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jeudi 18 septembre 2025
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La présidence limoge le wali de Blida

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La présidence limoge le wali de Blida

Le wali de Blida Layadhi Mustapha vient d’être démis de ses fonctions, selon un communiqué de la présidence de la république.

Ce wali a été largement critiqué pour sa gestion calamiteuse de l’épidémie du choléra qui a touché tout particulièrement la wilaya de Blida.

Layadhi Mustapha est le premier haut responsable à ce titre à subir les foudres de la présidence juste après le retour du président Bouteflika de ses soins à Genève..

Auteur
K. O.

 




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Financement non conventionnel: 3.585 milliards de DA émis jusqu’à fin mai

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Economie

Financement non conventionnel: 3.585 milliards de DA émis jusqu’à fin mai

Le montant des titres émis dans le cadre du financement non conventionnel s’est établi à 3.585 milliards de dinars jusqu’au 31 mai 2018, a indiqué la Banque d’Algérie dans sa situation mensuelle publiée au Journal officiel no 49.

Cette émission de titres a été réalisée dans le cadre de l’article 45 bis de la loi relative à la monnaie et au crédit de 2003 modifiée et complétée en octobre 2017, qui stipule que « la Banque Algérie procède, à titre exceptionnel et durant une période de cinq années, à l’achat directement auprès du Trésor, de titres émis par celui-ci, à l’effet de participer, notamment à la couverture des besoins de financement du Trésor, au financement de la dette publique interne et au financement du Fonds National d’Investissement (FNI). »

En outre, l’article 45 bis note que « ce dispositif est mis en œuvre pour accompagner la réalisation d’un programme de réformes structurelles économiques et budgétaires devant aboutir, au plus tard, à l’issue de la période susvisée, notamment, au rétablissement des équilibres de la trésorerie de l’Etat et de l’équilibre de la balance des paiements ».

Un mécanisme de suivi de la mise en œuvre de cette disposition, par le Trésor et la Banque d’Algérie, est défini par voie réglementaire.

A travers ce nouvel instrument, il s’agit de couvrir les besoins de financement du Trésor, de financer le remboursement de la dette publique interne, et ce, en particulier, les titres de l’Emprunt national pour la croissance levé en 2016, les titre du Trésor émis en contrepartie du rachat de la dette bancaire de Sonelgaz et les titres du Trésor émis au profit de la Sonatrach en compensation du différentiel sur les prix des carburants importés et de l’eau dessalée.

Il s’agit aussi, dans le cas échéant, de permettre au Trésor de doter en ressources le Fonds National d’Investissement (FNI), au titre des prises de participation de l’Etat dans des investissements ou de financements à long terme de programmes publics d’investissements.

Cet instrument non conventionnel, dont l’objet est de permettre la mobilisation par le Trésor de financements exceptionnels, revêt un caractère transitoire, limité dans le temps à cinq années.

Le recours à cet instrument est adossé à un programme de réformes structurelles économiques et budgétaires qui, grâce à une rationalisation de la dépense publique et à une optimisation des recettes fiscales, doit aboutir, au plus tard à l’issue de la période considérée, au rétablissement des équilibres macroéconomiques et financiers (les équilibres de la Trésorerie de l’Etat et l’équilibre de la balance des paiements).

 

Auteur
APS

 




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Bachir Derraïs : «On m’accuse d’avoir porté atteinte aux symboles de la révolution »

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Le biopic « Ben M’hidi » interdit

Bachir Derraïs : «On m’accuse d’avoir porté atteinte aux symboles de la révolution »

Le réalisateur Bachir Derrais au milieu d’acteurs du film Ben M’hidi.

Le film Ben M’hidi » de Bachir Derrais est interdit de projection en Algérie et à l’étranger.  Un courrier signé d’un « administrateur qui n’a même pas vu le film» a imposé son imprimatur contre le film. 

