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jeudi, 13 novembre 2025
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Kamel Bouakaz, Houari Boukhors et Fodhil Dop libérés

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Express

Kamel Bouakaz, Houari Boukhors et Fodhil Dop libérés

Houari Boukhors, frère d’Amir Dz, a été la cible d’attaques virulentes d’Ennahar.

Le tribunal de Sidi M’hamed a prononcé la libération de Kamel Bouakaz, Houari Boukhors (frère du cyberactiviste Amir Dz et Fodhil Dop en attendant de plus amples informations. Leur audience est reportée au 24 février 2019.

Les trois personnes ont été arrêtées le 25 octobre, jour pour jour. Kamel Bouakkaz, Houari Boukhors et Fodhil Dop ont été la cible d’une campagne médiatique des plus violentes de la part de la chaîne de télévision Ennahar.

Le journaliste Adlène Mellah passé en jugement devant le juge du tribunal de Sidi M’hamed, jeudi 22 novembre, a été lui aussi libéré. L’audience de son procès a été reportée au 19 février 2019.

 

Auteur
K. O.

 




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Manifestation des « gilets jaunes » samedi à Paris: une centaine de gardes à vue

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FRANCE

Manifestation des « gilets jaunes » samedi à Paris: une centaine de gardes à vue

La manifestation des « gilets jaunes » samedi à Paris sur les Champs-Elysées, émaillée de violences, a donné lieu à 103 interpellations, selon un nouveau bilan de la Préfecture de police, qui a précisé dimanche que 101 personnes ont été placées en garde à vue.

Lors de la deuxième grande journée de mobilisation des « gilets jaunes » samedi, le rassemblement parisien sur l’avenue des Champs-Elysées, en partie interdite à toute manifestation, a été marquée par des heurts jusqu’en début de soirée.

Jets de projectiles, feux de barricades de barrières de chantiers: des manifestants se sont opposés aux forces de l’ordre qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène et des lances à eau. Des pompiers sont intervenus pour éteindre des feux de barricades, qui dégageaient d’épaisses fumées noires, s’ajoutant au brouillard blanc des gaz lacrymogènes.

Les heurts ont fait 24 blessés, dont 5 côté forces de l’ordre, selon la Préfecture de police.

Dimanche matin, une pelleteuse enlevait l’une des dernières barricades jonchant la chaussée, tandis que plusieurs camions de la propreté de la capitale nettoyaient l’avenue, a constaté l’AFP.

Des parois d’abris bus ont été cassées, tandis que plusieurs vitrines de commerçants étaient brisées. Dans un restaurant, du personnel s’affairait à remplacer des fenêtres brisées par des panneaux de bois, tandis que d’autres nettoyaient ou remettaient en ordre leurs terrasses.

A Paris, « les dégâts sont faibles, ils sont matériels, c’est l’essentiel », avait estimé samedi le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner. Il avait attribué les violences à des « séditieux » de l’ultradroite » répondant selon lui à l’appel de Marine Le Pen.

106.301 « gilets jaunes » ont été recensés samedi à 17H00 dans toute la France, dont 8.000 à Paris, contre 282.710 au total samedi dernier à la même heure, a dénombré le ministre de l’Intérieur, évoquant un « fort affaiblissement de la mobilisation ».

En province, des actions de « gilets jaunes » étaient encore observées dimanche dans le Var, sur des ronds-points et au péage de Saint-Maximin, sur l’autoroute A8. Dans le Vaucluse, plusieurs sorties et entrées d’autoroute à Avignon étaient fermées ou faisaient l’objet de barrages filtrants.

En Nouvelle-Aquitaine la mobilisation continuait, avec parfois quelques barrages filtrants aux abords des centres commerciaux, ou sur des ronds-points stratégiques.

Côté réseau routier, en début de matinée, un noyau dur de « gilets jaunes » tenait toujours sur l’A10, sous le contrôle de la gendarmerie. Le péage de Virsac, saccagé dans la semaine, restait fermé à la circulation dans les deux sens.

Autre point chaud de la contestation girondine, l’A63 à Canéjan était aussi fermée mais seulement dans le sens Bayonne-Bordeaux.

Auteur
AFP

 




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Pourquoi cette hausse des frais d’inscription des étudiants étrangers ?

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Tribune

Pourquoi cette hausse des frais d’inscription des étudiants étrangers ?

Le premier ministre français Edouard Philippe a déclaré le lundi 19 novembre que son gouvernement va augmenter significativement les frais d’inscription dès la prochaine rentrée, mais seulement pour les étudiants extra-européens. Sur cet aspect, je crois que la France est encore souveraine dans ses décisions. Je rappelle cette évidence, à mon corps défendant, parce que j’ai vu que certains commentateurs, journalistes y compris, dénoncent ce choix comme étant une atteinte à je ne sais quoi…

Cela dit, il y a un aspect très intéressant dans cette décision, à savoir le lien entre immigration et étudiants étrangers. Selon les derniers chiffres, publiés en avril 2018 par Campus France, on trouve, pour l’année 2016/2017, 323 933 étudiants étrangers dont 45% sont originaires de l’Afrique, soit 144 972 étudiants.

