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Le système Zine el Abidine Ben Ali et les médias en Tunisie

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MEDIA

Le système Zine el Abidine Ben Ali et les médias en Tunisie

La dernière audition publique organisée par l’Instance vérité et dignité (IVD), chargée d’enquêter sur les violations des droits de l’Homme des décennies écoulées, s’est penchée sur les mécanismes ayant permis aux régimes de contrôler l’information et assurer leur propagande, en Tunisie et à l’étranger.

L’IVD, créée en 2014 dans la foulée de la chute du régime de Zine el Abidine Ben Ali en 2011, est chargée de faire la lumière sur ces violations des droits de l’Homme de 1955 à 2013, de réhabiliter les victimes et de proposer des réformes pour empêcher que cela se reproduise.

Au cours de la 14e audition publique qui s’est poursuivie jusque tard dans la nuit de vendredi à samedi, cinq journalistes ont notamment témoigné du rôle de l' »ATCE », acronyme de l' »Autorité tunisienne de communication extérieure », outil clé de la propagande sous Ben Ali.

Mounji Ellouze, du journal d’opposition Al-Mawkef (1984), a expliqué comment l’Etat l’avait privé de toute publicité, notamment après la couverture des troubles sociaux dans le bassin minier de Gafsa en 2008, souvent considérés comme un prélude à la révolution.

« Ils pouvaient tolérer qu’il y ait des trafics de drogue, mais Al-Mawkef, pas question ! », s’est-il souvenu, amer.

Lors de l’audience publique, l’IVD a présenté un documentaire révélant certaines pratiques de l’ATCE, créée en 1990 pour valoriser le régime Ben Ali et qui « achetait » des médias tunisiens et étrangers. Elle distribuait notamment des fonds de soutien, principalement en fonction du « degré de décrédibilisation des opposants politiques ».

Ben Ali et le ministre de l’Information, Abdelwahab Abdellah, donnaient l’ordre de fournir des subventions et des cadeaux à certains journalistes et certains médias, selon le documentaire.
 

Pour sa part, l’ancien journaliste Mohamed Bennour a témoigné de la manière dont s’organisait, alors qu’il écrivait dans le journal Al-Rai, la censure sous le premier président de la Tunisie indépendante, Habib Bourguiba. « Il y avait une personne qui contrôlait dans le journal, une autre dans l’imprimerie et dans tous les lieux », et même des policiers travaillant comme journalistes afin de fournir aux autorités des rapports sur ce qui se passait au sein des rédactions.

Il a rappelé « l’interdiction de la publication d’interviews avec des opposants », et la censure de certaines éditions dont les autorités empêchaient la distribution.

Selon une dirigeante du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Soukeina Abdel Samad, « ceux qui ont accepté de travailler sous les ordres dirigent aujourd’hui des médias en Tunisie ».

L’IVD, qui achève son mandat à la fin de l’année, a indiqué vendredi avoir recensé environ 25.000 « violations graves » contre 19.252 victimes sous les dictatures et lors des troubles post-révolutionnaires. Elle a appelé à la poursuite des procès ainsi qu’à des réformes des services de sécurité. 

Auteur
AFP

 




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Informer, évaluer, classer : les organes algériens sous l’éteignoir

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DECRYPTAGE

Informer, évaluer, classer : les organes algériens sous l’éteignoir

Le complexe du colonisé – bien décrypté par Albert Memmi et d’autres analystes – phénomène qui a des résonances plus lointaines, qui vont jusqu’à Ibn Khaldoun (même si la colonisation sous sa forme connue au 19e siècle n’existait pas encore au temps de l’auteur des Prolégomènes)- fait que, tout ce qui vient de l’étranger est cru, écouté, voire amplifié et magnifié. Une espèce de haine de soi a fini par prévaloir et prendre racine.

C’est que les institutions algériennes n’ont rien fait pour contrer ou, à tout le moins, relativiser une telle vision des choses. Pire, avec l’opacité et le déficit de communication qui sont devenus des normes de gestion, le passage par l’étranger devient un gage de sûreté et de vérité pour toute information.

Les choses ont évolué pour affecter le champ culturel et économique. Quels que soient ses efforts et ses mérites, un écrivain n’est consacré chez nous qu’après son passage sur les écrans français, ou, pour les écrivains en langue arabe, par les écrans moyens-orientaux.

