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dimanche 6 juillet 2025
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La France cède et le groupe automobile PSA prépare son retrait d’Iran

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Sanctions américaines

La France cède et le groupe automobile PSA prépare son retrait d’Iran

Le constructeur automobile français PSA a annoncé lundi qu’il préparait son retrait d’Iran, son premier marché étranger en volume, pour respecter l’embargo vis-à-vis de Téhéran imposé par les Etats-Unis après leur retrait de l’accord sur le nucléaire iranien.

Le groupe PSA, dont les marques Peugeot et Citroën avaient formé des sociétés communes en Iran, a annoncé dans un communiqué avoir « commencé le processus de suspension des activités de ses JVs (joint-ventures, ndlr), afin de se conformer à la loi américaine d’ici le 6 août 2018 ».

PSA avait vendu l’an dernier 444.600 véhicules en Iran, pays où il est traditionnellement bien implanté et qui constituait son premier marché étranger devant la Chine (382.800 unités), le Royaume-Uni (279.100), l’Italie (265.200) et l’Allemagne (257.800).

Le deuxième constructeur européen affirme cependant que l’importance du marché iranien restait minime en termes financiers. Les activités de PSA en Iran représentent « moins de 1% de son chiffre d’affaires », affirme le groupe. Cette annonce « ne modifie ni les objectifs généraux » de son plan stratégique Push to Pass, ni « les orientations financières actuelles », a-t-il précisé.

PSA souligne aussi qu’il « est en contact avec les autorités américaines pour envisager une dérogation », « avec le support du gouvernement français », dans l’espoir de pouvoir poursuivre son activité.

Le 8 mai, le président américain Donald Trump a annoncé que son pays se retirait de l’accord historique signé en 2015 entre des grandes puissances et l’Iran, en vertu duquel Téhéran avait accepté de brider son programme nucléaire en échange de la levée d’une partie des sanctions internationales.

Les Etats-Unis ont annoncé le retour des sanctions américaines contre l’Iran ainsi que contre toutes les entreprises ayant des liens avec la République islamique. Les Américains ont donné à ces dernières un délai de 90 à 180 jours pour se retirer d’Iran.

Un autre grand groupe français, Total, a annoncé récemment qu’il ne mènerait pas à terme un grand projet gazier en Iran, entamé en juillet 2017, à moins d’obtenir une dérogation de la part des autorités américaines.

Auteur
AFP

 




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Que pèse Messi devant le monde arabe ?

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FOOTAISES de Meziane Ourad

Que pèse Messi devant le monde arabe ?

Abdellah est un joyeux luron qui sévit sur youtube. Il a consacré sa dernière logorrhée à  Zidane et au Real. Il voue un culte absolu à l’enfant de Castellane et au club qu’il vient de quitter après lui avoir légué un conséquent matelas de titres nationaux, européens et mondiaux qu’il sera difficile d’égaler dans les années à venir.

Abdellah est Marseillais et comme tout bon Marseillais, il est très Algérien. Il bouillonne sec. Là, il s’adresse au consultant et ancienne star du ballon, Ali Bencheikh qu’il appelle Alilou. Pas nécessairement affectueusement. Il est énervé le Abdellah. Il n’aime pas que Alilou n’aime pas Zizou et Benzema. Et donc le Real. Il vomit en live ce qu’aime Alilou, l’équipe nationale algérienne et son staff qu’il qualifie de « bande de retraités et de corrompus ». Il proclame Zidane et Benzema Algériens et musulmans. « Karim fait la prière, vous croyez que les Algériens nés en France ne sont pas musulmans ? », interpelle t-il.

Abdellah a mal à son pays et il prend pour punching-ball, Bencheikh et Madjer auquel il rappelle que Rabah, son prénom, signifie le gagnant. « Aujourd’hui, tu es devenu un perdant ».

Il intime à Alilou, le consultant, de revoir ses classiques, d’avoir plus d’humilité ou… De se taire ! « Revois le magicien sur un terrain, revois Zidane balle au pied. Vois-le sur un banc aujourd’hui, regarde son équipe jouer. Bon Dieu ! C’est un Algérien, oui un Algérien ! »

Il s’emmêle les pattes Abdellah. Il quitte son fauteuil de commentateur 2.0 pour montrer les images des enfants de Zidane enjambant les barrières du stade de Lyon pour aller festoyer avec leur père sur la pelouse : « Regarde Alilou comme ces enfants sont beaux. Tous sont pour le Real comme les miens. Et toi tu supportes quoi ? Des joueurs qui se damneraient pour 450 millions de centimes en dinars ! Une poignée d’euros… »

Combien d’Abdellah compte l’Algérie ? Il répond : « Nous sommes 40 millions d’écoeurés, autant d’humiliés, de frustrés… »

Le football est décidément une affaire importante. Au Panthéon des préoccupations du peuple algérien, il vient juste après la destinée du fauteuil qui nous gouverne et le futur prix du mouton de l’aïd. Et cela, l’éjectable entraîneur national ne semble pas en avoir pris la mesure. Ah Madjer ! La première grande star algérienne, avec Belloumi, la première grande étoile africaine, l’auteur d’une talonnade qui a fait danser la planète, devenu le training-ball des hordes déchaînées qui peuplent les tribunes des stades du pays ! 

C’était en 1990,l’apartheid était encore de rigueur. Je me suis retrouvé, une nuit, dans un tripot de Johannesburg réservé aux noirs. Comme j’étais à moitié blanc, j’ai intrigué. On m’a abordé pour essayer de savoir d’où je venais. « Algeria ». La réponse, immédiate , a fusé: « vous connaissez Madjer ? » « Oui ». »Prenez un coup ! »

Il était plus connu que notre défunt président de la république. J’ai bu une bière à la santé du pieu Rabah. Il me l’aurait pardonné parceque , lui, la tolérance il connaît. il l’a croisée et vécue au contact de toutes les populations du monde qu’il a eu à voir vivre. Contrairement à nos millions de compatriotes qui n’ont encore jamais pris autre chose qu’un fourgon ou vu d’autre horizon que celui qu’offre la limite de leur village ou de leur quartier.

