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Le cinquième mandat ou l’hommage de la honte à la souveraineté

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REGARD

Le cinquième mandat ou l’hommage de la honte à la souveraineté

On assiste ces jours-ci à des scénarios qui tentent de donner à notre pays l’aspect d’une nation juste, crédible et démocrate. On assiste parallèlement aux multiples mises en scène qui nous assènent des images d’une justice qui veut s’exhiber comme autonome, libre et décisive.

Les symptômes d’une imposture sont déjà là, la presse nous rapporte fraîchement le déroulement des audiences au palais de justice d’Alger. Nous contemplons avec ébahissement comment les instigateurs de grands scandales  deviennent cyniquement d’illustres héros au su et au vu de tout le peuple. Nous assistons à l’emprisonnement injuste d’acteurs, de journalistes dans une république qui a tous les les qualificatifs d’une oligarchie qui défie les 40 millions du peuple algérien.

Comment les principaux coupables de l’amphigourique affaire se mettent dans des postures de victimes. La loi du plus corrompu défie la légalité, blesse à bout portant  la justice, en instaurant un modèle de parquet dont les juges ne sont que des exécuteurs fidèles aux ordres de cette très haute oligarchie. 

L’Algérie ne cesse quotidiennement de frémir. Les diverses protestations émanant de la sphère populaire qui geint sous les contrecoups d’une politique plutôt d’un raccommodage, reste un présage funeste de faillite multidimensionnelle, une faillite qui illustre la hâblerie, la duplicité et  l’imposture d’un pouvoir qui se cherche une pérennité au prix de l’indépendance du pays.

Tout semble aller à l’encontre de ce naïf peuple qui pâtit d’une autocratie d’un genre nouveau. Tous les secteurs exhibent une instabilité sans pareille, la précarité qui émaille l’économie du pays qui s’est longtemps compté sur la seule ressource des hydrocarbures, affiche la lâche volonté des décideurs d’éterniser cette subordination à l’importation de tous les produits nécessaires sans penser à fonder une industrie performante, engendrer  une agriculture salvatrice, créer des emplois durables. En clair, une stratégie qui pourrait garantir une économie très rentable, capable de mettre notre pays à l’abri de tous les besoins.

Cependant, ceux qui ont accaparé le pouvoir et asservi la nation préfèrent plutôt imposer un modèle de gouvernance autocratique, obscurantiste où la médiocrité est la devise la plus partagée, faisant proliférer la bêtise sur tous les plans.

Notre école constitue d’ailleurs des générations d’analphabètes sans que ce phénomène ne provoque une réaction chez nos arrogants dirigeants. Les universités, ces lieux jadis réputés pour être lieux de prise de conscience, terrain de tous les savoirs, deviennent depuis des décennies des lieux de plaisance, des baraquements de délinquance que l’ignorance sous toutes ses  formes  abrite en toute quiétude.

Le niveau intellectuel de nos étudiants laisse à désirer,  la compétence langagière leur est devenue une mission impossible, résultat d’une politique éducative conçue pour la seule fin d’abêtir toute la nation. Ni la soi-disant opposition ni les prétendus intellectuels n’ont pris  part au naufrage de la société algérienne.

D’une part, la contagion de la peur de se voir réprimer  par les bourreaux de la république a réduit nos pseudos penseurs au silence, d’autre part les tentations mercantiles et la cupidité ont acculé les couches intellectuelles algériennes à troquer leur silence contre des fortunes fondamentalement  illicites.

Ainsi, l’Algérie de 2015 se retrouve sans aucun optimiste lendemain, ceux à qui est incombée l’obligation de l’entretenir l’ont rudement  brisée, tyrannisée, durant un, deux, trois et quatre mandats de règne sans partage avec comme butin une honte  jalousement nationalisée.

En cette fin d’année, n’oublions pas le prisonnier d’opinion qu’est le blogueur Merzoug Touati condamné injustement par le régime. Il est de juste d’interpeller les organisations des droits de l’homme nationales et internationales à faire pression sur ces bourreaux qui veulent étouffer toutes les voix de la justice en semant la peur et la répression pour le seul but de régner. 

