20 avril 2025
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Le match JSK-USMB reporté

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Quarts de finale de la coupe d’Algérie

Le match JSK-USMB reporté

Enième rebondissement. La rencontre JS Kabylie- USM Blida comptant pour les quarts de finale de la coupe d’Algérie est reportée à une date ultérieure, annonce un communiqué de la Fédération algérienne de football et de la LFP.

Du coup, la Ligue du football professionnel informe que suite à ce report « la rencontre entre l’USM El Harrach et la JS Kabylie, se déroulera ce vendredi 09 mars au stade 1er novembre d’El Harrach. Rappelons que ce match compte pour la 22ème journée du championnat Mobilis de Ligue Une ».

Auteur
L. M.

 




Des soupçons de complicités dans l’armée burkinabe

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Attaques djihadistes à Ouagadougou

Des soupçons de complicités dans l’armée burkinabe

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) a revendiqué la double attaque.

L’enquête sur la double attaque de Ouagadougou progressait dimanche: un jihadiste présumé soupçonné d’avoir joué un rôle clé était entendu par la justice du Burkina Faso qui soupçonne des complicités dans l’armée.

L’homme dont la nationalité n’a pas été révélée a été arrêté vendredi dans les heures qui ont suivi les attaques coordonnées contre l’état-major des armées burkinabè et l’ambassade de France à Ouagadougou, a déclaré à l’AFP une source gouvernementale.

Cet homme est soupçonné d’avoir participé à l’attaque de l’état-major général de l’armée, en plein centre de Ouagadougou et pourrait même être « un cerveau » de l’opération, a-t-on ajouté.

Un deuxième homme a été arrêté et était interrogé, mais les soupçons pesant sur lui sont moins forts que sur le premier, a indiqué cette source sans autre précision.

Les attaques ont fait sept morts et plus de 80 blessés parmi les forces de sécurité, ainsi que neuf jihadistes tués, selon un dernier bilan. Elles ont été revendiquées samedi soir par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) lié à Al-Qaïda disant agir en représailles à une opération militaire française antijihadiste au Mali. 

D’autres assaillants « jihadistes ont peut-être pu s’enfuir » après l’attaque de l’état-major, situé dans le quartier très fréquenté du grand marché de Ouagadougou, selon la source gouvernementale.

Les autorités ont de « très forts soupçons » qu’il y ait « des infiltrés dans l’armée » qui ont renseigné les jihadistes pour l’attaque de l’état-major, a ajouté la source burkinabè.

L’explosion de la voiture piégée qui a précédé l’assaut a totalement détruit une salle de réunion, située en façade du bâtiment, où devait se tenir une réunion de l’état-major de la force antijihadiste du G5 Sahel. La réunion a été changée de salle au dernier moment, évitant un carnage.

« Au sein de l’état-major »

« Ils avaient une connaissance des habitudes et pratiques courantes au sein de l’état-major, ce qui explique la facilité avec laquelle ils ont accédé au sein de l’état-major par son accès de service, situé au dos de l’entrée principale », avait expliqué samedi une autre source gouvernementale.

La plupart des assaillants identifiés étaient burkinabè, et un était étranger, selon des sources sécuritaires. Ceux qui ont mené l’assaut contre l’état-major portaient des uniformes de l’armée, autre indice d’une possible complicité interne.

Les enquêteurs se demandent si l’attaque contre l’ambassade de France n’était pas une « diversion » avant l’attaque contre l’état-major. 

Située dans la zone des représentations diplomatiques, l’ambassade de France est très bien protégée. La tentative s’est d’ailleurs soldée par la mort des quatre jihadistes qui n’ont pu pénétrer dans l’enceinte diplomatique, a aussi expliqué la source gouvernementale.

Dans sa revendication, le GSIM dit avoir agi « en réponse à la mort de plusieurs de ses dirigeants dans un raid de l’armée française dans le nord du Mali il y a deux semaines ».

Le GSIM est une organisation jihadiste regroupant depuis un an plusieurs entités du Sahel liées à Al-Qaïda. Il est dirigé par le Touareg malien Iyad Ag Ghaly, chef d’Ansar Dine. 

Une importante équipe d’enquêteurs français est arrivée samedi à Ouagadougou pour prêter main forte à la justice burkinabè.

Dirigée par un procureur de la section antiterroriste du parquet de Paris, l’équipe comprend des enquêteurs de la Sous-direction anti-terroriste, de la Direction générale de la sécurité intérieure et de la police scientifique, selon des sources judiciaire et policière françaises.