Les paraboles ou le plasma ne guérissent pas les âmes. Seuls  » les voyages forment la jeunesse » disait un illuminé. un anonyme qui a osé 

lâcher son chapelet , un jour, pour lever le pouce. faire du stop. Partir…

L’algérien a été transfiguré par le système irresponsable dans lequel il baigne depuis l’indépendance. Il était généreux, aimant, joyeux, hospitalier. Il est devenu rêche, irritable, autarcique, susceptible, haineux…

Prochain épisode de rage annoncée au pays où l’on aime être plus royaliste que le roi, le 9 juin. L’Argentine livrera son dernier match de préparation au mondial à Israël, devant 31 000 personnes au stade Teddy de…Jérusalem !

Le président de la Fédération palestinienne de football qui ordonne à  Messi, le capitaine de sa sélection, de ne pas y aller prédit un autodafé universel sur les produits dérivés de son image.

Pour peu, il aurait annoncé quelques bombinettes à Buenos Aires ou au Nou Camp dans les mois à venir.

Poutine a intérêt à muscler son service d’ordre. Je vous l’avais bien dit . Cette coupe du monde sent le souffre.

Messi, la poulga, pèse combien ? 

Dieu et le monde arabe s’apprêtent à nous asséner la réponse.

Auteur
Meziane Ourad

 




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Sans apporter son soutien, la FAF dénonce l’acharnement contre Madjer

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Avenir du sélectionneur national

Sans apporter son soutien, la FAF dénonce l’acharnement contre Madjer

Des voix non autorisées se sont élevées pour réclamer des changements dans la gestion technique de l’équipe nationale A notamment au lendemain de la défaite en match amical face au Cap-Vert.

Le président de la Fédération algérienne de football et son Bureau fédéral et, tout en respectant les avis des uns et des autres, rappelle à l’opinion publique que toutes les décisions engageant l’avenir du football national et de l’équipe nationale sont de la seule et unique souveraineté du Bureau fédéral de la FAF comme stipulé dans l’article 36 des statuts de la Fédération algérienne de football.

Aussi, le président de la FAF et les membres du Bureau Fédéral dénoncent la campagne d’acharnement menée contre la personne du sélectionneur national surtout à la veille d’une rencontre amicale aussi importante contre le Portugal ce jeudi 7 juin à Lisbonne.

Auteur
FAF

 




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Vidéo anti-Bouteflika : le tweet de l’ambassadeur de l’UE ne satisfait pas Alger

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Polémique

Vidéo anti-Bouteflika : le tweet de l’ambassadeur de l’UE ne satisfait pas Alger

Le message de l’ambassadeur de l’Union européenne  (UE) à Alger, John O’Rourke, posté sur son compte Tweeter après sa convocation au ministère des Affaires étrangères, suite à la diffusion à Bruxelles d’une vidéo attentatoire aux symboles de l’Etat algérien « n’engage que sa personne » et « ne répond pas » à l’objet de sa convocation, a indiqué lundi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

« L’ambassadeur de l’Union européenne à Alger a été convoqué au ministère des Affaires étrangères, où il lui a été signifié l’indignation et la réprobation des autorités algériennes suite à l’utilisation des espaces et des moyens de l’UE à des fins de propagande et l’instrumentalisation de ses symboles pour attenter aux institutions de l’Etat algérien », a indiqué dans une déclaration à l’APS, Abdelaziz Benali Cherif.

« Nous considérons que le Tweet de M. O’Rourke n’engage que sa personne et qu’à démarche officielle l’on est en droit de s’attendre à une réponse officielle conformément aux usages et à la pratique diplomatique consacrés », a-t-il affirmé.

Il a souligné que « de surcroit, ce Tweet, au demeurant, aux antipodes des attentes de la partie algérienne, ne répond pas à l’objet de sa convocation laquelle a consisté à demander des clarifications au sujet du détournement par Mme Lefèvre des armoiries de l’UE et des moyens mis par celle-ci à la disposition des médias pour s’en prendre à l’Algérie, à ses symboles et à ses institutions, alors que ces moyens sont censés servir exclusivement à la couverture des activités des institutions européennes ».

« Nous demeurons donc dans l’attente d’une réponse aux interrogations soulevées par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères lors de la convocation de M. O’Rourke », a précisé le porte-parole.

 

Auteur
APS

 




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L’ambassadeur de l’Union européenne à Alger répond aux autorités algériennes

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Vidéo de Layla Haddad

L’ambassadeur de l’Union européenne à Alger répond aux autorités algériennes

La vidéo de Layla Haddad continue à faire des vagues entre Alger et Bruxelles. John O’Rourk, l’ambassadeur de l’Union européenne à Alger, a réagi sur son compte Twitter à sa convocation, par le Secrétaire Général du ministère, Noureddine Ayadi, dimanche 03 juin, au siège du ministère des Affaires étrangères. Le sujet de discorde ? La vidéo de la journaliste Layla Haddad postée sur les réseaux sociaux samedi et reprise par de nombreux médias.

« Nous avons souligné aux autorités algériennes que les journalistes accrédités auprès des institutions européennes ne parlent pas au noms des institutions mais en leur propre nom, en ligne avec les principes de liberté d’expression et liberté des médias », a-t-il répondu à travers son compte twitter.

Comprendre que la journaliste n’est pas une salariée des institutions européennes. Et la bronca d’Alger contre Bruxelles n’avait pas lieu d’être.

« À la suite de la diffusion à Bruxelles d’une vidéo attentatoire aux symboles de l’État algérien, l’ambassadeur de l’Union Européenne à Alger, M. John O’Rourk, a été convoqué au siège du ministère des Affaires étrangères par M. Noureddine Ayadi, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères », indique le département d’Abdelkader Messahel dans un communiqué.

