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Le Premier ministre belge Charles Michel démissionne

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EXPRESS

Le Premier ministre belge Charles Michel démissionne

Le Premier ministre belge Charles Michel a annoncé mardi soir la démission de son gouvernement de centre droit, neuf jours après le départ des ministres nationalistes flamands qui s’opposaient à ce que la Belgique soutienne le pacte mondial de l’ONU sur les migrations.

Charles Michel en a fait l’annonce à l’issue d’un débat au Parlement au cours duquel il avait appelé l’opposition à le soutenir au coup par coup, sur plusieurs thèmes-clés, pour permettre au gouvernement de continuer à travailler.

Un appel qui « n’a pas été entendu », a déploré le Premier ministre à l’issue d’une suspension de séance, tandis que socialistes et écologistes annonçaient le dépôt d’une motion visant à le renverser.

« Je prends donc la décision de présenter ma démission et mon intention est de me rendre chez le roi immédiatement », a déclaré ce dirigeant libéral francophone, qui dirigeait le gouvernement depuis octobre 2014.

Depuis le 9 décembre, date du départ des ministres nationalistes flamands de la N-VA, Charles Michel était à la tête d’un gouvernement privé de majorité à la Chambre des députés.

Ce parti flamand, dirigé par le maire d’Anvers Bart De Wever, avait posé certaines conditions pour continuer à soutenir le gouvernement « Michel II » et à voter notamment le projet de budget 2019.

Mais ces conditions, parmi lesquelles la possibilité de rouvrir des discussions constitutionnelles, ont été jugées « inacceptables » par le Premier ministre.

« J’ai constaté qu’il y avait des conditions nouvelles qui menaçaient de lancer le pays dans une fuite en avant confédérale et des élections anticipées. Nous n’avons pas accepté ces conditions. Le trait est tiré », a-t-il dit mardi après-midi devant les députés.

La N-VA, la première force politique à la Chambre avec 31 députés sur un total de 150, avait retiré son soutien à la coalition à la veille du déplacement de Charles Michel pour approuver le pacte sur les migrations au nom de la Belgique, le 10 décembre à Marrakech.

Malgré son caractère non contraignant, ce texte était refusé par les nationalistes flamands, estimant qu’il ouvre la voie à des pertes de souveraineté des Etats signataires pour définir leur politique migratoire.

Cela faisait une semaine que plusieurs partis d’opposition exigeaient de Charles Michel qu’il organise un vote de confiance pour juger de la capacité du gouvernement à poursuivre son travail jusqu’aux législatives de fin mai. Il s’y était refusé.

« Aujourd’hui le Premier ministre a tiré les leçons, le bilan de quatre années et demie d’erreurs », a commenté mardi soir le député Jean-Marc Nollet, co-président du parti Ecolo. « La page de ce gouvernement doit être tournée », a-t-il ajouté.

Auteur
AFP

 




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L’Arabie saoudite prévoit un déficit budgétaire pour la 6e année consécutive

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EXPRESS

L’Arabie saoudite prévoit un déficit budgétaire pour la 6e année consécutive

L’Arabie saoudite a présenté mardi un projet de budget 2019 tablant sur un déficit à hauteur de 35 milliards de dollars, dans le rouge pour la sixième année consécutive en raison des prix bas du pétrole.

Riyad, premier exportateur mondial de brut et dont l’économie reste extrêmement dépendante des exportations d’or noir, prévoit des recettes de 260 milliards de dollars, principalement tirées des revenus pétroliers.

Dans le même temps, ses dépenses devraient s’élever à 295 milliards de dollars –leur niveau annuel le plus élevé dans l’histoire du royaume–, selon un communiqué gouvernemental lu par le roi Salmane.
 

Le déficit attendu s’établirait à 4,6% du Produit intérieur brut (PIB).

Pour diversifier son économie, l’Arabie saoudite, qui pompe quelque 10,5 millions de barils par jour, s’est engagée dans un programme de réformes économiques et sociales sous l’impulsion du prince héritier Mohammed ben Salmane.

Mais l’aura internationale de ce dernier a été drastiquement écornée par son implication présumée dans le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, à l’heure où Ryad est par ailleurs montré du doigt pour son rôle central dans le conflit meurtrier au Yémen voisin.

L’Arabie saoudite n’a connu que des exercices budgétaires déficitaires depuis 2014, sur fond de chute prononcée des cours du brut.

