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jeudi 18 septembre 2025
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Tentative de suicide d’un jeune à Bejaia

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Cela s’est passé mercredi

Tentative de suicide d’un jeune à Bejaia

Un jeune homme, la trentaine d’années au compteur, a tenté de mettre fin à sa vie, mercredi dans la banlieue de Bejaia.

Visiblement déprimé, l’homme au torse nu a voulu se jeter du haut de la place 1er-Novembre (ex- place Guydon). Un lieu très dangereux qui est encore non clôturé.

A rappeler que l’endroit a enregistré des cas de suicide par le passé.

Les victimes ont sauté du haut de la placette pour s’écraser sur la route. Heureusement que le drame n’a pas eu lieu her mercredi.

L’homme a été sauvé grâce à l’intervention rapide de la protection civile de Bejaia. Les raisons de l’incident ne sont pas encore connues.

Une enquête sera ouverte pour en avoir plus de détails.

Auteur
Mounir Outemzabt

 




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La chancelière allemande Merkel finalement en visite lundi en Algérie

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Après un premier report

La chancelière allemande Merkel finalement en visite lundi en Algérie

La chancelière allemande, Angela Merkel, effectuera lundi prochain, une visite officielle en Algérie, à l`invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

A l’occasion de cette visite, sa deuxième en Algérie après celle de 2008, la chancelière allemande sera reçue par le président Bouteflika et aura des entretiens avec le Premier ministre, Ahmed Ouyahia.

Mme Merkel animera une conférence de presse conjointe avec M. Ouyahia dans laquelle elle évoquera notamment diverses questions liées aux relations algéro-allemandes ainsi que les questions intérêt commun.

Dans un message adressé à la Chancelière allemande, à l’occasion de la fête nationale de son pays, en octobre dernier, le président Bouteflika, a réaffirmé qu’il attendait « avec plaisir et fort intérêt » la concrétisation de sa visite en Algérie « pour impulser davantage la coopération bilatérale ». Angela Merkel a dû annuler sa visite officielle en février dernier sur la demande de la présidence algérienne. 

Cette visite sera ainsi l`occasion de faire une évaluation des relations économiques entre l`Algérie et l`Allemagne et de renforcer les axes de partenariat pour une relation bilatérale économiquement dense.

Plusieurs filières industrielles intéressent les entreprises allemandes dont particulièrement l`industrie mécanique, la sous-traitance automobile, l`énergie renouvelable, la chimie et l`industrie pharmaceutique.

Dans la filière mécanique, l`Algérie et l`Allemagne sont déjà liés par des partenariats tels ceux de la production en Algérie de véhicules de la marque Mercedes-Benz entre le groupe allemand Daimler (société mère de Mercedes-Benz), la Société nationale de véhicules industriels (SNVI), le ministère de la Défense nationale (MDN) et le groupe émirati Aabar.

Il s`agit de trois sociétés mixtes algéro-germano-émiraties créées en 2012 pour développer l`industrie mécanique en Algérie: Société algérienne pour la production de poids lourds Mercedes-Benz (SAPPL.MB) à Rouïba, Société algérienne pour la fabrication de véhicules de marque Mercedes-Benz (Safaa) à Tiaret et Société algérienne de fabrication de moteurs de marque Mercedes-Benz, Deutz et MTU à Constantine.

Au total, plus de 200 entreprises allemandes activant dans différents secteurs sont implantées actuellement en Algérie et l’Allemagne a été classée 4ème fournisseur de l’Algérie en 2017 avec 3,2 milliards de dollars.

Auteur
Avec APS

 




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Le Président Bouteflika s’entretient au téléphone avec Emmanuel Macron

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Alger/Paris

Le Président Bouteflika s’entretient au téléphone avec Emmanuel Macron

 Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, s’est entretenu au téléphone jeudi avec son homologue français, M. Emmanuel Macron des relations bilatérales « marquées du sceau du partenariat stratégique », ainsi que de la situation au Mali et en Libye, a annoncé un communiqué de la présidence de la République.

Cet échange entre les deux présidents de la république, « qui s’inscrit dans la tradition de concertation entre les deux chefs d’Etat, a porté sur les relations algéro-françaises marquées du sceau du partenariat stratégique dans tous les domaines ainsi que sur la situation dans la région, notamment en Libye et au Mali », précise le communiqué.

