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Aïn Defla : un berger tué et son accompagnateur blessé par des terroristes

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DERNIERE MINUTE

Aïn Defla : un berger tué et son accompagnateur blessé par des terroristes

L’ANP a déclenché un ratissage pour anéantir ce groupe terroriste qui a sévit à Ain Defla.

La localité de Moualeh, la commune de Tarik Ibn Ziad (wilaya de Aïn Defla), 119 km à l’ouest d’Alger, a été le théâtre d’un attentat terroriste mercredi 16 janvier qui a coûté la vie à un citoyen et blessé un autre, selon plusieurs sources concordantes.

Les deux victimes, bergers de leur état, ont été interceptées par un groupe terroriste armé dont nous ignorons pour l’heure le nombre et la provenance.

Si le berger a été tué, l’accompagnateur a été blessé. Les deux victimes ont été transférés au niveau de l’hôpital de Khemis Meliana. Une grande opération de ratissage a été lancée par les forces de l’ANP dans la région.

Auteur
Riadh Abane

 




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L’épouse du général-major Toufik Mediene inhumée, sans officiels, à Oran

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EXPRESS

L’épouse du général-major Toufik Mediene inhumée, sans officiels, à Oran

La dépouille mortelle de la deuxième épouse du général-major à la retraite Mohamed Lamine Mediene est arrivée en début d’après-midi de mercredi par un vol d’Air Algérie en provenance de Paris.

L’inhumation de l’épouse de l’ancien patron du DRS décédée des suites d’une longue maladie, selon Huffpostmahreb qui rapporte l’information, s’est déroulée sous un présence policière. En revanche, pas de ministres, de walis ou d’officiels pour jauger de l’importance de l’événement. Seul Abderrahmane Belayat, ancien coordinateur du FLN, était visible dans ce carré réservé aux notables d’Oran. Même Mohamed Lamine Mediene n’a pas été vu au cimetière d’Aïn El Baida au moment de la prière et de la mise en terre, indique la même source.

Etait-il sur les lieux ? Personne ne peut l’avancer avec certitude. L’absence d’officiels est-elle voulue par le premier concerné ou serait-ce un signe de disgrâce ? Difficile de répondre quand on sait que l’ancien Reb Dzair aime à cultiver la discrétion et le secret.

Auteur
La rédaction

 




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Batna : 32620 délits divers enregistrés par les gendarmes en 2018

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Sécurité

Batna : 32620 délits divers enregistrés par les gendarmes en 2018

Le commandant du groupement de la gendarmerie de la wilaya de Batna, le colonel Haddad Karim, a dressé au siège du groupement  un bilan annuel des activités de l’année 2018.

Le colonel Haddad Karim a fait connaître un bilan comparatif des activités de ses structures à travers la wilaya de l’année 2018 par rapport à 2017. Selon le colonel Haddad Karim,  la gendarmerie a enregistré durant  2018, 30708 affaires diverses. Alors qu’en 2017 il a été relevé 32620 délits divers. Ce qui donne une baisse de 1912 délits.

En matière de crimes et délits, l’on apprend que 170 affaires diverses ont été enregistrées dans lesquelles 242 personnes ont été interpellées et placées en détention provisoire quant à d’autres, elles ont été soumis à des poursuites judiciaires.

Comparativement aux activités de l’année 2017, il a été constaté que les mêmes services ont traité 1495 délits divers impliquant 1960 individus soit une hausse de 395 affaires de plus pour l’année 2018 incitant   un taux de croissance ou d’accroissement  de 15.29 %.

Au regard du bilan impressionnant qui a été présenté la présence continue sur le terrain a effectivement porté ses fruits. C’est ce qui ressort, d’ailleurs, de l’exposition des tableaux comparatifs des années 2017/2018 concernant les différents délits commis.

L’analyse complétée des tableaux présentés montre qu’en matière de délits contre les biens et les personnes, l’année 2018 a connu tout de même une légère  baisse  comparativement à l’année 2017.

La gendarmerie nationale a aussi publié un bilan sur les accidents de la circulation qui montre que ce corps de sécurité a enregistrée pas moins de 156 contrairement à l’année 2017 qui était de 246 accidents de la routes qui ont fait 59 morts et 90 blessés. Le taux des accidents de la route a chuté de 35.26 %.