« Nous sommes déterminés à poursuivre les réformes économiques, à mieux contrôler la gestion des finances, à intensifier la transparence et à renforcer le secteur privé », a insisté le roi dans une brève allocution au gouvernement.

De son côté, l’héritier du trône Mohammed ben Salmane a assuré que le gouvernement continuera de « diversifier les sources de revenus (du pays) et à consolider la stabilité budgétaire ».

Une tendance déjà engagée, a-t-il souligné, précisant que les recettes hors du secteur pétrolier avaient bondi ces cinq dernières années, passant de 34 milliards de dollars en 2014 à quelque 77 milliards cette année, et qu’elles devraient même gonfler à 83,5 milliards en 2019 — soit un tiers des recettes totales. Une progression due notamment à la récente introduction d’une TVA.

Par ailleurs, le pays est parvenu en 2018 à sabrer son déficit budgétaire de 31% par rapport au chiffre initialement attendu, à 36 milliards de dollars, à la faveur d’un rebond temporaire des cours du pétrole, a précisé le ministère des Finances.

Le ministère a par ailleurs fait état d’une hausse de 2,3% du PIB cette année, un net rebond après une contraction de 0,9% l’an dernier.

Les autorités tablent pour 2019 sur une croissance de 2,6%.

Pour tenter de réduire son déficit budgétaire, Ryad a puisé des centaines de milliards de dollars dans ses réserves, tout en empruntant des dizaines de milliards sur les marchés intérieur et internationaux.

Une stratégie qui a fait bondir la dette publique du pays: celle-ci devrait grimper à 21,7% du PIB en 2019, contre 19,5% actuellement, selon une prévision dévoilée par le ministre des Finances Mohammed al-Jadaan, qui table sur un rééquilibrage du budget d’ici à 2023.

Auteur
AFP

 




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Cruelle pauvreté

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Lettre de Médéa

Cruelle pauvreté

“L’homme qui tombe dans la misère, qui découvre la pauvreté, n’a plus un rayon de soleil à lui, plus d’espérance. Il voit tomber une à une autour de lui ses illusions, ses affections, ses joies, ses appuis. Et il faut qu’il traîne ses jours dans ces sentiers rocailleux, où les haies n’ont plus de fleurs et les arbres plus d’ombre”. Henri-Frédéric Amiel “Journal intime”, le 6 octobre 1869.

Ils sont gueux, ils sont sans-culottes, ils sont handicapés moteurs et mentaux, ils sont vieux et jeunes chômeurs poussés par les vicissitudes qui leur font la vie dure à s’immoler par le feu pour certains, à braver les vagues des hautes mers en harragas pour d’autres. Ils sont même des travailleurs payés avec de misérables salaires, à consistance d’aumônes. Ils sont loin des zones interdites d’Alger, de Zéralda, de Club-des-Pins, d’Hydra, ces tours feutrées et capitonnées.

Ils sont loin des majestueuses villas et des ruelles y attenantes, fortement gardées par une police censée être au service du peuple, pour tenir au loin les badauds se faisant des idées sur le financement occulte de leurs constructions et veiller à la tranquillité des nouveaux seigneurs du pays se la jouant colons d’une autre époque des Fatma et des Ali.

Ils sont la majorité silencieuse du fin fond des contrées proches et lointaines de la capitale. Ils sont coupables de l’infâme crime d’être pauvres dans cette Terre d’El Izza wel karama, tant claironné par Fakhamatouhou, lui qui s’égosillait avant son élection en 1999,  à faire le bonheur de tout un peuple.

Démagogique subterfuge pour s’offrir les cimes du pouvoir absolu.

Ne voilà-t-il pas qu’un jour de pluies diluviennes trahisse cette promesse sans lendemains, un jour dénonciateur de la profonde détresse humaine et sociale de cette frange de la société ayant élu domicile dans les villes et villages de l’Algérie profonde, sur les hauteurs et flancs de Kef Lakhdar, du Djurdura, des Aurès et des vallées sahariennes, subissant de plein fouet les affres de la gadoue, la furie des eaux pluviales et ses éboulements, les inondations charriant sur leurs passages les maigres possessions et récoltes de toute une vie.

Le constat est le même depuis des lustres. Il est pareil, il suffit de quitter les grandes villes en général et Alger en particulier pour se trouver plongé dans le siècle passé avec le marasme et le mal de vivre des autochtones que nous étions.

La répartition des richesses nationales ? Parlons-en !