Auteur
Rachid Chekri

 




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Le FLN rafle sans surprise la mise

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Renouvellement partiel du Conseil de la nation

Le FLN rafle sans surprise la mise

Les résultats annoncés par les partis politiques ayant pris part samedi au renouvellement partiel des membres du Conseil de la Nation, font ressortir la victoire du parti du Front de libération nationale (FLN) qui a remporté 29 sièges suivi du Rassemblement national démocratique (RND) avec 11 sièges.

Dans l’attente de l’annonce des résultats par le Conseil constitutionnel, les résultats avancés par les partis font également ressortir l’élection de 4 candidats indépendants, alors que le Front des forces socialistes (FFS) et le Front El-Moustakbel ont glané chacun 2 sièges.

A la lumière de ces résultats, le FLN comptabilise désormais 55 sièges au sein du Conseil de la nation, ce qui constitue « une première dans l’histoire du parti », s’est félicité le coordinateur de l’instance dirigeante du FLN, Mouad Bouchareb, qui a indiqué, dans une première réaction, que son parti « a réalisé une retentissante victoire au niveau de 29 wilayas grâce notamment à nos militants qui croient aux valeurs du FLN et également aux militants d’autres formations politiques qui ont soutenu nos candidats malgré les sollicitations attrayantes d’autres partis concurrents ».

Il a, dans ce sens, noté que le FLN est la première force politique au sein de la Chambre haute du Parlement, exprimant, à cette occasion, la « disponibilité » de son parti à collaborer avec les autres formations « pour servir l’intérêt du pays ».

En outre, il a fait savoir que c’est pour la première fois qu’une candidate a été élue par les urnes, en l’occurrence Mokhtaria Chentouf de la wilaya de Mascara.

Pour sa part, le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, a indiqué qu’il n’était pas satisfait des résultats de son parti, mais les acceptait tout de même, adressant par la même occasion ses « remerciements » aux militants du RND qui ont participé aux élections « en toute transparence et avec honneur ».

L’opération de renouvellement de la moitié des membres du Conseil de la nation s’est déroulée hier samedi, à travers l’élection par les élus au niveau des Assemblées locales (APC et APW) de leurs représentants au sein du Conseil de la nation.

Ces élections ont été organisées conformément au décret présidentiel portant convocation du collège électoral. Elles ont été supervisées, pour la première fois, par des magistrats avec la mobilisation de 736 juges au niveau des 72 bureaux de vote, répartis à travers le territoire national,  avec une moyenne de huit (8) magistrats pour chaque bureau, dont quatre (04) suppléants. Pour sa part, le Conseil constitutionnel a rappelé aux candidats à ce scrutin qu’en vertu des dispositions de l’article 130 de la loi organique relative au régime électoral, qu’ils ont le droit de contester les résultats du scrutin en introduisant un recours par simple requête déposée au greffe du Conseil.

Concernant les conditions de forme, le Conseil constitutionnel a précisé que « le requérant doit être candidat à l’élection portant renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la Nation dans la wilaya concernée ».

« Le recours doit être déposé par le candidat requérant directement auprès du greffe du Conseil constitutionnel dans les vingt-quatre (24) heures qui suivent la proclamation des résultats provisoires par le Conseil constitutionnel », selon le Conseil constitutionnel qui relève aussi que « dans le cas où le requérant délègue un représentant pour déposer le recours en son nom et place auprès du greffe du Conseil constitutionnel, il est impératif, sous peine de rejet du recours en la forme, que le dépositaire soit muni d’une délégation l’habilitant à cet effet ».

Le Conseil constitutionnel a, en outre, rappelé que la requête doit être présentée en langue arabe et comporter le nom, prénom (s), profession, domicile et signature du requérant, la mention de l’APC ou de l’APW à laquelle appartient le requérant.

