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Les Berbères de Poitiers célèbrent Yennayer !

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Patrimoine

Les Berbères de Poitiers célèbrent Yennayer !

Le mardi 15 janvier, la communauté Amazigh établie à Poitiers, ville au centre ouest de la France, n’est pas restée en marge de la célébration de premier jour de l’an Berbère, Yennayer. Cette date, hautement symbolique au nord de l’Afrique, a été marquée et célébrée avec faste dans cette ville française.  

Elle a été organisée principalement par des étudiants kabyles.  La  journée a été marquée  par un débat sur la genèse de Yennayer et son apport sur la consolidation de la culture Amazigh, le tout dans une ambiance familiale et conviviale.  Plusieurs étudiants  ont participé à cette célébration notamment, des Marocains, des Tunisiens, des Espagnols et des même des Français. Après les débats sur Yennayer, qui coïncide chaque année avec le 12 janvier du calendrier grégorien,  une soirée autour musicale  kabyle a été animée par une brochette d’artistes.

« Cette célébration n’est pas seulement une fête, mais aussi une occasion de faire connaitre aux étudiants étrangers l’évolution de l’histoire berbère depuis des siècles ! Un espace d’expression a été également réservé pour des échanges interculturels entre les présents. », nous a déclaré un de organisateur qui n’a pas caché sa joie de voir Yennayer fêté dans plusieurs villes européens par la communauté Maghrébine.

«L’existence de l’identité berbère remonte à des siècles et des siècles, celles et ceux qui ont fait qu’on existe Aujourd’hui, en étant Amazigh à part entier ont assumé entièrement leur rôle en faisant face à des moments de guerre et de tragédie ! C’est à nous de porter cette responsabilité historique en sauvegardant cet héritage et de le faire vivre… », souligne Mohand Hadadou, un étudiant kabyle à Poitiers.

Ce rendez-vous a été, sans doute, un moyen de consolider l’esprit de solidarité entre les étudiants algériens de Poitiers, puisqu’un autre événement est programmé prochainement, et dans un deuxième temps une éventuelle création d’une association des étudiants algériens de Poitiers, qui aura pour objectif l’entraide à l’intégration !

Auteur
Abdenour Igoudjil

 




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L’indépendance algérienne ou le mirage d’une république trahie !

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DECRYPTAGE

L’indépendance algérienne ou le mirage d’une république trahie !

Les élections présidentielles 2019 arrivent à une allure qui nous laisse médusés devant le volume du pessimisme qui pèse sur notre pays.

Des élections concoctées à la manière stalinienne pour le seul objectif de faire durer le chaos n’en déplaise au peuple qui se voit partagé entre ceux qui épousent l’indifférence comme doctrine et ceux qui applaudissent à un changement qui porte tous les qualificatifs d’une continuité.

Les partis politiques, malgré leur nombre, sont devenus des outils voire  des dispositifs d’amortissements du courroux populaire en semant toute forme de somnolence idéologique, certains simulent une opposition qui porte la silhouette d’une alliance troquant leur complicité contre des postes ministériels et des privilèges.

Dans ma contribution, j’ai voulu parler sur l’indépendance algérienne comme étant le début d’un vrai autoritarisme fondé, à la fois, par les déserteurs de l’armée française et le groupe d’Oujda ! Je ne vise pas à travers cet écrit l’étalage du volet historique de l’événement de 1962, mais je veux cibler la mémoire du peuple algérien afin de la bousculer, la malmener parce qu’ un peuple qui perd sa mémoire est condamné à égarer son atavisme.

Je n’ai pas écrit à temps sur l’anniversaire de l’indépendance algérienne de 1962. La raison de cet ajournement prémédité est dû au fait que cette date pourrait stimuler chez quelques citoyens le désir d’exprimer leur ras-le-bol à l’endroit de ceux qui nous ont mené vers cette crise multidimensionnelle.

Pour certains, cet anniversaire constitue  un alibi propice afin de légitimer le parcours d’un groupe qui a osé anéantir les sacrifices grandioses de ceux qui ont planifié la chute  du rêve d’une des plus grandes puissances du monde qu’est la France, le mythe  qui consiste à faire de l’Algérie une province française.

Boudiaf, Ait Ahmed, Abane, Ferhat Abbes et autres ont fini par être discrédités, détractés par l’arrivée massive de ceux qui ont ciblé le trône de la république durement acquise, c’est-à-dire le clan d’Oudjda. Ces envahisseurs qui ont regagné le pays par la force et la violence et qui, pourtant selon des témoignages, n’ont pas tiré une balle face à  l’ennemi français durant les sept années de guerre. L’indépendance leur est présentée comme un butin inestimable. 

Pour le peuple, le 5 juillet, n’est qu’une date qui illustre le volume du désespoir qui malmène la mémoire populaire, agresse l’amour patriotique tant les désillusions  et les déboires ont envahi affreusement  les esprits de ceux qui ont vécu l’ère de la révolution avec toutes ces paradoxes, ces douleurs, ces supplices pour enfin assister à une indépendance accaparée, violée par les coups de la rapacité et les chocs de la trahison.