Le ministère des Affaires étrangères a réclamé que “l’Union européenne se démarque publiquement de cette manœuvre et demande que des actions concrètes soient prises contre les agissements irresponsables de la contrevenante”. Peine perdue ! L’Union européenne a manifestement refusé toute implication dans cette affaire, puisque, ajoute l’ambassadeur de l’UE, “les journalistes accrédités auprès des européennes ne parlent pas au noms des institutions mais en leur propre nom”. Tout en précisant au passage le principe intangible pour les Européens du respect des “principes de liberté d’expression et liberté des médias”.

 

Auteur
La rédaction

 




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Human Rights Watch accuse le Maroc d’une « campagne de répression » à Jerada

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Droits de l’homme

Human Rights Watch accuse le Maroc d’une « campagne de répression » à Jerada

Usage excessif de la force, arrestations, traitements abusifs de prisonniers… Human Rights Watch a accusé lundi les autorités marocaines d’avoir mené une « campagne de répression » dans l’ex-cité minière de Jerada (nord-est) où les habitants protestaient contre le manque d’opportunités économiques.

Les forces de l’ordre ont « fait un usage excessif de la force contre des manifestants (…) et arrêté des leaders du mouvement de protestation, qui auraient ensuite été maltraités en détention », a souligné l’ONG de défense des droits de l’Homme dans un communiqué après avoir mené une enquête.

Les déclarations d’Human Rights Watch (HRW) interviennent au lendemain de la mort de deux personnes dans une mine clandestine de plomb dans une localité de la province de Jerada. 

Sinistrée depuis la fermeture d’une importante mine de charbon à la fin des années 1990, la ville de Jerada a vécu au rythme de manifestations à la suite de la mort, fin décembre, de deux mineurs dans un puits clandestin, suivie assez rapidement de deux autres décès accidentels.

Les manifestants réclamaient une « alternative économique » aux « mines de la mort » clandestines, dans lesquelles des centaines de mineurs risquent leur vie. Les manifestations ont quasiment cessé depuis deux mois. 

Pacifique depuis le début, le mouvement avait été marqué par des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre à la mi-mars, ayant fait des blessés des deux côtés. 

« S’il est vrai que des manifestants ont jeté des pierres le 14 mars et que, selon les autorités, ils auraient aussi allumé des incendies, cela ne justifie pas pour autant le recours à une force aveugle et excessive, ni les arrestations qui avaient commencé avant cette date », a souligné HRW. 

« Cela ne justifie pas non plus la répression de manifestations pacifiques, ou les abus allégués contre des personnes en détention », a poursuivi l’organisation qui fait état d’un bilan de 69 manifestants en prison ou en détention préventive.

Les autorités ont également « gravement blessé un garçon de 16 ans, percuté par une fourgonnette de police conduite de manière irresponsable », a affirmé l’ONG.

Après les affrontement du 14 mars, des agents de police ont « forcé les portes et brisé les fenêtres de plusieurs maisons à Jerada, frappant et interpellant plusieurs hommes sans présenter de mandats d’arrêt ni de perquisition », poursuit HRW.

Les accusations de violences et d’arrestations arbitraires sont « infondées », avait dit à l’AFP fin avril un responsable de l’exécutif marocain. « Les arrestations ont été opérées dans le cadre du strict respect de la loi sous la supervision du parquet compétent », selon ce responsable. Les autorités marocaines n’ont pas réagi lundi au communiqué de Human Rights Watch. 

Face à la protestation sociale, l’Etat avait promis de fermer tous les puits abandonnés de Jerada avec un plan de reconversion pour les mineurs clandestins.

Auteur
AFP

 




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Les harkis politiques

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Contre l’idéologie harkie, pour la culture libre et solidaire (11) 

Les harkis politiques

Les réseaux de la « Franceafrique » chère à Jacques Foccart sont manifestement toujours actifs.

Après avoir examiné précédemment les harkis «intellectuels» dans le domaine culturel, intéressons-nous, maintenant, aux harkis dans le champ politique.

Pour connaître leur identité, dans l’Algérie actuelle, il faut découvrir quelles sont les forces intérieures et extérieures qui dominent ou visent à dominer-exploiter le peuple algérien, ses ressources naturelles et son territoire. En outre, il est nécessaire de détecter quelles forces sont les plus puissantes : intérieures ou extérieures. Ce sont ces dernières, si l’on tient compte du seul aspect de la puissance matérielle militaire (et non de la dimension politique représentée par le peuple en armes). On trouve, alors, l’hégémonie de l’oligarchie états-unienne, et de ses satellites-vassaux. Ils sont de trois types : européens, israéliens colonialistes et arabes féodaux totalitaires (Arabie Saoudite, Émirats, Jordanie, Maroc). Ces pays ont chacun, à l’exception des deux derniers, l’argent suffisant pour en faire le nerf de leur guerre d’agression, de manière directe ou indirecte. Celle-ci s’est traduite, en Algérie, par le financement de deux genres d’organisations.

Avant de continuer, évitons deux malentendus.

Le premier. En Algérie, comme ailleurs, des problèmes sociaux existent, manifestés par des injustices inacceptables. Mais cela justifie-t-il de s’allier, ou, plus exactement, de se faire l’agent d’une puissance étrangère pour les résoudre, en sachant que l’on dépend et dépendra toujours de cette dernière ? En effet, elle agit d’abord et avant tout pour servir ses intérêts spécifiques. Un exemple suffit : la puissance britannique a « aidé » le mouvement saoudite pour conquérir le pouvoir en Arabie. Une fois la caste de la famille des Saoud parvenue au pouvoir, elle est restée tributaire d’une puissance pour garantir sa domination : ce fut celle, devenue hégémonique, des États-Unis, avec le fameux accord pétrole à bas prix contre protection militaire. Vint le temps des bases militaires puis de l’alliance avec le colonialisme israélien. Nous en sommes là.