L’activité a repris normalement dimanche dans la capitale burkinabè, mais, signe de l’extrême tension qui persiste, deux incidents armés se sont produits, dont l’un a fait un mort.

Vers 02h00 heures du matin (locales et GMT), une voiture et une moto ont tenté de forcer un barrage, malgré des tirs de sommation, à environ 1,5 km du palais présidentiel, en périphérie de Ouagadougou, selon des sources gouvernementale et sécuritaire. 

La voiture avec deux occupants a fait demi-tour et pris la fuite. L’homme sur la moto a été tué, dans des circonstances non précisées. 

Autre incident dimanche matin, des soldats ont effectué des tirs de sommation contre des passants qui voulaient franchir une barrière dans la zone de l’état-major, toujours totalement bouclée.

« On a tous peur »

Le Burkina Faso est depuis 2015 la cible d’attaques jihadistes, qui ont déjà frappé sa capitale, sans jamais toutefois atteindre un tel niveau d’organisation. Dans la population, la nervosité restait palpable dimanche.

« La paix soit au Burkina Faso. En tout cas, nous, les croyants, nous allons prier beaucoup pour que les terroristes ne viennent plus », a déclaré à l’AFP une commerçante, Suzane Kouama.

Bouri Sawadogo, étudiant, souhaite « que ça s’arrête, parce que, à l’allure ou ça va, franchement, on a tous peur ». « Notre état-major, c’est le coeur de Ouagadougou, le coeur du Burkina Faso qui a été attaqué ».

 

Auteur
AFP

 




Des députés du RCD apportent leur soutien à la JSK

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Domiciliation du match JSK-USMB

Des députés du RCD apportent leur soutien à la JSK

Des députés RCD de Tizi-Ouzou ont rendu public un communiqué dans lequel ils apportent leur soutien à la JSK

« La JSK, symbole de la lutte identitaire et du combat de toute la région de Kabylie, fait face à une tentative de déstabilisation sans précédent. Vouloir faire jouer la JSK, avantagée par le tirage au sort conformément à la réglementation en vigueur, vaille que vaille sur un terrain autre que le sien ne peut être interprété que comme une manœuvre visant à saborder le club phare des Kabyles, qui traverse actuellement une crise préméditée.

L’irruption de certains politicards des partis du pouvoir dans le monde du football pour, paraît-il, « enjoindre » au ministre, à la FAF et à la ligue de délocaliser le match de coupe que devrait jouer la JSK face à l’USMB confirme cette volonté de nuire.

Cela ne rentre en réalité que dans le cadre d’une large et vaste opération de déstabilisation de toute une région, de perversion de tout un combat et d’inversion de l’échelle des valeurs.

En tant que députés de la wilaya de Tizi-Ouzou, nous apportons tout notre soutien à la JSK et à ses dirigeants, et nous appelons les supporters à rester mobilisés derrière leur club, notre club, qui représente bien plus qu’une équipe de football.

Yassine Aissiouane
Lila Hadjarab
Mohand Arezki Hamdous
Hamid Ait Said

 




Bras de fer entre la JSK et la FAF autour de la capacité d’accueil du stade de Tizi-Ouzou!(Vidéo)

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Quarts de finale de la Coupe d’Algérie

Bras de fer entre la JSK et la FAF autour de la capacité d’accueil du stade de Tizi-Ouzou!(Vidéo)

Quelle est la capacité du stade du 1 er Novembre de Tizi-Ouzou? Ce stade mythique, où la JSK a conquis ses galons africains est au centre d’une polémique qui oppose la nouvelle direction de la JSK et la fédération algérienne de football.
En effet cette dernière avait désigné le stade du 5 Juillet à Alger pour abriter le match des quarts de finale de la coupe d’Algérie qui devait opposer la  JS Kabylie et l’USM Blida ce week-end.  

La JSK, par le biais de son président Cherif Mellal a contesté la décision de la FAF en présentant un rapport du topographe de la DJS de Tizi-Ouzou, où il est mentionné que le stade de la JSK a une capacité supérieur à 21 000 spectateurs, ce qui annule de fait la décision de la FAF qui s’appuyait sur une homologation du début de saison, qui réduisait les capacités d’accueils du stade de Tizi-Ouzou à 14 000 spectateurs.

La FAF a réagi en envoyant des « topographes »,  qui ont, selon Cherif Mellal, réévalué leur estimations à 20 500 places. Mais malgré cela, « la Faf a maintenu le match des quarts de finale au stade du 5 Juillet, une décision que conteste le Club Kabyle », soutien Cherif Mellal dans un point de presse tenu hier qu siège de la JSK. Dans ce bras de fer insensé, ce sont les fans du beau football, qui sont les premiers perdants. 