Plusieurs éléments factuels, qui ne sont pas exhaustifs, seront développés dans cet article. Mais je n’aborderai pas les difficultés que rencontrent les étudiants étrangers dans leurs démarches pour avoir le visa ou/et pour renouveler le titre de séjour ; c’est le parcours du combattant.

La première chose à laquelle j’ai pensée quand j’ai lu cette décision, c’était la volonté des politiques français de réduire l’immigration légale. Sous la pression des partis de la droite, l’immigration est devenue un sujet électoral par excellence de toute la classe politique française. De l’extrême droite ou non, tous les politiques français veulent réduire, à tout prix, le nombre des étrangers qui rentrent sur le sol français.

Dans cette optique, ils ont des solutions, plus ou moins, difficiles pour réduire le nombre des étrangers. Dès lors, cette hausse des frais d’inscription des étudiants extra-européens semble être la bonne solution pour ne pas vexer certains alliés stratégiques et éviter ainsi les polémiques.

Oui, la France a du mal à dire à certains alliés qu’elle veut réduire le nombre de visas qu’elle accorde à leurs ressortissants.

La polémique actuelle entre l’Algérie et la France sur les visas illustre bien cette difficulté (il paraît que même nos députés veulent sauvegarder leur quota de visas!). Au fait, certains de ces pays, comme l’Algérie, préfèrent envoyer leurs élites à l’étranger pour ne pas s’en soucier de leurs sorts et de leurs revendications. Cela permet, par ricochet, une baisse artificielle du taux de chômage, qui dépasse généralement les 20% chez leurs jeunes. Mais paradoxalement, ces pays « exportateurs de cerveaux » attendent de leurs élites exilées le transfert de devises. On comprend mieux cette contradiction quand on sait que ce sont des pays rentiers et autoritaires.

Cette hausse est, à mon avis, une barrière à l’entrée que veut ériger le gouvernement français. Ni plus, ni moins. Un choix purement politique, car la justification me semble ridicule et sans fondement. Quand le Premier ministre parle de la réduction des coûts, j’entends bien cet argument, mais en vérifiant les chiffres (le diable est dans les détails !), j’ai constaté, en termes coûts/bénéfices, que cette immigration estudiantine est plutôt bénéfique pour le Trésor public français.

Dans une étude publiée le 19 novembre 2014 par Campus France, on peut lire que l’apport des étudiants étrangers représente plutôt : «Un bilan économique qui est globalement favorable à la France. 

Alors que le coût de ces étudiants étrangers pour le budget de l’Etat peut être évalué à 3 milliards d’euros environ, l’apport des étudiants à notre économie se monte à 4,65 milliards d’euros.

Dont : ∙ 3 250 millions € en consommation quotidienne de biens et services ; ∙ 563 millions € en frais d’inscription et de scolarité ; ∙ 364 millions € en dépenses de transport aérien auprès d’opérateurs français ; ∙ 466 millions € de dépenses des proches qui rendent visite aux étudiants».

Je tiens à préciser, quand même, que cette étude sous-estime un peu les bénéfices liés à ces étudiants étrangers. Car elle n’intègre pas les formalités de étudiants qui sont concernés par les titres de séjours (les 144 972 étudiants africains, par exemple). Il y a notamment les taxes de séjours, qui ne cessent d’augmenter ces dernières années.

Donc, cet argument financier qu’avance le Premier ministre n’est pas fondé. On est tenté de dire que Mr E. Philippe n’a pas regardé en détails l’argument qu’on lui a mis en avant. Je doute bien qu’il a le temps pour vérifier lui-même ces chiffres, et ce n’est pas son travail !

J’aimerais, également, aborder un autre aspect de cette question et le lecteur m’excusera de faire rappeler certaines évidences. Au fait, là on parle des étudiants étrangers et non pas des sans-papiers, qui rentrent illégalement sur le sol français. Donc on parle d’une élite (cerveaux, dira l’autre), d’une immigration choisie. En conséquence, il s’agit de faire juste un choix rationnel. A cet effet, je pense que ce débat n’a pas lieu d’être, car le gagnant dans cette histoire est, bien évidemment, la France !  

En regardant bien les chiffres fournis par Campus France, on voit bien que le pays hôte est gagnant. Dans ces données, on trouve une chose très importante, à savoir que la majorité des étudiants étrangers est inscrite en Master et Doctorat, soit 215 241 étudiants étrangers.

Au fait, il ne faut pas perdre de vue que les étudiants étrangers apportent une valeur ajoutée considérable à la France. Car ils partent généralement avec un bagage intellectuel et des connaissances acquis le long de leur scolarité. En dernière analyse, on voit qu’ils ne coûtent rien à la France, qui ne fait, à vrai dire, que récolter le fruit mûr. Surtout que le processus de sélections via Campus France est très sélectif. Ceux qui réussissent à décrocher le visa sont généralement les meilleurs candidats.

