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lundi 7 juillet 2025
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Leïla Haddad au pays des braves caporaux !

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Le bloc-notes de Mohamed Benchicou

Leïla Haddad au pays des braves caporaux !

Mustapha Berraf plaide pour le prix Nobel à Bouteflika

Tout le monde est averti : avec Bouteflika, l’excès, le mensonge, la mythomanie et le grotesque ne sont tolérés que dans un sens : le sens du poil.

Notre consoeur Leïla Haddad, accusée d’excès, aurait dû s’en rappeler, elle dont on se plaît, ici et là, à rappeler perfidement qu’elle fut correspondante de l’ENTV, autrement dit qu’elle a mangé de ce pain du déshonneur qui vous classe à jamais dans les rangs de l’infamie et vous interdit toute velléité de parole libre.

Un confrère plus perspicace que les autres s’est même laissé aller à traiter Leïla Haddad de «pseudo-journaliste» dont il ne comprend pas qu’elle ait pu bénéficier des moyens de l’UE pour enregistrer sa vidéo, voulant signifier, sans doute, que quitte à être un pseudo-journaliste, autant bénéficier des moyens de l’Etat et de la publicité de l’Etat en contrepartie d’articles bienveillants à la mode les trois singes : rien vu, rien entendu, rien dit.

Le journalisme des majordomes et des caporaux, qui fait fureur par les temps qui courent, revendique le privilège de la servilité.  

Ainsi, présenter, comme le font nos laudateurs, avec une rare impudence, Bouteflika comme un Tarzan qui a ramené la paix, le bonheur, le soleil et, très bientôt, Hollywood et le parc Disneyland, est un acte hautement patriotique à l’inverse de la félonie de cette Leïla Haddad qui s’abandonne à dire de notre vénéré président qu’il n’est plus qu’un pathétique personnage livré à sa propre ambition et à celle des obscurs manœuvriers qui l’entourent. Car enfin, comment accepter que des institutions de l’Union européenne aient pu servir à dire des vérités qu’on s’emploie à taire en Algérie ?

Les institutions, comme chacun le sait, servent à déblatérer des boniments, là est leur rôle, et c’est un spécialiste qui vous le dit, en l’occurrence le Président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Saïd Bouhadja qui dénonce, sans rire, « l’utilisation du symbole que représente le Parlement européen en tribune pour déverser des diatribes haineuses contre l’Algérie et ses institutions », estimant qu’il s’agit là d’une  « transgression des règles de la morale et des convenances diplomatiques et politiques ». On aura bien saisi que la respectable APN se garde, elle, de transgresser la morale, elle qui accueille en son sein toutes sortes de voyous et de malfrats qui se font appeler « députés » et qui, savamment mélangés à des politiciens du strapontin, forment glorieusement cette Assemblée nationale loufoque que le monde entier nous envie.

Mme Haddad a décidément bien des choses à apprendre. Utiliser les moyens de diffusion de l’Union européenne pour des vérités inadmissibles à l’heure où le personnel de service et les régiments d’écuyers s’activent à inventer une grandeur au président avant sa mort et, plus précisément, à lui faire obtenir le prix Nobel de la Paix, est une scélératesse inadmissible au pays de la sournoiserie.

Les moyens de la propagande internationaux sont réservés aux pieuses menteries de nos fourbes dirigeants. 

Ainsi, et à l’inverse de la farfelue initiative de Leïla Haddad, faire publier un article signé Abdelkader Messahel à la gloire de notre inestimable président dans le Washington Times et payé 500 000 dollars par le Trésor algérien, est une initiative qui relève, elle, de l’usage patriotique des moyens d’information internationaux. Ainsi va l’époque. C’est à qui sera le plus obséquieux. « Comment un homme qui a pu ramener la paix au plus grand pays d’Afrique n’ait pas reçu (encore) le prix Nobel de la paix ? », s’étonne Mustapha Berraf, le président du Comité olympique algérien, qu’on ne connaissait pas si peu indifférent à sa propre dignité et qui a même franchi la ligne du déshonneur en apprenant aux Algériens qu’ils doivent à Bouteflika d’avoir droit « au logement gratuit, à l’école gratuite, à la formation professionnelle gratuite, à l’eau gratuite et au gaz qui est à la portée de pratiquement toute la population ».

Je suppose que notre ami Berraf loge dans une de ses résidences d’Etat réservée à la clientèle du pouvoir, ce qui lui fait ignorer le prix du gaz, du pain, de l’eau et, bien entendu, celui de la dignité.