Ce que nous vivons aujourd’hui dépeint bien  la réalité d’un malaise pesant résultat d’une politique qui a trahi les principes sur lesquels est fondée la révolution de 1954. Le pays demeure stérile sur tous les plans,  la productivité nous est impossible devant cette idéologie implantée plutôt imposée et qui consiste à ne compter que sur les rentes des hydrocarbures devenus notre seule ressource après plus de 56 ans d’indépendance, ce qui révèle le caractère à la fois inintelligent et mafieux de nos décideurs.

Malgré tout le potentiel géographique et minier offert divinement à l’Algérie, nous figurons sur la liste des plus exposés aux périls de la famine tant la tumeur de la corruption et de la mauvaise gestion a atteint le centre génésiaque de la nation.

La leçon de l’indépendance n’est point assimilée ni par le peuple qui continue d’élire les mêmes suceurs de la créativité algérienne ni par les gouvernants qui inflige un règne sans partage. Les appels à un cinquième mandat redoublent de vitesse pour ceux qui veulent que l’Algérie demeure l’otage d’un marasme qu’on veut éterniser au grand dam de toute la nation.

L’Algérie a célébré la Journée de l’indépendance dans un climat de protestations et d’un massif  pessimisme  qui révèle la santé moribonde du pays, suite aux multiples scandales qui secouent dangereusement sa souveraineté. La sortie salutaire pour notre pays ne réside nullement dans ce déchainement jésuite des partis opportunistes et de tous ces intellectuels de salons pour le retour des imposteurs.

Le peuple doit exiger une refonte du système politique du pays eu égard aux périls extérieurs qui guettent ce pays. Seule une volonté politique sincèrement affichée pourrait immuniser l’Algérie du chaos sinon  tous les indicateurs confirment une grave descente aux enfers !

Auteur
Rachid Chekri

 




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L’Algérie est-elle l’otage d’un Président inoxydable ?

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REGARD

L’Algérie est-elle l’otage d’un Président inoxydable ?

Un énième mandat se profile à l’actuel président Bouteflika. Le sujet relève plutôt du brigandage politique. Le pays est en stand-by, la démocratie est plus que jamais envoyée aux calendes grecques.

Endolorie, ployée, blessée…l’Algérie peine à refermer ses plaies béantes qui ne demandent qu’à être embaumées. Elle a beaucoup souffert, et souffre encore de la bêtise humaine de Abdelaziz Bouteflika et de ses semblables, qui l’ont mise à plat.

Deux décennies se sont écoulées, et l’Algérie de Bouteflika tant promise et promue n’a pas vu le jour. La division est la devise de ce régime.

Cet homme énigmatique, que la stabilité de son pays obsède au point de défier l’usure du temps, en est convaincu : les Algériens ne sont pas encore mûrs pour le changement. Une certitude discutable, qui dissimule une angoisse bien réelle : celle de devoir un jour quitter le pouvoir…Mais, il semble que son entourage n’est guère prêt de le laisser quitter le « fauteuil », cloué au pilori au même titre que le bas-peuple.

La situation du pays s’apparente à la scrutation de l’horizon depuis la proue d’un navire encalminé en pleine mer. Rien ne bouge. Nada ! Et de cette uniformité naît un insondable ennui généralisé, où les Algériens fuient leur terre natale comme une eau qui coule du robinet. L’encéphalogramme du comateux « Président » n’inquiète aucunement l’escouade du palais El-Mouradia, laquelle est plutôt attachée à préserver leurs intérêts occultes et ceux de leur entourage.

L’approche à grande enjambée des élections présidentielles, prévues pour le 18 avril 2019 ne dérogera pas à la règle. À ce constat désespérément terne, les inamovibles partis de la coalition et des pseudo-opposants commencent déjà à s’émoustiller, donnant ainsi du crédit à ce régime habitué à ce genre de rendez-vous qui, en fait n’est autre qu’un examen de routine.

À peine une brise à la surface des eaux dormantes, tant la campagne est ici une pure formalité, et les perspectives d’alternance au pouvoir, aussi ténues que fussent les chances (ou les risques) de voir l’hôte du palais d’El-Mouradia renoncer à briguer sa propre succession.

Durant le règne de ce dernier, l’égalité des citoyens n’a jamais était aussi bafouée, la paix étant devenue aussi un ultime chantage pour rester au pouvoir. Au début du règne de Bouteflika, les prix du baril de pétrole lui étaient favorables. Ce deus ex machina a su en profiter de cette manne pétrolière pour asseoir son hégémonie doucement et sûrement.

Par ailleurs, son règne s’essouffle au fil des mandats à telle enseigne que son propre pays est devenu la risée du reste du monde. L’Algérie semble avoir raté l’ascenseur économique tout en refusant de prendre l’escalier démocratique pour s’accrocher au train du développement.