Ce biopic qui retrace la vie militante de Larbi Ben M’hidi qui a coûté 4 millions d’euros ne sera pas pour l’heure vu par les millions d’Algériens qui l’attendent. 

Son réalisateur est atterré par cette décision de la commission de visionnage du ministère des Moudjahidine. Dans un entretien qu’il a accordé à Jeune Afrique, Bachir Derrais explique les derniers développements.

Il explique que « la commission conteste certaines scènes et me reproche de ne pas avoir mis l’accent sur la vie et le parcours de Larbi Ben M’hidi. Elle estime que la partie consacrée à son enfance est trop courte. Elle juge que le côté politique de ce biopic prend plus de place que le volet de la lutte armée. Elle estime en outre que le film n’a pas suffisamment mis l’accent sur les scènes de guerre et sur les atrocités commises par l’armée française. Elle n’a pas non plus apprécié que le film évoque les désaccords entre les chefs historiques du Front de libération nationale (FLN), ainsi que la guerre de leadership qui avait opposé d’un côté Ahmed Ben Bella et la délégation extérieure et de l’autre Larbi Ben M’hidi, Abane Ramdane et le CCE (Comité de coordination et d’exécution) ».

Le réalisateur affirme que la commission l’accuse d’avoir porté atteinte aux symboles de la révolution.  Puis  de s’enflammer : « C’est totalement surréaliste. On fait le procès d’une œuvre cinématographique qui repose entièrement sur les écrits et les témoignages de ces mêmes chefs ainsi que sur les récits de témoins directs dont les livres se vendent librement en Algérie ».
Si l’on en croit le réalisateur, la commission lui reproche pourquoi il n’a pas montré les tortures qu’aurait subies Ben M’hidi. Seulement le réalisateur renvoie la commission aux historiens. Aucun élément n’atteste que Ben M’Hidi a subi des tortures durant sa captivité. Tous les témoignages des militaires français qui ont pris part à son arrestation, à sa détention et à son exécution attestent qu’il n’a pas été soumis à la torture. (…) »

Ajoutant : «Je ne peux tout de même pas inventer un épisode de la révolution algérienne qui n’a pas existé. Si la commission possède des documents historiques qui attestent des faits de torture sur Ben M’hidi, je suis prêt à les consulter et en prendre compte. »

Bachir Derraïs reste ouvert et affirme être disposé à rencontrer des historiens pour débats et visionnage du film : « Je suis totalement disposé à organiser des projections au profit d’historiens et de chercheurs reconnus, tels que Daho Djerbal, Abdelmadjid Merdaci, Mohammed Harbi ou encore Benjamin Stora, pour qu’ils répondent avec des faits avérés à ces prétendues réserves. »

Devant la tournure qu’a pris cette censure, le réalisateur subodore que le film sera soumis pour visionnage aux autorités politiques du pays. 

Puis de pilonner cette obscure commission de censure dont la composante reste le secret le plus gardé du ministère des Moudjahidine. «Cette instance fonctionne comme une commission de bureaucrates qui décident de la vie ou de la mort d’un film», s’indigne le réalisateur qui ne baisse pas les bras pour mener à bout son film et le montrer aux cinéphiles.

Auteur
Yacine K.

 




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La réponse de Mourad Bourboune, auteur du scénario 

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Censure du biopic sur Larbi Ben M’hidi

La réponse de Mourad Bourboune, auteur du scénario 

« Quelle tambouille ! Larbi Ben M’hidi ne méritait pas ça ! » C’est ainsi que le scénariste du film « Ben M’hidi » a réagi, dans une déclaration au Matin d’Algérie, à l’interdiction de projection.