Par ailleurs, on note 122 affaires de drogue et stupéfiants. 59,150 kilogrammes de kif et 8300 comprimés de psychotropes ont été saisis sur 157 personnes entre consommateurs et dealers; 42 d’entre eux ont été écroués.

Pour ce qui est de la saisie de drogues, on note une légère baisse des affaires traitées qui avoisine les 17 délits de moins  par rapport à 2017.

Durant l’année 2018, les éléments des différentes brigades ont traité 14 affaires se rapportant aux vols de voitures, du bétail, et autres qui ont été suivies par l’arrestation de 13 personnes et la récupération de quatre voitures et un camion. On note aussi que 12 affaires de vol de bétails ont été traitées parmi les 22 autres délits, 222 têtes de cheptel ainsi 15 autres ont été récupérées par les mêmes services des différentes brigades.  

La gendarmerie nationale a publié un bilan sur les accidents de la circulation qui montre qu’entre 2017 et 2018 , ce corps de sécurité, a enregistrée pas moins de 156 contrairement à l’année 2017 qui était de 246 accidents de la routes qui ont fait 59 morts et 90 blessés. Le taux des accidents de la route a chuté de 35.26 %.

D’un autre côté, les données récoltées par la gendarmerie montrent que le nombre de véhicules impliqués dans les accidents de la circulation routière sont généralement provoqués par défaut dont la plupart les conducteurs sont jeunes et parfois très jeunes.

La majeure partie de ces accidents est due souvent dus à l’inconscience, excès de vitesse, dépassement dangereux, le non-respect de la distance de sécurité, la manœuvre dangereuse ; l’imprudence des piétons, la circulation parfois à gauche, le non respect du panneau de stop, changement de direction non signalée.

En outre, selon les statistiques en chiffres données  par le premier responsable de ce corps, il a été constaté que la tranche d’âge la plus impliquée est celle située entre 25 et 34 ans. Auteur Abdelmadjid Benyahia

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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LE FFS apporte son soutien à des étudiants poursuivis en justice

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Mobilisation

LE FFS apporte son soutien à des étudiants poursuivis en justice

Des étudiants de l’Institut National de la Poste, des Technologies d’Information et de Communication, sont traduits en justice pour avoir revendiqué pacifiquement l’amélioration de leurs conditions socio-pédagogiques, certains d’entre eux sont exclus de l’institut et interdits d’accès au campus et à la cité universitaire.

Le FFS dénonce ces mesures arbitraires et infondées, et exige l’arrêt immédiat des poursuites à l’égard des étudiants, et la réhabilitation des étudiants injustement exclus.

Une délégation de la direction nationale, des parlementaires, des avocats et des militants du Front des Forces Socialistes assistera le jeudi 17 janvier 2019, au procès, en solidarité avec les étudiants et les étudiantes poursuivis.

Le Premier Secrétaire

Mohamed Hadj Djilani

 




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Mohamed Boudiaf : le retour

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Tribune

Mohamed Boudiaf : le retour

Mardi 14 janvier 1992, Mohamed Boudiaf revient en Algérie, après trente ans d’exil. Lui, qui était l’un des artisans du 1er Novembre 1954, avait bien compris que l’Indépendance allait être confisquée au peuple algérien, et que ce même peuple algérien n’allait pas de sitôt goûter aux fruits (interdits) de la liberté et de la justice.

Où va l’Algérie, s’était-il demandé, dès 1963, quand il avait été arrêté par le même policier qui l’avait arrêté en pleine Guerre de Libération ? La police de Ben Bella l’avait intercepté et envoyé dans un fourgon, en plein mois de juin, au Sud algérien, à Adrar, dans la cave d’une maison plus que modeste.

Hormis deux ou trois personnes, qui l’attendaient à sa descente d’avion, ce 14 janvier, Mohamed Boudiaf ne connaissait personne des dirigeants de cette Algérie de 1992.

En effet, Sid Ahmed Ghozali, Premier ministre, Khaled Nezzar, ministre de la Défense, Larbi Belkheir, ministre de l’Intérieur, n’étaient pas dans le même camp que lui, quand, avec Ben Boulaïd, Ben M’hidi, Didouche, Krim et Bitat, il avait préparé le 1er Novembre 1954.

A peine approché pour revenir sauver le pays des griffes des résidus du colonialisme, Boudiaf avait répondu présent.

