12.9 C
Alger
Accueil Blog Page 2032

Nous irons un jour là bas

0
LE COIN DES POETES

Nous irons un jour là bas

Nous irons un jour là bas
Ensemble
Main dans la main
Marcher sur cette terre
Qui nous est si chère
Arpenter les ruelles
D’Alger descendant
Jusqu’à la mer
Se faisant belle
Pour séduire le ciel
Qui l’inonde
D’une lumière sensuelle

Nous irons un jour là bas
Ensemble
Main dans la main
Explorer le désert
Cet espace sans fin
Ce décor plein de mystère
Ses paysages divins
Son apaisante atmosphère
Son charme certain

Nous irons un jour là bas
Ensemble
Main dans la main
Sur les montagnes du Djurdjura
Admirer les villages
Accrochés aux cimes
Dressant leurs visages
Au soleil qui les sublime
A côté d’une nature sauvage
D’une beauté rarissime

Nous irons un jour là bas
Ensemble
Main dans la main
Sur les hauts plateaux
Parcourir leurs étendues d’alfa
Où pâturent des troupeaux
Leurs plaines et sebkhas
Trait d’union entre le Sahara
Et le nord notre berceau

Nous irons un jour là-bas
Ensemble
Main dans la main
Visiter tous les territoires
Ruraux et urbains
De ce pays dont l’histoire
Se conjugue avec notre destin
Remplir nos mémoires
De souvenirs hors du commun.

Cet espace est le vôtre ami(e)s poète(esse)s. Nous vous le réservons pour la publication de vos poèmes avec votre illustration.

Auteur
Hammouche Zouggari

 




- Publicité -

MCA – CRB (1-1) : un nul qui n’arrange pas les clubs

0
FOOTBALL

MCA – CRB (1-1) : un nul qui n’arrange pas les clubs

Troisième au classement général, le MC Alger recevait en match d’ouverture de la 18e journée de la ligue 1 professionnelle, la lanterne rouge du championnat, le CR Belouizdad dans un derby achevé sans vainqueur au stade du 5-Juillet sur le score de parité (1-1).

Surmené par un Chabab trop motivé pour cette tête d’affiche de la 18e journée, le Mouloudia d’Alger était méconnaissable tout au long de cette première période. D’ailleurs ce sont les visiteurs qui ont pris le contrôle des compartiments dès l’entame de la partie, sans se faire vraiment inquiétés par leurs homologues.

Les Rouge et Blanc ont failli surprendre le doyen plus qu’une fois, avec une première occasion dangereuse signée le jeune aligné Bousseliou (19’) qui a vu sa balle refoulée par le poteau droit de Chaâl à la suite d’une passe latérale soigneusement dosée par l’attaquant Balagh, suivie à la (27’) d’un tire puissant de l’expérimenté Amir Sayoud, soldé sur le petit filet du portier Mouloudéen.

Les joueurs du doyen semblaient désorientés et n’ont pas cessé d’accumuler les fautes au point qu’ils ne pouvaient même plus enchainer trois passes d’affilée, avant que l’arbitre Achouri ne mette terme à la première mi-temps sur le score de parité (0-0).

En seconde période, le débat était plus séduisant, mais le coup de théâtre venait cette fois-ci du côté des Vert et Rouge, quand Souibah a scoré à la (49’) avec une très jolie tête après un centre en retrait du côté gauche issu d’une contre attaque rapide.

Loin d’être assommés, les Belouizdadis n’avaient pas trop le choix que, d’envahir l’autre moitié du terrain, et porter la menace au camp adverse. Des offensives qui ont pu rééquilibrer le tableau d’affichage, si ce n’est le drapeau de l’arbitre de touche, qui s’est interposé au but d’égalisation de Bouchar (63’) sous prétexte d’une position d’hors-jeu, une décision contredite par les images de répétition qui ont bel et bien confirmé sa crédibilité. Une erreur d’arbitrage comblée par un pénalty non sifflé (68’) pour le même joueur, avant que Chettal ne récompense enfin ses coéquipier à la (70’) en plaçant une terrible frappe en pleine lucarne de près de 20 mètres de la cage Mouloudéenne.

En répliquant, les poulains de Amrouche ont presque fait mouche suite à la pénétration dans la surface de réparation du défenseur Amara Nabil (79’) mais le dernier mot est revenu au poteau de Cédric, c’est ainsi que le choc algérois s’est achevé sans vainqueur sur le score de parité (1-1) un résultat qui n’arrange nullement les deux formations, duquel le CR Belouizdad continue de récolter au compte-gouttes des points orphelins.

Quant au doyen il a raté sa chance de réduire l’écart avec les deux premiers et risque de quitter le podium en attendant les résultats des autres rencontres.

Auteur
A Belkheir

 




- Publicité -

La présidentielle aura lieu le 18 avril

0
EXPRESS

La présidentielle aura lieu le 18 avril

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a signé un décret présidentiel convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle qui se déroulera le 18 avril prochain, indique vendredi un communiqué de la présidence de la République.  