La politique « bouteflikienne » qui s’arcboute sur la division, la médiocratie, la corruption a fini par étouffer la population. Cette dernière s’est résignée à son sort, recluse à un mutisme ahurissant.   Au demeurant, l’Algérie de 2019 se résume à un fatras de slogans aussi tristes qu’ils voudraient être sublimes. Plus tu es corrompu, plus tu deviendras riche ; plus tu es inculte, plus tu deviendras important dans l’échiquier politique ; divise et tu tromperas le commun de la plèbe. Voilà l’idéal de ce régime !

Pas surprenant qu’un président octogénaire, tombé dans un engourdissement intellectuel n’arrivera nullement à dissiper sa légendaire torpeur à la veille des élections. Ce président valétudinaire est simplement mis en « off », « out of order », pour ne pas dire « hors service ». Et pour le plus grand malheur l’Algérie, il s’avère toujours après 20 années de règne pathologiquement incapable de faire son requiem politique, pour libérer le peuple, otage de son silence.

Entre ces silences répétés, ces errances économiques et ces dévergondages de gestion, le pays de Abane Ramdane se meurt lentement. La démocratie progresse partout en Afrique.

Pourtant, de vieilles habitudes persistent dans plusieurs pays : dans l’indifférence internationale, des chefs d’État manipulent sans vergogne la Constitution pour prolonger leur règne. Ces « Highlanders » sortis des urnes semblent être inoxydables en raison d’une infernale accumulation de handicaps.

L’Algérie est prise en otage depuis un deux décennies par un président qui règne sans alternance en jouant avec la Constitution au gré de ses caprices. La crise politique qui enflamme actuellement le pays a-t-elle une issue ? Dans un pays où 75 % de sa population est composée de jeunes, il est donc possible de naître et de mourir en ayant connu qu’un seul président.

Si la fraude est souvent au rendez-vous, tantôt décriée, tantôt édulcorée, l’image du pays reste et sera toujours écornée. Les élections qui fragilisent les pouvoirs africains, sans les menacer vraiment, sont autant de gages que le Sud donne au Nord.

Les parodies démocratiques qui se jouent en Algérie constituent souvent pour les pays occidentaux le signal attendu pour réaffirmer leur soutien indéfectible en contrepartie de concessions tacites et de marchés licites. Peu importe le flacon, semblent dire les grands donateurs internationaux, pourvu qu’on ait l’ivresse, même frelatée, d’un ersatz de démocratie. Dans l’histoire du monde, chaque civilisation comme chaque pays ont connu des hauts et des bas.

L’Europe a rebondi après les deux guerres mondiales, les États-Unis suite à la guerre civile et au racisme, l’Asie et l’Amérique latine après le colonialisme, les dictatures et les troubles politiques. Pourquoi l’Algérie n’arrive-t-elle toujours pas à se défaire à s’arrimer au bateau « démocratie » ?

Au demeurant, le prochain scrutin ne changera rien à la donne. Que des Benflis, Louiza Hanoune, Général Ali Ghediri, Mokri…dont certains confirment leurs candidatures et d’autres ne l’ont pas encore corroboré, il reste néanmoins que ces élections ne renforceront ni la paix, ni la stabilité et ne changeront pas le quotidien du citoyen lambda. Ainsi, l’Algérie est-elle condamnée à demeurer un « État sans avenir » ? Un bateau sans commandant ?

Pendant ce temps, on assiste à une dégradation généralisée des droits de l’homme, érosion du pouvoir d’achat, inflation galopante, chômage endémique, fuite des cerveaux…il n’est pas sans intérêt de rappeler au préalable qu’être citoyen signifie justement posséder le droit, sinon le privilège de participer librement à la vie de la communauté politique à laquelle on appartient.

Cette participation se fait d’abord par la discussion avec les autres membres de la collectivité pour déterminer les paramètres du bien commun parce que le dialogue fondé sur la tolérance, le respect et l’empathie permet de concilier davantage les intérêts individuels et l’intérêt général dans l’esprit d’une coexistence harmonieuse et pacifique.

In fine, tout cela fait penser que ces desiderata s’apparentent plutôt à une quête de Graal tant le peuple est inscrit aux abonnés absents. Les Algériens sont-ils responsables de leur malheur ?

Auteur
Bachir Djaider, journaliste et écrivain

 




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NAHD – MCA maintenu au stade du 20-Août : quand la mémoire fait défaut

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FOOTBALL

NAHD – MCA maintenu au stade du 20-Août : quand la mémoire fait défaut

En optant sur le vieux stade du 20-Août-55 pour accueillir le choc des 8e de finale de  la coupe d’Algérie opposant le MCA avec son grand public au Hussein déens dans un derby alléchant.

Les organisateurs nous ont ressuscités un douloureux souvenir qui remonte à 36 ans en arrière que nul n’est censé l’ignorer.

En effet, c’était dans ce même stade a l’occasion du même débat programmé le 26 novembre 1982, pour le compte de la 7e journée du championnat, quand plusieurs vagues de nos jeunes supporters issus de plusieurs quartiers algérois et les régions voisines, se sont dirigés tôt dans la matinée d’un certain vendredi au vieux stade du 20-Août 55 pour passer une agréable après-midi footballistique.

