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Présidentielle en RDC: la transition ou le chaos

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TENSION

Présidentielle en RDC: la transition ou le chaos

La République démocratique du Congo, le plus grand et le plus instable des pays d’Afrique sub-saharienne, entre dans une période sans précédent de sa tumultueuse histoire à l’approche des élections prévues le 23 décembre.

Déjà deux fois reporté, le scrutin présidentiel à un tour doit en théorie conduire le pays de Patrice Lumumba (assassiné en 1961), du maréchal Mobutu Sese Seko (renversé en 1997) et de Laurent-Désiré Kabila (assassiné en 2001) vers une première transmission pacifique du pouvoir depuis son indépendance le 30 juin 1960.

« Personne ne peut dire aujourd’hui ce qui se passera au lendemain des élections », admet la présidence française, en pointe sur le dossier congolais aux Nations unies.

Signe parmi d’autres d’inquiétude à l’étranger face aux risques de violences: les États-Unis ont ordonné vendredi le départ des équipes jugées non essentielles de leur ambassade à Kinshasa.

L’actuel chef de l’Etat, Joseph Kabila, fils et successeur du président tué le 16 janvier 2001, s’est résigné à quitter le pouvoir, contraint par la Constitution qui lui interdisait un troisième mandat.

Avec deux ans de retard, sous pression également de l’Occident et de la rue congolaise, M. Kabila, 47 ans, a désigné un « dauphin » dans la course à sa succession, l’ex-ministre de l’Intérieur Emmanuel Ramazani Shadary, 58 ans.

Soutenu par les cadres du régime réunis dans le Front commun pour le Congo (FCC), et par l’appareil d’Etat et ses forces de sécurité, M. Ramazani a face à lui l’opposition divisée entre deux têtes d’affiche.
 

Opposition divisée 

Comme son père Etienne lors des dernières élections en 2011, Félix Tshisekedi, 55 ans, porte les couleurs de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti historique d’opposition depuis les luttes anti-Mobutu des années 80, dans l’ancien Zaïre.

Fort de ses bastions à Kinshasa et dans le Kasaï (centre), Tshisekedi fils a constitué un « ticket » avec l’ex-président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, originaire du Sud-Kivu (Est).

MM. Tshisekedi et Kamerhe se sont retirés en novembre d’un accord à sept opposants qui désignaient un autre d’entre eux « candidat unique » de l’opposition, l’outsider Martin Fayulu.

Emmanuel Ramazani, Félix Tshisekedi, Martin Fayulu: l’élection se joue entre ces trois-là, les seuls parmi les 21 candidats inscrits qui font campagne aux quatre coins d’un pays-continent de 2,3 millions de km2.

Des violences ont déjà éclaté autour de la campagne de M. Fayulu, avec au moins quatre morts parmi ses partisans d’après plusieurs sources, ce que nie le pouvoir.

Le candidat a appelé l’aide de la communauté internationale, qui est sortie de son long silence sur la RDC. Dans un communiqué commun, les Nations unies, l’Union européenne, la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, le Canada et la Suisse se sont inquiétés des violences pré-électorales.

Il est peu probable que les 40 millions d’électeurs enregistrés puissent tous voter.

Dans l’Est frontalier de quatre pays (Ouganda, Rwanda, Burundi, Tanzanie), des dizaines de groupes armés restent en embuscade, prospérant sur le chômage des jeunes, avec pour enjeu le contrôle des ressources minérales.

La violence atteint son comble à Beni dans le Nord-Kivu, théâtre de tueries de civils attribuées au mystérieux groupe armé d’origine ougandaise ADF et d’une épidémie d’Ebola.

Des combats entre l’armée régulière et des rebelles sont régulièrement rapportées dans le territoire de Fizi, au Sud-Kivu. La situation est également instable en Ituri.

La machine à voter 

Cette élection historique présente une étrange singularité: une simple procédure de vote est devenu au fil des mois un enjeu à part entière du scrutin.

La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a acheté quelque 100.000 « machines à voter » à une société privée sud-coréenne, désavouée par l’ambassade de Séoul à Kinshasa. 

Cet écran tactile doit permettre aux électeurs de cliquer sur le nom des candidats et d’imprimer leur bulletin de vote à glisser dans l’urne avant un très classique comptage manuel.

