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jeudi 18 septembre 2025
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« Il faut voir un vieux Bogart pour comprendre comment Trump va tomber » prophétise…

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KRIMOU A LU POUR VOUS

« Il faut voir un vieux Bogart pour comprendre comment Trump va tomber » prophétise…

…dans « Slate-Fr » Claude Askolovitch qui nous livre à l’occasion une attrayante analyse fiction comparative, et « disséque » à sa façon la fièvre adhésion-répulsion perceptible au sein même de la Maison- Blanche envers Donald Trump et ses « assauts » en tous genres en politiques extérieure et intérieure.

Il recours à un brillant ouvrage de littérature nord-américaine de Herman Wouk sanctionné par le prix « Pulitzer », « The Caine mutiny » qui avait pour décor et toile de fond la guerre du pacifique, et à son adaptation au cinéma avec Humphrey Bogart dans le rôle du capitaine du bâtiment de guerre décrit comme couard et fou à la fois, et qui sera au final destitué par ses proches officiers collaborateurs.

Dans sa « plongée » littéraire et cinématographique le journaliste-chroniqueur français met en évidence le rôle positif de son référent culturel de l’avocat qui permettra de sauver les mutins en court martiale tout en finalisant la réussite de leur « putch » en précisant toutefois que ce ténor, même fictif du barreau « était juif ».

Et alors? On comprendra de suite après cette digression que cela introduisait le clin d’œil à la « Shoah » par la remarque de l’avocat-héros sur des gens comme le capitaine couard et fêlé du destroyer « Caine » assimilé pour les besoins de la chronique à Trump, étaoent au fond des héros qui ont empêché que sa maman soit transformée en savon par les criminels nazis.

Bonne lecture!

Krimo

Il faut voir un vieux Bogart pour comprendre comment Trump va tomber

Je n’aurais jamais imaginé retrouver la splendeur d’Humphrey Bogart dans la bouffonnerie de Donald Trump; ni revivre, spectateur d’une actualité sordide, les dilemmes d’un livre et d’un film beaux et oubliés, Ouragan sur le Caine en est le titre français, The Caine mutiny son véritable nom; ils racontent la révolte des officiers d’un destroyer de l’US Navy contre leur capitaine, en pleine guerre du Pacifique: «Bogie» jouait le pacha renversé. Chaque jour me ramène au Caine, navire maudit au nom de fratricide, tant il flotte autour de Donald Trump ce parfum de mutinerie qui précède les catastrophes.

Dans une vie romancée, un Trump a déjà été renversé

Des collaborateurs du président des États-Unis, «résistants de l’intérieur»écrit l’un d’eux au New York Times, médisent de lui et le trahissent dans l’intérêt du pays, et caressent l’idée de l’expulser de son poste, en déclenchant le 25e amendement de la Constitution, cadre légal d’un coup d’État contre un président «dans l’incapacité d’exercer les pouvoirs et de remplir les devoirs de sa charge»?

Dans une vie romancée, un Donald Trump a déjà été renversé. Son modèle s’appelait Philipp Francis Queeg, capitaine du HMS Caine, officier de carrière aux nerfs brisés inventé par le romancier Herman Wouk, dans un roman de guerre couronné en 1951 par le Prix Pulitzer. Wouk, engagé volontaire dans l’US Navy pendant la guerre, y raconte un destroyer perclus de rouille et de désespoir, subissant la folie maniaque de son capitaine. Queeg est un couard, un sadique et un paranoïaque, qui persécute son équipage et tourne le Caine en ridicule au coeur de la flotte, à force de fuir le combat et ses responsabilités. Au fil des semaines, le capitaine cristalline la haine de ses officiers. Ils moquent, entre eux, la lâcheté du commandant et inventent contre lui une chanson, ils contournent ses ordres et, dans l’escalade, préparent sa perte.