Ainsi, en plus d’importer des biens matériels et des études techniques, nous achetons aussi une sorte de « doxa » culturelle, un système de normes esthétiques et idéologiques établi pour les nouveaux « indigènes ».

Cet abandon par lequel nous concédons aux étrangers le droit de désigner pour nous les mérites des nos hommes de culture, de procéder à l’archivage de notre mémoire, d’estampiller l’itinéraire de notre histoire – car notre école y a failli-, et d’arrêter un certain nombre de jugements, via des bureaux d’études ou des organismes de notation qui évaluent et notent des segments de la vie économique algérienne, le niveau de développement de certains phénomènes comme la corruption et le niveau de modernisation de certains de secteurs comme l’enseignement supérieur ou les nouvelles technologies de l’information et de la communication, cet abandon-là, disions-nous, fait partie d’une symptomatologie nationale qui établit l’amer constat du déni de soi, voire de la haine de soi, outre la déliquescence et la médiocrité des instances culturelles et techniques censées fixer la mémoire collective, évaluer la marche de notre économie et diagnostiquer et signaler les insuffisances et les travers de notre processus de développement.

Il est vrai que la globalisation des échanges et la mondialisation ont fait que les organismes de notation ou d’évaluation étrangers, parfois de statut supranational- l’image des institutions de Bretton Woods-, s’intéressent à ce qui se passe partout dans le monde, y compris en Algérie; cependant, il est plus que déplorable que les Algériens fassent l’économie de telles évaluations en abandonnant la tâche aux étrangers.

L’Université algérienne ne figure pas, même en queue de liste, dans les 500 meilleures universités du monde. Le « doing business » de la Banque mondiale classe chaque année notre pays parmi les derniers en matière de climat des affaires et de création d’entreprises.

Transparency International épingle les institutions algériennes et met chaque année l’Algérie à la tête des pays les plus corrompus.

Le développement de l’économie numérique (informatisation des données, télétravail, téléphonie mobile), et de l’utilisation de l’internet par les entreprises et l’administration, est l’un des plus faibles dans le monde. Ce sont la compagnie NetIndex et d’autres acteurs influents du secteur qui évaluent ainsi l’Algérie, malgré les dénégations de Mme Houda Feraoun.

Les notations des organismes d’assurance des investissements à l’étrangers, tels que la Coface ou Ducroire, constituent une base d’évaluation de notre pays sur le plan du climat des affaires et de la stabilité politique et juridique.

Mais où sont les organes nationaux d’évaluation ?

Le Conseil national économique et social (Cnes), organe consultatif qui a à son actif plusieurs études et travaux -issus de colloques multidisciplinaires, d’assises nationales et de journées d’études-, n’a plus de président depuis…mars 2017, date du décès de son ancien président, Mohamed Seghir Babès.

Certains de ces centres et bureaux d’études, de statut public et souvent budgétivores, ne sont pas encore arrivés à établir des bases de données sur l’économie et la société algériennes, à leur donner une résonnance médiatique suffisante à destination des Algériens, des étrangers et surtout des candidats aux investissements dans notre pays.

Des bureaux d’études et des centres de recherche (Ceneap, Bneder, Cneru, Cnis, Ons,…etc.) abritent des compétences avérées dans le domaine de l’évaluation sociale et économique et dans la prospective.

Mais les pressions et les interférences politiques – qui vont jusqu’à « triturer » certaines données jugées « gênantes »- ont ligoté les initiatives et les énergies et ont, du même coup, privé le pays d’un système d’évaluation qui puisse le libérer du seul jugement porté sur lui par des organes et bureaux étrangers dont les intentions et les grilles d’analyse ne sont pas toujours au-dessus de tout soupçon.

Auteur
Amar Naït Messaoud

 




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Le Qatar veut une nouvelle alliance régionale dans le Golfe

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MOYEN-ORIENT

Le Qatar veut une nouvelle alliance régionale dans le Golfe

L’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani 

Le Qatar a appelé samedi à la création d’une nouvelle alliance régionale pour remplacer le Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui a échoué à résoudre la crise opposant depuis un an et demi Doha à ses voisins.

Selon le ministre qatari des Affaires étrangères, cheikh Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani, le boycottage imposé au Qatar par l’Arabie saoudite et ses alliés depuis plus de 18 mois a affecté de manière irréparable le CCG, une structure créée en 1981 mais devenue selon lui « sans pouvoir réel ».

Cette union politique et économique comprend l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït, le Qatar et Oman. Dominé par Ryad, le CCG est censé constituer un contrepoids régional à Téhéran.