S’agissant des conditions de fond, le Conseil constitutionnel avait précisé que le requérant est tenu d’exposer dans sa requête, l’objet ainsi que les moyens et les motifs au soutien de son recours, de joindre les documents justificatifs à l’appui de son recours, signalant que le Conseil constitutionnel statue sur les recours dans un délai de trois (3) jours francs, conformément à l’article 131 alinéa 1er de la loi organique relative au régime électoral.

La dernière élection pour le renouvellement partiel des membres de la Chambre haute du parlement s’est déroulée le 29 décembre 2015. Elle avait été marquée par la victoire du FLN qui a remporté 23 sièges, suivi du RND (18 sièges), les Indépendants (4 sièges), le FFS (2 sièges) et Fadjr Al Jadid (1 siège).

Le Conseil de la nation a été créé lors de la révision de la Constitution en 1996. Il est composé de 144 membres, dont 96 élus au scrutin indirect et secret (2 tiers) et 48 désignés par le président de le République dans le cadre du tiers présidentiel.

Auteur
APS

 




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Le FFS remporte deux sièges à Tizi-Ouzou et Bejaia

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Résultat du Sénat

Le FFS remporte deux sièges à Tizi-Ouzou et Bejaia

Le Front des Forces Socialistes se félicite de son succès aux élections sénatoriales du 29 décembre 2018.

Notre parti a participé dans 08 wilayas du pays, a présenté deux femmes candidates, et remporté les sièges des wilayas de Béjaïa et de Tizi Ouzou.

Cette victoire est venue confirmer la force du FFS qui malgré toutes les pratiques de l’administration au service de sa clientèle, s’est imposé comme la première force dans ces deux bastions des luttes démocratiques.

Le FFS félicite toutes les militantes et militants, les cadres et les élus pour leur mobilisation et leur engagement.

Le FFS continuera d’œuvrer pour concrétiser ses engagements d’être aux côtés des Algériennes et des Algériens et de porter son projet de reconstruction du consensus national et populaire.

Le Premier Secrétaire

 




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Abdelmadjid Mokhtar (FLN), élu sénateur de la wilaya de Batna

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Election pour le Sénat

Abdelmadjid Mokhtar (FLN), élu sénateur de la wilaya de Batna

Six candidats au Sénat mais une seule personne est passée pour être le prochain locataire  de la chambre basse parlementaire pour représenter la wilaya de Batna.

C’était la seule règle que personne ne pouvait la contourner et au-delà de ça, tout a été permis en ce samedi 29 décembre  sénatorial, les résultats encourageants des dernières locales en faveur du FLN et les alliances contre-nature des partis se sont unis pour ravir la présidence de l’élu du parti du FLN, Abdelmadjid Mokhtar,  et quatre fois  vice-président (membre) de l’APW de Batna.

M. Abdelmadjid Mokhtar,  qui avait récolté à lui seul plus de 423  voix sur les 941 (votants) élus de la wilaya, devançant de plus de 276 voix son rival Benbellat Boulakhrass représentant du parti du Front Moustakbal, une vraie razzia des voix malgré tout ce qui a été dit auparavant de la concurrence difficile qui sera dure entre  le FLN et le Front Moustakbal.

Ainsi, le représentant du RND n’a eu en fin de compte que la troisième place avec un strict minimum de voix. Pour d’autres, il manquait énormément de sagesse politique pour s’engager dans cette course où le principe et l’idéal n’ont plus de place,.

Au final, avec soixante-dix voix annulées et un taux de participation très appréciable, le candidat du FLN est passé. Enfin, il est à rappeler que le grand travail de mobilisation et de contact qu’avait engagé le désormais le P/APW a donné ses fruits et le résultat l’a confirmé, reste maintenant qui sera son remplaçant au poste de vice président  de l’APW, une autre bataille s’annonce déjà.