Excités par l’idée pour êtres témoins sur l’entrée en lice des nouveaux mondialistes d’Espagne, a l’instar de Rabah Madjer, Fergani, Ben Cheikh et d’autres figures emblématiques, le public présent en masse, n’avait en aucun cas imaginé que ce rendez-vous tant attendu va se transformer à une fin tragique qui demeure le pire cauchemar dans les annales du Foot national.

Ayant assisté au match d’ouverture entre l’OM Ruisseau » et la JSD « Jijel » qui évoluaient dans la division inférieure, plusieurs dizaines de nos supporters avaient du mal à se procurer une place en milieu de cette foule record, si nombreuse, qu’il a fallu exploiter la toiture des tribunes pour pouvoir suivre le match.

Sous influence du fair-play, les joueurs du doyen et leurs homologues des Sang et Or, faisaient enfin leur apparition sur la pelouse, suivis des chants des deux galeries dans un climat d’harmonie spectaculaire.

Mais soudain, un gros bruit de fissure jaillit de nulle part et de partout au même temps, sans comprendre réellement ce qu’il vient de se passé, huit personnes ont péri sur le champ conformément au communiqué officiel et plus que treize selon le témoignage des rescapés et pour cause ; le toit du virage Sud auquel était plein a craqué s’est effondré sur ses occupants causant plusieurs pertes humaines et des centaines grièvement blessés dont ceux qui portent à ce jour, les séquelles allant jusqu’à la chaise roulante.

Un drame qui aurait pu être évité, si le match s’est tenu au stade olympique du 5-Juillet.

Hélas, 36 ans plus tard, la commission d’organisation de la dame coupe a malheureusement décidé de maintenir ce même derby à l’occasion des 8es de finale de la coupe d’Algérie, dans ce même stade vieux comme le monde, entouré des quartiers populaires de Belouizdad, et ce, malgré la disponibilité du grand stade du 5-Juillet, mais ce qui est encore plus grave, c’est de programmer un match pareil le mercredi jour de semaine à 15h, qui coïncide avec les heures de pointe. Et dire que nous avons échoué de bannir la violence qui hante nos stades. Bravo les gars !

Auteur
Anès N.

 




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USMBA 0 -JSK 2 : les Canaris ont fait sensation à Bel Abbès

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FOOTBALL/Ligue 1

USMBA 0 -JSK 2 : les Canaris ont fait sensation à Bel Abbès

 Sortant de deux victoires consécutives, les Canaris ont réussi la passe à trois, suite à leur dernier succès enregistré le samedi à l’extérieur face à l’USMBA sur le score (2-0) pour le compte de la 18e journée du championnat professionnel de ligue 1 Mobilis.

Sur une belle lancée, le dauphin avait rendez-vous avec un déplacement périlleux à Sidi Bel Abbes pour disputer le treizième au classement général qui misait énormément sur ce débat pour quitter la zone de turbulence.

Avantagé par son public et sa pelouse du stade 24-Février 1956, l’USMBA n’a pu résister devant la grande détermination des lions de Djurdjura, qui sentaient un bon coup à jouer, surtout après le faux pas du leader lors de cette journée contre le CABBA.

Accompagnés en masse par leurs fans qui ont fait le déplacement à l’ouest du pays pour soutenir leurs protégés, les capés de Dumas ont en effet, réalisé une très belle opération en s’imposant avec l’art et la manière, sur le score de deux buts à zéro grâce à la balle arrêtée de Zaki Hamroun (44’) et de quelle manière SVP, suivie d’une seconde réalisation en deuxième mi-temps signée l’ex-Bougiote Abdelouahid Belgherbi (68’) suite à une contre-attaque collective.

Doucement mais sûrement, la JS Kabylie revient donc, à deux unités seulement de la locomotive en comptabilisant 35 points au total, et menace sérieusement son homologue de Soustara à douze journées de la fin du championnat.

                                                                                                                                       

Auteur
Anès N.

 




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Ali Benflis présentera sa candidature à la présidentielle

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EXPRESS

Ali Benflis présentera sa candidature à la présidentielle

Dans un bref communiqué, Ali Benflis, président de Talaie El Hourriyet, annonce sa volonté de se présenter pour la troisième fois à la présidentielle.

Anticipant sur la décision du comité central de son parti il se prononce pour sa candidature à cette échéance. « Prenant acte de la publication au journal officiel du décret Présidentiel numéro 19-08 du 17 janvier 2019 portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle fixée au jeudi 18 avril 2019 , et conformément à la législation en vigueur en matière d’élection présidentielle, j’ai adressé, ce jour, dimanche 20 janvier 2019, à Monsieur le Ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du Territoire, une lettre annonçant mon intention de constituer un dossier de candidature à l’élection à la Présidence de la République.

En accomplissant cette formalité pour le retrait des formulaires de souscription individuelles, il est, cependant, à préciser, que la question de la participation à cette élection sera tranchée lors d’une prochaine session du Comité Central du Parti, conformément aux Statuts du Parti et au Règlement intérieur du Comité Central », indique le communiqué

 

Auteur
La rédaction

 




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La philosophie du peuple vous dit faqou « son » général !

