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dimanche 6 juillet 2025
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Des élections prévues le 10 décembre en Libye

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Accord de Paris

Des élections prévues le 10 décembre en Libye

Les quatre responsables libyens réunis à Paris par le président français Emmanuel Macron se sont engagés mardi à travailler ensemble pour que des élections législatives et présidentielle se tiennent le 10 décembre, selon une déclaration lue à l’issue de la conférence.

« Nous nous sommes engagés (…) à oeuvrer de manière constructive avec les Nations unies pour organiser (…) des élections dignes de foi et pacifiques et à respecter les résultats des élections lorsqu’elles auront lieu », indique « la déclaration politique » endossée par le Premier ministre du gouvernement d’union nationale, Fayez al-Sarraj, le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’Est du pays, le président de la Chambre des représentants, Aguila Salah, et celui du Conseil d’Etat, Khaled al-Mechri.

La déclaration a été lue en arabe et approuvée oralement par les quatre responsables libyens, à la demande de M. Macron, mais n’a pas donné lieu à une signature devant les caméras comme cela était prévu initialement.

« Donc tout le monde travaille ensemble sur cette base, bravo! », a lancé le président français, tout sourire.

M. Macron a ensuite évoqué lors d’une conférence de presse une « rencontre historique, accompagnée par l’ensemble de la communauté internationale » ainsi qu’une « étape clé pour la réconciliation » dans ce pays plongé dans le chaos sept ans après la chute de Mouammar Kadhafi.

Cette réunion a été également qualifiée d' »historique » par l’envoyé spécial de l’ONU, Ghassan Salamé. « Nous ne remplaçons pas les Libyens, ce sont eux qui s’entendent entre eux. C’est capital », a-t-il ajouté, en se montrant « optimiste » sur le processus lancé.

Pour sa part, le Premier ministre, Fayez al-Sarraj, a appelé « à arrêter les combats partout en Libye » car « assez de sang a coulé ». « Nous appelons tout le monde au dialogue », a-t-il ajouté en s’exprimant avec MM. Macron et Salamé.

Les responsables libyens se sont engagés à procéder à l’adoption d’une « base constitutionnelle pour les élections » et des « lois électorales nécessaires » d’ici au 16 septembre 2018.

Les forces de sécurité libyennes « seront chargées de garantir le processus électoral », avec « le soutien approprié » de l’ONU, des organisations régionales et de la communauté internationale.

Les responsables de toute « obstruction » au processus électoral auront à « rendre des comptes », ajoute la déclaration, sans préciser quelles sanctions ils pourraient encourir.

Certaines milices et mouvances jihadistes risquent de s’opposer à la tenue d’un tel scrutin, y compris par la violence. Douze personnes ont été tuées dans un attentat du groupe Etat islamique (EI) contre le siège de la Commission électorale le 2 mai à Tripoli.

Afin « d’améliorer le climat en vue des élections nationales », la Chambre des représentants basée à Tobrouk devra se réinstaller à Benghazi (est) et le gouvernement parallèle instauré dans l’est du pays devra « à terme » être démantelé.

Les deux chambres devront « s’employer immédiatement à unifier la Banque centrale de Libye et d’autres institutions », ont-ils convenu, alors que le pays est secoué par une grave crise monétaire.

Les forces militaires et de sécurité, aujourd’hui émiettées en de multiples milices outre l’Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée du maréchal Haftar, devront aussi être unifiées sous l’égide des Nations unies.

Auteur
AFP

 




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Un groupe de voleurs de voitures interpellé (à Batna)

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Délinquance

Un groupe de voleurs de voitures interpellé (à Batna)

Dans le cadre de la lutte contre le crime et le banditisme, les services de la police de la wilaya de Batna ont pu mettre hors d’état de nuire une bande de malfrats composée de quatre individus et la récupération de quatre véhicules volés. Dès suite à l’enquête minutieusement menée par les enquêteurs, les services de sûreté de la wilaya de Batna ont réussi à démanteler un dangereux réseau criminel spécialisé dans le vol et la revente de voitures à travers la wilaya.

Selon la même source, le groupe est composé de quatre membres âgés entre 25 et 34 ans, tous récidivistes, selon la police. Les résultats de l’investigation des éléments de recherche ont révélé que lesdits individus agissaient de nuit en utilisant des clés reproduites et changeaient les plaques d’immatriculations avec de fausses  numérotations.