Au lieu d’évaluer le coût d’une année universitaire pour un étudiant étranger, il faut évaluer plutôt son apport in fine à l’économie et à la société. Prenons l’exemple d’un étudiant algérien avec Maîtrise en Informatique.

Après une année d’étude (surtout un stage), il décroche son Master et devient ainsi un potentiel informaticien en France. Dans ce cas de figure, il profitera à l’économie française et non pas au pays qui l’a formé avant de rejoindre la France. Je dois préciser que cet étudiant algérien, mon exemple ici, était déjà un fruit mûr, mais il fallait l’embellir pour le vendre au plus offrant sur le marché français.

Un exemple intéressant est celui des étudiants étrangers qui créent des entreprises. Au fait, comme le changement de statut est parfois difficile, certains étudiants étrangers, ceux qui ont la possibilité, deviennent des chefs d’entreprises et montent leurs propres affaires, souvent avec beaucoup de succès. Sans entrer dans les réalités, parfois perverses, du marché du travail en France, je dois dire que ce sont les étudiants étrangers sans bourses qui acceptent généralement les jobs les plus précaires !

Pour en finir, on voit bien que les étudiants étrangers participent, via plusieurs canaux, à la création de richesses en France.  Et c’est facile de comprendre le choix de la France. Il y a plusieurs facteurs qui entrent en jeu : la proximité linguistique, géographique, culturelle… A cet effet, j’espère que le gouvernement français va revoir sa copie. C’est plutôt un choix tactique que stratégique, si on regarde  l’ensemble sur le long terme. Il a choisi la solution la moins coûteuse, diplomatiquement parlant.

Je pense, en effet, que le gouvernement français a commis une erreur stratégique en choisissant cette voie, la plus facile certes. Mais, néanmoins, elle reste la plus douloureuse pour les étudiants étrangers de la classe moyenne et pauvre. Avec cette hausse des frais d’inscription, les étudiants étrangers sans bourses qui pourront venir en France seraient ceux des classes moyennes supérieures et aisées.

N. S.

Notes

1-  https://www.campusfrance.org/en/system/files/medias/documents/2018-04/chiffres_cles_fr.pdf

2-https://www.diplomatie.gouv.fr/IMG/pdf/Apport_Economique_des_Etudiants_etrangers_-_Campus_France_Version_Finale_cle0fd785.pdf

 

Auteur
Nabil de S’biha

 




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27 films au programme du 9e Festival international du cinéma d’Alger

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Cinéma

27 films au programme du 9e Festival international du cinéma d’Alger

Un vingtaine de films, entre fictions et documentaires, sont en compétition officielle du 9e Festival international du cinéma d’Alger (FICA), dédié au film engagé, prévu du 1 au 9 décembre, a indiqué samedi à Alger la commissaire du festival.

S’exprimant lors d’un point presse, Zhira Yahi a annoncé la participation de neuf films documentaires et de neuf longs métrages de fiction ainsi que la projection de quatre œuvres hors compétition à cette 9e édition.

Les longs métrages « La voix des anges » de Kamel Laïch et « Le droit chemin » de Okacha Touita, projetés en avant-première, représenteront l’Algérie dans cette catégorie, alors que « Enrico Mattéi et la révolution algérienne » de Ali Fateh Ayadi et « Choisir à 20 ans », une coproduction algéro-suisse  de Villy Hermmann, concourront en catégorie documentaire.

Le 9e FICA s’ouvrira avec le film palestinien « Wajib » de Annemarie Jacir qui disputera le Grand prix avec « Mélancolie ouvrière » du Français Gérard Mordillat, « Rusty Boys » du Luxembourgeois Andy Bausch, « Une saison en France » du Tchadien Saleh Harounou ou encore « L’autre côté de l’espoir » du Finlandais Aki Kaurismäki.

La compétition documentaire verra, quant à elle, la participation des films « Les silences de Lydie » de la Burkinabé Aïssata Ouamara, Libre » du Français Michel Tosca, « Central Airport FHT » de l’Allemand Karim Aïnouz ou encore « Les enfants du hasard » coréalisé par les cinéastes belges Thierry Michel et Pascal Colson.

Quatre œuvres, hors compétition, sont également au programme du 9e FICA, « Jose Marti, l’œil du canari » du Cubain Fernando Perez, « Pieds nus dans l’aube » du Canadien Francis Leclerc, le documentaire « L’enfant du diable » de la Française Ursula Wernly-Fergui en plus du dernier-né du réalisateur Rachid Bouchareb « Le flic de Belleville ».

En outre, cinq courts métrages sont proposés aux cinéphiles dont « Gauche-Droite » de l’Algérien Mouti Dridi ou encore « Bidoun Hawiya » de la Sahraouie Nayat Ahmed Abdesalam. Cette catégorie non compétitive a été introduite au programme lors de la dernière édition du festival.