M. Berraf plaide pour le prix Nobel à Bouteflika pour une raison indiscutable : il a assisté à une rencontre entre Bouteflika et son homologue sud-coréen lors des Jeux olympiques d’été de Pékin en 2008 et au cours de laquelle « Son excellence M. le président a reçu le président de la Corée du Sud et lui a signifié clairement qu’il devait agir à la réunification des deux Corées. Il lui a dit ”l’Allemagne a pu se réunifier et vous qui êtes aussi un seul peuple vous devez vous réunifier immédiatement”», raconte M. Berraf à TSA. Ce témoignage, soutient M. Berraf, est suffisant pour consacrer Bouteflika « homme de paix ». Et tant pis si, dix ans plus tard, les deux Corées appelées à se « réunifier immédiatement » sont toujours, et plus que jamais, séparées et que la parole de Bouteflika a compté pour du beurre ; tant pis si, au lieu de se hasarder à donner des conseils au président sud-coréen, Bouteflika aurait dû plutôt en demander pour faire de l’Algérie un pays émergent.

Pour M. Berraf, c’est une leçon magistrale de politique qu’a donnée Bouteflika à son homologue sud-coréen qui, nous précise le président du Comité olympique algérien « était gêné ». Cela vaut bien un Nobel de la Paix ! M. Berraf qui a dû être meilleur basketteur que flagorneur, vient de prouver qu’on a beau être grand pour pratiquer le basket, on devient un nain à vouloir pratiquer la politique de la basse flatterie. Il aurait dû en laisser l’usage à Djamel Ould Abbès ou Abdelkader Messahel, deux praticiens chevronnés de la pommade et de l’obséquiosité.

Lui, n’en n’a ni le talent ni la formation. Brosser les bottes du seigneur est un métier qui s’apprend. Berraf n’avait rien à faire dans cette compétition entre mauvais adulateurs. Le président du Comité olympique algérien devrait faire un usage plus modéré de la formule de De Coubertin : l’essentiel n’est pas toujours de participer.

 

Auteur
Mohamed Benchicou

 




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Le président Nkurunziza renonce à se représenter en 2020

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Burundi

Le président Nkurunziza renonce à se représenter en 2020

Jusqu’ici, le président Pierre Nkurunziza n’avait jamais caché son envie de rester au pouvoir. Ne craignant pas d’assurer publiquement qu’il a été choisi par Dieu pour diriger le Burundi, il avait déclaré à plusieurs reprises qu’il était prêt à se représenter si la population le lui demandait.

L’ancien chef rebelle, 54 ans, au pouvoir depuis 2005, avait pourtant organisé le 17 mai un référendum très contesté sur une révision de la Constitution, et a promulgué jeudi ce nouveau texte, qui lui ouvre la possibilité de rester en poste jusqu’en 2034 et concentre presque tous les pouvoirs dans ses mains.

Il a donc surpris tout son monde hier, en annonçant, au moment de son triomphe après avoir promulgué une nouvelle Constitution qui lui donne la possibilité de rester au pouvoir jusqu’en 2034. Officiellement, il s’agit pour lui de respecter la parole donnée il y a trois ans. Mais des spécialistes pointent notamment le lâchage régional, des dissensions internes et les conséquences des sanctions européennes.
Depuis trois ans et le début de la crise au Burundi, Pierre Nkurunziza et son régime ont tenu bon, grâce notamment au soutien des pays africains.