L’opération s’est soldée par la récupération de plusieurs véhicules de différentes marques, Seat Ibiza, Hyundai, Accent,  Dacia Logan, Peugeot Partner. Les casseurs de voitures ont été arrêtés puis écroués, après qu’ils eurent été  présentés devant le procureur de la république près le tribunal de Batna pour association de malfaiteurs et vol en bande organisée.

Ci-dessous une partie du matériel saisi par la police de Batna.

 Batna 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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LafargeHolcim Algérie exporte son ciment gris vers l’Afrique de l’Ouest

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Commerce

LafargeHolcim Algérie exporte son ciment gris vers l’Afrique de l’Ouest

LafargeHolcim Algérie réalise une nouvelle opération d’exportation ce mercredi 30 mai 2018, la septième depuis décembre 2017, depuis le port de Djendjen, pour 17.000 tonnes de ciment gris en vrac à destination de l’Afrique de l’Ouest. Il est à noter que c’est la cimenterie de LafargeHolcim Msila qui est sollicitée pour réaliser cette opération.

Cette nouvelle opération s’inscrit pleinement dans notre objectif d’exporter 2 Millions de Tonnes de ciments en 2020 dans le cadre d’une ambition pays de 5 mllions de tonnes par an.

LafargeHolcim Algérie souligne son engagement continu et sans faille à contribuer à la diversification des revenus hors hydrocarbures du pays.

À propos de LafargeHolcim Algérie

Membre du Groupe LafargeHolcim, Lafarge Algérie est présente à travers l’ensemble de la chaine de valeur des matériaux de construction « Agrégats, Ciments, Mortiers, Granulats, Bétons, Plâtres, Sacs, Logistique et Distribution ». Lafarge Algérie possède 2 cimenteries à M’Sila et Oggaz, et en partenariat avec le Groupe Souakri Cilas Biskra pour une capacité totale annuelle de 11.5 mT/an.

Lafarge Algérie gère en partenariat avec le GICA la cimenterie SCMI Meftah 1.5 MT/an. L’activité Béton Prêt à l’Emploi opère 25 centres de production.

Lafarge Algérie a lancé la première enseigne de supermarché des matériaux de construction BATISTORE, permettant un accès groupé des matériaux et matériel pour la construction.

Lafarge Algérie emploie 5500 collaborateurs (incluant les sous-traitants permanents) et est fortement engagée dans le développement économique, social et environnemental en Algérie.

À propos de LafargeHolcim

LafargeHolcim est le leader mondial des matériaux et solutions de construction au service des maçons, constructeurs, architectes et ingénieurs du monde entier. Le Groupe compte 4 segments d’activités – ciment, granulats, béton prêt-à-l ’emploi, solutions & produits – et participe à des constructions aussi variées que des logements abordables, des petits projets locaux ou des projets d’infrastructures complexes d’un point de vue technique et architectural. Face aux enjeux de l’urbanisation et à son impact croissant sur la planète et ses habitants, le Groupe développe des produits et solutions de construction innovants, marqués par un fort engagement en matière de développement durable. LafargeHolcim occupe une place de leader dans toutes les régions du monde, emploie environ 80 000 collaborateurs dans plus de 80 pays et dispose d’une présence géographique équilibrée entre les marchés en développement et matures.

 

 




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Un homme a abattu deux policiers et une femme à Liège

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Belgique

Un homme a abattu deux policiers et une femme à Liège

Un homme a tué trois personnes dont deux policiers mardi matin à Liège (est de la Belgique) avant d’être abattu par des membres des forces de l’ordre, a annoncé à l’AFP une porte-parole du parquet de la ville.

La fusillade s’est produite vers 10h30 (08H30 GMT) sur une grande artère de la ville. « On ne sait rien pour l’instant », a ajouté la porte-parole Catherine Collignon à propos des motivations de l’assaillant, sans notamment pouvoir confirmer les informations de presse selon lesquelles il aurait crié « Allah Akbar ».