Deux jours plus tard, soit le jeudi 16 janvier 1992, il était officiellement revenu en Algérie, après une trentaine d’années au Maroc frère, sous bonne protection marocaine, une protection sans laquelle Boudiaf aurait subi le même sort que Khider et Krim.

Malheureusement, dès les premières heures de son retour au pays natal, pays d’un million et demi de martyrs, il comprend et déclare que «l’ennemi d’hier est l’ennemi d’aujourd’hui». Il rejette Mohamed Lamari, chef d’état-major, et lui interdit désormais de se réunir avec lui.

Commence alors sa course contre la montre, et l’heure de sa fin a sonné, le 29 juin 1992 ; son dernier mot ayant été «islam».

Épris d’égalité, de justice, d’équité, et refusant fondamentalement le caractère de «hogra», qui prévaut dans les rouages du système instauré par Ben Bella et suivi par Boumediène, Boudiaf avait compris qu’il allait avoir affaire à un ennemi aussi injuste que le colonialisme.

Dès ses premiers discours au peuple, il utilise un langage clair, net et précis. Le peuple le comprend. Il devient le premier chef d’Etat algérien, en fonction, à dénoncer la mafia politico-financière.

Elle l’assassine et rassure les mafieux. Elle ouvre grande la porte au crime, à la corruption, à la gabegie. La mafia instaure alors un système où les honnêtes gens sont arrêtés, et les mafieux s’offrent tout sans limites.

Boudiaf est banni des livres scolaires algériens depuis l’Indépendance confisquée, avec tant d’autres grands hommes de la Révolution du 1er Novembre. Revenu à Alger, Boudiaf avait senti l’étau se resserrer.

Le système lui interdit même d’assister au mariage de son propre fils. Il prononce alors le divorce avec ce même système qui l’a appelé à revenir, cinq mois auparavant, et qui lui a préparé très minutieusement son assassinat, maquillé en «acte isolé».

Outré par le fait de ne pas avoir pu trouver soixante honnêtes hommes et/ou femmes en vue de bâtir, avec eux, une Algérie juste et tranquille qu’il a tant souhaité connaître, Boudiaf décide alors de faire appel au peuple pour l’aider à créer le Rassemblement patriotique national, (RPN), afin de l’utiliser comme contre-pouvoir. La mafia ne l’entend pas de cette oreille, assassine Boudiaf et tue son projet de société dans l’œuf.

Utilisant les grandes idées de son projet de société, inscrit dans la plateforme du RPN, je me suis attelé pendant des mois à créer un parti, appelé «L’Algérie avant tout». Et depuis lors, à part un accusé de réception de la poste, attestant que le dossier constitutif de ce parti a été reçu par les services du ministère de l’Intérieur, je n’ai vu aucune autre réaction officielle.

Démoralisé est le peuple actuellement. En effet, le système s’est projeté dans une situation jamais vécue par d’autres peuples avant nous. Un chef d’Etat (Dieu prenne soin de lui), qui n’a pas dit un seul mot à son peuple depuis sept ans, est utilisé comme faire-valoir par un groupe d’hommes pour continuer de bénéficier des bienfaits de la mafia politico-financière, dont personne ne parle maintenant.

Insolite est le cas Algérie dans le monde actuel, un Etat qui dépend d’un homme qui lui dépend du traitement médical quotidien ; et le quotidien de l’Etat est géré par procuration.

Le pays donne l’image d’une barque menée dans l’obscurité en haute mer, avec un système qui interdit aux étoiles d’apparaître dans le ciel Algérie.

Accaparés par leurs seuls intérêts immédiats, bassement matériels et serviles, les hommes qui ne reculent pas devant le crime de jouer avec la santé, la dignité, l’histoire et la vie d’un autre homme, sont des hommes qui doivent être dénoncés par le système Boudiaf basé sur l’esprit de «L’Algérie avant tout».

Fasciné par les idées, les analyses, les projections, le projet de société laissé par Boudiaf, je souhaiterais faire partager la vision de ce grand Homme, qui a été le premier chef d’Etat algérien à nous dire que l’école algérienne est sinistrée, que les mosquées appartiennent à Dieu, que la femme algérienne n’a pas eu tous ses droits et que la jeunesse est marginalisée.