Les films au programme du 9e FICA seront projetés à la Ibn Zaydoun (Riadh El Feth, à raison de trois séances par jour, suivis, pour la plupart, d’un débat avec les réalisateurs ou l’équipe du film.

Les organisateurs prévoient également un master-class animé par le documentariste belge Thierry Michel et une rencontre avec le réalisateur français André Gazut.

Auteur
APS

 




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Le chef terroriste Hamadoun Kouffa aurait été abattu par l’armée française

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Sahel

Le chef terroriste Hamadoun Kouffa aurait été abattu par l’armée française

L’armée française a annoncé vendredi avoir “mis hors de combat une trentaine de terroristes” au Mali, dont “probablement” l’un des principaux chefs djihadistes, Hamadoun Kouffa, lors d’un raid mené la nuit précédente.

Dans un communiqué, l’armée française évoque une opération d’ampleur de la force Barkhane impliquant des moyens aériens et l’intervention d’hommes au sol menée dans la région de Mopti, dans le centre du Mali, contre “le groupe terroriste de la katiba Massina.”

“A ce stade de l’évaluation de l’opération, il apparaît qu’une trentaine de terroristes a été mise hors de combat, parmi lesquels figurent probablement le chef de la katiba Massina, Hamadoun Kouffa, et ses principaux cadres”, ajoute l’armée française.

Prédicateur islamique radical de Mopti, Hamadoun Kouffa a inspiré le Mouvement de libération du Massina, autrement appelé katiba Massina.

Sur son site internet, l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch accuse ce groupe d’avoir “attaqué des bases de l’armée et des postes de police et de gendarmerie et d’avoir “exécuté de nombreuses personnes qu’il considérait comme étant des informateurs de l’armée, ainsi que des agents de l’État, dont des maires et des administrateurs locaux.”

L’opération de l’armée française “porte un coup sérieux à une organisation terroriste particulièrement brutale. Celle-ci a visé répétitivement les civils et les symboles de l’autorité de l’Etat malien”, commente la ministre des Armées, Florence Parly, dans un communiqué.

“L’affaiblissement des groupes terroristes est essentiel pour envisager le retour des services publics, l’accès à l’éducation, la normalisation graduelle de la vie quotidienne. L’action militaire n’est efficace que si elle est suivie d’une politique de développement. C’est ainsi que Barkhane conçoit sa mission”, ajoute-t-elle.

Auteur
Reuters

 




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Fortes averses à partir de samedi sur plusieurs wilayas du pays

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METEO

Fortes averses à partir de samedi sur plusieurs wilayas du pays

De fortes pluies, parfois sous forme d’averses, affecteront à partir de samedi plusieurs wilayas du pays, indique un bulletin météorologique spécial (BMS) émis par l’Office national de météorologie.     

Les wilayas concernées sont Laghouat, Djelfa, Ghardaïa et le nord de Ouargla.

Les cumuls estimés atteindront ou dépasseront localement 20 mm durant la validité du bulletin qui s’étale jusqu’au samedi à 18h00, précise-t-on de même source.

Ces prévisions concernent, également, les wilayas de Chlef, Tipasa, Alger, Médéa, Blida et Aïn Defla où les cumuls estimés atteindront ou dépasseront localement 25 mm durant la validité qui s’étale samedi de 15h00 à 23h00.

Les pluies toucheront, ensuite, les wilayas de Boumerdès, Tizi-Ouzou, Bejaia, Jijel et Bouira où les cumuls estimés atteindront ou dépasseront localement 25 mm durant la validité qui s’étale du samedi à 18h00 au  dimanche à 03h00.

L’Office national de météorologie note que le BMS relatif aux pluies sur les wilayas de Bechar, le nord d’Adrar et El Bayadh reste en vigueur.

Auteur
APS

 




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Dans le cas d’un ubuesque cinquième mandat …

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JIL JADID

Dans le cas d’un ubuesque cinquième mandat …

Dans un communiqué de son conseil politique, signé de Soufiane Djilali, Jil Jadid alerte sur la dangerosité de la situation que traverse l’Algérie. 

“Le Conseil politique relève avec inquiétude le délitement de l’Etat en l’absence totale du Président de la République.

En cette interminable fin de règne d’un régime prédateur, les institutions se décomposent et l’autorité de l’Etat se dissout devant la montée de l’exaspération générale.

Après les blogueurs, les journalistes, les artistes, les sportifs et les militants qu’il emprisonne à tour de bras, le pouvoir s’en prend à une jeunesse qu’il avait abandonnée à son triste sort, en lâchant sur elle des policiers, eux-mêmes surexploités, pour maintenir coûte que coûte l’ordre établi.

Que la fin de ce régime soit actée lors de ces futures présidentielles ou pour plus tard, celle-ci promet non seulement l’humiliation des tenants du système mais surtout l’effondrement général du pays si une réaction salutaire des véritables décideurs n’est pas engagée.

D’ores et déjà, il est inutile de s’attendre à des élections présidentielles conformes aux normes démocratiques ; les conditions n’ayant pas été réunies pour un véritable scrutin.