« C’est vrai que les héros meurent incompris. Je viens d’apprendre que le ministère des Moudjahidine ou une structure qui en dépend, vient d’interdire la projection du film sur le martyr Ben M’hidi. Qui sont donc ou ceux qui se réclament tels, qui s’arrogent le pouvoir de juger d’une œuvre d’art et surtout celui de la censurer ? De quoi ont-ils peur ? C’est affligeant ! Mais le problème est aussi ailleurs : on m’a demandé de faire la scénario du film Ben M’hidi. Il représente deux ans de travail. Jusqu’à aujourd’hui je n’ai pas été rémunéré, pas un centime !

Sur le fond : Je connaissais l’enjeu : il s’agissait de ne rien travestir du parcours de cet homme, de ne rien lui attribuer d’inexact, de parfaitement restituer ses profondes motivations, de porter un éclairage sur sa stratégie de chef politique et militaire, de sorte que le film soit également une fenêtre pédagogique sur la guerre de libération que les jeunes connaissent de moins en moins. Vous devinez la masse de travail qu’il a fallu déployer pour rester au plus juste de l’histoire.

Le scénario a été lu par le ministère de la Culture puis par le ministère des Moudjahidine, les deux jurys l’avaient approuvé et ils m’ont transmis leurs félicitations. Madame Khalida Toumi en personne m’avait personnellement écrit pour me dire sa satisfaction pour le travail.

À l’époque, le scénario était fait pour le réalisateur irlandais Ken Loach, cinéaste de grande envergure, à la hauteur du personnage Ben M’hidi.

Et puis ce fut le cafouillage !

Le ministère de la Culture a voulu changer le scénario après l’avoir approuvé, et le modifier en catimini, sans associer l’auteur, comme si le scénario lui appartenait.

Ensuite, l’option Ken Loach a été écartée et le film accaparé par un réalisateur algérien de modeste envergure et dont je ne me rappelle pas avoir vu un film, et qui a entrepris de s’attaquer à une réalisation aussi délicate que celle d’un film sur Ben M’hidi.

Tout ça pour au final déboucher sur l’interdiction de projection ! Je voulais faire texte à la gloire de cet immense personnage Larbi Ben M’hidi mais hélas force est de constater qu’il n’ait pas donné à tous d’être à la hauteur de cet immense stature… »

Auteur
Mourad Bourboune

 




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Confusion intégrale

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Regard

Confusion intégrale

Toujours dans l’incertitude, l’Algérie s’interroge aujourd’hui sur son devenir. La paranoïa générale est presque au stade de l’alerte. Du chômage à la corruption, de la bureaucratie au laisser-aller gestionnaire, de la cocaïne au choléra, le tableau est gris et l’esprit de nos citoyens est obnubilé par des pensées anxieuses.

Quel buvard peut absorber toutes ces «décharges publiques» de questions, de rumeurs et de bavardages de trottoir ? Cinquième mandat ou pas ? L’armée est-elle maîtresse du jeu politique ou non ? Le système est-il déterminé à continuer de gérer de cette façon indifférente le pays ou non ? 

Sans doute, lorsqu’on biaise la réalité et n’en retient que ses éléments décoratifs, on tombe vite dans le panneau du daltonisme. Oui la maladie de l’Algérie actuelle s’appelle daltonisme. Un trouble de vision et surtout de «lucidité» ! Nos yeux ne différencient pas entre le blanc et le noir, le vrai est le faux, l’utile et le futile.

Ainsi, la quête de sens à nos actions devient-elle un pur fantasme de frustrés. Il y a plus faux que le faux, dit un jour l’écrivain français Paul Valéry, c’est le mélange du vrai et du faux !

Notre pays est un cas d’école en la matière. Mais où est la solution à notre malheur, mon Dieu ? L’Algérie avance-t-elle vraiment vers l’abîme ? Si ce n’était pas le cas, comment pourrait-on interpréter l’apparition d’une maladie moyenâgeuse, dans les parages d’une capitale d’un pays, considérée autrefois comme la façade de tout un continent ?

