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Résidence d’Etat de Zéralda : où est passé le portrait du président Bouteflika ?

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POLEMIQUE

Résidence d’Etat de Zéralda : où est passé le portrait du président Bouteflika ?

Il y a eu quelque chose de particulièrement troublant au cours de la dernière rencontre entre Ahmed Ouyahia et le prince héritier saoudien, Mohamed Ben Salmane.

Comme la présidence l’a avoué, le président Bouteflika était trop malade pour accorder une audience à MBS. Mais voilà, comme toujours c’est Ahmed Ouyahia qui s’y est collé. Jusque-là tout est normal. Ou presque.

Car si l’on scrute bien les images de cette rencontre, on découvre un fait particulièrement troublant. En effet, en lieu et place du portrait du vénérable président Abdelaziz Bouteflika, c’est celui du roi saoudien Salmane ben Abdelaziz Al Saoud qui trône au-dessus dans le salon officiel où Ouyahia reçoit le prince héritier. Pourtant, les deux illustres n’étaient pas à l’ambassade saoudienne à Alger !!! 

L’entretien s’est en effet déroulé à la résidence d’État de Zeralda, en présence de nombreux ministres.

Pourquoi les autorités algériennes ont viré le portrait de Bouteflika pour mettre celui du roi du royaume d’Arabie saoudit ? C’est à se demander qui reçoit qui ? 

Le précédent est sans commune gravité. Comment se peut-il que le Premier ministre reçoit en Algérie un étranger sous l’œil d’un roi étranger ?

Pourtant on est bien dans un salon officiel algérien. La preuve ? La vidéo ci-bas dans laquelle on voit le même Ahmed Ouyahia recevoir le président français Emmanuel Macron lors de sa dernière virée à Alger. Même murs, mêmes mobiliers,…

On aimerait bien comprendre pourquoi le portrait du président Bouteflika ne figure pas à sa place au lieu de celui salmane Ben Abdelaziz. Car n’y aurait-il pas entorse au protocole et au respect des institutions dans ce cas-ci ?

Auteur
Yacine K,

 




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Y en a marre !

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REGARD

Y en a marre !

Dans la politique et dans la vie, écrit le dramaturge autrichien Stefan Zweig, les demi-mesures et les hypocrisies font toujours plus de mal que les décisions nettes et énergiques.

La messe est dite, rien à rajouter. A voir les foules de manifestants qui ont barricadé la semaine dernière un quartier populaire à Annaba, et d’autres qui ont marché sur la place Audin à Alger, rien que pour demander des nouvelles de leurs proches harraga disparus, on comprend vite qu’en Algérie, la loi de «Tag âla m’en tag» a pris le dessus sur toute moralité, que la détresse citoyenne a atteint son paroxysme, que les autorités sont dépassées par l’ampleur de la crise, que les jeunes peaufinent plutôt des stratégies de survie que des plans de changement pour l’avenir, que le peuple vivote péniblement derrière le dos d’une élite aussi décervelée que désemparée, que l’espoir fuit cette terre, la nôtre, pourtant bénie par toutes les richesses du monde. 

Le Parlement de la jeunesse, c’est désormais la rue et les réseaux sociaux, ces plateformes d’expression des frustrations collectives, pour reprendre le mot d’un célèbre chroniqueur.

Le seul lieu où l’on peut donner libre cours à ses dégoûts et à ses râles alors que le Parlement officiel n’est qu’une chambre d’enregistrement des doléances de nantis, sinon une officine de magouilles prise en otage par une armada de rentiers voraces et à l’esprit étriqué. Rien ne va pour nos jeunes dans ce bled : pas d’amour, pas d’argent, pas de boulot, pas de perspectives, pas de regard à la mer puisque, de l’autre rive de la Méditerranée, les portes se ferment de plus en plus devant eux, au pire les requins, au mieux des centres de rétention et un retour à la case départ.

La locomotive a sifflé, le train est parti et eux sont restés seuls sur le quai, supportant mal le poids écrasant des tabous, la pression de familles parasitaires, la médisance des proches et des voisins, le célibat et l’hypocrisie religieuse, l’islamisme et ses métastases cancérigènes, les aberrations de la machine administrative, les images déprimantes d’un président mourant sur un fauteuil roulant ! Punaise ! Nos jeunes n’ont d’autre solution que de mentir, ruser avec la société pour «vivre».

Vivre, avec majuscule, est devenu un gros mot dans mon pays, au point que les habitants de quartiers populeux d’Alger ont inventé ce néologisme-pléonasme :«aîche la vie !», pour décrire le train de vie sulfureux de ces grands profiteurs des caisses de l’Etat, «s’hab shekara», pour les nommer, qui n’ont cure que de leurs fortunes et de leurs rapines : pas d’éthique, pas de savoir-vivre, pas de valeurs, aucun patriotisme, rien, rien !

Comme si vivre est un luxe dans un pays où le seul secteur de tourisme, s’il est bien géré et exploité, peut faire vivre le double de la population actuelle, avec de surcroît un minimum de confort. 

