19 avril 2025
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Le Cnapeste met fin à la grève

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Les cours reprendront Jeudi

Le Cnapeste met fin à la grève

Le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (CNAPESTE) a décidé de mettre fin à la grève, et ce au terme de sa session extraordinaire tenue dans la nuit de mardi à mercredi à Boumerdes, indiqué le coordonnateur national, Salim Oualha.

Dans une déclaration à l’APS, M. Oualha a affirmé que le Cnapeste avait décidé, à l’issue de sa session extraordinaire de deux jours, de mettre fin à la grève nationale illimité enclenchée par les enseignants depuis le 30  janvier.

Le Cnapeste avait examiné les questions objet de litige entre le Conseil et le ministère, lesquelles sont à l’origine du  mouvement de protestation. Il demande, entre autres, la satisfaction de ses revendications socioprofessionnelles, à leur tête la mise en oeuvre des procès verbaux signés entre les responsables du ministère de l’Education, notamment le procès verbal du 19 mars 2015.

Pour sa part, la Justice a déclaré « illégale » la grève enclenchée par ce syndicat.
Selon les chiffres avancées dimanche dernier par certains quotidiens nationaux, quelque 4.000 enseignants grévistes auraient été licenciés.

La ministre de l’Education nationale Nouria Benghabrit avait affirmé mardi que « toutes les mesures adéquates seront prises afin de réintégrer les enseignants licenciés, et ces derniers sont en mesure d’introduire un recours auprès des Directions de l’Education dont ils relèvent. Les recours seront examinés par une commission paritaire ».

La première responsable du secteur a rassuré, vers la fin de la semaine dernière, les élèves et leurs parents que toutes les mesures avaient été prises pour garantir leur droit constitutionnel à l’éducation, en tenant compte du principe d’équité et d’égalité des chances.
Selon les chiffres avancées dimanche dernier par certains quotidiens nationaux, quelque 4.000 enseignants grévistes auraient été licenciés.

La ministre de l’Education nationale Nouria Benghabrit avait affirmé mardi que « toutes les mesures adéquates seront prises afin de réintégrer les enseignants licenciés, et ces derniers sont en mesure d’introduire un recours auprès des Directions de l’Education dont ils relèvent. Les recours seront examinés par une commission paritaire ».

La première responsable du secteur a rassuré, vers la fin de la semaine dernière, les élèves et leurs parents que toutes les mesures avaient été prises pour garantir leur droit constitutionnel à l’éducation, en tenant compte du principe d’équité et d’égalité des chances.

Le CNAPESTE décide de suspendre sa grève dès jeudi 1 mars

BOUMERDES-Le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste) a décidé lors d’une session extraordinaire mardi à Boumerdes de suspendre sa grève dès jeudi 1 mars 2018, indique mercredi le secrétaire national chargé de l’information et de la communication du (Cnapeste), M. Messaoud Boudiba qui précise que la session reste ouverte.

Le CNAPESTE avait décidé lundi à Alger de prolonger sa sessionextraordinaire pour statuer sur sa grève à mardi, annonçant qu’elle se tiendra au niveau du Lycée Frantz Fanon à Boumerdes.

Plusieurs établissements scolaires sont en grève depuis le 30 janvier en réponse à l’appel du CNAPESTE qui avait lancé une grève illimitée réclamant l’application du procès verbal du 19 mars 2015 et la concrétisation des procès verbaux des wilayas de Blida et Bejaia outre l’annulation des mesures de ponction « arbitraire et abusive » des jours de grève.

Selon des chiffres officieux relayés par la presse nationale, quelque 4.000 enseignants grévistes auraient été révoqués. La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit a affirmé lundi que les enseignants radiés peuvent faire un recours auprès des Directions de l’Education pour leur réintégration et ce, dans le cadre d’une commission paritaire.

La première responsable du secteur de l’Education a rassuré, la fin de semaine dernière, les élèves et leurs parents que toutes les mesures avaient été prises pour garantir leur droit constitutionnel à l’enseignement, en ayant à cœur le principe d’équité et d’égalité des chances.

