18 avril 2025
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Les aveux d’échec de M. Temmar

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Programme du président Bouteflika

Les aveux d’échec de M. Temmar

Les déclarations de l’ancien ministre pendant plus de douze ans à la tête du secteur économique, sont pour le moins troublantes puisqu’il affirme en même temps avoir mis les réformes en œuvre mais qu’elles n’ont pu atteindre leurs objectifs faute de les avoir interrompues et ne pas les avoir achevées ! Mais pour comprendre ses propos très contestables et surtout ubuesques, il faut d’abord revenir sur ce que l’équipe des trois économistes (H. Temmar, A. Benachenhou et C. Khelil) et demi (M. Medelci comme secrétaire) ramenée de l’étranger dans les bagages présidentiels en 1999, ont élaboré et baptisé «le programme économique du Président de la République». Ce programme, signé par ordonnance présidentiel, a été  adopté, sans débat, par la coalition (1) gouvernementale (FLN, RND, Hamas) qui a implosé par la suite, du fait de ce péché originel.

En effet, chacun des partis, composant la coalition, avait sa propre doctrine économique et sociale et certaines orientations de leur programme étaient en contradiction fragrante avec le « programme économique du Président de la république » imposé, comme par exemple sur le dossier des privatisations, des transferts sociaux, des subventions et du soutien des prix, des investissements publics, privés, étrangers… Quant aux autres acteurs économiques et sociaux, à savoir principalement, l’UGTA et les syndicats patronaux publics et privés, ils ont tous applaudi à tout rompre (2), chacun espérant secrètement capter une part maximale de la rente qui se profilait, à travers ce programme. Seul le CNES , sous la présidence de feu M.S. Mentouri, avait émis des réserves sur ce programme, dans ses différents rapports d’évaluation des politiques publiques, ce qui s’est traduit par sa démission «forcée» et le musellement hermétique de l’activité et du fonctionnement du CNES et de ses organes statutaires (3), depuis maintenant plus de quinze ans, par son nouveau Président feu M. S. Babès (4). 

Dès lors, il est nécessaire de procéder à l’examen sérieux, précis et serein de ce programme, afin d’en tirer quelques conclusions utiles à la compréhension de la situation économique et sociale actuelle, près de vingt ans après sa mise en œuvre afin d’en apprécier les résultats enregistrés. Avec plus de 1.000 milliards de US$ de recettes d’exportations engrangées, par notre pays, pour la période (ce chiffre n’est validé par aucune source crédible d’évaluation), il paraît nécessaire de faire le bilan du programme et d’en tirer les éléments saillants car ce qui est mis en cause aujourd’hui, ce n’est pas tant le volume des ressources financières rares englouti mais bien son impact sur la situation économique et sociale de notre pays, aujourd’hui.

Or, l’analyse minutieuse du « programme économique du Président de la République » dont Hamid Temmar s’estime être le « père » (5), nous démontre qu’il n’est en fait qu’une agrégation de projets d’investissements sans aucune cohérence ni logique interne, sans vision stratégique de développement durable avec des objectifs arrêtés, à moyen et long terme. Cette tare originelle va développer sa propre logique et se traduire par, d’une part, l’aggravation des  déséquilibres internes sur les différents segments de marchés et d’autre part, par une vulnérabilité accrue de notre appareil de production, ne nous laissant comme seule variable d’ajustement que celle des prix de l’énergie sur le marché international.

Dès lors, notre pays va enregistrer une croissance économique molle malgré une dépense publique phénoménale, jamais égalée dans son histoire ! En fait, cette formidable demande solvable va profiter aux seules entreprises étrangères (6) qui vont accaparer les marchés publics par tous les moyens (7) et seules quelques miettes seront distribuées à la production nationale publique et privée (8). Mais plus grave encore, en plus d’organiser leur propre dépendance vis-à-vis de l’étranger, les parrains de ce programme ont précipité la destruction de l’appareil de production national (9) par la concurrence sauvage et déloyale qui lui est imposée, avec un impact direct sur l’emploi et le niveau général des prix relatifs, faisant entrer notre économie dans une spirale inflationniste d’une extrême dangerosité, à moyen terme. La seule parade, à ce suicide économique, trouvée par l’appareil de production nationale pour ne pas disparaître, c’est de se livrer «corps et âme» à la sphère marchande avec son lot de spéculations, de marchés parallèles et d’activité dite « import-import ». A partir du moment où la sphère marchande engendre des superprofits, par rapport à celle productive, il n’est pas anormale que les opérateurs économiques se concentrent dans cette première.