Il ne semble y avoir que pour Alger, Tlemcen, Oran et  Constantine, des haltes pour les personnalités politiques en visite, le temps d’une duperie, le temps d’une fanfaronnade.

Dans cette Algérie de la dignité, l’on compte plus de 10 millions de pauvres, victimes de l’incurie et de la forfaiture d’un ministère de la Solidarité et des élus locaux, bombant hypocritement leurs torses de la compassion lors d’événements conjoncturels, distribuant à tour de bras d’insignifiant cadeaux et salamalecs, en lieu et place de construction d’abris, d’asiles et de repas chauds durant les rudes et glaciales journées hivernales.

Dieu merci, avec des moyens dérisoires la société civile et ses associations caritatives se sont substituées à l’Etat, aux autorités locales, pour une réelle prise en charge de ces démunis, bravant les vents et les tempêtes pour leur offrir un tant soit peu de réconfort et de considération. Un “par le peuple et pour le peuple” dans les faits et bien réel, pas celui accroché comme crédo démagogique aux frontons des institutions d’un Etat depuis des lustres défaillant.

Alors que l’hiver s’installe dans la durée, tous les regards sont portés sur l’échéance présidentielle et par ricochet sur l’éventualité de son report ou d’un cinquième mandat du bien-aimé des oligarques. Des gorges chaudes font état d’impitoyables tractations de coulisses pour assurer la survie d’un régime présidentiel absolu.

Des lors qu’importe la fatuité, qu’importe le peuple, et encore plus ses pauvres. Pour une place bien en vue dans les loges princières de l’après-Bouteflika, l’on est prêt à payer au diable son tribut, un bien étrange cri de ralliement des Ghoul, Ouyahia et autres carriéristes politiciens.

La pauvreté ce n’est ma tasse de thé ! Au loin la gueusaille, au loin les sans le sou ! Entre imposteur et opportunisme  les pauvres attendront sans rien attendre… 

C’est tout dire !

Qu’en serait-il si demain les gueux battaient le pavé ? Allez savoir.

 

Auteur
Brahim Ferhat

 




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Abdou Semmar toujours interdit de quitter l’Algérie

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MEDIA/REPRESSION

Abdou Semmar toujours interdit de quitter l’Algérie

Le rédacteur en chef d’AlgériePart, Abdou Semmar, est toujours soumis de manière arbitraire et illégale à une Interdiction de quitter le territoire national (ISTN).

Abdou Semmar est privé ainsi d’une liberté fondamentale, l’un des piliers de la constitution algérienne, celle de se déplacer et de circuler librement. Dans son article 55 la Constitution prévoit que « tout citoyen jouissant de ses droits civils et politiques a le droit de choisir librement le lieu de sa résidence et de circuler sur le territoire national. Le droit d’entrée et de sortie du territoire national lui est garanti. Toute restriction à ces droits ne peut être ordonnée que pour une durée déterminée, par une décision motivée de l’autorité judiciaire ».

Selon les avocats membres du collectif de défense du journaliste, cette interdiction de sortie du territoire nationale est « arbitraire » et «totalement illégale ».

Ces derniers, se sont rapprochés auparavant du procureur de la République et le juge d’instruction près le tribunal de Bir-Mourad-Raïs et du bureau du procureur général pour en savoir un peu sur cette mesure qui frappe le journaliste. Curieusement, ces derniers ont rejeté toute responsabilité et affirment qu’aucune ISTN n’a été émise à l’encontre du journaliste. On ignore pour l’heure qui derrière cette décision arbitraire ! 

Face à cette atteinte aux droits de l’homme, le collectif des avocats d’Abdou Semmar a saisi officiellement ce mardi la direction des affaires pénales du ministère de la Justice afin d’intervenir auprès du Procureur général de la Cour d’Alger pour lever cette mesure arbitraire l’interdiction dont est victime ce journaliste.

 




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« Axerdus” (la Tranchée)  au festival du théâtre d’expression amazighe de Batna

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PLANCHES

« Axerdus” (la Tranchée)  au festival du théâtre d’expression amazighe de Batna

En marge de la 10e édition du festival national du théâtre d’expression amazigh, la troupe théâtrale de Bgayet a offert, dans la soirée dimanche 16 décembre, un spectacle hors norme au public batnéen.