Auteur
K. B

 




Le président Bouteflika et le casse-tête chinois

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Présidentielle

Le président Bouteflika et le casse-tête chinois

Le président Bouteflika va-t-il rempiler pour un cinquième mandat ? Le cercle présidentiel est-il prêt à passer la main? Les hommes d’affaires acceptent-ils de lâcher l’homme à l’ombre duquel ils ont pu prospérer facilement leur business? Toutes ces questions-là sont aujourd’hui sur le tapis et toutes les réponses sont  en même temps permises. Le mystère Bouteflika dément parfois les pronostics des analystes les plus avertis. Outre le silence qui entoure la question de la succession au palais d’El-Mouradia, il y a aussi cette poignée de partis-godillots du système et du cercle d’affaires qui s’agitent déjà dans tous les sens en faveur de ce fameux « cinquième mandat ». Mais, curieusement, le patron du F.L.N Ould Abbes, agissant sans doute sur une instruction venue d’en haut, sort de sa réserve pour tracer des lignes rouges à ne pas dépasser et distribuer les cartons, comme dans un match de foot, aux récalcitrants. Pas question d’évoquer un sujet, devenu tabou, du moment que l’intéressé lui-même, à savoir le président Bouteflika, se tait. Il est clair que le patron du plus vieux parti algérien prend le contre pied de ceux qui font du zèle autour de cette question, au premier du rang desquels se trouve un certain Baha Eddine Tliba, cet ex vice-président de l’APN dont la fortune est, dit-on, se compte par milliards. Mais pourquoi? Il semble que c’est une vieille tactique en haut lieu pour faire durer le suspense quand il n’y a pas de successeur consensuel et légitime à la magistrature suprême. Aujourd’hui, ni Sellal ni Ouyahia par exemple, encore moins Benflis, l’ex-candidat malheureux aux présidentielles de 2004 et de 2014, ne font  le poids ni le consensus au sein de « l’establishment ».

Certes, avec la disparition de la DRS et son rattachement en 2013 à la présidence de la république, beaucoup de choses ont changé, mais il n’en reste pas moins que l’armée demeure le pivot central dans le processus de prise de décision. Cela dit, le clan présidentiel a beau jouer sur le facteur « faiblesse de la DRS », il reste moins influent par rapport aux militaires sur l’échiquier politique, même si les rumeurs persistantes attribuent des pouvoirs exorbitants au frère du président. Une chose étant sûre en fin de compte : les cartes sont tellement brouillées au sommet que les « décideurs » eux-mêmes se trouvent actuellement très perturbés quant au chemin à emprunter en 2019. Ayant ressenti cette angoisse, une partie de l’opinion publique voit déjà dans Mouloud Hamrouche, l’ex-chef du gouvernement et père des réformes économiques des années 1990, une figure rassembleuse. Or, connaisseur des arcanes du régime, celui-ci n’a pas donné suite aux souhaits de la vox-populi.

L’amère expérience des présidentielles d’avril 1999 l’aurait, sans aucun doute, découragé à s’engager dans une nouvelle aventure politique pour la conquête d’El-Mouradia. Mais pas que ça ! L’opposition est si divisée et si parasitée de l’intérieur qu’elle semble incapable de proposer un représentant unique et crédible pour les prochaines élections. Toutes ces données-là relancent le débat sur un autre mandat pour Bouteflika. Celui-ci, adepte invétéré du suspense, attendra peut-être, comme à l’accoutumée, jusqu’à la dernière minute pour se porter candidat à sa propre succession. Un scénario vaudevillesque, tant redouté par l’opposition.

 

Auteur
Kamal Guerroua

 




Fête des »djida »… berbères

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Mémoire

Fête des »djida »… berbères

À la mémoire de ma grand-mère, le modèle de femme Kabyle digne et fière !

Se souvenir de, et rendre hommage à sa grand-mère, c’est dévoiler un peu, même beaucoup, de son âme d’enfant ! Quoi de plus indocile face à ce temps impitoyable, ce fleuve indomptable et assassin qui nous nargue de sa cruauté pour tout emporter sur son passage, que de faire défiler quelques tranches de vie de notre enfance ? Les laisser s’entasser dans le bloc mémoire inactif, n’est-ce pas se résigner à laisser faucher nos racines par ceux qui s’acharnent à soumettre les derniers bastions de nos coutumes, de plus en plus écrasées par toutes sortes d’assauts gaulois et (surtout) mecquois ?  

