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La littérature africaine francophone a le vent en poupe

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Ecriture

La littérature africaine francophone a le vent en poupe

La littérature africaine d’expression française a le vent en poupe, avec ses auteurs régulièrement distingués par les grands prix littéraires français et ses titres que les lecteurs s’arrachent.

L’Afrique s’impose aujourd’hui comme une pourvoyeuse majeure d’écrivains francophones. Les auteurs africains primés font désormais des succès de librairie. Après « Petit pays » (2016) du Rwandais Gaël Faye en 2016, « Frère d’âme » du Franco-Sénégalais David Diop couronné par le Goncourt des lycéens cette année et « Les cigognes sont immortelles », l’un des plus beaux romans du corpus du Congolais Alain Mabanckou, figurent parmi les meilleures ventes de la saison. Nous sommes peut-être à un tournant de l’histoire littéraire africaine.

L’année 2018 a été une année faste pour la littérature africaine de langue française. Elle a clôturé avec le couronnement de Frère d’âme de David Diop primé par le jury du Goncourt des lycéens. L’affiche promotionnelle de l’éditeur le présente comme « le grand roman de la rentrée littéraire, récompensé par un jury de 2000 jeunes lecteurs ».

Cette reconnaissance, tout comme le succès commercial qui suit avec des ventes attendues de l’ordre de 250 000 exemplaires, comme cela s’est passé pour le dernier lauréat de ce prix, est une belle consécration personnelle pour son auteur, un quasi primo-romancier de 52 ans, prof de lettres à Pau. Son livre qui raconte avec une étonnante économie de moyens la tragédie des tirailleurs sénégalais dans les tranchées de la Première Guerre mondiale, frappe les esprits par la force de sa narration, admirablement servie par une écriture simple et voire naïve.

Pour Kidi Bebey, contributrice aux pages littéraires du Monde, avec Frère d’âme, David Diop a atteint le sommet de l’écriture littéraire, à mi-chemin entre « méditation et oraison funèbre ». «Je l’ai lu, raconte-t-elle, presque d’une seule traite. Avec difficulté au début parce que l’histoire est terrible avec ce narrateur fracassé qui s’en veut tellement d’avoir laissé mourir son ami et commet des actes barbares. Mais c’est le fracas de la guerre qu’on entend derrière ».

Ce livre, ajoute-t-elle, « rejoint la tradition des grandes gestes de la littérature africaine oral, de l’épopée mandingue à l’épopée du mvet (…) qui raconte l’histoire des êtres humains mortels cherchant l’immortalité

Consécration

Or pour personnelle qu’elle soit, le couronnement de Frère d’âme ne concerne pas seulement David Diop, mais il s’inscrit dans un processus de reconnaissance populaire de la littérature africaine d’expression française, une littérature qui se révèle particulièrement foisonnante depuis quelques années.

L’année 2018 n’a pas dérogé à la règle, avec la parution de plusieurs nouveaux titres qui tiennent le haut du pavé dans les étals des libraires. On y retrouve à côté du roman de David Diop, le nouveau roman d’Alain Mabanckou. Celui-ci est revenu cette année avec un véritable chef-d’œuvre, à mi-chemin entre l’autobiographique et l’historique, intitulé Les Cigognes sont immortelles.

Le Congolais a trouvé son public qui s’arrache ses livres, dont le plus connu est sans doute Verre cassé (Seuil). Paru en 2005, ce classique du corpus littéraire francophone s’était vendu à 80 000 exemplaires et a été traduit en une quinzaine de langues.

Parmi les autres ouvrages africains marquants parus en 2018, il faut citer Loin de Cameroun (Zoë) de Max Lobé, Cantique de l’acacia (Seuil) de Kossi Efoui, Je suis seul (Elyzad) sous la plume du très talentueux Beyrouk, Je suis quelqu’un (Gallimard) d’Aminata Aïdara, Un océan, deux mers et trois continents (Actes Sud) de Wilfried N’Sonde ou La Belle de Casa (Actes Sud) de Jean Bofane.

Ce sont tous des ouvrages majeurs, littérairement parlant. Ils n’atteindront peut-être pas tous les chiffres de vente d’Alain Mabackou ou de David Diop, mais ils font tous preuve d’une originalité d’écriture qui a été maintes fois soulignée par les critiques littéraires. Ils traduisent surtout la vitalité de la créativité africaine, caractérisée par la pluralité des thématiques, allant de l’Histoire à la sexualité, en passant par le fanatisme religieux, l’interrogation de la tradition et des secrets de famille.