 « En application de l’article 136 de la loi organique relative au régime électoral, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, président de la République a pris ce jour (vendredi), un décret présidentiel convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle qui se déroulera le jeudi 18 avril 2019 », précise le communiqué.

« Le même décret dispose, également, une révision exceptionnelle des listes électorales qui s’effectuera du 23 janvier au 06 février 2019 », est-il souligné dans le communiqué.

 

Auteur
APS

 




- Publicité -

L’académie de la langue amazighe… et le devoir de chacun !

0
REGARD

L’académie de la langue amazighe… et le devoir de chacun !

Il a fallu plus d’un demi-siècle et sept présidents pour reconnaître l’identité millénaire de l’Algérie

L’académie algérienne de la langue amazighe vient d’être installée. C’est une bonne nouvelle pour deux raisons :

1. Elle renoue avec l’histoire de notre pays, interrompue depuis des siècles de colonisations successives,

2. Elle est composée de spécialistes de notre pays, et cette fois-ci nous n’avons pas été chercher des Égyptiens, des Saoudiens ou d’autres comme en 1963 lorsque des bataillons d’enseignants de la secte des frères musulmans avaient été engagés pour recoloniser mentalement et culturellement notre pays.

Toutefois, il y a une méfiance réelle et un scepticisme légitime concernant un événement  décidé par un système politique qui règne en maître sur le pays depuis 1962.

Le triste bilan de ses manipulations n’encourage pas une confiance aveugle, depuis l’adoption de la première constitution sur mesure de Ben Bella dans un cinéma d’Alger en 1963, les truquages systématiques des élections, les règlements de comptes internes au sein du FLN et l’instrumentalisation de la justice pour les limogeages en série, la dilapidation des ressources de notre pays, la dévalorisation actuelle de l’action politique par la généralisation de la corruption…

C’est pour cela que la vigilance est de mise pour ne pas que le système politique actuel transforme cette académie en instrument suicidaire pour lui faire faire ‘’le sale boulot’’, afin d’enterrer tamazight, comme par exemple :

  • Lui faire adopter les caractères arabes, alors qu’ils ne sont nullement adaptés à cette langue,

  • Promouvoir une ‘’novlangue’’, ou une sous-langue à l’usage ‘’des indigènes Amazighs’’, que personne ne comprendra,

  • Imposer une tamazight classique (standard) que personne n’utilisera (d’autres pays ont fait l’amère expérience (ex. Gaélique en Irlande),

  • Fractionner de manière définitive les langues régionales actuelles afin de compromettre la convergence à long terme vers une tamazight commune, venue de la base, de la littérature, de l’école, des médias,…

  • Isoler tamazight algérienne de l’amazighophonie nord africaine par la non convergence des création néologiques, au nom d’un prétendu nationalisme linguistique,

  • Retarder la généralisation de l’enseignement obligatoire (de la langue et des autres matières en tamazight), par des artifices dilatoires, afin de susciter le rejet par la jeunesse et donc accélérer l’extinction de cette langue,..

La liste est encore longue de tous les pièges que doit éviter la nouvelle académie de la langue amazighe. Ses membres en sont conscients, certainement.

Nous devons admettre, pour conclure, que cette académie n’est pas une administration comme les autres. Il y a un peuple qui attend beaucoup de ses choix et décisions. Il sera vigilant et sera aussi à ses côtés pour résister, si nécessaire avec force, aux tentations et pressions des mauvais génies.

C’est le devoir de chacun de nous de contribuer, à sa façon, au renouveau linguistique et culturel de notre pays, de l’éternel Jugurtha.

Auteur
Aumer U Lamara, écrivain

 




- Publicité -

Papa au royaume d’Œdipe

0
DIGRESSION

Papa au royaume d’Œdipe

Bouteflika a bâti un système d’hommes qui doivent allégeance au souverain.

« Etre homme politique, c’est être capable de dire à l’avance ce qui va arriver demain, la semaine prochaine, le mois prochain et l’année prochaine. Et d’être capable, après, d’expliquer pourquoi rien de tout cela ne s’est produit ». (Winston Churchill)

Dans un système politique arbitraire il n’y a pas d’amitié  durable. L’amitié est étroitement liée aux intérêts. Tant que vous êtes au pouvoir on vous sollicite. On vous invite. On vous montre un respect couvert d’un  amour hypocrite. On vous berce dans les plus belles atmosphères. Vous êtes écoutés même si vos paroles sont absurdes. Votre téléphone ne cesse de sonner. Votre ligne téléphonique est injoignable.

Trop d’appels en même temps. Vous êtes Monsieur l’important.  Une fois exclu du pouvoir, vos propres amis vous évitent. Votre téléphone ne sonne plus. Vous êtes le lâche, le dupe et on vous qualifie de tous les adjectifs. Vous êtes un ingrat …. un désagréable…J’ai entendu ces paroles de la bouche de personnages importants qui occupaient  des positions au sommet de l’Etat.