Auteur
APS

 




Les médecins et dentistes résidents manifestent à Constantine

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En grève depuis quatre mois

Les médecins et dentistes résidents manifestent à Constantine

Les médecins résidents, en grève depuis quatre mois, « maintiennent l’option de la grève jusqu’à satisfaction de leurs revendications », a soutenu, mercredi, à Constantine, un membre du bureau national du collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA), Abdelmoumen Hadibi.

Les médecins résidents auxquels se sont joint les dentistes résidents ont organisé, mercredi matin, une marche nationale à Constantine depuis le centre hospitalo-universitaire Benbadis, en passant par la station Zaâmouche, le pont Salah Bey, surplombant l’oued Rhummel jusqu’à l’avenue Aouati Mustapha, au centre-ville, et ce, au milieu d’un important dispositif sécuritaire, a-t-on constaté.

Lors d’une conférence de presse, tenue à l’avenue Aouati Mustapha (route de Sétif) au centre ville, en marge de la marche nationale organisée par les médecins résidents aujourd’hui à Constantine, M. Hadibi a affirmé « qu’à défaut d’avoir obtenu des résultats concrets avec le ministère de tutelle, les médecins résidents poursuivent leur grève, entamée il y a 4 mois ».

Il a également réitéré « l’attachement » des protestataires à leurs revendications portant principalement sur « la suppression du service civil obligatoire et le service militaire, l’amendement des lois spécifiques aux médecins, en plus de la formation ».

Le représentant de CAMRA a rappelé également que des marches de protestation ont été antérieurement organisées à Oran et Alger, indiquant qu’il était donc « logique d’organiser une autre marche, aujourd’hui, à Constantine, la capitale de l’Est du pays ».

Dans ce contexte, il a évoqué la participation, à cette marche nationale, de pas moins de  » 17 000 médecins résidents provenant de différentes wilayas », annonçant la tenue « prochaine » d’une réunion des membres du bureau national du collectif autonome des médecins résidents qui devrait se solder par plusieurs décisions concernant, a-t-il dit, les éventuels futurs mouvements de protestation de cette catégorie de médecins.

 

Auteur
APS

 




Et il créa les monstres !

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Nouvelle

Et il créa les monstres !

«Vous ne dormirez pas car personne ne dort

Vous ne dormirez pas car la lumière vous aveugle

Vous ne dormirez pas car la mort seulement

Reste votre victoire» Raphaël Alberti

Il y avait une fois en Algérie…

L’impérialisme dit à l’Arabie saoudite et au Qatar :

— Vous devez fabriquer un fascisme à votre image.

Et l’Arabie saoudite et le Qatar firent le Front islamique du salut. L’organisation terroriste était faite de bois mort. Du bois grossier. Avec la veine moyenâgeuse et obscurantiste par nature. L’Arabie saoudite et le Qatar le travaillèrent et le polirent. Et le Front islamique du salut installa à ses côtés l’Armée islamique du salut – des rats fétides infectés de peste bubonique -, le Groupe salafiste pour la prédication et le combat – des sangsues hargneuses et puantes qui sucent tout le sang -, et la Ligue islamique pour la Dawa et le Djihad – des serpents venimeux plus Caligula que César.

L’Arabie saoudite et le Qatar leur fournirent la queue, les crocs et la force de l’hyène. Eux portaient déjà la croix gammée sous le bras. L’Arabie saoudite, le Qatar et Abassi Madani (comme Carlo Collodi avec Pinocchio, le pantin en bois qu’il a inventé) ont commencé à tramer le renversement du peuple algérien. Et le peuple algérien fut renversé le 12 juin 1990.

Ce jour-là, Abassi Madani et Ali Belhadj prirent pour la centième fois l’édition arabe de « Mein Kampf » d’Adolf Hitler, publiée au Caire par Luis El Hadj en 1963, mirent solennellement la main sur la bible du nazisme et déclarèrent :

— Les apôtres, les devins et les oracles sont unis pour accomplir la mission historique de libérer notre patrie du joug du monde moderne et du progrès sans frein. Nous n’agissons pas contre le peuple, mais pour le peuple et pour sa liberté.

