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jeudi, 13 novembre 2025
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 Le PST dit Non à la venue de Mohammed Ben Salmane en Algérie !

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Déclaration

 Le PST dit Non à la venue de Mohammed Ben Salmane en Algérie !

Le prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohammed Ben Salmane, doit se rendre à Alger dans les prochains jours. Dans le but de justifier sa honteuse acceptation de le recevoir, notre ministère des Affaires étrangères s’est empressé de publier un communiqué dans lequel il blanchit le pouvoir saoudien pour le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi.

Ce n’est pas la première fois que le gouvernement de Bouteflika-Ouyahia vole au secours du « régime saoudien frère ».

Le Premier ministre avait déjà critiqué les supporteurs de l’équipe de football d’Aïn Mlila qui avaient publiquement dénoncé la complicité des Al Saoud dans la décision de Donald Trump de transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à El Qods.

Le gouvernement réaffirme aujourd’hui sa fraternité avec un régime qui constitue l’un des piliers de la domination impérialiste sur le monde arabe, aux côtés des troupes américaines et d’Israël. Un régime qui massacre et affame le peuple yéménite depuis bientôt quatre longues années.

Un régime allié d’Israël qui a depuis longtemps abandonné la cause du peuple palestinien pour se placer aux côtés du régime sioniste.

Un régime qui a financé et armé Daech et El Qaida dans le but de faire éclater les Etats irakien et syrien. Un régime qui a aidé les impérialistes européens (France, Grande-Bretagne…) et l’OTAN à détruire l’Etat libyen. Un régime qui a aidé la haute hiérarchie militaire égyptienne à briser la révolte populaire au pays du Nil. Un régime qui est intervenu militairement à Bahreïn pour soutenir la dynastie des Al Khalifa qui règne contre son peuple par la dictature. Un régime qui a kidnappé le Premier ministre libanais en visite à El Riyad pour le contraindre à démissionner de son poste en direct à la télévision. Un régime qui aide l’impérialisme américain à faire chuter le prix du pétrole, qui apporte son soutien à la monarchie marocaine dans son entreprise coloniale au Sahara Occidental.

Un régime qui a soutenu et aidé l’islamisme armé dans notre pays au cours de la décennie rouge (1990).

Un régime qui essaie de monter les musulmans sunnites contre les musulmans chiites et les Arabes contre les Perses, pour le plus grand profit d’Israël et de l’impérialisme occidental. Un régime qui milite pour la normalisation des relations des Etats de la région avec Israël, c’est-à-dire pour l’abdication face à la colonisation de la Palestine.

Un régime qui réprime sauvagement ses opposants internes, exploite de la façon la plus odieuse qui soit les travailleurs émigrés et qui maintient les femmes dans une situation de subordination totale au nom d’une lecture totalement réactionnaire de la religion.

Le PST appelle les travailleurs et les citoyens à protester contre la venue en Algérie de ce chef de file de la réaction arabe alliée du sionisme et de l’impérialisme.

Le PST déclare sa disponibilité à s’associer aux initiatives de dénonciation de cette visite et des solidarité avec la lutte des peuples opprimés par l’impérialisme, Israël et les régimes réactionnaires de la région.

Alger, le 27 novembre 2048

Le Secrétariat National

 

 




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Macir Vie signe un accord de partenariat avec Générale Assurance Méditerranéenne

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Accord

Macir Vie signe un accord de partenariat avec Générale Assurance Méditerranéenne

Macir Vie a  signé un accord de partenariat pour la distribution de ses produits d’assurance au niveau des agences Assurances GAM.

Alger, le 25 novembre 2018. Macir Vie, première compagnie privée spécialisée dans les assurances de personnes, a annoncé, aujourd’hui, la signature d’un partenariat avec la Générale Assurance Méditerranéenne (GAM). Cet accord, signé en présence de M. Hakim Soufi, Président du Conseil d’Administration (PCA) de MacirVie et de Manelle Otmane, DG de la GAM, a pour but d’élargir le réseau de distribution de Macir Vie à une sélection d’agences de la GAM.

La GAM est une compagnie privée des assurances dommages, détenue par le groupe d’investissement américain ECP depuis 2007. Elle intervient dans les assurances habitation, automobile, agricole et entreprises. Dans le cadre de ce partenariat, la GAM souhaite enrichir son offre en distribuant les produits assurances de personnes de Macir vie, à travers son réseau composé de 209 points présent dans 42 Wilayas. Les agences GAM présélectionnées pour le lancement des opérations de vente des produits d’assurance Macir Vie sont les suivantes:

Alger 

Sidi Yahia / Adresse : Cité scellier N°7 Mohamed BOUDIAF  (Code GAM : DZ005)

Staouéli / Adresse : 40 Rue Boudjmaa Hayouna , Cité les Abatoires (Code GAM : DZ007)

Sétif 

Park Mall/ Adresse : N° U1, 14 RCD centre commercial PARK MALL (Code GAM : ST001)

Oran 

Bir El Djir / Adresse : Rue Millenium Bt C, N°7 , Résidence el sawsen Local N° 2 (Code GAM : OR001)

Millenium / Adresse : Cité Magheri N° 29, Boulevard Ahmed Ben Abderrazak (Code GAM : OR002)

Ainsi, certaines agences de la GAM assureront la distribution de tous les produits d’assurance commercialisés par Macir Vie, à savoir : L’Assurance Voyage,

L’Assurance-Crédit Emprunteur, L’Assurance Groupe et l’Assurance Garantie des Accidents de la Vie.

M. Hakim Soufi, Président du Conseil d’Administration (PCA) de Macir Vie, a déclaré en marge de cette signature :

« Ce partenariat avec la GAM nous permet de renforcer et étendre notre réseau de distribution à travers le territoire national et nous rapproche ainsi, encore plus, de nos clients et ceux de la GAM afin de répondre à la demande sans cesse croissante de nos produits d’assurance voyage. Cela confirme aussi la volonté des deux compagnies de travailler ensemble afin d’offrir tous les services en assurance de personnes au profit de nos clients communs, cela démontre enfin le dynamisme qui peut exister entre deux sociétés privés comme MacirVie et la GAM »  

Mme Manelle Otmane, DG de la GAM, ajoute quant à elle : « Cette convention de partenariat est issue d’une conviction partagée avec Mr. SOUFI sur la nécessité de favoriser l’accès à l’assurance de personnes au grand public. Par ailleurs, GAM Assurances a toujours fait de l’innovation l’un des piliers de son développement et a trouvé en MACIR Vie un partenaire naturel sur ses thématiques prioritaires»…

Cet accord prévoit, pour un début, la distribution des produits d’assurances Macir Vie au niveau de cinq (5) agences GAM : deux à Alger, deux à Oran et une à Sétif dont le liste sera disponible sur les sites web de MacirVie et de la GAM. Ce nombre sera amené à croître afin de généraliser la distribution des assurances Macir Vie à la totalité du réseau de la GAM et ainsi répondre à la demande croissante des clients.  