Dès lors, les dernières déclarations de H. Temmar sont ubuesques dans la mesure où il a eu non seulement les ressources financières nécessaires à la mise en œuvre réformes mais également le temps suffisant (plus de douze ans) et enfin le soutien politique du Président de la république. Le résultat est sans appel sur les différents marchés et la diminution de nos recettes extérieures est venue mettre à nu les incohérences profondes du programme et ses irrationalités criardes. Pour ne pas tomber dans les travers d’une polémique stérile, posons-nous les seules questions qui vaillent la peine d’être posées : Le niveau actuel de croissance et d’emploi, dans notre pays, sont-ils satisfaisants qualitativement et quantitativement et répondent-ils aux besoins de la demande nationale ? Notre dépendance et notre vulnérabilité économique a-t-elle reculé ou s’est-elle accentuée ? La désindustrialisation s’est-elle estompée et notre dépendance alimentaire diminue-t-elle, après quinze ans de mise en œuvre de ce programme et les milliards de US$ investis ?

A partir du moment où vous organiser votre économie sous la forme rentière et que vous construisez votre croissance sur l’importation de biens et services, il est évident que la variable d’ajustement va se concentrer autour de vos recettes d’exportations et toutes perturbations sur ce marché entraineront une crise économique interne qui va s’aggraver jusqu’à la rupture de la paix sociale. Cette formidable demande solvable, en biens et services, qui aurait pu faire le bonheur de notre appareil de production et des jeunes générations, dans tous les segments de métiers, se trouve orienter, par les pouvoirs publics, en direction des firmes étrangères (10), sous prétexte que l’appareil national de production est incapable de répondre à cette dernière quantitativement et qualitativement. Mais la question qu’il fallait résoudre c’est la prise en charge de la mise à niveau de ce dernier et les politiques mises en œuvre pour booster cet appareil de production, tous secteurs confondus et dans tous ses compartiments (ressources humaine, innovations, recherche développement, partenariat, coaching, réglementation, financement, accompagnement technique, sous-traitance…) ? Comment organiser et structurer la demande nationale afin de toujours impliquer, de quelque manière que ce soit, appareil de production national, de manière à le rendre performant, vis-à-vis du marché national dans un premier temps et en prévision de l’exportation, reste et demeure la question cruciale à laquelle les quinze ans de réformes n’ont pas répondu !     

Le système monétaire et financier a été curieusement mis à l’écart des réformes et la loi sur la monnaie et le crédit a été revisitée, à maintes reprises, pour chaque fois la vider de sa substance et de son opérationnalité. Avant de quitter le ministère des finances A. Benachenhou, avait fait une déclaration fracassante « les banques publiques sont un danger pour la sécurité nationale ! ». Quelles mesures concrètes ont été prises pour remédier à ce fléau ? Comment peut-on réformer l’appareil de production sans commencer par la réforme du système monétaire et financier ? Toutes les tentatives de réformer le système bancaire ont été renvoyées sine die et leurs artisans dégommés sans autres formes de procès. Que sont devenues les réformes des finances publiques et les interventions de l’état régulateur ?

A cet endroit également, en quinze ans d’exercice du pouvoir les choses n’ont pas bougé voire elles ont empiré du fait des pratiques bureaucratiques lourdes et de la « démocratisation de la corruption ». Seule l’usage de la rente pétrolière et de son affectation a fait l’objet d’une réforme drastique après la création du FRR, compte spécial du Trésor, qui ressemble à une « caisse noire » entre les mains du seul Président de la république. La messe est donc dite, la contestation de l’usage de la rente pétrolière et de sa répartition, relève théoriquement des prérogatives du Pouvoir législatif. A partir du moment où ce dernier ne joue pas son rôle, l’émeute devient l’expression populaire politique de cette revendication et la part obtenue de cette manne, reviendra à la manifestation la plus destructrice ou qui risque de remettre en cause le régime.         

– Le résultat est sans appel sur la facture des importations qui ne cesse d’augmenter, couverte uniquement par la rente pétrolière. A un niveau inférieur à 80 US$ le baril, nos réserves de change seront réduites à zéro en laps de temps qui n’excédera pas les deux années… que ferons-nous alors ? Or, parmi les incantations introduites par le programme économique du Président, la réduction de la dépendance, vis-à-vis des hydrocarbures, figure en bonne place mais les résultats sont l’inverse de ce qui a été affiché, puisqu’entre 1999 et 2013, cette dépendance s’est accélérée et chose plus grave, elle s’est élargie à des biens et services qui étaient produits traditionnellement en Algérie.           

– Face à la croissance des investissements publics, l’Algérie a beaucoup perdu en raison d’une prolifération de l’informel, de la corruption, de détournements de fonds et de dilapidation de deniers publics. Jusqu’à quel point la relance de l’économie algérienne a pu en être impactée?