Bref, notre jeunesse endosse le lourd vêtement du mal-être. Voilà le diagnostic de notre malédiction nationale. Il n’y a pas plus dur dans la vie, disait un poète anonyme du terroir, que lorsque tout fleurit devant nous alors qu’on ne voit que la rigueur de l’hiver ! 

Auteur
Kamal Guerroua

 




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Free Delta, une nouvelle box trop cher pour séduire les abonnés

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FRANCE/TECHNOLOGIE

Free Delta, une nouvelle box trop cher pour séduire les abonnés

Une box survitaminée, tant en termes de qualités techniques que de services intégrés: c’est ainsi que le groupe Iliad, maison-mère de l’opérateur Free, espère reprendre la main sur un marché ultra concurrentiel et enrayer ses pertes d’abonnés.

Sa petite dernière, appelée Freebox Delta, est censée proposer tout ce qui se fait de mieux en la matière, avec des enceintes Devialet, une qualité d’image 4K HDR ou encore une vitesse de connexion dix fois plus puissante que les box actuelles, de 10Gigabit par seconde.

49,99 euros par mois

Plus encore que les spécificités techniques, l’opérateur parie sur les services inclus pour convaincre les clients de revenir vers lui: assistant vocal Alexa d’Amazon et abonnement Netflix inclus, accès à plus de 1.000 titres de presse ou encore pack de sécurité intégré, autant de choses qui doivent justifier le prix record de 49,99 euros par mois, plus 10 euros pendant 48 mois pour l’achat de l’appareil.

« Si nous devions vendre tout ce que nous mettons dedans de manière séparée, cela coûterait des milliers d’euros, mais nous avons les meilleures équipes au monde, qui ont inventé quelque chose qui sera, dans huit ans, toujours une référence », s’est enthousiasmé le fondateur d’Iliad, Xavier Niel, lors d’une conférence de presse de présentation.

« Notre ADN est de rendre accessibles à tous des produits extraordinaires et de rendre les milliards d’euros de profit du secteur en pouvoir d’achat », a-t-il insisté.

« On parle tout de même d’un prix global de 60 euros par mois, avec de fait un engagement sur 48 mois, c’est clairement une montée en gamme qui s’adresse avant tout aux clients historiques », a tenpéré Henri Tcheng, associé au cabinet BearingPoint. 

Cette nouvelle box et sa petite soeur, la One annoncée au prix de 29,99 euros par mois pour les 100.000 premiers clients, doit permettre à Iliad d’inverser la tendance, après plusieurs trimestres de fuite d’abonnés.

Le groupe en a perdu environ 60.000 en un an sur le fixe, et autour de 160.000 dans le mobile. Cela reste globalement compensé, pour l’heure, dans les résultats financiers par la migration vers la fibre, nettement plus rémunératrice, et surtout le très bon démarrage du groupe en Italie.

Le groupe avait quand même début septembre dû revoir certains de ses objectifs de rentabilité à la baisse, reconnaissant « des résultats qui n’ont pas été à la hauteur de nos ambitions ».

 A contre-courant du marché ? 

A la Bourse de Paris mardi, l’action Iliad prenait 4,17% à 126,10 euros vers 12H20. 

« On est sur une montée en valeur alors que les concurrents offrent des promotions agressives », prévient toutefois M. Tcheng, avertissant d’un « vrai risque de décalage avec les attentes du marché, qui est actuellement très axé promotions et pouvoir d’achat ». 

Free subit en effet les assauts des autres opérateurs qui cassent les prix. En particulier SFR sur le mobile (l’opérateur propriété de Patrick Drahi a ainsi récupéré environ la moitié de ses 2 millions d’abonnés perdus entre 2015 et 2017) et de Bouygues Telecom sur le fixe (la filiale du groupe Bouygues, parti après les autres opérateurs, tente d’y rattraper son retard).

Or les performances sur le fixe sont particulièrement surveillées par les investisseurs, dans la mesure où le groupe y dégage l’essentiel de sa marge. En mars 2018, la baisse de rentabilité dans la téléphonie fixe avait ainsi été sanctionnée par les marchés, le titre Iliad perdant plus de 7% sur la séance.

En offrant énormément de services, chiffrés par Iliad à plus de 100 euros par mois s’ils étaient souscrits indépendamment, l’opérateur prend aussi le risque d’en proposer trop par rapport aux besoins réels de la majorité des abonnés.

« Personne ne pourra utiliser la totalité des services proposés, mais chacun d’entre eux peut trouver un écho chez différents profils plus particuliers. Il y a un risque d’érosion de la base si les clients estiment que le prix n’est pas justifié dans leurs usages », estime M. Tcheng.

Sans parler d’annonces qui, si elles sont techniquement impressionnantes, ne répondent pas forcément aux besoins du moment: « pourquoi offrir 10Gigabit/sec alors qu’un téléviseur 4K n’en consomme par exemple que 25 Mbit/s? » s’interroge ainsi Henri Tcheng. 