Est-il logique de normaliser un fait pareil et d’entendre de la bouche même du ministre de la Santé que le révéler (le choléra bien entendu), relève de la transparence et du courage ? Et si l’Algérie dépend financièrement des rentrées en devises du tourisme, comme ses voisins marocains et tunisiens ? Ce sera, inéluctablement, la pire des catastrophes qui engloutira ce qui reste de vital à l’espoir de la population. 

Il est clair que, s’il y a un moyen des plus sûrs de lutter contre un fléau, une maladie ou un phénomène social dangereux, c’est bel et bien la bonne communication, le suivi et puis des méthodes efficaces d’intervention sur le terrain. Or, rien de tel chez nous. Combien de fois a-t-on entendu que des fermes et des plantations sont irriguées par les eaux usées ? Que des canalisations d’eau défectueuses desservant des cités urbaines entières ?

Que des décharges de poubelles «anarchiques» sont installées à ciel ouvert, même au cœur de certaines villes du littoral ? Qu’a-t-on fait depuis ? Réponse : rien, rien, rien ! Pire, tout cela n’a suscité aucune dynamique étatique d’envergure pour le long terme. Et puis, a-t-on pensé un jour à l’acquisition d’incinérateurs et de la formation d’agents de nettoyage polyvalents au recyclage des déchets dans un environnement, de plus en plus, en proie à la pollution ?

Certains habitants de l’une des communes les plus pauvres de la Kabylie se sont récemment plaints de l’absence d’une décharge de poubelle communale ! En vain ! Vous imaginez un peu le problème !

Malgré les efforts du maire, aucune solution n’a été trouvée, faute d’un terrain d’assiette. Et toute la commune étouffe, à son corps défendant, sous les odeurs nauséabondes de ses poubelles. Des problèmes de même nature se comptent par centaines dans cette Algérie qui ne sait plus sur quel pied danser ! Dommage. 

Auteur
Kamal Guerroua

 




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Alena/Accord commercial des Etats de l’Amérique du nord: Trump menace le Canada d’exclusion…

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KRIMOU A LU POUR VOUS

Alena/Accord commercial des Etats de l’Amérique du nord: Trump menace le Canada d’exclusion…

…Le fantasque président us veut contraindre le premier ministre canadien à ses « Oukases » sur le traité de l’Alena qu’il a forcé à révision unilatérale en obtenant l’adhésion du Mexique sur une nouvelle mouture.

Justin Trudeau fait de la résistance, et Trump semble tenir à lui dicter sa volonté en faisant sienne la contrainte si chère à Don Corléone, l’illustre chef d’une famille mafieuse dominante en son temps.

Celui-ci disait face aux réticences de qui que ce soit devant ses désirs imposés « je vais lui faire une proposition qu’il ne pourra refuser en aucun cas »…

Affaire à suivre…

K. H.

Commerce: Trump menace d’exclure le Canada de l’Aléna

Donald Trump a de nouveau menacé samedi d’exclure le Canada du traité de libre-échange nord-américain (Aléna) qui fait l’objet de négociations difficiles entre les deux pays.

Donald Trump a informé vendredi le Congrès de son intention de signer un accord commercial avec le Mexique après l’échec de discussions avec le Canada pour aboutir à une renégociation globale de l’Alena (Accord de libre-échange nord-américain).

Donald Trump a de nouveau menacé samedi d’exclure le Canada du traité de libre-échange nord-américain (Aléna) qui fait l’objet de négociations difficiles entre les deux pays.

« Il n’y a pas de nécessité politique de garder le Canada dans un nouvel accord Aléna. Si nous ne concluons pas un bon accord après des décennies d’abus, le Canada sera en dehors », a-t-il affirmé dans une série de messages sur Twitter, au lendemain de la suspension jusqu’à mercredi des discussions avec Ottawa sur un constat d’échec. Challenges.fr

Auteur
Krimo Hammada

 




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COSYFOP : Appel aux travailleuses et travailleurs algériens

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La Confédération syndicale des forces productives communique

COSYFOP : Appel aux travailleuses et travailleurs algériens

À vous qui êtes appelés à nous juger, les travailleurs d’une façon générale, particulièrement les militants, notre souci en diffusant le présent communiqué est de vous éclairer sur les profondes raisons qui nous ont poussés à agir.