«L’Algérie avant tout», que je compte diriger, est donc proposé non pas comme un autre parti qui viendrait mentir au peuple, comme un parti clé en mains, comme un parti qui parle de démocratie mais ne laisse pas la démocratie régir ses rouages, comme un parti faire-valoir qui n’apparaît que lors d’échéances électorales, comme un parti qui change ses dirigeants à la suite d’appels téléphoniques.

Avec l’aide de Dieu et les efforts de femmes et d’hommes honnêtes, «L’Algérie avant tout» sera un parti issu des sacrifices des Ben Boulaïd, Ben M’hidi, Didouche, Krim, Bitat et Boudiaf.

Attristé par les images, les commentaires, les commérages, qui sont le quotidien de notre pays, notre Grande et Belle Algérie, je me suis senti dans l’absolue responsabilité de dire non et d’appeler le peuple à ouvrir les yeux, pour dire non au présent et se lancer à préparer les futurs immédiats et à venir du pays du million et demi de martyrs.

«L’Algérie avant tout» se fera comme s’est faite la Réunion historique des 22, c’est-à-dire avec des inconnus qui viendront pour servir leur pays et non se servir comme n’a jamais cessé de le faire le présent système issu de l’Indépendance confisquée; un système tellement dépassé et déconnecté du peuple qu’il n’a pas pu trouver un homme pour soulager l’actuel Président.

Gérer un pays par procuration, comme on gérerait une boutique, n’est plus possible. D’abord, avec ses quarante-quatre millions d’habitants, ses richesses naturelles, son élite scientifique dans tous les domaines, le pays n’est pas condamné à se laisser faire gérer par le système de l’Indépendance confisquée, qui a montré ses limites.

Embrigadée par un système flou, hasardeux, essoufflé, l’Algérie donne d’elle l’image d’une hirondelle aux ailes coupées et qui essaye de renouer en son sein avec l’Appel du 1er Novembre 1954, en vue de réaliser une réelle indépendance, et non pas une indépendance qui vit sous le contrôle d’un système qui a subi la colère de la rue.

Réhabiliter la confiance du peuple en son pouvoir, réhabiliter l’Etat dans ses missions de souveraineté, de justice, d’égalité, réhabiliter l’Algérienne et l’Algérien avec les valeurs qui ont fait la Révolution du 1er Novembre 1954, seront les premières tâches de «L’Algérie avant tout».

Interpellés, nous le serons tous. Ceux qui ont été au pouvoir et ont commis le crime de faire de l’Algérie ce qu’elle est actuellement seront interpellés devant Dieu, la Justice et l’Histoire. Ceux qui n’ont jamais été au pouvoir mais ont accepté les crimes commis contre l’Algérie seront interpellés par leur conscience, si conscience existe encore.

Epris de justice, de liberté et d’amour de l’Algérie, il est temps de réagir et d’arrêter le train des crimes commis depuis 1962 et prendre le train de l’Algérie future, une Algérie où vos enfants et petits-enfants auront droit à une école sereine, scientifique et respectable, droit à un hôpital propre, équipé pour guérir et non juste pour y mourir, droit à un Etat basé sur le système de servir le peuple en toute égalité et justice.

A chaque génération, sa mission. La mission de la génération de Novembre a été accomplie avec l’indépendance du pays. Cependant, ceux de cette génération qui sont restés vivants ont manqué de vigilance et laissé un faux système d’indépendance gérer le pays pour aboutir à un système où trois Présidents ont totalisé 46 ans au pouvoir contre seulement cinq mois et demi pour Boudiaf.

Venu pour se servir et servir les intérêts d’autres parties, le système de l’Indépendance confisquée est en train de pousser ses derniers souffles ; il n’a plus, sous la main, un autre Mohamed Boudiaf pour lui concocter un autre «acte isolé». Il ne lui reste qu’à demander pardon au peuple et s’en aller. Le peuple se relèvera et relèvera l’Algérie, la nettoiera des saletés de toute nature laissées par ce système et ouvrira de nouvelles pages dorées de notre histoire.

A nous de décider, comme le disait Mohamed Boudiaf dans son dernier discours à Annaba : «Le bien est en nous et le mal est en nous.» C’est au peuple de décider de se laisser encore guider par le même système qui l’a mené nulle part, ou bien s’asseoir dans le calme et la sérénité et débattre sérieusement pour choisir l’élite qui effacera, avec de lourds, très lourds sacrifices, les déchets de l’Indépendance confisquée. Notre destin est entre nos mains.