Auteur
AFP

 




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Khaled Nezzar et les repères qui se figent

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DEBAT

Khaled Nezzar et les repères qui se figent

L’ex-premier militaire cogite et nous livre « La séquence politique »*, un livre qui foisonne d’informations de premières mains, et d’autant de jugements sans l’enjeu majeur de la période !  Pour un stratège, on est tenté de dire que cela frôle la reddition.

Que serait le budget algérien qui ne tiendrait pas compte du prix du pétrole ? Qu’est ce que l’islamisme, sans sa guerre contre la laïcité qui rappelons le,  n’a comme unique terrain  que la démocratie ? Pour le brave général la laïcité n’est rien moins qu’une religion ! Il nous apprend par la suite qu’il fait sa prière et tout en rappelant une fois  sa référence à la Révolution.

Nous retenons de la déclaration du 1er Novembre 1954  l’option de la République démocratique et social des « 6 éternels » qui durant toute leur vie n’’ont jamais évoqués publiquement leur pratique religieuse. Laïcité oblige. On peut affirmer aujourd’hui qu’ils évoquaient l’islam comme une culture riche de plus de quatorze siècles et non comme une simple religion. En sus la Révolution algérienne a comme sources plus d’une culture.

L’islamisme est comme  une photo latente. Il brûle à la lumière. Il loge naturellement chez la majorité des ignorants, des faibles et de tous ceux et celles qui veulent s’enrichir au dépend de leurs concitoyens. L’obscurité étant  leur milieu propice, il propage l’obscurantisme.

La laïcité est ce révélateur qui permet de distinguer ceux qui ont la foi de ceux qui se servent de la religion pour une ambition, parfois par faiblesse, ou pour mille autres raisons. Quand l’ancien ministre de la Défense de l’Algérie affirme que la laïcité est une autre religion, il nous invite, inconsciemment, j’aime à le croire, à nous contenter de la chambre obscure. M. Khaled Nezzar ne doit pas oublier qu’il a disqualifié Taleb suite à une seule phrase et non pas à son travail de sape de l’école algérienne ou de son passage à la culture ou il faisait des misères à Kateb Yacine, entre autre.

Si on se  fie à Wikipédia on relève que Taleb  « est connu pour être un défenseur de la langue arabe et de l’islam qu’il voulut imposer comme seuls référents identitaires dans une Algérie où près de 25 % de la population est berbère. Comme ministre de la culture sous Boumediene, il a interdit toute manifestation culturelle en berbère ».

On peut donc juger Khaled Nezzar sur le seul amalgame qu’il fait à la  laïcité, car nous lui sommes attentifs. Quand il juge que le service de protection de Houari Boumediene « ne fait pas le poids face aux professionnels formés et outillés ; nous sommes tentés de le paraphraser et lui rendre ce jugement presque à l’identique sur la mort de Boudiaf le concernant. Ce n’est pas l’exemple de Kennedy qu’il fallait rappeler dans ce cas mais celui de Fidel. Oui mais quand on suggère de remplacer le S de FFS par un P l’exemple que je donne lui est certainement étranger. Nous démocrates Algériens nous porterons les faiblesses de nos amis comme une croix.

En son temps Marx était contre la résistance algérienne  parce qu’il jugeait que l’Algérie était tellement arriérée, à l’étape du communisme primitif, que la colonisation allait la civiliser ! S’il savait comme on le sait tout récemment qu’on est le premier berceau de l’humanité , il n’aurait jamais osé ce jugement. Il séjournait  à Alger du 20 février au 2 mai 1882 pour se soigner « la souffrance et les soins médicaux ne lui laissent guère de repos » pour connaître le pays. Le travail intellectuel dans ce cas lui était interdit et « il n’a guère qu’un journal local » qui a pour titre « Le petit colon ». Il sort rarement de sa chambre. Il a été accompagné une fois au Jardin d’Essais. Il meurt le 14 mars 1883.

Le Maure me rappelle Khaled Nezzar aujourd’hui. Ils sont  tous musulmans et doivent le rester, puisque la laïcité n’est qu’une autre religion. Il affirme qu’il fait la prière et comme c’est lui  le sauveur du pays, il lui revient, circonstance oblige ,  de lui choisir le Président. Il est comme un  l’exemple  que la jeunesse doit imiter ne serait que dans la prière. Il  sait pourtant que certains jeunes nous quittent  au péril de leur vie non pas à cause du chômage mais pour vivre autrement, ce que l’Algérie ne permet pas toujours.

Nous traînons à ce jour l’ignorance  de Marx  sur l’Algérie. S’il a contribué à planter la civilisation dans la colonisation, une des raisons du racisme de l’Internationale socialiste par exemple ;  il ne faut surtout pas  oublier qu’il a été le premier à légitimer la revendication des travailleurs et toutes leurs révoltes leurs  émeutes, leurs grèves et autres manifestations  et donner la certitude qu’il y a une alternative au capitalisme grâce à son œuvre dont le « Capital » reste la bible  de l’économie politique c’est-à-dire ce « microscope » qui aide à voir la société du  monde capitaliste jusqu’à ce jour  

Hier nous avions l’obscurantisme de la colonisation aujourd’hui  nous avons  l’intégrisme religieux  à nos trousses et  ne nous lâche pas les basques parce que l’islamisme a été élevé par l’Etat au rang d’une politique légale et que l’Etat Major de l’armée, qui a sauvé le pays des hordes sauvages se sent étrangère à la laïcité, alors qu’elle devrait en faire son  credo.