« L’alliance régionale a été minée par la crise », a déclaré le ministre qatari lors d’une conférence de deux jours intitulée Doha Forum.

« Par conséquent, l’alliance existante doit être restructurée pour assurer la stabilité et la sécurité de la région dans le futur », a-t-il ajouté.
 

L’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani n’a pas assisté au dernier sommet annuel du CCG à Ryad, bien qu’il y ait été invité officiellement.

Le ministre qatari a critiqué samedi de manière virulente les raisons invoquées par l’Arabie saoudite, Bahreïn et les Emirats arabes unis pour boycotter le Qatar.

« Tout cela est basé sur des mensonges et des crimes. Tout cela est fait pour créer de la propagande et de la peur chez les gens », a-t-il insisté.

Ryad et ses alliés accusent le petit émirat de soutenir des groupes islamistes radicaux –ce qu’il nie– et de leur préférer l’Iran, grand rival de l’Arabie saoudite dans la région.

Le Qatar exploite conjointement avec l’Iran un vaste champ gazier offshore.

Depuis juin 2017, l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats et l’Egypte ont rompu tout lien avec Doha et ils ne semblent pas prêts à desserrer l’étau autour de l’émirat gazier.

Outre les liens diplomatiques, ils ont mis fin à toute relation économique et commerciale avec le Qatar qui a pour sa part décidé de quitter en janvier l’Opep, dominée par l’Arabie saoudite.

En ouvrant le forum de Doha, l’émir du Qatar cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a insisté pour que les pays du Golfe respectent son indépendance s’ils veulent mettre fin à la crise.

« Lever le blocus se fera sur la base d’une reconnaissance mutuelle et du principe de non interférence », a-t-il déclaré.

Auteur
AFP

 




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La maladie du corps en Algérie

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La chronique Naufrage

La maladie du corps en Algérie

L’Algérie souffre atrocement de trois maladies : la maladie de l’Histoire, la maladie islamiste, et la maladie du corps. Le corps de la femme bien sûr. Le mâle est si sacralisé qu’on ne parle jamais de son corps.

L’affaire récente de Chaba Sabah illustre clairement cette maladie ravageuse. Sabah est chanteuse de raï. Artiste ? Non. Elle chante très souvent dans les cabarets et fêtes pour gagner davantage d’argent comme des centaines de chanteurs. Qu’elle chante bien ou mal, ceci serait  le choix de chacun.

Dans ses vidéos publiées sur internet, Sabah chante en dansant, les cheveux découverts, le bras tatoué, le bord de la poitrine visible, et des rivières  de chair qui brillent çà et là. Elle est heureuse de ce qu’elle fait et fière de sa tenue vestimentaire. Elle secoue son corps en chantant et secoue ainsi la tête de ses fans.  

Ces derniers jours, une vidéo publiée sur You Tube a enflammé la toile. Elle montre Sabah nue dans sa baignoire. La chanteuse déclare que la vidéo a été piquée de son téléphone puis diffusée sur internet. Ce n’est pas cela le sujet de la chronique.

Des milliers d’Algériens, hommes et femmes, ont mené ensuite une guerre de haine contre Sabah en la traitant de tous les mots comme si son corps appartenait à tout le pays. Ils publient de courtes vidéos-clashs pour insulter la jeune fille. Et ça continue encore.  

C’est le cas aussi de la chanteuse tunisienne Najla Ettounsia qui chante en domptant son propre corps, ou de l’actrice marocaine Loubna Abidar qui a joué le personnage de prostituée dans Much Loved 

Ils insultent Sabah parce qu’elle jouit librement de  son propre corps et ne le cache pas. Elle est son corps. Elle est elle-même. Contrairement à beaucoup d’Algériennes qui enterrent leur corps pour ne pas offenser le machisme du mâle ou le fanatisme de l’imam. Elles ne sont pas elles-mêmes, mais autres.

Habiller ou dénuder son corps est une liberté individuelle. Imposer un habit ou une nudité est une atteinte à la liberté.

Chaba Sabah au moins n’est pas hypocrite, elle est elle-même comme ces danseuses égyptiennes qui secouent le corps à moitié nu au rythme de la danse orientale.