Notre silence maintiendra le même système. Notre action organisée, si elle arrive à tracer une feuille de route nette, claire et précise, qui mettra le peuple au centre de toute initiative, qui retiendra les mauvaises leçons héritées du système de l’Indépendance confisquée, qui choisira des femmes et des hommes honnêtes pour l’avenir du pays, sera capable de générer enfin l’espoir que Boudiaf a tenté d’insuffler dans sa plateforme du RPN.

Tous les sacrifices des chouhada, des moudjahidine, les vrais, tous les sacrifices du peuple depuis 1962 à ce jour, tous les sacrifices des familles qui ont perdu les leurs durant la décennie noire, méritent une bien meilleure récompense que celle que le système voudrait forcer le peuple à prendre.

Tout devrait commencer par créer une Assemblée constituante. La première Constitution de Ben Bella a été adoptée dans un cinéma. Depuis lors, les acteurs changent mais les victimes sont toujours les mêmes, c’est-à-dire le peuple. Telle est l’une des propositions de mon parti, «L’Algérie avant tout».

Outre une Assemblée constituante, des lois sérieuses sur les partis politiques, sur les médias, sur les élections devraient être mises en œuvre très rapidement. Il est évident que l’actuel Parlement devrait être dissous. Des commissions composées de juristes et académiciens seraient désignées pour préparer les lois mentionnées ci-dessus.

Un débat national sera organisé sur la question fondamentale : la liberté doit être remise au peuple. Puis des commissions de haut niveau débattront des questions spécifiques à l’école, la justice, la femme, la santé, le logement, la jeunesse, les zones rurales, etc.

Tout sera débattu en toute transparence. Telle est la vision de «L’Algérie avant tout», telle qu’imaginée par Mohamed Boudiaf quand il s’est mis à préparer le 1er Novembre 1954.

Nacer Boudiaf , le 16 janvier 2019

Auteur
Nacer Boudiaf

 




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Affaissement d’un tronçon de route à Azazga : le groupe Haddad a-t-il fait toutes les études ?

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SCANDALE

Affaissement d’un tronçon de route à Azazga : le groupe Haddad a-t-il fait toutes les études ?

Tout une tronçon de route qu’aurait construit le groupe Haddad est touché par un important affaissement de terrain qui s’est produit à l’entrée de la commune d’Azazga à une trentaine de kilomètres à l’est de Tizi-Ouzou. 

Ce n’est plus une route mais un piste pour tout-terrain. Cet affaissement qui s’est produit suite aux intempéries du week-end dernier, marquées par d’importantes chutes de neige et de pluies, ont causé un abaissement du sol à l’entrée d’Azazga notamment sur l’échangeur de la Route nationale 12 dont la construction serait l’oeuvre du groupe ETRHB.

Ledit affaissement a endommagé cet axe autoroutier sur plusieurs centaines de mètres, a-t-on appris du président de l’Assemblée populaire communale d’Azazga, Benadji Mohand Amokrane.

M. Benadji a évidemment rassuré en précisant que l’axe touché par ce glissement est l’échangeur de la route situé avant l’hôpital de cette même ville. Il a relevé qu’il n’y a pas d’habitations ni d’institutions qui seraient menacées par ce phénomène, a l’exception d’une huilerie située à proximité de la zone instable.

Il a précisé que la route n’est pas fermée à la circulation puisque les automobilistes peuvent emprunter les différentes bretelles pour se rendre à destination.

Le wali de Tizi Ouzou, Abdelhakim Chater, s’est déplacé mardi après-midi sur les lieux, accompagné des directions techniques concernées dont celles des travaux publics, des ressources en eau, de l’urbanisme et de la construction et des forêts. 

Sur place il a été informé que le glissement est causé par une nappe d’eau souterraine et a donné instruction aux directions concernées d’engager des travaux d’urgence pour stabiliser le sol.

La direction de travaux publics a été instruite de sécuriser le site par la mise en place de signalisation qui indiquera la zone de glissements aux automobilistes afin d’éviter d’éventuels accidents notamment durant la nuit. 