Se forme une coalition qui semble la quintessence de la société civile rooseveltienne appelée sous les drapeaux. Un jeune patricien féru de livres et de jazz, Keith, narrateur du livre, et un marin-pêcheur idéaliste, Maryk, capitaine en second, sont les moteurs du complot. Un écrivain drôle et cynique, Keefer, en est le démiurge, qui attise la colère de ses camarades. Les articles 183, 184 et 185 du règlement de la Navy, encadrent le renversement d’un commandant dans l’intérêt du navire, «dans des circonstances inhabituelles et extraordinaires»? Maryk, que Keefer a convaincu d’être déloyal, tient dans un journal le compte des milles transgressions de son supérieur. Il veut dénoncer Queeg à un amiral, mais Keefer refuse de l’accompagner, soudain effrayé par le risque. Qui les croira, dans la Navy? Mais un soir de typhon, quand le Caine est secoué par les eaux et Queeg, tétanisé, parait incapable de sauver le destroyer, Maryk se lève et, soutenu par Keith, destitue son commandant.

Le Caine revenu à bon port, Maryk et Keith sont traités en mutins et traduits en cour martiale. Leur avocat, Barney Greenwald, est juif, pour compléter le tableau rooseveltien. Cet as du barreau engagé dans l’aéronavale, fait craquer Queeg à l’audience. Le commandant s’enlise dans un discours incohérent, troué de mensonges et de ressentiments bégayés contre ses officiers. Dans l’adaptation cinématographique du livre, réalisée par Edward Dmitryk en 1954, Humphrey Bogart incarne un Queeg rattrapé par ses fantômes, le visage ravivé, les yeux dans la pénombre, roulant dans ses mains jusqu’à l’insoutenable deux petites billes d’acier qui trahissent son effondrement. La scène est saisissante. Queeg était donc fou. Keith et Maryk sont acquittés. La mutinerie a réussi.

Se méfier de l’évidence

Il faut lire un vieux livre et revoir un vieux film. Ils sont superbes et parlent de nous. Notre actualité nous renvoie au Caine, un Caine inachevé, quand la conjuration n’est encore que tentations, quand on ne sait pas, chez les conjurés, s’il faudra porter le coup décisif ou attendre encore, que l’ennemi se dévoile dans l’incontestable de sa folie. On médit de Trump à la Maison-Blanche comme on chantait contre Queeg au mess des officiers. Le président ressemble à Queeg dans sa versatilité et ses chasses aux sorcières. Trump tweete et méprise et éructe et traque les taupes, comme Queeg détruisait ses hommes et imposait une fouille au corps à tout son équipage, quand des fraises disparaissent du mess des officiers.

À quand donc le coup décisif? À quand un Maryk, dans une nuit de tempête, qui mettra Trump aux arrêts?

La presse progressiste, Bob Woodward, le New York Times, le Washington Post, ressemblent à l’écrivain Keefer, qui racontait à ses camarades que Queeg était un malade, avec les mots des sachants et la puissance des idéologues; ainsi, les grands journaux, l’élite du journalisme, valident l’idée d’une incapacité de Trump, et c’est en toute bonne conscience, chez les progressistes, qu’on publie la tribune anonyme d’un conseiller du président, en toute quiétude morale que l’on valide la mutinerie en gestation. L’envie du coup d’État est le fantasme des gentils, des rooseveltiens, des modérés et des éduqués, pour en finir avec la bête.

Lecteur de Herman Wouk, je souhaitais la fin de Queeg, ou le Caine coulerait. Prisonnier de cette planète, je souhaite la fin de Trump, ou nous allons tous périr. À quand donc le coup décisif? À quand un Maryk, dans une nuit de tempête, qui mettra Trump aux arrêts? À quand un Greenwald, pour confronter Trump et l’humilier, transformer cet arrogant salopard en une pauvre épave? Va-t-on le faire craquer, à force de harcèlement. Serons-nous les héros du Caine?

Il faut pourtant se méfier des vieilles fables, quand on émarge au camp du bien. Car Wouk était plus habile, et dans son livre, ne nous laissait pas haïr innocemment…

Auteur
Krimou Hamada

 




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Après l’agriculture, le patrimoine archéologique : une proie facile ?