Dans les sociétés contaminées par l’islamisme, le corps n’est pas un bien mais un risque, une « bombe » en chair et os. L’humain doit le préserver pour le rendre tel quel le Jour du Jugement. Tout ajout est une atteinte à la volonté d’Allah, Lui Seul qui  modèle le corps, d’où la haramisation de la sculpture des corps, la peinture des visages, le tatouage… Kamel Daoud explore profondément la philosophie du corps dans son dernier livre « Le peintre dévorant la femme ».  Au musée Picasso, il déclare : « c’est Dieu qui est propriétaire. Le corps est prêté, on en est locataire ».

Chaba Sabah est insultée  parce qu’elle déconstruit son corps, le manipule telle une marionnette, pour mieux l’affirmer. Ainsi, elle défie la fausse monarchie de ceux qui s’autoproclament les gardiens de l’Islam, ceux qui imposent un Jugement sur terre avant le Jugement de l’au-delà.

L’hypocrisie ravage l’Algérie et les pays qui lui ressemblent. La pornographie est omniprésente dans le pays et permet d’apaiser la misère sexuelle refoulée. Alors pourquoi passer une nuit blanche devant les sites porno, et insulter ensuite une jeune Algérienne qui jouit de son propre corps comme elle veut ? Pourquoi ne pas cracher sur ceux qui harcèlent et violent les femmes et les fillettes en toute indifférence ?

Voilà l’hypocrisie : être obsédé sexuel un jour, et jouer l’imam le jour suivant.  

Il n’y a que le corps de la femme qui pose problème en Algérie. Les autres questions comme le chômage, l’écologie, l’avenir, n’ont pas d’importance. L’Algérienne est reléguée entre deux extrêmes :   effacer son corps et vivre soumise, ou l’affirmer et vivre libre.

Le corps de Sabah qui pèse quelques kilos a pu secouer des milliers d’Algériens et leur causer du vertige. Voilà le pouvoir de la femme. L’homme veut déposséder la femme de son corps parce que celui-ci le rend faible devant la nature et ses lois ; le plus grand dictateur abandonne ses armes devant une belle femme au corps abondant. L’Histoire et la mythologie le prouvent.

Le corps n’est pas seulement un objet d’anatomie, un amas de chair et d’os. C’est un élément existentiel : admirer son corps nu face au miroir, le caresser, le découvrir, le faire danser, le dessiner, c’est exister et affirmer son humanité. Cependant, le cacher, le sacraliser, l’effacer, l’offrir à une doctrine, c’est fuir  son humanité et disparaître par repli.

Il faut saluer le courage de Chaba Sabah en Algérie, de Najla en Tunisie, de Loubna au Maroc ; le courage d’affirmer leur propre corps en piétinant la morale des prêcheurs, et l’hypocrisie des obsédés sexuels. Le courage d’être soi-même.  

Chacun a droit à son propre corps pour en faire un musée ou un cimetière !

Auteur
Tawfiq Belfadel, écrivain-chroniqueur

 




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Le CA Batna et MSP Batna : enfin la réconciliation sportive

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FOOTBALL/VIOLENCE

Le CA Batna et MSP Batna : enfin la réconciliation sportive

La direction de sûreté de la wilaya de Batna à leur tète Sassi Kaddour, chef de sûreté, a organisé jeudi 13 décembre, au siège du commissariat central, une rencontre amicale entre les présidents des comités supporters et les présidents des deux clubs, le Chabab Aurès de Batna et le MSP Batna en présence de Lazhar Bekhouch directeur à la DJS.

Cette rencontre a été initiée pour renouer les bonnes relations de travail notamment avec les comités de supporters des deux clubs. En Algérie et notamment à Batna, le phénomène de la violence dans les stades a pris, ces dernières années, une ampleur telle qu’il devient plus qu’urgent de s’y pencher sérieusement. Presque à chaque rencontre, on entend parler d’actes de violence et de vandalisme avec parfois des excès qui dépassent l’imaginaire. Il a été souvent constaté pratiquement  dans chaque match de football joué entre les équipes locales et visiteuses des dépassements provoqués par des jeunes et moins jeunes supporters durant les matchs ou après.