Souplesse pour dire le contemporain

«C’est compliqué, c’est joyeux, c’est douloureux et c’est très très riche en tout cas », répond Caroline Couthau, directrice des éditons Zoë, quand on lui demande ce qu’elle va chercher dans la littérature africaine. Le catalogue des éditions Zoë compte plusieurs romanciers africains dont le francophone Max Lobé, lauréat du prestigieux prix Kourouma 2017. Pour l’éditrice suisse, basé à Genève, l’univers proposé par ses écrivains africains a de quoi séduire le lectorat occidental.

« Ce qui m’intéresse dans la littérature africaine, explique-t-elle, c’est le fait que ses auteurs sont riches de plusieurs cultures et langues. Sous les propos en anglais et en français standard, on entend des dialectes contemporains, vivants, adossés à une oralité très ancienne. C’est dans cette pluralité que les auteurs africains puisent leur créativité, la richesse visuelle de leur langage et surtout une souplesse pour dire le contemporain. »

Faut-il le rappeler que cette reconnaissance dont jouissent aujourd’hui les écrivains africains de langue française n’est pas allée de soi ? Elle est le résultat d’un long combat mené par les écrivains eux-mêmes à travers des manifestations, des prises de positions politiques et littéraires. Ce combat a aussi été mené par des spécialistes comme la regrettée Lilian Kesteloot qui, dès les années 1960, a raconté (1) comment le mouvement de la négritude lancé dans la période de l’entre-deux guerres par le trio Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire et Léon-Gontran Damas a permis d’inventer une identité littéraire franco-africaine faite de combats, de ressourcements et de métissages.

Enfin, le succès que connaissent les écrivains africains est le résultat du travail des éditeurs qui ont pris le relais des universitaires pour porter la fiction africaine jusqu’à ses lecteurs potentiels. Pierre Astier, fondateur de la maison d’édition Le Serpent à Plumes fut un de ceux-là. C’est lui qui, dans les années 1980-90, a fait connaître du grand public Alain Mabanckou, Abdourahmane Waberi, Jean-Luc Raharimanana, la génération qui tient aujourd’hui le haut du pavé.

« Je me souviens, aime rappeler Astier, à quel point c’était difficile dans les années 1980-90 d’attirer l’attention des acteurs de la chaîne du livre en France. C’était un vrai combat de plusieurs années. Aujourd’hui, on a le sentiment que nous y sommes arrivés. Il y a des auteurs très marquants qui sont fortement présents sur la scène littéraire de langue française. Je constate surtout que les éditeurs de langue française sont très désireux de lire les auteurs d’origine africaine. »

Les Africains privés de leurs auteurs

ésireux, les lecteurs africains le sont aussi, mais – et c’est là que le bât blesse – la circulation des livres à l’intérieur de la francophonie ne se fait pas bien. Ce qui a fait dire au Congolais Henri Lopes que « les gens pour qui j’écris ne s’intéressent pas à moi ». La réalité est que les livres publiés en France sont beaucoup trop chers pour les bourses africaines et du coup les Africains sont privés de leurs écrivains les plus emblématiques.

Pour Pierre Astier qui s’est recyclé en agent littéraire après le changement de propriétaire de sa maison d’édition, la responsabilité de cette absence de circulation de livres au sein de la Francophonie incombe aux éditeurs de France et de Navarre qui préfèrent exporter leurs livres dans les pays d’origine de leurs auteurs africains à des prix prohibitifs, plutôt que de procéder à un cession de droits aux éditeurs locaux.

«L’alternatif, c’est de faire une cession de droits dans ces pays pour s’assurer que le livre sera vendu à un prix adapté au marché local », explique Pierre Astier. Et d’ajouter : «Le morcellement des droits ou la division des territoires est très pratiqué dans le monde anglophone, dans le monde hispanophone ou lusophone. Le monde francophone est en retard sur ces questions.  »

Il y a peu de chances que ce retard soit comblé rapidement, tant l’impérialisme est la règle dans le domaine éditorial francophone où, comme l’écrit l’ancien éditeur du Serpent à Plumes dans une tribune publiée dans Le Monde (2), «toute la production littéraire converge vers Paris, lieu d’une centralisation sans partage, lieu de la plus forte concertation éditoriale de toute la francophonie ».