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Zana (wilaya de Batna)

Après l’agriculture, le patrimoine archéologique : une proie facile ?

Zana (wilaya de Batna) est le nom à peine déformé de Diana Veteranorum, cité antique fondée en pays numide, au Ier siècle apr. J.–C., à une quarantaine de km de Lambaesis (Lambèse-Tazoult, Quartier Général de la IIIe Légion Auguste en charge de la sécurité de l’ensemble de l’Afrique du Nord.

Ses majestueux monuments –forum, arcs, temple de Diane, basilique chrétienne, fortin et forteresse byzantins — ne sont que les vestiges les plus spectaculaires d’une agglomération berbère, romaine et byzantine qu’il reste à découvrir.

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Longtemps abandonné bien que classé au Patrimoine national dès l’année 1900, ce grand site archéologique de l’est algérien fait actuellement l’objet d’un plan de protection de l’OGEBC (ministère de la Culture) destiné à contrer l’expansion débridée du béton dans la région.

Un projet de clôture de Diana Veteranorum a ainsi été décidé, qui se heurte aux prétentions d’indus-occupants sur la zone de protection ouest du site : déjà en 2007, ceux-ci auraient détruit deux bornes de délimitations, posées là par les services du Patrimoine, ainsi que des mosaïques antiques, entraînant une plainte de la part du responsable de la circonscription de Batna.

Le plus inquiétant est que des autorités locales, tenues en principe de faire respecter la loi relative aux monuments historiques, paraissent approuver le creusement d’une piste à travers une zone classée et non fouillée qui abrite des vestiges archéologiques (voir les photos envoyées par un archéologue originaire de Zana).

Espérons que le responsable de la circonscription archéologique de Batna réussira, avec le soutien du wali de Batna, à neutraliser cette nouvelle tentative criminelle contre la mémoire de l’Aurès, de l’Algérie, de l’Afrique du Nord et de l’Humanité.

N. B.

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Bibliographie

L. Rénier, Mélanges d’épigraphie, Paris 1854.

S. Gsell, Atlas archéologique de l’Algérie, 27, 62, Paris 1911.

Cl. Lepelley, Les cités de l’Afrique romaine au Bas-Empire, tome II: Notices d’histoire municipale, coll. « Études Augustiniennes », Paris,1981.

Auteur
Dr Nacéra Benseddik

 




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USMA- Air Forces: Le MAE irakien convoque l’ambassadeur algérien à cause des slogans pro-Saddam !

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Incident diplomatique en Coupe arabe

USMA- Air Forces: Le MAE irakien convoque l’ambassadeur algérien à cause des slogans pro-Saddam !

Le Ministère des Affaires étrangères irakien à convoqué l’ambassadeur algérien à Bagdad pour lui faire part du mécontentement de l’Irak, « État et peuple » quant au comportement antisportif des supporters algériens qui ont  » scandé durant le match de leur équipe contre celle des Forces Irakiennes des slogans à l’effigie du système dictatoriale de Saddam Hussein », rapporte l’agence officielle Irakienne.

 » Le MAE Irakien a demandé des éclaircissement sur ce qui s’était produit, et informe les autorités algériennes du refus et du mécontentement des Irakiens de tels agissements et leur rappelle leurs responsabilités quant à la sécurité des citoyens Irakiens présents sur le sol algérien », précise le MAE Irakien. 

Pour rappel, l’équipe irakienne Air Forces, qui jouait son match retour en coupe arabe et perdait par le score de 2 buts à 0, avait décidé hier dimanche de quitter le terrain à la 70e minute, lorsque la galerie algéroise avait commencé à scandé des slogans à l’effigie de Saddam Hussein.

Des agissements qui nous rappellent également les slogans pro-Kadahfi scandés par les galeries algériennes lors de la réception en 2012, de la Libye, reprenant à leur compte les insultes du dictateur qui traitait les libyens de « rats », ce qui avait provoqué la consternation des joueurs et des dirigeants de nos voisins de l’Est et de vives réactions des autorités Libyennes.