L’heureux élu, Abdelmadjid Mokhtar, a indiqué au Matin d’Algérie : “Ma réussite au sénat, je la dois d’abord à toutes personnes qui m’ont accompagnées et m’ont fait confiance durant le scrutin, et par la même occasion via le Matin d’Algérie,je tiens à les  remercier  davantage pour leur confiance dévouée, et je ferai de mon mieux pour être à la hauteur de la nouvelle  tâche qui m’a été confiée, sachant que j’ai déjà fais preuve durant mes quatre mandats où j’étais quatre fois de suite vice-président et chargé de plusieurs commissions  dans l’assemblée populaire de  la wilaya de Batna”.

 Après une dure campagne électorale, en effet, Abdelmadjid  Mokhtar, agé de 57 ans, vice-président à l’APW, Batna, père de trois enfants, universitaire sciences économies, par son passé intendant principal dans l’éducation durant 32 années.

Faudrait-il rappeler, que ce scrutin s’est déroulé dans la transparence totale puisque l’opération a été dirigée par 02 magistrats et un greffier de la cour de Batna et aucun incident n’a été signalé.

En notant que la grande foule s’est dispersée dans le calme, après un bouillonnement des militants et des curieux qui attendaient les résultats à une heure tardive, dans le hall en raison de l’exiguïté de la salle qui ne pouvait pas contenir le grand nombre d’élus venus de toutes les communes de la wilaya.

En outre, le candidat classé 2ème est en l’occurrence Boulakhrass Benbellat ,homme d’affaires et membre à l’APW Batna, chargé d’une commission avec 247  voix, suivi par le représentant du RND, Mohamed Elhadi Abdou, avec 158 voix, lequel a été succédé par le candidat indépendant Abdelkader Boubidi avec 17 voix, suivi en 5e position le représentant du parti (TAJ) Zaaboub Haroun avec 15 voix  et enfin la candidate indépendante  Mohammedi Amel, avec 05 voix.

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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Bonne année 2019

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LE COIN DES POETES

Bonne année 2019

Malgré tous les conflits

Malgré la pauvreté, la misère

Malgré des âmes meurtries

On croit en la vie et on espère

 

Malgré des cœurs remplis

De rancune et de haine

Malgré des rêves ensevelis

On croit aux valeurs humaines

 

Malgré la colère qui gronde

Malgré l’angoisse et la peur

Malgré les injustices de ce monde

On croit toujours au bonheur

 

Malgré les peines et les souffrances

Qui peuvent nous atteindre un jour

Malgré les échecs et la malchance

On croit toujours en l’amour

 

Alors à la veille de l’année nouvelle

Faisons tous ensemble le même vœu

Celui de voir s’éteindre nos querelles

Et de voir chacun de nous heureux

Hammouche Zouggari

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Auteur
Hammouche Zouggari

 




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Et Si Bouteflika exigeait de ses soutiens un plébiscite populaire ou rien ? III   

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DECRYPTAGE

Et Si Bouteflika exigeait de ses soutiens un plébiscite populaire ou rien ? III   

Contrairement aux opération d’enfumage, nous avons toutes les raisons de croire que Bouteflika se représentera pour la présidentielle.

Les courants politiques comme les démocrates ou les islamistes censés ramener les changements dans le système en vigueur depuis l’indépendance  se contredisent. L’un appelle au report l’autre aile voit en cela une proposition immorale. 

4- Le champ politique poursuit sa fermeture depuis l’indépendance

Après analyse de la situation, les deux courants seraient-ils arrivés à la conclusion que le champ politique est fermé et quel que soit le candidat qui y participe, il ne représente que lui-même ou perpétuera ce qui existe déjà ?

Que constatons-nous sur le terrain ? Aucun candidat, sinon deux ont affiché leur intention selon toute vraisemblance sans conviction. Pourquoi ? Aucun programme ou de grandes lignes de changement n’ont apparu clairement. Parmi cette inflation de candidats, il y a le fils d’un ancien président, des chefs d’entreprises, des commerçants, des médecins, des anciens militaires, des avocats etc. De nombreux parmi eux donnent l’impression de participer soit pour forger une expérience soit pour acquérir une popularité.