Le dernier entretien téléphone entre les deux hommes remonte à février dernier, si l’on croit les annonces officielles de la présidence algérienne. Le président français devait venir en Algérie en visite officielle début de cette année. Seulement, rien n’a été fait jusqu’à présent.

Auteur
Avec APS

 




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Tamazight: les parents d’élèves ne sont tenus de signer aucun formulaire !

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ENSEIGNEMENT

Tamazight: les parents d’élèves ne sont tenus de signer aucun formulaire !

Le ministère de l’Education nationale a précisé mercredi dans un communiqué que « la circulaire ministérielle régissant l’enseignement de la langue amazighe, selon laquelle les parents d’élèves ne sont tenus de signer aucun formulaire concernant l’inscription de leurs enfants pour apprentissage de tamazight, est toujours en vigueur ». 

Publié par la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit sur sa page Facebook, le communiqué précise que « le ministère porte à la connaissance des membres de la communauté éducative que la circulaire ministérielle n  631-2004 régissant  l’enseignement de la langue amazighe dans les établissements éducatifs, laquelle stipule clairement que « les parents d’élèves ne sont pas tenus de signer aucun formulaire concernant l’inscription de leurs enfants pour apprentissage de tamazight », est toujours en vigueur ».

La ministre a, dans ce contexte, tenu à préciser que « les informations selon lesquelles un directeur d’établissement éducatif aurait demandé à des parents d’élèves de signer des formulaires dans ce sens, rapportent une initiative individuelle qui n’engage que ce dernier ».

Auteur
APS

 




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Turquie : pas de prières musulmanes à la cathédrale Sainte-Sophie

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Une association en avait fait la demande

Turquie : pas de prières musulmanes à la cathédrale Sainte-Sophie

Le plus haut tribunal de Turquie a rejeté jeudi la requête d’une association demandant le droit d’organiser des prières musulmanes à l’intérieur de la basilique Sainte-Sophie, l’un des plus imposants monuments d’Istanbul qui a servi d’église et de mosquée au fil des siècles.

La Cour constitutionnelle turque a rejeté la demande de l’association, arguant qu’elle n’était pas compétente pour se prononcer sur ce sujet, selon l’agence de presse étatique Anadolu.

Dans sa requête, l’association estimait que l’interdiction de prier à Sainte-Sophie constituait une violation des libertés de conscience et d’exercer sa religion.

Œuvre architecturale majeure construite au 6ème siècle à l’entrée du détroit du Bosphore et de la Corne d’or, la basilique Sainte-Sophie fait régulièrement l’objet de polémiques entre chrétiens et musulmans qui se disputent son utilisation.

Cette église, où étaient couronnés les empereurs byzantins, a été convertie en mosquée au 15ème siècle après la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453

Sous le régime laïque de Mustafa Kemal Atatürk, elle a été désaffectée et transformée en musée afin, dit la loi, de « l’offrir à l’humanité ».

Sa majestueuse coupole perchée à 55 m de haut et ses quatre minarets sont aujourd’hui classés au patrimoine mondial de l’Unesco et visités par des millions de touristes chaque année.

Son statut continue toutefois d’irriter les musulmans de Turquie les plus militants, spécialement depuis l’arrivée en 2002 aux commandes du pays d’un gouvernement islamo-conservateur, souvent accusé de vouloir « islamiser » la société turque.

Depuis l’arrivée du président Recep Tayyip Erdogan au pouvoir, les activités liées à l’islam se sont multipliées à l’intérieur de Sainte-Sophie, avec notamment des séances de lecture de versets du Coran ou des prières collectives sur le parvis du monument.

La Grèce voisine, qui surveille de près le devenir du patrimoine byzantin en Turquie, a plusieurs fois exprimé sa préoccupation quant aux initiatives visant à remettre en question le statut de Sainte-Sophie.

Auteur
AFP

 




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La trace de notre Révolution

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Tribune

La trace de notre Révolution

Décapitation publique du bandit d’honneur Arezki Lbachir en Kabylie.

En général le jeune peintre et le jeune photographe illustrent la Révolution par l’image d’un peuple dans les rues déployant un étendard et brandissant des banderoles où est inscrit ses revendications pour les libertés. 