Mais en refusant catégoriquement toute négociation avec son opposition, le président Pierre Nkurunziza s’est mis à dos les pays de la Communauté des états de l’Afrique de l’est, en charge de ce dialogue de sortie de crise. Et sa décision il y a quelques mois d’organiser un référendum constitutionnel sans consensus national, aurait fini par exaspérer tout le monde.
D’où la décision du Comesa, le Marché commun des Etats d’Afrique australe et orientale, de délocaliser à la dernière minute et sans explications un sommet des chefs d’Etat qui devait se tenir en ce moment même à Bujumbura.
Le pouvoir burundais en avait fait une large publicité, en expliquant qu’elle allait signer son retour sur la scène régionale. Son brutal retrait est considéré comme un camouflet pour le président burundais en personne.
Autre raison avancée, il y a aussi les effets des sanctions de l’Union européenne et de ses Etats membres, les plus gros bailleurs de fonds de ce pays classé parmi les cinq plus pauvres du monde. Il fait face à une grave crise socio-économique, à de nombreuses épidémies, manque de devises et de médicaments.
Enfin, il y aurait toujours selon les mêmes sources, des dissensions internes autour d’une nouvelle candidature du président Nkurunziza, au sein des principaux chefs militaires issus de l’ex-rébellion aujourd’hui au pouvoir au Burundi, malgré l’unité de facade affichée par le CNDD-FDD.
L’opposition demande à voir…
« Le président Nkurunziza se devait de donner des gages pour sortir de cette mauvaise passe », explique l’un d’eux, d’où son annonce. Reste à savoir si c’est suffisant, dit-t-il en rappelant le caractère changeant du personnage.
L’opposition en exil doute en tout cas de sa sincérité. Pancrace Cimpaye, le porte-parole du Cnared, la plateforme de l’opposition en exil, ne croit pas un seul instant à cette promesse présidentielle. « En 2015, il n’a annoncé sa candidature qu’à un mois des élections. Et souvenez-vous que l’argumentaire de 2015, c’était de dire « les militants m’ont demandé de les représenter, c’est eux qui décident, c’est la volonté des militants qui prime, rappelle-t-il. M. Nkurunziza veut gagner du temps. la nouvelle Constitution est une pomme qui est difficile à avaler, il est en train de chercher des voies et moyens de désamorcer la pression, et surtout de distraire la communauté internationale et le peuple burundais, afin qu’en 2020, il revienne au galop avec sa présidence à vie. »
Cette décision du président, élevé récemment au rang de « guide suprême éternel » de son parti, est-elle définitive? Pour André Guichaoua, chercheur à la Sorbonne et spécialiste des Grands Lacs, « il est trop tôt pour se prononcer sur les suites de cette annonce puisqu’on n’en connaît pas exactement les motivations et les contraintes qui ont débouché sur ce résultat. La question dépend de l’appareil du CNDD-FDD, qui est avant tout soucieux de sa propre reproduction collective et surtout de sa capacité à maintenir son emprise sur les populations et les ressources. Emprise qui repose, depuis quelques temps surtout, sur ces pratiques autoritaires relativement inédites et fortes, et à une situation sociale et économique difficile, si ce n’est catastrophique. »

Auteur
Avec RFI

 




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Puritanisme et rigorisme : nostalgie réactionnaire des islamistes

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Tribune

Puritanisme et rigorisme : nostalgie réactionnaire des islamistes

Loin de l’hypocrisie putride des ramasseurs de fretins, il ne peut y avoir de changement du système sans passer par des conflits éventuellement durables, car aucune partie n’est réellement prête à abandonner. Il en est autant du passage de l’autoritarisme vers l’islamisme que vers la démocratie. Un constat est à faire. Aucune transition n’a encore abouti dans les pays arabes. Tous les pays arabes qui disaient s’être engagés dans un processus de démocratisation n’ont jamais pu faire aboutir ce régime.

Pourquoi ce ratage ? D’abord, aucun pouvoir en place n’a admis d’accepter de s’appliquer le processus d’euthanasie politique. Il est prêt à élaborer lui-même les réformes politiques selon sa propre conception et à en conduire lui-même leur mise en œuvre. Bien entendu, il les conduira selon le rythme qu’il aura défini lui-même. Même le contenu du concept de démocratie sera défini par lui-même. Peut-on être juge et partie ? Apparemment non en termes de stabilité et de sécurité, car aucun pays arabe engagé dans une transition n’a connu de période sereine. Nous disons bien aucun.

Durant cette phase de transition, les lois en vigueur ne changent pas à la même vitesse que les mutations politiques qui voudraient court-circuiter les différentes étapes indispensables à l’apprentissage des acteurs et des populations. Pour les personnalités et les partis politiques d’opposition, le modèle de fonctionnement de la démocratie est à puiser dans les pays occidentaux. Bien entendu, ils ne tiennent pas compte que ces pays ont des siècles de fonctionnement proche de la démocratie. Le Parlement britannique a plusieurs siècles d’existence. Les phases de transition sont les plus dangereuses, car rien ne correspond à rien, en termes de planification. On ne peut pas planifier ce qui est autre que technique.