L’opposition a dénoncé pendant des mois ces « machines à tricher » avant de se diviser. M. Tshisekedi accepte les élections, « avec ou sans machine », pour accélérer le départ du président Kabila. M. Fayulu accepte les élections, mais conteste la machine à voter.

Cette position lui vaut d’être accusé par le pouvoir de vouloir « saborder » les élections, surtout depuis l’incendie jeudi d’un entrepôt de la Céni à Kinshasa.

Ce sinistre, sans doute d’origine criminelle d’après les autorités, a détruit 80% des machines destinées à la capitale, avance la Céni, qui assure que les élections auront tout de même lieu.

En marge des polémiques et des violences, les candidats ont tous promis des milliards de dollars sur cinq ans pour sortir la RDC de la pauvreté.

Dans ce pays qui regorge de cobalt, de cuivre, de coltan, d’or, de diamants, la vaste majorité des Congolais vit avec moins de deux dollars par jour.

Auteur
AFP

 




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Tiwizi : ADN culturel et chants païens de Kabylie 

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Noël, idée cadeau pour expatriés

Tiwizi : ADN culturel et chants païens de Kabylie 

Ils sont venus, ils sont (presque) tous là ! De Kahina à Idir, de Azal à Ali Ideflawen, de Ferhat Mehenni à tant d’autres voix extatiques du pays ! Connus ou méconnus, nos artistes Kabyles se sont retrouvés pour nous concocter un double-album de 28 litanies magiques qui gravitent autour de thématiques diverses du terroir et rendent hommage, en toute beauté, à nos gènes et aux millénaires de patrimoine culturel des « ath Jerjder a3layene ».

Ces signatures d’authenticité qui échappent à l’unicité ambiante et résistent aux aléas du temps et l’oppression de ces conquistadors de tous bords qui s’acharnent, à ce jour, à nous réduire à des moins que rien, par la grâce de messages célestes des « ath-yiwene » (monothéistes), le dernier ayant totalement aliéné les sujets conquis !

Oh cieux de ce pays, pourquoi avez-vous changé de camp ? Pourquoi avez-vous troqué nos majestueux « ath-watas » contre ces « ath-yiwene » de pacotilles qui s’acharnent à éradiquer jusqu’à « avehri t’medith » de chaque « thavhirth » ? questionne Ali Ideflawen.

Kabyles, Kabylie ! Un peuple, une région asservie par tous les envahisseurs qui se sont succédé pour coller aux montagnes et à nos ancêtres l’étiquette d’ennemis à la cause des derniers arrivés sur ses propres terres pour s’y installer et occuper des trônes supérieurs, au-dessus de notre « aguellidh amokrane » d’origine !

 Depuis la nuit des temps, on s’évertue à nous faire abdiquer et nous faire muter pour épouser le moule et les contours des derniers conquérants qui se sont aventurés pour convertir jusqu’à l’indomptable sommet du Djurdjura ! Par la grâce de millénaires d’Histoire orale, malgré les Dieux et les hommes qui se sont, de force, invités chez nous, le gène kabyle ne rompt pas, il ne plie pas, il ne meurt pas ! Il ne mourra sans doute jamais, tant il donne l’impression, invasion après invasion, incursion après incursion culturelle aux apparences de paix imposée par l’épée, de renaitre et fleurir de ses propres cendres !

Pour combattre les envahisseurs, nos ancêtres n’avaient ni armes, ni armée ! A ce jour, nous n’en avons pas et n’aspirons point à en avoir ! La Vie est trop sacrée pour verser dans les moyens de provoquer la mort ! Mais il reste la culture pour nous perpétuer sans porter ni exhiber quelconque artillerie et guerroyer comme le font la plupart des autres peuples de la planète ! Une culture orale de sagesse qui se transmet de père en fils, de mère en fille depuis la nuit des temps !

À cet égard, la compilation Tiwizi représente un condensé de chants païens qui résume toute la structure d’une Vie pacifique remplie de questionnements existentiels tels que perçus par nos premiers ancêtres, « imezwoura » en version originale !