La pièce théâtrale intitulée Axerdus (La tranchée) présentée par la troupe du Théâtre régional de Malek Bouguermouh Bougie est entrée en compétition. La pièce est une tragédie, tirée d’une histoire à la fois tragique avec beaucoup d’humour, elle a été écrite par Youssef Taouint, assistée par Djohra Deraghela et mis en scène par Yasser Nacer-Eddine  Celle-ci a été interprétée par la comédienne Djohra Deraghela, excellente dans le rôle (n’étant pas Kabyle elle maîtrise parfaitement la langue avec son accent).

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La pièce raconte l’histoire de quatre personnes qui travaillent dans une tranchée, que l’on peut imaginer comme une cave, là où les quatre personnes dont une femme vont devoir se retrouver pour un travail pénible. Après de longues heures passées, lorsque  les quatre personnes décident de sortir, la seule  porte de sortie a été accidentellement  bloquée et ne s’ouvrit pas. Alors, les quatre personnes se retrouvent  prisonniers, Ils commencent à s’imaginer le pire. Le seul moyen de sortir de cette cave est de faire une échelle avec leur propre corps. 

Nacer-Eddine Yasser, à ce titre, a joué sur tous les tableaux pour transformer, une réclusion forcée et involontaire dans une cave minable d’un quatuor de musiciens, en une fresque humaine captivante et amusante voire émouvante. Dans un contexte de guerre, dont il n’est pas souligné l’origine, les quatre mélomanes se retrouvent bloqués dans une salle de répétition, à l’allure d’une tranchée, impossible d’en sortir. Sous les fracas des explosions extérieurs, la porte se referme sur eux.

Et les voilà pris au piège comme des rats. En essayant de s’en extraire, ils se rendent compte que la clé a également disparu. Et quand il la retrouve, ils ne peuvent l’utiliser car derrière la lourde s’est installé un molosse menaçant qui n’attendait que l’opportunité de les écorcher vifs.
De surprise en surprise, assaillis par la peur, la faim et le froid, ils échafaudent alors des plans pour s’évader.  Entre autres, celui qui devrait sortir le premier doit être élu par un vote entre eux. La tragédie, comme la comédie d’ailleurs, est née du refus de l’être humain d’admettre sa fin dans ce monde apparemment infini. Une quête éperdue de soi et l’absolu devant l’immensité de l’univers d’une part et la mort menaçante d’autre part. L’homme choisira de vivre. Il le fera même dans les conditions les plus extrêmes y compris dans la tranchée. Il s’inventera des histoires, chantera et refusera de périr même quand la folie le guette.

Poussé à bout, il se regardera en face puis redeviendra lui-même et comprendra que sa raison n’est pas sa seule raison d’être.

Capable du pire comme du meilleur, il explorera sur son chemin y compris dans la tranchée, les méandres de son âme pour la dépouiller des artifices encombrants de la convenance et se rendra à l’évidence qu’être humain n’est pas de tout repos. Il en rira, il en pleura. Il s’en accommodera et cherchera à tout prix le bout de la tranchée au risque d’en devenir fou.

 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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Les équipements EvCon de Cevital toujours bloqués au port sec de Boudouaou

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SCANDALE

Les équipements EvCon de Cevital toujours bloqués au port sec de Boudouaou

Rien n’est réglé pour le groupe Cevital. Ses équipements demeurent otages de décisions pour le moins invraisemblables. Cevital nous a fait parvenir un communiqué qui revient sur ses équipements liés au projet EvCon de Larbaa.

« Dans le cadre de notre projet d’installation d’une usine de fabrication de membranes à Larbaa, nous avons importé une presse pour plaques sandwich de type DL 2300 A5, déchargée au port sec de Boudouaou le 09/07/2018.

Les services des douanes ont jugé utile de recourir à une expertise judiciaire pour déterminer sa valeur ainsi que son état. Un expert a été ainsi désigné le 08/08/2018. Par ignorance de la nature de la machine importée, l’expert en question a confondu notre presse pour plaques sandwich avec une extrudeuse. Cette erreur de taille a faussé l’ensemble de son rapport.

Le 03/09/2018, le tribunal a désigné un deuxième expert. A quelques jours de la remise de son rapport, nous avions appris que la douane avait dressé un procès-verbal d’infraction à la législation sur le change en se basant uniquement sur la première expertise erronée et s’est précipitée à le transmettre au Procureur de la République près le tribunal de Boudouaou sans attendre les conclusions du deuxième expert. Ce dernier allait pourtant conclure que l’équipement est d’une technologie unique au monde et que sa valeur déclarée est justifiée, non exagérée et acceptable.