À propos de Macir Vie

Macir Vie, leader de l’assurance voyage, est la première compagnie privée spécialisée dans les assurances de personnes en Algérie. Elle a été fondée le 11 août 2011 suite à la séparation des assurances de personnes et des assurances dommages. Macir Vie est constituée d’un réseau d’agences présentes sur les 41 wilayas du pays.

À propos de la GAM

La Générale Assurance  Méditerranéenne – GAM Assurances – est une compagnie d’assurances pratiquant les opérations d’assurances de dommages dans le marché Algérien. Société par actions, la GAM Assurances est dotée d’un capital social de 2.747.500.000,00 DA détenu à 100% par le Groupe d’investissement  Américain ECP (Emerging Capital Partners) Africa Fund.

 




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Plusieurs trafiquants de boissons alcoolisées sous les verrous à Batna

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JUSTICE

Plusieurs trafiquants de boissons alcoolisées sous les verrous à Batna

Dans la journée de jeudi 23 novembre, les services de sécurité et d’intervention du 9e et  10e arrondissement relevant de la sûreté de la wilaya de Batna ont procédé à une opération d’envergure dans le cadre de la lutte contre le banditisme.

Selon nos sources, cette opération a permis aux policiers d’interpeller un individu, âgé de 27 ans, connu par les services (récidiviste),en possession de 804 bouteilles de boissons alcoolisées diverses, des armes blanches, couteaux en plus d’une somme d’argent estimée à 27.935 DA et autres, à l’intérieur d’un domicile situé dans le quartier, dit les Frères Lambarkia, à proximité du centre ville de Batna.

Selon la même source, il a été aussi procédé à l’arrestation de deux autres  individus âgés entre 21 et 27 ans en leur possession une quantité de bouteilles de boissons alcoolisées diverses destinées pour le commerce illégal.

Les prévenus ont été arrêtés en flagrant délit en train de cacher la marchandise à l’intérieur d’un bloc de bâtiment situé dans la cité EPLF de Tamachit pas loin du centre ville.

Passé en comparution immédiate, l’un des prévenus a écopé d’une année de prison ferme. Quant aux deux autres individus, ils ont été placés en détention préventive sous l’inculpation de constitution d’une association de malfaiteurs et commerce illégal des boissons alcoolisées (sans factures ni registre de commerce).

 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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Pourquoi le NYT s’est payé un néo-harkisme ? (III)

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POLEMIQUE

Pourquoi le NYT s’est payé un néo-harkisme ? (III)

Le « prestigieux » New York Times a publié un article de Kamel Daoud, le 15 octobre 2018 (1). À ce sujet, deux choses sont à préciser. Ce n’est pas la personnalité de Kamel Daoud qui sera examinée ici (le titre de cette contribution parle de néo-harkisme et non de néo-harki), ni son œuvre littéraire, mais uniquement les « arguments » contenus dans son article ; en outre, la présente contribution s’adresse prioritairement aux personnes (et non aux trolls, rétribués ou non) qui, de bonne foi, croient que certaines idées de K. Daoud sont bénéfiques au peuple algérien.

Régime

Concernant le « régime incapable de transition » en Algérie, cette constatation n’est-elle pas vague, ressemblant à du langage diplomatique codé ? Un journaliste compétent et honnête ne devrait-il pas mentionner vers quel type de système socio-politique doit aller cette transition ?… Il est vrai que lorsqu’on écrit sur un journal comme le NYT, il faut veiller à ne pas « déranger » le vocabulaire employé, et surtout ne jamais appeler un chat, un chat, et un fripon, un fripon.

Mais si, par « transition », K. Daoud (et d’abord l’éditeur du NYT) sous-entend le mot « démocratie », il y a risque. Certains lecteurs avertis savent que, déjà, l’ex-Président Bush Jr., l’ex-premier ministre Tony Blair et l’ex-Président Sarkozy (sans parler de Bernard Henri-Levi) avaient promis la « démocratie » aux peuples d’Afghanistan, d’Irak et de Libye, avec les résultats constatés. Bien entendu, ces « personnalités » ne pouvaient pas déclarer de manière publique, franche et cynique : « En réalité, nous agressons les pays pour nous emparer de leurs territoires et y établir des bases militaires pour d’autres agressions, pour mettre la main sur des ressources naturelles notamment le pétrole et le gaz, afin de renforcer nos industries et nos armées, enfin pour exploiter la main-d’œuvre locale ; seulement ainsi les oligarchies, qui ont permis notre élection et les privilèges dont nous jouissons, maintiendront et augmenteront leurs richesses ». Ne reste-t-il pas donc à K. Daoud à préciser la « transition » qu’il souhaite ? Se limite-t-elle aux deux des thèmes qui composent ses « engagements » : « libertés individuelles » et pas d’ « islamisme » ?… Nous avons déjà dit que l’Algérie, plus exactement son peuple, n’a pas que ces deux exigences.

Islamisme

Concernant, la « montée de l’islamisme », si, là aussi, ne sont pas nommés qui en ont été et demeurent les initiateurs réels de ce phénomène, fait-on du journalisme compétent et honnête

Toute personne qui s’informe correctement sur internet sait que l’islamisme politique (salafiste et des Frères Musulmans), ainsi que l’islamisme terroriste (des organisations islamistes militaires), dans tous les pays du monde, dont l’Algérie, cette personne donc connaît désormais ses créateurs, ses financiers et ses soutiens : les oligarchies impérialiste U.S., néo-coloniales anglaise et française, colonialiste israélienne, ainsi que leurs sous-traitants : les oligarchies saoudienne et qatarie.

Ne pas porter ces précisions, en se contentant de dénoncer la « montée de l’islamisme », comme on le lit dans l’article de K. Daoud, c’est exactement ce que la propagande officielle des oligarchies mentionnées ci-dessus déclare. Après avoir créé cet « islamisme » pour déstabiliser les États récalcitrants à leurs visées hégémoniques, ces oligarchies prétendent le combattre. Or, désormais, en Syrie, les masques sont tombés : ce sont l’armée syrienne étatique, avec le soutien de la Russie, du Hezbollah libanais et de militaires iraniens qui combattent les organisations terroristes islamistes, tandis que les corps spéciaux des armées états-unienne, anglaise et française collaborent sur le terrain (en envahissant illégalement le territoire syrien) avec ces organisations islamistes, présentées comme « démocrates » (bien entendu !). La région d’Idlib en est la preuve la plus évidente : l’armée syrienne et ses collaborateurs russes ne peuvent pas éliminer les organisations terroristes qui s’y trouvent pour un seul motif : elles sont protégées par ceux-là même qui déclarent officiellement combattre l’ « islamiste » radical.

Bien entendu, l’organe de l’oligarchie impériale, le NYT, ne peut qu’accueillir toute version qui prétend combattre la « montée de l’islamisme », précisément en la liant à l’existence d’un « régime incapable de transition ». Et la présenter par la voix d’une « personnalité » algérienne est une excellente tactique propagandiste. À payer à prix d’or ! L’argent étant le nerf de toute entreprise, surtout quand elle est rapace et vile.