J’insistais au début de cette interview, sur l’analyse minutieuse du programme économique du Président de la République, comme pièce centrale du dispositif économique et social pour notre pays depuis 1999. Or, il s’agit, en fait, d’un dispositif de prédation dont nous découvrons, aujourd’hui, les premiers contours, par fuitages interposés (8) et sous la forme d’épisodes à la «Dallas» (9). Ce Programme économique, pour être crédible, aux yeux de l’opinion nationale et internationale, devait obligatoirement être conçu par des compétences avérées indiscutables et des signatures connues et reconnues, sachant, par ailleurs, que le Président de la République est hermétique à la chose économique. Ensuite, il devait frapper l’imaginaire collectif par deux conduits chers au cœur des Algériens: Ses besoins pressants et sa dignité retrouvée. La réalisation d’un million de logements (10), par exemple, lors du premier mandat, relève de la logique du premier critère. Le prêt de 5 milliards de US$ au FMI relève du second.

Pour donner du grain à moudre aux courtisans constitutifs de notre classe politique, toutes catégories confondues (partis politiques, députés, sénateurs, syndicats, appareils, mouvement associatif…) et leur permettre de justifier leurs dépenses, il était impératif d’inscrire cette démarche dans une rengaine pour «bal populaire» (zarda), afin de fêter la paix et la fraternité retrouvées, après une décennie noire, durant laquelle notre pays a conjugué au quotidien le sang, la cendre et les larmes… Or, il s’avère que seuls le marché informel (11), la corruption généralisée, les détournements divers, la dilapidation organisée, ont été les acteurs effectifs de cette «décennie de développement» et les bénéficiaires sont toutes les forces économiques et sociales qui ont soutenues cette politique. Le constat est sans appel ! Même si l’impact de la prédation et de  son niveau doivent faire l’objet d’une analyse sereine et fine, nous pouvons d’ores et déjà affirmer que plusieurs points du PIB escompté, ont été détournés vers ce sanctuaire accessible seulement à une caste au pouvoir. A l’évidence, elle n’a pas du tout envi que cela change ou cesse et plus grave encore, qu’elle ne souhaite pas être amenée à rendre des comptes un jour. Dès lors, sans changements systémiques toute politique de relance économique ne pourra que s’inscrire dans une logique de perpétuation des rentes et d’une lutte impitoyable pour son partage entre les clans du Pouvoir.

Renvois

(1) Les déclarations des organes de direction des trois partis sont là pour attester de leur adhésion totale à ce programme, en faisant violence à leur propre programme.

(2) L’allégeance des syndicats patronaux et ouvriers se trouve dans les résolutions que chaque organe a fait entériner à sa base lors de leurs assemblées respectives.

(3) Le Conseil National Economique et Social a pour organes statutaires, le Bureau, les six Commissions spécialisées et les groupes socioprofessionnels.

(4) L’activité à cette époque se résumait à faire l’apologie des décisions gouvernementales avec un groupe de cadres non élus et corvéable à merci. Lire notre article sur el-Watan intitulé « l’administration du CNES et la zaouïa de Sidi Zerzour » du 14.06.11.

(5) Il faut, à cet endroit, rappeler que des rivalités théoriques, idéologiques et techniques sont apparues clairement entre H. Temmar et A. Benachenhou. C’est le premier qui a eu le dessus de par sa relation intimiste avec le Président (ancien du MALG à Oujda). Le second fut écarté peu de temps après.

(6) La balance des paiements enregistre, entre autres, les flux des capitaux de notre pays et son analyse nous permet de quantifier le rapatriement des bénéfices que les firmes étrangères transfèrent chaque année.

(7) La corruption intérieure et extérieure va structurer la distribution des marchés et leur répartition par entreprises et par pays.

(8) La répartition des marchés publics entre les oligarques va répondre à des critères très précis de proximité des cercles concentriques du pouvoir et de leur contribution à leur consolidation.

(9) Les entreprises privées, dans notre pays, sont incitées à activer essentiellement, dans la représentation de biens et services étrangers. Les études fournies par le CNRC sont significatives à cet endroit, puisque les entreprises commerciales sont très largement majoritaires.

(10) Dans la rédaction même des appels d’offres, est organisée l’exclusion de l’appareil de production national.

(12) Cet ingénierie de communication de type «Sonatrach 1, Sonatrach 2…», nous rappelle étrangement la période du mandat du Président Zéroual où les «affaires Betchine» nous étaient servies, via la presse, tous les vingt jours, sur une période de six mois, avant sa démission.

(13) Malgré le recours effréné aux entreprises étrangères de réalisation, moins de 700.000 sur un million logements, seront achevés, lors de la première mandature.