Suite à cette deuxième expertise, nous nous sommes rapprochés des services des douanes pour demander l’enlèvement de notre marchandise. Ces dits services ont alors requis une troisième expertise pour trancher définitivement ce litige.

Le 30/09/2018, un troisième expert a donc été désigné par le tribunal de Boudouaou. Il a conclu, comme le deuxième expert, que la valeur de l’équipement en question est justifiée, étant donné que cette presse est un prototype fabriqué spécialement, spécifiquement et exclusivement pour EvCon Industry, avec une technologie supérieure et des caractéristiques techniques complètement inédites, dont ne dispose aucune autre machine au monde.

Fort de cette troisième expertise, nous avons de nouveau sollicité l’enlèvement de la presse. Le Directeur Régional des douanes de Dar El Beida nous a alors exprimé sa disposition à nous restituer l’équipement dès que la justice aura rendu une décision dans ce sens.

Il nous a par ailleurs assuré que le procès-verbal d’infraction transmis au Procureur de la République serait alors classé sans suite. Ces mêmes engagements ont été également pris par le Receveur des douanes de Boumerdes.

Cette décision réclamée par les douanes a été rendue le 27 novembre 2018 par le tribunal de Boudouaou, qui a ordonné à l’administration des douanes de Boumerdès par une formule exécutoire la libération immédiate et sans conditions de notre équipement, sachant qu’il risque, comme l’atteste le fabricant, de sérieux dommages en cas d’une exposition prolongée aux intempéries.

A notre grand étonnement, ledit receveur a refusé d’exécuter ce jugement et a introduit une demande d’arrêt d’exécution.

Demande qui sera rejetée par le tribunal le 13 décembre 2018, confirmant ainsi la décision de justice exécutoire rendue auparavant en notre faveur. Le même jour, nous nous sommes présentés avec cette nouvelle décision de justice aux services des douanes de Boumerdès.

Ces derniers se sont dits prêts à l’appliquer et nous ont donné rendez-vous pour le dimanche 16 décembre 2018 pour l’enlèvement de notre marchandise. Dimanche, 16 décembre 2018, nous nous sommes présentés au port sec de Boudouaou pour procéder aux formalités d’enlèvement de notre presse.

Contre toute attente, les services des douanes sur place nous ont signifié l’impossibilité d’exécuter le jugement en raison d’une décision de rétention du matériel qui venait d’être transmise par le juge d’instruction près le tribunal de Boudouaou.

Cette procédure a été enclenchée sur la base du procès-verbal d’infraction à la législation sur le change établi suite à une première expertise superficielle, imprécise et réalisée sans consultation par l’expert de la fiche technique de la machine. C’est ce que confirme le tribunal de Boudouaou qui a écarté dans son jugement exécutoire du 27 novembre 2018 cette expertise et n’a retenu que les deux contre-expertises favorables à EvCon Industries et réalisées bien avant la décision du juge d’instruction du 16 décembre 2018 de rétention de la machine

 




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Présidentielle 2019: les Algériens perdus entre les thèses et les hypothèses !

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DECRYPTAGE

Présidentielle 2019: les Algériens perdus entre les thèses et les hypothèses !

L’ombre de Bouteflika hante la présidentielle.

L’élection présidentielle prévue pour avril prochain suscite moult interrogations, quant à sa tenue et aux conditions de son organisation ainsi que l’architecture autour de laquelle elle s’articulera.

Elle se présente du moins déroutante, pas par rapport à son issue, mais par rapport à la confusion et le cafouillage qui règnent en absence d’une parole officielle pour infirmer ou confirmer la candidature de Bouteflika pour le 5ème mandat et pour exprimer les intentions du régime. Les rares informations ou indications qui apparaissent ici et là sont distillées sous formes d’énigmes et de rhétoriques. À court d’informations crédibles, chaque média va de sa lecture, interprétation et jusqu’à lire, pour certains journalistes, dans le marc du café.   

Les Algériens ne savent plus où mettre la tête ! Perdus entre les thèses, les antithèses et les hypothèses.

Il y a d’abord cette idée du report de l’élection tout en prolongeant le 4ème mandat de Bouteflika par l’introduction d’un aménagement constitutionnel. Une thèse qui est servie et vendue dans un emballage d’hypothétique transition sous le contrôle du régime.