L’Algérie est passée par là. L’Egypte est dans un cheminement périlleux. La Tunisie n’en est pas sortie. La Syrie, la Libye, le Yémen, l’Irak sont affalés aux entrailles du cataclysme. Les pays du Golfe n’en sont pas immunisés. Le Maroc non plus. D’ailleurs, l’offre des pays du Golfe à la Jordanie et au Maroc de rejoindre le CCG (Conseil de coopération du Golfe) est un signe probant de l’immense peur que leurs populations ne réussissent à renverser le régime politique.

Au regard des pays qui ont initié la démocratisation sous la contrainte, c’est l’islamisme qui en profite et non la démocratie. Passage obligé ? Deux déterminations s’affrontent dans les pays arabes. Un véritable bras de fer. Les populations ne veulent pas céder. Il leur faut la tête des « tyrans », agrafés au trône. En face, il y a lesdits « tyrans » qui tentent d’amadouer le peuple, pour certains, pour d’autres, c’est les représailles et autres exactions. La soif du pouvoir obnubile à telle enseigne que les présidents et rois du monde arabes acceptent, toute honte bue, d’apparaître pour longtemps comme les bourreaux de leurs peuples ? Combien de morts faudrait-il pour que ces satrapes s’en aillent ? Entre le Président et le système, il faut sauver le système. Il leur faut contrôler le processus de transition politique. Les mutations ethno-linguistiques, de surcroît, distillées dans un processus d’assimilation effréné ont accouché des atrocités que d’aucuns ne peuvent nier.

La menace islamiste est plus que jamais d’actualité. Une telle mutation alimente une peur diffuse, une appréhension irrépressible devant ce qui s’annonce comme une imminente catastrophe. Cette idéologie réactionnaire s’installe doucement et sûrement en Algérie. L’islamisme a toujours existé dans le monde arabo-musulman. C’est l’utilisation de l’Islam comme idéologie politique dans les luttes de libération nationale par les élites nationalistes. Dans les années soixante-dix et quatre-vingts, il devient le refuge ostentatoire, l’expression des spoliés, des marginalisés et des « mal identifiés », mais il occupe en fait trois espaces, celui du mouvement social, le terrain politique (la stratégie révolutionnaire de l’Etat islamique) et celui de l’imaginaire (l’utopie politico-religieuse). L’islamisme fait rêver le jeune chômeur en lui proposant un système très simple dans lequel il y a une solution à tous les maux et où chacun trouvera sa place. Le phénomène de la radicalité se banalise, et qui a pris une telle dimension qu’elle nécessite une intelligibilité au croisement du politique. La société algérienne, notamment kabyle est à la proie d’un nouveau comportement moralisateur.

Des individus à la solde de l’islamisme se voient investis d’une mission pour défendre Allah vaille que vaille. Jouer au sermonneur est devenu un sport national. Châtiment corporel, brimades, insultes… Tous les moyens sont bons pour un retour au puritanisme. Des jeûneurs roués de coups, des filles faisant le jogging se voient martyriser, des femmes non-voilées lardées d’épigrammes…Jusqu’à quand ces brocards et ces harcèlements incessants cesseront-ils ? Le retour au puritanisme est justifié par ses promoteurs par un retour à la morale et à la pudeur. Diantre ! Peut-on parler de morale aujourd’hui ? Celle-ci s’apparente à une nostalgie réactionnaire.

L’indifférence des uns et l’insouciance des autres ne font que conforter la conviction des islamistes à asseoir leur « califat », principe de souveraineté théologico-politique en islam. L’offre radicale répond à une fragilité identitaire en la transformant en une puissante armure. Lorsque la conjonction de l’offre et de la demande se réalise, les failles sont comblées, une chape est posée. Il en résulte pour le sujet une sédation de l’angoisse, un sentiment de libération, des élans de toute-puissance. Il devient un autre.

Les failles identitaires ouvrent un boulevard à l’islamisme, de surcroît, inoculé à doses létales. Les traumatismes historiques ont une onde de propagation très longue, surtout lorsqu’une idéologie les relaye auprès des masses. Des générations se les transmettent de sorte que des individus se vivent en héritiers d’infamies, sachant les faits ou pas. L’islamisme comporte la promesse d’un retour au monde traditionnel où être sujet est donné, alors que dans la civilisation moderne, l’individu est une superproduction de lui-même qui l’oblige à un travail harassant. Il faut en avoir les moyens.

Certains jeunes préfèrent aujourd’hui l’ordre rassurant d’une communauté avec ses normes contraignantes, l’assignation à un cadre autoritaire qui les soulage du désarroi de leur liberté et d’une responsabilité personnelle sans ressources. Tel est le danger qui plane sur la planète Algérie.