(14) Voir notre article du 5 juillet 2012 et notre interview des 17 au 23 septembre 2013, sur le sujet, sur El-Watan.

 

Auteur
Mourad Goumiri, professeur associé

 




Algérie-Turquie: une coopération loin des potentialités des deux pays

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Visite du Président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan en Algérie

Algérie-Turquie: une coopération loin des potentialités des deux pays

Selon les données de la Banque Mondiale, le produit intérieur brut( PIB) de la Turquie en 2016 était de 863 milliards de dollars US pour une population d’environ 80 millions d’habitant, le PIB de l’Algérie de 156 milliards de dollars pour une population d’environ 41 millions d’habitants. Nous avons d’un côté une économie productive diversifiée avec le primat du secteur privé, de l’autre une économie dominée par la rente des hydrocarbures

Les échanges entre l’Algérie et la Turquie étaient de 5 milliards de dollars en 2012. Le volume des échanges commerciaux entre l’Algérie et la Turquie a atteint l’année 2015, 4,107 milliards de dollars, selon les chiffres des douanes algériennes.

En 2016, selon les statistiques douanières, les ventes de Algérie à la Turquie étaient composées principalement des hydrocarbures avec 1,23 milliards soit 4,27% et les importations ont représenté 1,93 milliards de dollars soit 4,14% soit au total 3,16 milliards de dollars. En 2017, nous avons assisté à une légère progression où selon les statistiques douanières, les exportations pour les neuf premiers mois 2017 ont été de 1,35 milliards de dollars et les importations 1,51 milliards de dollars, clôturant fin 2017 à environ 3,5 milliards de dollars.

il faut replacer ces données dans le contexte des échanges respectifs de la Turquie et de ‘’Algérie. Pour 2016, les importations de biens de la Turquie ont été de 198,16 milliards de dollars plus les services de 22,21 milliards de dollars soit au total 220,37 milliards de dollars. Les exportations ont été de 142,55 milliards de dollars de biens plus 37,63 milliards de dollars de services soit au total 189,18 milliards de dollars .Pour l’Algérie en 2016, les importations de biens ont été de 48 milliards de dollars (47 en 2017) plus environ 10 milliards de dollars de services et les exportations de biens et services de 29 milliards de dollars (34 en 2017). Le montant des échanges entre trois et quatre milliards de dollars, rapporté au total des importations-exportations des deux pays est vraiment dérisoire.

Pourtant, des possibilités d’intensification de la coopération existent. Environ 796 entreprises turques, employant plus de 28.000 personnes, sont présentes activant notamment dans le bâtiment travaux publics avec des projets dans le textile. Mais, il faut le reconnaître, bien que les responsables des deux pays ont exprimé leur engagement de donner une impulsion nouvelle aux relations bilatérales, notamment dans les domaines du tourisme, de l’agriculture, certains segments industriels et des énergies renouvelables et convenu, dans cette optique, de saisir l’opportunité de la tenue de la prochaine session de la Commission mixte bilatérale pour concrétiser ces actions de coopération, cela est loin des potentialités des deux pays.

ademmebtoul@gmail.com

Auteur
Dr Abderrahmane Mebtoul

 




Une jeune mère de famille se suicide

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Batna

Une jeune mère de famille se suicide

Une jeune dame, âgée de 21 ans, mère de trois enfants en bas âge, s’est donnée la mort par pendaison, samedi après midi dans la maison familiale. Celle-ci s’est pendue à l’aide d’une corde à l’intérieur de son propre domicile, situé en plein centre ville de Batna. A priori, selon des sources certaines, la jeune dame  ne souffre d’aucun trouble psychique.

La dépouille mortelle a été transférée par les éléments de la Protection civile à la morgue de l’hôpital de Batna pour autopsie. Par ailleurs, Les éléments de la police  ont diligenté une enquête pour déterminer les causes et les circonstances réelles  de ce drame, qui une fois de plus a endeuillé des familles.

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




Puissante explosion à Leicester, en Angleterre

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L’origine terroriste de l’acte n’est pas à écarter

Puissante explosion à Leicester, en Angleterre

La police britannique a indiqué ce dimanche 25 février ne pas disposer d’éléments pour lier à une quelconque activité terroriste, l’explosion et l’effondrement d’un immeuble, qui ont fait quatre blessés graves à Leicester, dans le centre de l’Angleterre.

« L’origine de l’explosion va faire l’objet d’une enquête conjointe de la police et des pompiers », a déclaré la police locale dans un communiqué.

« Nous demandons à la presse et à l’opinion publique de ne pas se lancer dans des spéculations quant aux circonstances de cet incident, mais à ce stade, il n’y a pas d’indication d’un lien avec une activité terroriste », a-t-elle ajouté.