Ce n’est donc pas demain que les héritiers des tirailleurs sénégalais restés en Afrique pourront lire David Diop dans le texte et savourer à leur juste valeur le lyrisme et la gravité de son admirable «  oraison funèbre » à leurs ancêtres morts loin de la terre natale.

(1) Les écrivains noirs de langue française : naissance d’une littérature. Bruxelles, Institut de Sociologie, 1963

(2) « La francophonie est un grand désert éditorial », Le Monde du 13 février, 2018

Auteur
RFI

 




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L’avenir de la Syrie sans les Occidentaux : une analyse réaliste

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Krimo a lu pour vous

L’avenir de la Syrie sans les Occidentaux : une analyse réaliste

A lire absolument cet éclairage sur les bouleversements ou « retour de manivelle » qui ont refaçonné le front syrien qui survit, puis se résilie suite aux déstabilisations conjuguées des puissances occidentales (Usa, France et Grande-Bretagne), de leur émanation dans la région du Moyen-Orient, « Israël », et des monarchies arabes pétrolières du Conseil de coopération du golfe arabique.

Le développement consacré de bout en bout de l’article à l’aveuglement de la partie française (pouvoir, médias et quasi-totalité des partis d’opposition) sur la Syrie, une position de principe totalement folle parce que inféodée aux exigences du lobby sioniste mondial qui jouit d’une grande influence en France, qui y est judicieusement disséquée par le recours aux « plaidoyers-réquisitoires » contre la Syrie, son Etat national et son peuple, que ne cessent de ressasser à ce jour des titres nationaux de presse hexagonale comme « Le Monde » ou « Le Figaro », entre autres. 

Et donc, est projeté de ce fait l’effacement prévisible de la France et de ses intérêts nationaux dans le si proche processus de reconstruction de la Syrie qui est en passe de recouvrer la presque totalité de son territoire historique.

Bonne lecture!

K. H.

LIRE L’ARTICLE

Auteur
Krimo Hammada

 




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Un séisme de 3.0 degrés enregistré lundi dans la wilaya de Sétif

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EXPRESS

Un séisme de 3.0 degrés enregistré lundi dans la wilaya de Sétif

Une secousse tellurique d’une magnitude de 3,0 degrés sur l’échelle de Richter a été enregistrée lundi à 03h00 mn dans la wilaya de Sétif, a annoncé le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) dans un communiqué.

L’épicentre du séisme a été localisé à 5 km au sud ouest d’Aïn Azel dans la wilaya de Sétif, précise la meme source.

Auteur
APS

 




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Affaire Khashoggi : un simulacre de procès ouvert à Riyad

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DECRYPTAGE

Affaire Khashoggi : un simulacre de procès ouvert à Riyad

A l’ouverture ce jeudi 3 janvier de cette nouvelle année, le procureur général devait commencer par la lecture des chefs d’inculpation devant la cour pénale de Riyad en révélant ce qui a été définitivement retenu dans l’enquête saoudienne très fortement contestée.

Ainsi, l’enquête officielle saoudienne a conclu que le meurtre de Khashoggi avait été commis au consulat « après une altercation physique avec la victime » « qui a été retenue de force » et s’est vu injecter » « une grande quantité de drogue ». Ceci a « entraîné une surdose ayant conduit à sa mort, qu’Allah bénisse son âme », a dit le bureau du procureur général. Son corps a ensuite été « démembré » et livré à un « collaborateur » à l’extérieur du consulat.

Où sont les restes de Khashoggi ?

Onze suspects, cinq peines de mort requises. C’est la demande du procureur général saoudien envers les accusés du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi.

Le Washington Post avait relevé avec étonnement tout de suite que «le communiqué, qui ne nommait aucun des suspects », le peu d’informations qui parviennent de Riyad sur le procès pour le meurtre de Jamal Khashoggi passent toutes par l’agence de presse officielle saoudienne.

Pourtant, le même procureur a accusé le général Ahmed al-Assiri, d’avoir ordonné à une équipe de quinze agents saoudiens de ramener « de gré ou de force » Khashoggi en Arabie saoudite.

Le bureau du procureur semble s’être référé à Saoud al-Qahtani, conseiller à la Cour royale, quand il a parlé d’un « ancien conseiller » qui a joué un rôle central dans les préparatifs de l’opération, notamment en rencontrant le chef de l’équipe d’agents sur le départ pour Istanbul.