Même si les rapports grand-mère-petits-enfants appartiennent à ces socles universels qui ont construit, et transmis en héritage, ce que nous avons de plus gracieux en commun, entre homo-sapiens, celui du petit Kabyle de ma génération à sa petite « Yemma 3azzou », qu’ailleurs on appelait « djida » (une dénomination qui porte beaucoup moins, selon nos perceptions, cette force affective que véhicule sa prononciation) revêt un distinguo et une finesse des plus subtiles.

Il faut dire que dans nos cellules traditionnelles, regroupant mère, tantes, grand-mère et petits enfants, nous découvrions, dès nos premiers pas dans l’univers de notre environnement immédiat, avec ses interactions hiérarchiques parfois tumultueuses, que le barycentre de ce foyer, grouillant de cousins et de cousines, c’était bel et bien cette dame imposante, de par sa stature, sa sagesse, et sa façon, quasiment infaillible, de diriger, avec une poigne de fer pugnace, la tribu familiale.

À tel point que nous avions très vite compris que pour fuir quelconque châtiment décrété par nos mamans pour réprimer nos bêtises et autres insoumissions, il n’y avait pas meilleur refuge pour une protection assurée que le giron de « Yemma 3azzou » !  À cet égard, il faut avouer que grâce à elle nous avons dû échapper à de nombreuses raclées ! Sa présence était si rassurante que nous nous disputions souvent la nuitée en sa compagnie pour l’écouter raconter les déboires de sa vie, face à un feu crépitant qu’elle nourrissait et remuait en permanence, comme pour mieux jeter à la braise les souvenirs d’un passé douloureux !

Un passé si pénible que 2 ou 3 jours avant de rendre l’âme, alors que nous étions tous rassemblés autour d’elle, sous le toit de ce vieil « akham » qui a porté le fardeau et les drames de toute une vie, elle jette un regard furtif pour scruter tout le monde avant d’exiger que tous se retirent pour la laisser seule avec son petit fils Velkacem, car disait-elle, elle avait un secret à lui révéler. -Un secret si lourd que même après ma mort, tu n’oseras pas le divulguer, rajoute-t-elle ! Malheureusement, ou peut-être bien heureusement, comment savoir ? ce secret, elle l’a emporté avec elle, car tout le monde s’en est tenu à son souhait de quitter la pièce où elle se mourait sauf une tante récalcitrante qui s’était mise à geindre, à sa façon, la curiosité l’emportant sur la délicatesse d’obéir à ce dernier vœu, se refusant certainement à l’idée d’être écartée de ce lourd secret que sa propre maman ne lui avait jamais confié !  

Retour aux années d’enfance. Au fil des ans, la stature de « Yemma 3azzou » devenait si souveraine que chacune de ses absences, lors de visites rendues à sa famille au village voisin, situé à quelques centaines de mètres en aval du nôtre, nous devenait interminable et insupportable ! Quand, au bout de quelques jours, elle se montrait enfin, avec sur son dos la « sella » habituelle (grande corbeille en roseau) remplie de « s’fendj » et autres victuailles de luxe pour l’époque, les minois de nos mamans s’essayaient péniblement à retenir l’irritation de retomber sous son autorité, et nous, les petits-enfants, étions partagés entre la joie du retour de notre mécène et la peine que ce même retour faisait subir à nos génitrices ! Avec du recul, Dieu que c’est dur la psychologie du déchirement de l’enfant !

Raconter ma grand-mère, ne serait-ce que le petit bout que j’ai connu d’elle, demanderait des nuits d’écriture, de veille, en plus de quelques litrons de bière, et cela nécessiterait de torturer une mémoire pas toujours au rendez-vous, des décennies après, mais s’il y a des souvenirs qui vous marquent à vie, les suivants me poursuivront jusqu’à la dernière bouffée d’oxygène inhalée sur Terre.