Ce qui est sûr est que les algériens devraient  apprendre peut être à respecter le désir des peuples à se libérer de leurs dictateurs et de ne plus idéaliser des tyrans et des Zaïms qui ont fait subir les pires souffrances à leurs peuples, et peut être même de s’en inspirer.

En décembre 2017, un Tifo hostile aux Al Saoud, brandi par la galerie de l’équipe de 2e division de Ain M’lila avait obligé Ahmed Ouyahia à présenter des excuses officielles au Roi Salmane, et de réprimander les supporters pour « les agissements inutiles, qui ne font qu’envenimer gratuitement les relations avec des pays frères ».

En fera-t-il autant pour nos « frères irakiens » ? Rien n’est moins sûr.

Auteur
B. Karima

 




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Le wali de Mila décédé d’une crise cardiaque

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DERNIERE MINUTE

Le wali de Mila décédé d’une crise cardiaque

Nous avons appris que Alhamouda Ahmed Zine Eddine, wali de la wilaya de Mila est décédé des suites d’une crise cardiaque à l’hôpital Ibn Badis de Constantine.

Après avoir subi une attaque cardiaque Alhamouda Ahmed Zine Eddine a été en effet évacué d’urgence vers Constantine. Mais en vain.

Alhamouda Ahmed Zine Eddine a été nommé à la tête de la willaya de Mila à la faveur du dernier remaniement décidé par la présidence en juillet 2017.

Auteur
K. O.

 




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La clinique privée El-Ihssaniat fermée par le wali de Batna

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Pour cause de décharge

La clinique privée El-Ihssaniat fermée par le wali de Batna

Lors d’une inspection de travail inopinée, menée samedi, à travers plusieurs chantiers en cours de réalisation dans la wilaya, Siouda Abdelkhalek, wali de Batna, a montré encore son irritation.

La raison de sa colère ? La clinique privée El Ihsaniat. Une décharge de déchets (pansements, couches de malades, seringues, aiguilles de seringues et tout un ensemble de produits appartenant à cette clinique privée située dans un quartier résidentielle s’est constituée au fil du temps à proximité d’habitation sans aucune mesure de sécurisation des lieux.

Les riverains ont eu déjà à se plaindre de cette décharge particulièrement dangereuse. Des citoyens ont même signalé avoir découvert des sacs d’ordures contenant des déchets infectés, voire des organes humains. Ce qui jeté l’effroi dans le quartier.

Une commission du service d’hygiène a été dépêchée à la suite de ces plaintes ainsi que des limiers de la police judiciaire pour établir le constat et trouver les preuves de la responsabilité de ladite clinique dans cette décharge. Ce qui fut fait effectivement.

D’où d’ailleurs la visite du premier magistrat de la wilaya samedi.

Selon nos informations sur le lieu, le wali a signé une ordonnance urgente de la fermeture de cet établissement privé. Selon un communiqué de la cellule de communication de la wilaya, la fermeture est prévue pour jeudi prochain. Entretemps cette clinique de 40 lits doit trouver où hospitaliser ses patients.

Par ailleurs l’affaire de cette clinique est aussi portée devant le tribunal qui doit décider de l’amende et de la durée de la fermeture.

S’agissant du respect des normes, les services de la direction de la Santé prennent les mesures nécessaires dictées par la loi en matière de contrôle, apprend-on. Ce n’est malheureusement pas toujours le cas. Il y a des clinique privées qui se débarrassent de restes d’organes humains dans une décharge au lieu de les faire incinérer, par exemple, sans oublier tous les médicaments, et autre matériels dangereux qui se retrouvent dans ces décharges.

La question qui se pose est qui donne l’agrément à ce genre de structures sanitaires ? Car il ne faut pas se leurrer, ces dernières n’ont visiblement aucune morale et ne pensent qu’à se faire de l’argent, nous a-t-on déclaré.

N’est-il donc pas temps que ces structures pensent à traiter leurs déchets ?