Lier l’«islamisme » et un « régime » est une tactique propagandiste connue. L’exemple le plus significatif fut, par les propagandistes états-uniens, d’associer Al-Qaïda avec le régime de Saddam Hussein, certes dictatorial mais laïc ! Joseph Goebbels, le spécialiste en propagande, affirma : « Plus le mensonge est gros, plus il a de chance d’être cru». Et certains y ont cru.

En outre, en évoquant la « montée de l’islamisme », fait-on preuve de déontologie journalistique en ne fournissant pas d’autres informations, qui complètent la situation ?… Celles-ci. Dans les pays occidentaux, notamment aux États-Unis, la montée des sectes évangéliques chrétiennes politiquement néo-conservatrices, donc en faveur des agressions impérialistes, et en Israël celle des intégristes juifs qui veulent l’extermination des Palestiniens pour réaliser le « grand » Eretz Israël, promis par leur Dieu au « peuple élu ».

Certains objecteront que le phénomène islamiste se manifeste de manière plus cruelle et plus brutale, d’où l’insistance à le condamner. Question : les manifestations bruyantes et violentes des islamistes, ainsi que les égorgements spectaculaires de prisonniers par les organisations islamistes, diffusés en vidéo, sont-ils plus cruels et plus barbares que les massacres de populations civiles par les bombardements des armées états-unienne, anglaise et française ?… Certes, il est vrai que les évangélistes chrétiens et les intégristes juifs agissent de manière discrète, et que les résultats des bombardements sont soigneusement occultés à l’opinion publique. Mais un journaliste compétent et honnête peut-il en être dupe, à moins de complicité ?

Je vous serais reconnaissant de démontrer aux lecteurs, d’un journal algérien ou français ou dans le NYT, l’inconsistance de mes arguments et mes propres errements, éventuellement en mettant en évidence leur aspect « islamiste », de voix du « régime », de « décolonisé » qui « ressasse sa mémoire » ou tout ce qui vous semblera utile. À moins de juger cette contribution citoyenne au débat indigne de mériter une clarification.

Adresse

Qu’il soit permis de la formuler à l’auteur de l’article qui vient d’être discuté.

Après ce que vous avez admis concernant vos errements de première jeunesse dans la nébuleuse islamiste du Front Islamique du Salut, – ce qui est à apprécier -, n’êtes-vous pas, à présent, en errements dans la nébuleuse idéologique de leurs mentors états-uniens et français, en bénéficiant, cette fois-ci, des privilèges qui vont avec : une certaine gloire médiatique et, bien entendu, des rétributions financières pour vos écrits de journaliste et de romancier ?

Ignorez-vous que le NYT vient de se distinguer par une fake news ?… Elle fut révélée dans The Nation, un journal états-unien qui n’appartient pas, lui, à l’oligarchie états-unienne, et par un journaliste d’investigation (celle authentique) Tim Shorrock. L’article s’intitule « Comment le New York Times a trompé l’opinion à propos de la Corée du Nord », dans le but de manipuler les citoyens états-uniens pour une éventuelle agression contre ce pays (7). Bien entendu, la Corée du Nord est considérée par l’oligarchie états-unienne, pour employer votre langage (mais n’est-ce pas, d’abord, celui de cette oligarchie ?), un « régime incapable de transition ». Soit !… De quel droit une armée étrangère devrait opérer cette « transition », et non son propre peuple ?… N’avons-nous pas, déjà, les exemples de la manière dont des « régimes incapables de transition » ont été traités par les oligarchies états-unienne-anglaise-française en Afghanistan, Irak, Libye et ont tenté de faire en Syrie ?

« Errare humanum est, perseverare diabolicum » (L’erreur est humaine, l’entêtement [dans son erreur] est diabolique).

Il semble que vous n’avez pas seulement persévéré à errer de la nébuleuse islamiste à celle de leurs mentors oligarchiques occidentaux. Vous avez manifesté une autre double errance. La première fut votre article concernant les faits de Cologne. Vous vous êtes empressé, dans un journal bien entendu d’une oligarchie occidentale, « Le Monde », à dresser un tableau des jeunes algériens comme des obsédés sexuels. Vous affirmez : « Le sexe est la plus grande misère dans le ‘‘monde d’Allah’’ »… Ce n’est donc pas l’exploitation économique (avec sa corollaire, la domination politique) qui est à la base de la misère sexuelle, quelque soit la société considérée, et la religion qui y domine ?… Il est vrai que les personnes qui ne souffrent pas d’exploitation économique peuvent considérer leur sexualité frustrée comme « la plus grande misère », mais pas seulement dans le « monde d’Allah ».

À présent, dans le NYT, vous avez traité la guerre de libération de phénomène risible d’imposteurs profiteurs.

Or, quelle est l’une des caractéristiques de ce qu’on appelle la propagande, autrement dit les fausses informations visant à manipuler l’opinion publique pour servir une oligarchie dominante (et payante) ?… C’est l’extrapolation. Elle consiste à partir d’un fait relatif (réel ou supposé) pour en déduire une généralisation outrancière, ni logique, ni raisonnable, qui condamne une totalité dans son ensemble.

Deux exemples. La propagande nazie, partant du fait que quelques banquiers allemands étaient de religion juive, fit croire que tout Juif est un un financier véreux, donc que tout le peuple juif est obsédé par l’accumulation financière au détriment des autres peuples. Résultat ?… La solution finale des chambres à gaz. La propagande coloniale française, partant du fait que des résistants algériens employaient le couteau ou la bombe artisanale comme arme, parce qu’ils ne disposaient pas de mitraillettes ni de chars ni d’avions, décréta que les Algériens sont une race de « barbares cruels » (occultant la cruauté infiniment plus barbare des bombardements au napalm de l’armée coloniale française).

Et vous, quel fut votre « raisonnement » concernant les événements de Cologne, puis la guerre de libération nationale algérienne ?… Partant de quelques viols attribués à des jeunes Algériens (que le tribunal allemand reconnut, ensuite, comme infondés), vous avez évoqué le problème des frustrations sexuels (réels) en Algérie, pour laisser entendre que tout Algérien en Europe est un violeur en puissance. Cela est, de toute évidence, une fausseté. Mais c’est une musique qui sonne très bien dans les oreilles fascistes et racistes occidentales… Puis, avec votre article sur la guerre de libération nationale, vous partez des dires de vos « parents » et « proches » (comme s’ils représentaient la vérité historique objective), puis d’un fait réel (des faux moudjahidines) pour laisser croire que la guerre de libération nationale est un « passé » qui n’a donné comme résultat en fin de compte qu’un ramassis de profiteurs. Là, encore, cela ne correspond pas à la vérité historique. Mais c’est une musique pour les oreilles de l’éditeur du NYT. Et cet éditeur, avec vous, a fait mieux qu’avec la fake news concernant la Corée du Nord. Alors qu’au sujet de ce pays, le NYT publia l’article d’un journaliste états-unien, David Danger, connu pour ses liaisons avec la CIA, avec vous, concernant l’Algérie, le NYT a eu le coup de « génie » de faire écrire un Algérien, en prenant la précaution de commencer l’article par son lieu de résidence : « ORAN, Algérie ».