Le peintre comme le photographe savent qu’ils font l’histoire avec un tel cliché car  plus tard quelques jours, 70 pour la Commune de Paris quelques années 70 pour la Révolution d’Octobre leurs collègues  illustreront les lendemains qui déchantent par des images représentant  un gouvernement de quelques individus étrangers à la première image qui ne revendiquent rien puisqu’ils ont tout.

 Notre Révolution,  malgré tous les aléas du passé et du présent des coups bas de l’intérieur et de l’extérieur du pays a, grâce à sa force populaire, contre vents et marées, a su préserver notre indépendance. Si notre indépendance n’est pas à l’image des Novembristes c’est parce qu’elle s’est tout simplement distinguée de la Révolution. Toutes les Révolutions ont échoué et toutes ont laissé des traces. L’indépendance en est une pour l’Algérie, le développement pour la Russie , une culture pour le peuple chinois, dont la caractéristique est qu’au moment même ou la mondialisation a finit par détruire le mur de Berlin, c’est pour laisser  entrevoir au monde la muraille de Chine.

 Ceux qui attribuent aux Lumières la Révolution bourgeoise devraient plutôt dire que la Révolution populaire  des communes alliés des  Lumières a donné la bourgeoisie. Cette autre trace de l’Humanité. C’est l’échec  de la Révolution qui laisse sur son chemin cette nouvelle classe, la bourgeoisie qui va développer le capitalisme en s’accaparant de la machine à vapeur.

La bourgeoisie a comme caractéristique l’inégalité qui entraîne le racisme, l’esclavagisme, le colonialisme, l’apartheid, le sionisme, l’islamisme, dans le seul but celui de l’exploitation de l’Homme par l’Homme. On peut donc affirmer que toutes les Révolutions  ont été spoliées par cette classe. Ce n’est pas pour rien qu’on la surnomme la haute classe, puisqu’elle a le dessus, dans le monde à ce jour.

La Révolution de Novembre a été spoliée par les islamistes, pas directement, l’environnement international, dont la présence de l’URSS ne leur permettait pas mais par les «Oulama» interposés comme celle de 1789 par les thermidoriens en 1794 ;

Attribuer les «  Lumières » à la révolution bourgeoisie c’est croire que l’esclavagisme, le racisme, le colonialisme relèvent des droits de l’Homme ! C’est croire que la Révolution n’a pas été spoliée. Un aveuglement entretenue  par l’esprit lumineux des philosophes et des lumières artificielles  des médias  pour empêcher  le déclin de la bourgeoisie et la Révolution d’évoluer naturellement inexorablement

Il se raconte, comme une découverte, que pour tricher dans les élections gérées en numérique, qu’en cas de défaite, l’unique solution pour gagner est d’inverser le résultat. On constate que c’est ce qui caractérise la politique  de la bourgeoisie. Comme on constate que lors d’octobre 88 à Alger ou dans les rue de Tunis et du Caire quelques années plus tard les islamistes ne faisaient  que reprendre la pratique de leur maitre qu’ils qualifient de kafire, impie.

 Il suffit à l’adversaire de dire que c’est lui qui a fait la Révolution quand elle est victorieuse ou de dire que c’est lui qui l’a dirigé pour se l’accaparer. Une façon d’empêcher la poursuite de la lutte qui consiste à demander des comptes à l’ennemi. « 2 Gaule », pour se parler aux dessus de nos têtes en est le dernier exemple. A près avoir usé de tous les stratagèmes pour détruire l’ALN, ce peuple en arme, en faisant appel à plus de un million de soldats, à toutes sortes de guerres et à tous les moyens y compris celle de l’OTAN. On déclare que le Général toute honte bue,  nous a octroyé l’indépendance.

Aucune des révolutions  de par le monde et de tous les temps  n’a été  achevée. Ce qui laisser sous entendre  qu’elle a échoué , dans le but d’ encourager l’ennemi a reprendre du poil de la bête. On ne dit jamais qu’elle reste juste inachevée pour encourager la remobilisation qui pour vaincre doit être permanente, car la Révolution est d’abord un chemin qu’on trace à force de l’emprunter.