Qu’elle est la différence entre des émeutes qui revendiquent une justice sociale à Paris ou à Alger ?  A Paris les casseurs des Gilets Jaunes sont en majorité de l’extrême droite alors qu’à Alger, ils sont des  islamistes, et dans ce cas une simple revendication populaire à Alger met la République en danger « légalement » et c’est ça le drame  puisque les partis islamistes sont légaux et que l’article 2 de la Constitution fait de l’islam religion de l’Etat. En France dans le pire des cas l’extrême droit met en péril  un mandat  alors que nous c’est un recul au moyen âge pour des décades. Sur ces questions Nezzar ne pipe mot et pourtant ce dilemme est le nœud gordien de la société politique depuis la légalisation des partis islamistes. Quand  dans une telle séquence politique, un acteur aussi important  n’aborde pas l’enjeu principal, laisse croire  que la société  algérienne va revivre la séquence avec  une armée professionnelle et puissante, dépourvu de la plus importante arme de combat  que l’ Etat Major n’a pas initier à ses troupes qui est la  morale moderne et qui a comme leitmotiv de taire sa croyance religieuse dans le domaine public civil et militaire. Ne l’avoir pas abordée peut aussi laisser croire que l’auteur est pour le maintien de la photo latente. La société algérienne et celle du 11 Décembre 1960 particulièrement continuera à trainer les faiblesses qui ont  été jusqu’à transformer  nos Révolutionnaires en chouhada  et voir notre jeunesse perdre encore ses repères et nous angoisser davantage.

Quand l’Autorité conseille à la jeunesse de préserver sa religion, on a ce reflex de l’interpeller par ,de quoi je me mêle puisque c’est sa religion et que cette religion ne permet pas d’intermédiaire entre Dieu et le croyant. Cette spécificité qui caractérise l’islam a été transformée en son contraire en premier par le système politique de la pensée unique qui a finit par entretenir, un clergé et par la suite des politiciens qui  utilisent  le terrorisme pour faire taire tous les contrevenants jusqu’à les soumettre au « harem et halal ». Si l’armée aidée par les patriotes a eu raison du terrorisme qu’elle continue  à pourchasser, le « haram et halel » ce « zouj et la yazouj » des islamistes est planté dans la société  où la terreur évacue toute  conviction religieuse. L’accoutrement, des plus vulnérables, c’est à dire de la majorité de nos  femmes, en est  la preuve à ce jour.

S. K.

* Recueil des mémoires du général Khaled Nezzar chez Chihab Editions octobre 2018

Auteur
Saadeddine Kouidri

 




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L’armée américaine est plus présente en Afrique que ce que le Pentagone prétend

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INFLUENCE

L’armée américaine est plus présente en Afrique que ce que le Pentagone prétend

Le magazine en ligne américain «The Intercept » a publié ce week-end des documents sur la présence militaire des États-Unis en Afrique.

Ces documents révèlent une présence militaire plus importante que ce que l’armée américaine a toujours reconnu, avec des bases qui sont concentrées dans les zones où sévit le terrorisme.

La présence militaire américaine est massive sur le continent. Selon l’enquête, sur fond de présence ou de renforcement de la présence de la Chine ou de la Russie, les Etats-Unis détiennent au total 34 sites militaires entre les 14 bases principales et les 20 camps, avant-postes. Mais le Pentagone joue habilement sur le jargon militaire pour lister la présence effective des Etats-Unis.

La lutte contre le terrorisme islamiste est au cœur de la stratégie d’Africom, le commandement américain en Afrique. Et la carte de ses installations militaires – 34 sites recensés – est là pour le prouver.

Elles sont concentrées essentiellement autour de la Somalie, en Afrique de l’Est pour faire échec aux shebabs, dans le Sahel et en Libye pour contrer al-Qaïda, le Golfe de Guinée et ses pirates ou encore le Lac Tchad avec Boko Haram.

Le poids des drones

Les Etats-Unis ne comptent environ que 7 000 hommes engagés sur le continent africain. Ce que montrent surtout les documents d’Africom, c’est le poids grandissant des drones, qui permettent des missions aussi bien d’attaque que de surveillance.

Et même si cette présence se veut très discrète, l’article de The Intercept montre clairement une montée en puissance de l’armée américaine sur le continent africain dans ce domaine. Elle a construit au cours des cinq dernières années la plus grande base de drones du monde à Djibouti, des drones qui interviennent sur deux continents : au Yémen et en Somalie.

La configuration est différente en Afrique du Nord où la présence américaine est en quelque sorte floutée. En Libye, les Etats-Unis sont présents sur trois sites sur lesquels ils ne communiquent pas. En Tunisie, ils ne conservent qu’une base de drones, la base aérienne de Sidi Ahmed.