Lors d’un point de presse, le chef de la sûreté Sassi Kaddour a  déclaré qu’il est encore temps de remettre les choses à leur place et de se pencher sérieusement à ce genre de dépassement entraînant souvent des accidents graves, voire des inculpations personnes

“Il est possible de lutter efficacement contre ce fléau en y apportant les solutions adéquates”, ajoute-il. Quant à la question posée par le Matin d’Algérie à propos des causes essentielles qui poussent les jeunes à user de la violence provoquant même parfois des troubles, il nous a été clairement expliqué par Azzedine Hasroumi, président du comité supporters du club Chabab Aurès Batna (CAB), en compagnie du porte-parole Hocine Mestiri du club Chabab Aurès Batna (CAB), que cette violence est essentiellement due aux problèmes sociaux, économiques et politiques, au chômage, au manque de moyens de loisirs et d’évasion…”Le stade est le seul endroit  où les jeunes peuvent exprimer, extérioriser leur désarroi. Des solutions vont devoir être trouvées pour éviter toute altercation entre les supporters ; il n’est jamais trop tard pour bien faire” a souligné le président, Azzedine H.

Il est à noter que le club Chabab Aurès Batna (CAB) depuis l’installation d’une nouvelle direction et le changement de membres de son nouveau bureau exécutif  a beaucoup évolué cette saison et son classement a grimpé au 2e rang au niveau amateur, en dépit de ses faibles ressources matérielles, a-t-on appris des responsables de ce club. Il faut rappeler que CAB remonte à 1932. A ce propos, les mêmes responsables sollicitent à nouveau de la  considération auprès du wali pour encourager ce club historique.

 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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La gestion des déchets au coeur d’une rencontre à Batna

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ENVIRONNEMENT

La gestion des déchets au coeur d’une rencontre à Batna

Une rencontre régionale a été organisée jeudi 13 novembre par la direction de l’environnement de la wilaya de Batna avec pour thème “présentation et discussion de la stratégie nationale de la gestion intégrée à l’horizon 2035”.

Cette rencontre a eu lieu dans la salle de conférence de l’hôtel des Jasmins en présence du chef de cabinet Boulahjel Mohamed, un représentant  du ministère, des experts étrangers, les  directeurs de l’environnement, des professeurs de l’université. 

Le panel régional pour la discussion de la stratégie a été dirigé par le directeur  Toufik Dekhinet tout en  indiquant au Matin d’Algérie que depuis le lancement des programmes nationaux du PROGDEM 2002 et du PNAGDES 2003, l’Algérie a investi beaucoup d’efforts dans la gestion des déchets.

Le Dr Shérif Arif et chef d’équipe du projet de la stratégie de la gestion intégrée des déchets pour l’horizon de 2035 a indiqué au Matin d’Algérie que ce projet a été confié à un bureau d’études de la coopération internationale allemande GIZ avec deux autres bureaux d’études installés en France et en Belgique. “Ce projet nous a permis de faire un état des lieux et la mise en place d’un système  dans le domaine des déchets entre autres les aspects de la session des déchets depuis la collecte jusqu’au transport et de mettre en clair des informations permettant de fixer les objectifs de cette stratégie de recycler les déchets et diminuer les risques sanitaires et environnementales”, indiqué le Dr Shérif Arif.

La valorisation des déchets est estimée à 88 milliards de Da à l’horizon 2035. “Il y a aussi un marché pour le secteur privé notamment dans la collecte et le transport de la valorisation des déchets estimée à 55 milliards de Da”, a souligné le Dr Shérif A.

En outre, cette rencontre, animée par des experts nationaux et ceux du programme d’appui à la politique sectorielle de l’environnement en Algérie (PAPSE, financé par l’Union européenne), a permis à l’assistance composée des présidents des 61 assemblées populaires communales (APC), des chefs de daïras, dont la plupart étaient absents, des représentants des secteurs concernés ainsi que ceux du mouvement associatif de la wilaya, de s’imprégner des objectifs de cette stratégie nationale et du plan de gestion intégrée et de valorisation des déchets à l’horizon 2035. Selon le programme détaillé dans le  communiqué érigé  par les experts lors de la rencontre organisée , celle-ci repose aussi sur les objectifs de mise en œuvre du principe pollueur-payeur et de couverture à 100% des frais opérationnels de la collecte et du traitement en combinant plusieurs instruments économiques liés à la gestion des déchets à travers les taxes forfaitaires et variables, prix des services et responsabilité élargie des producteurs. La quantité des déchets, estimée en 2016 en Algérie à environ de 34 millions de tonnes, s’élèvera en 2035 à 73 millions de tonnes, une augmentation due à la croissance de la population qui atteindra 50 millions d’habitants en 2035, ainsi que le développement du potentiel économique qui engendrera l’augmentation des déchets de 0,8 à plus de 1,23 kg par habitant, selon les études  prévisionnelles.