Je continue mon texte par un principe de dictature imposé dans les systèmes arbitraires des pays africains : Si vous n’avez pas la même pensée que nous ou vous n’êtes pas un des nôtres, vous êtes automatiquement contre nous. C’est nous le système et le système c’est nous. Si vous n’êtes pas d’accord  sur le mode de gouvernance bâti sur ce principe, choisissez l’exile ou une balle dans votre cervelle.

Depuis plus de 30 ans mon pays expérimente une violence politique basée sur ce principe. Ce principe politique effraie et fascine tout à la fois. Il  impose une manière de gouvernance qui dépasse toute pensée et toute logique. Il détruit la volonté chez les peuples. Il affiche l’impensable qui est en nous.  

Sous la violence politique, un peuple devient  soumis au fait accompli et se ressent comme un étranger dans son propre pays. Il ressemble à un déraciné qui se serait enlevé de son propre être. Faute de justice et de démocratie dans un  système soumis à ce principe une violence politique doit naitre. Cette violence se traduit par les massacres collectifs, l’intimidation et la peur.  

Quel que soit le mode de gouvernance, la violence politique est un ensemble  d’abus qui n’est jamais anonyme ou impersonnels. La violence politique a deux visages. Un visage  visible et visage caché. Le visage caché est celui des hommes et des femmes qui sponsorisent, organisent ou planifient la violence politique.  En contraste, le visage visible est celui de ceux qui exécutent la violence politique par peur, par lâcheté ou par intérêt et profit.

Aucune idée  rationnelle ne peut logiquement  justifier ou expliquer comment des hommes aux visages cachés peuvent être conduits à des actes de violence politiques dirigés contre leurs propres frères. Une violence qui ne peut en aucun cas être justifiée. Une violence politique qui peut détruire la nation.

J’ai entendu des personnes aux visages visibles  dire: Voter contre l’actuel président est un péché impardonnable. Celui qui se  permet de débattre le programme du chef est accusé d’être possédé par un démon étranger.   Cette manière de réfléchir me fait penser au royaume du mollah chiite où l’infaillibilité du chef est un axiome de gouvernance. Hélas !  Mon pays est devenu une monarchie absurde.

Cette méthode de gouvernance n’a jamais été un model  dans l’histoire de l’Algérie. L’algérien est connu par son courage, sa volonté de dire la vérité et protéger les faibles dans son entourage.  Zabana, Ben M’hidi, Ait Ahmed et d’autres illustrent le caractère algérien. Ils se sont tous revotées contre l’injustice et le despotisme quel que soit la  source. Ils ne se sont jamais tus quand la liberté du peuple est bafouillée. Je regrette, l’Algérie n’est ni un modèle iranien ou un prototype nord-coréen   où un seul homme gouverne, décide et impose. Ce modèle n’est plus acceptable au 21e siècle.   

Chez nous, le programme du président ressemble au costume du roi danois. Tous les chefs politiques de ladite alliance ou coalition profitent de la situation actuelle et parlent de ce programme sans l’avoir vu ou lu sur un document officiel.

Les chefs des partis de l’alliance  font les louanges d’un semblant de gouvernance pour continuer à en tenir profit. C’est ainsi qu’ils ont accumulé une fortune dans la fraude et la tromperie. C’est  ainsi qu’ils ont contre eux toutes les rancœurs et les frustrations.

Pour clarifier le comportement des  chefs des partis de l’alliance, j’illustre mon texte par  un conte du romancier danois Hans Christian Andersen. Ce compte résume la situation politique dans notre cher pays à trois mois des présidentielles.    Hans Christian Andersen nous raconte : Il y a bien longtemps dans un pays lointain, vivait un roi qui aimait se sentir élégant et bien habillé.

Un beau jour, deux fraudeurs arrivèrent au palais. Ils prétendirent savoir tisser une étoffe que seules les personnes sottes ou incapables dans leurs fonctions ne pouvaient pas voir. Ils proposèrent au souverain de lui confectionner des vêtements. Le roi pensa que ce serait un habit exceptionnel et qu’il pourrait ainsi repérer les personnes intelligentes de son royaume. Les deux charlatans se mirent alors au travail.

Quelques jours plus tard, l’empereur, curieux, vint voir où en était le tissage de ce fameux vêtement. Il ne vit rien car il n’y avait rien. Troublé, il décida de n’en parler à personne, car personne ne voulait d’un roi sot. Il envoya plusieurs ministres inspecter l’avancement des travaux. Ils ne virent rien non plus, mais n’osèrent pas l’avouer, de peur de passer pour des idiots absurdes. Tout le royaume parlait de cette étoffe extraordinaire et le peuple  attendait avec impatience ce moyen de contrôle.

Le jour où les deux escrocs décidèrent que l’habit était achevé, ils aidèrent le roi à l’enfiler. Ainsi « vêtu » et accompagné de ses ministres, le souverain se présenta à son peuple qui, lui aussi, prétendit voir et admirer ses vêtements. Seul un petit garçon osa dire la vérité : « Mais, le roi est nu ! ». Et tout le monde lui donna raison. Le roi comprit qu’il s’était fait duper mais c’est trop tard.