La police avait fait état plus tôt d’un « incident majeur », précisant que « tous les services des urgences » étaient mobilisés, et demandé à la population d' »éviter de se rendre dans ce secteur » où les routes ont été fermées.

Quatre personnes ont été hospitalisées dans un « état critique », a déclaré une source hospitalière. Un habitant de Leicester, qui habite non loin du lieu de l’incident, a raconté à l’AFP avoir ressenti l’explosion.

« C’était très effrayant »

« C’était très effrayant », a déclaré Graeme Hudson. « J’habite à cinq minutes (…) mais ma maison a été ébranlée. Je suis sorti et vu beaucoup de fumée et des flammes très hautes ».

« Je me suis vite rendu (sur place) pour voir ce qui se passait. Je ne suis pas resté longtemps car je craignais pour la sécurité de mon fils de onze ans », a-t-il poursuivi.

Les pompiers locaux ont reçu des appels en début de soirée de la part d’habitants du quartier faisant état d’une explosion et d’un incendie, a déclaré leur porte-parole, précisant que six véhicules de pompiers avaient été aussitôt déployés.

« Nous étions en route (vers le lieu de l’incident, NDLR) lorsque la police a appelé pour nous dire qu’un immeuble s’était effondré », a précisé la porte-parole.

D’autres experts secouristes, dont une unité dotée de chiens de sauvetage, ont été dépêchés sur place, a-t-elle souligné. Des représentants de compagnies de gaz et d’électricité étaient également sur les lieux, une mesure habituelle dans telle situation.

Auteur
AFP

 




Le président turc en visite officielle en Algérie à partir de lundi

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Pour une visite officielle de deux jours

Le président turc en visite officielle en Algérie à partir de lundi

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, effectuera à partir de lundi, une visite officielle de deux jours en Algérie à l’invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, indique dimanche un communiqué de la présidence de la République.

« A l’invitation de son Monsieur Abdelaziz Bouteflika, président de la République, Monsieur Recep Tayyip Erdogan, président de la République de Turquie, effectuera une visite officielle en Algérie, du lundi 26 au mercredi 28 février 2018 », précise la même source.

Les entretiens qui se dérouleront entre les deux chefs d’Etat et les travaux entre les délégations des deux pays « permettront à l’Algérie et à la Turquie de partager leurs analyses de la situation régionale et internationale, notamment au Moyen-Orient, au Maghreb et au Sahel », ajoute le communiqué.

Les discussions qui « auront lieu entre les membres des deux délégations ainsi que le Forum d’Affaires, qui regroupera un grand nombre d’entreprises algériennes et turques, ne manqueront pas de donner un élan accru aux échanges et aux partenariats entre les économies algérienne et turque », conclut le communiqué de la Présidence.

Auteur
APS

 




Haddad n’est pas intéressé par les secteurs aérien et maritime. (Vidéo)

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Il nie son intention de vouloir acheter Air Algérie

Haddad n’est pas intéressé par les secteurs aérien et maritime. (Vidéo)

Auteur
Y. K

 




L’intégralité du rapport accablant d’Amnesty International sur l’Algérie

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Droit de l’homme en Algérie en 2017

L’intégralité du rapport accablant d’Amnesty International sur l’Algérie

En 2017, les autorités ont emprisonné arbitrairement des manifestants pacifiques, des défenseurs des droits humains, des militants et des journalistes. Les associations ont continué d’être confrontées à des restrictions injustifiées, et la législation limitant le droit de former des syndicats est restée en vigueur. Des membres de la minorité religieuse musulmane ahmadie ont été injustement poursuivis en justice. L’impunité pour les atteintes aux droits humains commises par le passé est restée la norme. Les autorités ont procédé à des expulsions massives de migrants. Les tribunaux ont prononcé des condamnations à mort ; aucune exécution n’a eu lieu.

Liberté d’expression et de réunion

En 2017, les autorités ont arrêté et poursuivi en justice des militants pacifiques, dont des personnes qui manifestaient contre le chômage ou au sujet des services publics. Des manifestants qui exprimaient leur solidarité avec des militants détenus ont également été incarcérés, de même que des journalistes et des blogueurs qui couvraient les manifestations sur les réseaux sociaux.

En janvier, des policiers ont arrêté le blogueur Merzoug Touati à Béjaïa, en Kabylie, après des manifestations contre l’austérité qui avaient eu lieu dans cette région.

Il a été maintenu en détention pendant que les autorités enquêtaient sur l’interview qu’il avait réalisée auprès d’un porte-parole du ministère des Affaires étrangères israélien et qu’il avait publiée sur son blog, ainsi que sur ses publications à propos des manifestations.