 

Auteur
Bachir Djaïder (journaliste, écrivain)

 




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Donald Trump lance sa guerre commerciale

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Sommet du G7

Donald Trump lance sa guerre commerciale

Les dirigeants du G7 se préparent à un sommet plus tendu que jamais en 42 ans d’existence, vendredi et samedi au Canada, alors que les politiques non coopératives du président américain Donald Trump menacent de causer une guerre commerciale mondiale et de profondes divisions diplomatiques.

Donald Trump, qui a promis de protéger l’industrie américaine de ce qu’il décrit comme une concurrence internationale injuste, a décidé d’imposer des droits de douane sur les importations d’acier et d’aluminium en provenance du Canada, du Mexique et de l’Union européenne.

Emmanuel Macron, qui a oeuvré à tisser des liens étroits avec son homologue américain, a déclaré que les six membres du G7 hors Etats-Unis tenteraient de convaincre Donald Trump d’infléchir ses politiques protectionnistes et ne céderaient rien sur leurs principes.

“Peut-être que ça est égal au président américain aujourd’hui d’être isolé mais nous ça nous est aussi égal d’être à six si besoin était”, a prévenu le chef de l’Etat français lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, à Ottawa.

A la veille du début du sommet, Donald Trump s’en est pris sur Twitter à la France et au Canada, qu’il a accusés d’imposer des “droits de douane énormes” aux Etats-Unis.

“Veuillez dire au Premier ministre Justin Trudeau et au président Macron qu’ils imposent des droits de douane énormes aux Etats-Unis et qu’ils créent des barrières douanières non-monétaires”, a tweeté jeudi soir le président américain.

Les opinions de Trump et des “Six” divergent sur une variété de sujets – le commerce, l’environnement, ou encore l’accord sur le programme nucléaire iranien.

Donald Trump a laissé entendre jeudi, lors de la visite à Washington du Premier ministre japonais Shinzo Abe, avec lequel il a tissé une relation amicale, qu’il n’était pas d’humeur à faire des compromis.

Shinzo Abe n’est pas le seul dirigeant à avoir essayé, en vain, de charmer Donald Trump afin d’obtenir des concessions de la part de ce dernier.

« Sérieux désaccords »

Emmanuel Macron, qui semblait avoir noué une relation chaleureuse avec le président américain, a déclaré que les “Six” ne devaient pas aller au conflit lors du sommet.

Les relations entre Justin Trudeau, hôte du sommet, et Donald Trump sont très fraîches depuis les récentes critiques de Trump à l’égard de la politique commerciale du Canada et la colère d’Ottawa vis-à-vis de la décision de Washington de justifier ses nouveaux droits de douane par des questions de sécurité nationale.

Ottawa n’apprécie pas non plus la lenteur des discussions sur la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américian (Alena), accord conclu en 1994 entre le Canada, les Etats-Unis et le Mexique.

“Nous allons de toute évidence avoir des discussions animées sur le commerce”, a déclaré Justin Trudeau.

“Il y a des interrogations sur la dynamique qui prévaudra autour de la table du G7 (…) Nous discuterons des choses sur lesquelles nous sommes d’accord et des divergences d’opinions sur d’autres sujets”, a-t-il ajouté.

Le principal conseiller économique de la Maison blanche a annoncé mercredi que Trump ne se départirait pas de la ligne sans concession qu’il a adoptée sur les questions commerciales.

Un représentant canadien a déclaré aux journalistes tard jeudi soir qu’il y aurait “de sérieux désaccords sur beaucoup de choses” lors du sommet.

Trudeau et Trump, qui doivent s’entretenir vendredi, auront “beaucoup de choses à se dire”, a-t-il ajouté.

Donald Trump quittera le sommet du G7 prématurément samedi afin de se rendre à Singapour pour son sommet avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, a annoncé jeudi soir la Maison blanche.

L’appel d’Emmanuel Macron en faveur d’une unité au sein des “Six” et de l’Union européenne pourrait ne pas être entendu. Ainsi l’Allemagne suggère de faire des compromis avec les Etats-Unis par crainte d’accroître les tensions sur le secteur automobile. D’autres membres du G7 comme le Japon et l’Italie paraissent moins enclins à vouloir défier Trump.

Il faut que la réponse de l’UE soit “proportionnée” et en accord avec les règles de l’OMC, a dit la Première ministre britannique Theresa May, qui appellera lors du G7 à un commerce plus libre et plus équitable.