De ce fait, nous vous exposant notre projet, nos buts, nos points de vue qui nous ont poussés à restructurer cette nouvelle-ancienne centrale syndicale. Notre désir est aussi de vous éviter la confusion que pourrait entretenir le nouveau libéralisme, voire, l’oligarchie avec ses agents administratifs et quelques syndicalistes véreux.

En effet, après des étapes de lutte, le mouvement syndical a été vigoureusement dilué. Des syndicats historiques déviés du plan approuvé par ses leaders : les révoltés, rédacteurs du de l’appel du 1er Novembre 1954, date du déclenchement de notre glorieuse révolution. Néanmoins, au cours de cette phase d’homogénéisation, la résistance des syndicats indépendants s’est manifestée, ils ont affronté ce complot de l’oligarchie qui a pu séquestrer l’union des travailleurs algériens et le transformer d’un défenseur en le plus grand ennemi des travailleurs. La contrepartie de cette courageuse résistance : des dirigeants syndicaux indépendants ont payé le prix.

Certains d’entre eux ont été exilés de leurs pays, d’autres ont été emprisonnés, licenciés de leur emploi ou réprimés en raison de leur défense des libertés fondamentales et du pluralisme syndical en Algérie. Devant cette dangereuse situation que connaît le pays en général ; en particulier, le travail syndical.

Un groupe de jeunes militants syndicaux, conscients, a vu qu’il est temps de réunir les travailleurs algériens dans un but de faire sortir le mouvement syndicale en Algérie de cette actuelle impasse causée par les opportunistes qui manipulent non seulement le sort des travailleurs, mais aussi le destin de l’Algérie.

La Confédération syndicale des forces productives, enregistrée et accréditée auprès du ministère du Travail sous le n ° 30, est une centrale syndicale ancienne-nouvelle, arrêtée de ses fonctions depuis plus de 25 ans.

Aujourd’hui elle est réactivée par des jeunes syndicalistes. C’est aussi le fruit de la lutte des syndicalistes femmes et hommes qui ont subi les ravages de l’injustice et ont été traités brutalement par le gouvernement. Une politique refusant de respecter les libertés fondamentales des travailleurs et du peuple, travaille à diviser et à contrecarrer toute tentative de réaliser une véritable union entre les travailleurs en Algérie.

Afin de définir clairement les objectifs de la centrale syndicale : Objectif : Consacrer les libertés syndicales et le droit d’organisation en Algérie

Objectifs internes -1 Installation et création de fédérations et de syndicats des sociétés et l’organisation des travailleurs et de toutes les forces vives afin de créer une force réelle capable de rectifier les conditions sociales catastrophiques des travailleurs et de préserver leur acquis. 2- Soutien et appui opérationnel pour les travailleurs migrants et tous les syndicats et les fédérations en attente d’être enregistrés par le ministère du Travail, notamment la Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie – CGATA, dont ses dirigeants souffrent du fléau des abus. 3- La lutte contre la corruption et la privatisation sous toutes ses formes, promouvoir les services publics et le droit au travail, tout en luttant contre le harcèlement, les licenciements arbitraires et d’autres problèmes dans lesquels souffre le travailleur.

Objectifs externes :-1 Internationalisation de la question des libertés syndicales en Algérie et coopération avec tous les syndicats internationaux et l’Organisation internationale du travail conformément à la loi nationale et internationale pour créer un climat démocratique et promouvoir un syndicalisme réel et actif dans notre pays.

Nous lutterons avec tous les moyens pacifiques et juridiques pour atteindre les objectifs fixés par le statut de la Confédération syndicale des forces productives- COSYFOP.