Plus la présidentielle prend cette tournure, plus on crédibilise au sein de la masse populaire la continuité du mandat.

Les citoyens censés penseront qu’il est préférable de continuer avec un système qu’on connaît que de s’aventurer avec des candidats virtuels. Désormais, les états-majors des candidats approchés semblent prendre le programme d’un futur président comme une simple feuille de route quinquennale. Très peu d’entre eux s’apprêtent à débattre sur les grandes questions stratégiques comme la tendance démographique de l’Algérie, l’alternative aux hydrocarbures, la transition énergétique, la politique industrielle, de l’emploi, de l’habitat, du tourisme etc.

Mais tous et sans exception croient que l’aisance financière permettrait de diversifier l’économie nationale et de remettre les gens au travail pour un réel décollage économique qui n’a pas pu avoir lieu jusqu’à présent. Or, cette approche n’est pas évidente pour au moins deux raisons :

  • S’ils comptent sur le partenariat hors hydrocarbures avec des étrangers, le capital international a montré son fort attachement à son but même et qui consiste à maximiser le profit. Les entreprises étrangères n’investissent que dans les secteurs à forte croissance pour la partager avec les algériens. Elles ne laisseront rien en contrepartie. Même si les chiffres avancés ici et là restent discutables, ces entreprises ont transféré plus qu’elles ont investi. Ceci vient de la déclaration du président Abdelaziz Bouteflika  lui-même lors de son discours en juillet 2008 et qu’il faudrait prendre comme une consigne.

  • La diversification est avant tout un état d’esprit, une forme de capitalisation et d’ancrage d’un savoir et d’un savoir-faire, fruit de ce partenariat. Elle dépend donc des hommes et des femmes au travail et du développement de leur curiosité et de leur créativité. Or, la réorientation de l’économie nationale du début des années 1980 qui a rendu vains les sacrifices de deux décennies,  suivie juste après octobre 88 par le «tripotage» successif du secteur industriel sans stratégie ni objectifs précis, ont abouti à une importante « entropie » du système social.

5- Quelle est la situation aujourd’hui  de cette population qu’on vise sensibiliser ?

Aujourd’hui, on se trouve désormais en face d’une population active jeune et pleine d’énergie. Cette énergie est utilisée ailleurs que dans le sens de l’intérêt général qui devrait coïncider avec celui de la nation.

Cet Algérien qu’on a rassuré pendant plus de 35 ans à qui on a demandé de contribuer pour bâtir une société juste qui lui assurerait salaire, logement et bien être mais qu’au jour au lendemain, on lui apprend de ne compter que sur lui-même et souvent dans des conditions déloyales, se trouve malheureusement face à une stratification sociale complètement «chamboulée».

Parti après l’indépendance d’un même niveau, il se retrouve aujourd’hui confronté à une classe très riche qui menace l’existence même de l’état en qui il a cru.

Désorienté et  totalement dérouté, il a perdu confiance et semble, avec le temps contraint d’opter pour l’absence sociale.

Le système l’a rendu pas loin de celui que décrit Jean Bothorel (1). Il est un citoyen pur. Il récuse les notions de l’Etat, d’intérêt général, de la morale sociale.

Il est aussi un citoyen narcisse, c’est-à-dire ne recherche dans sa citoyenneté que les moyens de satisfaire son plaisir pur, son désir spontané sans cesse mouvant .Il est de même un égoïste, ne cherchant en permanence dans le travail que le plus grand plaisir personnel possible.

Il préfère dès lors le non-travail ou le travail facile, voire le gain facile, à toute contrainte aussi légère soit-elle. Cette situation a abouti à une rupture de confiance entre administrateurs/administrés.

Les déceptions consécutives et la frustration qui en découlent ont amené ce citoyen travailleur à ne compter que sur lui-même.