Voilà comment ont trahi Abassi Madani et Ali Belhadj, monstres incestueux de l’intolérance, visqueux comme une substance de laboratoire, infectieux comme le typhus. Et ils se sont transformés le 13 février 1992 en de grands traîtres de l’Algérie, les Judas maghrébins.

Et ils remplirent Alger la blanche de fumée, et de cette fumée un fléau venimeux d’obscurantistes s’échappa pour égorger, dans le noir, tous ceux qui portaient le signe de la dignité sur le front.

Les abominables hommes de l’Atlas — les « Yétis » maghrébins — s’abattirent sur l’Algérie avec la bouche pleine de mensonges, les yeux remplis de haine, les mains chargées d’ignominie et la peau couverte d’infamie. Et leurs visages étaient ceux des hommes. Et au nom de leur philosophie sectaire, ils dirent que l’ordre était d’éliminer la paix de cette terre, de brûler les livres et les bibliothèques et d’éterniser l’exploitation de la femme par l’homme.

Et ils dirent que l’ordre était de tuer Djilali Lyabès, Laadi Flici, Tahar Djaout, Ahmed Asselah, Saïd Mekbel, Matoub Lounes, Abdelkader Alloula, Youcef Sebti et tous ceux qui leur ressemblaient de près ou de loin jusqu’aux trois-quarts ou au moins jusqu’à 65 pour cent.

Ils violèrent des domiciles et des vierges, s’engouffrèrent dans tous les quartiers, fouillèrent comme des charognards dans tous les coins, mirent sens dessus dessous les écoles et les universités, détruisirent la littérature et la chanson, recherchèrent les tourterelles et surtout les colombes pour les faire exploser en plein vol, profanèrent des monuments.

Ils torturèrent sauvagement pendant des jours qui semblèrent des mois et pendant des mois qui semblèrent des années. Ils assassinèrent des milliers de Cheb Hasni, le chant encore inachevé. Ils décapitèrent les vieillards et les adolescents, les mutilés et les moribonds, les femmes libres, les hommes désobéissants. Et des dizaines de milliers d’algériens furent tués. Et les cadavres s’accumulèrent dans la commune de Bentalha ou alors ils restèrent pour toujours à Beni Messous ou à Haï Raïs, avec les yeux ouverts comme s’ils admiraient les majestueuses cimes du Djurdjura.

Le respect de l’humanité fut blessé et maltraité pendant plus de dix années ininterrompues. Le 13 février 1992 vit le soleil devenir noir comme le pétrole de Hassi Messaoud et la lune rouge comme le sang des sacrifiés.

Et Abassi Madani et Ali Belhadj dirent à l’ambassadeur de l’Arabie saoudite : « Ahlen, bienvenue ! » Et à celui du Qatar : « Ceci est un climat de confiance ! » et à tous les djihadistes du monde : « Nous restaurerons le califat ! ».

Pendant dix ans, comme les vautours qui sentent la chair morte, les grands représentants de l’inquisition et des autodafés sortirent de leurs repaires, de même que les exploiteurs de même acabit, les contrebandiers de la misère humaine, les accumulateurs de l’ignorance.

Ils sortirent pour célébrer les massacres, suggérer des versets, dénoncer les patriotes, rédiger des fatwas et envoyer des menaces de mort.

Et Abassi Madani et Ali Belhadj, médiocres, myopes, rêvant de califat mortifère et de suprématie sectaire dirent : « La fin justifie les moyens. »

La fin ? Ou le commencement ?

Le commencement. La patrie de Kateb Yacine et de l’Emir Abdelkader était en train de brûler dans la mémoire de tous les hommes et de toutes les femmes depuis le désert d’Atacama jusqu’aux tours de Shanghai en passant par l’Ermitage de Saint Pétersbourg, la place Jema Lefna de Marrakech, la pagode d’argent de Phnom Penh, le Colisée de Rome, le sphinx du Caire et toutes les terres humaines

Il y avait une fois…

Quelqu’un accoucha de monstres !
 