 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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« Rentrez chez vous, ici c’est Constantine ! »

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Lu sur les réseaux sociaux

« Rentrez chez vous, ici c’est Constantine ! »

Zoubida Assoul, porte-parole du mouvement « Citoyenneté » a été arrêtée et détenue plus de deux heures au commissariat de police dans la ville de Constantine puis, elle a été invitée à quitter les lieux avec une escorte de police jusqu’aux frontières de la ville.

Plus loin, à l’endroit où devait démarrer la manifestation prévue par le mouvement, une vingtaine de camions de ramassage des ordures ont été parqués.

Drôle de méthode pour empêcher une manifestation ! Pourtant, pacifique, à l’interdiction arbitraire s’ajoute le mépris nauséabond.

Mais ce qui est dramatique et qui mérite d’être signalé, c’est cette phrase prononcée par le maire de la ville en direction des cadres de ce mouvement : »Rentrez chez vous et allez manifester ailleurs, ici c’est Constantine. » Cela me rappelle les manifestations de 2011 à Alger organisées chaque samedi par la CNCD où les Algérois sortis en nombre ont employé la même phrase, invitant ces Kabyles récalcitrants à aller manifester chez eux.

Le ministre de l’intérieur, Nourredine Bedoui a déclaré dans une conférence de presse que la raison d’interdiction des manifestations à la capitale est justifiée pour des considérations sécuritaires et que ces dernières dérangent la quiétude des Algérois.

Pour Monsieur le Ministre, les Algérois sont des Algériens de première zone, s’ajoute maintenant Constantine. Demain ce sera, peut-être Oran ou une autre grande ville d’Algérie.

Le régime politique en place s’est appuyé sur le régionalisme pour sa survie, mais lorsque ce projet s’exprime politiquement par l’élite politique du pays, il est vite diabolisé et passé pour du séparatisme dangereux pour l’unité nationale, cette unité qu’on ne brandit que lorsque la Kabylie s’exprime, sinon quand un officier de police qui a reçu, certainement, des instructions, invite des citoyens à quitter un territoire, comme s’ils sont dans une zone autonome, cela ne choque pas outre mesure et personne ne s’indigne.

Je suis solidaire des animateurs de ce mouvement comme je suis solidaire de toutes celles et tous ceux qui militent pour le changement mais, il est temps d’ouvrir le débat sérieusement sur la refondation de la nature de l’État nation et que ce régionalisme d’État se transforme en un véritable projet politique.

Auteur
Chait Salim

 




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Le maréchal Haftar aurait menacé l’Algérie de « transférer la guerre » à ses portes !

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Alors que les autorités algériennes gardent le silence

Le maréchal Haftar aurait menacé l’Algérie de « transférer la guerre » à ses portes !

Le marechal Haftar, aurait menacé les autorités algériennes de  » transférer la guerre aux frontières algériennes en quelques instants » après que des forces algériennes, selon ses dires, « ont profité de l’État de guerre que vit la Libye pour faire incursion dans ses terres », avait-il révélé lors d’un meeting avec ses collaborateurs, que la chaîne Al Jazeera a diffusé, sans préciser le lieu et la date de cette rencontre.

Le maréchal Haftar aurait alors demandé a son commandant Abdelkrim de signifier aux algériens  » que de tels agissements entre frères ne sont pas tolérables ». Ce a quoi les autorités algériennes, après s’être excusées, ont répondu que les incursions « sont des faits d’agissements individuels, qui se sont terminés en une semaine », a-t-il ajouté.

Les autorités algériennes qui prônent le non-interventionnisme, n’ont pas encore réagit aux allégations du maréchal Hafter. Elles ne les ont ni confirmé, ni infirmé, mais les allégations libyennes restent un dangereux précédent et une brèche à toutes les dérives. La vigilance est de mise.
 

Auteur
La rédaction

 




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Sonatrach va investir 59 milliards de dollars à moyen terme en Algérie

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Farid Ghezali, vice-président :

Sonatrach va investir 59 milliards de dollars à moyen terme en Algérie

Le Groupe Sonatrach vise la réalisation d’investissements en Algérie pour plus de 59 milliards de dollars à moyen terme, et ce, dans le cadre de sa stratégie 2030 (SH 2030), a indiqué dimanche à Alger un haut responsable du groupe.