On se trouve en définitif en présence d’un dialogue de sourd. Pendant que de nombreux responsables restent profondément plongés dans les rêves d’une éventuelle relance économique qui tarde à venir, et d’une pseudo représentativité entre les principaux acteurs du partenariat social, le climat des affaires pourrit, la corruption et le gain facile sont devenus l’essence même de la démarche économique. La «  tchipa » est une pièce maîtresse de tout dossier économique.

Aujourd’hui, on ne peut plus traverser un quartier des grandes villes du pays sans tomber sur les bazars de la contrefaçon. La fuite fiscale inquiète les pouvoirs publics. Est-ce là la compétitivité attendue ? La paupérisation gagne du terrain au sein des couches sociales.

Depuis l’indépendance de l’Algérie, jamais le pouvoir d’achat n’a suscité autant d’inquiétude chez les spécialistes : sociologues, anthropologues, psychologues, économistes, médecins etc. les chiffres fallacieux et les discours creux n’arrivent plus à colmater les brèches d’une misère désormais visible à l’œil nu. L’endettement des ménages que les syndicats ont défendu bec et ongles  ne suffit même plus à couvrir les besoins vitaux : nourriture, habillement, santé et logement.

Pour le loisir, pourtant faisant partie du bien être, il n’est même pas opportun d’en discuter. Cette paupérisation pousse à la violence, la corruption et le suicide sous ses différentes formes (Kamikaze, Harraga, immolation se donner la mort tout simplement). Même le citoyen soit disant aisé, est acculé dans son quotidien par des mendiants, dans les parcs à la sortie de la poste, des mosquées, des pôles commerciaux etc.  Si ce phénomène suscite tant d’inquiétudes, c’est qu’il touche toute la stratification sociale du nanti au marginalisé en passant par le moyen qui tend à rejoindre la seconde.

6- Conclusion

Il est vrai et il faut le reconnaître que d’énormes efforts ont été entrepris pour assainir le climat social et  se veulent constituer une plateforme pour la relance de l’économie nationale. Il se trouve qu’elles se fondent sur des considérations politiques.

Le terrorisme et la fracture sociale qu’il implique ne sont pas des causes mais des effets induits. Il faudrait donc pour remettre les gens au travail s’atteler à trouver les causes profondes pour prescrire les remèdes.

Le jour où la créativité prendra le dessus sur la vente en l’état, la spéculation et le gain facile, les gens se remettront d’eux même au travail et cela ne demande ni capitaux ni entreprises étrangères etc. C’est vers la recherche de cette profondeur que doit se dérouler le vrai débat pour le changement.   

R.R.                                                                                                

Renvoi:

  1. Jean Bothorel “Le prince” édition Grasset 1981  

Auteur
Rabah Reghis

 




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Sierra Leone : l’ex-ministre de la Défense arrêté pour corruption

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EXPRESS

Sierra Leone : l’ex-ministre de la Défense arrêté pour corruption

L’ancien ministre sierra-léonais de la Défense, Alfred Paolo Conteh, a été arrêté vendredi pour corruption présumée dans une affaire d’achat de matériel militaire, a annoncé samedi la commission nationale anticorruption.
 

Alfred Paolo Conteh, ministre sous la présidence d’Ernest Bai Koroma (septembre 2007 – avril 2018), a été arrêté vendredi en même temps qu’un ancien directeur général du ministère de la Défense, Sannah Marrah, pendant cette période, a indiqué la Commission dans un communiqué. Aucune charge n’est encore retenue contre eux.

La Commission, créée en octobre, mène dans le cadre de cette affaire des enquêtes sur des achats en 2015 de véhicules et d’uniformes militaires et de riz. 

Les véhicules et uniformes militaires ont été livrés par deux entreprises chinoises pour des montants respectifs de plus de 10,6 millions de dollars et de plus de 5 millions de dollars, selon un rapport d’audit publié en 2015. Des irrégularités ont marqué ce processus, selon ce rapport.