Ahmed al-Assiri et Saoud al-Qahtani étaient deux proches collaborateurs du prince héritier Mohammed ben Salmane, fils du roi Salmane, qui a été totalement dédouané à plusieurs reprises par des responsables politiques et judiciaires saoudiens. Ils ne se sont pas présentés devant la cour et personne ne sait s’ils sont sanctionnés pénalement par le royaume ou pas.

En revanche, ce qui est sûr, c’est qu’ils sont limogés de leurs postes respectifs. Ont également été limogés : Mohammad al-Rumaih, chef adjoint au General Intelligence Presidency ( GIP affaires de renseignement), Abdallah al-Shaya, chef adjoint au GIP (ressources humaines). Rashad al-Muhamadi, directeur au GIP (sécurité et protection).

Les autorités saoudiennes n’ont pas voulu commenter sur le sort de ces cinq commanditaires de peur, selon de nombreux observateurs, de les contraindre de dénoncer le prince héritier qui leur a donné les ordres. Pour cela, la stratégie du royaume est de faire vite pour éviter d’internationaliser l’enquête et surtout de donner une suite favorable à la requête de la justice turque qui voulait les juger elle même.

Ce procès intervient « après une enquête saoudienne opaque sur l’assassinat de Khashoggi”, estime Middle East Eye, un site d’information panarabe, auquel collaborait le journaliste saoudien. Face aux fuites sur l’assassinat de Khashoggi et la pression internationale, “le roi Salmane d’Arabie Saoudite et le président turc Recep Tayyip Erdoğan ont accepté de coordonner leurs enquêtes nationales”, souligne Middle East Eye, avant d’ajouter que des sources turques ont fait part des difficultés à travailler avec les enquêteurs saoudiens, qui ne voulaient apporter aucun élément à l’affaire.

Dans les trois mois qui ont suivi la mort de Khashoggi, les autorités turques ont accusé de manière répétée le gouvernement saoudien de faire obstruction à l’enquête en omettant des détails cruciaux, notamment l’endroit où se trouve le cadavre”, pointe le Washington Post.

L’impartialité de la justice saoudienne est toutefois mise en doute par des défenseurs des droits de l’Homme.

Les Nations unies et d’autres groupes de défense des droits de l’Homme appellent ainsi à une enquête indépendante. « Vu le manque d’indépendance du système de justice pénale en Arabie saoudite, l’impartialité de toute enquête et de tout procès serait mise en doute », estime Samah Hadid, directrice des campagnes d’Amnesty International au Moyen-Orient, qui réclame elle aussi « une enquête indépendante et dirigée par l’ONU ».

Quant à Donald Trump, malgré les conclusions des services de renseignement américains, il n’a jamais mis directement en cause Mohammed ben Salmane. Mais d’influents parlementaires au Congrès américain n’ont pas renoncé à l’idée de représailles contre Ryad et pourraient accentuer la pression sur le président dans les prochaines semaines. Selon les rumeurs que font circuler certains opposants au régime, les accusés qui se sont présentés à la cour n’ont rien à voir avec l’affaire et les avocats n’ont rien trouvé sur les dossiers.

C’est certainement ce qui explique leur demande expresse d’un temps pour les étudier. Requête immédiatement acceptée par un report mais aussi bizarre que cela puisse paraître.

Auteur
Rabah Reghis

 




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Intoxication au monoxyde de carbone: 11 décès durant les dernières 24 heures

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REGION

Intoxication au monoxyde de carbone: 11 décès durant les dernières 24 heures

Onze personnes sont décédées asphyxiées par le monoxyde de carbone (CO) dans les wilayas d’Alger, Batna et Tlemcen durant les dernières 24 heures, a indiqué, dimanche, la Protection civile.

Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Batna où cinq membres d’une même famille sont décédés. Il s’agit du père (32 ans) et de la mère (26 ans) et de leurs trois enfants âgés entre deux et cinq ans a affirmé le lieutenant Hacène Yahia Cherif, soulignant que les gaz brûlés émanaient d’un chauffage défectueux.

Les victimes ont été retrouvées mortes dans leur domicile, sis à la cité Sadek Chebchoub dans  la  zone de Kechida. Les éléments de la Protection civile, dépêchés sur les lieux, dès l’alerte donnée, ont constaté  le décès de l’ensemble de la famille.