Cette même direction a déjà introduit une demande auprès de son ministère de tutelle pour la mobilisation d’une enveloppe financière afin de procéder aux réparations de cette voie, a-t-on appris de même source.

Le wali a également demandé l’engagement d’une opération de canalisation et d’évacuation des eaux souterraines à l’origine de cet affaissement et a annoncé que la wilaya va solliciter le concours des ministères des ressources en eau et des travaux publics pour l’envoie d’une commission qui procédera à l’expertise du site en vue d’une prise charge définitive de ce glissement. 

La question qui se pose : est-ce que le groupe qui s’est chargé de l’ouverture de cette route a bien fait les études de sol nécessaires pour prévenir ce genre de phénomène naturel ? 

Auteur
La rédaction/APS

 




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ESS-USMA : une finale avant l’heure

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FOOTBALL

ESS-USMA : une finale avant l’heure

Dans un match en retard des 16es de finale de la coupe d’Algérie, l’ES Sétif s’est imposée difficilement sur la pelouse du stade Mokhtar Abdellatif, devant l’équipe locale de Amel BouSaâda, par la plus petite marge de un but à zéro, et a fini par décrocher le dernier billet qualificatif au prochain tour prévu contre son homologue de USM Alger.

Grâce à une réalisation en tout début de la rencontre signée Berdan (7’), les protégés de Sidi el Khier ont pris le meilleur sur leurs adversaires d’Amel BouSaâda qui évoluent en ligue deux professionnelle après un débat duquel les gardiens de la porte de désert ont donné du fil à retordre aux Sétifiens. Le tout avant que l’expérience impose sa logique et délègue les aiglons à poursuivre leur mission de séduction pour la dame coupe.

Les Noir et Blanc affronteront au prochain rendez-vous, dans les 8e de finale, la locomotive de la première division en l’occurrence l’USM  Alger.

Ce sera un classico à couper le souffle entre deux anciens habitués de palmarès avec huit titres dans chaque côté. Partant en favoris dans cette 55e édition, le tirage au sort a décidé d’offrir aux nombreux amateurs de football une finale avant le temps et qui s’annonce déjà sous ses meilleurs scénarios.       

Auteur
A Belkheir

 




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Pourquoi Ould Kaddour s’empresse-t-il de sceller une joint venture avec ExxonMobil ?  

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DECRYPTAGE

Pourquoi Ould Kaddour s’empresse-t-il de sceller une joint venture avec ExxonMobil ?  

Sonatrach envisage de signer un accord avec le major américain ExxonMobil  sous forme d’une joint venture pour l’exploitation du gaz de schiste. Et, plus grave, le tout avant la promulgation de la nouvelle loi sur les hydrocarbures dont on ne parle plus depuis quelques mois.

Cette annonce faite timidement par le PDG de Sonatrach le 14 janvier lors de son passage dans le sud du pays, a été reprise en détail dans le quotidien français «La Tribune » d’aujourd’hui ; l’agence Reuters avait rapporté les déclarations d’Abdelmoumen Ould Kaddour qu’il n’avait pas faites à la presse algérienne. « Nous sommes très optimistes et les choses avancent dans la bonne direction, nous allons donc conclure un accord avec Exxon et créer notre coentreprise », a-t-il soutenu.

Déjà en juin 2018, le même journal avait rapporté la volonté du groupe algérien de coopérer avec le major américain dans le domaine des gaz de schiste. La compagnie énergétique nationale avait également déclaré avoir entamé des discussions avec 14 autres groupes internationaux de la création d’une entreprise commune pour le commerce de produits pétroliers et gaziers, après avoir consenti des investissements pour l’achat de sa première raffinerie à l’étranger. Ceci faisait allusion à l’achat de la raffinerie d’Augusta appartenant à l’une des filiales d’ExxonMobil, Esso Italiana.

Aujourd’hui, au lieu de faire le point de situation sur le gain promis dans l’importation des carburants par l’Algérie, Ould Kaddour évoque sa vente au double de son  prix d’achat.

Partant donc des réserves immenses estimées par le département américain de l’information de l’énergie (EIA), l’Algérie selon lui ne veut pas perdre le temps pour procéder au développement du secteur en s’appuyant notamment sur l’expertise des entreprises comme ExxonMobil.