Auteur
AFP

 




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Le logiciel d’une élite périmée

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HORS-CIRCUIT

Le logiciel d’une élite périmée

Pour les générations aînées, les révolutions ont été déjà faites, comprendre celles de novembre 1954 et celle d’octobre 1988, les colères ont été clamées et tout a déjà été mené à bout. Rééditer l’exploit ? Impossible car les temps ont changé. Rééditer l’échec ? Impossible aussi car nous en sommes atteints en plein cœur.

Nous sommes, m’avait dit un jour l’un de mes profs de littérature, comme ces voyageurs qui attendent, stressés, un train sur le quai de la gare alors que celui-ci était déjà parti depuis longtemps. Que faire alors rentrer chez soi ou y rester à perdre son temps? L’angoisse de ces derniers est celle de tous les Algériens aujourd’hui.

Aussi, ceux-ci entendent-ils se poser, ça et là, cette interrogation pleine de mépris, de sous-entendus : de quoi vous vous plaignez, vous autres, les plus nantis et les plus sécurisés dans toute la région? Mieux vaut rester comme ça, en paix, qu’entendre chaque jour et nuit le bruit des déflagrations de bombes au-dessus de vos toits comme en Syrie! Résultat de ce matraquage populiste : Pas même une incitation à l’utopie ni à une quelconque croyance en l’astre de l’espoir, du changement par les idées, la mobilisation citoyenne.

En effet, les jeunes Agériens sont victimes du triomphalisme par procuration de leurs aînés, dans un pays où le courage d’autrefois est, malheureusement, en rupture de stock. La génération des aînés n’a pas su leur transmettre son expérience, son savoir-faire, son élan révolutionnaire ni les pousser en avant, mais les a, au contraire, étouffés comme on recouvre la terre d’une chape de plomb.

C’est, somme toute, une génération qui n’a pas su enfanter ses successeurs ni faire essaimer ses idées, son engagement…, son héroïsme libérateur. L’Algérie est devenue par la force de leur entêtement et de leur laisser-aller, une usine de castration de compétences et de déprime, « une caserne oisive » comme le résume un célèbre chroniqueur, d’où sortent des rentiers-crocodiles et des handicapés de la pensée par milliers. Qui a gagné dans tout ça ? Qui a perdu ? Révolution ratée, héritage culturel liquidé, décadence sous toutes ses couleurs à nos portes! Le butin, la bataille, le trophée de cette génération-là semble être notre inanité, notre faiblesse, notre ignorance…, notre déperdition. Or, une société qui ne produit pas un espace nouveau pour les libertés, qui ne va pas jusqu’au bout d’elle-même, qui n’aide pas sa jeunesse à prendre son autonomie est promise à l’échec.

Puis, celle-ci ne peut jamais changer la vie de ses citoyens tant qu’elle ne sait pas comment nommer ses problèmes pour pouvoir les identifier et se transformer par la suite. Tous les dégâts sont là bien que la graine démocratique existait déjà. Une graine qu’il suffit d’arroser jour après jour pour qu’elle redonne tous ses fruits, beaucoup de fruits…

Auteur
Kamel Guerroua

 




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La Libye toujours dans le chaos cherche à se relever

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Réunion à Paris

La Libye toujours dans le chaos cherche à se relever

Le chef du gouvernement d’union nationale, Fayez Sarraj et le maréchal Haftar, le puissant chef de la région est, s’affrontent à distance.

La Libye, où des autorités rivales, à Tripoli et dans l’Est, se disputent le pouvoir, a sombré dans le chaos après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en octobre 2011.

Une conférence réunira les principaux responsables libyens, acteurs déterminants dans la résolution de la crise libyenne, a-t-on précisé lors d’un briefing à l’Elysée, citant le président du Conseil présidentiel du gouvernement d’entente nationale de Libye, Fayez al-Sarraj, le chef de l’armée nationale libyenne, Khalifa Haftar, le président du Haut Conseil d’Etat libyen, Khaled al-Mechri, le président de la Chambre des représentants, Aguila Salah Issa, ainsi que des chefs de milices, dont le chef des brigades de Misrata, et des responsables qui viennent de toutes les villes libyennes.

« L’objectif principal pour les responsables libyens est de se mettre d’accord sur un texte devant la communauté internationale et les organisations internationales. Chacun doit présenter un front uni, un visage uni en vue de la sortie de crise », a-t-on souligné, précisant que le texte qui est en « finalisation » prévoit un calendrier du processus électoral.