Les dépouilles  ont été transférées vers la morgue du centre hospitalo-universitaire de la ville de Batna,  a-t-on fait savoir de même source.

Quatre morts à Tlemcen

Le bilan est aussi lourd dans la wilaya de Tlemcen, puisque quatre (4) membres d’une même famille, âgés entre 36 et 71 ans, ont trouvé la mort dimanche à El Ghazaouat.

Selon Radio Tlemcen les victimes étaient décédées asphyxiées par des gaz de monoxyde de carbone, émanant du chauffage à l’intérieur de leur habitation relevant que les dépouilles ont été transférées à la morgue de l’hôpital de la ville.

Décès de deux personnes à Alger (Bouzéreah)

A Alger, plus précisément dans le quartier de Baranès à Bouzéreah deux personnes sont décédées, dimanche aux environs de 16:00, asphyxiées par le monoxyde de carbone (CO) émanant de l’appareil de chauffage.

Selon le lieutenant Benkhalfallah Khaled, chargé de la communication à la direction de la Protection civile de la wilaya d’Alger.

Entraînant la mort de deux personnes, à savoir un homme (81 ans) et sa femme (60 ans), ce terrible accident est dû à une fuite de monoxyde de carbone provenant de l’appareil de chauffage, a fait savoir le lieutenant Benkhalfallah, ajoutant que les deux corps ont été retrouvés à l’intérieur de leur domicile.

Il a indiqué que les dépouilles ont été évacuées par les éléments de la Protection civile de la wilaya d’Alger vers la morgue de l’hôpital Beni Messous, ajoutant que les services de Sûreté ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de cet accident.

 




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Au Gabon, le gouvernement annonce que les mutins ont été arrêtés

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EXPRESS

Au Gabon, le gouvernement annonce que les mutins ont été arrêtés

Selon le ministre de la Communication Guy-Bertrand Mapangou, porte-parole du gouvernement, les mutins ont été arrêtés par les unités du GIGN gabonais. La situation est sous contrôle et l’ordre sera complètement rétabli dans deux ou trois heures, affirme-t-il.

Vers 4h du matin ce lundi 7 janvier, des militaires ont pris le contrôle de l’antenne sur la radio nationale gabonaise pour lire un communiqué dans lequel ils annoncent vouloir mettre en place dans les prochaines heures un « conseil national de la restauration ». Le président gabonais Ali Bongo est actuellement en convalescence au Maroc, après avoir été victime d’un accident vasculaire cérébral fin octobre.

Le signal de la radio gabonaise, qui avait été coupé, est désormais rétabli, nous indique notre correspondant. Mais c’est un communiqué qui tourne en boucle. Tôt ce matin, des tirs ont été signalés dans le centre de Libreville, sur le boulevard Triomphal qui mène à la radio nationale et des hélicoptères ont survolé la capitale.

Auteur
RFI

 




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Une famille décimée suite à une fuite de gaz à Batna

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EXPRESS

Une famille décimée suite à une fuite de gaz à Batna

Dans la matinée de dimanche 6 janvier une famille entière composée de six personnes dont la défunte mère âgée de 26 ans, enceinte de 09 mois, a trouvé la mort des suite à une  intoxication au monoxyde de carbone (CO2).

Selon nos sources d’informations, les corps sans vie des victimes dont les parents âgés de 26 et 32 ans ainsi les enfants âgés entre deux, quatre et cinq ans ont rendu l’âme avant l’arrivée des éléments de la protection civile.

Les corps sans vie ont été transportés à la morgue du CHU par les services de la protection civile de Batna. L’accident s’est produit à la cité Saddek-Chabchoub située à Kechida pas loin du centre ville de Batna a précisé la même source.

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Le père de famille.

A signaler que  le monoxyde de carbone est un gaz particulièrement toxique, et l’intoxication au CO2  est la cause la plus répandue d’empoisonnement mortel dans la wilaya de Batna qui a connu plusieurs accidents mortels. Après avoir été inhalé du monoxyde de carbone provenant d’un ou plusieurs  appareils de chauffage défectueux, les victimes meurent en silence, sans se rendre compte.

Les responsables de la  direction de commerce devraient se pencher sur la commercialisation des produits domestiques (non conformes) notamment les chauffes-bain et surtout les poêles à gaz (sans les catalyseurs) de mauvaise qualité importés puis étalés sur les étagères dans la plupart des magasins, sans qu’ils soient contrôlés.