Intervenant lors d’une conférence portant sur « Le plan à moyen terme de Sonatrach », organisée dans le cadre des Journées d’information de Sonatrach sur « les opportunités d’investissements pour les entreprises algériennes », le vice-président Stratégie, Planification et économie auprès de ce groupe public des hydrocarbures, Farid Ghezali, a précisé qu’à moyen terme, le groupe prévoit de réaliser des investissements en Algérie pour plus de 59 milliards de dollars dont 45,8 milliards de dollars dans l’exploration et production, 8,6 milliards de dollars dans le raffinage et pétrochimie et 2,3 milliards de dollars dans le transport par canalisation.

Selon lui, il s’agit ainsi d’un objectif « ambitieux » d’autant que « tous les ingrédients sont réunis pour la bonne marche du plan d’investissement du groupe ».

Il a, à ce titre, énuméré plusieurs facteurs devant permettre à Sonatrach de réaliser des investissements d’envergure à l’échelle locale, tels la demande croissante en produits pétroliers et le développement du gaz naturel non conventionnel en mettant l’accent sur l’énorme potentiel que recèle l’Algérie en gaz de schiste.

Evoquant le volet portant sur la production d’équipements et engineering, il a tenu à mettre en exergue le soutien gouvernemental dans le contexte de la politique d’intégration, en signalant que le partenariat est privilégié pour ceux qui veulent investir dans ce domaine.

En conséquence, a-t-il poursuivi, toutes ces données devraient permettre à Sonatrach de réaliser son plan d’investissement tracé pour le moyen terme.

Outre la réalisation des investissements, M. Ghezali est également revenu sur d’autres grands objectifs stratégiques de Sonatrach à l’horizon 2030. Il a ainsi signalé l’ambition du groupe de doubler son volume annuel des découvertes dans le domaine de l’exploration.

Il est alors prévu d’augmenter l’exploration frontière, refondre le processus d’exploration du groupe et passer les découvertes de Sonatrach de 50 à 100 millions de tonnes équivalents pétrole (TEP) par an, comme il est également prévu de doubler la productivité du groupe en matière de forages.

A ce titre, il a précisé que l’objectif est de passer à six puits/an en développement et à quatre puits/an en exploration. Par ailleurs, il a fait part de la création d’une Direction centrale Engineering project management au sein de Sonatrach pour contrôler les coûts et le planning des grands projets du groupe.

Concernant les objectifs de Sonatrach en terme de ressources nouvelles, M. Ghezali a avancé que le groupe vise à atteindre, à l’horizon 2030, un volume de 20 milliards m3/an de ressources non conventionnelles et de 70 milliards m3/an en 2040.

S’agissant des ressources solaires, la compagnie nationale des hydrocarbures vise à produire 1.300 mégawatts d’électricité à partir de l’énergie solaire, et ce, à l’effet de couvrir 80% de ses besoins sur site.

Abordant le volet commercialisation, le même responsable a fait savoir que Sonatrach, dans le cadre de sa nouvelle stratégie, visait à vendre 50% de gaz sur de nouveaux marchés.

Faisant le point sur le domaine de la pétrochimie, il a souligné que l’objectif de Sonatrach, à moyen terme, était de mettre sur pied une industrie pétrochimique, et ce, en focalisant l’effort sur les projets les plus créateurs de valeur ajoutée tel le vapocracker d’éthylène/GPL, et en exécutant le reste du portefeuille de projets tels la Chaîne méthanol et le Complexe éthyléne.

Dans le domaine du raffinage, le groupe s’est fixé l’objectif de réussir les projets des raffineries de Hassi Messaoud et de Skikda.

Pour M. Ghezali, la SH2030 devrait ainsi faire de Sonatrach une « référence mondiale » parmi les compagnies pétrolières, de rejoindre le Top 5 des compagnies pétrolières et d’atteindre un taux d’intégration nationale de 55%.