Les coûts respectifs pour chaque type de matériel et leur nombre n’ont pas été précisés, de même que le montant et la provenance du riz.

Quelque 500 supporters de l’ex-formation au pouvoir, l’APC, ont manifesté samedi soir à Freetown contre l’arrestation de M. Conteh, devant les locaux de la Division des investigations criminelles (police) où est détenu l’ancien ministre de la Défense, a constaté un journaliste de l’AFP. 

La manifestation s’est tenue en présence de Samura Kamara, un responsable de l’APC, battu par Julius Maada Bio au second tour de la présidentielle sierra-léonaise en mars.

Plusieurs anciens responsables de l’administration Koroma, dont le vice-président Victor Bockarie Foh, ont déjà été arrêtés dans le cadre de la lutte contre la corruption et le gaspillage des fonds publics engagée par le régime du président Julius Maada Bio, qui a pris ses fonctions en avril.

« Nous sommes en train de récupérer l’argent volé à notre peuple », a déclaré samedi à la presse le responsable de la Commission anticorruption, Joseph Ben Kelfalla. 

La commission d’enquête créée en octobre doit entamer début janvier ses auditions sur les cas de corruption passés qui ont contribué, selon un rapport publié en mai, à un effondrement de l’économie. 

L’APC a une nouvelle fois dénoncé la mise en place de cette commission et annoncé qu’elle ne collaborerait pas avec elle, dans un communiqué publié vendredi, après l’arrestation de MM. Conteh et Marrah.

« Le Parti appelle tous les anciens ministres, vice-ministres, chefs de départements et d’agences membres de l’APC, et (ses responsables) démis de leurs fonctions, à rester en contact avec son secrétariat pour des actions politiques et légales ultérieures », a indiqué son secrétaire général Alhaji Osman Fodey Yansaeh. 

« Le gouvernement ne tolérera pas l’intimidation, l’indiscipline ou la provocation d’aucun parti politique. La lutte contre la corruption va continuer et la commission d’enquête entamera ses travaux en janvier », a déclaré samedi à l’AFP un responsable du gouvernement sous couvert de l’anonymat. 

L’économie de cette ancienne colonie britannique, gangrenée par la corruption, a été dévastée par une guerre civile (1991-2002) qui a fait quelque 120.000 morts. Elle reste fragile après les chocs de l’épidémie d’Ebola en 2014-2016 et de la chute des cours mondiaux des matières premières.

Auteur
AFP

 




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7905 individus impliqués dans 7638 affaires diverses

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POLICE

7905 individus impliqués dans 7638 affaires diverses

Dans le cadre de la lutte contre le crime et le banditisme, un bilan annuel a été dressé par la police de Batna pour 2018.

7905 individus impliqués dans 7638 affaires diverses liées au trafic de stupéfiants, port d’armes prohibées, crime, banditisme, trafic, escroquerie, affaires scabreuses ont été arrêtés à Batna  durant  l’année 2018, a-t-on appris jeudi  auprès de Benachi Mohamed, premier responsable de la cellule de communication de la Sûreté de Batna.

Dans ce contexte, le bilan annuel  indique des chiffres plus en moins impressionnants sur la délinquance. Les services de sécurité de la wilaya de Batna ont enregistré durant les douze mois de l’année, 7638 délits, selon les statistiques données. Ils ont impliqué 7905 individus dont 1394 ont été écroués.

En outre, 3204 affaires diverses ont pour auteurs 2674 individus dont 560 ont été arrêtés et écroués. Dans les 3006 délits recensés sont concernés 3093 personnes, dont 187   arrêtées. Toujours dans le même volet, on enregistre 454  affaires diverses impliquant 762 personnes dont cent sept  arrêtées.

Il faut signaler aussi que 72  autres délits (cybercriminalité) selon le communiqué, ont eu pour auteurs 10 personnes, lesquelles sont arrêtées.