Second malentendu. Évoquer ici la défense de la patrie, en l’occurrence algérienne, contre les menaces extérieures et leurs harkis pourrait faire croire à l’habituelle propagande des détenteurs de l’État : pointer du doigt la « main étrangère » pour détourner des problèmes intérieurs. Certes, ce genre de manœuvre existe. Mais il y a des cas où la menace étrangère est une réalité incontestable ; elle ne vise pas uniquement à éliminer les détenteurs de l’État indigène, coupables de ne pas se soumettre à leur volonté hégémonique, mais également à soumettre le peuple, à s’emparer de ses ressources naturelles et de son territoire. Les faits actuels, objectivement constatables, démontrent que l’on se trouve dans ce dernier cas, en ce qui concerne l’Irak, la Syrie, prochainement l’Iran et, logiquement ensuite, l’Algérie. Un récent événement l’indique : la récente rupture des relations diplomatiques du régime marocain (vassal des U.S.A. et d’Israël) avec l’Iran, sous prétexte (infondé) de soutien aux Sahraouis à travers l’ambassade de ce dernier situé en Algérie.

Revenons aux deux genres d’organisations harkies, dépendantes de puissance étrangères impérialistes.

D’une part, les groupes terroristes. Pour présenter celles-ci de manière propagandiste efficace, on les masque d’islamistes, défendant l’Islam « pur » salafiste en massacrant des… Musulmans, sous prétexte qu’ils ne le sont pas vraiment. Pour atténuer cet aspect, qui peut heurter les peuples musulmans, les organisations terroristes commettent de temps à autre des assassinats parmi les citoyens « impies occidentaux », cependant de manière très exceptionnels aux… États-Unis, après l’attaque des tours jumelles new-yorkaises (où demeure le mystère des réels mandataires). Mais le chiffre des victimes occidentaux est tellement inférieur au nombre de celles dans les pays musulmans qu’une personne raisonnable comprend quel est le but des organisations terroristes : prendre le pouvoir dans les pays musulmans, lequel ne cache pas sa nature totalitaire. Son « Mein Kampf » , c’est la «Charia », interprétée de manière unilatérale opportuniste.

Voici les marionnettistes et les marionnettes respectives. La C.I.A. et le M16 britannique manipulent depuis bien longtemps l’organisation des « Frères Musulmans » (1). L’Arabie saoudite et le Qatar financent les terroristes islamistes de diverses tendances. N’oublions pas le rôle du régime turc actuel.

Mais cela ne suffit pas. Il y a, d’autre part, une autre tendance harkie opérante en Algérie. Un troisième marionnettiste la « parraine », de manière de moins en moins discrète : le colonialisme israélien. Son but : profiter des contradictions et conflits internes à l’Algérie pour désintégrer l’unité nationale. Motif de cette tendance harkie au service du colonialisme israélien ?… Elle considère que ses intérêts sont conformes et liés à ce colonialisme.

Pour comprendre la méthode de ces harkis en Algérie et savoir qui en sont ses représentants, il est utile de lire l’histoire récente du Liban, depuis la création de l’État israélien (2) : jouer sur les conflits « ethnico »-culturels pour diviser le peuple, l’affaiblir et constituer en son sein une force harkie trouvant ses intérêts dans celles de l’expansionnisme sioniste. À ce sujet, je renvoie aux questions que j’avais publiquement adressées aux dirigeants du MAK, demeurées sans réponse, à ma connaissance, et à l’ultime article de Ferhat Mehenni, président du MAK, où, parlant de colonialisme et de néocolonialisme, il écrit : «Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est plus légitime aujourd’hui, avec les Kabyles, les Peuls, les Senoufos, les Kurdes, les Touaregs, les Issas, les Afars, les Malinkés et les Ba-malinkés… qu’il ne l’était hier avec l’Algérie, le Sénégal, le Togo ou le Gabon… ». Les Kanaks (dominés par la France), les Sahraouis (dominés par le Maroc) ne sont pas mentionnés, ni les Palestiniens, à l’heure même où des citoyens de Gaza, manifestant pour leurs droits nationaux, sont assassinés par l’armée israélienne (3). Au lecteur de tirer la conclusion qui s’impose.

Dans les deux cas, organisations algériennes islamistes pro-régimes féodaux totalitaires moyens-orientaux, d’un côté, et, de l’autre, une organisation « séparatiste » pro-colonialisme sioniste, dans ces deux cas, on constate un point commun : la haine comme ressort fondamental, une haine absolue, totalitaire, raciste, fasciste de l’«autre ». Il est diabolisé  de manière totale, unilatérale. Exactement comme le fut le « Juif » auparavant, en Europe, et comme le fut l’Algérien considéré « fellagha » par les harkis pro-colonialisme, les Algériens intégristes islamistes haïssent à mort ceux qu’ils considèrent les « faux » ou non musulmans, et les Algériens pro-sionistes haïssent à mort ce qu’ils appellent l’«Arabe», qu’il soit algérien ou pas. Ces derniers reprennent même les termes coloniaux tels « bicot », « bougnoule », etc., et répètent les arguments propagandistes des colonialistes israéliens concernant la Palestine et son peuple, et les problèmes identitaires existant en Kabylie.

Autre point commun entre les harkis politiques algériens, comme du monde : ils sont mus uniquement par leur intérêt de caste, visant à devenir une oligarchie dominante-exploiteuse du peuple dont ils se réclament les « authentiques » représentants et défenseurs. Cependant, cette visée dominatrice-exploiteuse est toute relative : elle est et demeurera toujours la marionnette des tireurs de ficelle étrangers qui la financent et, donc, assurent son existence. Mais cette marionnette, en bon « fonctionnaire » et « courroie de transmission », n’en a cure : il lui suffit de disposer des miettes du gâteau, à l’image des castes dominantes indigènes de tout temps et partout.