 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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Les gilets jaunes, la démocratie et l’universalisme

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REGARD

Les gilets jaunes, la démocratie et l’universalisme

L’irruption des gilets jaunes sur la scène sociale a vite viré en phénomène politique. Ce n’est pas la première fois que la classe politique et ses ‘’spécialistes’’ ont été surpris dans leur sommeil.

Formés et formatés dans et par leur nombril monde ‘’indépassable’’, ils ont été, sont et seront toujours surpris par le vrai monde qui, comme le temps, avance sans cesse. Ces spécialistes de ce monde ‘’indépassable’’ ont chaque fois abreuvé l’opinion publique de leurs diagnostics aux odeurs du monde vraiment ancien. Ils ont découvert l’intégrisme une fois qu’il a fait couler le sang dans les rues et cafés chez eux. Ils n’ont pas vu l’arrivée de Trump qui devient ensuit le diable qui les fait chanter avec sa monnaie internationale, sans parler de leurs illusions qui se sont évaporé devant les murs antiques de la Syrie etc.

Les Gilets jaunes. Pour le vieux monde, c’était au début un simple mouvement revendicatif de catégories sociales populaires. Ils ont applaudi aux miettes que le président leur a généreusement offert. Seconde surprise, cette première concession enrobée de paternalisme propre à l’arrogance des gens au pouvoir, n’a pas stoppée la machine du mouvement.

C’est le contraire qui s’est produit, la dynamique du mouvement a fait passer ledit mouvement au stade du politique, le seul qui peut dénouer un tel processus social inédit et d’une telle ampleur. Leur confort matériel et idéologique les incite à continuer à penser avec leurs petites idées refroidies par le temps qui passe alors que leur pays vit une situation où le cœur des citoyens bat au rythme d’un désir ardent de changement.

J’avais écrit ici même (1), comment les catégories sociales des gilets jaunes allaient être sollicitées par les structures sociales organisées des partis (y compris l’État) pour faire pencher la balance en direction de leurs propres intérêts (ceux du changement ou du statu quo)

Nos ‘’spécialistes’’ se sont focalisés sur la récupération des Gilets jaunes par les partis, seule voie pour maintenir l’équilibre des pouvoirs décoré par quelques petits bibelots selon la célèbre formule ‘’le changement dans la continuité’’. Par leurs postures et prises de positions, ils persistent dans leurs erreurs, la sous-estimation de la nature et la force de la dynamique en cours. Il révèle aussi leur mépris pour les mouvements populaires subversifs qu’on pense pouvoir appâter avec des strapontins aux côtés des partis politiques. Continuant sur leur lancée pour arrêter une dynamique qui leur échappe, ils suggèrent aux Gilets jaunes de s’organiser en groupes autonomes pour se présenter aux élections. Attendant pour connaitre l’issue de la bataille. De toute manière, tout phénomène par sa durée et son amplitude marque de toute manière l’histoire d’un pays

La démocratie. Face à leur impuissance d’arrêter la dynamique sociale et politique qui glisse peu à peu vers l’insurrection citoyenne, le monde ‘’indépassable’’ sort l’artillerie lourde de la démocratie. Mais enfin disent les habitants de ce monde, nous sommes en démocratie, vous pouvez manifester et exposer pacifiquement vos revendications pour qu’on résolve ensemble les problèmes.

Évidemment la démocratie est un bien précieux que tout le monde chérit car fruit de grandes et douloureuses conquêtes. Sauf que la classe qui arrive au pouvoir, une fois installée, elle acquiert de ‘’mauvaises’’ habitudes et devient sourde aux cris des ‘’invisibles’’ et autres ‘’plèbes’’. Et quand le peuple vote, on s’assied sur sa souveraineté comme en 2005 lors du référendum sur l’Europe (55% contre ladite constitution ‘’européenne’’).

Ainsi notre monde ‘’indépassable’’, prend des libertés avec la notion de démocratie qu’il a vidé de son essence historique et philosophique à savoir la souveraineté découle du peuple. Il oublie que la démocratie est un équilibre entre classes et groupes sociaux en un instant T et non comme de droit divin comme dans les bonnes et vieilles monarchies.