Des airs et des paroles qui transpirent une sérénité et une paix intérieures qui se propagent jusqu’aux tréfonds de votre âme pour diluer l’angoisse liée à cette fin inéluctable qui s’approche, par des « atsaya atsaya el-mouts… adh’khech’megh akham ajedidh » apaisants par la douceur du verbe, des mots et de l’intonation utilisés. Une façon d’évacuer, à la Kabyle, toutes ces questions ontologiques qui se transmettent d’une génération à l’autre depuis que le monde est monde, pendant que des Mohamed Bicarbonate de Soude s’acharnent à nous vendre leurs délires et leur façon de bien vénérer la mort !

Google et Facebook ont abruti le monde ! Tiwizi vous fait réaliser qu’un retour aux sources est peut-être le meilleur moyen de résister à une mondialisation qui se mord la queue ! Une internationalisation économique et culturelle qui s’emballe pour nous abêtir et nous entraîner vers une catastrophe fatale, pour vous, pour moi, pour le milliard de musulmans et le milliard et demi de Chinois non-croyants, aussi.

Tiwizi est un enchaînement de titres, en musique et en paroles transcendantales, qui vous font voyager tout en convoquant votre enfance pour y faire défiler des panoramas remplis d’innocence sur fond de ballades matinales et de cueillette des premiers fruits mûrs, du cerisier au figuier et au mûrier « awid yeran oussan n’ezman enni ! » une rythmique qui oscille entre danse et recueillement entre « akham » et « lakhla » entre « l’hara » et « thivhirth bwadda», etc.

Tiwizi est un abécédaire de notre culture ! c’est un condensé de notre enfance ! c’est une lumière qui jaillit des ténèbres d’un quotidien monotone pour vous rediriger le long d’une route authentique qui s’oublie mais ne disparait pas. Une route que le temps, les ans, les Dieux et les hommes s’acharnent à effacer sans succès.

« Ath yiwen » (les monothéistes) ont aujourd’hui éradiqué le printemps, ce printemps radieux d’hier, celui des « ath wattas » (polythéistes, au sens d’une baraka démultipliée).

TIWIZI est une météo apaisée qui défile en poésie pour perpétuer la Vie en variant sa cadence, mois après mois, suivant la rythmique imposée par les chaleureux « afriwen n’yitij i’chethane… », ceux d’un soleil qui fait valser la liberté «akane ad’yawi avehri t’lelli »…

Résumer le contenu de Tiwizi en une seule chronique est un défi de l’impossible, tant le voyage entrepris se tisse sur une toile dense et des compartiments thématiques diverses qui gravitent toutes autour d’un art de vivre en osmose avec dame nature ! du temps ou le sachet plastique et les souk-el-fellah ne polluaient pas nos champs et nos jardins ! Chaque case qui vous happe et accapare vos pensées méditatives se refuse obstinément à les relâcher pendant le temps imparti, avant d’en abandonner les délices à la suivante.

Chaque titre mériterait une chronique !

Tout est bon dans ce disque, il n’y a absolument rien à jeter ! pas le moindre mot, pas la moindre note de musique et surtout pas la moindre intonation masculine ou féminine ! encore moins les accords modernes qui accompagnent la plupart des morceaux ! Preuve que le Kabyle sait s’adapter pour prendre, en tout confort, le TGV d’un monde universel qui avance dans le bon sens !

Tout au fil de l’écoute, on se surprend à maudire ceux qui ont, de force, pris les rênes de nos destinées : mais Dieu de Dieu, pourquoi nous avoir importé une culture d’un Allah d’Arabie unique et dictatorial qui sclérose les neurones alors que la nôtre, toute païenne qu’elle est, les active en permanence ?

En écoutant et réécoutant les 28 titres du double-album, on comprend mieux, jusqu’à en ressentir une certaine sympathie, la rage des partisans de Ferhat M’henni de vouloir libérer la Kabylie de la stupidité mecquoise érigée en mode de vie supérieur ! Quand bien-même, quelques bémols peuvent être apposés par les uns et les autres, une action baignant dans le pacifisme rigoureux de nos ancêtres est à saluer !