Au Tchad, les Américains opèrent depuis une base de corps d’élite et de drones à N’Djamena, mais aussi depuis Faya Largeau. 

Nouveaux projets

Officiellement, les autorités américaines continuent de clamer qu’il s’agit d’installations provisoires qui appartiennent aux Etats dans lesquelles elles sont installées, mais de nombreux autres projets sont dans les tuyaux.

La composante aérienne du commandement américain en Afrique « vient de terminer ou travaille actuellement sur près de 30 projets de construction dans quatre pays africains ».

Et à l’instar du Camp Lemonnier de Djibouti pour l’Afrique de l’Est, les Etats-Unis sont en train d’installer un pôle pour l’Afrique de l’Ouest, à Agadez au Niger : une base de drones dont la seule construction va coûter quelque 100 millions de dollars américains.

Auteur
RFI/La Tribune

 




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La Journée internationale des handicapés célébrée à Batna

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REGION

La Journée internationale des handicapés célébrée à Batna

La Journée mondiale des personnes à mobilité réduite a été célébrée le 03 décembre au centre CPP1 de Batna.

Cette manifestation a vu la présence de nombreuses personnes en situation de handicap accompagnées de leurs parents. Le directeur de l’action de solidarité (DAS), Benkhobi Lyès, a mis en exergue à l’occasion, sur l’importance capitale de l’accessibilité des personnes handicapées dans la vie quotidienne. Il a plaidé la cause des personnes handicapées.

Il a également  évoqué les différentes questions liées à la prise en charge sociale de cette frange de la société, par la délivrance de la carte de personnes handicapées, leur permettant de bénéficier, notamment, de la pension mensuelle, de la couverture sociale et de la gratuité ou de la réduction des tarifs de transport.

Cette journée a été dédiée  cette année en mémoire de Mahiou Bouzid, artiste (handicapé, et acteur connu, notamment Djeha).

Benkhobi Lyès a insisté sur la considération et le grand intérêt que porte sa direction de l’action sociale  aux personnes handicapées.

Le directeur du CPP1, Delouche Toufik a expliqué au Matin d’Algérie, le rôle et les différentes  caractéristiques de la prise en charge des enfants de cette frange de la population, en matière d’autonomie, d’insertion professionnelle et d’intégration scolaire des enfants en situation de handicap.

Cette journée internationale programmée dans les écoles et établissements scolaires est l’occasion de mieux faire connaître la question du handicap, d’instaurer le dialogue parmi les élèves et les équipes éducatives, d’accompagner la prise de conscience autour des enjeux de la scolarisation des  jeunes et moins jeunes en situation de handicap.

A noter que la formation dont la prise en charge en matière d’enseignement  est assurée à 100% par  le centre psychopédagogique de Batna 1. S’y ajoute la prise en charge ambulatoire par l’équipe pluridisciplinaire : médecin, psychologue, pédagogue, orthophoniste.

Il est à savoir que le centre CPP1 a dépassé la capacité d’accueil, il englobe actuellement 180 enfants de situation de handicap (jusqu’à 18 ans) dont 30 sont inscrits dans des classes intégrées.

Quant à autres enfants externes, ils sont 240 de différents âges pris en charge par le même centre en ambulatoire, apprend-on auprès du directeur, Dalouche Toufik.

Pour sa part, le DAS a  assuré que sa direction se mobilise quotidiennement aux côtés des mouvements associatifs et  des autres secteurs en partenariat avec  l’éducation, pour impulser des actions dans les écoles et les établissements scolaires, et ce ;dans la perspective de sensibiliser l’opinion publique, la communauté éducative et l’ensemble des élèves aux enjeux de la scolarisation des élèves handicapés, et de valoriser les actions de proximité conduites au quotidien par les associations et la communauté éducative.

batna

Ces actions permettent aussi d’offrir à tous les élèves handicapés une chance pour réussir, a-t-il précisé. La cérémonie de cette journée internationale du 3 décembre a été clôturée par l’animation des groupes musicaux et  la distribution des prix et cadeaux offert  en plus des fauteuils roulants, cannes, appareils auditifs, et autres au profit des personnes handicapées physiques et non-voyants.

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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Réunion OPEP et non-OPEP : réduire sérieusement l’offre mais…   

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DECRYPTAGE

Réunion OPEP et non-OPEP : réduire sérieusement l’offre mais…   

Lorsque l’offre est abondante, les facteurs géopolitiques sont mis en veilleuse et préoccupent peu les acteurs pétroliers. Or, cette offre a été principalement pompée sur ordre du président américain Donald Trump en fonction de deux facteurs : un prix à la pompe bas aux Etats-Unis et un niveau des prix qui arrange les affaires des producteurs de schiste américains.

L’Arabie saoudite et d’autres ont répondu à l’appel de Donald Trump en augmentant leur pompage afin de compenser l’effet des sanctions américaines à l’encontre de l’Iran.