Si la fake news concernant la Corée du Nord a comme but évident de préparer l’opinion états-unienne à une agression contre ce pays parce que c’est un « régime incapable de transition », (comme, auparavant, le même « argument » de propagande fut employé pour préparer l’opinion états-unienne à l’agression contre l’Irak), quel est donc le but réel du même NYT en publiant votre « information » sur la guerre de libération nationale algérienne ?

Dès lors, « sincèrement », comme vous l’écrivez, êtes-vous certain d’être, pour votre part, un « décolonisé », non seulement dans votre « imaginaire », mais dans vos écrits ? Et que vos déclarations servent le peuple algérien, et non les oligarchies néo-coloniales (européennes, dans le cas de Cologne) et impérialiste (à propos de la guerre de libération nationale algérienne) ?

Je vous serais reconnaissant, et probablement également les lecteurs qui vous défendent en croyant à la sincérité et à la bienfaisance de vos engagements, de répondre à cette contribution, pour en réfuter, invalider ou nuancer l’argumentation ; ainsi, vous montrerez que vos engagements, tels que définis par vous, sont réellement en faveur du peuple algérien, et non de ceux qui voudraient encore une fois lui faire « suer le burnous ». à

Enfin, pourquoi ne pas ajouter à vos « engagements » la dénonciation de la mentalité harkie (économique, politique et « intellectuelle »). Ne continue-t-elle pas à exister sous une forme nouvelle, correspondante à la période néo-coloniale et impérialiste ? En proposant vos articles aux journaux Le Monde et The New York Times ?… À moins de nier l’existence de ce néo-harkisme, pour le présenter comme une « libre » défense des fameuses « libertés individuelles », de « combat contre l’islamisme » et contre un « régime incapable de transition ».

Approfondir

Les lecteurs qui souhaiteraient enrichir ces considérations pourraient lire ou relire « Peaux noires, masques blancs » de Frantz Fanon, « Portrait du néo-colonisé » d’Albert Memmi, « Les chiens de garde » de Paul Nizan, « La trahison des clercs » de Julien Benda, et « Les nouveaux chiens de garde » de Serge Halimi. On y découvrira ou on rappellera respectivement : que l’on peut avoir une peau noire tout en aspirant la voir blanche (par exemple, être algérien de peau basanée, tout en désirant avoir un « visage » ou masque « blanc », européen ou « occidental ») ; que pour être «dé»-colonisé, il faut encore ne pas devenir néo-colonisé ; que l’oligarchie sait toujours trouver les intellectuels qui la servent, tout en se réclamant d’idées généreuses telles que « liberté », «laïcité», « démocratie » ; que les personnes se présentant comme les intellectuels les plus « dérangeants » et les plus « sincères » peuvent, en réalité, trahir ces mêmes idéaux dont ils se parent, pour jouir d’une misérable gloire médiatique et d’un vile salaire de mercenaire ; qu’enfin la sincère sincérité n’a jamais été et ne sera jamais publiée dans les médias d’une quelconque oligarchie dominante, et donc exploiteuse, de cette planète, encore moins quand cette oligarchie manifeste concrètement et partout une ambition impériale.

Dès lors, il avait raison, Diogène dit le cynique : dans ma première pièce de théâtre, en janvier 1968, je l’avais représenté en tenant sa légendaire lanterne, en plein jour ; aux gens qui lui demandaient le motif de ce bizarre comportement, il répondait, selon les uns, « Je cherche un homme », selon d’autre « Je cherche la vérité ». Sacré Diogène !… Au puissant Alexandre le Grand, déjà conquérant impérialiste, qui vint le trouver en lui demandant : « Dis-moi ce que tu veux, et je te le donnerai », le vieux philosophe, modestement vêtu et étendu par terre tranquillement, lui répliqua simplement : « Enlève-toi de mon soleil. » Qu’est-ce donc que le soleil sinon la liberté authentique par rapport aux puissants du moment, qu’ils soient autochtones ou étrangers ? Et cette liberté ne se réduit-elle pas à forfaiture et privilège de caste, si elle n’est pas complétée par la solidarité égalitaire entre tous les êtres humains ? Et cette solidarité est-elle possible sans abolir le système capitaliste pour le remplacer par un autre qui assure cette solidarité ?… Lequel ? Aux citoyens de le trouver. Pour ma part, c’est l’autogestion sociale généralisée. J’y reviendrai.

K. N.

Email : kad-n@email.com

Notes

(1) Il est utile d’en lire le contenu ici : https://www.nytimes.com/2018/10/15/opinion/audin-macron-france-guerre-algerie-torture-crimes.html

(2) Le lecteur peut compléter la recherche en inscrivant au lieu de « Amérique » ou « America » respectivement « États-Unis » ou « United-States ».

(3) Pour ce thème, un ample développement se trouve dans mon essai « La guerre, pourquoi ? La paix, comment ?… »: PRÉMISSE ou droit de pensée et devoir de mémoire, Partie II. Mémoire, librement accessible ici : https://www.editionselectronslibres-edizionielettroniliberi-maddah.com/ell-francais-sociologie-oeuvres-guerre-paix.html

(4) Voir les détails ici : De la Fondation Saint-Simon à Emmanuel Macron, par Thierry Meyssan

http://www.voltairenet.org/article196012.html

(5) En passant, notons que le titre de l’article de K. Daoud, dans sa version anglaise sur le NYT est : « What to Do When Your Colonizer Apologizes ».

(6) J’en parle dans mon prochain roman « Grande-Terre, Tour A » ; j’ai, également, évoqué ce thème dans certaines de mes contributions précédentes dans la presse.

(7) Voir https://reseauinternational.net/comment-le-new-york-times-a-trompe-lopinion-a-propos-de-la-coree-du-nord-tim-shorrock/

Auteur
Kaddour Naïmi

 




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Abdelkrim Zeghilèche, coordinateur de Mouwatana, reste en détention

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EXPRESS

Abdelkrim Zeghilèche, coordinateur de Mouwatana, reste en détention

Abdelkrim Zeghilèche, responsable de la webradio Sarbacane et coordinateur de Mouwatana à Constantine, a été condamné, ce mardi 27 novembre, par le tribunal de Constantine à deux mois de prison avec sursis et à une amende de 50 000 dinars pour une première affaire de diffamation qui concernerait Anis Rahmani (patron du groupe Ennahar) et le wali de la wilaya d’Alger Abdelkader Zoukh.

Cependant, le coordinateur de Mouwatana reste en détention préventive sur décision du juge d’instruction et ce, pour l’accusation d' »atteinte au président de la république » et ouverture d’une webradio sans autorisation, selon les informations qui nous sont parvenues.