Auteur
Kamel Bencheikh

 




Quiproquos en haut lieu

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Crise multidimensionnelle à Alger

Quiproquos en haut lieu

Protestation des retraités de l’armée, grève illimitée des enseignants qui fait planer le spectre d’une année blanche sur tout le secteur éducatif, grogne des boulangers, mouvement de protestation des médecins résidents réprimé brutalement par les forces de l’ordre, pré-campagne précoce de certains partis pour la présidentielle, tous les indices donnent l’impression que l’Algérie est sur le fil du rasoir. Et pourtant, il y a seulement quelques mois, Ahmed Ouyahia affirmait que le pays a surmonté la crise grâce à la clairvoyance du président Bouteflika.

Le même homme qui, un peu de temps avant cette date, s’inquiétait fort du fait que les salaires des fonctionnaires de l’Etat pourraient ne pas être payés, en raison du manque de liquidités, c’est-à-dire que les caisses de l’Etat sont presque vides. Pour rappel, en août 2017 déjà, les banques publiques manquaient vraiment de liquidités que les autorités ont pensé à des solutions de rechange comme l’usage des recettes désuètes (le réescompte) ou l’emprunt de 20 milliards de dollars auprès des créanciers étrangers. Bref, il semble que, faute d’une communication officielle efficace, les contours de notre crise deviennent de plus en plus indéfinissables. Deux couacs et non des moindres sont à relever dans ce sens. Le premier concerne le projet de privatisation des entreprises publiques, en partenariat avec le syndicat officiel l’UGTA et le Forum des chefs d’entreprises (FCE), annoncé en grande pompe par le Premier ministre, fin septembre 2017, qui est enfin annulé sur décision présidentielle.

Le second a trait à la récente déclaration du gouverneur de la Banque centrale d’Algérie devant les députés de la l’APN, selon laquelle aucun dollar n’a été versé par l’Etat au Fonds monétaire international (FMI). Ce qui dément la rumeur quasi officielle, largement relayée par les médias étatiques et privés, des 5 milliards de dollars prêtés à ladite institution dans le but de l’aider à couvrir ses besoins financiers en cas d’urgence. Tout cela contribue, il est vrai, à semer de la confusion dans l’esprit des Algériens. Entre-temps, la planche à billets est lancée. D’ailleurs, plus de 7 milliards d’euros sont injectés dans les banques publiques pour financer les investissements. De même, les créances détenues par les entreprises publiques et privées, ou même étrangères, sur l’Etat ont été épongées à hauteur de 2 milliards d’euros.

Toutefois, beaucoup d’analystes ont récemment souligné qu’une moyenne de 20 milliards de dollars de réserves de change fond chaque année. Celles-ci, actuellement estimées à 97 milliards de dollars, peuvent s’assécher à l’horizon 2020. Un signe alarmant pour l’économie rentière qui dépend à 98% des revenus des hydrocarbures. Même si le déficit budgétaire qui atteignait en 2016 le niveau vertigineux de 15% du PIB est réduit, selon l’exécutif, de moitié et les cours du pétrole semblent se stabiliser autour de 70 dollars. En gros, à l’instar de la société qui vit dans l’inquiétude face à un avenir incertain, l’exécutif traverse une phase critique qui, si la cacophonie actuelle continue de primer sur le processus de prise de décision, risque de fragiliser davantage le pouvoir en place.

Auteur
Kamal Guerroua

 




À la mémoire de Abdelhak Brerhi

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Opinion

À la mémoire de Abdelhak Brerhi

 

Même si de leur vivant, nous ne les glorifiions pas et, qu’au contraire, nos regards ne furent que méfiance et incompréhension à leur égard, du fait de les avoir vu, du haut de leurs diplômes et de leur intelligence supérieure, côtoyer et se mettre au service, quasi-adorative, de cette bande de brigands qui occupe le pouvoir indûment, il n’empêche que les voir ainsi disparaître est, un tant soit peu, remuant !