Les coûts annuels de gestion des déchets, subventionnés totalement par l’Etat en 2016 (année de la réalisation de la même étude) ont été estimés à 73 milliards de DA, et devront être en 2035 de l’ordre de 178 milliards DA, d’où la nécessité de changements structurels dans la gestion des déchets pour assurer l’engagement du pays par rapport aux objectifs de développement durable, se conformer au nouveau modèle économique par l’instauration des équilibres financiers et s’orienter vers une économie verte.

L’avènement de cette économie verte sera à l’origine, entre 2019 et 2035, de la création de 30.000 nouveaux emplois dans le secteur privé, une réduction des émissions nettes des gaz à effet de serre de 45 millions de tonnes équivalent CO2, un gain environnemental équivalent en terme économique à environ 150 milliards DA, a-t-on fait savoir.

Les cinq objectifs de cette stratégie ont été auparavant approuvés par le comité de pilotage et présentés lors de sept rencontres nationales organisées durant les mois de juin et juillet derniers à travers le pays, ont rappelé des cadres du ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables présents à cette rencontre à Batna.

Cette stratégie repose qui cinq objectifs, à savoir la limitation de la génération des déchets ménagers et assimilés (DMA) à 1,1 kg par habitant et la favorisation de la prévention des déchets des autres flux, l’encouragement du tri sélectif à la source, de manière à recycler ou composter 30% des DMA, 30% des déchets spéciaux (DS) et 50% des déchets inertes, en plus de l’éradication des décharges sauvages, la gestion des risques post-fermetures pour tout type de décharges et l’élimination des déchets ultimes à travers les centres d’enfouissement technique (CET) conformes aux standards internationaux, selon une présentation de cette stratégie.

 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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Dans trois ans l’Algérie ne pourra plus exporter de gaz

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Selon le ministre de l’Energie

Dans trois ans l’Algérie ne pourra plus exporter de gaz

Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a averti, jeudi à Alger, sur la nécessité de trouver d’autres solutions pour couvrir la demande nationale grandissante sur le gaz naturel pour éviter que le pays ne se trouve dans une situation d’incapacité d’exportation, et par conséquent,  perdre des recettes en devise. 

Il y a de l’eau dans le gaz. Le gouvernement vient de se réveiller avec une gueule de bois. Après avoir abreuvé les Algériens de certitudes et de promesses sur les fameux programmes de développement du président Bouteflika, il se découvre confronté à une terrible réalité. Celle de ne pouvoir exporter le gaz, source de cette précieuse rente qui lui permet d’acheter la paix sociale et les coteries. 

Quelques chiffres : actuellement, la production nationale s’élève à 130 milliards M3, dont 50 milliards M3 destinés à la consommation locale, 50 milliards M3 à l’exportation et 30 milliards M3 réinjectés dans les puits pour maintenir leur activités, a indiqué M. Guitouni, lors d’une plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux question orale. 

Puis, il eut cette déclaration particulièrement gravissime : « Si nous ne trouvons pas rapidement d’autres solutions pour  couvrir la demande nationale, en hausse constante, nous ne serons pas en mesure, dans deux à trois ans, d’exporter ». Le tout pour justifier que la couverture de la demande nationale est passée de 32% en 2000 à 62% à présent, dont 40% en propane ».

C’est dire l’impéritie qui a régné toutes ces années de vaches grasses

Il a ajouté que le taux de couverture en électricité est de 99%. Seul problème là aussi : sa production dépend du gaz également, soulignant qu’avec ce rythme de consommation et une production stable, « il n’y aura pas d’exportation d’où la nécessité de trouver d’autres solutions », a-t-il insisté.  

Faut-il rappeler au ministre que l’Algérie a balayé d’un revers de la main l’ambitieux programme Désertec en 2010. Chakib Khelil alors grand patron de l’énergie en Algérie a opposé son refus de ce projet qui ambitionnait de produire l’électricité solaire grâce à des panneaux solaires. Le Maroc en la matière à une bonne longueur d’avance sur l’Algérie.

Auteur
La rédaction/APS

 




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Yasmina Khadra interpelle le ministre de la Culture

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CENSURE

Yasmina Khadra interpelle le ministre de la Culture

L’écrivain Yasmina Khadra gêne-t-il les autorités algériennes ? Manifestement oui. Dans un post sur son mur, l’écrivain algérien révèle que les autorités algériennes ont refusé l’autorisation de tournage à Oran d’une émission de télévision française sur l’écrivain.