Abdelkrim Zeghileche a été arrêté le 31 octobre à Constantine et placé en mandat de dépôt. 

Auteur
La rédaction

 




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MBS en Algérie: à quelle fraternité et justice le communiqué du MAE fait-il référence ?

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POLEMIQUE

MBS en Algérie: à quelle fraternité et justice le communiqué du MAE fait-il référence ?

Le prince héritier Mohamed Ben Salmane (MBS) a attendu le feu vert du président Donald Trump pour entamer son périple de réhabilitation dans le monde.

Le 21 novembre dernier, le rapport de la CIA lui accordait le bénéfice du doute qui fait dire au président américain dans un de ses Tweet « nous nous saurons sans doute jamais si le prince est au courant ou pas dans son implication dans l’assassinat du journaliste Khashoggi ». Et d’ajouter cinglant : « Peut-être, peut-être pas ». Voilà comment on plie une affaire si gravissime soit-elle !

Le lendemain, un communiqué du cabinet du royaume livre un programme de visite du jeune prince pour six pays puis une participation au G20. Les visites sont évidemment prévues auprès de six pays arabes : les Émirats arabes unis, Bahreïn, la Tunisie, l’Égypte, l’Algérie et la Mauritanie, mais pas le Maroc, seul pays d’Afrique du nord manifestement boudé par MBS.

Pourquoi ? A cause du Qatar ? Si son allié dans sa guerre au Yémen lui a déroulé le tapis rouge, il n’est pas le bienvenu au pays du Maghreb où les sociétés civiles, syndicats, certains partis politique dont l’islamiste algérien lui réserve un accueil humiliant. Réagissant à la campagne médiatico-politique ayant visé Mohammed ben Salmane en particulier et le royaume saoudien en général suite au crime odieux du journaliste Khashouggi, le ministère des Affaires étrangères algérien (MAE) a souligné par le biais de son porte-parole, que « l’Algérie, qui est liée à l’Arabie Saoudite par des relations étroites de «fraternité », de coopération et qui partage avec elle un destin commun, exprime sa conviction que la « justice » saoudienne saura faire toute la lumière sur ce meurtre ». Sic !!

Il se trouve que ce communiqué politiquement correct ne retrace pas les réalités des relations diplomatiques entre les deux pays sur au moins les deux plans cités dans ce communiqué :

1- De la relation fraternelle en question

Historiquement, les relations entre Alger et Riyad n’ont jamais été au beau fixe jusqu’à l’arrivée de Bouteflika en 1999. Au temps de Boumediene, les Saoudiens qualifiaient le peuple algérien de peuple athée. Les années 80, leur offensive pour diminuer les prix du baril du pétrole devait faire un ravage aux pays dont les économies étaient fortement dépendantes des recettes pétrolières.

Pour contrecarrer l’apparition des marchés spots (fixation libre du prix au jour le jour) des prix qui dépassent les prix officiels et qui est une conséquence directe du 2e choc pétrolier lié à la révolution iranienne et de la crainte de pénurie de pétrole brut, est instauré en 1985 le principe de la marge fixe par baril vendu aux raffineurs (netback policy), principe pervers qui conduira à l’effondrement des prix; c’est le contre-choc pétrolier de 1986, qui a mis l’Algérie en particulier à genoux.

Le prix du baril était descendu en dessous de 10 dollars, au point où Kasdi Merbah, Premier ministre de l’époque, a appelé les autorités saoudiennes pour les rappeler «qu’elles étaient en train de nous enlever le pain de la bouche».

Plus tard, ce qui était connu concernant le financement du terrorisme en Algérie, en Syrie et ailleurs par certains pays du Moyen-Orient fait l’objet de témoignages de plus en plus nombreux et de preuves tout aussi irréfutables. Cette fois, c’est l’ancien directeur des services de renseignements internes français, Bernard Squarcini, qui témoigne sur le rôle du Qatar et de l’Arabie Saoudite dans le financement du terrorisme.

Selon lui, les groupes djihadistes qui ont prêté allégeance à Al Qaïda sont financés principalement par le prince saoudien Bandar Ben Sultan (secrétaire général du Conseil de sécurité nationale et chef des renseignements généraux d’Arabie Saoudite) qui adopte une politique régionale indépendante de ses frères et ses cousins. Ce chef des renseignements saoudiens est derrière le financement des groupes djihadistes en Afghanistan, en Syrie, au Liban, en Egypte, au nord de l’Afrique.

Il a noté en outre dans ce livre que le Qatar, grand partenaire commercial et politique de la France, est impliqué par le financement, voire l’armement des groupes islamistes combattant en Afrique contre l’armée française. Pour camoufler et faire passer le soutien logistique et entraîner les groupes djihadistes. L’Arabie Saoudite a un rôle dans le financement et l’entraînement des groupes extrémistes, particulièrement au nord de l’Afrique, voire en Algérie. Anna-Marie Lisa, présidente honoraire du Sénat belge, accuse, quant à elle, ouvertement l’Arabie saoudite «d’œuvrer à déstabiliser volontairement les frontières sud de l’Algérie à travers, notamment, le financement des salafistes et djihadistes». « L’Algérie, et par le rapt de ses diplomates à Gao, paye pour avoir combattu le terrorisme durant les années 1990 », selon elle. «Les auteurs du rapt se sont, en particulier, attaqués au symbole de l’Algérie, en la personne des diplomates enlevés », explique-t-elle.

Eric Denussy, directeur du Centre français de recherches sur le terrorisme et ancien officier des services secrets, tire la sonnette d’alarme : «La situation est très grave. L’Algérie est considérée par le Qatar et l’Arabie Saoudite et par l’alliance entre les USA et les Frères musulmans, comme le domino qui n’est pas tombé et qui doit tomber, coûte que coûte ». Il accuse l’Otan d’avoir reconfiguré le terrorisme dans la région du Sahel, avec l’intervention militaire engagée dans ce pays.

En 2014, le royaume a mené une guerre des prix, pour dit-on récupérer ses parts de marchés conquises par les producteurs américains de schiste en inondant le marché de brut sans penser aux dommages collatéraux qu’il a laissés dans les économies fortement dépendantes des recettes pétrolières comme le Venezuela et l’Algérie dont on connaît la situation difficile dans laquelle il se trouvent actuellement    

2- De la justice auquelle l’Algérie fait confiance

Il n’y a ni constitution ni code pénal dans ce pays mais uniquement l’application du Coran et de la jurisprudence islamique (interprétation, sunna, hadith et Essira etc.).

Dans l’application de cet arsenal juridique, les avocats ne plaident pas mais s’attaquent les uns aux autres à coup de fatwas. Une police composée de chouyoukhs surveillant le comportement des citoyens dans leur vie quotidienne et dénonce leur moindre déviation de la ligne religieuse sunnite. Sur le plan de l’application de la charia, de nombreux analystes et observateurs ont relevé une certaine dureté de son application par rapport à Daech.