Voir des hommes de la stature de Brerhi se mettre au service de ces potentats au sommet soulève des interrogations qui mutent souvent en irritation quand de tels cadres, qui donnent tous les signes d’une éducation et d’une sagesse distinguées, mettent autant de zèle à suivre des ordres, pour le moins incohérents, édictés de plus haut ! À l’image de cette loi, la plus scélérate de toutes, à l’origine du top départ à la médiocratie ambiante, qui place les bacheliers en sciences islamiques (pardon au mot science) au-dessus de toutes les autres séries ! Un bac, mention supérieure, qui permet à son titulaire un accès en toute majesté à toutes les filières universitaires, y compris celles de la médecine et des sciences exactes. Une règle des plus saugrenues que Monsieur Brerhi s’était empressé d’accepter et d’appliquer sans rechigner du temps de Chadli ! Une loi, souvenons-nous, immédiatement suivie d’un coup d’accélérateur irréfléchi à cette arabo-islamisation forcenée qui a coulé le pays en moins d’une décennie !

Pourtant, lors des assises universitaires organisées à la coupole du 5 juillet, au milieu des années 1980, il me revient en mémoire cet exploit sportif de notre ministre qui, en toute spontanéité, n’hésita pas à effectuer un saut en hauteur périlleux, digne des champions olympiques, pour enjamber une barrière limitrophe de la scène et de la salle pour se diriger vers un groupe de l’UNJA, campé au fond et pollué par des islamistes, afin de mettre fin à un vacarme incessant qui perturbait les débats ! Ces jeunes acquis à la cause de la grotte d’Arabie huaient toute intervention qui osait remettre en question cette arabisation amplifiée qui nous a coulés. Quelques jours après cette prouesse, un journaliste d‘Algérie-Actualité fait remarquer à Monsieur Brerhi que son geste sportif relève de la pure démagogie. Un reproche que notre ministre avait évacué en ces termes : -si c’est faire preuve de démagogie que de vouloir remettre de l’ordre dans une salle surchauffée, alors vive la démagogie ! Le soir même ou le lendemain, wa Allahou a3llam, Brerhi est remercié ! Le pouvoir supérieur n’a pas dû voir d’un bon œil qu’un ministre à son service ose descendre de scène pour aller gronder ses petits protégés, ceux-là même qui allaient, 2 ou 3 années plus tard, renforcer les rangs des groupes islamistes qui ont mis à feu et à sang le pays !

Comme tant d’autres, comme Sid-Ahmed Ghozali, lequel ne s’est pas encombré de quelconque facétie pour avouer n’avoir été qu’un Harki du système, Abdelhak Brerhi s’est peut-être laissé bercer par l’illusion de ses capacités à faire avancer un système qui a résolument enclenché la marche arrière vers l’an…622 !

Quoiqu’il en soit, quand bien même, de leur vivant, nous n’applaudissions pas ces tripatouillages indécents avec le pouvoir, il est impossible de rester indifférent à leur disparition, de refouler ce sentiment de tristesse qui vous envahit ou ces petites pensées d’empathie pour les leurs, en ces journées d’affliction !

Nos sincères condoléances à la famille, aux proches, et aux amis de Monsieur le ministre qui, quoi qu’on dise, avait certainement à cœur de libérer, à sa façon, le pays du joug de ses innombrables démons ! Comme tant d’autres, il s’en va, l’échec et les désillusions devançant ses derniers pas, mais qui osera prétendre réussir là ou des Brerhi, des Ghozali, des Saïd Sadi et des Aït Ahmed ont failli, face à des Aek-el-Mali endurcis ?

Reposez en paix Monsieur le Ministre !
 

Auteur
Kacem Madani

 




Le blabla économique et politique de l’Algérie

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Contribution

Le blabla économique et politique de l’Algérie

En Algérie, on continue à rêver et à vivre du vent, des promesses, des rumeurs, de la spéculation, de la petite politique et du désordre économique, au moment où beaucoup de pays semblent avoir trouver les voies et moyens pour créer de la richesse, augmenter la productivité et assurer un niveau de vie des plus satisfaisant. Combien de fois nos pouvoirs publics avaient promis d’être au rendez-vous de la croissance économique et de l’amélioration des conditions vie des citoyens.