Yasmina Khadra interpelle le ministre de la Culture nommément et lui fait porter la responsabilité de cette interdiction.

« L’émission littéraire “21 cm” ( Canal+) que M. Augustin Trapenard allait me consacrer à Oran en ce mois de décembre a été annulée faute d’autorisation de tournage refusée par le ministre de la Culture algérien. 
Il s’agit d’une émission purement littéraire, apolitique, sur mon parcours de romancier et sur les lieux qui m’ont inspiré et forgé. 

M. Mihoubi, vous qui êtes poète, pourriez-vous nous dire pourquoi vous vous êtes opposé à ce que vous êtes censé défendre ? » souligne dans son post l’écrivain.

Yasmina Khadra n’est plus bien en cours à Alger depuis 2014 et sa tentative de se présenter à la dernière présidentielle. L’auteur a fait des déclarations particulièrement marquées sur le président Bouteflika et le régime. C’est peu dire qu’Alger on a la dent dure avec les voix discordantes.

Auteur
La rédaction

 




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Report de la présidentielle : murmures de palais et ballons-sondes

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DEBAT

Report de la présidentielle : murmures de palais et ballons-sondes

Devant l’incapacité avérée de Bouteflika de se montrer en public, le pouvoir est réduit à des mises en scène ridicules avec son portrait.

Impensables il y a quelques mois, le report du scrutin présidentiel d’avril 2019 et, de facto, la prolongation du mandat d’Abdelaziz Bouteflika semblent désormais envisagés au sein du pouvoir politique algérien.

Il y a encore quelques mois, la tenue du scrutin présidentiel en Algérie en avril 2019 ne faisait aucun doute. Son déroulé non plus, tant la candidature d’Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat apparaissait comme une évidence. Mais depuis quelques jours, à quatre mois de la date annoncée de l’élection, un autre scénario se dessine au sein de la classe politique algérienne : celui d’un report du scrutin et de la prolongation, de facto, du mandat du président algérien au pouvoir depuis bientôt 20 ans.

Aujourd’hui le clan aux affaires est dos au mur avec un président Bouteflika (81 ans) malade et particulièrement diminué physiquement. Même si rien n’est définitif, tant Abdelaziz Bouteflika est un habitué n’est pas homme à se retirer du pouvoir, depuis quelques semaines, des voix évoquent des esquisses de plans B en préparation.

Ainsi, retarder la présidentielle serait désormais favorablement envisagé jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir, pronostique la presse. Bien entendu, le mystère demeure épais en haut lieu. Exactement comme pour la présidentielle de 2014 où Bouteflika a laissé planer le doute jusqu’aux derniers jours de dépôt de candidature. Il avait laissé le soin à ses relais de souffler le vrai comme le faux pour tromper l’opinion.

Joint par France 24, Chérif Rezki, l’ancien directeur du journal d’opposition El Khabar, estime qu’il s’agit, à ce stade, de « ballons-sondes » lancés par le palais présidentiel pour jauger les réactions. « La loi prévoit un délai de trois mois pour convoquer le corps électoral par décret présidentiel, donc on sera fixés vers la mi-janvier », explique-t-il.

D’autres voix l’estime impensable. “Les textes de loi prévoient uniquement la prorogation du mandat du président de la République en cas de guerre”, explique l’avocat Mokrane Aït Larbi à Liberté. Ajoutant : « Il n’y a aucune base légale pour justifier le report de l’élection présidentielle”. 

C’est dire que l’option du report n’a pour l’heure pas de base politique. Cependant restons prudents, car il faut rappeler que ceux qui dirigent le pays ont montré à maintes reprises que bousculer les texte de loi pour leurs intérêts ne les répugne pas.

Il y a une dizaine de jours, le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohamed Ben Salmane, est reparti sans avoir rencontré le président Bouteflika. La raison ? « Une grippe aiguë », selon un communiqué de la présidence. Depuis aucune nouvelle. La présidence n’a plus donné d’explication sur l’état de santé du président qui n’est plus apparu dans les écrans de télévision depuis sa sortie du 1er novembre dernier.

Zoubida Assoul, présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP) et porte-parole du mouvement citoyen Mouwatana, évoquait sans détour, sur France 24, la santé fragile du chef d’État : « Cela nous peine en tant que citoyens algériens de voir l’image de notre président dégradée à ce point. Il faudrait qu’il parte se reposer. Il est irresponsable de dire que le président Bouteflika est capable de mener encore un autre mandat… D’autant plus que son quatrième mandat a été un blocage total pour le pays ».