Auteur
Reuters

 




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L’Algérie laminée par le Portugal (0- 3)

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Football

L’Algérie laminée par le Portugal (0- 3)

Dans le cadre d’un match amical qui a eu lieu jeudi soir au Portugal, l’équipe nationale a concédé sa deuxième défaite en moins d’une semaine.

En effet c’est une équipe du Portugal très en verve et sûre d’elle qui s’est présenté sur le terrain. D’ailleurs dès les premières minutes, les Algériens ont dû reculer sur leur dernier carré, peinant à s’organiser. C’est Cristiano Ronaldo qui met le feu dans le camp des Verts. Joao Moutinho inscrit un but (9e) refusé par l’arbitre.

Une poignée de minutes plus tard,  Bernardo Silva servait Gonçalo Guedes qui d’une frappe du droit (17e) inscrivait le premier but de la rencontre. Le Portugal doublait la mise à la 37e par l’intermédiaire de Bruno Fernandes. Bien servi par Ronaldo, le joueur du Sporting CP met le cuir dans les filet d’un coup de tête. En face, l’Algérie s’embourbe dans un jeu diffus, confus par trop individualiste.

La seconde partie n’est en rien différente de la première, c’est une équipe des Verts sans jeu qui se présente sur le terrain. A la 55e, Gonçalo Guedes corse l’addition. Ce but viendra tuer une rencontre où les Verts ont dû subir que créer le danger.

Auteur
La rédaction

 




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Patrimoine : comment les inégalités se sont creusées

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France

Patrimoine : comment les inégalités se sont creusées

La moitié des ménages détient 92% des avoirs patrimoniaux, selon l’Insee.

Ces 20 dernières années, les écarts de richesse se sont fortement accentués à travers le monde, et notamment en France. Cette situation se traduit notamment par une concentration des biens patrimoniaux : entre 1998 et 2015, les inégalités de patrimoine ont nettement augmenté, révèle l’Insee.

Dans une étude publiée mardi 5 juin, l’institut statistique indique qu’en moyenne, le patrimoine immobilier et financier a doublé pour l’ensemble des Français, alors qu’il a diminué pour les 20% des Français les plus pauvres.

Début 2015, les 10% de ménages les plus riches détenaient ainsi chacun plus de 595.700 euros d’actifs, tandis que les 10% les moins biens dotés possédaient moins de 4.300 euros de patrimoine. Les plus aisés concentrent ainsi 47% de la masse totale de patrimoine brut, contre seulement 0,1% pour les moins riches, souligne l’Insee. La moitié des ménages la plus aisée détenait elle 92% de la masse totale de patrimoine brut.

En cause : la détention de la résidence principale, « critère déterminant dans les inégalités de patrimoine » selon l’Insee. Le patrimoine brut médian des ménages propriétaires était ainsi 20 fois plus élevé en 2015 que celui des ménages locataires.

D’après l’organisme public, les inégalités de patrimoine ont toutefois commencé à reculer depuis 2010. L’Insee rappelle par ailleurs que les inégalités de niveau de vie sont restées stables en France depuis 2008, alors qu’elles ont augmenté dans nombre de pays de l’Union européenne. Quelque 14,2% de la population française vivait ainsi en 2015 sous le seuil de pauvreté, fixé à 1.015 euros par mois. Un pourcentage qui place la France parmi les plus bas taux de pauvreté d’Europe.

 

Auteur
AFP/Boursorama

 




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Un ancien député condamné à cinq ans de prison ferme

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Dénoncé par son épouse et accusé de conspiration avec un pays étranger

Un ancien député condamné à cinq ans de prison ferme

Le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida (Alger) a prononcé, mercredi, une peine de cinq (5) ans de prison ferme à l’encontre de l’ancien député Ahmed Belkacemi pour « conspiration avec un pays étranger de nature à porter atteinte à la défense et à l’économie nationales ». 

La genèse de l’affaire remonte, selon l’arrêt de renvoi, à l’année écoulée lorsque l’épouse de l’accusé a signalé aux services de sécurité les agissements de son époux qui « rédige des rapports secrets (près de 36 rapports dont certains de plus de 12 pages) sur l’Algérie et la situation sécuritaire, économique et politique du pays, en sus d’autres rapports sur l’état de santé du président, ses déplacements et son activité politique ». 