Pourtant, pour ne citer que l’exemple du marché de travail, depuis 2014, l’Algérie affiche la pire performance en matière de création d’emplois. L’emploi à l’échelle nationale a malheureusement régressé à un rythme relativement plus rapide au cours de ces cinq dernières années notamment. Passons cet élément (le chômage) bien que révélateur d’une crise aiguë. Posons-nous la question de savoir, pourquoi, subitement, autant de grèves, de manifestations et de désordre, et pourquoi les pouvoirs publics répondent à ces protestataires par des déploiements de centaines, voire de milliers d’agents de police, recourant souvent à la force par le bâton, en guise de réponses à ces multiples revendications, pourtant légitimes.

Nous comprenons parfaitement que la solution, la moins mauvaise, à toutes ces manifestations populaires, est conditionnée, par la combinaison de la volonté du pouvoir à s’ouvrir au dialogue, pour discuter et trouver ensemble les meilleures réponses, et naturellement, la disponibilité des moyens financiers, à même de prendre en charge les coûts de toutes les exigences et des extra qui gravitent autour. En définitive, ni le dialogue tant attendu, ni les finances ne sont malheureusement au rendez-vous.

S’agissant du dialogue, les gouvernants semblent intransigeants, puisque cette perspective de discussion avec les manifestants et les syndicats, s’éloigne de plus en plus. Il faut reconnaître aussi l’incapacité du pouvoir à convaincre. Il est sans aucun doute à court d’arguments convaincants et d’alternatives crédibles. Pourtant, il est bel et bien conscient de la gravité de la situation et du risque de voir les conflits déraper ou prendre des proportions alarmantes. La manœuvre du pouvoir ne semble donc pas habile car, se faisant, elle pousse la société civile à l’exaspération et à la colère. Il y a aussi les finances qui font défaut aujourd’hui.

Rappelons-nous l’intervention du ministre de l’intérieur, lors de sa rencontre avec les walis, à Constantine, qui a dit: ‘’Les réserves pétrolières sont épuisées, il n’y a plus d’argent’’. Mais posons-nous la question de savoir qui est responsable et le pourquoi, de cet échec. Oui, il s’agit bien d’un échec, pour un pays qui exportait du pétrole et du gaz, qui n’avait aucune dette à rembourser au cours des douze dernières années, qui a un potentiel jeunesse extraordinaire, qui a été déjà secoué par une crise pétrolière sans pareil et qui avait les capacités et une marge de manœuvre jamais égalées, pour diversifier ses investissements. La leçon de 1994, lorsque le FMI nous a imposé son diktat n’a pas été apprise. Nos dirigeants ont tourné le dos aux choses sérieuses; ils dépensaient sans compter et sans être comptables de leurs actions, tant et aussi longtemps que le pétrole se vendait à plus de 100 dollars le baril.

Ce n’est ni la main étrangère qui en est responsable de notre malheur, ni la main intérieur, ni le Mossad, ni encore Moussa Hadj. Ce sont tout simplement ces hautes personnalités de chez nous, censées nous guider, nous sécuriser, nous former et informer, nous faciliter la vie… qui en sont les artisans de cet échec. Nous récoltons aujourd’hui ce que ces gouvernants ont semé pendant un peu plus d’une décennie. Et voilà que nous n’exportons que des hydrocarbures, rien que des hydrocarbures et toujours des hydrocarbures; alors que nous importons tout ce que grand Dieu a bien voulu offrir à l’humanité.