– Quand j’étais écolier à Larvaa Nath Irathen, m’y rendant à pieds avec mes camarades du village, un petit bourg juché sur une colline située à 3 kms en aval de LNI, je rentrais souvent, en fin de journée, avec des maux de tête extrêmement douloureux ! Par intermittences, ces douleurs partaient et revenaient sans que personne ne s’en soucie vraiment de façon sérieuse ! Il faut dire qu’à l’époque, en plus d’un mektoub facile à incriminer, nourrir la famille était déjà une performance qu’il n’était pas donné à tout le monde d’accomplir, en ces temps de vaches maigres pendant lesquels même le petit bout de viande que l’on nous distribuait lors de fêtes de mariages ou de circoncisions, nous le ramenions pour le partager en famille ! Ces maux de tête ne disparaissant pas, à l’adolescence, et constituant un sacré handicap au petit collégien que j’étais, cette fois à Alger, un jour « Yemma 3azzou » me proposa de m’emmener au bled pour me guérir de ces satanés céphalées. Bien que sceptique, je la suivis, le poids de l’enthousiasme d’un séjour au village avec elle écrasant celui de quelconque idée sérieuse d’en revenir définitivement guéri !

Nous voilà donc, par une matinée de printemps, déambulant avec « Yemma 3azzou », laquelle agrippait dans la main gauche un pigeon qui faisait partie de ses volatiles domestiques, vers thamazirth (petit jardin attenant et situé en contrebas de « akham bwadda »). Dès que nous arrivâmes à l’endroit idéal choisi la veille, « Yemma 3azzou » me fait agenouiller pour que mon crâne lui soit à portée de mains. Face à moi une grosse pierre qu’elle sanctifia par je ne sais plus quelle formule. À ma gauche une autre pierre sur laquelle elle déposa le pigeon pour l’immoler. Immolation que je devinais à travers les sons et les piaillements qui accompagnaient son geste sacrificiel, car tétanisé que j’étais, mes yeux restaient fixés sur la pierre qui me faisait face et dont dépendait la suite de ma vie et celle de toute ma postérité ! Une fois le « ithvir » sacrifié, « Yemma 3azzou » s’adonna à une série d’incantations que je ne comprenais qu’à moitié, avec des « wa dh’chfa wa dh’dwa, attâne ouqerou a’thissoume wezrou » …etc., le sang du pigeon et ses entrailles déposées sur ma tête et mon front, pendant que les mains de ma grand-mère servaient de matrice de transfert entre ma douleur et la pierre. À moins qu’il ne s’agisse de puiser l’Energie de cette même pierre pour exorciser le mal qui m’habitait !? Je n’en sais fichtre rien !

Le rituel terminé, j’avais mal, très mal, encore plus mal qu’avant ! Comme si ma grand-mère connaissait la suite, en réaction à son traitement, « un lit », avec les habituelles peaux de mouton et quelques couvertures posées à même le sol, était déjà prêt pour m’accueillir, les entrailles du pigeon encore attachées à mon crane ! La douleur s’amplifiant, je retenais mes larmes ! je retenais mes cris, quasiment certain que pour moi c’était la fin et que la grande faucheuse n’était plus qu’à quelques pas pour m’emporter ! Je ne sais plus si j’avais encore les yeux ouverts ou si cela faisait partie du spectacle qui défilait dans ma tête complètement assommée mais « Yemma 3azou » m’apparaissait souriante et joyeuse, quasiment en transe de bonheur dans la cour, alors que ma souffrance ne faisait que s’amplifier ! Décalage spatio-temporel ? délire d’un malade qui confond rêve et réalité ? Je ne saurais dire, mais aussi incroyable, aussi douteux, aussi surprenant que cela puisse paraître, depuis ce jour, mes maux de tête chroniques ont disparu ! Evidemment, avec du recul, on peut toujours s’essayer à trouver une explication logique et scientifique à ma guérison, laquelle tient quasiment du rituel « vaudou », il n’empêche que s’il y a un lien avec quelconque force supérieure, en ce qui me concerne, son visage ne saurait ressembler à qui que ce soit d’autre qu’à celui de ma grand-mère !

À « Yemma 3azzou », des décennies plus tard, « soumekthi fellam, achou ara’d’rnou  » ? Cela fait plus de quarante ans que tu nous as quittés, mais ton souvenir et tes leçons de vie ont souvent guidés et guident encore nos pas, au détour de chaque carrefour et de chaque choix. Dans un peu moins ou un peu plus de 10 ans -je ne sais plus. Comment savoir quand le temps soudain s’amuse à vous narguer en affichant non-plus le compte mais le décompte au cadran de votre vie ? -j’aurais l’âge que tu avais l’année de ta disparition ! Oui, comme tout le monde, je vieillis et suis grand-père déjà, mais contrairement aux hommes et aux femmes de ma génération, grâce à toi, je n’ai pas peur de ce qui inexorablement suivra ! Comme tout le monde, cet instant final qui clôture toute existence sur Terre souvent m’interpelle pour très vite s’apaiser quand, tout comme Montesquieu, je me surprends à psalmodier et m’accrocher à l’idée que « la seule façon d’échapper à la mort c’est d’y penser tout le temps », une formule qui cadre bien avec ta propre philosophie de vie.