Le journaliste Saïd Chitour a été arrêté en juin par la police sur des soupçons d’espionnage et de vente de documents classés secrets à des diplomates étrangers. L’affaire a été renvoyée devant une juridiction pénale en novembre.

Les autorités ont continué d’interdire toutes les manifestations dans Alger, en application d’un décret de 2001.

Liberté d’association

En 2017 encore, les pouvoirs publics ont maintenu dans un vide juridique de nombreuses associations, dont Amnesty International Algérie et d’autres groupes de défense des droits humains, en n’accusant pas réception de leur demande d’enregistrement aux termes de la Loi relative aux associations, extrêmement restrictive.

Les autorités locales n’ont pas accordé à la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) l’autorisation d’organiser une rencontre sur le thème des droits humains en octobre et une manifestation publique pour commémorer l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme en décembre.

À la fin de l’année, le gouvernement n’avait toujours pas proposé de nouveau projet de loi respectueux de la liberté d’association, comme le prévoyaient pourtant les modifications apportées à la Constitution en 2016.

Défenseures et défenseurs des droits humains

Le défenseur des droits humains Hassan Bouras a été libéré en janvier, après qu’un tribunal a ramené sa peine de prison d’un an à six mois avec sursis. Il avait été arrêté par la police pour avoir publié, sur le compte YouTube de la section d’El Bayadh de la LADDH, une vidéo accusant de corruption de hauts responsables de la ville d’El Bayadh.

En mars, un tribunal de Ghardaïa a déféré devant la justice Salah Dabouz, avocat spécialiste des droits humains et membre de la LADDH, en raison de commentaires qu’il avait faits à la télévision à propos de troubles à Ghardaïa et parce qu’il aurait introduit en prison un ordinateur et une caméra lors d’une visite à un militant détenu.

Il avait été maintenu sous contrôle judiciaire de juillet 2016 à mars 2017, période pendant laquelle il devait se présenter deux fois par semaine au tribunal de Ghardaïa, à plus de 600 kilomètres de son domicile d’Alger.

En avril, le juge d’instruction d’un tribunal de Médéa a transféré le dossier de l’avocat spécialiste des droits humains Noureddine Ahmine, du Réseau des avocats pour la défense des droits de l’homme (RADDH), à un tribunal de Ghardaïa qui doit le juger pour « outrage à corps constitué » et « fausse » dénonciation d’une infraction.

Ces chefs d’inculpation sont liés à une plainte pour torture que l’avocat avait déposée en 2014, apparemment pour le compte de quelqu’un d’autre.

Image retirée.Procès inéquitables

En mai, à l’issue d’un procès inéquitable, un tribunal de Médéa a déclaré Kamaleddine Fekhar, fondateur du Mouvement pour l’autonomie du Mzab (MAM), et 21 de ses 41 coaccusés coupables de meurtre, de terrorisme et d’autres infractions graves, pour leur rôle présumé dans des violences intercommunautaires survenues dans la wilaya de Ghardaïa entre 2013 et 2015 et qui avaient fait environ 25 morts.

Ces 22 personnes ont été condamnées à des peines allant de trois à cinq ans de prison avec sursis partiel. Toutes ont ensuite été libérées entre mai et juillet 2017, après avoir purgé leur peine. Parmi les 41 prévenus, 37 avaient été maintenus en détention provisoire, pour beaucoup depuis 2015.

En juillet, les autorités espagnoles ont arrêté Salah Abbouna et Khodir Sekkouti, militants du MAM, à la suite d’une demande d’extradition des autorités algériennes, qui leur reprochaient de les avoir critiquées sur Facebook.

Les deux hommes ont été libérés sous caution en octobre, en attendant que l’Audience nationale, une division de la Cour suprême espagnole, se prononce sur leur extradition.

Liberté de religion et de conviction

Plus de 280 membres du mouvement religieux minoritaire ahmadi ont fait l’objet de poursuites en lien avec leurs convictions ou pratiques religieuses durant l’année.

À partir d’avril, les tribunaux ont remis en liberté 16 ahmadis après avoir réduit leur peine ou leur avoir accordé un sursis, mais des dizaines d’autres faisaient toujours l’objet d’une enquête ou de poursuites et cinq étaient encore en détention à la fin de l’année.

En août, les autorités ont de nouveau arrêté Mohamed Fali, chef de la communauté ahmadie d’Algérie, à Aïn Sefra, dans la wilaya de Naâma, avant de le traduire devant le tribunal de première instance d’Aïn Tedles pour « collecte de dons sans autorisation », « dénigrement du dogme de l’islam » et « appartenance à une association non agréée ». À la fin de l’année, cet homme était mis en cause dans six affaires différentes en instance devant plusieurs tribunaux, toutes découlant de l’exercice de sa foi.