A moins de deux mois de la convocation du corps électoral, le climat politique est loin d’inciter à une quelconque participation à une compétition électorale qui n’en sera pas une.

Le futur Président de la République sera installé par ceux qui détiennent les clefs de la « maison ».

Malgré tous les efforts qu’elle a fournis et les multiples initiatives qu’elle a prise, l’opposition n’a pas réussi à s’unifier ni à provoquer une véritable mobilisation populaire. Les manœuvres du pouvoir et les calculs trop étroits de certaines parties auront eu raison, pour le moment en tous les cas, de ses ambitions. Elle aura donc naturellement à subir la suite des événements.

Dans le cas d’un ubuesque cinquième mandat ou d’une simple passation de relais à un homme lige de l’actuel clan au pouvoir, Jil Jadid appellera les Algériens à refuser d’être utilisés comme caution. Le boycott actif aura un sens moral à défaut de peser lourdement sur les résultats de l’opération d’usurpation électorale.

A moins que, dans une réaction constructive, les cercles influents  décident de mettre leur poids en faveur d’un homme qui aurait pour mission d’ouvrir une véritable période de transition avec un programme de réformes politiques, constitutionnelles et économiques à la hauteur des enjeux, destinés à engager le pays dans la voie de l’Etat de droit. Dans ce cas, Jil Jadid, prendra en toute transparence, comme toujours, ses responsabilités.

L’armée, qui a toujours été la colonne vertébrale de l’Etat algérien, a un large pouvoir d’influence et ne peut se dérober à ses responsabilités devant les Algériens en expliquant qu’elle est soumise à l’ordre constitutionnel, qui est déjà transgressé, et qu’elle ne s’immisce pas dans la vie politique, ce qui serait à l’évidence un mensonge d’Etat. Elle a toujours eu le dernier mot sur les questions stratégiques et c’est elle qui a mis en place le système «Bouteflika » en lui remettant entre les mains le destin du pays et en fermant les yeux sur ses lubies d’apprenti dictateur.

Moralement, elle est interpellée, non pas pour prendre le pouvoir mais pour agir en faveur d’une transition démocratique qui sauverait son honneur et surtout l’avenir de nos enfants.

A l’évidence, le maintien de son soutien actif à la famille régnante pourrait ouvrir la porte à l’effondrement de l’Etat  avec perte de souveraineté.

Les élections présidentielles de 2019 seront soit une comédie bouffonne d’une démocratie avilie soit un moment de prise de conscience pour aller vers une solution médiane qui puisse assurer l’essentiel : maintenir l’espoir d’un véritable renouveau.

Quoiqu’il en soit, Jil Jadid restera engagé en faveur du changement pacifique. Il poursuivra ses actions en synergie avec la société civile et ses partenaires politiques en faveur de l’établissement de l’Etat de droit et de la démocratie.

 




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Talaie El Hourriyet : « La confusion générale règne au sommet de l’État »

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L’IMPLACABLE DIAGNOSTIC

Talaie El Hourriyet : « La confusion générale règne au sommet de l’État »

A l’issue de sa réunion samedi 24 novembre, le Bureau politique de Talaie El Hourriyet a rendu public un communiqué particulièrement implacable sur la situation générale du pays. Extraits :

« Le Bureau politique a noté la confusion générale qui règne au sommet de l’État, marquée par la lutte entre des centres de décision au sein de la même famille politique, des dérives institutionnelles, l’instrumentalisation de la justice dans des règlements de compte et le piétinement de dispositions constitutionnelles et législatives.

Il a noté, également, le relâchement de la discipline, de la solidarité et de la cohésion gouvernementales, de graves accusations entre membres du gouvernement, des déclarations et décisions contradictoires sur les mêmes thématiques, des décisions hégémoniques de l’exécutif sur le législatif, le judiciaire et toutes les institutions de l’Etat, sans que le « donneur d’ordre » en dernière instance soit identifié et une gestion « à la dérive » des affaires publiques, où le citoyen est maintenu totalement dans l’ignorance de ce qui se trame dans les arcanes du Pouvoir politique.

Chaque jour apporte son lot de « ratés » au sein du système, des signes de l’état de déliquescence dans lequel se trouve la plupart des institutions du pays.

Tout ce remue-ménage sur la scène politique nationale a comme toile de fond une lutte ouverte entre différents centres du pouvoir politique, et des forces extra-constitutionnelles, pour influer sur la prochaine échéance électorale.

Ni l’impasse politique, ni la crise économique qui gagnent en complexité, ne semblent assez graves, aux yeux du pouvoir politique en place, accaparé obsessionnellement par l’échéance 2019 qu’il considère comme une simple formalité pour perpétuer la situation du statu quo qui assure la pérennité du régime politique, au point où il semble que les élections ne concernent que le pouvoir politique en place, les autres forces politiques devant servir de décor. De même, dans tous les scenarios qui s’élaborent au sommet, le peuple souverain est totalement ignoré.

