migratoires se sont intensifiés sous l’ère de Bouteflika, car ils traduisent un désappointement et un dégout qui dépassent l’entendement. Ras-le-bol, déréliction, désespoir…autant d’adjectifs qui collent à cette jeunesse désabusée, écœurée par l’odeur du mensonge, blasée par les relents du népotisme et le clientélisme. Ils ont tous un point commun : fuir leur pays pour réussir leur vie. C’est l’histoire d’une jeunesse gagnée par le spleen, l’angoisse d’une génération qui a grandi dans le désespoir, mais qui est contrainte de laisser tout derrière elle sous le regard indifférent, voire complice, des gouvernants.

En effet, l’Algérie est un pays de jeunes géré par des vieux. L’Algérie se dégrade à vue d’œil et ne paie guère de mine. Il suffit de parler avec les gens pour comprendre que s’en aller est peut-être la seule solution même au péril de leurs vies. C’est un pays qui meurt à petit feu.

On comprend sans peine le désespoir de ces migrants qui font des milliers de kilomètres pour mourir d’une façon tragique, noyés et restant sans sépulture ou encore enterrés d’une façon anonyme, parce que rejetés sur une plage. Chaque jour, la méditerranée rejette des corps sans vie gisant sur les plages.

Cette Algérie est inique et injuste. Entre les griffes du désespoir et les dents de la mer, les harragas préfèrent être bouffés par le poisson que de végéter dans le dénuement complet.

Les revendications liminaires visent pourtant la liberté et la démocratie, un boulot digne de ce nom, un toit et basta. Quant à la fuite des talents ou des cerveaux, ces derniers se plaignent également de l’absence de méritocratie, de parcours de carrière démotivants où les accointances et autres coups de pouce sont le mot d’ordre. Pour beaucoup, la désillusion est trop grande.

Le fonctionnement de l’État, s’il en existe, la fraude, la corruption…créent un désenchantement et une défiance vis-à-vis de l’avenir. Que ce soit en politique, à l’université, dans le secteur public, dans la culture ou dans le privé, personne ne connaît la méritocratie. Ce qui semble naturel dans d’autres pays – je te sélectionne, je mise sur toi et je t’offre un salaire et des perspectives de carrière, car tu m’apportes une valeur ajoutée – n’a pas sa place en Algérie.

« Sauve qui peut », telle est la réponse de la jeunesse algérienne. Les jeunes fuient un pays qu’ils jugent sans avenir. La dynamique du marché du travail est inquiétante. Le taux de chômage ne cesse de galoper, érosion du pouvoir d’achat. Dans ce contexte, les plus qualifiés sont également les plus mobiles, notamment par l’obtention de visas d’étude.

Les rênes du pouvoir tenues par une main de fer, à telle enseigne que le dernier recours pour ces jeunes assoiffés de liberté, de démocratie, ou tout simplement le droit de vivre dignement est de traverser la méditerranée. Mais, que faire devant les rebuffades qui ne font que creuser davantage le fossé entre le gouverné et le gouverneur ! ou plus exactement entre les êtres assimilés au vulgum pecus et les tyrans. La vie en paria n’est nullement un choix de cœur, mais une force majeure dictée par des goujats invétérés.

Pendant qu’ils s’engraissent comme des truites en menant une vie de châtelains, les petites bourses peinent à joindre les deux bouts en s’efforçant de croire à un jour meilleur.

Mais que des illusions. Les années s’égrainent une à une sans que les casaniers de dernières pluies ne puissent bouger d’un iota. Fidèle à sa réputation, le régime en place, de surcroit, adepte de la pensée unique nargue sans vergogne ses gouvernés. Au moment où le monde bouge sans cesse, et dont l’aspiration des peuples à un monde meilleur s’éclaircit de mieux en mieux, dans le monde des ténèbres, la lumière semble être inscrite aux abonnés absents.

En Algérie, la population est exhérédée d’un droit inaliénable, qui n’est autre que celui de la liberté et de la démocratie. Se conduisant en mauvais élèves en matière de respect des droits de l’homme, le pouvoir algérien reste impénitent dans sa phobie de voir le peuple aspiré à un meilleur lendemain.

Quand un arbre perd sa sève, c’est un signe de maladie. L’Algérie regarde ses enfants fuir son giron comme le soleil qui fuit les nuées d’orage.

Auteur
Bachir Djaider, journaliste et écrivain

 




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