Une stratégie déployée dans un contexte marqué par une volonté farouche du pays d’attirer davantage d’IDE, au moment où sa production de pétrole et de gaz stagne. Pourtant, il se contredit en remettant en cause les institutions de l’Etat comme l’Organisme national des statistiques (ONS) et la Banque  d’Algérie (BA) sur cette baisse de production du pétrole et du gaz qu’il impute au système de quota de l’OPEP.  

En tout cas, il avait annoncé cette éventualité sur place lors de son passage à Washington en marge de la Conférence mondiale sur le gaz.

A cette époque, il avait confirmé que les échanges portant sur un potentiel accord entre les deux compagnies ont démarré depuis longtemps. Il avait même annoncé  qu’une mission de sept experts de la compagnie américaine avec pour objectif d’inspecter la géologie du pays ainsi que d’autres facteurs en vue de la signature de l’accord, a séjourné récemment en territoire algérien.

Il n’a pas manqué de faire l’éloge de cette compagnie en disant : Nous discutons avec toutes les compagnies, elles ont une grande expérience dans ce domaine, et elles utilisent une technologie qui pourrait être positive pour notre développement mais ExxonMobil est ExxonMobil».

 

Auteur
Rabah Reghis

 




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Mouloud Hamrouche, une énigme algérienne !

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DECRYPTAGE

Mouloud Hamrouche, une énigme algérienne !

L’Algérie est parmi les rares pays au monde où un ancien haut fonctionnaire occupe un espace médiatique aussi important après chaque article de presse publié ! Pourquoi ? Je crois que le personnage qu’il incarne fascine plus qu’autre chose. Il intéresse notamment la classe politique et les journalistes.

Le peuple ne croit plus en ces hommes du Système, anciens comme nouveaux. La jeunesse ne le connaît pas. Certains pensent même qu’il était membre fondateur du FLN ; pour dire à quel point il mérite, tout comme le FLN, une place au musée d’El Moudjahid.

Il faut rappeler, quand-même, qu’il ait été, de septembre 1989 à juin 1991, Chef du gouvernement. Il fut également le chef du protocole sous le dictateur Houari Boumediène. D’ailleurs, il n’a pas pu s’en empêcher de lui rendre hommage dans sa dernière contribution !

Cela dit, est-ce qu’il a fait de grandes choses pour l’Algérie ? Objectivement, c’est difficile à dire. Au fait, les versions disent la chose et son contraire… Pour l’histoire, il a essayé de changer le dilemme dans lequel était ancré le Système. Mais il n’avait aucun pouvoir, même s’il en avait l’illusion avant de se rendre compte devant des militaires, qui ne juraient que par la Violence. En schématisant, c’était comme si tu demandes à un homme aveugle et sourd de surveiller ton bétail ! La suite, on la connaît !

Après 1991, il a fait quoi ? Une question légitime que se posent les Algériens. Est-ce qu’il a publié des livres afin de partager son savoir et son expérience ? Donne-t-il des cours à nos étudiants ? Il a occupé d’autres responsabilités pour faire rayonner la culture algérienne ? Au fait, il y a plusieurs fonctions qui permettent de travailler pour le bien de l’Algérie sans pour autant être politique du premier rang !

Mais dans le cas de Hamrouche, pas la moindre trace ! En effet, sur Google, les résultats de la requête « Mouloud Hamrouche » se limitent à deux portraits limités et de nombreux articles dans plusieurs journaux… J’ai appris (à vérifier tout de même !) que depuis sa démission, il vit sur le dos de l’État, dans l’une des résidence d’État. Parasitaire comme rôle, effet !

Cependant, il a l’outrecuidance de nous faire signe à chaque élection présidentielle, pour partager son avis ! Comme à chaque sortie, cela n’apporte rien. Il utilise un langage savant qui ne parle pas aux petites gens. Des concepts fourre-tout qui restent toujours abstraits. Mais notre « élite », à défaut de produire des idées, les interprète selon ses désirs…

A chacune de ses sorties journalistiques, les éditorialistes nous expliquaient : «il voulait nous dire qu’il serait le candidat si et si… » En fait, il lui suffit de publier un seul article et on trouve après des centaines d’articles qui essaient de lire entre les lignes. On parle même des non-dits de M. Hamrouche. Il arrive même qu’on lui reproche de ne pas dire ce qu’il aurait dû dire ! De deux choses l’une : ou ils nous prennent pour des imbéciles incapables de comprendre sans leurs aides ; ou ils n’ont pas d’analyses qui leurs sont propres.