Au-delà de ces questionnements propres à tout être humain sur Terre, souvent je me demande ce qu’auraient été nos destinées d’orphelins sans ta présence permanente auprès de nous, les années qui suivirent la disparition de notre père, cinq années à peine avant ton décès.

Comment oublier ce jour où, à l’arrivée de ce maudit cercueil, en provenance de France, tu nous accueillis, mon frère aîné et moi, sourire aux lèvres pour nous consoler ? En mon for intérieur, ce jour-là, je me disais -mais comment peut-elle noyer sa tristesse, elle qui vient de perdre son 2ème enfant revenu d’exil dans un corbillard, tout comme son aîné, 20 ans auparavant ? Il a fallu que je te surprenne en larmes, une année plus tard et que ma mère m’explique et réponde à ma question idiote, pourquoi pleure-t-elle ? pour jauger la profondeur de ta douleur : -Tu sais « ammi », un an c’est lent pour un enfant, mais pour elle, c’est comme si c’était hier, elle pleure encore son Fils, ton père ! Et c’est là que je compris qu’avec ces sourires de l’année d’avant, tu t’étais recouverte d’une carapace provisoire pour mieux nous protéger et nous faire amortir le choc ! Il faut être Grand pour avoir le courage d’évacuer sa propre douleur pour protéger ses petits enfants ! Tu ne fus pas juste grande, grand-mère, mais à cet égard tu étais une géante, une femme à la stature si souveraine qu’en plus de 60 années de vie, je n’ai jamais plus rencontré de femme ou d’homme de ton niveau de sagesse, de lucidité et d’humanisme !

Quatre décennies après ton dernier voyage, nous pensons toujours à toi, car tu fus la lumière qui a guidé nos pas sur des sentiers sombres de moult nuits et de chevauchées aux chemins incertains. Tant d’années sont passées, les unes belles, les autres pas, et voilà que le trépas se permet maintenant, en toute arrogance, de frapper aux portes de ces chérubins que tu couvais de ton aura ! Elle peut bien taper à nos portes cette maudite faucheuse ! Nous l’attendons de pieds fermes ! car elle sera belle aussi, comme la tienne, notre façon de partir, sachant qu’en guise de courroie de transmission façonnée par le terroir, nos descendances n’oublieront jamais ces images que nous transmettons de vos souffrances, et que ce gène de résilience qui les pousseront toujours à l’excellence, ils l’ont hérité de ces montagnes éternelles que tant d’envahisseurs ont occupés sans jamais réussir à conquérir la majesté dont nos « Yemma 3azzou » les ont courageusement, loyalement et dignement irriguées pour que vivent leurs postérités, avec dans le cœur l’amour du prochain et des leurs !

Repose en paix « Yemma 3azzou » ! Nous te rejoindrons tôt ou tard ! ni par calcul, ni par hasard ! d’ici là, nous ne t’oublions pas et pensons très fort à toi !

Auteur
Kacem Madani

 




Le nouveau recteur de l’université d’Ibn Khaldoun de Tiaret installé

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Après avoir limogé l’ancien

Le nouveau recteur de l’université d’Ibn Khaldoun de Tiaret installé

Le recteur de l’université Ibn Khaldoun de Tiaret, M. Khalladi Mederbel, vient d’être démis de ses fonctions, a-t-on appris jeudi de sources locales.

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, représenté par son inspecteur, a procédé, jeudi, à l’installation du premier responsable de cette université. Le nouveau recteur, le professeur Belfedhal Chiekh, prendra en main les destinées de l’université de Tiaret, qui a connu de sérieux problèmes ces derniers mois.

La représentante du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, accompagnée des autorités locales à leur tête le wali de la wilaya de Tiaret : M. Bentouati Abdesalam, a procédé officiellement l’installation du  nouveau recteur de l’université d’Abderrahmane Ibn Khaldoun de Tiaret.

La cérémonie a connu aussi la présence des vice-recteurs, les doyens des Facultés, des enseignants-chercheurs de l’Université de Tiaret et des organisations estudiantines.

La décision d’écarter le professeur Khalladi Mederbel aurait été prise suite aux événements ayant secoué le campus universitaire durant des jours, dans le sillage des revendications autour des stages à l’étranger et les grèves récurrentes, n’ont pas été en faveur du désormais ex-premier responsable de l’université de Tiaret. 