En trois mois, de janvier à mars, le royaume wahhabite a exécuté 70 personnes, dont 47 en une seule journée, le 2 janvier dernier.

Parmi ces condamnés à mort, le plus souvent décapités au sabre sans aucun respect de leur corps et à l’insu de leurs familles, des criminels de droit commun, mais aussi des opposants politiques, comme le chiite Nimr al-Nimr.

En 2015, l’Arabie saoudite a exécuté 153 personnes, contre 87 en 2014.

Entre janvier 1985 et juin 2015, au moins 2 208 personnes ont été victimes de la peine de mort, parmi lesquelles plus d’un millier d’étrangers, des mineurs et des handicapés mentaux. En somme, même si on est attardé mental dans ce pays, on reste tout de même responsable de ses actes.                                                              

Auteur
Rabah Reghis

 




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Le PDG d’Algérie Télécom : « Réduction de 24% du prix de l’offre de base d’internet »

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Entretien

Le PDG d’Algérie Télécom : « Réduction de 24% du prix de l’offre de base d’internet »

Le président directeur général de l’opérateur public Algérie Télécom, Adel Khemane, a accordé un entretien à l’APS, où il a présenté les grands axes du projet de modernisation de l’entreprise, dont voici le texte intégral :

Les objectifs fixés par Algérie Télécom en 2018 sont-ils atteints ?

Adel Khemane : En début d’année, nous avons lancé plusieurs défis, en l’occurrence l’amélioration de la qualité de service. Nous avions comme objectifs d’augmenter la bande passante internationale, mettre à niveau le backbone national, augmenter la capacité des boucles, assainir le réseau urbain, moderniser les réseaux, diminuer le taux de dérangements etc… L’autre défi primordial était l’amélioration de la relation client en apportant des solutions et des services qui visent à apporter plus de confort aux abonnés, tout en leur proposant des solutions de paiement notamment en ligne rapides et efficaces.

Algérie Télécom a lancé un ambitieux plan de modernisation de ses infrastructures. Qu’en est-il de ce projet ?

 Réponse : Algérie Télécom a hérité de l’administration de la Poste, Télégraphe et Télécom (PTT), à sa création, d’un système d’information de l’époque, qui servait à administrer le réseau téléphonique et générer les factures des clients. A plusieurs reprises Algérie Télécom a procédé à la mise à niveau de ce système afin de l’amener à répondre à de nouvelles exigences. Toutefois, et depuis l’accélération du déploiement de l’internet, avec la panoplie des nouvelles technologies, nous nous sommes retrouvés avec un noyau archaïque, alourdi par plusieurs systèmes greffés de manière assez précaire, aboutissant à une situation insoutenable qui impactait largement le chiffre d’affaire d’Algérie Télécom, et surtout, qui rendait impossible toute initiative d’assainissement du réseau ou d’amélioration de la qualité du service commercial.

Aussi, nous avons entrepris d’opérer un changement systématique et remplacer définitivement l’ancien système par un nouveau qui soit moderne, opérationnel, dynamique, évolutif et qui répond aux nécessités d’une qualité de service à la hauteur des attentes de nos clients. Ce projet a mobilisé nos effectifs techniques pour plus de 13 mois et a été l’occasion de former plus de 7000 agents commerciaux sur l’utilisation de notre nouvelle plateforme de facturation, à travers l’ensemble des wilayas du pays, garantissant la traçabilité des paiements, ainsi que des réclamations notamment.

Peut-on avoir un aperçu sur l’évolution du projet de développement du backbone national d’Algérie Télécom ?

Réponse : Le backbone national de transmission en NG-DWDM est l’épine dorsale du réseau national de télécommunication d’Algérie Télécom, qui s’est donnée pour objectif prioritaire la mise en place d’un nouveau backbone afin d’assurer une augmentation de la capacité de transport par fibre optique qui est passé de 1,95 Térabit/s à 4,20 Tb/s. Le réseau d’Algérie Télécom comporte plusieurs parties : la dorsale (backbone), le réseau métro (à l’intérieur des wilayas) et les ramifications du dernier kilomètre.

Pour la dorsale, le réseau compte globalement 140.000 km, en comptabilisant l’ensemble des liaisons de transport exploitées par AT, qui a réalisé environ 93.000 km, dont 14.000 km depuis janvier 2018.

La seconde partie raccorde les différentes communes et localités.

Un total de 1.683 communes et localités de plus de 1.000 habitants ont été raccordées au réseau en fibre optique sur une distance totale de 16.230,8 km, avec 519,46 km. De même, un total de 2.110 annexes d’APC (communes) ont été raccordées au réseau fibre optique sur une distance de 9.683,3 km.

La troisième partie concerne le dernier kilomètre, donc la liaison jusqu’à l’abonné, qui compte plus de 5,4 millions d’accès disponibles, sur lesquels sont connectés plus de 3 millions de foyers, ce qui représente un minimum de 15 millions de personnes.

Deux projets de réalisation de câbles sous-marins en fibre optique pour le renforcement du débit internet en Algérie ont été lancés. Peut-on connaître la date de leur réception ?

Réponse : La bande passante internationale, transitant sur le câble sous-marin SEAMWE4, sortant d’Annaba, était de 461,6 Gigabits/s pour passer à 710,15 Gb/s en 2017 et enfin atteindre les 1.171,75 Gb/s au 30 septembre 2018. Elle a été, également, consolidée par la mise en place d’une liaison terrestre connectant notre réseau terrestre à celui de la Tunisie, avec un débit de 100 Gb/s afin de servir de liaison de secours, en cas d’incident sur le câble sous-marin, ou d’un pic imprévu dans la consommation de la bande passante internationale.

Deux projets d’envergure ont également connu un avancement substantiel, visant tous les deux à offrir une connectivité plus large, plus sécurisée, et résiliente. Ils visent également à soutenir les ambitions économiques vers le continent africain. Le projet de système de câbles sous-marins reliant notre pays à l’Espagne (Oran et Alger, à valence), dit le projet ORVAL/ALVAL, a été quasiment achevé, avec le déploiement de 100% de la partie marine reliant Alger, Oran et Valence, et l’achèvement des trois stations d’atterrissement. L’achèvement définitif et la mise en service de ce projet, restent tributaires de la réalisation de travaux de raccordement devant durer quelques semaines, qui sont eux-mêmes tributaires du consentement des autorités espagnoles. Ce système renforcera la bande passante internationale par 400 Gb/s et sera extensible jusqu’à 10 Tb/s.

Le projet MEDEX, portant sur le raccordement de notre réseau au système sous-marin international, reliant les États-Unis à l’Asie, à travers la Méditerranée, est également en phase d’achèvement. Les études techniques et la fouille du fond marin sont finalisées, de même que les procédures administratives et financières qui sont elles aussi achevées. Ce système renforcera la bande passante internationale par 200 Gb/s et sera extensible jusqu’à 2,2 Tb/s.