A propos, à qui s’adresse M. Hamrouche dans ses exercices intellectuels ? Au gouvernement peut-être, car il essaie plutôt d’impressionner ses lecteurs et non pas de les éclairer. Mais le lecteur lambda a surtout l’impression qu’il parlait d’un autre pays que l’Algérie. Les habitués de la philosophie politique savent que c’est de la théorie, voire de l’introduction à la science politique.

Mouloud Hamrouche parle surtout aux partis d’opposition. D’ailleurs, ces partis n’ont d’opposition que le nom. Ils ne proposent rien en terme d’idées et de projets de société. Ils attendent l’action du Pouvoir pour en déduire leur contre action. Ils sont sur la défensive, voire défaitistes.

Quand on écoute le discours des uns et des autres, on comprend cette méfiance du peuple. On ressent un vide abyssal où la rhétorique prime sur le concret et le réel. J’ai déjà analysé l’apport des partis politiques en Algérie où j’ai démontré, j’espère avoir réussi, qu’ils sont inutiles, voire nocifs.

Cela dit, M. Hamrouche est juste le symptôme. S’il utilise souvent ce procédé, c’est parce qu’il sait bien qu’il y a du vide en face. Les politiciens, du moins ce qu’on voit en ce moment, n’ont pas le temps ou les capacités pour développer leurs propres analyses. A cet effet, il vient leur dire quoi penser ou dans quel sens serait judicieux de penser.

Par ailleurs, il faut rappeler que la majorité des Algériens ne s’intéresse pas à ses analyses et ceux qui lui prêtent attention lisent ses tribunes comme des propositions de services pour le Pouvoir. Mais ce dernier lui fait la sourde oreille, parce qu’il est plus intelligent que les autres serviteurs, disponibles et moins exigeants.

Force est de constater qu’il n’a pas encore compris que son temps est révolu. Il attend quoi à 75 ans ? Revenir pour devenir Président de l’Algérie ?  S’il pense qu’il est le mieux placé pour être le Président de l’Algérie, alors c’est grave !

C’est le moment, en effet, de passer le flambeau aux autres, comme la génération post-libération et pourquoi pas celle d’après le règne de Boumediène, qui se trouve plus en adéquation avec l’économie de la Connaissance. Il comprend quoi à l’Information, le Big Data ?

Au regard de sa formation et de ses expériences, ses champs d’analyses sont plutôt les champs de Hassi Messaoud et Hassi R’mel. Mais l’Algérie du XXIème siècle a besoin d’une personne en phase avec les nouvelles technologies et des données pour suivre la marche du monde. Les puits du gaz et du pétrole s’épuisent, mais jamais ceux de la Connaissance.

Pour finir, je voulais vous signaler, pour l’anecdote, que la recherche sur Google de Mouloud Hamrouche donne aussi quelques noms associés comme : Ghozali, Benflis, Benbitour ou Belkhadem. A vrai dire, j’espère que le lecteur a compris que cette analyse vaut également pour les autres politiciens, qui sont dans le même schéma.

A chaque élection présidentielle ils viennent nous parler de l’Algérie et son avenir, mais c’est toujours le peuple qui souffre au final.

Auteur
Nabil de S’Biha

 




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La Fondation Matoub-Lounès dément la mort de Na Adjia Matoub

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EXPRESS

La Fondation Matoub-Lounès dément la mort de Na Adjia Matoub

La Fondation Matoub-Lounès a rendu public un bref communiqué dans lequel elle dément le décès de Na Aldjia, la mère de Lounès Matoub.

« Une rumeur circule sur les réseaux sociaux concernant le décès de Na Aldjia Matoub la Fondation et la famille vous annonce que cela est FAUX. Que Na Aldjia est actuellement hospitalisée dans un état stable et en net amélioration.

Nous prions toutes les âmes de bonne foi à rétablir la vérité autour d’elles de manière à faire taire ces mauvaises voix prêcheuses de malheurs.

Nous souhaitons a Na Aldjia Matoub un bon rétablissement et remercions tous les fans sincères et les proches de la famille pour leurs inquiètes et leurs réactions. 

La Fondation Matoub Lounes.

 




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