Pour ceux qui aiment les chiffres, globalement, nous exportons pour un peu plus de 30 milliards de dollars et nous importons jusqu’à 42 milliards de dollars, annuellement bien sûr. L’écart est tout de même significatif et la situation se complique davantage, quant on sait que le coffre de Régulation des Recettes à été vidé avant 2017 et que notre seule bouffée d’oxygène, qui reste quelque peu salvatrice, à savoir:  »les réserves de change », va rapidement s’évaporer, face aux grands besoins du pays, puisqu’on jure de ne disposer que de 90 milliards de dollars aujourd’hui. Pour en finir avec les chiffres, j’aimerais dire combien il est incroyable et ridicule en même temps, de constater la création d’à peine, l’équivalent de 300 milliards de dollars d’infrastructures, sur une dépense d’un plus de 800 milliards de dollars, au plan national. L’écart, là aussi, est inimaginable !

La mise en poche sous la table, les pots de vin, la surfacturation, les grands méchouis et l’achat de la paix sociale pour des intérêts inavoués, ont été privilégiés dans cette lourde dépense. Elle aurait pu (cette dépense), si utilisée honnêtement et à bon escient, donner la chance aux algériens de mener un train de vie semblable à celui de la Suède ou de la Norvège, aujourd’hui. Ce sont à juste titre, ces mauvaises conditions de vie, dans notre pays, cette injustice, cette hogra, ces deux poids deux mesures… et cette fixations sur les meilleures conditions de vie à l’étranger, qui incitent nos jeunes à quitter le sol natal, au risque de leur vie.

L’incertitude règne sur l’avenir de l’Algérie. Il est urgent que tout cela cesse, que chaque dirigeant fasse son mea-culpa, que la bonne gouvernance démocratique s’installe solidement et que le pays s’ouvre aux débats porteurs, et surtout remis véritablement et totalement à ses enfants. Que nos dirigeants arrêtent leur blabla stérile et sans importance. Qu’ils permettent l’alternance au pouvoir et donner ainsi la chance à ceux qui peuvent susciter le vrai bingbing économique et politique de l’Algérie. Il est surtout grand temps, de sortir l’Algérie du tout pétrole, du tout mensonge et du tout blabla, faute de quoi, c’est l’avenir des générations futures que sera compromis.

Auteur
Ahcéne Moussi, Économiste et président MMC Canada

 




Le discours alarmiste d’Ouyahia ne sert pas le 5ème mandat

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Présidentielle

Le discours alarmiste d’Ouyahia ne sert pas le 5ème mandat

Depuis son discours de Biskra, fortement sifflé dans son propre camp, Ouyahia devient invisible à l’œil nu en dépit d’un mois social très chaud par les grèves des résidents suivi par celle des enseignants. Tout porte à croire que l’élan de soutien de la caste qui la rendu euphorique au début de sa nomination ne lui a pas servi à grand-chose.

On se rappelle de son humour sur la taxe des touristes algériens lors de leur voyage à l’étranger qui n’était au demeurant pas du goût de tout le monde ; à commencer par le président de l’assemblée populaire nationale. Ensuite, cette attaque frontale envers l’opposition qu’il qualifia de radicale n’était pas de nature à l’apaisement nécessaire pour mettre en œuvre son programme très impopulaire. Mais là, les citoyens ont l’habitude de ce spectacle qu’offrent leurs responsables pour vider leur cœur en public en changeant de casquette au bon gré des circonstances.

Ces derniers temps  et sur les conflits sociaux par exemple, Sieur Ouyahia a mis sa casquette de premier ministre de côté pour empiler celle de leader politique d’un parti de la coalition au pouvoir. Mais là aussi n’est pas la question essentielle car les politiques se brouillent entre eux pour mieux sceller leur relation plus tard. Il est allé très loin dans sa béatitude car pour lui, la diversification, est synonyme d’économie de bazar pour la simple raison que notre économie est diversifiée parce que les hydrocarbures ne représentent que 17% de la sphère productive. Il oublie que l’Algérie importe tout, il a bien annexé les chiffres dans son programme.

En une décennie, les importations sont passées de 9 milliards de dollars à plus 40 milliards de dollars. Alors où est cette production qu’offrent les industriels algériens qui devait d’abord parer aux importations et s’intégrer progressivement à travers un transfert de technologie.