En conclusion, ce double CD est une pépite à faire écouter à chaque Kabyle, à chaque citoyen d’Algérie et à traduire pour chaque arabophone et chaque francophone (il y en a encore et ils sont bien plus nombreux qu’on veut nous faire croire) dont les gènes berbères frétillent encore dans l’ADN !

Non cette culture ne doit pas disparaître !  Et il appartient à chaque citoyen d’en porter le flambeau en la transmettant aux nouvelles générations, sans haine ni ressentiment envers qui que ce soit, mais aussi sans lui faire subir quelconque distorsion, surtout pas celle de ce vent assassin qui souffle sur nous sans relâche depuis l’époque de banou-Hillal. Ces ancêtres barbares des Tliba, des Bouteflika et des Naïma Salhi, eux qui bradent chaque parcelle du pays pour assurer le bien-être de leurs seules postérités !

TIWIZI est un double CD à acheter, à posséder, à léguer, à écouter avec méditation et recueillement par tout algérien qui possède encore un peu de Kabylie dans les gènes !

Chaque chant est une louange, osmotique jusqu’à l’âme, dédiée à dame nature. Les mois et les saisons défilent aux rythmes des hirondelles et des printemps dans une procession de joie sous des cieux protecteurs. Même le doute et les incertitudes sont dilués dans des croyances pacifiques et inoffensives. Elles invoquent « agellidh amokrane » dans toute quête de survie et de protection contre les dangers et la violence venus d’ailleurs. Et là, on se surprend inéluctablement à maudire cette naïveté et cette propension à s’abandonner au destin, celle qui consiste à toujours se dire, quoiqu’il arrive, « aka ig’youradh » ! Cette naïveté viscérale, nos envahisseurs ont toujours su l’exploiter pour nous asservir, nous rallier aux causes de leurs monarques et de leurs Dieux. À elle seule, la moustache travestie d’Ouyahia porte le fardeau de toutes sortes de traitrises Kabyles !

Pour ceux qui portent encore en eux l’authenticité de l’Adn berbère, TIWIZI est un plein de souvenirs qui vous emportent et vous transportent jusqu’à ce « eddouh » (berceau) magique, en équilibre entre le sol et le plafond. D’y penser, on en ressent les bascules harmonieuses, la voix rassurante et mélodieuse de la petite maman racontant le voyage et le pacte de Vie qui attendent ce chérubin adoré, sorti de son ventre pour, désormais, se mêler à l’aventure de l’humanité.

K. M.

(*) TIWIZI, double CD en édition limitée. Pour toute commande contacter tisnalalit@gmail.com

Selon son promoteur, les recettes collectées serviront exclusivement à construire des théâtres au pays. Il insiste sur le fait que les participants à cette aventure sont tous bénévoles !

Pour ne pas porter quelconque préjudice à la concrétisation de ces nobles projets, Hand (tinaslalit) demande aux acheteurs de ne pas diffuser le contenu de TIWIZI sur le web.

Auteur
Kacem Madani

 




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Amar Ghoul se maintient à la tête de son TAJ

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EXPRESS

Amar Ghoul se maintient à la tête de son TAJ

Le congrès national du parti Tajamou Amel El-Djazair (TAJ), a renouvelé sa confiance en M. Amar Ghoul, président du parti pour un nouveau mandat, a indiqué samedi à Alger la présidente du bureau du congrès, Mme Fatima Zohra Zerouati.

Comme une lettre à la poste. Une élection digne des temps brejnévien. Amar Ghoul se maintient comme attendu à la tête du parti qu’il a créé.

Lors de la séance d’ouverture officielle du congrès, Mme Zerouati a affirmé que les participants ont « adopté vendredi le rapport financier et moral et ont renouvelé leur confiance en M. Amar Ghoul à la tête du parti, pour un nouveau mandat ».

Lors de ce congrès, organisé sous le slogan « Pour une Algérie sûre, forte, développée et pionnière au sein des  Nations », le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika a été distingué pour ses « efforts en faveur de la paix, de la sécurité, de la stabilité et de la réalisation du développement et de la prospérité à travers le pays ».

La distinction a été remise au Conseiller auprès du président de la République, Saad Eddine Nouiouat, en présence des chefs des partis de l’Alliance présidentielle +le Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND), TAJ et le Mouvement populaire algérien (MPA) ».