Les 15 membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole ont pompé 33,11 millions de barils par jour (bpj) en novembre, soit 160 000 bpj de moins qu’en octobre, mois marqué par la plus forte production du cartel depuis décembre 2016.

Les différentes enquêtes confirment les signaux indiquant que la production de l’OPEP se maintient à ce jour à un niveau élevé malgré les sanctions imposées par les États-Unis à l’Iran. Sans surprise, l’Iran est le pays dont la production a le plus baissé en novembre, devant l’Irak.

La hausse la plus importante est pour l’Arabie saoudite, dont l’offre a atteint un record de 11 millions de bpj.

Les Émirats-arabes-unis ont également augmenté leur pompage, répondant eux aussi à l’appel du président américain, qui souhaitait un effort de leur part afin d’empêcher les cours de remonter.

Les cours du brut ont reculé de plus de 25% en novembre en raison de craintes concernant la surabondance de l’offre mondiale.

Le ministre russe de l’Énergie, Alexandre Novak, qui a rencontré le 30 novembre dernier son homologue saoudien à l’occasion du sommet du G20 de Buenos-Aires, s’aligne sur la position de son chef Vladimir Poutine qui estime, et il n’arrête pas de le répéter, qu' »un prix de baril aux alentour de 60 dollars lui suffirait largement ».

Tout laisse croire, selon de nombreux experts, que même si la Russie s’entend avec les membres de l’OPEP pour une réduction, ce sera un coup d’éponge limité qui n’influera pas sur les cours actuels. Ce qu’ils ont appelé un accord en trompe-l’œil. 

« La Russie et l’Arabie saoudite accepteront de réduire leur production mais pas autant qu’il le faudrait pour empêcher un déséquilibre de l’offre début 2019 », a déclaré Stephen Brennock, courtier en pétrole chez PVM, expert dont jusqu’à présent les prédictions ont toujours été justes.

Quant au retrait du Qatar de l’OPEP, à la veille d’une importante rencontre le 6 et 7 décembre prochains, elle était  attendue depuis longtemps eu égard à son rapprochement à l’Iran, ce qui l’éloignait, de plus en plus de ses voisins du Golfe.

Il y va de son intérêt puisqu’il partage avec Téhéran le plus grand champ gazier au monde de cette nature, avec une réserve estimée à plus de 25 000 milliards de mètres cubes. Il s’étend de part et d’autre de la frontière maritime qui existe entre les deux pays, dans le golfe Persique. Du côté qatari, il s’appelle North Field, et du côté iranien, South Pars.

Mais les deux pays doivent s’entendre pour l’exploiter, puisqu’il n’y a qu’un seul réservoir. Donc cette annonce est un non-événement et n’aura aucun effet sur le déroulement de la réunion.

Cependant, si la fourchette 50-60 dollars arrange les prix à la pompe européenne, Vladimir Poutine et Donald Trump, elle n’arrangera certainement pas l’Algérie, le Venezuela et dans les moindres mesures les autres pays africains. Mais feront-ils le poids ?

Auteur
Rabah Reghis

 




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L’exécutif Macron recule et annonce un moratoire sur la hausse des taxes des carburants

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FRANCE

L’exécutif Macron recule et annonce un moratoire sur la hausse des taxes des carburants

Le Premier ministre va annoncer un moratoire sur la hausse des taxes sur les carburants, a appris l’AFP mardi de sources gouvernementales, un geste réclamé de toutes parts pour tenter de sortir de la crise des « gilets jaunes », à quatre jours d’un nouvel appel à manifester.

Édouard Philippe va annoncer cette mesure d’apaisement, décidée lundi soir à l’Élysée sous la présidence d’Emmanuel Macron, mardi matin devant le groupe En marche à l’Assemblée, a précisé une source gouvernementale à l’AFP.

Cette suspension de plusieurs mois doit être assorti d’autres mesures d’apaisement, selon ces sources.

Matignon a dans le même temps confirmé l’annulation de la réunion avec des « gilets jaunes » prévue mardi après-midi, après avoir entendu la veille de nombreux responsables politiques lui demander un moratoire sur la hausse des taxes.

Le nouveau délégué général de La République en marche Stanislas Guerini a estimé mardi sur RTL qu’un tel moratoire sur la hausse des taxes serait « sain » et qu’il fallait « apaiser le pays », encore sous le choc des graves violences samedi dernier, notamment à Paris.

« Insuffisant »: le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau a accueilli avec prudence l’annonce. « J’espère que moratoire veut dire annulation de la hausse », a-t-il déclaré sur Public Sénat.

Édouard Philippe s’exprimera donc mardi matin devant le groupe LREM, puis lors de la séance de questions au gouvernement. Mercredi à l’Assemblée et jeudi au Sénat, il mènera un débat, avait déjà annoncé Matignon lundi.

Face à l’urgence de la situation, une réunion au sommet s’est tenue lundi soir à l’Élysée autour d’Emmanuel Macron, Édouard Philippe et une dizaine de ministres, dont François de Rugy (Transition écologique) et Bruno Le Maire (Économie) qui avaient écourté un déplacement à l’étranger.