 En visite à Alger Macron a reconnu que la colonisation est un crime contre l’Humanité. Une fois élu : a-t-il proposé l’abrogation de la loi  colonisation ? A-t-il ordonné des réformes de l’enseignement de l’histoire dans ce sens ? Walou.

Si je devais contribuer à l’écriture de l’histoire je dirai que le 1er Novembre avait tracé une nouvelle frontière qui consiste à distinguer deux sortes d’individus : les colonialistes et les anticolonialistes. On sait de quel côté était Jean El Mouhoub. Il était d’un seul côté. La diversité et la richesse culturelle n’étaient pas en conflits, bien au contraire. Elles étaient  loin de diviser d’affaiblir ou de vous mener chez le psy.

Mais tant qu’il n’est pas dit officiellement que le colonialisme est un crime contre l’humanité, beaucoup ne comprendront toujours pas ce qu’ils nomment la «Guerre d’Algérie» . Non la torture dans cette « Guerre d’Algérie » n’était  pas à l’initiative de certains officiers français; elle relevait  d’une stratégie de l’Armée de la République française

Continuer à faire de la Lutte de libération nationale  juste une question de tortionnaires et de harka ou d’un illustre « disparu »  ne fait qu’augmenter la bousculade au cabinet des psy de Paris, d’Alger ou d’ailleurs. Quand on dit que la colonie est « l’enfant voyou des Lumières » on sous entend que le tortionnaire est l’enfant voyou de la République française et bien non car  la monarchie constitutionnelle était opposé aux Lumières  puisqu’elle pratiquait le génocide dans les colonies.

Un titre des livres  de l’historien français Olivier Le Cour Grandmaison est «Coloniser. Exterminer» Tout le programme de la République Française est dans ce titre et l’absence de sa dénonciation par le Parlement Français  continuera  encore a porter préjudice à tous les anticolonialistes de par le monde et particulièrement  aux  intellectuels de bonnes intentions et a protéger les colonialistes et leurs bourreaux .

Auteur
Saadeddine Kouidri

 




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Rachid Taha, le blédard français

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HOMMAGE

Rachid Taha, le blédard français

Dite lors d’une interview consacrée au quotidien Le Parisien (du 03 novembre 2016), la phrase «Français tous les jours et Algérien pour toujours » caractérise sans doute le mieux l’ambivalence socio-culturelle de Rachid Taha, ex-leader du groupe « Carte de Séjour » et détenteur permanent de celle l’assignant à résidence au cœur de la « Marche des beurs » (15/09 au 03/13/1983).

Trois années après cette déambulation antiraciste traversant l’Hexagone du Sud au Nord dans le souci de revendiquer l’égalité des droits territoriaux, l’immigré né à Saint-Denis du Sig (ville d’Algérie située non loin d’Oran) sortait la reprise de Charles Trenet Douce France (1986), affirmant de la sorte à 48 ans son attachement au patrimoine local mais sans toutefois se détourner des premières racines musicales.

Très tôt nourri des longues partitions orientales d’Oum Kalsoum, le désormais Lyonnais adaptera les orchestrations arabes (entendues à la radio) au rock anglo-saxon, brassera divers répertoires musicaux afin de dépasser les styles convenus.

Bien que mêlant divers genres, il reviendra régulièrement aux sources du chaâbi avec notamment Ya Rayah (1993) de Dahmane El Harrachi, une version de l’exil qui l’installait définitivement sur la scène internationale alors qu’au niveau national le tube Voilà voilà (1993) faisait de lui un des lanceurs d’alerte prévenant des risques que comportait la montée de l’extrême droite.

Lorsqu’au début de sa carrière il réinterpréta Écoute-moi camarade de Mohamed Mazouni, le disque ne parlait plus directement d’un entiché victime de la femme fatale mais dénonçait paraboliquement une France refusant encore de reconnaître tous les siens, fermant la porte de l’ascenseur social à ceux dont les origines reflétaient trop les couleurs et senteurs du Maghreb.

Toujours à l’écoute des premières mélodies référentielles utilisées comme recours à l’oubli, le chanteur mixait en 1998 l’album Diwân. Sur la pochette du second (2006), il apparaissait coiffé d’un turban traditionnel, manière de préciser « Je sais ainsi d’où je viens ».