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Déclaration de candidature d’Ali Ghediri !

La philosophie du peuple vous dit faqou « son » général !

Il y a des jours et des époques comme ça où nous sommes tous à l’affût de quelques rayons de lumière qui nous parviendraient du pays pour réchauffer nos âmes éperdues, en quête de la chaleur de nos racines d’origine. Des radicules obligées, sous toutes formes de contraintes, économiques pour les uns, recherche de liberté pour les autres, de supporter le froid glacial du Nord pour échapper à une chaleur épuisante émise et amplifiée par une bande d’aventuriers qui se partagent les trésors du pays !

Que dire et que penser, à chaud, de la candidature du général-major Ali Ghediri ?

De deux choses l’une, ou on continue à nous prendre pour des c…ou ils sont vraiment c… ces c…!

Le général Yala nous en a d’ailleurs servi autant, il y a cinq ans ! Quel cycle bien huilé, nom d’une pipe ! Un cycle qui consiste à faire semblant qu’en haut lieu rien ne va plus, alors que tout va pour le mieux dans le meilleur de leur monde !

Je m’explique :

À supposer que la candidature de « son » Général relève de sa propre initiative, et qu’elle ne fasse pas partie d’un plan machiavélique qui consiste à nous faire croire qu’en haut lieu, les couteaux sont tirés, afin de nous faire peur et nous faire accepter l’idée que seul Zorro Bouteflika, sur son cheval mécanique non ailé peut nous sauver, encore une fois, une cinquième fois,

-à supposer que tout ce beau monde ne s’est pas accordé sur une ligne de conduite qui consiste à évacuer Bouteflika en douceur, en nous faisant croire à un coup de force de l’intelligence contre la débilité qui prévaut depuis 50 ans,

-à supposer que nous soyons tous sommés de croire qu’en termes de démocratie, cette fois ci c’est la bonne, et qu’il faille passer par un militaire éclairé pour nous l’offrir, du haut de ses galons de général cultivé et diplômé de prestigieuses universités,

Supposer pour supposer, alors « suppositoirons », comme dirait Hend Uqaci !

Avec autant d’hypothèses « farfelues ? », cela reviendrait à renier les 20 ans de « Bouteflikisme », sur lequel tous les généraux minors ou majors se sont épanouis et continuent de s’épanouir, en bon vieux retraités ! y compris « son » général Ghediri !

Si l’ambition de « son » général est actée en haut lieu, malgré les mises en garde du GPS national du moment, cela reviendrait, encore et toujours, à nous imposer du militaire pour écraser et dominer l’insignifiant civil ! On en revient à la définition même du mot dictature ! En l’an de grâce 2019, ce n’est pas très moderne comme dessein présidentiel !

Cela voudrait aussi dire qu’à l’Est, à l’Ouest, au Nord ou au Sud des sommets d’Alger, rien de nouveau à l’horizon de nos destinées !

Quant à cette preuve d’honnêteté qui consiste à se dédouaner de toute forfaiture, en se référant à son revenu mensuel de militaire ; en son temps, Le général Lamari nous l’a déjà servie aussi celle-là ! Il avait poussé le ridicule de l’exemption jusqu’à exhiber sa fiche de paye à la télé ! C’est bien léger comme preuve de probité !

Par ailleurs, Bouteflika ne vient-il pas de se déclarer candidat pour un 5ème mandat ?

À supposer que les élections se déroulent en toute transparence, pour une fois, et que le général Ghediri sorte du chapeau magique ! cela ne serait-il pas une preuve irréfutable qu’on nous a toujours sorti du chapeau l’homme qu’il ne fallait pas mettre aux commandes du destin du pays, comme c’est le cas pour Bouteflika, le plus mauvais des canassons, choisis par les généraux il y a 20 ans ?

« L’autoritarisme empêche l’émergence d’une réelle démocratie » énonce son général pour nous éblouir !

Oui mais encore ? qui est ? qui sont les premiers responsables de cet autoritarisme ? Les militaires, son général, les militaires, en premier lieu !

« projet de société moderniste, dont le peuple aurait participé à la définition de la philosophie autant qu’à la mise en œuvre »

Wouah, c’est y quoi ça ?  

Mais nous, « pauv » p’tit peuple, on ne nous a jamais sollicité pour de quelconques projets ou définition de notre philosophie de vie « son » général » ! Mais de quelle planète vous adressez-vous ainsi au p’tit peuple pour le catapulter au rang de philosophe ; lui à qui on a construit des mosquées à chaque coin de rue, et pas la moindre bibliothèque dans ses quartiers pour l’éduquer et savoir, au moins, ce que le mot philosophie signifie !

Re-wouah son général, si c’est avec ce genre d’énoncés expéditifs qui ne veulent rien dire que vous espérez séduire le p’tit peuple, pour une première déclaration c’est raté !

En conclusion : déclaration à corriger et améliorer, si d’aventure il vous arrive d’être à l’écoute du discernement du p’tit peuple ! Un peuple fatigué par plus d’un demi-siècle de fourberies, par vos sommités distillées !