L’Élysée, laissant augurer des annonces rapidement, avait rapporté que cette entrevue avait « permis d’échanger sur les réponses à apporter aux mobilisations en cours. »

Auparavant, le Premier ministre avait reçu les chefs des formations politiques représentées au Parlement. Allié du parti présidentiel La République en marche, le MoDem avait fait valoir « l’urgence » d’un « geste d’apaisement ».

À l’exception d’Europe Écologie-Les Verts et de Génération Écologie, toutes les formations d’opposition avaient plaidé pour un « moratoire » dans la hausse prévue le 1er janvier des taxes sur le carburant, mot d’ordre initial du mouvement des « gilets jaunes » dont la dernière manifestation samedi a donné lieu à de nombreuses scènes de violence et de guérilla urbaine.

À droite, Laurent Wauquiez avait de nouveau plaidé pour un référendum, Marine Le Pen et la France insoumise évoqué une dissolution de l’Assemblée, et le PS brandi une proposition de loi de « sortie de crise » avec des mesures en faveur du pouvoir d’achat.

S’il a envoyé son Premier ministre en première ligne, Emmanuel Macron semble à la manœuvre. Sa visite officielle en Serbie prévue mercredi et jeudi a été reportée, tout comme une réunion de travail avec des associations d’élus locaux prévue mardi après-midi.

– Impact « sévère » –

L’annulation de la réunion prévue mardi après-midi à Matignon avec des « gilets jaunes » n’est pas une surprise, les représentants des « gilets jaunes libres », qui avaient appelé dimanche à une sortie de crise, ayant annoncé dès lundi qu’ils ne se rendraient pas rue de Varenne, notamment pour « raisons de sécurité ».

Et la première réunion vendredi avait viré au fiasco: seules deux personnes avaient honoré le rendez-vous.

Parmi les membres historiques les plus connus des « gilets jaunes », Éric Drouet a appelé à l’intensification du mouvement de contestation lors de nouvelles manifestations samedi prochain, plutôt que de « négocier avec un gouvernement qui perd de toute part ».

La gestion de l’ordre public est également au centre du débat politique. Déjà entendus lundi soir à l’Assemblée, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et son secrétaire d’État Laurent Nuñez s’en expliqueront mardi après-midi devant le Sénat.

Les syndicats lycéens contre les réformes dans l’Éducation nationale avaient jusqu’à présent peiné à mobiliser. Mais porté par la contestation des « gilets jaunes », le mouvement a pris de l’ampleur lundi, avec des blocages de dizaines de lycées, parfois accompagnés de violences.

Enfin, selon Bercy, les deux premières semaines d’actions des « gilets jaunes » ont déjà un impact « sévère et continu » sur l’économie.

Sur le plan judiciaire, au moins 57 personnes ont comparu lundi à Paris. Ils font partie des 139 suspects majeurs qui ont déjà été déférés au parquet de Paris, après les violences et les dégradations de samedi.

Au total, ce week-end, les violences ont donné lieu au chiffre record de 363 gardes à vue, dont 32 pour des mineurs, selon un nouveau bilan du parquet de Paris. 

De son côté, la maire (PS) de Paris Anne Hidalgo a estimé « entre 3 et 4 millions d’euros » les dégâts causés par les violences en marge de la manifestation parisienne pour les seuls « mobiliers urbains ».

Auteur
AFP

 




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Louisa Hanoune croit que c’est Ouyahia qui est derrière le dernier message de Bouteflika!

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Graves accusations de la chef du PT

Louisa Hanoune croit que c’est Ouyahia qui est derrière le dernier message de Bouteflika!

“Cette lettre va dans le sens des orientations du Premier ministre. Elle ne ressemble en aucune manière au style du Président, ni dans le fond ni dans la forme”, affirme la SG du Parti des travailleurs.

La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, est persuadée qu’Abdelaziz Bouteflika n’est pas l’auteur du message violent, lu en son nom, mercredi dernier, à l’occasion de la tenue de la rencontre gouvernement-walis.

Dans une interview accordée hier à nos confrères d’El Watan, elle a soutenu que c’est le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui est derrière ce message. Interrogée, en effet, sur le fait de savoir si la lettre lue par Habba Okbi devant les walis n’émanait pas du chef de l’État, Louisa Hanoune dit être “convaincue” qu’Abdelaziz Bouteflika n’est pas l’auteur de la missive. “Cette lettre va dans le sens des orientations du Premier ministre. Elle ne ressemble en aucune manière au style du Président, ni dans le fond ni dans la forme. Ceux qui l’ont rédigée sont ceux-là mêmes qui ont initié les orientations inquiétantes”, avance-t-elle.