Néanmoins, la figure de proue de la techno-raï débutait alors des démarches administratives afin d’obtenir la nationalité du pays d’adoption, ne les finalisera néanmoins jamais car constamment taraudée par un sentiment de culpabilité ou une mauvaise conscience liée à un oncle tué par l’armée française. Professionnellement installé, disposé à voter, donc à s’impliquer davantage au plan politique, l’indécis Rachid oscillera entre réalités vécues et souvenirs du passé colonial, ne prendra pas de décision finale, demeurera donc le blédard français à la tessiture éraillée que nous rencontrerons en Bretagne à l’occasion d’un concert donné à Noyal-Muzillac.

Accessible et disponible, il n’avait pas la grosse tête, et ce fut un plaisir d’échanger avec lui quelques instants d’ailleurs partagés en présence d’Hakim Hamadouche, le fidèle préposé au mando-luth, également salué puisqu’ayant autrefois fréquenté l’atelier du peintre Choukri Mesli à l’École nationale des Beaux-Arts d’Alger.

Nous nous joignons aujourd’hui à sa tristesse comme à celle de la famille d’un saltimbanque du rythme africano-occidental décédé au domicile des Lilas dans le sommeil d’une nuit mnémonique à la fin laquelle tournait en boucle le cd-rom Tékitoi (2004).

 

Auteur
Saâdi-Leray Farid. Sociologue de l’art

 




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Guerre commerciale: les Chinois et les Américains disposés à discuter

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AFFAIRES

Guerre commerciale: les Chinois et les Américains disposés à discuter

Chinois et Américains se disent prêts à reprendre langue pour éviter une escalade de leur guerre commerciale, qui commence à faire souffrir les entreprises de l’Oncle Sam implantées chez le grand rival asiatique.

Plus de deux mois après s’être imposés mutuellement des droits de douane punitifs, les deux premières économies mondiales montrent des velléités de mettre fin à leur dialogue de sourds, alors même que le président américain Donald Trump menace de frapper quatre fois plus fort.

Le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a proposé au gouvernement chinois de reprendre les discussions, a rapporté mercredi le conseiller économique de la Maison Blanche, Larry Kudlow.

« M. Mnuchin, qui est à la tête de l’équipe chargée de la Chine, a semble-t-il envoyé une invitation » à reprendre les discussions, a déclaré M. Kudlow. « Parler vaut mieux que ne pas se parler, je pense que c’est une bonne chose », a-t-il ajouté.

Interrogé, le ministère chinois du Commerce a salué jeudi l’offre américaine, sans préciser si les discussions pourraient avoir lieu à Pékin ou à Washington.

« La Chine a bien reçu une invitation (à négocier) de la part des Etats-Unis et s’en félicite », a déclaré devant la presse le porte-parole du ministère chinois du Commerce, Gao Feng. « La Chine estime que l’escalade du conflit commercial n’est dans l’intérêt d’aucune des parties », a-t-il ajouté, précisant que les deux pays discutaient actuellement des détails d’une possible rencontre.

Ces espoirs de reprise des négociations ont soutenu les places boursières asiatiques, particulièrement Hong Kong, qui a repris 2,54% jeudi après six séances de repli.

Les Américains délocalisent 

L’administration Trump, qui dénonce le colossal excédent bilatéral de Pékin, menace d’imposer de nouveaux droits de douane punitifs sur 200 milliards de dollars d’exportations chinoises annuelles à destination des Etats-Unis.

Washington a déjà imposé ces deux derniers mois des sanctions sur des produits chinois représentant 50 milliards de dollars d’importations annuelles. Pékin a répondu immédiatement en frappant le même montant d’exportations américaines.

Mais la Chine important nettement moins de produits des États-Unis qu’elle n’en exporte, Pékin ne serait pas en mesure de frapper 200 milliards de dollars de produits américains supplémentaires en représailles à d’éventuelles nouvelles sanctions américaines.

Selon une étude réalisée par la Chambre de commerce américaine en Chine et publiée jeudi, 60% des entreprises américaines implantées dans le pays asiatique ont dit ressentir l’incidence des hausses de droits de douane entrées en vigueur des deux côtés du Pacifique.

Un grand nombre d’entreprises américaines produisent en Chine des marchandises qu’elles exportent ensuite vers la première économie mondiale.