Image retirée.Droits des personnes réfugiées ou migrantes

D’avril à juin, un groupe de 25 réfugiés syriens, dont 10 enfants, est resté bloqué dans la zone tampon entre le désert marocain et l’Algérie. En juin, les autorités algériennes ont annoncé qu’elles allaient les autoriser à entrer en Algérie et permettre au Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) de les aider. Cependant, elles ont par la suite refusé de les laisser entrer à un point de passage non officiel. Les réfugiés sont restés bloqués dans le désert jusqu’à ce que le Maroc leur accorde une protection.

Entre août et décembre, les autorités ont procédé, sur la base d’un profilage ethnique, à l’arrestation arbitraire et à l’expulsion forcée de plus de 6 500 migrants originaires de divers pays d’Afrique subsaharienne vers les États voisins du Niger et du Mali.

En février, 27 personnes, dont des ressortissants algériens, qui avaient tenté de quitter l’Algérie par la mer ont été déclarées coupables de sortie illicite du territoire par un tribunal de Annaba. Elles ont été condamnées à une amende de 20 000 dinars algériens chacune.

Droits des travailleuses et travailleurs

Le Code du travail continuait de restreindre abusivement le droit de former des syndicats en cantonnant les fédérations et confédérations syndicales à un seul secteur d’activité, en ne permettant la création de syndicats que par des personnes nées de nationalité algérienne ou porteuses de cette nationalité depuis au moins 10 ans, et en limitant le financement étranger des syndicats.

Les autorités ont, cette année encore, refusé de reconnaître la Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie, une confédération intersectorielle indépendante qui demande son enregistrement depuis 2013.

En mai, le ministère du Travail a interdit le Syndicat national autonome des travailleurs de l’électricité et du gaz en lui retirant son récépissé d’enregistrement.

Un représentant des autorités a publiquement démenti l’interdiction de ce syndicat lors d’une session de la Conférence internationale du travail en juin.

Peine de mort

Cette année encore, les tribunaux ont prononcé des condamnations à mort. Aucune exécution n’a eu lieu en Algérie depuis 1993.

Impunité

Les autorités n’ont pris aucune mesure pour ouvrir des enquêtes et combattre l’impunité en ce qui concerne les graves atteintes aux droits humains et les possibles crimes contre l’humanité, notamment les homicides illégaux, les disparitions forcées, les viols et les autres formes de torture, commis par les forces de sécurité et les groupes armés dans les années 1990, au cours du conflit interne qui a déchiré l’Algérie et a fait, selon les estimations, quelque 200 000 morts ou disparus.

En janvier, la justice suisse a classé une enquête pour crimes de guerre, ouverte contre l’ancien ministre de la Défense algérien Khaled Nezzar pour des faits commis entre 1992 et 1994 en Algérie, la déclarant non recevable du fait de l’absence de conflit armé en Algérie à cette époque.

En février, le Comité des droits de l’homme [ONU] a conclu que les autorités algériennes avaient bafoué le droit à un recours utile, le droit à la vie et l’interdiction de la torture en ce qui concerne Mohamed Belamrania, victime de disparition forcée et d’exécution

extrajudiciaire en 1995. Quelques jours après la publication de ces conclusions, son fils, Rafik Belamrania, a été arrêté par la police et inculpé d’« apologie du terrorisme sur Facebook ». C’est lui qui avait saisi le Comité des droits de l’homme. Il avait également rassemblé des informations sur d’autres cas de disparitions forcées, d’arrestations arbitraires et d’exécutions extrajudiciaires par les forces de sécurité algériennes contre des sympathisants présumés du Front islamique du salut (FIS) pendant les années 1990. Il a été condamné en novembre à cinq ans d’emprisonnement et à une amende de 100 000 dinars algériens.

Publié le 22.02.2018
Auteur
Amnesty International

 




L’Algérie officielle attaque violemment Amnesty International !

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Le gouvernement l’accuse d’avoir cautionné les actions de groupes terroristes

L’Algérie officielle attaque violemment Amnesty International !

Le Gouvernement algérien a déploré le fait que la partie réservée à l’Algérie dans le rapport annuel 2017 d’Amnesty International (AI), n’ait pu, encore une fois, porter « un regard objectif » sur la réalité de la situation des droits de l’Homme dans le pays, a indiqué dimanche dans une déclaration le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif, rapporte l’APS.

« Le Gouvernement algérien a pris connaissance avec étonnement du contenu du rapport annuel 2017 de l’ONG Amnesty International sur la situation des droits de l’Homme dans le monde, présenté par sa section en Algérie, lors d’une conférence de presse à Alger, le jeudi 22 février 2018 », a  affirmé M. Benali Chérif, ajoutant que « le Gouvernement tient à déplorer le fait que dans son chapitre consacré à l’Algérie, ce rapport n’ait pu, encore une fois, porter un regard objectif sur la réalité de la situation des droits de l’Homme » dans le pays.