Algérie Télécom vient d’annoncer l’augmentation du débit minimum de l’Internet en Algérie à 2 Mbps avec une diminution du prix de 2.100 DA à 1.600 DA. La diminution du prix touchera-t-elle les autres offres 4, 8, 20 et 100 Mbps et au-delà notamment pour les entreprises ?

Réponse : Algérie Télécom, en sa qualité d’opérateur historique, est l’instrument de l’Etat pour servir le citoyen algérien, où qu’il soit. Pour ce faire, l’opérateur est chargé de déployer son réseau sur des milliers de kilomètres, d’étendre ses ramifications à des milliers de communes et de localités, d’augmenter sa bande passante pour satisfaire des millions de clients, de densifier son réseau pour raccorder des millions de ménages tout cela doit se faire sur les fonds propres qu’Algérie Télécom réalise par ses résultats annuels. Ceci est d’autant plus vrai aujourd’hui que notre pays fait face à une crise économique d’envergure, et où chaque entreprise économique, qu’elle soit publique ou privée, se doit de trouver les voies et moyens de contribuer à améliorer les revenus du Trésor public et réduire ses charges. Dans ce cadre, nous avons pris le pari de réduire les coûts d’accès à internet de nos concitoyens, sans affecter les équilibres financiers de l’entreprise.

Elle vise, dans un second temps, à répondre à ses instructions relatives à la préservation de l’intégrité des entreprises de l’Etat, leur rentabilité et leur capacité à s’autofinancer, et par là même, à continuer à assurer les missions pour lesquelles elles ont été créées.

AT annonce aujourd’hui une réduction de 24% du prix de son offre de base, qui passe aujourd’hui de 2.100 à 1.600 DA pour un accès illimité à 2Mbs, que ce soit sur la base d’une connexion ADSL ou FTTX. L’offre à 1Mb/s est désormais supprimée de notre catalogue.

Nous augmentons le débit de tous nos clients, abonnés à cette formule, dès aujourd’hui, et à titre gracieux. Ces concessions sont l’aboutissement d’un processus long et complexe qu’Algérie Télécom a emprunté pour arriver à optimiser ses charges et augmenter le rendement de ses investissements. De cette manière, les pertes qui seront enregistrées suite à la baisse du prix de la connexion pour un parc d’abonnés de plus de deux millions de clients, seront absorbées par les résultats bénéficiaires de l’entreprise, et même fructifiées pour élargir le parc d’abonnés à un public qui n’adhère pas encore à nos offres. Les débits supérieurs ne sont pas intégrés à notre engagement pour une offre de base accessible au public, sans marge bénéficiaire.

Par contre, et conformément aux pratiques commerciales usitées, ils feront l’objet d’offres commerciales diversifiées, tout au long de l’année qui suit, en relation avec l’aboutissement de nos autres investissements, notamment ceux relatifs à l’entrée en service des systèmes sous-marins à fibre optique, aussi bien que le retour sur investissement attendu de la mise en service récente du nouveau backbone national. Ces offres commerciales seront étudiées avec des business model soigneusement conçus en fonction de l’intérêt de nos abonnés et de la rentabilité économique qui doit être garantie pour continuer à répondre à la mission qui nous est confiée.

L’offre Idoom Fibre a été lancée récemment. Est-ce que toutes les wilayas ont été touchées sachant que ce projet n’a concerné, dans une première phase, que 5 wilayas du pays ?

Réponse : L’ensemble des futurs projets de déploiement d’Algérie Télécom seront en fibre optique. Ainsi, au fur et à mesure que notre réseau se ramifie, nos abonnés profiteront des meilleures technologies, sur l’ensemble du territoire national. Le projet FTTH constitue l’une des priorités du programme tracé par Algérie Télécom. La concrétisation de ce projet enregistre un taux d’avancement considérable au niveau national tout en sachant que chaque nouvelle construction urbaine sera raccordée à la fibre optique suivant le programme de la ministre du MPTTN en collaboration avec le ministère de l’Habitat.

Quel est le nombre actuel d’abonnés à la téléphonie fixe et l’internet (ADSL et 4G LTE) en Algérie ?

Réponse : Algérie Télécom est leader sur le marché algérien des télécommunications qui connait une forte croissance. Offrant une gamme complète de services de voix et de données aux clients résidentiels et professionnels, Algérie Télécom a réussi à fidéliser plus de 3 millions d’abonnés à la téléphonie, plus de 2 millions d’abonnés IDOOM internet et plus de 1 million d’abonnés à la 4G LTE.

Plusieurs wilayas algériennes, à l’instar d’Alger, veulent avoir leur smart city. Comment AT compte s’y associer et est-ce qu’il y a des demandes en ce sens de la part de villes algériennes ?

Réponse : Algérie Télécom, à travers son savoir-faire et ces métiers liés à l’internet, sera un acteur essentiel dans la mise en place des villes intelligentes en Algérie. Nous apportons à cet effet tout l’appui nécessaire pour satisfaire les demandes des wilayas dans ce sens. Algérie Télécom a déjà déployé l’infrastructure de base essentielle au développement des smart city à savoir un réseau fibre au milieu urbain et rural, AT a déployé plus de 140.000 km de fibre sur tout le territoire national.

AT souffre du vol de câbles en cuivre. Quelles sont les pertes financières engendrées pour l’entreprise?

Réponse : A vrai dire, le pays souffre de cette pratique regrettable du vol des câbles de cuivre. L’ensemble des entités utilisant ce type de matériaux subissent des pertes qui sont de moins en moins récurrentes au niveau d’AT, grâce au recours systématique au raccordement en fibre optique. Question : La bande passante est sous-exploitée en Algérie, ce qui pousse la majorité des entreprises à héberger leurs sites dans des serveurs à l’étranger. Que fait AT pour remédier à cet état de fait ?

 Réponse : L’exploitation de la bande passante est plus une question de disponibilité du contenu et des services à valeur ajoutée, qu’une question d’hébergement en local. Toutefois, Algérie Télécom met aujourd’hui à la disposition de ses clients un service d’hébergement à des prix hautement concurrentiels, garantissant la disponibilité et l’accessibilité aux normes internationales. Je vous invite, par exemple, à observer l’accessibilité de la plateforme du département de l’Éducation nationale, qui fournit à nos jeunes bacheliers annuellement l’accès à leurs résultats, et à nos jeunes candidats au recrutement, l’accès au dépôt de dossier en ligne. Ces services sont aujourd’hui fournis, et ce après la modernisation de nos infrastructures et la formation de notre personnel, avec un professionnalisme avéré.

Question : Quelles sont les priorités, actuelles, d’Algérie Télécom ?

 Réponse : Incarnant le programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et en application des instructions de la ministre du secteur, Houda-Imane Faraoun, sans doute, le principal objectif étant de fournir des services de qualité à nos clients et de raccorder tous les foyers algériens aux services de téléphonie fixe et internet à l’horizon 2021, dans le cadre du projet FTTx, tout en garantissant des débits qui peuvent atteindre les 100 Mbps, et de donner une grande importance au désenclavement des zones reculées du pays et au développement du secteur des TIC en Algérie.