Pour sa part, le conseiller du P-dg de Sonatrach, Hammoudi Bouhaddouda, a relevé que l’objectif de taux d’intégration de 55% en 2030, avec un investissement cumulé estimé à 171 milliards de dollars équivalents, « permettrait une économie de devises de 14 milliards de dollars ».

Selon lui, le développement de l’investissement est la condition primordiale pour atteindre cet objectif, sachant que Sonatrach aidera la création de sociétés notamment d’engineering, de sidérurgie, de fabrication de tubes, d’équipements chaudronnés et de sous-traitance industrielle.

Dans son intervention, M. Bouhaddouda a mis l’accent sur l’impératif d’accorder une importance particulière à la formation notamment dans la tuyauterie, la soudure, l’électricité et l’instrumentation pour lesquels il est souvent fait recours à un personnel expatrié.

Auteur
APS

 




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L’ancien port de Melbou (Bejaia), un site touristique qui renaît

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Reportage

L’ancien port de Melbou (Bejaia), un site touristique qui renaît

 La saison estivale a tiré à sa fin avec une note «décourageante» attribuée par les citoyens de la ville de Melbou.

«Nous sommes encore loin de la moyenne», estime un habitant. « Il n’y avait pas assez de monde cet été. Logiquement nous n’avons rien à leur offrir à part la plage et le soleil», note un autre, commerçant de son état, visiblement insatisfait de ses recettes.
La cause est sûrement due au manque d’infrastructures, d’activités saisonnières et d’animations. Il y a aussi la cherté de la vie, qui, par-ci par-là, a fait fuir les estivants. Les touristes n’ont bénéficié que de Dame Nature qui reste en principe le prestige des uns et des autres. D’ailleurs plusieurs sites panoramiques sont encore méconnus, à l’exemple de Gar Durar (entre montagnes), un éden abandonné.

Melbou

Malgré cela, l’endroit est toujours visité par des touristes qui viennent des quatre coins du pays.
Il y a aussi le site archéologique d’Afalou Bourmel, situé à quelques encablures seulement du chef-lieu communal.
Le vieux port, lui, s’impose avec force mais difficilement. Il date de l’époque coloniale et c’est un endroit familial très serein. Il a été aménagé par des jeunes de la localité. Il offre plusieurs services de bien-être, de tranquillité et assure une sécurité totale. Il était à la hauteur et à la demande du client, cet été.

Cet espace vaste avec une vue plongeante dans l’eau «mérite un aménagement plus sérieux….comme un espace de loisirs pour enfant, des toilettes publics répondant aux normes d’hygiène…», dira un jeune employé avant de signaler «l’importance de réaménager et renforcer les escaliers qui mènent au bas de la falaise.»
 

Ainsi, il va falloir penser à revoir et prévoir d’autres passages pouvant donner sur d’autres coins et permettre de visiter toute l’ancienne structure de ce lieu extraordinaire, en toute sécurité. Pour un estivant venant d’Alger «ces vestiges sont rares et méritent d’être classés comme patrimoine national».

Des tables à même le rocher

Si vous cherchez un endroit où s’installer en famille, goûter à un plat gastronomique, se baigner et/ou pêcher… profiter de toute la journée… quoi ! L’endroit vous conviendra. C’est un emplacement stratégique. Ces jeunes qui travaillent dure, de jour comme de nuit, ont pensé à placer une trentaine de tables ici et là, à même le rocher, à l’ombre et donnant sur l’eau.
«Je suis déjà venu ici, l’été précédent. Cette année, je reviens en famille et surtout avec ma canne. J’ai vu qu’il y a de magnifiques endroits pour lancer l’hameçon…(rires) » se rappelle Sofiane de Bordj Bou Arréridj.
Les estivants ont profité énormément de ce lieu privilégié. Il est situé sur la RN 43, reliant Bejaia à Jijel, au lieu-dit Les Falaises. Il est desservi par les transports, et possède un parking réservé aux clients.
Pour se restaurer, un snack est y installé. On y propose des spécialités culinaires. La grillade offre une odeur agréable. Vous aurez sans doute l’estomac dans les talons.
Le personnel est très dynamique et réceptif. On vous souhaite la bienvenue et on vous offre une table à votre choix. Rien n’est privilégié ni pour les prix ni pour les types de classes.
Côté prix, tout semble pas cher. À 1000 DA vous mangez bien à deux. 40 da l’unité de brochettes de viande. Tout le monde est content, et le client comme le propriétaire de l’endroit. En plus de ça, on vous met à l’aise et vous offre une carafe d’eau fraîche, accompagnée d’une musique douce du grand chantre Idir.