Auteur
K. O.

 




Donald Trump s’en amuse et envie Xi Jinping …

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Présidence à vie en Chine

Donald Trump s’en amuse et envie Xi Jinping …

Donald Trump s’est amusé samedi des perspectives de présidence illimitée de son homologue chinois Xi Jinping, allant jusqu’à suggérer en riant qu’une telle réforme soit importée aux Etats-Unis. 

« Il est désormais président à vie », a déclaré le président des Etats-Unis, sur le ton de la plaisanterie, lors d’un rassemblement dans sa villa de Mar-a-Lago en Floride, destiné à lever des fonds en faveur du Parti républicain.

« Il est arrivé à le faire. Je trouve cela formidable », a poursuivi M. Trump, selon un enregistrement de ses propos diffusés par CNN.

« On devrait peut-être aussi tenter le coup un de ces jours », a-t-il lancé, provoquant les rires de son auditoire. 

Les propos, même prononcés sur le ton de l’humour, n’ont pas fait rire le représentant démocrate Ro Khanna, alarmé comme de nombreux internautes par la perspective d’une présidence Trump à vie.

« Qu’il ait dit ça pour rire ou non, parler d’une présidence à vie comme pour Xi Jinping est la chose la moins américaine qui puisse jamais sortir de la bouche d’un président américain », a déclaré M. Khanna. « George Washington se retourne dans sa tombe », a-t-il ajouté, en référence au premier président des Etats-Unis qui avait refusé un troisième mandat.

A la demande du Parti communiste au pouvoir, le parlement chinois, qui se réunit à partir de lundi pour sa session plénière annuelle, doit modifier la constitution afin d’abolir la limite de deux mandats de cinq ans imposée depuis 1982 aux présidents du pays. Cette disposition permettra à M. Xi, président de la République populaire depuis 2013, de se maintenir au sommet de l’Etat au-delà du terme prévu de 2023.

Auteur
AFP

 




Lettre ouverte au Président Bouteflika

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Coordination nationale des comités de soutiens aux travailleurs de Cevital

Lettre ouverte au Président Bouteflika

Monsieur le Président,

Nous nous adressons à vous, aujourd’hui, pour porter à votre connaissance un crime économique flagrant et vous demander d’user de votre autorité pour y mettre un terme dans le strict respect des lois de la République.

En effet, depuis mars 2017, des équipements industriels neufs et de dernière technologie, destinés à un projet d’usine de trituration de graines oléagineuses du prestigieux groupe Cevital, sont systématiquement refoulés par le Président-directeur général de l’Entreprise portuaire de Bejaia.

Cette attitude, que nous n’avons cessé de dénoncer, est sans fondement légal ni réglementaire. C’est un dépassement de prérogative, voire un abus de pouvoir. L’unique motif officiellement invoqué, à savoir l’état de saturation du port de Bejaia, se trouve frappé de nullité dès lors que le groupe Cevital dispose d’une assiette de terrain, située dans une zone industrielle, extérieure au périmètre portuaire et destinée à accueillir le projet.

Et au-delà du préjudice subi par le groupe Cevital, ses travailleurs et plus généralement les populations de la région de Bejaia, la grande victime de ce crime est incontestablement l’économie nationale productive.

Ce crime est commis au moment où des voix, la vôtre en premier Monsieur le Président, appellent à une accélération de la diversification de l’économie algérienne, seule alternative à la crise actuelle.

Le projet de Cevital s’inscrit justement en droite ligne de cette exigence incontournable. Il offre au pays nombre d’avantages économiques et financiers. En plus de la création de 1000 emplois directs, le projet de Cevital aura un effet d’entrainement certain sur l’agriculture par le développement des cultures des graines oléagineuses et provoquera un regain d’intérêt chez nos agriculteurs pour l’exploitation des terres laissées en jachère. Avec la garantie d’un débouché pour les récoltes et l’assurance d’une stabilité de l’activité, ce sera plus de 100 000 emplois indirects qui verront le jour dans le secteur agricole.

Le projet assurera également les besoins de notre pays en matière d’huiles végétales brutes et de tourteaux de soja, entièrement importés aujourd’hui pour un coût de 1,5 milliards de dollars par an. Il contribuera ainsi grandement à la sécurité alimentaire de notre pays, un enjeu dont l’importance n’est plus à démontrer. Mieux encore, avec ce projet, l’Algérie pourra enfin prétendre au statut d’exportateur en dégageant un excédent de 1,5 millions de tonnes qui sera destiné aux marchés extérieurs et pour une valeur de 750 millions de dollars. Au total, la balance de paiement du pays bénéficiera chaque année de 2,25 milliards de dollars.