Les trois quarts des entreprises interrogées disent en outre s’attendre à ressentir les effets de la deuxième salve que menace de tirer Donald Trump.

L’inquiétude ambiante perturbe les décisions d’investissement, a commenté le président de la Chambre de commerce américaine en Chine, Alan Beebe, interrogé par l’AFP.

Sans attendre, près d’un tiers des entreprises interrogées ont commencé à délocaliser leurs chaînes de production hors de Chine ou des États-Unis, selon l’enquête. La même proportion retarde, voire annule des décisions d’investissement.

D’après le sondage, 42% des entreprises américaines affirment que leurs produits se vendent moins bien auprès des consommateurs chinois. D’après M. Beebe, cela peut être dû au fait qu’ils se sont renchéris, ou alors parce que les Chinois renoncent à acheter américain en réaction à la guerre commerciale.

La moitié des sociétés gagnent moins d’argent en Chine et font état de coûts de production accrus. Certains de leurs salariés en paient le prix, 12% des entreprises disant avoir réduit leurs effectifs.

Auteur
AFP

 




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Assassinat d’Audin : le président Macron va reconnaître la responsabilité de l’Etat et les autres ?

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COLONIALISME et TORTURE

Assassinat d’Audin : le président Macron va reconnaître la responsabilité de l’Etat et les autres ?

Emmanuel Macron se rend ce jeudi chez Josette Audin, la veuve de Maurice audin assassiné par les parachutistes français en 1957 pendant sa détention. Le président français publiera dans la journée une déclaration pour reconnaître le crime d’État commis sur son mari.

En 1957, en pleine « bataille d’Alger », l’armée française avait torturé et assassiné des centaines d’Algériens. Maurice Audin, jeune mathématicien communiste anticolonialiste en a fait partie.

L’Etat français reconnaît enfin sa responsabilité envers Maurice Audin, mais qu’en est-il des milliers d’autres, ceux qu’on appelait les « crevettes Bigeard » désigne les personnes qui auraient été exécutées en étant jetées depuis un hélicoptère en mer Méditerranée, les pieds coulés dans une bassine de ciment. Des femmes et des hommes affreusement torturés puis liquidés.

Pour toutes ces victimes, la justice français et l’Etat français fermera les yeux et attendra. Les tortionnaires ont tous été amnistiés. Certains décorés et promus.

Le modèle français de torture a servi en Amérique latine dans les années 1960 et 1970 où ses officiers sont partis exercer leur savoir-faire.

Auteur
La rédaction

 




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L’ancien président salvadorien Elias Antonio Saca condamné à 10 ans de prison

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CORRUPTION

L’ancien président salvadorien Elias Antonio Saca condamné à 10 ans de prison

L’ancien président salvadorien Elias Antonio Saca a été condamné mercredi à dix ans de prison et à rembourser la somme de 260,7 millions de dollars, sur les 301 millions qui ont été détournés pendant qu’il était au pouvoir entre 2004 y 2009.

L’ancien chef d’État, qui a comparu détenu devant un tribunal de San Salvador en même temps que six de ses collaborateurs, devra encore purger huit ans de prison.

M. Saca a été condamné pour « détournement de fonds publics et blanchiment d’argent », a précisé le parquet général sur Twitter. C’est la première fois qu’un ancien chef de l’État salvadorien est « condamné pour des délits de corruption », a ajouté le parquet.

L’ancien dirigeant a plaidé coupable afin de voir la peine maximale réduite à 10 ans, contre 25 ans autrement.

Son ancien secrétaire, Elmer Charlaix, a également été condamné à 10 ans de prison et devra rendre 15 millions de dollars.

L’ancien ministre des télécommunications, Julio Rank, l’ancien président de la compagnie des eaux publique, César Funes, l’ex-chef des services financiers de la présidence, Francisco Arteaga, et Jorge Herrera, ancien fonctionnaire du Trésor public, ont été condamnés à cinq ans de prison.

Tous les accusés avaient plaidé coupable pour réduire les peines encourues, à l’exception de Pablo Gomez, ancien comptable d’Elmer Charlaix, qui a été condamné à 16 ans de prison et cinq millions de dollars de dommages et intérêts.

Né en 1965, Elias Antonio Saca a été président de la République du Salvador de 2004 à 2009. 

Auteur
AFP

 




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