Ajoutons un autre phénomène curieux. Depuis un certain temps, on constate un afflux très fort, allant jusqu’à 500 personnes par jour (4), d’immigrants clandestins arrivant en Algérie par sa frontière sud. Quel est le motif réel de cette arrivée massive visant, notons-le, uniquement l’Algérie, et non d’autres pays limitrophes : Maroc, Mauritanie, Libye, Tunisie ? Pourtant l’Algérie n’est pas l’Europe, ni la Californie. Et comment expliquer la campagne de presse, provenant de pays originaires de ces immigrants, accusant non seulement les autorités mais également le peuple algérien de toutes les tares : racisme, manque de solidarité, etc. ? Et, enfin, dans certains de ces pays, les attaques de postes diplomatiques algériens, sous prétexte de maltraitance des immigrés clandestins ?

Certes, celle-ci, commise par les autorités algériennes, est dénoncée par des associations citoyennes algériennes. Demeure cependant mystérieux cet afflux exceptionnellement massif visant uniquement l’Algérie. Il vient s’ajouter aux problèmes sociaux internes. Bien entendu, sans justifier en aucune manière le mauvais traitement de ces immigrants, il reste à trouver l’explication de ce phénomène singulier, dans le cadre des menaces de création artificielle de conflits internes pour affaiblir, d’une part, le moral du peuple, en l’accusant de racisme (5), et, d’autre part, la gestion étatique (en l’accusant de traitements inhumains). Qui profite d’abord de ce problème, sinon des puissances étrangères qui trouvent leur intérêt à le créer ?  

Revenons aux forces harkies politiques. Pourquoi ont-elles vu le jour ?… Parce que que le régime actuel, – et cela depuis l’indépendance -, étant basé sur la conquête armée illégitime du pouvoir, donc contre la volonté démocratique du peuple, ce régime, pour exister et perdurer, a, lui aussi, créé ses forces politiques harkies. Elles s’incarnent principalement dans sa bureaucratie et dans les partis politiques, les uns soutenant le chef de l’État, de manière inconditionnelle, d’autres de façon « critique ». Nous avons là une version nouvelle d’un scénario précédent : une armada de nouveaux aghas, bachaghas, caïds, dirigeants de zaouïas et autres, ainsi que les politiciens et « intellectuels », religieux et laïcs, qui trouvent leurs intérêts à défendre le régime en place.

Par conséquent, en parlant de harkis politiques, il faut comprendre qu’ils sont de deux types : les uns agissant sous le contrôle de puissances étrangères, et les autres sous celui des détenteurs de l’État indigène.

En face, pour affronter ces harkis politiques des deux genres, qui manipulent le peuple en le caressant dans le sens du « poil » fascisant (6), il n’y a, malheureusement, pour le moment, aucune force politique d’importance, tels l’Étoile Nord-Africaine, le Parti du Peuple Algérien, le MTLD. Pour l’instant, existent, de manière consistante, des mouvements sociaux de résistance, incarnés principalement par les syndicats autonomes. Mais on constate comment l’État, ses harkis et les harkis « islamistes » ou séparatistes les contrastent.

Pourtant, les détenteurs de l’État savent (preuves en sont les actions de l’armée algérienne) que l’Algérie est sérieusement menacée par des puissances étrangères qui veulent y réaliser ce qu’ils ont déjà commis en Irak et Libye, et tentent d’obtenir en Syrie : ressources naturelles et bases militaires sur le territoire. Certains faits coïncident et présentent trop de « mystère » pour ne pas démontrer les tentatives de déstabilisation de l’Algérie : outre à ce qui vient d’être mentionné auparavant, ajoutons les sondages effectués auprès d’Algériens par un « mystérieux » institut basé à Paris, et la tentative d’assassinat d’étrangers mais uniquement russes et chinois (7). Dans le premier cas, on « teste » l’opinion de la « rue » algérienne ; dans le second cas, on veut porter atteinte aux relations de solidarité de l’Algérie avec la Russie et la Chine. Sans oublier cet autre fait : les Subsahariens jugés en ce moment pour l’accusation d’espionnage au service d’Israël, lesquels, comme par hasard, opéraient au sein de la population mozabite du sud de l’Algérie, à l’époque troublée par des violences « inter-ethniques » (8). Et le principal accusé, condamné à mort par le tribunal, est un Libérien d’origine… libanaise. Tiens ! Tiens ! On retrouve le Liban ! (9) Et, sous prétexte de lutte au terrorisme au Sahel, devinons où se trouve une base de drones armés U.S. ?… Dans le nord du Niger, c’est-à-dire à la frontière sud de l’Algérie : « C’est la seconde plus grande base de drones armés après celle de Djibouti sur le continent africain. » (10) Ah ! Combien le terrorisme tombe à pic au Sahel ! Existerait-il un meilleur motif pour l’installation de bases militaires U.S., sans parler des troupes militaires françaises sur le terrain ? Si le terrorisme n’existait pas, il aurait fallu le créer, n’est-ce pas ? (11)