La philosophie du p’tit peuple consiste à penser, et il ose pour une fois le dire : quel beau rôle de lièvre pour Bouteflika vous fait-on jouer là « son » général !

En connaissance de cause ? à votre insu ? Qu’importe pour notre philosophie méprisée !

Allez, circulons, 20 ans après Aek-el-Mali, il n’y a plus rien à voir sinon du « mazal » à satiété !

Auteur
Kacem Madani

 




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Ould Kaddour : après son désaveu, son mépris envers les institutions de l’Etat (I)

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DECRYPTAGE

Ould Kaddour : après son désaveu, son mépris envers les institutions de l’Etat (I)

Conforté probablement par un clan au pouvoir, le PDG de Sonatrach multiplie ses attaques en remettant en cause les chiffres statistiques fournis par la Banque d’Algérie (BA) et l’Organisme national des statistiques (ONS) ainsi que le Ministère de l’Energie relatifs à la baisse de la production du pétrole et du gaz, notamment le taux de croissance et les performances qui en découlent du mastodonte lorsqu’il lui a été confié par rapport à ceux d’aujourd’hui voilà bientôt deux ans de promesses vides d’application.

A l’issue de la cérémonie de signature des statuts de la joint-venture STEP en partenariat avec la société française Total dans un projet de pétrochimie, il est monté d’un cran pour pousser envers les institutions de l’Etat un mépris sans précédent. Il s’est interrogé avec arrogance : « Est-ce qu’on a un système de mesures, de calcul ou d’évaluation de la production ? Est-ce qu’on sait combien coûte l’extraction d’un baril ? » Et de continuer son affront  : «A ce jour, on n’a même exploité 30% de notre potentiel en hydrocarbures ».

Pour lui  « à l’avenir, on aura de très belles découvertes et ceux qui disent que nos gisements sont morts sont très loin de la réalité, on a encore un long chemin à faire ». A ce stade, il se trahit et se contredit en misant uniquement sur les reserves en gaz de schiste qui n’ont jamais été évaluées par nos institutions y compris Sonatrach elle-même.

Or, ce cheval de bataille sur lequel s’appuie Ould Kaddour pour signer des joints-venture et berner les Algériens ne sont en fait  que des estimations du département américain de l’information en énergie( EIA) établies par un consultant extérieur, Advanced Resources International (ARI), qui est une entreprise dédiée à la fourniture de services de consultation et de recherche dans les domaines des hydrocarbures non conventionnels et de la séquestration du CO2, à l’intention d’organismes publics américains de compagnies gazières et pétrolières et d’autres entreprises du secteur de l’énergie.

Ceci a été confirmé par le ministre de l’énergie lors de son passage dans la wilaya de Bouira la semaine dernière avec une légère erreur dans la source et la ressource (01).

Dans les faits, elles sont fondées sur des paramètres incertains (proportion de matière organique, épaisseur de la couche, étendue du bassin, taux de récupération…). Compte tenu des incertitudes sur l’ensemble des paramètres pour le bassin sud-est, les estimations de gaz récupérable peuvent  varier de 1 à 1 000. Il s’agit  des informations publiques, de littérature technique et de données publiées par les entreprises. Elles se fondent aussi sur de précédents travaux non confidentiels d’ARI.                                                                                                                                                          

1-Il enrôle les Algériens en conjuguant ses projets au futur

Tout ce qu’il entreprend, il le renvoie à son projet SH 2030. Nous sommes au début de l’année 2019, où en est le projet du processing avec les Suisses et le raffinage du brut algériens à Augusta ? Avons-nous avancé sur les importations des carburants ? Qu’avons-nous gagné ? La réponse est qu’Ould Kaddour a obtenu la capacité fictive et potentielle de vendre la raffinerie tant contestée au double de son prix.

Est-ce l’objectif visé ? Tandis que les institutions de l’Etat, ministères, banque d’Algérie et ONS, disposent de la situation de Sonatrach lorsqu’elle lui a été confiée : un taux de croissance de 8%, le règlement de tous les litiges (TPE), le gain de deux arbitrages, l’augmentation de la production, l’élan des projets pétrochimie et raffineries, le l’ouverture pour la 1ére fois en 2016 du projet photovoltaïque avec ENI.

L’entreprise avait élaboré un plan de croissance réalisé avec de très faibles investissements. La mise en œuvre d’une organisation performante en moins de 06 mois qui avait permis cette croissance et réalisée avec une expertise interne.

La paix sociale et une image honnête de Sonatrach ont été reconnues tant à l’interne qu’à l’externe.   A suivre, quelle est la situation aujourd’hui ? A qui profite cette ouverture tout azimut de Sonatrach aux étrangers ?

R. R.

Renvoi                                                                                                                                                                                           (01) https://www.lesoirdalgerie.com/actualites/les-prix-du-petrole-seront-stables-17315

Auteur
Rabah Reghis

 




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« Les Algériens savent que, même sur son lit de mort, le président sera déclaré rééligible »

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Ahmed Rouadjia :

« Les Algériens savent que, même sur son lit de mort, le président sera déclaré rééligible »

Le professeur Ahmed Rouadjia ne va pas de main morte sur le système politique aux affaires actuellement en Algérie. Dans cet entretien publié par Atlantico, il décrypte avec rigueur les ressorts du fonctionnement du clan Bouteflika et la clique des hommes d’affaires qui l’entoure. 