Une présidentielle devrait se tenir en septembre prochain.

Kadhafi tué

En février 2011, dans le sillage du Printemps arabe, une contestation violemment réprimée débute à Benghazi (est), avant de s’étendre. En mars, une coalition emmenée par Washington, Paris et Londres, lance une offensive après un feu vert de l’ONU.

Le 20 octobre, Kadhafi, en fuite depuis août et la prise de son QG à Tripoli par les rebelles, est tué dans le dernier assaut contre sa région d’origine, Syrte, à l’est de Tripoli.

Le 23 octobre, le Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion, proclame la « libération totale » du pays.

En août 2012, le CNT remet ses pouvoirs au Congrès général national (CGN, Parlement) élu un mois plus tôt.

Groupes radicaux

Le 11 septembre 2012, quatre Américains, dont l’ambassadeur Christopher Stevens, sont tués dans une attaque contre leur consulat à Benghazi. Un groupe jihadiste lié à Al-Qaïda est accusé d’être derrière l’attaque.

Le 23 avril 2013, un attentat à la voiture piégée vise l’ambassade de France à Tripoli, blessant deux gardes français. La plupart des ambassades étrangères ferment.

Divisions

Le 16 mai 2014, le général dissident Khalifa Haftar, proche de l’Egypte et des Emirats arabes unis, lance une opération contre les groupes jihadistes à Benghazi. Plusieurs officiers de la région orientale rallient sa force paramilitaire, autoproclamée « Armée nationale libyenne ».

Le 25 juin, après de nouvelles élections, le CGN est remplacé par un Parlement dominé par les anti-islamistes.

Fin août, après des semaines de combats meurtriers, Fajr Libya, coalition hétéroclite de milices dont certaines islamistes, s’empare de Tripoli, et réinstalle le CGN. Un gouvernement est mis en place.

Le gouvernement d’Abdallah al-Theni et le Parlement élu en juin s’exilent dans l’Est. Le pays se retrouve avec deux gouvernements et deux Parlements.

L’EI profite du chaos

En décembre 2014, le groupe Etat islamique (EI), tirant profit de l’absence d’Etat, s’implante en Libye où il revendique son premier attentat.

En juin 2015, il s’empare de Syrte, à 450 km à l’est de Tripoli. Il en sera chassé fin 2016.

Deux autorités rivales

En décembre 2015, après des mois de négociations, des représentants de la société civile et des députés signent à Skhirat (Maroc), un accord parrainé par l’ONU, mais les deux Parlements rivaux émettent des réserves. Le Conseil de sécurité de l’ONU l’entérine. Un « gouvernement d’union nationale » (GNA) est proclamé.

En mars 2016, son chef Fayez al-Sarraj arrive à Tripoli. Dans l’Est, le cabinet parallèle, soutenu par le général Haftar, et le Parlement, élu en 2014, lui restent opposés.

Rencontre près de Paris

En juillet 2017, Fayez al-Sarraj et Khalifa Haftar s’engagent sur un processus de sortie de crise lors d’une rencontre près de Paris sous les auspices d’Emmanuel Macron, sans résultats concrets sur le terrain.

En décembre, l’ONU estime que l’accord de Skhirat « demeure le seul cadre viable pour mettre fin à la crise politique ». Khalifa Haftar affirme que l’accord a expiré, et avec lui le mandat du GNA. Il dit cependant appuyer la tenue d’élections en 2018, tout en menaçant implicitement de prendre le pouvoir si ce processus n’aboutit pas. Ahmed Ouyahia représente le président Bouteflika à cette rencontre.

Attaques

Le 13 janvier 2018, au moins 20 personnes sont tuées lors de combats entre forces de sécurité et un groupe armé qui lance une attaque contre l’aéroport international de Mitiga, près de Tripoli. Les assaillants cherchaient à libérer des jihadistes détenus sur le site de l’aéroport.

Le 23 janvier, un double attentat à la voiture piégée fait près de 40 morts à Benghazi.

Le 2 mai, deux kamikazes de l’EI attaquent le siège de la Commission électorale à Tripoli, tuant 14 personnes.