Par ailleurs, on note 443 affaires de drogue et stupéfiants, 254.8 grammes de cocaïne ; 23.644. kilogrammes de kif et 12.600 comprimés ont été saisis sur 676 personnes entre consommateurs et dealers ; 300 d’entre eux ont été écroués.

 




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La créature au cigare

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LE COIN DES POETES

La créature au cigare

Si Dinet se relevait

Du fond de son repaire

De Bou Saada

Prenait le car

Pour Alger

Demanderait le chemin

De la maison 

Des orientalistes

Et cherché la fille vivante

Attablée uniquement d’hommes

Tel un nu de Cézanne

Ou « un déjeuner sur l’herbe »

Buvant le vin

Crachant la morale

Formaterait un habit rouge

À une silhouette fluette

Ménagerait en délicatesse

Un tableau jadis commun

De l’Algérie avec ses femmes

Peindrait la symbolique

De la liberté

Vue dans ce dîner

Enlaçant d’amour son chevalet

De la créature au cigare.

Jiji

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Auteur
Jiji

 




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Deux jeunes Scandinaves tuées au Maroc : un Suisse arrêté

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EXPRESS

Deux jeunes Scandinaves tuées au Maroc : un Suisse arrêté

Un Suisse installé au Maroc a été arrêté samedi à Marrakech (centre) pour son lien présumé avec certains suspects dans le récent meurtre de deux jeunes randonneuses scandinaves dans le sud du Maroc, a annoncé le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ).

L’homme, « imprégné de l’idéologie extrémiste » et portant également la nationalité espagnole, est « soupçonné d’avoir appris à certaines personnes interpellées dans cette affaire les outils de communication issus des nouvelles technologies et de les avoir entraînées au tir », a ajouté le BCIJ dans un communiqué.

L’enquête révèle son « adhésion à des opérations de recrutement et d’embrigadement de citoyens marocains et subsahariens pour exécuter des plans terroristes au Maroc », a précisé l’unité en charge de la lutte antiterroriste dans le royaume. 

Louisa Vesterager Jespersen, une étudiante danoise de 24 ans, et son amie Maren Ueland, une Norvégienne de 28 ans, ont été tuées dans la nuit du 16 au 17 décembre dans le sud du Maroc, où elles passaient des vacances.

Leurs corps ont été découverts sur un site isolé du Haut-Atlas, dans un secteur prisé des amateurs de marche. Les deux victimes ont été décapitées. 

Les autorités marocaines ont déjà arrêté 18 personnes pour leurs liens présumés avec ce double homicide qualifié de « terroriste » par Rabat.

Les quatre principaux auteurs présumés, interpellés à Marrakech les jours suivant le double meurtre, appartenaient à une cellule inspirée par l’idéologie du groupe Etat islamique (EI) mais « sans contact » avec ses cadres en Syrie ou en Irak, avait déclaré lundi à l’AFP le chef de l’antiterrorisme marocain Abdelhak Khiam.

L’un d’eux, Abdessamad Ejjoud, un marchand ambulant de 25 ans, est soupçonné par les enquêteurs d’être le chef de cette « cellule terroriste ».

C’est lui que l’on voit parler dans une vidéo tournée une semaine avant le meurtre, dans laquelle les quatre principaux suspects prêtent allégeance à Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l’EI.

L’affaire a suscité un vive émotion en Norvège, au Danemark mais aussi au Maroc, où une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, montrant l’exécution d’une des deux victimes, a mis le pays en émoi. La vidéo est considérée comme authentique par les autorités marocaines, selon une source proche de l’enquête. 

Épargné jusqu’ici par les attentats de l’EI, le royaume –qui revendique une politique très active en matière de lutte antiterroriste– avait été meurtri par des attaques à Casablanca (33 morts en 2003) et à Marrakech (17 morts en 2011).

Auteur
AFP

 




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Le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP) et vice-ministre de la Défense, Saïd Chanegriha, a procédé ce samedi à l’installation officielle du général...

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Le général Abbas Ibrahim installé par Saïd Chanegriha à la tête de la DCSA

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