Voilà pourquoi, dans cette étude, des parties précédentes ont évoqué la Chine et le Vietnam, qui maintiennent vive la mémoire de leurs guerres de libération nationale, afin de rester prêts à toute éventuelle nouvelle agression étrangère. Certes, le peuple algérien a de sérieux problèmes causés par les gestionnaires de l’État, et cela depuis l’indépendance. Mais attention à ce que des puissances étrangères en profitent pour causer au peuple algérien ce qu’ils ont déjà causé aux peuples voisins : irakien, libyen, syrien, sans oublier le palestinien. La partie de « dominos » impérialo-sioniste comprend nécessairement de se saisir des « pions » Iran et Algérie, pour parfaire son plan, déjà connu : la création d’une zone « Moyen-Orient/Afrique du Nord » soumise à ses intérêts économiques et militaires. Ce plan est vital pour perpétuer l’existence du capitalisme hégémonique actuel des oligarchies états-uniennes, et de leurs vassaux européens et israéliens colonialistes.  D’autant plus qu’actuellement la confrontation globale a repris contre la Russie et la Chine (12). Nous sommes donc entrés dans une nouvelle situation stratégique mondiale. Ce n’est plus la « guerre froide » entre « capitalisme » « libre » et « communisme » « totalitaire » ; c’est désormais la guerre des oligarchies capitalistes U.S.-Europe-Israël pour contrôler les peuples du « Tiers-Monde » afin de maintenir leur hégémonie face aux puissances montantes chinoise et russe. Stratégie fondamentale utilisée : tirer profit des contradictions internes des pays agressés ou à agresser, d’une part, et, d’autre part, empêcher Russie et Chine d’établir des solidarités avec ces peuples du «Tiers-Monde ». La leçon syrienne est là : sans le soutien direct de la Russie, et discret de la Chine, le peuple syrien serait déjà réduit à la situation irakienne ou libyenne.

Résumons. En Algérie, les harkis politiques, autrement dit les ennemis mercenaires du peuple algérien, sont de trois types : 1) les « religieux » au service du Qatar et de l’Arabie saoudite, 2) les séparatistes au service du sionisme colonialiste, 3) les bureaucrates du régime autoritaire autochtone. Deux autres types de harkis politiques existent : 1) ceux qui trouvent leurs intérêts dans le néo-colonialisme français, le fameux « hizb frança » (Parti de la France), mais la situation en Algérie ne leur permet pas de se manifester ouvertement ; 2) ceux qui trouvent leurs intérêts dans l’impérialisme U.S. ; ils s’incarnent dans les organisations terroristes dites islamiques ; elles se trouvent à l’intérieur de l’Algérie et, surtout, à ses frontières sud.

Alors, dirait-on : mieux vaut au peuple une dictature autochtone (du genre Bachar Assad ou, en Algérie, le régime autoritaire actuel) qu’une domination étrangère ?… L’histoire enseigne ceci : il est plus facile à un peuple de lutter contre ses dominateurs internes, cependant opposés à des puissances étrangères, que contre des dominateurs internes soumis à des puissances étrangères. Le motif est simple : dans le premier cas, le peuple a un seul adversaire (l’oligarchie politique interne) ; dans le second cas, il en a deux (l’oligarchie politique interne, soutenue par la puissance militaire étrangère). Certains penseront que c’est là le raisonnement de quelqu’un « payé par le régime » pour faire de la propagande subtile en sa faveur. Réponse : étudiez attentivement l’histoire des dominations et des résistances des peuples (notamment chinois, vietnamien, cubain, algérien, sud-africain, etc.) et le soupçon s’éclaircira.

Voilà pourquoi, comme cette étude a commencé par l’expliquer, il faut absolument remettre à l’ordre du jour l’histoire réelle de la guerre de libération nationale algérienne, la connaître et l’étudier suffisamment, pour disposer des leçons qui permettront de parachever l’indépendance nationale par la libération sociale, laquelle suppose la nécessité pour le peuple de s’opposer à la triple menace coordonnée : néo-coloniale française-impérialiste US-sioniste coloniale (13). Cela exige la plus grande clairvoyance et la plus résolue lutte contre les harkis de toute obédience de ces puissances dominatrices-exploiteuses, et cela parce que ces harkis en sont les chevaux de Troie ! Ils sèment la division et le trouble dans le peuple, en lui indiquant des ennemis secondaires ou faux au lieu des ennemis principaux et réels.

Le peuple et sa partie la plus éclairée doivent savoir que les problèmes sociaux internes, quelque soit leur gravité, sont à régler entre citoyens et citoyennes, sans aucune interférence étrangère. « Compter sur ses propres forces » fut le principe fondamental de la guerre de libération nationale algérienne, comme des autres luttes libératrices dans le monde. Le même principe doit guider la libération sociale, laquelle passe par la défense de l’indépendance nationale. Le peuple et sa partie éclairée ne  recouvriront leur dignité, donc leur force, que lorsqu’ils se rappelleront et mettront en valeur (14) les motifs du « miracle » libérateur dont leurs prédécesseurs furent capables contre le colonialisme étranger ; alors, le peuple et sa partie éclairée sauront comment réaliser le deuxième « miracle » : obtenir, en plus de l’indépendance nationale, l’authentique société libre et solidaire. Reste à examiner les harkis dans le domaine économique. À suivre.

K. N.

Email : kad-n@email.com

Notes

(1) Voir « Comment les Frères musulmans ont aidé Washington à voler l’argent libyen », https://tunisitri.wordpress.com/2018/03/27/comment-les-freres-musulmans-ont-aide-washington-a-voler-largent-libyen/

(2) Voir, par exemple, https://reseauinternational.net/liban-le-17-mai-1983-a-day-of-infamy-un-jour-dinfamie-yom-al-aar-ya-lil-aar/. Concernant les intellectuels harkis, une comparaison a été faite dans la partie précédente entre le libano-français Amine Maalouf et l’Algérien Boualem Sansal.

(3) Voir respectivement https://lematindalgerie.comquestions-aux-dirigeants-du-mak, et

https://lematindalgerie.comletat-postcolonial-est-reste-lenfant-de-la-colonisation

(4) Voir https://www.lesoirdalgerie.com/actualites/les-dessous-dun-phenomene-qui-inquiete-4051, https://www.algeriepatriotique.com/2018/04/26/bedoui-eclaireur-a-tamanrasset-message-code-de-lalgerie-a-france/ et http://www.elwatan.com//actualite/l-algerie-defend-sa-politique-migratoire-28-04-2018-367110_109.php

(5) La presse a dernièrement signalé l’agression par un petit groupe de jeunes Algériens, soit disant « voyous », commise contre des immigrants clandestins. Et cette action eut lieu dans l’une des villes les plus accueillantes d’Algérie : Oran. N’est-ce pas curieux ? Voir https://lematindalgerie.comdes-migrants-sont-attaques-par-des-bandes-dindividus-armes-oran

(6) Voir Wilhelm Reich « La psychologie de masse du fascisme », librement accessible sur internet.