Les investigations menées par les services de sécurité ont permis de découvrir que l’accusé rencontrait régulièrement deux cadres de l’ambassade d’Espagne en Algérie au niveau d’une cafétéria à Alger où il a été arrêté en possession d’une clé USB contenant « des rapports suspects sur l’Etat algérien ». 

Lors de son audition devant le tribunal criminel, l’accusé Belkacemi Ahmed a indiqué qu’il « téléchargeait ces rapports d’Internet et les envoyait à des cadres de l’ambassade d’Espagne en Algérie pour débattre et échanger les opinions », assurant avoir agi de « bonne foi » et « n’avoir jamais voulu divulguer des renseignements de nature à porter atteinte à la défense nationale ». 

Il a ajouté que son épouse l’a dénoncé pour se venger car il voulait mettre fin à leur relation conjugale. 

L’épouse, qui a comparu à l’audience, a nié toutefois ces allégations et a affirmé que ses problèmes avec son époux ont débuté après avoir découvert ces rapports. 

Le procureur de la République avait requis la prison à perpétuité.

Auteur
APS

 




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Une fusion entre glyphosate et « agent orange »

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Coup de gueule

Une fusion entre glyphosate et « agent orange »

Tout le monde parle aujourd’hui de l’OPA de Bayer sur Monsanto, s’en réjouit ou la déplore. Mais personne ne revient sur les «performances » anciennes de cette empoisonneuse.

En effet, avant d’empoisonner l’agriculture mondiale, sans compter ses oeuvres dangereuses dans le domaine de la manipulation génétique (cf. le maïs transgénique MON810 cultivé imprudemment un peu partout), Monsanto a empoisonné les forêts du Vietnam et des millions de Vietnamiens, qui souffrent toujours des séquelles des bombardements par l’Agent Orange que cette firme a fabriqué pour le compte de la « glorieuse » armée de l’air américaine.

Toute cette histoire est mise sous l’éteignoir et Bayer établit ainsi un lien superbe entre l’industrie gazière teutonne sous le IIIème Reich, et les belles réalisations de l’industrie militaire US au Viêt-Nam.

Il n’est pas interdit d’être un chimiste créatif. Et assurément les Allemands le sont depuis des siècles.

Mais se rappeler ainsi au bon souvenir des victimes des abominations du siècle dernier… Remarquez, plus personne n’en parle.

Même Franceinfo a brièvement évoqué la question en octobre dernier. Un coup de griffes que les grenouilles dédient de temps à autre à leurs très proches « amis » casques à pointes et rosbif.

Depuis c’est le silence total.

Il est vrai que le lobby indigène de la chimie (il n’y en a pas qu’en Germanie) et surtout celui de l’agriculture et sa puissante FNSEA qui tient à son glyphosate…

La France est gouvernée de manière serrée par un mamamouchi ultra professionnel : s’il est incapable de défendre les intérêts des gaulois face aux Yankee, mais c’est un champion de la com’.

Destinée à museler concurrence et critique, une loi est en cours d’adoption sur les « fakes-news ». (sic !)..

Tout un programme pour faire des Français un peuple de godillots qui marcheront au pas.

C’est bien parti !

Alors vous pensez, guerre du Vietnam, protection des ressources d’eau ou des abeilles…

Auteur
Djeha

 




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La der de Rabah Madjer à la tête des Verts !

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Portugal – Algérie en amical

La der de Rabah Madjer à la tête des Verts !

A moins d’un rebondissement rocambolesque, le sélectionneur national Rabah Madjer coachera pour la toute dernière fois les Verts qui jouent le Portugal en amical ce soir (21h15) à Lisbonne.

La dernière défaite concédée face au Cap Vert (2 à 3) au stade du 5-Juillet a fragilisé davantage l’actuel staff technique des Fennecs. Même Zetchi qui a souvent défendu bec et ongles son entraîneur a fini par se rendre compte que l’équipe nationale est en constante dégringolade et que Madjer n’a pas été capable de la faire progresser.

Si les défaites contre l’Iran et l’Arabie saoudite avaient déjà montré les faiblesses de notre équipe et l’incapacité de Madjer de trouver les solutions, le revers essuyé contre le Cap Vert a fini par mettre tout le monde d’accord sur la nécessité de changer le staff. Insulté par les rares supporters présents au stade du 5-Juillet, Madjer a compris ce soir-là que ses jours à la tête de la sélection sont comptés. Certes la FAF a pondu un communiqué pour dénoncer le lynchage dont l’entraîneur a été victime, mais sans lui apporter un quelconque soutien.