Opération à Derna

Le 7 mai, le maréchal Haftar, après une hospitalisation d’au moins deux semaines à Paris, annonce une opération militaire pour « libérer » Derna, seule ville de l’Est libyen qui échappe à son contrôle et sous la coupe de groupes jihadistes.

Auteur
Avec AFP/APS

 




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Qui va décrocher les droits TV pour les Ligues 1 et 2 ?

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Football en France

Qui va décrocher les droits TV pour les Ligues 1 et 2 ?

Auteur
RFI

 




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L’UE va imposer de nouvelles sanctions « ciblées et réversibles » contre le Venezuela

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Après des élections jugées pas « libres »

L’UE va imposer de nouvelles sanctions « ciblées et réversibles » contre le Venezuela

L’Union européenne a décidé lundi d’imposer de nouvelles sanctions contre le régime au pouvoir au Venezuela en réaction aux nombreuses irrégularités constatées lors de l’élection présidentielle remportée par Nicolas Maduro, lequel a aussitôt dénoncé cette mesure.

« L’UE entend agir promptement, conformément aux procédures établies, en vue d’imposer de nouvelles mesures restrictives, ciblées et réversibles, conçues de manière à ne pas nuire à la population vénézuélienne, dont l’UE souhaite atténuer les souffrances », ont annoncé les ministres des Affaires étrangères de l’UE dans une déclaration adoptée lors d’une réunion à Bruxelles.

« Ce n’étaient pas des élections libres, justes et transparentes », a souligné le secrétaire d’Etat allemand pour l’Europe Michael Roth. « Nous allons continuer à discuter de l’inclusion d’autres personnes dans le programme de sanctions, afin que les mesures puissent être décidées formellement en juin », a-t-il précisé.

Depuis Caracas, le président Maduro a vivement réagi dans la journée en demandant à l’UE d' »arrêter de mettre son nez » dans les affaires de son pays.

Les ministres européens « ont l’intention insolente de mettre leur nez (…) et le Venezuela doit dire ici, Union européenne, assez d’ingérence! Assez d’interventionnisme! » a-t-il martelé dans un discours devant les gouverneurs et les maires de son pays. 

L’UE a déjà sanctionné en janvier sept dignitaires du régime vénézuélien accusés d’être responsables de graves violations des droits de l’homme avec la répression des manifestations organisées par l’opposition entre avril et juillet 2017.

Une dizaine d’autres membres du régime devraient être ajoutés à cette liste, mais elle ne sera finalisée qu’en juin car des vérifications sur la faisabilité juridique des sanctions doivent encore être réalisées afin qu’elles soient inattaquables, a-t-on indiqué de source diplomatique. 

Les sanctions sont le gel des avoirs et une interdiction de visas pour entrer sur le territoire de l’Union européenne. L’UE a en outre imposé un embargo sur les livraisons d’armes et sur les matériaux et moyens techniques pouvant servir à la répression interne.

L’Union européenne réclame la tenue d’une nouvelle élection et se dit « vivement alarmée par les besoins humanitaires urgents de la population, y compris ceux des nombreux citoyens européens qui résident dans le pays, auxquels il est urgent d’apporter une réponse ».

« L’aggravation de la crise provoque une émigration massive, qui soulève des défis pour les communautés d’accueil et pour la stabilité régionale », souligne la déclaration.

Le scrutin, boycotté par l’opposition qui dénonçait une « supercherie », a été remporté par le socialiste Nicolas Maduro avec 68% des voix contre 21,2% à son principal adversaire Henri Falcon. Ce dernier a dénoncé un vote sans « légitimité » et réclamé une nouvelle élection avant la fin de l’année.

Auteur
AFP

 




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Au Tchad, une nouvelle grève des fonctionnaires massivement suivie

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Sahel

Au Tchad, une nouvelle grève des fonctionnaires massivement suivie

L’appel à la grève illimitée lancée au Tchad par les principaux syndicats des services publics a été massivement suivie lundi, bloquant hôpitaux, écoles et ministères, tandis que les fonctionnaires réclament le paiement de leurs primes et indemnités, a constaté l’AFP.