« Ce serait une atteinte à la Constitution »

Les images d’un président attaché à son fauteuil montrées le 1er novembre dernier ont choqué plus d’un Algérien. L’homme apparaissait absent. Le visage défait et le regard particulièrement vitreux.

Quand le pouvoir algérien a-t-il commencé à douter ? Tout a commencé à dérailler quand Saïd Bouhadja, président de l’APN, a été dégagé de son poste d’une manière des plus carnavalesques. Puis est venue l’heure de Djamel Ould Abbes, le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), le parti de Bouteflika, lui aussi débarqué sans ménagement ni explication sérieuse. C’est lui avait annoncé quelques jours plus tôt qu’Abdelaziz Bouteflika serait bien le candidat du FLN à la présidentielle d’avril 2019. Une candidature qui n’a jamais été confirmée. En violation du règlement interne du parti, il sera remplacé par un député qui n’appartient à aucune instance du parti. Le même qui venait justement d’être porté par des mains invisible à la tête de l’APN. 

Il est manifeste qu’il y a un lien entre les disgrâce de Bouhadja et Ould Abbès. Voire même un objectif à court terme. Car pour changer la Constitution et se pemettre (dans les règles de l’art) ainsi une prolongation du 4e mandat, il faudra réunir l’APN et le Sénat.

Quinze jours plus tard, le débat était relancé par Abderrazak Makri, le président du Mouvement pour la société de la paix (MSP) islamiste. Plaidant pour un consensus national pour une transition démocratique et des réformes, il proposait de reporter le vote « pour une période qui sera déterminée d’une manière consensuelle. Aller vers ces élections, c’est aller dans l’inconnu », déclarait-il, affirmant avoir été en contact avec des proches du pouvoir. Ce qui avait fait dire à certains observateurs que l’idée émanait du cercle même de Bouteflika. Le premier ballon-sonde lancé.

Amar Ghoul, président du TAJ (Rassemblement pour l’espoir de l’Algérie), parti pro-pouvoir et souteneur devant l’éternel, lançait l’idée de la tenue d’une « conférence nationale » sous l’égide du président algérien « pour la mise sur pied d’une Algérie nouvelle, dotée d’institutions fortes et modernes ».

Ainsi donc, si l’on croit ce raisonnement le pays n’était pas encore doté d' »institutions fortes »…

Il y a quelques jours, c’est Amara Benyounès, qui soutenait sans rire que la coalition qui soutient le président attendait les propositions de l’opposition pour la sortie de la crise. Renversant !

On n’en a pas fini avec les propositions les plus invraisemblables

Auteur
Yacine K./France24

 




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Un vaste mouvement au sein des chefs de sûreté de wilayas

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DGSN

Un vaste mouvement au sein des chefs de sûreté de wilayas

Le Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le Colonel Mustapha El Habiri, a procédé à un mouvement au sein des chefs de sûreté de wilayas, ce mouvement  n’est pas définitif et reste ouvert jusqu’à son approbation par les pouvoirs publics, indique jeudi un communiqué de cette institution. 

Les wilayas qui ont enregistré de nouvelles nominations au poste de chef de sûreté sont Béchar, Batna, Biskra, Bouira, Jijel, Boumerdes, Sidi Bel Abbès, Guelma, El Oued, Aïn Témouchent et Oran.

M. El Habiri a également procédé à des permutations. Il s’agit de:

Chef de la sûreté de wilaya de Chlef vers la Sûreté de wilaya de Saïda

Chef de la S.W Constantine vers S.W Chlef

Chef de la S.W Béchar vers S.W Oum El Bouaghi

Chef de la S.W Mila vers S.W Béjaïa

Chef de la S.W Bouira vers S.W Annaba

Chef de la S.W Tamanrasset vers S.W El Bayadh

Chef de la S.W Skikda vers S.W Tamanrasset

Chef de la S.W El Bayadh vers S.W Skikda

Chef de la S.W Jijel vers S.W Tlemcen

Chef de la S.W Sidi Bel Abbès vers S.W Relizane

Chef de la S.W Guelma vers S.W Mila

Chef de la S.W Boumerdès vers S.W Constantine

Par ailleurs, le DGSN a mis fin de fonctions des chefs de sûreté des wilayas de Batna, Biskra, Annaba, El Oued et Aïn Témouchent.

Auteur
APS

 




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