Marie Broyer : Les Algériens sont appelés à se rendre aux urnes le 18 avril prochain. Bien qu’extrêmement absent, l’ombre du président Abdelaziz Bouteflika continue de planer sur le pays et tout laisse penser que s’il se représentait, il serait à nouveau élu dès le premier tour. Les élections ont-elles encore un sens en Algérie ? 

Ahmed Rouadjia.: Vous avez posé la bonne question et à laquelle vous avez répondu de manière quasi exacte. D’ailleurs, c’est le sentiment que partage l’écrasante majorité des Algériens, y compris les moins versés dans les choses politiques : ils savent que, même sur son lit de mort, le président, sera déclaré rééligible, physiquement apte à se mouvoir, et mentalement capable de diriger  avec « clairvoyance » un grand pays, qui est cinq fois plus grand que la France en termes de superficie, mais aussi en termes de son poids politique et géographique au sein d’un continent instable, volcanique.

Habitués depuis de longue date aux agiotages, aux trafics de tous les registres politiques, et donc aux élections truquées, les Algériens sont devenus le peuple le plus sceptique de la planète, et le moins disposé à donner crédit à des scrutins mascarades. En d’autres termes, les élections prévues pour le 18 avril prochain n’ont de « sens » véritables que pour leurs instigateurs…

Marie Broyer : Les partis d’opposition vont-ils pouvoir jouer un rôle déterminant dans cette course à la présidence ? Ou ne seront-ils que de simples figurants ?

Ahmed Rouadjia : Les partis d’opposition, hormis le FFS ( le Front des Forces Socialistes) fondé dès 1963 par feu Hocine Ait Ahmed, l’un des pionniers du déclenchement de la guerre d’indépendance, ne sont rien de moins que des appendices des appareils étatiques.

Créées ou inspirés dans leur grande majorité par ces mêmes appareils de l’ombre, ces partis, y compris les partis islamistes dits « modérés », comme le MSP (d’obédience Frères Musulmans) issus de l’ex-Hamas du cheikh Nahnah, ou de la Nahda ( renaissance),se révèlent être à l’observation attentive de véritables béni oui-oui dans la mesure où ils épousent toujours la cause de ceux qui sont « debout » ( les plus forts du moment).

Or, pour ces partis peu représentatifs, mais fortement intéressés le clan du président est « le plus fort de tous ».

En soutenant contre vents et marées son cinquième mandat, ils escomptent être « récompensés » en retour.

Les partis dits « démocratiques », ne sont pas en reste, et misent sur la réélection du président pourtant gravement malade pour obtenir les gratifications attendues.

Marie Broyer : Pourquoi le pays n’arrive-t-il pas à trouver un successeur à son président actuel ? Le pays est-il dans une impasse ?

Ahmed Rouadjia : Il faut dire plutôt : pourquoi les dirigeants n’ont-ils pas cherché un successeur au président qu’ils savent pertinemment très « fatigué », pour ne pas dire gravement malade ? C’est la question que l’homme de la rue algérienne se pose et à laquelle il ne trouve point de réponse.

Ce qui est sûr cependant, c’est que tous les clans qui se partagent le monopole du pouvoir sont d’accord au moins  sur un point: celui de laisser le président pourra « mourir » tranquillement comme il l’avait souhaité lui-même à la tête de l’Etat.

Or, ne pas le laisser se représenter à la date prévue comme candidat à sa propre réélection serait trahir les vœux qu’il avait maintes fois formulés lui-même, de manière plus ou moins explicites.

Quant à la question de savoir si le pays s’est engagé ou non dans une impasse, la réponse est qu’il l’est depuis un certain temps, mais cette impasse est temporaire et les « décideurs » politiques de l’Algérie sont mondialement connus pour posséder ces capacités incroyables de tomber toujours, tel un chat lancé en l’air, sur leurs pattes….Mais au prix, il est vrai, de quelques « petits dégâts collatéraux. »

Marie Broyer : Cette élection peut-elle être le prélude d’un renouveau national ? 

Ahmed Rouadjia :-C’est trop tôt pour le dire. Je note seulement qu’un renouveau national ne saurait jamais se faire sans alternance politique avec son cortège de transparence…Or, ces conditions sont bien loin d’être réunies en Algérie.

Si renouveau il y a, il viendra non pas des dirigeants actuels « constipés » et crispés qu’ils sont sur leurs certitudes quasi absolues, pour ne pas dire sur des certitudes imbéciles, mais viendra certainement de la société civile qui fait à sa manière l’apprentissage du pluralisme qui se traduit, sans conteste, par une grande liberté d’expression d’opinions, qui n’existe nulle par dans le monde arabe, y compris dans un pays comme le Liban réputé à tort le plus pluraliste d’entre tous…Mais pluralisme n’est pas démocratie, et celle-ci est plutôt balbutiante qu’effective dans l’Algérie actuelle…

(*) Nous publions cet entretien paru dans le site atlantico, avec l’aimable autorisation de l’auteur.