Autant, nous sollicitons officiellement le régime d’ouvrir les portes d’un dialogue constructif avec toutes les forces syndicales et politiques qui représentent le peuple et les travailleurs afin de sortir de la crise profonde que connaît le pays.

Autant, nous travaillons ensemble pour consacrer un État démocratique populaire, un état de droit garantissant les libertés fondamentales de son peuple, pour lequel les révolutionnaires et les déclencheurs de la glorieuse révolution du premier novembre ont été martyrisés.

Quant à nous, les jeunes syndicalistes, résolus à poursuivre la lutte, sûrs de vos sentiments antilibéralisme et anti-oligarchie, nous donnons le meilleur de nous-mêmes à la patrie.

Auteur
Raouf Mellal, président

 




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400 détenus se font la belle près de Tripoli

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Libye

400 détenus se font la belle près de Tripoli

Quelque 400 détenus se sont évadés dimanche après une émeute dans leur prison située dans la banlieue sud de la capitale libyenne Tripoli, théâtre depuis une semaine de combats meurtriers, a annoncé la police judiciaire dans un communiqué.

« Les détenus ont pu forcer les portes et sortir », après « une agitation et une émeute » dues à des combats entre milices rivales à proximité de la prison d’Aïne Zara, a ajouté la police qui ne précise pas si les prisonniers évadés étaient tous des détenus de droit commun ou non.

Les gardes ont laissé faire pour « épargner la vie » des prisonniers, a-t-on ajouté de même source.

Contacté par l’AFP un porte-parole de la police judiciaire, a affirmé ne pas être en mesure de donner plus de détails.

La plupart des détenus de la prison d’Ain Zara sont soit de droit commun soit d’ancien partisans du régime de l’ex-dictateur Mouammar Kadhafi qui ont été condamnés notamment pour meurtre au moment de la rébellion de 2011.

Des milices rivales s’affrontent depuis lundi aux armes lourdes dans la banlieue sud de la capitale libyenne. Ces combats ont fait au moins une quarantaine de morts et plus de 100 blessés selon un dernier bilan du ministère de la Santé vendredi soir. 

Auteur
AFP

 




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Le Rassemblement action-jeunesse a tenu son université d’été à Bgayet

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Mouvement associatif

Le Rassemblement action-jeunesse a tenu son université d’été à Bgayet

L’université d’été du Rassemblement Action-Jeunesse (RAJ) un espace de rencontre et d’échanges-citoyens.

C’est à travers les  différentes conférences, les tables ronds, des ateliers et des moments festifs et culturels, que les universités d’été créent chaque année durant trois jours un espace de débats sur l’ensemble des questions qui préoccupent la jeunesse notamment la société Algérienne.

L’association Rassemblement action-jeunesse (RAJ) a organisé son université d’été au camp  Mam-tour, situé dans la commune de Tichy relevant de la wilaya de Bgayet. La rencontre a eu pour objectif de débattre tous les problèmes socio-économiques, politiques et sociales du pays. Mais cette année, la question de la jeunesse et la politique de l’emploi a eu la part du lion dans les débats. 

Selon le président de l’association RAJ, Fersaoui Abdelwahab, cette rencontre a permis de regrouper 200 personnes venues de plusieurs wilayas, telles que, Tizi-Ouzou, Bouira, Bejaia, Batna, Constantine, Sétif, Oran, Tlemcen, Oued Souf, Alger et autres…

Selon le président “cette  rencontre s’affirme chaque année un peu plus comme un moment de mobilisation, de convergence, de solidarité, notamment avec les migrants subsahariens, et les acteurs de la société civile malmenés, l’éducation”. Cette université d’été est avant tout un espace de débat entre associations et experts, de partage et de réflexion, selon les organisateurs.