Les fonctionnaires tchadiens exigent le paiement de leur « salaire intégral », diminué depuis janvier des primes et indemnités. Pour des raisons budgétaires, le président Idriss Déby leur a demandé d’attendre jusqu’à la fin de l’année la régularisation de leurs salaires. Mais, samedi, ils ont refusé cette demande, et ont décidé de lancer un nouvel appel à la grève illimitée, après celle de janvier-février.

Lundi, les établissements scolaires primaires et secondaires ainsi que l’Université de N’Djamena étaient fermés, a constaté un correspondant de l’AFP.

« Cette grève compromet l’avenir de nos enfants qui sont en classe d’examen », a réagi Joseph Issa, parent d’élèves. De sources concordantes, les établissements scolaires d’autres villes du Tchad étaient à l’arrêt: à Moundou (deuxième ville du pays), à Sarh, à Abeche, à Doba…

A l’hôpital général de N’Djamena, le mot d’ordre était aussi respecté: « nous assurons un service minimum à la chirurgie, à la réanimation et dans d’autres services sensibles », a indiqué à l’AFP l’infirmier-major Ali Soumaine.

Le fonctionnement des principaux ministères était à N’Djamena au ralenti lundi, beaucoup de bureaux étant restés fermés à l’exception de ceux de responsables.

« Nous nous interrogeons sur la fuite en avant des syndicats qui n’honore ni notre pays, ni les travailleurs et travailleuses », a réagi Madeleine Alingue, porte-parole du gouvernement, dans un communiqué, se disant « surprise » de l’appel à la grève.

« Le gouvernement invite tous les travailleurs à vaquer normalement à leurs occupations quotidiennes. Des efforts sont en cours pour un redressement durable de la situation sociale », a-t-elle encore déclaré.

Selon le leader syndical Michel Barka, la situation des fonctionnaires « est de plus en plus inacceptable et ce n’est pas de gaîté de coeur que les travailleurs à chaque fois ferment les établissements scolaires, les hôpitaux, l’administration publique ».

Il a accusé le gouvernement de ne pas « faire d’effort » pour « faire face à cette situation ».

Le Tchad, pays de près de 15 millions d’habitants, compte environ 92.000 fonctionnaires civils.

En janvier, le gouvernement avait réduit de 50% les primes et indemnités des fonctionnaires – déjà réduites de 50% en 2016. Cette mesure d’austérité avait entraîné pendant deux mois une forte grogne sociale.

Mi-mars, gouvernement et syndicats du Tchad étaient parvenus à un accord pour mettre fin à la paralysie du secteur public. Il proposait de mettre fin aux coupes des primes et indemnités fin mai.

N’Djamena doit réduire la masse salariale à la charge de l’Etat dans le cadre du programme avec le Fonds monétaire international (FMI), dont le Tchad a obtenu deux tranches de financement de 99,8 millions de dollars, sur un total de 312,1 millions de dollars sur trois ans.

Auteur
AFP

 




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Les zaouïas appellent à l’enrôlement des Algériens sous le drapeau français

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Algérie 1914-1918

Les zaouïas appellent à l’enrôlement des Algériens sous le drapeau français

Le patrimoine historique des zaouïas en Algérie n’est pas aussi luisant que l’on veuille bien nous le faire croire. Aux déclenchements des hostilités inters-européennes de la Première Guerre mondiale, ces institutions de la superstructure idéologique ont commis l’irréparable. Elles ont une lourde responsabilité génocidaire à l’encontre de milliers de jeunes paysans algériens.

En décembre 1914, ils étaient une quinzaine de chefferies religieuses à « recommander » la défense « de la Patrie adoptive » qu’est la France, la puissance coloniale menacée par les Empires centraux (Allemagne, Autriche-Hongrie, la Turquie ottomane et la royaliste Bulgarie). L’appel à l’union sacré rejoignait les forces regrouper dans la Triple entente (la France, l’Angleterre et la Russie tsariste). A la tête de cette chefferie féodale, les deux muftis de la colonisation à savoir MM. Ben El-Mouhoub, du rite malékite et Bachtarzi Abdelkrim, du rite hanafite de Constantine, rejoints dans le même communiqué par « des notables de la ville et des personnalités les plus notables de la population ».

Les recommandations de ces seigneurs terriens portaient le titre, composé d’une partie d’un verset coranique qui avertit le fidèle de « ne pas se précipiter par soi-même dans la catastrophe ».