L’Algérie a besoin en ce moment d’un garçon bien né qui ose dire la vérité.  Un homme jeune honnête et propre qui libère le pays du clivage politique imposé par une minorité d’inconnus invisibles.

Ces jours-ci, certains parlent d’une  intervention de l’armée pour corriger la direction. D’autres prient et attendent  le tonnerre du ciel qui impose un changement. Le ciel a déjà parlé: Dieu ne change pas la situation d’un peuple tant qu’ils ne changent pas d’eux-mêmes.

Les expériences provoquées par les relations civils-militaires et en particulier par les rapports entre gouvernants civils et chefs des armées sont anciennes. Les scènes des « militarismes » allemands et japonais au début 20e siècle nous font leçon .

Le titre de ce texte justifie ce que nous vivons aujourd’hui. C’est papa qui a dit ça. Papa vous raconte son histoire. Œdipe est   fils de Laïos et de Jocaste. Il  est un héros de la mythologie grecque. Il fait partie  des rois de la ville de Thèbes. Jocaste épouse son propre fils, Œdipe du quel elle aura  deux jumeaux, Étéocle et Polynice. Ces deux jumeaux héritèrent le trône. Plutôt que scinder le royaume de Thèbes, ils semblent alors s’accorder pour se le partager dans le temps, régnant chacun une année sur deux. Mais le contrat n’est pas respecté : Étéocle refuse de céder le pouvoir à son frère à l’échéance prévue.  

Celui-ci, pour venger son gendre, le rétablir dans ses droits, avec l’appui du roi d’Argos, son beau-père, Polynice lève une armée effrayante qui marche contre Thèbes. Cette guerre fut appelée L’Entreprise des sept chefs, parce que l’armée était commandée par sept princes, Polynice, Tydée, Amphiaraüs, Capanée, Parthénopée, Hippomédon et Adraste.

La lutte fut acharnée; tous les chefs, excepté Adraste, périrent sous les murs de Thèbes. Les deux frères ennemis, Étéocle et Polynice, pour épargner le sang des peuples, demandèrent à ter­miner leur querelle par un combat singulier, et, en présence des deux armées, ils s’entre-tuèrent mutuel­lement. Que Dieu protège mon cher pays de devenir  L’Entreprise des sept chefs.

En conclusion : le brouillard autour des prochaines échéances électorales au sein de la coalition de soutien d’Abdelaziz Bouteflika montre en grand plan l’impuissance du système de reproduire sa copie conforme. Certains hommes, dans le monde, dominent leur peuple par l’imposture et non pas par la justice.

Ils ne se rendent pas compte de leur confusion d’esprit. Dès que le peuple comprend l’impuissance du système et s’aperçoit que la ruse des ingénieurs du système ne fonctionne plus, le royaume d’Œdipe s’écroule. Papa a raison. Papa a juré que l’Algérie ne deviendra jamais un royaume.

Auteur
Omar Chaalal

 




- Publicité -

RSF dénonce les conditions de détention du journaliste Adlène Mellah

0
EXPRESS

RSF dénonce les conditions de détention du journaliste Adlène Mellah

Reporters sans frontières (RSF) affirme être « extrêmement préoccupée » par les conditions de détention du journaliste Adlène Mellah, directeur des médias en ligne Algérie Direct et Dzair Presse, en grève de la faim depuis plus de 15 jours pour « protester contre l’acharnement  judiciaire qu’il subit depuis plusieurs mois ».

Le 16 janvier 2019, lors d’une visite, ses avocats ont constaté la détérioration de l’état de santé du journaliste et ses conditions de détentions alarmantes.

A l’isolement depuis son arrestation le 9 décembre 2018, Adlène Mellah aurait perdu près de 14kg et souffrirait du froid et de l’humidité dans sa cellule. Selon l’un de ses avocats interrogé par RSF, le directeur des médias est très affaibli psychologiquement.

“Reporters sans frontières dénonce les conditions de détention du journaliste Adlène Mellah. Les autorités seront tenues responsables si l’état de santé du journaliste venait à se dégrader davantage, déclare Souhaieb Khayati le directeur du bureau Afrique du Nord de RSF. Nous appelons à sa libération immédiate et inconditionnelle », ajoute l’ONG.

Faut-il rappeler que l’audience en appel dans le procès pour “attroupement illégal” a été fixée pour le 23 janvier prochain.

Adlène Mellah est aussi appelé à comparaître à partir du 7 février 2019 dans le cadre d’une autre affaire. Le journaliste avait été arrêté en octobre dernier dans l’affaire dite d’Amir Dz et poursuivi pour «menace et chantage de divulgation d’informations attentatoires pour l’obtention de fonds», «atteinte à la vie privée» et «transmission de communications téléphoniques et de discussions privées et confidentielles» ainsi que pour «enregistrements et photos pris dans des lieux privés, gardés et mis à la portée du public sans autorisation ni consentement du concerné».