Les appels de partis d’opposition et de personnalités politiques nationales pour l’ouverture d’un dialogue politique national pour une sortie de crise consensuelle, n’ont pas encore pu infléchir l’obstination et l’entêtement du pouvoir politique en place à suivre sa feuille de route qui mènera le pays vers l’inconnu.

Les partisans de la prétendue « continuité » s’affairent à préparer le coup de force planifié contre la volonté populaire pour donner un nouveau sursis à un régime politique finissant qui n’hésite pas à jouer le destin de tout un pays pour sauvegarder des intérêts claniques occultes .

Le Bureau politique s’est demandé de quelle continuité peut se prévaloir le pouvoir politique en place et ses supports ? La continuité dans l’échec, dans le statu quo handicapant, dans la régression ? Celle de la déprédation des richesses, de la déstructuration de la société, de la corruption généralisée, des scandales politico-financiers et de l’impunité ? Celle de l’exode de milliers de femmes et d’hommes ? Celle des difficultés que connaissent l’école et l’Université, de la dégradation du système de santé, de la harga qui prend des proportions inquiétantes ? Celle de la répression des mouvements sociaux ? Celle des atteintes aux droits et libertés des citoyens et de la fermeture hermétique du champ politique ? Celle du musellement de la presse ?

Le Bureau politique a, de nouveau, exprimé son inquiétude face à la vague d’arrestations qui a, récemment, touché des journalistes, des blogueurs, des artistes pour faire taire toute voix critique du projet funeste du statu quo et condamne le recours abusif et injustifié à la détention provisoire préventive et aux peines d’emprisonnement pour des délits de presse.

La place des journalistes n’est pas dans les geôles, ni dans les prisons, ni dans le box des accusés !

Le Bureau politique a, par ailleurs, condamné, le recours injustifié à la force à l’encontre du rassemblement et de « la marche pacifique pour les Libertés » organisés, à Bejaia, le 20 novembre courant, et constate que les autorités se font encore plus répressives à mesure que s’approche l’échéance électorale de 2019 alors que le droit à manifester pacifiquement est garanti par la Constitution. (…)

 

La loi de finances ne repose sur aucune stratégie économique

Examinant la situation économique qui prévaut dans notre pays, l’attention du Bureau politique a été retenue par le peu d’intérêt accordé par les députés de la « majorité » au projet de loi de finances 2019 et la manière expéditive avec laquelle il a été « approuvé » par une Assemblée législative plus que jamais en manque de légitimité après le coup de force mené contre son Président.

Pour le Bureau politique, la Loi de finances 2019 appelle les commentaires suivants :

– elle ne repose sur aucune stratégie économique et financière à court, moyen et à long termes, l’objectif étant de passer le guet électoral,

– elle avantage le budget de fonctionnement qui augmente de 18% au détriment du budget d’équipement, qui baisse de 10,9%, avec le maintien du gel de grands projets structurants,

– elle ne contient aucune mesure concrète pour lutter contre l’évasion et la fraude fiscales et aucune mesure de lutte contre la corruption et de régulation de l’informel,

– elle reflète un manque de volonté politique d’engager des réformes et de rationaliser les dépenses publiques, notamment la réduction du train de vie de l’Etat,

– elle maintient la gestion opaque des comptes d’affectation spéciale, en violation des recommandations de la Cour des comptes.

– elle ne prévoit aucune mesure d’amélioration du pouvoir d’achat du citoyen considérablement érodé,

– elle ne comporte aucune stratégie de lutte contre le chômage ; avec l’ouverture de seulement 18 000 postes de travail budgétisés pour 2019 dans quatre secteurs : l’intérieur et les collectivités locales, la santé, l’éducation nationale et l’enseignement supérieur alors que ces quatre secteurs totalisent un besoin global de 100.000 postes de travail, au moment même où une instruction du gouvernement portant sur le non-remplacement des fonctionnaires admis à la retraite alimente grandement le chômage,

– elle n’alloue au secteur de l’habitat que 52% des crédits de paiement demandés pour le prochain exercice alors que le gouvernement prévoit de poursuivre la cadence de réalisation de logements aidés, sous différentes formules, prenant le risque de bloquer des chantiers pour défaut de financement, entrainant des faillites d’entreprises et des licenciements de travailleurs.

Fortement influencée par la prochaine échéance électorale, la loi de finances 2019 sera de nature à aggraver les problèmes en différant les solutions. Qu’importe pour le pouvoir politique en place si les Algériens découvrent la dure réalité en 2020 avec des indicateurs très alarmants en termes de croissance, d’inflation, de chômage, des équilibres financiers extérieurs encore plus fragilisés avec un niveau des réserves de change en chute libre et une monnaie nationale à la dérive.

Pour un seul front pour  sortir l’Algérie de la crise

(…) Le Bureau politique a partagé l’appel du président du parti à un véritable sursaut patriotique, un devoir de tous les patriotes, présents dans toutes les institutions de l’Etat, dans tous les courants politiques, au sein de l’opposition dans sa diversité, des personnalités politiques nationales, de former un seul front pour sortir l’Algérie de la crise, au-delà des intérêts partisans, des considérations idéologiques, des aspirations catégorielles, par un dialogue inclusif global pour une solution politique consensuelle.