Ce monde oublie que le vrai monde change et que les Gilets jaunes reprennent une idée vieille comme les révolutions, que la démocratie ne cesse pas après le dépôt d’un bulletin dans l’urne. Ces oublis ou cette ignorance rend imperméables le monde qui se meurent aux aspirations nouvelles qui émergent tout simplement avec le temps et l’approfondissement des idées et valeurs dans une société donnée.

Avec les gilets jaunes, la délicate notion de l’utilisation de la violence comme actrice de l’histoire, commence à émerger dans le débat public. Le monde ‘’indépassable’’ a entretenu cyniquement la confusion entre la violence terroriste sans base politique ni légitimité historique et la violence qui devient l’ultime recours pour se faire entendre par les classes et les peuples opprimés.

Il est ‘’agréable’’ aux oreilles d’entendre quelques éléments du monde ‘’indépassable’’ reconnaître, certes par le bout des lèvres, que la dynamique du mouvement des gilets jaunes a engendré en son sein de la violence devant le mépris et la surdité du pouvoir.

L’universalisme. Enfin la belle notion à la fois philosophique et poétique de l’universalisme sert de paravent pour ceux qui veulent enfermer la démocratie dans un carcan. Le monde ancien cite Churchill le vieux lion anglais qui a accouché d’une formule devenue célèbre et ‘’universelle’’, la démocratie est le pire des régimes à l’exception de tous les autres.

Cette utilisation de la formule de Churchill arrange bien les affaires de ceux qui ne veulent rien changer. Ils en font une lecture spécieuse pour ignorer son environnement historique et culturel dans lequel nait la démocratie et faire avaler des couleuvres aux citoyens qui souffrent des limites de la démocratie des régimes à bout de souffle quand ils ne sont pas carrément des dictatures. Ce monde ‘’indépassable’’, par cynisme feint d’ignorer que la démocratie depuis les Grecs (les élites font la loi dans l’agora et la ‘’plèbe’’ trime dans les campagnes) ne finit pas de faire des conquêtes. En France, De Gaulle imposa la 5e république sous les effets de la guerre d’Algérie et aujourd’hui, même les gaullistes ne cessent de la faire évoluer car elle étouffe une véritable vie démocratique. Pour finir, ce n’est pas parce que l’Europe est historiquement le berceau du capitalisme qui a mis fin à la monarchie de droit divin et à l’économie archaïque du servage, que les capitalistes ont le droit d’utiliser l’esclavage, de dominer des peuples au nom de leur nouvelle ‘’civilisation’’. Le  »démocrate » américain Bush a voulu transporter la démocratie dans dans ses chars, ça s’est mal terminé pour son pays.

Une lecture de Fanon, de Sartre peut aider à cerner la dialectique entre le particulier et l’universel, entre un pays et son histoire etc. Si nos ‘’politiques’’ se nourrissaient de telles lectures, ils changeraient moins facilement de prises de positions du jour au lendemain et cesseraient de tourner avec le vent comme le vieux briscard de la politique française Edgard Faure devenu célèbre grâce à sa formule ‘’ce n’est pas la girouette (sous-entendu, ce n’est pas moi) qui tourne, c’est le vent’’.

A. A.

 (1) les Gilets jaunes dans le Matin du 1 décembre 2018

 

Auteur
Ali Akika, cinéaste

 




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Au Gabon, les militaires annoncent avoir pris le pouvoir

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EXPRESS

Au Gabon, les militaires annoncent avoir pris le pouvoir

Vers 4h du matin ce lundi 7 janvier, des militaires ont pris le contrôle de l’antenne sur la radio nationale gabonaise pour lire un communiqué dans lequel ils annoncent vouloir mettre en place dans les prochaines heures un « conseil national de la restauration ».

Le président gabonais Ali Bongo est actuellement en convalescence au Maroc, après avoir été victime d’un accident vasculaire cérébral fin octobre.

Le signal de la radio gabonaise, qui avait été coupé, est désormais rétabli, nous indique notre correspondant. Mais c’est un communiqué qui tourne en boucle. Tôt ce matin, des tirs ont été signalés dans le centre de Libreville, sur le boulevard Triomphal qui mène à la radio nationale et des hélicoptères ont survolé la capitale.

Des militaires sont arrivés à la radio vers 4h du matin, heure locale. C’est un lieutenant de la Garde républicaine, le lieutenant Ondo Obiang Kelly, qui a lu le communiqué. Il se proclame préalablement « président du Mouvement patriotique des jeunes des forces de défense et de sécurité du Gabon (MPJFDS) ».