Évoquant une nouvelle mission confiée aux walis consistant, notamment, à encourager des partenariats public-privé, Louisa Hanoune évoque même un courrier adressé par Ahmed Ouyahia aux responsables locaux. “L’orientation du Premier ministre est contraire aux engagements du Président exprimés au début de l’année à travers l’annulation du partenariat privé-public. Plus grave encore, elle a été accompagnée par une lettre attribuée au Président”, a-t-elle indiqué. Louisa Hanoune évoque même “un coup de force” dans l’attitude du Premier ministre. Selon elle, “ce n’est pas la première fois” qu’il arrive qu’on lise un lettre en son nom, mais qui n’est pas de lui. Mais cette fois-ci, “les directives sont violentes”. “Connaissant le Président, je ne retrouve ni son style ni sa démarche.

Auteur
Liberté

 




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Les Douanes refusent d’appliquer la décision de justice

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Projet bloqué de Cevital

Les Douanes refusent d’appliquer la décision de justice

Incroyable mais vrai. Les services des Douanes refusent carrément d’appliquer une décision de justice, un jugement exécutoire du tribunal de Boudouaou (Boumerdès) leur intimant l’ordre de libérer la machine destinée à la nouvelle usine du groupe Cevital de production de membranes destinées à la production de l’eau ultra pure.

Le jugement dont nous détenons une copie oblige «la défenderesse, l’administration de la douane représentée par le receveur des Douanes, à finaliser les procédures de dédouanement de la marchandise importée par la société par actions Evcon Industry, représentée par son directeur général, et qui est une presse pour plaques sandwich DL 2300 A5 qui se trouve au port sec Atlantic domicilié au quartier Ben Ajal, commune de Boudouaou (Boumerdès), et la restituer immédiatement à la demanderesse sans conditions ni restrictions, tout en l’exemptant de tous les frais liés à son séjour au niveau des entrepôts de la défenderesse qui assume également les frais de justice».

«Le tribunal a statué en première instance, publiquement et en présence des deux parties.» Sur la forme : accepter la rectification de la dénomination de la défenderesse à Administration de la douane représentée par le receveur des Douanes de Boumerdès en lieu et place de la direction générale des Douanes représentée par le receveur des Douanes et accepter la requête sur la forme.

C’est un parcours du combattant pour ce projet d’une importance économique avérée pour le pays. Le tribunal a écarté l’argument de «l’absence de sa qualité», qu’il a d’ailleurs déclaré «sans objet dès lors que la demanderesse maintient sa demande de rectification de la dénomination de la défenderesse à administration des Douanes représentée par Monsieur le receveur des Douanes de Boumerdès, domicilié au port sec Atlantic Boudouaou.

La justice qui a considéré par ailleurs que la requête remplit l’ensemble des prescriptions légales stipulées dans les articles 13, 14 et 15 du code de procédures civiles et administratives», l’a déclarée recevable sur la forme. Sur le fond, il a été jugé que la valeur réelle «de la marchandise qui se trouve au niveau du port sec de Boudouaou, constituée d’une presse pour plaques sandwich de type DL 2300 A5, qui est un prototype fabriqué uniquement, spécifiquement et exclusivement pour la demanderesse, avec des spécificités et caractéristiques techniques qui n’existent dans aucune autre machine, correspond à la valeur déclarée. Tel était d’ailleurs le cœur du litige.

Le groupe Cevital avançait qu’il avait importé une presse pour plaques sandwich de type DL 2300 A5, qui est un prototype fabriqué uniquement, spécifiquement et exclusivement pour elle par une entreprise sud-coréenne, avec le concours de plusieurs entreprises européennes ; et que cette machine est d’une technologie de dernière génération, avec des spécificités techniques exceptionnelles et uniques en leur genre, ce qui explique son prix évalué à 2 915 000,00 indiqué dans la facture n°2018/3005».

Et les Douanes refusaient le dédouanement de la machine au motif que le montant déclaré ne correspond pas à sa valeur réelle, en se basant sur une expertise réalisée en vertu d’une ordonnance du président du tribunal de Boudouaou. En réalité, «l’expert ignore les spécificités techniques de la machine qu’il a prise pour une machine ordinaire d’injection de plastique, causant des dommages à la demanderesse avec la possibilité d’une détérioration de l’état de la machine, sans compter ses frais de stockage qui augmentent de jour en jour».

«Le 3 septembre 2018 et le 30 septembre 2018 deux ordonnances ont été délivrées par ce tribunal de Boudouaou portant désignation de deux experts, Laaribi Tahar et Chebout Hocine, spécialisés dans la fabrication d’équipements industriels, pour se rendre sur les lieux de l’entreposage de la machine objet du litige afin de l’inspecter sur le plan technique, déterminer sa qualité et le type de marchandise qu’elle produit ainsi que son prix réel au moment de son importation en devise». Et le verdict des deux experts a été sans appel.

«Les caractéristiques techniques de l’équipement comme étant une machine unique en son genre, la première sur le marché mondial, d’une technologie supérieure dans sa fabrication et qui produit des plaques sandwich pour le traitement d’eau pure et d’une qualité supérieure.» Il a été jugé en effet que «son prix est acceptable, non exagéré et justifié par la conception unique et la qualité des matériaux utilisés».

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Auteur
Saïd Rabia/El Watan

 




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