Ne se basant sur aucun fait tangible ou sur une déclaration étayant la proposition, les auteurs de cette thèse croient seulement avoir lu sur les lèvres d’Ouyahia cette volonté en allant jusqu’à imputer à Amara Benyounes, dont le parti fait partie de l’alliance présidentielle, des intentions d’ouverture vers l’opposition et de constituer un clan avec le premier ministre. Et Amar Ghoul, président de TAJ, qui se serait affranchi pour pouvoir faire des propositions dans ce sens en direction de tous les partis, dont celui d’Ali Benflis. Et pour preuve, argue l’ancien ministre de Bouteflika, le chef du parti Talaa Al Houriyat est invité au congrès de son parti. Il rassure à cet effet que ses propositions ne sont ni exclusives ni en contradiction avec celles des autres. Par les autres, il voulait dire celles de son frère ennemi, Abderrazek Makri, chef du MSP, l’homme à partir de qui tout a commencé. Ce dernier aurait fait le tour et le porte à porte avec ses propositions « de sortie de crise », à la rescousse du régime, en prétendant même avoir été reçu en haut lieu et l’on ne voyait pas d’un mauvais œil son initiative.

Cette affirmation n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd pour faire réagir par irritation ou par compétition « congénitale » Amar Ghoul, qui a à son tour lancé « son propre initiative ».  

Pendant que ces tocards jouent à amuser la galerie, le plus sérieux mouvement Mouwatana, pensant dénicher le stratagème, saisit en envol la spéculation pour pondre une déclaration dénonçant la prolongation du 4ème mandat.

L’autre thèse qui consiste à dire l’introduction du poste de vice-président en passant par une révision constitutionnelle a été évoquée hier lundi par un politologue s’exprimant sur Liberté arabe en ligne. Il n’a pas par ailleurs écarté à cet effet que la « succession se fasse dans la famille Bouteflika ». Cette éventualité a été largement développée ici, sur Le Matin d’Algérie le 27 octobre dernier dans l’article, « Coup de force de Said Bouteflika » : un petit aménagement constitutionnel permettant à l’aîné d’exaucer son souhait, celui de mourir sur le trône, en briguant un 5ème mandat « co-listé » par son frère en tant que vice-président. Il est le mieux placé puisqu’il dirige du moins depuis 2013 le pays par délégation non-écrite.   

La donne d’un deuxième fer au feu, dans ce même plan, pour parer aux réticences quant à la transmission dans la famille n’est pas à exclure.

Le nouveau président de l’Assemblée nationale, Mouad Bouchareb, est dans ce sens le mieux indiqué pour jouer le rôle de Said Bouteflika, comme vice-président.

Il a connu en l’espace de trois mois une ascension fulgurante, favorisée également par la jeunesse de l’âge, celle qui manquait cruellement au sein du clan. C’est aussi une manière de faire comme dans l’air du temps, à la manière de Macron, du neuf à la vitrine pour éclipser le vieux du regard.  

Se prenant très au sérieux dans son nouveau rôle, Mouad Bouchareb s’est vêtu déjà du costume en adoptant la même rhétorique du discours et en se voulant même à la manière du Khalife Abou Bakr Esseddik, qui annonçait le décès du prophète Mohamed. «Bouteflika a exhorté dieu à la manière d’Abraham afin de bénir le peuple algérien », a lancé il y a trois jours dans meeting.  

Enfin, quelles que soient les thèses et les hypothèses, et on ne le dira pas assez, Abdelaziz Bouteflika est Président à vie. Il y a un consensus général autour de cette option. Nul clan ne lui dispute cette position de monarque. Et son successeur ne pourrait être issu que de la famille, à la manière de la Camorra, celui qui assurera le mieux les intérêts du clan et bénéficiera de la bénédiction américaine et française.

Aussi, il n’y a que le peuple qui pourra changer le cours de l’histoire…

Auteur
Youcef Rezzoug

 




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Le lobby juif américain : sauver le soldat Mohamed Ben Salmane

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DECRYPTAGE

Le lobby juif américain : sauver le soldat Mohamed Ben Salmane

Selon une chronique parue ce début de semaine dans le prestigieux Washington Post, journal où collaborait Jamal Khashoggi, opposant au régime horriblement assassiné le 2 octobre dernier au consulat du royaume saoudien à Ankara en Turquie, le lobby juif s’emploie depuis quelque temps à réhabiliter le prince héritier Mohamed Ben Salmane.

Dans les faits, Netanyahou est sous pression de la Knesset pour user de tout son poids afin que  la relation entre Israël et le royaume d’Arabie saoudite demeure au dessus de toute bavure liée aux droits de l’homme. C’est ainsi que le Premier ministre israélien conforte certes son lien avec l’administration Trump, mais il accroît aussi l’isolement d’Israël dans l’opinion américaine en général et dans l’opinion juive américaine en particulier. 