L’Algérie est située à la136e place sur 180 au classement mondial de la liberté de la presse 2018 de RSF, un recul de deux place par rapport à l’année 2017.

Auteur
Khaled Ouragh 

 




- Publicité -

Pourquoi le Canada n’a pas hésité à accueillir la Saoudienne Rahaf

0
DECRYPTAGE

Pourquoi le Canada n’a pas hésité à accueillir la Saoudienne Rahaf

La Saoudienne affirme vouloir fuir les abus psychologiques et physiques de sa famille et s’est vu accorder l’asile par le gouvernement du Premier ministre canadien Justin Trudeau.

En effet, Rahaf Mohammed al-Qunun, la jeune Saoudienne qui a attiré l’attention du monde entier après avoir fui sa famille en Thaïlande, est arrivée ce samedi dans la matinée à l’aéroport de Toronto. Elle y a été accueillie par la ministre canadienne des Affaires étrangères Chrystia Freeland qui a affirmé en direct que la jeune fille de 18 ans « vient de faire un long voyage, elle est épuisée et préfère ne pas répondre aux questions pour le moment »

Rappelons que la semaine dernière, Rahaf Mohammed al-Qunun avait été arrêtée à son arrivée à Bangkok depuis le Koweït, où elle était venue avec sa famille avant de leur faire faux bond. Son père et les autorités saoudiennes avaient fait annuler son visa. Pour éviter d’être renvoyée dans son pays, où elle disait craindre pour sa vie, la jeune femme s’était enfermée dans sa chambre d’hôtel à Bangkok.

Elle avait alors alerté la communauté internationale sur son sort, via son compte twitter. « Ma famille est stricte et m’a enfermée dans une pièce durant six mois simplement pour m’être coupé les cheveux », avait-elle déclaré, se disant certaine d’être emprisonnée si elle était renvoyée dans son pays. « Je suis sûre à 100 % qu’ils me tueront dès ma sortie d’une prison saoudienne », avait-elle ajouté.

A la suite d’une mobilisation en sa faveur sur les réseaux sociaux, les autorités thaïlandaises, qui effectuent fréquemment des refoulements à la frontière, avaient renoncé à la renvoyer contre son gré et l’avaient laissée quitter l’aéroport avec des représentants du Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) de l’ONU.

Une demande d’asile avait été adressée dès lors par cette agence de l’ONU à plusieurs pays, dont l’Australie dans un premier temps. Vendredi après-midi, le Premier ministre canadien Justin Trudeau avait lui-même confirmé avoir finalement accordé l’asile à la jeune femme.

Pourquoi justement le Canada ?

La décision du Canada risque sans aucun doute d’aviver les tensions entre Ryad et Ottawa. L’Arabie saoudite avait annoncé en août l’expulsion de l’ambassadeur du Canada, rappelé le sien et gelé tout nouveau commerce ou investissement avec le Canada, après la dénonciation par Ottawa de l’arrestation de militants saoudiens des droits humains, dont Samar Badaoui, sœur du blogueur emprisonné Raef Badaoui, dont la femme et les trois enfants vivent réfugiés au Québec. Il a suffi de deux messages sur Twitter les 2 et 3 août pour mettre le feu aux poudres.

La ministre canadienne des affaires étrangères, Chrystia Freeland, puis son ministère, y exprimaient leur « grave préoccupation » après l’arrestation d’activistes saoudiens et appelaient Riyad à « les libérer immédiatement ainsi que tous les autres activistes pacifistes des droits humains ». Son homologue saoudien de l’époque, Adel Al-Jubeir, avait répliqué vertement en dénonçant « l’attaque » canadienne et l’«ingérence » dans un domaine de «souveraineté saoudienne ».

Puis il a enclenché une riposte de grande ampleur : expulsion de l’ambassadeur canadien, gel des nouveaux projets commerciaux ou d’investissement, ordre de rapatriement des étudiants et patients saoudiens au Canada.

 

 




- Publicité -

L’administration est prête pour l’organisation de l’élection présidentielle

0
Selon le ministre de l’Intérieur

L’administration est prête pour l’organisation de l’élection présidentielle

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui a affirmé, jeudi à Alger, que l’administration était prête à organiser la prochaine élection présidentielle, ajoutant que tous les moyens humains et matériels avaient été mobilisés à cet effet.

S’exprimant lors d’une conférence de presse en marge de la célébration de la journée nationale de la commune, M. Bedoui a fait part de « la disposition de l’administration à organiser ce processus électoral », soulignant que « l’expérience de l’administration centrale et locale permet de réunir toutes les ressources humaines et matérielles nécessaires à l’organisation de ce processus après la convocation du corps électoral par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika ».

La convocation du corps électoral « relève des prérogatives du président de la République », a-t-il mis en avant.

Concernant l’assainissement des listes électorales, le ministre a fait état de « résultats positifs », ajoutant que « l’Algérie dispose de nouvelles technologies à travers le territoire national à même de faciliter ce travail ».