Des conférences sont animées par des économistes, des chercheurs et des syndicalistes sur la politique économique du gouvernement et la problématique de l’emploi en Algérie qui demeure une préoccupation majeure.

Un panel d’intervenants a défilé durant les trois jours: le coordinateur national du comité de défense des droits et des chômeurs (CNDDC ), des représentants de Racontes-Arts,le président du syndicat de la santé (SNPSP), un vice-président de l’APW de Tizi-Ouzou, Khoudir Madani, Mohamed Achir, Mourad Ouchichi, Ammar Belhimer, Dr Lyes Merabet, Abdelmalek Albek, Elhadi Hissane, Achour Idir, Samir Larabi,et enfin Soumia Salhi, militante des droits des femmes et syndicaliste. 

Il va de soit que les différentes politiques économiques adoptées par les gouvernements ont produit un impact négatif sur le marché de l’emploi et son attractivité. Aussi, selon plusieurs intervenants, les dispositifs mis en place, à l’image de l’ANSEJ, CNAC etc, ont lamentablement échoué. Faute d’un accompagnement efficient, de suivi et d’évaluation, ces mécanismes n’ont permis d’offrir aucune solution de sortie du chômage structurel qui touche de larges pans de la jeunesse, y compris la plus diplômée.

Les travaux de l’université d’été de cette année ont été dédié à Aissat Idir, un des fondateurs de l’UGTA historique et à travers lui à tous syndicalistes qui luttent pour la dignité des travailleurs et les travailleuses.

 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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Tunisie : la société avance à pas de géants

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Voyage

Tunisie : la société avance à pas de géants

Petit par la taille mais immensément grand par les réformes opérées déjà en son temps par Habib Bourguiba dit le Combattant suprême, la Tunisie est, parmi les pays dits improprement arabes, la nation la plus évoluée et la plus moderne dans tous  les domaines sociétaux.

Plus particulièrement dans celui de l’égalité hommes-femmes et ses corollaires (interdiction totale de la polygamie, remplacement de la répudiation par le divorce intenté par l’un ou l’autre membre du couple, âge minimum de 18 ans requis pour le mariage, interdiction du mariage sans le consentement exprès des deux futurs époux, la contraception et l’interruption volontaire de la grossesse sont devenus des  droits inaliénables, abrogation des termes « chef de famille » désignant exclusivement l’époux, abrogation de l’autorisation du mari qui était obligatoire pour la femme de travailler et de gérer ses propres finances, l’épouse et l’époux deviennent responsables conjointement de la famille).

Ces dernières semaines, la Tunisie, par le courage et la volonté de beaucoup de femmes et de certains hommes « féministes », demande, à juste titre, à aller plus loin dans l’égalité des droits entre les sexes. Et c’est ainsi que le président de la République tunisienne, M. Béji Caïd Essebsi, dans une allocution, a déclaré que  « les lois de son pays ne sont soumis ni à l’islam ni aux préceptes coraniques mais par la Constitution écrite par les hommes. » On ne peut pas afficher une volonté plus grande pour mener son pays vers une modernité plus grande en souhaitant accorder aux femmes l’égalité dans le droit à l’héritage et en abrogeant l’interdiction faite à la femme tunisienne d’avoir comme époux un non-musulman.

Oui, c’est une certitude absolue, la Tunisie a eu l’immense privilège d’avoir eu comme premier président de la République le réformateur Habib Bourguiba qui, ayant pris appui sur ce qui a été effectué en Turquie sous la houlette de Kemal Atatürk, sans aller toutefois aussi loin que son mentor d’Ankara, a pu mettre en pratique certaines de ses idées de libéralisation de la société tunisienne.

Et pendant ce temps, chez ses deux grands voisins d’Afrique du nord, l’Algérie et le Maroc, les esprits sont saisis d’une frénésie obscurantiste qui catapulte ces deux pays vers les temps médiévaux les plus reculés.

 

Auteur
Kamel Bencheikh

 




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