Le Bureau politique estime, également, du devoir du pouvoir politique en place lui-même, de s’inscrire dans un processus de sortie de crise consensuel pour sortir le pays de l’impasse politique paralysante et éviter au pays la crainte de l’explosion sociale que beaucoup d’acteurs politiques jugent déjà inéluctable.

Le Président du parti a renouvelé le soutien et la solidarité du parti à tous ceux qui revendiquent pacifiquement le droit à la liberté d’expression, les droits et libertés citoyens, à ceux qui manifestent les droits socio-professionnels, qui manifestent contre l’abus de droit dans toutes ses formes, à tous ceux qui demandent le droit à une vie digne après une vie de travail et de labeur et une jeunesse au service de leur patrie, aux nombreux compatriotes qui vivent une situation d’infra-citoyen et revendiquent le droit d’accès aux commodités de base, à ces jeunes victimes de l’échec de la politique de l’emploi qui visait beaucoup plus la paix sociale que l’ouverture de véritables perspectives pour les jeunes, qui se retrouvent seuls, désemparés, face aux pressions des banques et aux poursuites des tribunaux ; et exprimé sa compréhension de ce qui pousse nos fils à l’aventure périlleuse de la harga à la recherche, sous d’autres cieux de ce que leur pays ne leur a pas donné .

A cet égard, le Bureau politique s’incline à la mémoire des jeunes qui ont perdu leur vie dans les eaux de la Méditerranée et présente les condoléances de Talaie El Hourriyet à leurs familles et leurs proches. Il considère qu’il est du devoir des autorités nationales de prendre les mesures nécessaires et de mobiliser les moyens pour la recherche des disparus et le rapatriement des dépouilles des victimes.

 




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La France va restituer 26 oeuvres d’art réclamées par le Bénin

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Colonisation et pillage du patrimoine

La France va restituer 26 oeuvres d’art réclamées par le Bénin

La présidence française a annoncé vendredi la restitution “sans tarder” de 26 oeuvres d’art réclamées par le Bénin et prôné le lancement d’un processus de concertation au niveau européen sur le retour d’oeuvres d’art africain dans leur pays d’origine.

Emmanuel Macron a reçu dans l’après-midi l’historienne française Bénédicte Savoy et l’écrivain sénégalais Felwine Sarr, auteurs d’un rapport sur ce sujet, en présence des ministres Franck Riester (Culture) et Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangères).

Dans un communiqué publié à l’issue de cette réunion, l’Elysée annonce que le président “a décidé de restituer sans tarder 26 oeuvres réclamées par les autorités du Bénin, prises de guerre du général Dodds dans le palais de Béhanzin, après les sanglants combats de 1892.”

“Les mesures opérationnelles, et le cas échéant législatives, seront prises pour que ces oeuvres puissent retourner au Bénin, accompagnées du savoir-faire du musée qui les a conservées jusqu’à présent”, ajoute-t-on.

Quelque 5.000 objets provenant du Bénin se trouveraient en France, selon les autorités béninoises qui ont fait une demande de restitution d’une partie de ce patrimoine en juillet 2016.

Emmanuel Macron propose par ailleurs de réunir à Paris au premier trimestre 2019 “les partenaires africains et européens” concernés par la question de la restitution d’oeuvres d’art, la demande des Etats.

“Il faut qu’un Etat fasse une demande pour qu’il y ait restitution, qui doit être associée à une réflexion sur les condition d’accueil des oeuvres”, précise-t-on à la présidence française.

Lors d’un discours à Ouagadougou en novembre 2017, Emmanuel Macron avait créé la surprise en souhaitant “que d’ici cinq ans les conditions soient réunies pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain”.

L’enjeu est immense – quelque 90% des oeuvres d’art africaines se trouveraient actuellement en Europe – et éminemment sensible tant la question du passé colonial reste délicate, notamment en France.

Selon Le Monde et Libération, qui ont obtenu une copie du rapport Savoy/Sarr, les auteurs proposent une modification du code du patrimoine avec l’insertion d’une nouvelle section spécifique relative au patrimoine africain.

Autre préconisation : la restitution uniquement “d’Etat à Etat” d’oeuvres parvenues en France pendant la période coloniale, ce qui signifierait que les oeuvres appartenant à des collectionneurs privés ne seraient pas concernées.

A l’heure actuelle, quelque 70.000 objets d’origine africaine se trouvent au musée du quai Branly à Paris, le même volume au British Museum à Londres et dans des proportions identiques dans les musées de Berlin, selon Bénédicte Savoy

Auteur
Reuters

 




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Affaire Khashoggi : Trump perd la main au profit des démocrates

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ARABIE SAOUDITE/ PETROLE

Affaire Khashoggi : Trump perd la main au profit des démocrates

Le président américain dans l’un de ses derniers Tweet, mercredi 21 novembre vers 4 h 49 AM, tranche sur l’affaire Khashoggi, critique le pouvoir saoudien assassiné le 2 octobre dernier dans l’enceinte même du consulat du royaume saoudien à Ankara.