(7) https://www.algeriepatriotique.com/2018/04/22/washington-paris-sondent-algeriens-se-trame-t-contre-lalgerie/ et https://www.algeriepatriotique.com/2018/04/26/derriere-terroriste-a-tente-dassassiner-russes-chinois/. « Cette tactique [des États-Unis dirigés par Donald Trump] consiste à développer des conflits locaux, destinés à freiner le développement des nations concurrentes, et à saborder des projets globaux opposés à la structure impériale US… » in http://www.voltairenet.org/article201348.html#nh3

(8) « Selon le procès-verbal dressé par la police, une liste de noms de gradés des services israéliens ainsi qu’un lot de matériel sophistiqué destiné à l’espionnage a été saisi lors de leur arrestation. » Voir https://lematindalgerie.comaccuse-despionnage-pour-le-mossad-un-liberien-condamne-mort.

(9) Voir note 2 ci-dessus.

(10) https://strategika51.wordpress.com/2018/04/25/niger-air-base-201-a-agadez-la-seconde-plus-grande-base-de-drones-armes-us-en-afrique/. L’auteur de l’article note : « Si les opérations militaires incluant ces drones armés ne posent aucun problème en Libye ou dans les pays du Sahel, il en va tout autrement pour l’Algérie, pays qui refuse absolument l’ouverture de son espace aérien pour ce genre d’opérations en dépit de multiples pressions occidentales. »

(11) Pour comprendre le problème dans son contexte global, lire l’article « Le complexe militaro-industriel est la principale cause de la crise globale », https://www.investigaction.net/fr/le-complexe-militaro-industriel-est-la-principale-cause-de-la-crise-globale/.

(12) « C’est la concurrence entre les grandes puissances – et non le terrorisme – qui est maintenant le principal objectif de la sécurité nationale américaine », affirma,  le 19 janvier 2018, James Mattis, Secrétaire à la Défense du gouvernement Trump (http://www.voltairenet.org/article201348.html#nh12)

(13) À ce propos, Ahmed Benbitour, ex-chef de gouvernement, déclare : « il apparaît clairement que la priorité des priorités est la conception et la mise en œuvre d’un programme pour la sauvegarde et la prospérité de la patrie algérienne qui est très sérieusement menacée dans son avenir proche. Donc, j’appelle toutes les forces du changement à se réunir, indépendamment de leurs orientations politiques, en une conférence nationale pour la conception du programme de sauvegarde et de prospérité ainsi que l’établissement des feuilles de route de sa réalisation. Les expériences des patriotes algériens en 1953 et 1954 sont très instructives à ce sujet. » http://www.elwatan.com//actualite/c-est-indecent-de-parler-d-un-5e-mandat-25-04-2018-366921_109.php. Il est également utile de lire  « Le Néo-colonialisme. Dernier stade de l’impérialisme », de Kwamé Nkrumah. On y lit : « Le néo-colonialisme aujourd’hui représente l’impérialisme à son stade final, peut-être le plus dangereux. (…) L’essence du néocolonialisme, c’est que l’État qui y est assujetti est théoriquement indépendant, possède tous les insignes de la souveraineté sur le plan international. Mais en réalité, son économie, et par conséquent sa politique, sont manipulées de l’extérieur. Cette manipulation peut revêtir des aspects divers. Par exemples, dans un cas extrême, les troupes de la puissance impériale peuvent être stationnées sur le territoire de l’État néo-colonial et en contrôler le gouvernement. Plus fréquemment pourtant le contrôle est exercé par des moyens économiques ou monétaires. L’État néo-colonial peut-être obligé d’acheter les produits manufacturés de la puissance impérialiste à l’exclusion des produits concurrents venus d’ailleurs.» Voir http://www.panafricanistes.com/neocolonialisme.html.

(14) Pour la première fois en Algérie, la presse donna cette information : dernièrement, des tombes de combattants de la guerre de libération nationale ont été profanées et détruites. Comme disaient les anciens Chinois : un petit fait apparemment insignifiant peut indiquer et annoncer une tragédie immense. Un proverbe populaire algérien affirme : « Al hjour b’ghamza, wal barhouche b’dabza » (à la personne intelligente suffit un clin d’œil, au stupide il faut une bagarre).

 

Auteur
Kaddour Naïmi

 




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Y a-t-il une voie pour la démocratie en Algérie ?

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Conférence à Alger

Y a-t-il une voie pour la démocratie en Algérie ?

Le titre peut sembler provocateur mais la situation politique à moins d’une année de l’élection présidentielle rend cette interrogation pertinente.

Malheureusement, le sujet dominant – cinquième mandat ou pas -, n’est pas apte à lui seul de rendre compte d’une donnée structurante de la vie politique algérienne : le déséquilibre des chances entre les partis de l’establishment et tous ceux qui n’entrent pas dans cette catégorie.

Aujourd’hui, il paraît difficile de parler d’élections  même si nous respectons le choix de ceux qui préconisent le contraire, mais force est de constater que toutes les tentatives précédentes ont  échouées à cause de ce déséquilibre qui s’appuie sur la fraude électorale comme élément central. La démocratie n’est pas respectée, ni dans son aspect arithmétique, ni dans ses fondements philosophique, à savoir la liberté et l’égalité.

Il apparaît que l’urgence est ailleurs que dans ce processus électoral, loin d’être démocratique. Il est dans l’engagement citoyen, dans les luttes diverses pour trouver la voie afin de  construire une opposition démocratique conséquente. Les forces démocratiques doivent aussi être renouvelées pour sortir de leur mutuelle neutralisation et leurs alliances à fronts renversés. Aussi, il est urgent de travailler sur le moyen terme car le champ de ruines d’aujourd’hui, conséquence de la politique du pouvoir et de notre démarche en interne et en externe, est la preuve la plus éclatante de l’ineptie de la joute électorale proposée.