Pour ce qui est des élus locaux récemment limogés, le ministre a indiqué que « le travail de chaque responsable fait l’objet de suivi et de contrôle rigoureux », ajoutant que « les responsables sont contrôlés par le premier magistrat du pays et celui qui ne remplit pas convenablement sa mission n’aura pas sa place dans les institutions de l’Etat ».

Qualifiant le nombre d’assemblées élues qui connaissent un blocage de « minime », M. Bedoui a affirmé que les communes qui connaissaient des obstacles ont été « prises en charge ».

Dans un autre contexte, le ministre a fait état du « parachèvement de l’élaboration du projet des nouvelles wilayas déléguées, lequel sera soumis prochainement au président de la République ».

Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur a réfuté l’existence de communes pauvres en Algérie. « Toutes les communes bénéficient des aides financière de l’Etat », a-t-il ajouté.

Auteur
APS

 




- Publicité -

Soudan: la police réprime les manifestants marchant vers la présidence

0
EXPRESS

Soudan: la police réprime les manifestants marchant vers la présidence

La police a dispersé violemment, jeudi, à coups de gaz lacrymogènes des manifestants antigouvernementaux qui marchaient en direction du palais présidentiel pour appeler Omar el-Béchir à quitter le pouvoir.

Déclenchées le 19 décembre par la hausse des prix du pain et des médicaments et les pénuries dans un pays en plein marasme économique, les manifestations se sont transformées en rassemblements quasi quotidiens contre M. Béchir, qui a catégoriquement rejeté leur appel à partir après trois décennies de règne.

Après un appel à manifester à Khartoum et dans d’autres villes du pays jeudi, des Soudanais se sont rassemblés dans le centre de la capitale avant de se diriger vers le siège de la présidence. Mais la police est aussitôt intervenue en tirant des gaz lacrymogènes pour les disperser, selon des témoins.

Dès le matin, des membres de la sécurité ont été déployés le long de la route menant au palais, selon un correspondant de l’AFP sur place. Plusieurs véhicules militaires montés de mitrailleuses ont été stationnés à l’extérieur du palais.

Des manifestations ont également eu lieu dans les villes de Port Soudan et Gadaref (est), selon des témoins.

Ces dernières semaines, les rassemblements ont été systématiquement dispersés par la police.

Depuis le 19 décembre, 24 personnes sont mortes, selon un bilan officiel. Human Rights Watch et Amnesty International parlent d’au moins 40 morts, dont des enfants et du personnel médical.

Environ 1.000 personnes dont des militants, des opposants et des journalistes, ont été arrêtées, selon des groupes de défense des droits humains.

L’ONU « très préoccupée »

A Genève, la Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, s’est dite « très préoccupée » par l' »usage excessif » de la force « y compris l’usage de balles réelles », par les forces de sécurité contre les manifestants au Soudan.

« Une réponse répressive ne peut qu’aggraver les griefs », a-t-elle affirmé dans un communiqué, en appelant « toutes les parties à s’abstenir de recourir à la violence ».

L’Association des professionnels, qui regroupe notamment médecins, professeurs et ingénieurs, est le fer de lance de ces manifestations.

Pour les analystes, ce mouvement représente le plus sérieux défi pour M. Béchir depuis son arrivée au pouvoir en 1989 après un coup d’Etat soutenu par les islamistes.

« Je manifeste et je continuerai à manifester jusqu’à ce que ce régime tombe », a lancé Adel Ibrahim, 28 ans, qui a participé à des manifestations à Khartoum. « Nous protestons pour sauver l’avenir de notre pays ».

Après avoir commencé à Atbara (250 km au nord-est de Khartoum), les manifestations se sont rapidement propagées jusqu’à la capitale et au Darfour (ouest).

Les manifestants, qui utilisent les réseaux sociaux pour s’organiser, scandent « liberté, justice et paix » et certains crient « le peuple veut la chute du régime », le slogan du Printemps arabe de 2011.

« Il y a un élan et les gens manifestent tous les jours », souligne le chroniqueur Faisal Mohamed Salih.

Au-delà de la baisse des subventions du pain, le Soudan fait face à un grave déficit en devises étrangères. Les habitants sont confrontés à des pénuries régulières d’aliments et de carburants, tandis que le prix de certaines denrées subissent une forte inflation.

Pour Khartoum, les Etats-Unis sont à l’origine des difficultés avec leur sévère embargo imposé pendant 20 ans au Soudan (1997-2017) qui interdisait au pays de mener des activités commerciales et des transactions financières à l’international.

« Pas de changement du pouvoir »

Mais pour ses détracteurs, M. Béchir est coupable d’une mauvaise gestion économique et de dépenser sans compter pour financer le combat contre plusieurs groupes rebelles du pays.

La sécession du Sud en 2011 a en outre privé le Soudan des trois quarts de ses réserves de pétrole et de l’essentiel des revenus de l’or noir.

« Les manifestations ne conduiront pas à un changement de pouvoir », a martelé lundi M. Béchir. « Il y a une seule voie vers le pouvoir, et c’est celle des urnes. Le peuple décidera en 2020 qui doit le gouverner », a dit le président, 75 ans, dont une troisième candidature à la présidentielle est pressentie.