Il avait promis le début de semaine lors de sa visite en Californie qu’un rapport exhaustif devrait lui être remis au plus tard mardi et donc il a tenu sa promesse en remerciant l’Arabie saoudite pour toute autre chose mais en rapport collatéral dans cette affaire. En effet, on y lit dans ce tweet : les prix du pétrole baissent. Génial ! Depuis ses vacances à Mar-a-Lago en Floride. «54 dollars, c’était 84 dollars avant,  merci à l’Arabie saoudite mais allons encore plus bas. »

A l’heure où nous écrivons 24 novembre 2018 à 7h59  le baril a pris un bon coup puisqu’il s’est échangé à 50,42 dollars le baril pour WTI Crude oil et 59,22 pour le Brent.

Pendant ce temps, les pays producteurs, OPEP et non-OPEP hormis la Russie qui de suite a compris le manège, ont applaudi la décision de l’Arabie saoudite de réduire sa production, le mois décembre, de 500 000 barils par jour pour donner un coup de pouce au prix qui dégringolait.

En privé, mais enregistré par la presse, le ministre saoudien des Affaire étrangères le même dimanche à Abou Dhabi, lors d’une réunion du comité de surveillance du marché pétrolier réunissant des pays membres de l’OPEP ou extérieurs au cartel, Khalid al Falih a expliqué : »Nous avons augmenté la production en réaction à la demande ».

Mais Il ajoutait: « Je vais vous donner une information qui est que les prévisions de décembre sont inférieures de 500.000 barils à celles de novembre. Nous assistons à une modération qui est liée en partie à la fin de l’année, en partie à des opérations de maintenance, (…) donc nous livrerons moins en décembre que nous ne le faisons en novembre. » Ce qui veut dire clairement que cette annonce n’est qu’un coup de bluff car elle est programmée de longue date et indépendamment de la volonté du royaume.

La veille, la Maison-Blanche avait surpris en publiant un communiqué réitérant un soutien sans faille à l’Arabie saoudite. Or le meurtre du journaliste saoudien a depuis terni l’image du royaume et de son prince héritier, Mohammed Ben Salmane, dont la plupart des observateurs estiment qu’il ne pouvait pas ignorer l’opération. « Il se pourrait très bien que le prince héritier ait eu connaissance de cet événement tragique – peut-être, peut-être pas ! », a pourtant tweeté Donald Trump dans un communiqué. « Nous ne connaîtrons peut-être jamais tous les faits entourant le meurtre de Jamal Khashoggi », un « crime épouvantable que notre pays ne pardonne pas », a-t-il ajouté.

Mais pour le locataire de la Maison-Blanche, pas question de toucher à l’alliance stratégique unissant Riyad et Washington. « Les Etats-Unis entendent rester un partenaire inébranlable de l’Arabie saoudite », a-t-il poursuivi, insistant sur la réactivité de Riyad à sa demande de maintenir le prix du pétrole à des « niveaux raisonnables ».

Le lendemain, le président Emmanuel Macron a emboîté le pas au président américain pour interdire l’accès  de l’espace Schengen à 18 lampistes saoudiens sans toucher les fondements de l’accord avec le royaume wahhabite lié à l’armement.

Il se trouve que face à ces tergiversations sur cette affaire, l’initiative est venue des démocrates américains. Selon l’agence Reuters  La commission du Renseignement de la Chambre des représentants américaine va enquêter sur l’attitude de Donald Trump à l’égard de l’Arabie saoudite après l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, a promis le député démocrate Adam Schiff, qui devrait en prendre la présidence.

L’enquête portera sur les conclusions des services de renseignement américains et, plus largement, sur les relations entre Ryad et Washington, la guerre au Yémen, le rôle de la famille régnante et la liberté d’expression, précise-t-il dans un entretien publié vendredi par le Washington Post. Adam Schiff, numéro un du groupe démocrate à la commission du Renseignement, devrait en prendre la présidence en janvier, à l’ouverture de la nouvelle législature élue lors le 6 novembre.

Son parti est devenu majoritaire à la Chambre, mais les républicains le restent au Sénat. « Nous allons certainement nous pencher un peu plus sur le meurtre de Khashoggi », dit-il. « Nous voulons examiner ce que les services de renseignement savent à propos du meurtre », a-t-il ajouté. 

En tout cas MBS qui vient d’effectuer sa première sortie du territoire saoudien dans les Emirats arabes unis, traînera cette affaire comme un caillou dans sa chaussure. Pourquoi ? De nombreuses voies s’élèvent contre sa venue prévue le mardi prochain en Tunisie et celle le 6 décembre 2018 en Algérie. Un collectif de 50 avocats tunisien a déposé plainte pour contester cette visite… affaire à suivre                                                                                                             

Auteur
Rabah Reghis

 




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