Le numéro de décembre 1914 de la Revue du Monde Musulman avait publié la teneur et les fac-similés de cette collaboration au génocide d’une partie du peuple algérien. Sur cette population de 4,5 millions d’âmes de déshérités, plus de 17500 seront envoyés aux enfers de France et du Moyen-Orient afin que les notables de la colonie en profitent de la Belle-époque. A l’appel des muftis, s’associeront les cheikhs de la tarîqa Tidjaniya, les sieurs Sidi Mohammed El-Kebir Ben Sidi Mohammed El-Bechir, fils du grand pôle Sidi Ahmed El-Tidjani, de Sidi Mohammed El-Bachir, de la descendance de Sidi Mohammed El-Tidjani, cheikh de la zaouïa de Temasin, qui notera que

« Le gouvernement turc s’est placé lui-même en dehors de la religion musulmane, en accomplissant des actes répréhensibles qui tendent à la perte de l’Islam et des Musulmans ».

La tarîqa Chadlya de la zaouïa de Ksar El-Boukhari et par le biais de son chef Sidi Mansour Abderrahmane Benheikh El-Missoum considère que « l’Allemagne est en train de se noyer, et la Turquie va se noyer sûrement avec elle, car celui qui s’accroche à un noyé se noit lui aussi ». De la région de Méchria, le mokkadem de la tarîqa des Darkaoua, Sidi El-Hadj Ahmed Ben El-Mekhout, estime que « les Turcs prétendent appartenir à la religion musulmane, mais ils n’ont de l’islam que le nom« .

Enfin, pour ce qui est de Sidi Daoudi Ahmed Benmohammed, chef de la zaouïa de Sidi Mansour des Beni Djennad, il sera question d’invoquer Dieu à ce qu’il extermine l’Allemagne et « ceux qui se sont placés dans sa sinistre campagne ». Un pieux souhait qui sera vite exhaussé avec 26 000 Algériens morts ou disparus, sur les 80 000 appelés et les quelques 60 000 engagés dans l’armée coloniale française. Ceux qui ont refusé de faire partie de ce génocide programmé, se sont révoltés contre l’enrôlement forcé et béni par ces loges soufies, et l’exemple héroïque st venu des Beni Chougrane de la région de Mascara ou encore ceux des Aurès. La Classe 1917 a pris les armes pour repousser les militaires, les caïds et leurs sbires venus porter à la mort. De fières résistances ont eu lieu devant leurs familles qui gémissaient et récitaient la prière pour les morts, témoigne-t-on à l’époque.

Cette brève page de l’histoire des confréries de la colonisation s’ajoute à celle du mouvement Les Jeunes Algériens du féodal Emir Khaled, dont la famille et ses alliées possédaient à l’époque des terres en Syrie et en Palestine, et dans un discours ludique appelaient tous les « civilisés » à barrer la route à la « barbarie » allemande. Pour ce qui est de celle de la France, la mouvance du dignitaire réactionnaire ne voulait rien voir les exécutions sommaires et sous forme de décimation, que des Algériens des 45e, 37e et 38e Divisions d’Infanteries subissaient sur les champs de batailles face à des armées étrangères et sur des terres qui ne sont pas les leurs.

Il y a lieu de rappeler que tous ceux qui ont programmé leur « grande attachement la France » ont exprimé aussi leur foi religieuse de continuer à vivre « sous les plis de son glorieux drapeau » comme il a été sobrement écrit dans l’appel des muftis.

Ne pourrait-on pas ajouter ce geste de la haute et distinguée loyauté de M. SI Kaddour Benghabrit, patron des Habous de l’islam de France, qui en 1916, sera l’émissaire de la patrie adoptive auprès du « turbulent » Hassan Ben Ali du Hedjaz (Arabie) pour apporter le soutien fe Paris à sa « révolte arabe » contre les Ottomans qui ont pillé la Mecque et volé les quelques objets personnels du Prophète des musulmans. Le dignitaire algérien avait préparé le terrain à l’expédition militaire du colonel De Bremond qui entérina le partage du Moyen-Orient entre influence britannique et Française pour un jour sans lendemains, au génocide du peuple palestinien.

Auteur
Mohamed-Karim Assouane, universitaire

 




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