Dans le texte, les militaires disent avoir été déçus par le message délivré à la nation le 31 décembre par le président de la République Ali Bongo. « Le message du chef de la nation visant à clore le débat sur sa santé a plutôt renforcé les doutes sur sa capacité à assumer la fonction de président de la République. »

L’entourage du président a organisé une mise en scène avec un président « malade et dépourvu de plusieurs de ses facultés physiques et mentales », dénonce le communiqué qui met aussi en cause la haute hiérarchie militaire et le « spectacle désolant » d’un pays « qui a perdu sa dignité ».

Appel lancé à des personnalités

Les militaires putschistes annoncent qu’ils vont mettre en place dans quelques heures un « conseil national de la restauration ». Pour cela, ils demandent à certaines personnalités de se rendre à l’Assemblée nationale : un ancien commandant de la Garde républicaine, le général Ntumpa Lebani (qui avait fait de la prison en 2009 lors de l’arrivée d’Ali Bongo au pouvoir), le président actuel du Sénat…

Parmi les personnalités invitées, il y a également des syndicalistes, des membres de la société civile, des chefs des mouvements de jeunesse de partis politiques d’opposition, et même du clergé. Plusieurs responsables sont expressément cités.

Les insurgés appellent encore les militaires à prendre le contrôle des moyens de transport, des réserves de munitions, des aéroports. Dans le communiqué, les militaires s’adressent aussi plus particulièrement à la jeunesse gabonaise. « Chers jeunes, il est temps de prendre votre destin en main ! », lance-t-il.

Auteur
RFI

 




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Elections en RDCongo: pas de nouvelle date pour l’annonce des résultats

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Présidentielle

Elections en RDCongo: pas de nouvelle date pour l’annonce des résultats

En République démocratique du Congo (RDC), les résultats des élections du 30 décembre étaient prévus pour ce dimanche 6 janvier, mais la Céni n’annonce aucune date pour la publication des résultats provisoires.

La Commission électorale nationale indépendante était réunie en plénière, ce dimanche après-midi. A l’issue de cette réunion, le président de la Céni, Corneille Nangaa, a indiqué que la commission n’avait centralisé qu’un peu plus de la moitié des bulletins de vote.

La Commission électorale s’est réunie en plénière, ce dimanche après-midi, à Kinshasa pour évaluer, précisément, ce processus de compilation des résultats.

Lors d’une conférence de presse, à l’issue de cette réunion, le président de la Céni, Corneille Nangaa, a spécifié que la commission n’avait centralisé qu’un peu plus de la moitié des bulletins de vote (53%). Trop peu pour annoncer des résultats, même provisoires.

« Annoncée pour ce 6 janvier 2019, la publication des résultats provisoires ne peut intervenir ce jour. En effet, les travaux de ramassage des transmissions de plis de différents bureaux de vote se poursuivent, non seulement vers les différents centres locaux des compilations mais aussi vers les autres destinataires légaux. Le taux de traitement qui était de 20 % le 3 janvier 2019, tel qu’annoncé lors de ma dernière conférence de presse, est à ce jour à 53 %. En attendant l’exhaustivité des plis, nous demandons à l’opinion nationale de garder patience, le temps de la consolidation de toutes les données », a déclaré Corneille Nangaa.

Lors de cette conférence de presse, le président de la Céni a été interrogé sur une nouvelle date pour l’annonce des résultats.

« Je ne voudrais pas vous dire que je vais annoncer mardi, pour que je revienne encore mardi pour vous dire : non, non ce n’est pas possible. Laissez la Céni travailler ! », a répondu Corneille Nangaa.

Tension et apréhension

Cette situation provoque, du côté de l’opposition notamment, la crainte que ces délais ne servent « tripatouiller » les résultats. Le porte-parole du candidat de l’opposition Martin Fayulu avait ainsi appelé la Commission électorale, samedi, à ne pas retarder l’annonce des résultats.

Du côté de la majorité, au contraire, le porte-parole André Alain-Atundu, appelait à faire confiance à la Céni.

« Compte tenu de l’immensité du pays, il faut faire, à celui qui est chargé de collationner les résultats, le crédit de la bonne foi et de la confiance à la commission électorale », a-t-il dit.

 




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