 




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Présidentielle : le texte intégral de la déclaration de candidature d’Ali Ghediri

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Ali Ghediri, candidat à la présidentielle.
Ali Ghediri
Ali Ghediri

Nous publions ci-dessous la lettre de candidature à la présidentielle d’Ali Ghediri.

«Algériennes, Algériens,

L’Algérie traverse une phase décisive de son histoire. Au désespoir que vit notre peuple, notamment sa jeunesse, s’ajoute la déliquescence de l’Etat et de ses institutions. Le constat est amer : Etat de non-droit, vieillissement de sa composante humaine, injustice sociale, rente érigée en système de gouvernance, népotisme et corruption gangrènent notre société.

L’insécurité qui menace quotidiennement les Algériens est aggravée par le trafic et la consommation de drogues de plus en plus dures. L’autoritarisme empêche l’émergence d’une réelle démocratie. Le clanisme et la prédation ont érigé le régime politique en oligarchie.

Face à cette situation qui menace l’existence et la cohésion nationales, la résignation n’est pas une fatalité en soi. Un sursaut salutaire est possible.

J’ai décidé de relever le défi en me portant candidat à l’élection présidentielle d’avril 2019.

Ce défi majeur ne peut se réaliser sans l’adhésion et l’implication du peuple. Il consiste en une remise en cause, sans tabou, de l’ordre établi, tant les conditions actuelles sont des plus complexes et des plus périlleuses pour la nation. Il s’inscrit, pour sa réalisation, dans le cadre d’un projet novateur, qui s’articule autour d’un objectif : la rupture sans reniement.

La rupture est certainement un mot fort, qui fait peur aussi bien à la minorité qui, s’accommodant de ce système – ou de ce qu’il en reste –, œuvre pour le perpétuer, qu’à l’écrasante majorité qui, tout en appelant le changement de tous ses vœux, en redoute les retombées. A cette majorité, je dis que, ce dont ils doivent avoir légitimement peur, ce sont les maux générés par ce système qui poussent nos enfants à fuir leur pays et qui empêchent ce peuple d’y vivre sereinement dans le confort et le bien-être et de profiter pleinement des richesses qu’il est potentiellement en mesure de leur offrir.

Algériennes, Algériens,

La rupture s’impose à nous, si nous voulons aller de l’avant. La question se pose en termes existentiels pour la nation,  pour renouveler le serment avec ceux de Novembre et sauver l’Algérie pour laquelle tant de sacrifices ont été consentis.

Cette rupture, je la perçois comme démarche salvatrice. Je la scande comme voie, non pas pour choquer les esprits, mais parce que j’estime qu’elle est, au point où en est le pays, le seul remède contre les maux qui rongent notre nation, notre société et nos institutions entamant dangereusement notre base sociale et mettant en péril réel la République. Je l’envisage sans reniement des valeurs de Novembre. De ces dernières, nous en sommes tous jaloux.

Elles ont façonné la nation algérienne et l’Etat national naissant et donné sens à notre «moi» national. Non seulement, ensemble, nous les restaurerons, parce que la déviance de la trajectoire novembriste les a ternies, mais nous en ferons le socle éternel de la deuxième République que nous nous promettons d’édifier pour mettre définitivement l’Algérie en phase avec ce que je pense être sa destinée.

Algériennes, Algériens,

Général-major à la retraite sur ma demande depuis 2015, ma carrière a été une construction personnelle, sur la base de convictions personnelles profondes, ancrées dans mon subconscient par le milieu nationaliste et ouvrier qui a été celui de mon enfance et de ma jeunesse. Ces convictions ont non seulement orienté mes choix fondamentaux, mais elles m’ont permis de trouver dans les rangs de l’Armée nationale populaire, que j’ai servie pendant quarante-deux ans, le terreau qui a raffermi, en mon for intérieur, l’amour de la patrie et le sens du devoir envers la nation. Durant ma carrière militaire, j’ai vécu de mon salaire comme unique source de revenus, comme, présentement, je vis de ma seule pension de retraite et j’en tire orgueil et satisfaction.

Algériennes, Algériens,

Cette deuxième République qui représente le cœur de notre projet politique, nous la rebâtirons sur la base d’une réelle refondation démocratique et d’une totale reconfiguration institutionnelle dans le moule d’un projet de société moderniste, dont le peuple aurait participé à la définition de la philosophie autant qu’à la mise en œuvre. Ce projet ne saurait se réaliser sans l’indispensable jonction du peuple avec son élite.

En cela, les «Six immortels» nous ont montré le chemin. Ils ont rêvé d’une Algérie libérée et indépendante. Elle l’est. Nous rêvons d’une Algérie réellement démocratique, fière, prospère et moderne. Elle le sera. Tel est notre pari».

Alger le 19 janvier 2019

Ali Ghediri

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