Auteur
Avec APS

 




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Mouwatana s’élève contre la « conférence pour la transgression de la Constitution »

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Dans un communiqué

Mouwatana s’élève contre la « conférence pour la transgression de la Constitution »

Malade, le président Bouteflika ne sort plus

A l’approche de la convocation du corps électoral pour les élections présidentielles, des manœuvres aussi bruyantes qu’insolites sont initiées par les spécialistes de la perfidie et du double langage.

Proposer une prolongation à vie au régime moribond au motif que celui-ci est dans l’embarras, est tout simplement trahir l’espoir d’un changement que les Algériens appellent de tous leurs vœux. Alors que le pouvoir, dans son incurie, s’est piégé lui-même et devant une échéance que les Algériens espèrent toujours être le point final à un règne aussi désastreux que désespérant, la morale politique aurait voulu qu’un appel à la mobilisation générale soit lancé contre toute forfaiture supplémentaire.

Malheureusement, non seulement les habituels profiteurs du régime se sont mis, avec zèle, à soutenir l’insoutenable, voilà que les faux opposants enlèvent le masque et proposent toute honte bue de faire l’apologie de la transgression de la Constitution, de marcher sur le peu de légitimité légale qui reste et de pousser le pays vers un inconnu aventureux. Qu’ont-ils pu obtenir en échange ?

La prolongation du mandat présidentiel est tout simplement un attentat à la morale, à l’Etat de droit, la démocratie et aux intérêts stratégiques du pays.

Dans cette période de crise, engendrée par l’incompétence, l’irresponsabilité et la malhonnêteté du pouvoir, il aurait fallu laisser cette caste au pouvoir, seule, face à ses méfaits et non pas se proposer de lui offrir une couverture politique en négociant sur le dos du peuple.

En tout état de cause, Mouwatana appellera à une contre-conférence et ce, pour l’application stricto sensu de la Constitution (bien que celle-ci soit l’émanation d’amendements illégitimes).

Rappelons que Mouwatana avait fait les propositions suivantes pour une sortie de crise :

  1. Renoncement au 5ème mandat où à un remplacement de simple forme.

  2. Election présidentielle ouverte, avec des garanties politiques négociées, permettant l’émergence d’une personnalité pour un mandat unique proposant la refonte des institutions républicaines.

  3. Mise en place d’un gouvernement d’union nationale pour gérer le quotidien et préparer les conditions idoines pour une véritable relance socio-économique.

  4. Sous l’égide du Président élu, mise en place d’un processus constituant avec l’ensemble des partenaires politiques et de la société civile pour aboutir à une Constitution répondant aux attentes du pays (une Constitution modèle sera proposée par Mouwatana). Cette Constitution devrait valider un régime semi-présidentiel plus équilibré, avec un gouvernement responsable face aux élus du peuple, un pouvoir judiciaire indépendant de l’exécutif et des contre-pouvoirs sérieux, avec une cour constitutionnelle indépendante. Elle devra être approuvée par le peuple lors d’un référendum.

  5. Les lois touchant aux libertés publiques, aux médias, aux partis politiques, aux élections etc… devront être amendées en fonction des nouvelles données.

  6. Les nouvelles institutions devront être élues sous l’égide d’une commission électorale indépendante de l’exécutif et ayant la haute main sur l’ensemble du processus.

  7. La fin du mandat présidentiel laissera place à une véritable compétition politique concernant cette fois-ci les projets de société.

(Résolution Politique adoptée par la Conférence Nationale du 13.10.2018)

Mouwatana appelle les citoyens à ne pas baisser les bras et à s’impliquer davantage pour empêcher la régénération de ce régime pour cinquante autres années avec la complicité active de nombreux partis politiques.

Enfin, Mouwatana rappelle que son représentant Abdelkrim Zeghilèche est toujours en prison pour un motif politique et fait un appel aux avocats, aux défenseurs des droits de l’homme et plus généralement à toute la société civile pour lui apporter un soutien actif.