Les ingrédients du  yaourt, cher à notre premier ministre, sont importés. Le taux d’intégration moyen en Algérie ne dépasse pas 5%. Il a proposé dans son programme d’action que les deux chambres ont approuvé la planche à billets pour régler les difficultés budgétaires sur le court terme et le gaz de schiste pour parer à la baisse de production des hydrocarbures à exporter sur le long terme.

Pour le reste, il a laissé les membres de son gouvernement se débattre en improvisant des sorties de crise sans aucune orientation de sa part sinon intervenir en tant que secrétaire général du RND et non en chef de l’exécutif en poste pour siffler à son tour ceux qui le huaient. Après son recadrage sur la privatisation du secteur public et un moratoire sur le gaz de schiste, le président de la république dans une lettre lue en son nom par le ministre de la justice, réputé proche du sérail a circonscrit son agenda cette fois-ci sous forme d’«instruction» sur plusieurs dossiers à l’occasion de la double commémoration du 24 février, festivités auxquelles il n’a pas assisté.

Des sources sûres à en croire le Quotidien d’Oran dans sa livraison du 27/02/2018 laissent entendre qu’Ouyahia aurait  instruit le ministre du Tourisme de dresser une liste des grands complexes touristiques «en réservant, en sus, la Corne d’Or’ et le ‘Set de Tipaza à un de ses députés, un homme d’affaires connu dans le domaine des semouleries, et le complexe touristique de Sidi Fredj et Mazafran de Zéralda à un homme d’affaires du milieu des concessionnaires de voitures. Devrons-nous maintenant comprendre ce recadrage du président de république ? Serait-il venu à temps pour éviter un bradage qui ne dit pas son nom ?            

Auteur
Rabah Reghis, Consultant et Economiste Pétrolier

 




Mme Benghabrit annonce des mesures pour réintégrer les enseignants licenciés

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Mesures d’apaisement

Mme Benghabrit annonce des mesures pour réintégrer les enseignants licenciés

La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a assuré mardi, que toutes les mesures appropriées seront prises « dans les plus brefs délais » pour la réintégration des enseignants licenciés, réaffirmant que les portes « sont ouvertes » pour tous les enseignants désireux de déposer un recours auprès des directions de l’éducation.

« Sensible à la situation des enseignants (…), le ministère de l’Education nationale confirme, encore une fois, que les portes sont ouvertes pour tous les enseignants désireux de déposer un recours auprès des directions de l’éducation, et que toutes les mesures appropriées seront prises dans les plus brefs délais », a affirmé Mme Benghabrit sur sa page Facebook.

Dans une déclaration à la presse lundi en marge de sa visite à l’Office national de l’enseignement et de la formation à distance (Onefd), la ministre avait affirmé que les enseignants licenciés pouvaient déposer un recours auprès des directions de l’éducation pour leur réintégration, et ce dans le cadre d’une commission paritaire.

 

Auteur
Avec APS

 




Le Haut conseil islamique « n’a jamais émis une fetwa sur le caractère illicite des grèves »

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Des médias ont relaté l’information

Le Haut conseil islamique « n’a jamais émis une fetwa sur le caractère illicite des grèves »

Le Haut conseil islamique (HCI) « n’a jamais émis une fetwa (avis religieux) sur le caractère illicite des grèves », indique mardi un communiqué de cet organisme.

« Le HCI informe l’opinion publique qu’il n’a jamais émis une telle fetwa au sujet des grèves », a précisé la même source, rappelant par que « les avis religieux ne sont émis qu’à la suite de la réunion de ses membres dans une session ordinaire ou extraordinaire ».

Le HCI a également précisé que les fetwas qu’il prononce sont mises en ligne sur son site internet.

Auteur
Avec APS

 




Le Président Bouteflika s’entretient avec son homologue turc

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Erdogan est en Algérie depuis Lundi

Le Président Bouteflika s’entretient avec son homologue turc

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, s’est entretenu mardi à Alger avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, en visite officielle en Algérie, annonce l’APS.

L’entretien a eu lieu en présence du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, et du ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi.

M. Erdogan a entamé lundi une visite officielle de trois jours en Algérie à l’invitation du Président Bouteflika.
 

Auteur
APS

 




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