En 1964 et 1985, des soulèvements populaires avaient mené en quelques jours à la chute du régime en place. Mais, cette fois, les militants ont encore un long chemin à parcourir, estiment les analystes.

« Pour l’instant, (Omar el) Béchir semble avoir la majorité des forces de sécurité de son côté », explique Willow Berridge, spécialiste du Soudan.

Son règne pourrait survivre aux manifestations, juge aussi le centre de réflexion International Crisis Group (ICG) dans un rapport. Mais « ce sera au prix de la poursuite du déclin économique, d’une plus grande colère populaire, de davantage de manifestations et d’une répression plus dure ».

Auteur
AFP

 




- Publicité -

Les messages et les ambitions de Mouloud Hamrouche

0
REGARD

Les messages et les ambitions de Mouloud Hamrouche

De sa longue contribution, l’ancien chef du gouvernement sous Chadli a bien exposé sa vision politique dans une approche élitiste.

Comme un prélude sur ses ambitions, il a émis un message pour les décideurs et particulièrement à l’Armée qui se traduit par une double lecture codée. D’ailleurs il faut être un exégète pour saisir le contenu réel de la lettre. Il est rare qu’un homme issu du système ait du cran pour se permettre une telle réflexion. Depuis 2015 qu’il s’est imposé un silence, alors que la situation politique et sociale est en déclin.

Sans commenter un moindre fait qui ne peut laisser dans l’indifférence une personnalité comme Hamrouche, est une attitude propre aux politiques qui se réfugient dans l’attentisme. Il s’est autoproclamé comme un homme de transition, et il n’a pas tort de le penser si on se réfère à son parcours politique.

Depuis qu’il a quitté ses fonctions de chef de gouvernement en juin 91, il a été poussé à changer de camp pour se mettre du côté des réconciliateurs pour dénoncer l’interruption du processus électoral de décembre de la même année. Il fait partie d’une catégorie de politiques à l’image d’Ahmed Ibrahimi et d’Abdelhamid Mehri qui ont voulu changer les choses de l’intérieur sans bénéficier d’un ancrage populaire. Alors qu’ils avaient eu la chance d’avoir des responsabilités du haut rang dans la gestion des affaires de l’État pour longtemps.

Un pur produit du système Il incarne le système. Après avoir fait carrière dans l’armée, il a occupé le poste de directeur général du protocole à la présidence sous Boumediene et par la suite sous Chadli. Celui-ci lui donna la confiance pour diriger le gouvernement au moment où le pluralisme fait son apparition dans le paysage politique algérien.

Il l’atteste en disant : «J’ai toujours dit que je suis l’enfant du système, j’ai contribué à construire ce système. Je suis un ancien officier de l’armée.»(1)

Comme chef du gouvernement à partir du 05 septembre 1989, par défaut, il a dû prendre la responsabilité sur la création du FIS, qui a eu l’agrément le 06 septembre de la même année. D’ailleurs, ce parti il l’a défendu bec et ongle pour le réhabiliter dans le cadre d’une politique de réconciliation menée par une partie de partis de politiques qui se sont retrouvés à Rome en janvier 1995. Une initiative de la communauté catholique de Sant’Egidio. Comme un antécédent ou comme un avantage, ses anciennes fréquentations avec son accord pour le retour du FIS dans l’arène politique lui permettra-t-il d’avoir une entière confiance pour diriger la nation ? On aurait pu connaître sa popularité et mesurer sa force quand il s’est présenté à la présidentielle de 1999. Il s’est retiré à la dernière minute avec le reste des autres candidats pour dénoncer le favoritisme flagrant dont a bénéficié le candidat Bouteflika de la part de l’administration et de l’armée.

Il faut bien le mentionner qu’il a changé de fusil d’épaule. En février 2014, lors d’une conférence de presse qu’il a animée à l’hôtel Safir d’ Alger, parlant de la crise au sein du régime, il a donné son avis sur la situation politique en proposant à l’armée d’intervenir dans le champ politique : «Maintenant que toutes les institutions sont paralysées, il faut que l’armée tranche».

Pour Hamrouche, l’ANP est « capable de procéder au changement »…« l’Institution la plus forte et la mieux organisée ».’’(2)

À comprendre sa contribution d’aujourd’hui, il dénonce clairement cette façon de gouverner, c’est-à-dire solliciter l’aide de l’armée pour s’interférer dans la gestion politique du pays au moment d’une crise interne est une erreur à éviter. Le message est destiné à Gaïd Salah pour se démarquer du cinquième mandat de Bouteflika, il dit : « Le modèle de l’État contemporain avait, pour toutes ces raisons, dégagé l’armée de l’emprise des souverains, des hommes et des conjonctures pour qu’elle forme corps avec l’État et le peuple, la nation. »

Sans souffler un mot sur les conditions du déroulement des élections d’avril prochain, il maintient toujours le mode de désignation des chefs d’État par le cabinet noir et non par un vote transparent. Ce qui constitue une certaine condescendance envers le peuple. Sous des airs d’un futur chef d’État En mettant tant d’emphase et de réflexion, comme un pédagogue, sa contribution ressemble beaucoup à un cours de science politique soutenue par des paradigmes de structure d’un État.