Pour le même responsable, « les contrevérités et autres allégations infondées mentionnées dans ce rapport ne font regrettablement que reproduire mécaniquement des stéréotypes désuets, d’appréciations partiales et de conclusions simplistes ».

M. Benali Cherif a estimé, à cet égard, que « les allégations se rapportant à l’exercice des droits de liberté d’expression et de réunion, de la liberté d’association, de la liberté de religion et de conviction ou encore des droits des réfugiés, des migrants et des travailleurs s’inscrivent en droite ligne des errements auxquels nous a malheureusement habitués AI, errements qui disqualifient irrémédiablement ce rapport dont le manque de cohérence, résultat de l’amateurisme tout autant que des préoccupations médiatiques immédiates d’AI, est foncièrement évident ».

« Aussi, est-il tout aussi malheureux que regrettable, a relevé le porte-parole du MAE, de constater que la problématique sensible des droits de l’Homme fait les frais d’une approche et d’une pratique douteuses de la part de cette Organisation qui ne jouit nullement de l’autorité morale nécessaire à cette fin tant elle a, dans un passé récent, cautionné, en Algérie, les actions de groupes terroristes qu’elle qualifiait d’opposition armée ».

Hier encore, l’APS se félicitait du rapport d’Amnesty international

Pourtant, hier, le 24 février, l’APS se félicitait du rapport d’Amnesty international, qui selon l’organe de presse officiel, mentionnait des avancées en matière de droits de l’homme en Algérie.  » Concernant la loi sur les mouvements associatifs, la directrice d’Amnesty Algérie s’est félicitée de la demande du ministre de l’Intérieur qui avait au début du mois de février, soumis une requête afin d’assouplir les conditions de création d’associations et de réduire le nombre de papiers ainsi que de membres fondateurs, et « cela se reflète dans la facilitation par les administrations dans l’obtention des papiers », rapportait l’APS, qui apparemment n’avait pas encore pris connaissance du rapport plus qu’accablant d’AI.

Le rapport accablant d’Amnesty international reflète la réalité

Pour rappel, AI a, dans son dernier rapport, datant du 22 février, accablé les autorités algériennes.  » En 2017, les autorités ont emprisonné arbitrairement des manifestants pacifiques, des défenseurs des droits humains, des militants et des journalistes. Les associations ont continué d’être confrontées à des restrictions injustifiées, et la législation limitant le droit de former des syndicats est restée en vigueur. Des membres de la minorité religieuse musulmane ahmadie ont été injustement poursuivis en justice. L’impunité pour les atteintes aux droits humains commises par le passé est restée la norme. Les autorités ont procédé à des expulsions massives de migrants. Les tribunaux ont prononcé des condamnations à mort ; aucune exécution n’a eu lieu. », rapportait Amnesty International.

Auteur
Yacine . K

 




À 69 ans, Sidi Saïd danse pour contredire ses détracteurs. (Vidéo)

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Un rumeur circule sur son mauvais état de santé

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Auteur
K. B

 




Qui pratique la violence M. Sidi Saïd ?

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Le SG de l’UGTA appelle les syndicalistes à éviter la violence

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Le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, a appelé, vendredi, à partir d’Oran, les syndicalistes à « favoriser le dialogue » et à préserver la paix et la stabilité du pays.

« Le militantisme noble ne peut se construire que sur le socle de la stabilité et de la paix, basé sur le dialogue », a souligné Abdelmadjid Sidi Saïd, à l’ouverture de la 10ème conférence de renouvellement du syndicat de Sonatrach, appelant les syndicalistes à « faire preuve de vigilance à d’éventuelles manipulations visant à déstabiliser le pays ».

Le même patron de l’UGTA a encouragé les syndicalistes à « favoriser le dialogue dans la résolution des conflits » estimant que « la violence n’a jamais apporté de solutions aux problèmes ».

Rappelant les drames vécus par les Algériens durant la décennie noire, il a appelé les syndicalistes à « ne pas faire échos aux voix qui appellent à la sédition et à la division, notamment celles provenant de l’extérieur et qui ne veulent pas le bien de l’Algérie ».

Des déclarations qui restent évasives quant à la nature des violences auxquelles il faisait référence. Car à date, les seules violences que l’on a enregistré, sont venues des services policiers, qui ont bastonné des médecins et des enseignants pacifiques. Alors de quelles violences parlez vous monsieur Sidi Saïd?

Auteur
H. K et APS

 




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