La priorité absolue d’AT à présent est d’améliorer le management de l’entreprise pour répondre aux besoins et aux préoccupations de notre clientèle, et de tenir notre engagement envers les pouvoirs publics, pour accomplir les objectifs de développement sociétal, avec surtout l’amélioration et la modernisation de la qualité de service et la prestation commerciale. Et pour ce faire, nous avons engagé un diagnostic approfondi sur tous les niveaux : administratif financier et opérationnel, suivi par des mesures correctives telles que la mise en œuvre d’une organisation fluide, légère, basée sur la réactivité et l’efficacité du traitement des dossiers.

Quelles sont les nouveautés d’Algérie Telecom ?

Réponse : La noble mission que nous veillons à mettre en œuvre est d’être au service de notre clientèle, à travers la satisfaction de leurs préoccupations par la mise en place plusieurs offres et services, dont la digitalisation de nos services, la baisse des tarifs d’internet, l’augmentation du débit à 2 Mégabits/s minimum, le rechargement du compte ADSL à partir des opérateurs mobiles, le lancement d’Idoom fibre moohtarif pour les professionnels, Idoom 4G LTE, le rechargement de secours ainsi que la demande via le web d’une ligne téléphonique.

Auteur
APS

 




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France : un fonctionnaire du Sénat arrêté pour suspicion d’espionnage

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Suspecté de livrer des informations à la Corée du Nord

France : un fonctionnaire du Sénat arrêté pour suspicion d’espionnage

Benoît Quennedey, un haut fonctionnaire français, a été interpellé dimanche soir par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et placé en garde à vue à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) pour « intelligence avec une puissance étrangère », selon des information de l’émission Quotidien.

Cette arrestation intervient dans le cadre d’une enquête pour recueil et livraison d’informations à une puissance étrangère susceptibles de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation, a-t-on appris lundi de source judiciaire et dans l’entourage du président de la Chambre haute.

De source judiciaire, on précise que cette enquête, ouverte en mars par le parquet de Paris, a été confiée à la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI).

Selon l’Émission Quotidien (TMC), un haut-fonctionnaire français soupçonné de livrer des informations « sensibles » à la Corée du Nord aurait été interpellé par la DGSI au cours d’une opération de police menée au Sénat.

Sollicité, l’entourage de Gérard Larcher, le président du Sénat, a fait état d’une perquisition lundi : « Il y a eu une perquisition aujourd’hui mais il n’y a aucun commentaire s’agissant d’une procédure judiciaire », a-t-on précisé.

Auteur
Avec Reuters

 




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L’embarrassante photo de l’ex-roi d’Espagne avec le prince héritier saoudien

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SCANDALE

L’embarrassante photo de l’ex-roi d’Espagne avec le prince héritier saoudien

La gauche espagnole anti-royaliste a fait ses choux gras d’une photo de l’ancien roi Juan Carlos avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, éclaboussé par le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, se saluant à Abou Dhabi.
 

La photo, diffusée sur le compte Twitter du ministère saoudien des Affaires étrangères (@KSAmofaEN), est reprise lundi par de nombreux journaux espagnols.

Les partis de gauche radicale Podemos et Izquierda Unida ont immédiatement dénoncé dimanche soir cette rencontre imprévue entre l’ancien monarque, venu assister au grand prix de Formule 1 d’Abou Dhabi, et le prince saoudien en tournée dans le Golfe. 

« C’est humilier l’Espagne et les Espagnols », écrivait Pablo Echenique, un des principaux dirigeants de Podemos sur son compte Twitter. « Les amitiés des Bourbons sont un reflet fidèle d’une époque qui doit prendre fin », a estimé sur le même réseau Alberto Garzon, le patron de Izquierda Unida.

« La photo de la honte », a titré le quotidien conservateur El Mundo.

Lundi soir, un porte-parole de la famille royale a cherché à minimiser cette rencontre en affirmant qu’il s’agissait d’un « salut exigé par le protocole, sans signification institutionnelle et précédé d’aucune rencontre ».

Le roi Juan Carlos, de la dynastie des Bourbons d’Espagne, a abdiqué en 2014, après plusieurs scandales, en faveur de son fils Felipe VI, qui essaie depuis de redorer le blason de la couronne. Juan Carlos a des liens étroits avec la famille royale saoudienne, qui ont permis à l’Espagne de décrocher des contrats très importants dans le royaume wahhabite.

« Le roi émérite est obligé de respecter certaines formes, d’avoir une vision de l’Etat et de sentir ce qui est opportun, écrit El Mundo. Et en ce moment, il n’est pas opportun de se faire photographier ainsi avec le prince héritier saoudien ».

Selon des médias américains, la CIA n’a pas de doutes sur la responsabilité de Mohammed ben Salmane dans le meurtre de Khashoggi. Mais le président américain Donald Trump maintient que ses services de renseignements n’ont « rien trouvé d’absolument certain ».

Après avoir dans un premier temps nié la disparition du journaliste critique envers la famille royale, l’Arabie saoudite a fini par reconnaître sous la pression internationale qu’il avait été tué et démembré dans son consulat à Istanbul lors d’une opération « non autorisée ».

Auteur
AFP

 




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« Tortures » d’Adlène Mellah : le parquet général dément et menace

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JUSTICE

« Tortures » d’Adlène Mellah : le parquet général dément et menace

Le parquet général près la cour d’Alger dément et met en garde contre « la profération de telles accusations sans preuves les attestant », dans un communiqué dont nous détenons une copie. 

« Certains journaux et sites électroniques ont rapporté de graves propos accusant la Police judiciaire de pratiquer la torture en garde à vue, ces propos visent à influer sur le cours d’une affaire en instance de jugement », lit-on dans le communiqué.

« Vu la gravité de telles accusations et de tels propos, le Parquet général, en sa qualité de responsable de la Police judiciaire, assure que l’enquête a été menée dans le strict respect du Code de procédure des garanties qu’il prévoit au profit du suspect ». Puis de préciser qu' »aucune plainte concernant ces faits n’a été déposée durant l’enquête préliminaire ni après ».

Le Parquet général met par ailleurs en garde contre toute accusation « dans ce sens sans en détenir les preuves ». 

Cette réaction particulièrement vigoureuse est arrivée après les déclarations tenues par maître Zoubida Assoul sur le plateau d’Echourouk tv. Elle avait déclaré que Adlène Mellah a été torturé à la brigade de gendarmerie lors de son interpellation. 

Cependant, à contrario de cette promptitude à réagir à des déclarations d’une avocate connue, l’on s’interroge pourquoi la justice est étrangement passive devant les campagnes de lynchages médiatiques menées par le groupe médiatique Ennahar contre des journalistes et artistes sans que ni la justice ni encore moins l’autorité de régulation de l’audiovisuelle, la fameuse Arav, ne lève le petit doigt. Ni encore rappelé à la rigueur de la loi. 

Auteur
Riadh Meziane

 




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