Monsieur le Président,

Le groupe Cevital, comme nombre d’acteurs économiques publics et privés, a montré une maîtrise parfaite de la culture entrepreneuriale, une vision stratégique reconnue et un sens élevé de l’intérêt de la collectivité nationale. C’est un atout dont rêverait tout pays soucieux de gagner les batailles d’aujourd’hui et relever les défis de demain. L’enjeu dépasse de loin l’intérêt d’un groupe ou d’une région. Il se rapporte au devenir d’un pays, notre pays. Désormais, aucun argument valable ne peut être avancé pour justifier le blocage d’un projet de cette envergure.

Par ailleurs, ce sabotage absurde et aberrant impacte négativement la région en la privant de dizaines de milliers d’emploi et d’une source d’imposition non négligeable.

Cela nourrit les frustrations, alimente le sentiment d’exclusion et élargit les fractures. La discrimination par la redistribution sélective de la richesse nationale est un renoncement à l’Etat de droit, à l’Etat tout court.

Pour rappel, la wilaya de Bejaia a très peu profité de la récente embellie financière. Elle n’a bénéficié d’aucun projet structurant d’ampleur et les rares projets publics inscrits pour le compte de la wilaya sont soit inachevés ou alors carrément gelés.

Quant aux initiatives privées, elles peinent à connaitre un aboutissement heureux en raison de la bureaucratie et de la corruption. Pire, elles sont souvent victimes de vétos sans noms et sans visages.

Monsieur le Président,

Nous nous adressons à vous après avoir épuisé toutes les voies de recours possibles et imaginables. Tous les échelons de la hiérarchie des pouvoirs publics ont été en vain sollicités. Wali, ministres et premiers ministres se sont tous refugiés dans un silence lourd et mystérieux. 
Nous nous adressons à vous en votre qualité de premier magistrat du pays pour faire respecter la règle de droit et mettre fin à l’arbitraire et à l’abus. 

Votre intervention n’est pas seulement souhaitée. Elle est attendue. Car il s’agit de réengager le pays dans la voie de la reconstruction. C’est la seule alternative à l’effondrement.

Bejaia le 03 mars 2018
P/ la Coordination Nationale, 
le porte-parole Bouzidi Mourad

  

Auteur
le porte-parole Bouzidi Mourad

 




Trois membres d’une même famille brûlés à Ouargla transférés cinq jours après à…Douéra!

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Faute d’un centre de soin pour les grands brûlés dans le Sud!

Trois membres d’une même famille brûlés à Ouargla transférés cinq jours après à…Douéra!

Le 22 février 2018, au soir,  suite à une explosion dans une maison provoquée par une fuite de gaz, une famille  de trois personnes ( Parents et une petite Fille)  dans la région de Sokra dans la commune de Rouissat, a été lourdement brûlée (Voir les photos en bas de l’article).

La famille Benmessaouad  a été transférée à l’hôpital EPH Mohamed Boudiaf  de Ouargla, un hôpital qui ne dispose pas de moyens nécessaires pour soigner les grands brûlés.

En absence d’un hôpital spécialisé donc, les trois victimes sont restées sans soin et livrées à elles-mêmes, dans une situation dramatique indescriptible!

Les services de l’EPH Mohamed Boudiaf ont fait de leur mieux pour les transférer à Douéra ou à Constantine mais les deux hôpitaux étant complets n’ont pas accepté de les prendre en charge.

Voyant que leur état de santé ne cessait de se dégrader, les proches et la société civile ont observé un sit-in devant l’hôpital faisant pression sur les responsable de EPH Mohamed Boudiaf à Ouargla, de même qu’un élan de solidarité et soutien ont été vite déclenchés,  qui ont abouti enfin à leur admission  à l »hôpital de Douéra, presque 5 jours après le drame alors que dans pareils cas, le transfert devrait se faire très rapidement.

D’après nos sources la situation des malheureux membres de cette famille est délicate, et nécessiterait même un transfert à l’étranger.

Devant de telles situations récurrentes, la population locale de la capitale de sud en a ras-le-bol et est exaspérée par le fait que la plus grand zone industrielle en Algérie où les accidents pareils surviennent presque quotidiennement est privée d’un hôpital pour la prise en charge des grands brûlés.

Le mépris envers les populations du sud continue à faire des victimes…en silence. Mais jusqu’à quand ? 

Auteur
A. Lahoual

 




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