Un port historique dans les oubliettes

Le site est beaucoup plus historique que touristique. À l’époque coloniale, ce port servait d’un lieu de stockage et d’exportation de la mine vers l’Europe. Des minerais étaient extraits des montagnes d’Ait Felkay (Kherrata). Depuis l’indépendance, le lieu est abandonné à son sort et classé aux oubliettes. Il est dégradé par le temps. Les autorités locales n’ont pas procédé à sa réhabilitation et son exploitation afin de mettre à flot la caisse de la commune.

Pas seulement, mais le projet aurait pu assurer du travail pour les jeunes chômeurs. À titre d’exemple, «on aurait pu recruter des guides touristiques, des agents de sécurité et des agents de nettoyage…», estime un habitant.

Auteur
De Bejaia, Mounir Outemzabt

 




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Un atelier de fabrication d’armes découvert dans la commune de Chir (Arris)

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BATNA

Un atelier de fabrication d’armes découvert dans la commune de Chir (Arris)

Les éléments de la brigade de la gendarmerie de la commune de Chir relevant de la daïra d’Arris, sous les commandement du colonel Seddak Abdelkader sont parvenus à mettre hors d’état de nuire une bande spécialisée dans le trafic d’armes à feu de catégorie 5. La bande était en possession d’un important lot de cartouches de divers calibres, d’une grande quantité de poudre noire, des produits chimiques, tels que le Nitro-star, soufre, phosphore et autres produits conçus pour la fabrication des armes et munitions.

L’exploitation de renseignements, faisant état de la présence de six individus spécialisé dans la vente d’armes de chasse, a permis aux enquêteurs  de la gendarmerie de mener une opération de recherche qui a abouti à l’arrestation en premier lieu d’un suspect en compagnie de son frère dans la commune de N’Ouader, relevant de la commune de Chir.

L’autorisation de recherche délivrée par le procureur de la République près le tribunal de Arris a permis aux enquêteurs de se rendre au domicile des  principaux suspects (deux frères) situé à N’Ouader, pas loin de la commune de Chir, où un atelier clandestin de fabrication d’armes à feu a été découvert à l’intérieur du domicile familiale . Il a été procédé à l’arrestation de six personnes inculpées dans la même affaire, apprend-on.

La perquisition a permis de saisir un arsenal, un lot d’armes et de munitions, avec une grande quantité de poudre noire, produits chimiques utilisés pour la fabrication des armes et munitions de différents calibres, quatre fusils dont trois fusils de fabrication artisanale, 2612 cartouches de différents calibres, un quintal de poudre noire, (baroud), 16 kg de plomb de divers calibres (Chasme), 181 kg de poudre de charbon, 16.5 kg de soufre et phosphore, produits chimiques pour la production des munitions, 132 kg de Nitra-star, 42 kg de Nitrate de potassium, 06 sacs de produits chimiques, trois appareils spécifiques conçus spécialement pour les cartouches, ainsi que diverses machines conçues pour la transformation, le découpage et le remplissage des cartouches en plus d’un appareil de mesure.

Les mis en cause ont été présentés devant le parquet de la daïra d’Arris, qui les a condamnés pour les délits d’association de malfaiteurs en possession d’armes, de fabrication et de montage d’armes à feu et de cartouches de catégorie 5, de transport illicite d’armes et de cartouches.

 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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