« Comme les démocrates, beaucoup de républicains se sentiront écœurés par le spectacle d’un leader israélien menant un lobbying pour excuser un dictateur arabe d’avoir commis un meurtre», écrit un chroniqueur du Washington Post.

Netanyahou prend un risque : dans le pire des scénarios, même si la probabilité apparaît faible aujourd’hui, si d’aventure l’affaire Khashoggi tournait mal pour MBS et si la politique suivie par Trump dans la région s’avérait de plus en plus illisible et erratique, c’est toute sa stratégie régionale depuis une décennie qui se trouverait caduque. « Si la situation échappe à tout contrôle, l’implication de Netanyahou sera indéniable : son nom dans la débâcle saoudienne resterait inscrit dans le marbre », écrit Chemi Shalev, le correspondant de Haaretz aux États-Unis.

Netanyahou est le premier à savoir qu’une opération secrète ratée a toujours un coût politique. En 1997, déjà Premier ministre, il avait ordonné au Mossad d’aller assassiner le chef du Hamas, Khaled Mechaal, en Jordanie, sans prévenir les autorités hachémites car Israël pouvait agir en Jordanie, mais seulement avec l’aval des services locaux. Cette opération avait lamentablement échoué.

Le roi Hussein avait exigé et obtenu qu’Israël envoie du personnel médical pour sauver la vie du dirigeant islamiste empoisonné et plus encore qu’il libère le chef spirituel du Hamas de l’époque, le cheikh Yassine, alors emprisonné. Il sera assassiné par Israël sept ans plus tard. Netanyahou sait donc que MBS devra payer un prix politique, et que ce prix aura des conséquences pour l’alliance qu’il a nouée avec lui

Dès que l’affaire Khashoggi a été rendue publique, Netanyahou a tenté de minorer son impact en faisant confiance au temps et a tout fait pour que ses relais aux États-Unis, son ambassade à Washington et l’American Israël Public Affairs Committee (Aipac, le lobby pro-israélien au Congrès) soient mis au service du prince héritier saoudien.

Ron Derner, l’ambassadeur israélien, s’est dépensé tant et plus à cet effet. Pas toujours avec bonheur : au sein même du Parti républicain, il s’est heurté à de vives résistances.

Comme l’écrit le correspondant de Haaretz aux États-Unis, « Netanyahou s’est porté volontaire pour servir de bouclier à Trump face aux demandes tant des démocrates que des républicains de punir le prince héritier saoudien et le royaume pour l’assassinat de Khashoggi ». Et l’opération a fonctionné.

Après des hésitations, Donald Trump a publiquement apporté son soutien au régime saoudien en le justifiant par la nécessité « d’assurer nos intérêts dans ce pays et ceux d’Israël et de nos autres partenaires dans la région ».

Dès que l’annonce de l’attentat contre la vie de Jamal Khashoggi est devenue officielle, Benyamin Netanyahou a affiché sa position.

Certes, ce meurtre était « horrible », mais il était « très important pour la stabilité du monde et de la région que l’Arabie saoudite reste stable », concède-t-il avec cynisme.

Depuis, le Premier ministre israélien n’a jamais nié avoir fait le siège du président américain pour le persuader de ne pas lâcher le prince héritier saoudien. Il n’a sans doute pas eu trop d’efforts à faire pour y parvenir, mais il a fallu deux jours pour que Trump adopte une attitude calquée sur les propos de Netanyahou.

Entre-temps, une grande délégation de chrétiens évangéliques avaient rendu visite à la famille royale saoudienne à Riyad. L’organisateur du voyage était un Israélien et, juge Haaretz, «ce fait n’est pas une coïncidence». Pour l’opinion publique Israélienne, peuple et représentants, il faut absolument aider le jeune prince à accomplir ses réformes dans l’intérêt de l’Etat juif.  

Auteur
Rabah Reghis

 




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L’Algérie retient son souffle

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REGARD

L’Algérie retient son souffle

Alors que le pétrole plonge sous les 50 dollars sur les marchés, l’Algérie est en apnée. Suspendue à la voix inaudible d’un président qui se fait terriblement absent.