Pourquoi travailler à moyen terme ?

C’est parce qu’il est impossible aujourd’hui, en plus des arguments avancés plus haut, de construire un bloc homogène politiquement et idéologiquement. La fragmentation agit en maîtresse. Il faut renouveler le personnel public pour que la majorité   électorale coïncide avec la majorité politique. Et, enfin, construire un instrument politique en adéquation avec notre objet afin d’affronter dans les meilleures conditions la nécessaire transition, phase indispensable pour construire un socle de légitimation incontestable et incontesté.

Pour vous parler de ce sujet, l’IRD (Initiative pour la refondation démocratique) anime à ce propos un premier débat avec trois  de ses animateurs :

Tarik Mira, Hamid Ouazar (conférenciers) et Baghdadi Si Mohamed  (modérateur ), le lundi 04 juin 2018, à 21h30, au 67, avenue Krim-Belkacem, ex-Télémly, Alger (Au siège du MDS).

 




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Cancer : un traitement sans chimiothérapie se précise

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Santé

Cancer : un traitement sans chimiothérapie se précise

C’est une avancée majeure : de nombreux patients frappés par un cancer du sein ou du poumon peuvent éviter la chimiothérapie et ses terribles effets secondaires, selon des études publiées dimanche qui devraient bouleverser la façon dont les cancers sont soignés. La première bonne nouvelle concerne les femmes ayant eu un cancer du sein. Jusqu’à 70 % d’entre elles peuvent éviter la chimiothérapie, en fonction des résultats d’un test génétique existant, et se contenter des médicaments hormonaux habituellement prescrits après une opération pour retirer la tumeur.

Concernant les cancers du poumon, des études présentées également à la grande conférence annuelle sur le cancer à Chicago (ASCO) annoncent une prochaine ère où les patients verront leur tumeur analysée génétiquement. Si certaines mutations sont détectées, un médicament ciblant spécifiquement la tumeur pourra être prescrit. Autrement, le patient pourra dans la majorité des cas recevoir un traitement d’un nouveau type et en plein essor, l’immunothérapie.

La majorité des patients éviterait donc les nausées, perte de cheveux et autres maux provoqués par la très toxique chimiothérapie. L’excitation était palpable parmi les participants. En quelques mois, grâce à une succession d’essais cliniques, c’est tout le modèle de traitement du cancer du poumon qui a été bouleversé, un changement « extraordinaire », selon un spécialiste.

Cancer du sein

Actuellement, de nombreuses femmes subissent de la chimiothérapie après l’opération chirurgicale d’ablation de la tumeur, en plus de médicaments d’hormonothérapie, afin d’empêcher le retour éventuel du cancer. Mais une étude internationale conduite auprès de 10 000 femmes a conclu que le niveau justifiant le recours à la chimiothérapie pouvait être relevé sans risque.

Depuis des années, un test génétique réalisé sur la tumeur permettait de prédire la probabilité de récidive. Ce test donne un score, entre 0 et 100. Jusqu’à présent, la chimiothérapie était conseillée au-dessus de 25. En dessous de 10, elle ne l’était pas. Ce qui posait un dilemme aux femmes situées dans la zone grise, entre 11 et 25.

Auteur
AFP

 




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235 délits enregistrés par la police à Batna

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Sécurité

235 délits enregistrés par la police à Batna

Une conférence de presse a été organisée dimanche, au siège de la sûreté en présence de tous les officiers à leur tête le premier responsable et chef de sûreté de la wilaya, Sassi Kadour.  

Un bilan comparatif (de la première quinzaine de ce mois de ramadan de l’année 2018 par rapport à 2017) a été présenté par le premier responsable de ce corps de sécurité. Les chiffres sur la délinquance présentés par la police à Batna sont moins impressionnants. Ceci s’explique par l’absence de crimes et autres grandes affaires scabreuses qui étaient assez souvent perpétrés durant les précédents années de jeûne, voire les trois dernières années dans la wilaya de Batna. Par ailleurs, les services de sécurité de la wilaya ont enregistré durant la période indiquée, c’est-à-dire les quinze  premières journées, 235 délits divers dont 156 ont été  résolus, contrairement à l’année précédente d’ou le nombre des affaires diverses se chiffrait à un peu plus. Sauf que le taux de criminalité a complètement baissé, et aucun crime n’a été enregistré notamment ces deux dernières années, a-t-on constaté.

Sassi Kaddour, premier responsable de la sûreté de la wilaya a indiqué au Matin d’Algérie, lors de la conférence de presse, que les délits enregistrés par la police de la wilaya de Batna au début de Ramadan comparativement à la même période de l’année écoulée ont prouvé une importante baisse de criminalité, soit un taux de – 25%, apprend-on. La question de la lutte contre le commerce informel reste cependant posée, les trottoirs et surtout les chaussées demeurent squattés par des commerçants irrespectueux de la loi et intransigeants. Ces soi-disant commerçants restent indifférents aux règles de civilité.

A qui incombe la responsabilité de faire respecter la loi en la matière ? A ce propos un dispositif est mis en place par les services de sûreté de Batna afin de lutter contre ce fléau qui toutefois, engendre une circulation dense en plein centre ville. En vue de l’importance de son classement,5e grande wilaya dans le pays avec 1.200.000 habitants, la ville de Batna compte un peu plus de 400.000 habitants, elle sera dotée dans les mois à venir de caméras de surveillance qui seront installées sur les grandes avenues et autres endroits sensibles, sachant que plusieurs autres grandes villes, telles que Alger, Annaba, Constantine et Sétif  ont été équipées par ces nouveaux appareils de surveillance dont les résultats sont du moins positifs, apprend-on.

 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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