Il devenait alors évident que le boss de la FAF allait lâcher celui qu’il a fait venir comme conseiller avant de l’introniser sélectionneur. Hier encore devant les caméras et les micros, Zetchi a redit que Madjer est une sommité dont on aura toujours besoin, mais que son sort à la tête de l’équipe nationale sera évoqué après ce match face au Portugal même si le bureau fédéral ne le jugera pas sur ce match mais sur tout le parcours et le bilan des sept mois écoulés.

En coulisses, on dit que Zetchi a déjà avisé Madjer sur son souhait d’une séparation à l’amiable. On ignore pour l’heure la réponse du concerné même si Madjer a déclaré qu’il parlera de son avenir après la rencontre. Soit il démissionne de son poste de lui-même et il s’en sortira grandit, soit il se fait sortir par le bureau fédéral dès le retour de l’équipe du Portugal !

Le sort du sélectionneur national relègue au second plan ce match amical face au Portugal. Un match intéressant surtout pour les camarades de Ronaldo qui entament dans une semaine la coupe du monde. Les Portugais qui n’ont pas rassuré leur fans lors des derniers match amicaux disputés se doivent de montrer, enfin, un beau visage pour aller en Russie le moral gonflé à bloc.

Quant aux Verts, l’objectif est surtout de s’éviter une raclée avant d’aspirer à des lendemains meilleurs. Et sans Madjer !

Auteur
Rédaction sportive

 




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Batna : le nouvel Arsène Lupin dit « Chinoui » sous les verrous

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Il a fait du chantage à de nombreuses personnalités

Batna : le nouvel Arsène Lupin dit « Chinoui » sous les verrous

La brigade de lutte contre les crimes électroniques auprès de la police judiciaire relevant de la sûreté de Batna a eu à se pencher sur une affaire liée à un chantage avec menace de publication d’images compromettantes sur les réseaux sociaux dont la victime n’est autre qu’un commerçant à la ville de Batna.

Selon nos sources d’informations, le prévenu, répondant aux initiales M. K. dit Chinoui, (35 ans) ainsi que trois autres individus (son frère, un ami et une jeune fille de 26 ans) ont été arrêtés suite à une plainte déposée par un commerçant menacé et victime de chantage.

Le nouveau Arsène Lupin de la ville de Batna, connu sous le pseudo de Chinoui, a semé la terreur, ces dernières années, auprès de plusieurs personnes piégées, déstabilisant leur situation familiale, sociale et professionnelle. M K dit Chinoui,agissait avec la complicité de plusieurs jeunes filles. Sa méthode est classique. Il attirait ses victimes – essentiellement des cadres, directeurs, personnalités politiques, hommes d’affaires et autres – en utilisant comme appât une jeune fille. Aguichée par le charme et l’insistance de la fille la victime est attirée dans un logement appartenant à Chinoui. Mais comme l’indélicat ne fait pas les choses à moitié, il avait au préalable truffé les lieux de petites caméras un peu partout dans l’appartement de telle sorte à ne pas rater les ébats de sa victime. Le reste est l’affaire de la fille. Des élus et hommes d’affaires seraient tombés dans le piège.

Chinoui détenait des cartes mémoire de tous rendez-vous intimes. Avec ses preuves scabreuses, il ne lui restait qu’à menacer ses victimes, exigeant d’elles des sommes faramineuses au risque de les voir divulguer sur les réseaux sociaux. Nombre de pontes locales sont tombées dans ce piège. Et le commerçant qui a porté plainte a lui aussi subi ce chantage. Chinoui lui aurait exigé 100 millions de cts. Mais il n’a pas cédé.

Suite à le dépôt de plainte, le commerçant a dû collaborer avec les policiers, en faisant semblant de céder au chantage. La victime a remis à Chinoui une somme d’argent de 200 000 dinars préalablement identifiée contrôlée par la police (numéros de billets). Ce qui a permis de prendre Chinoui en flagrant délit. 

Les activités scabreuses du surnommé Chinoui qui ont provoqué la terreur chez plusieurs personnalités locales ont pris fin mercredi à Batna . 

Le mis en cause a été placé en garde à vue, à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, afin de déterminer les tenants et les aboutissants de cette affaire, indique un communiqué. Les personnalités enregistrées devront sans doute souffler… Affaire à suivre

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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