C’est décidément dans une inqualifiable paralysie que les Algériens attendent. Quoi ? Que le président abdique ? Comme le suggèrent certaines analyses qui ne croient pas à un 5e mandat. Peu sûr car il ne faut pas croire que ceux qui ont profité de 20 ans de bouteflikisme vont rendre les clés de la maison Algérie. C’est mal connaître le système mis en place par le président Bouteflika en personne du temps de sa superbe.

Aussi aphone et inaudible qu’il puisse être, le président garde manifestement toute sa capacité d’influence. La preuve ? Tous ces ministres et walis qui ânonnent son nom à n’importe quelle inauguration. Comme pour faire accroire aux derniers crédules que Bouteflika voit tout et décide de tout… même de la moindre pose de pierre pour la construction d’une clinique dans le dernier coin recule du pays.

N’était la gravité de la situation, on se serait bien marré du ridicule de ces déclarations lénifiantes qui prêtent aux allégeances en cours dans les monarchies qu’à une république digne de nom.

Pendant que les jeunes Algériens risquent leur vie à bord d’improbables barques pour traverser la Méditerranée, la poignée d’hommes qui décide fourbit d’improbables agendas pour faire croire au fonctionnement normal des institutions. Les pronostics sont ouverts : entre la candidature de l’impayable Ahmed Ouyahia et le report de la présidentielle avec l’organisation d’une conférence nationale, il y a comme un grand écart. C’est là l’une des inconséquences des courtisans : on ne peut louer le bilan de Bouteflika et appeler aujourd’hui à une conférence nationale. Car si l’Algérie est dans l’impasse c’est justement parce que Bouteflika s’est employé à l’y enfoncer. Mais ce n’est pas la première inconséquence.

Ainsi au lieu justement de rapprocher cette échéance électorale, parce que le président est dans l’incapacité de diriger le pays, ne voilà-t-il pas que les partis proches du clan au pouvoir en appellent à son report. C’est dire que le pouvoir et sa garde-rapprochée politique ne font rien comme les autres.

En l’absence d’un contrepouvoir puissant, il faut bien avouer que tout cela n’est que simples ombres chinoises pour analystes inspirés. Les jeux ne sont connus que par un cercle bien hermétique qui entoure les Bouteflika.

Roublard, le pouvoir entretient la paralysie et cette irrespirable atmosphère de non-dits. De temps à autre pour faire semblant que des décisions vont tomber, il agit par des ballons-sondes. Des signaux intermittents relayés par une certaine presse qui lui est acquise. Tout est dans l’esquive, le bluff pour déstabiliser les plus clairvoyants. Aujourd’hui comme en 2014 le scénario est presque le même, quand nombre de sérieux journalistes décryptaient à coup d’arguments que Bouteflika n’allait pas briguer un 4e mandat. Pourtant il l’a fait. Ils ont oublié que le système Bouteflika ne répond à aucune clé d’analyse hormis celle d’une monarchisation du pays.

Auteur
Yacine K.

 




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Deux touristes scandinaves tuées dans le sud du Maroc

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EXPRESS

Deux touristes scandinaves tuées dans le sud du Maroc

Deux touristes scandinaves ont été retrouvées mortes dans le sud du Maroc avec des « traces de violence à l’arme blanche » sur le cou, ont annoncé lundi les autorités marocaines.

Les corps de deux femmes, l’une Danoise, l’autre Norvégienne, ont été retrouvés lundi matin dans une « région montagneuse isolée » à 10 km d’Imlil, un petit village du Haut-Atlas, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur.

Une enquête a été ouverte pour « élucider les circonstances de cet acte criminel », a ajouté cette source, sans donner plus de détails. La presse locale a parlé d’un « crime crapuleux ».

Un important dispositif de sécurité a été déployé sur place et les randonnées ont été suspendues, ont rapporté des médias marocains. 

Aucune information supplémentaire n’a pu être obtenue auprès des autorités marocaines.

Le massif du Haut-Atlas est réputé pour ses chemins de randonnée et accueille chaque année des dizaines de milliers de visiteurs. 

La commune rurale d’Imlil est elle considérée comme le point de départ pour l’ascension du plus haut sommet d’Afrique du Nord, le Mont Toubkal (4.167 m). 

Le tourisme est un secteur clef de l’économie marocaine, qui représente 10% de la richesse du pays et constitue son deuxième employeur après l’agriculture. 

Après plusieurs années de quasi-stagnation, le Maroc a connu un nombre record de touristes en 2017 avec 11,35 millions de visiteurs, dépassant pour la première fois la barre des 11 millions. 

Auteur
AFP

 




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