En exposant la problématique algérienne sous divers aspects : en parlant de l’Histoire, de la naissance de la nation algérienne, du mouvement national, le fonctionnement de l’État de demain et d’autres phénomènes politiques et règles de jeux qui sont essentielles pour diriger un pays comme l’Algérie, il est clair qu’il entendait faire passer un message. Sous-entendre qu’il peut maitriser la fonction d’un chef d’État.

Dans une réponse à Omar Belhouchet directeur du journal El-Watan, en mars 2014, il confirme son désir de prendre des responsabilités au sein de l’État : «Personnellement, je suis prêt à apporter ma contribution en termes de réflexion et d’implication. Je suis prêt à m’engager auprès de l’opinion et des citoyens pour les convaincre du bien-fondé de la démarche du changement.»(3) Mais de quelle manière? En étant désigné ? S’il a adopté cette autre manière d’agir c’est sans doute dû aux nouvelles données.

Les dernières déclarations et mises en garde de Gaid Salah ont suscité de fortes polémiques. Tenir l’armée loin des tractations politiques est une exigence pour donner une certaine légitimité politique à l’Etat nation. Ce que souhaite Hamrouche si demain il est sollicité pour se présenter à la présidentielle d’avril prochain. Cherche-t-il des garanties avant de se prononcer? En attendant les feed-back de tout azimut : de l’opposition, du système, de l’ANP, et la société civile, peut-être une idée sera façonnée pour comprendre les ambitions de Hamrouche. Puisque nous sommes habitués à vivre dans l’incertitude, donc, rien ne peut nous empêcher d’imaginer des scénarios sur l’avenir de certains politiciens qui s’expriment dans un contexte assez particulier. Si c’est le cas, à trois mois des élections, pourrait-il se préparer pour briguer le mandat de chef d’État ? Quel appareil pour mobiliser les troupes ? La tâche sera inévitablement difficile, mais ce n’est pas impossible. Une chose est claire : en ce moment, il n’y a aucun candidat sérieux y compris le président Bouteflika dont la santé et l’âge devraient raisonnablement l’empêcher de se présenter. Une pétition vient d’être émise sur internet en sa faveur pour la candidature. Elle est initiée par un groupe d’internautes s’identifiant comme : «un groupe de citoyens pour une Algérie lucide». Sinon, aussi, il est raisonnable de penser que son utilité est pour une solution de transition.

À déceler ses déclarations et ses intentions sur son avenir, on peut supposer qu’il sera plus à l’aise à jouer le rôle d’arbitre pour régler l’ensemble des quiproquos politiques, d’assainir les structures de l’État et de proposer un modèle de gouvernance qui doit répondre aux aspirations des Algériens. Il faut le rappeler, Hocine Ait-Ahmed a posé toute sa confiance sur cet homme, il a exigé, selon sa volonté, qu’il l’accompagne à sa dernière demeure.

C’est un message clairvoyant qui annonce la destinée Mouloud Hamrouche, il lui a confié son héritage politique. Toujours de son analyse, il relate la pertinence sur la séparation des pouvoirs comme un préalable pour réussir à construire un État fort.

Il a mis en exergue la différence entre l’État et la gouvernance. Pour le premier, c’est une mission et un devoir, et pour la seconde c’est un pouvoir qui est acquis suite à une élection, et celui-ci est tenu de respecter la Constitution. Ce qui n’est pas le cas pour le gouvernement actuel. Le grand dérapage de Bouteflika est d’avoir violé la Constitution en 2008 pour se permettre des mandats à vie. Pour ne rien dire sur ce fait grave, automatiquement, Hamrouche est sujet à se poser des questions sur un silence qu’on peut considérer de complice.

M. M.

Renvois

(1) (3) www.elwatan.com/edition/actualite/mouloud-hamrouche-a-el-watan-larmee-est-forcee-de-maintenir-le-statu-quo-24-03-2014

(2) www.elwatan.com/edition/actualite/hamrouche-lalgerie-est-dans-une-impasse-27-02-2014

Auteur
Mahfoudh Messaoudene

 




- Publicité -

DERNIERS ARTICLES

Commémoration de la mort d'Abane Ramdane.

Abane Ramdane : 68 ans après son assassinat toujours absent du...

0
La commémoration du 68ᵉ anniversaire de la disparition d’Abane Ramdane, organisée par la wilaya de Tizi Ouzou, a suscité une vive réaction citoyenne. En...

LES PLUS LUS (48H)

Commémoration de la mort d'Abane Ramdane.

Abane Ramdane : 68 ans après son assassinat toujours absent du...

0
La commémoration du 68ᵉ anniversaire de la disparition d’Abane Ramdane, organisée par la wilaya de Tizi Ouzou, a suscité une vive réaction citoyenne. En...