Le Coordinateur National

Dr Soufiane Djilali

 

Auteur
Dr Soufiane Djilali

 




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Jiji : Inspiration d’Alger

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LE COIN DES POETES

Jiji : Inspiration d’Alger

Vivre plein de vies
La vie des autres
S’incruster en elles
Les embrasser 
Les comprendre
Au fond d’elles
Les aimer
Si multiples
Les nommer
Gens d’Amizour
De Bouzeguène
Des hautes cimes
De la mer
Et des plateaux
Gens de Dublin
Personnes si gentilles
De Stockholm et d’Helsinki
Individus si chers à mon cœur
De la famille de mon ami 
De Brazzaville
Le peuple de Paris
De France et d’Andalousie
Des hauteurs du Pérou
Mes sœurs d’Algérie
Mes frères de Madagascar
Des montagnes rocheuses 
D’Amérique
Tous des bien nommés
Que je serre dans mes bras
Pouvoir vous appeler
Si précieux
Si uniques
Espèce rare
De l’univers :
Humanité.

Jiji, Alger le 16/12/2018

C’est à croire que c’est proche de nos racines que l’inspiration atteint son apogée ! Fellag disait : quand je suis à Alger, il me suffit d’ouvrir la fenêtre pour repérer une blague au milieu d’une foule compacte ou disparate. Fenêtres ouvertes ou fermées ; il suffit d’une parole, d’un sourire, du rire d’un enfant, de l’envol d’un oiseau, d’un verre à moitié vide, ou même de l’appel du muezzin dans le silence de la nuit…tout est bon pour inspirer Jiji, quand il se retrouve chez lui, à… Alger.

Cet espace est le vôtre ami(e)s poète(esse)s. Nous vous le réservons pour la publication de vos poèmes avec votre illustration. Adresse mail : redactionlematindz@gmail.com

Auteur
Jiji

 




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Affaire Khashoggi : l’Arabie saoudite passe au chantage

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DECRYPTAGE

Affaire Khashoggi : l’Arabie saoudite passe au chantage

Les prix du  baril de pétrole est remonté jeudi jusqu’à  62,02 dollars principalement à cause des données liées aux stocks du terminal américain de Cushing, très scruté par les investisseurs, et surtout des déclarations intentionnelles sous forme de message fort dans la presse saoudienne sur une éventuelle suspension des exportations d’Arabie saoudite vers les Etats-Unis.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour janvier a pris 1,43 dollar à 52,58 dollars. L’un des catalyseurs de la hausse vient de « la publication de chiffres en baisse sur les stocks du terminal de Cushing lors des jours précédents », a commenté Bart Melek de TD Securities, des données publiées jeudi par la société Genscape.

Ce terminal pétrolier est particulièrement surveillé par les investisseurs dans la mesure où il sert de référence à la cotation du pétrole à New York.

Ce yoyo a été de courte durée puisque samedi et dimanche 16 décembre, le prix du baril du Brent pour livraison en février est redescendu à 60,15 dollars perdant ainsi près 1,15 dollar par rapport à la veille. Rappelons que le sénat américain a infligé jeudi un double revers à Donald Trump en demandant l’arrêt du soutien des Etats-Unis à la coalition internationale au Yémen et en pointant du doigt la responsabilité de Mohammed ben Salmane dans le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi. Elles ont été approuvées grâce aux votes de sénateurs démocrates et républicains.

Bien que dans la pratique procédurale, ces deux résolutions distinctes n’iront pas plus loin que le Sénat pour l’instant, elles ne devraient pas être débattues à la Chambre des représentants, au moins jusqu’au changement de majorité en janvier, et ne semblent pas prêtes de recevoir la signature du président américain qui entretient de bonnes relations avec l’allié stratégique saoudien.

Mais elles ont une forte portée symbolique et témoignent de l’immense colère des sénateurs face à Riyad, provoquée par ce conflit sanglant et par le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.

49 démocrates sur les 100 sénateurs américains ont voté en faveur de la résolution sur le Yémen ainsi que sept sénateurs républicains. Trois républicains se sont abstenus. «Nous ne nous laisserons plus dicter notre engagement militaire par un régime despote et assassin en Arabie saoudite», a réagi le sénateur indépendant Bernie Sanders, l’un des promoteurs de ce texte.

Cette résolution appelle le président américain à «retirer les forces armées américaines des hostilités au Yémen ou affectant le Yémen, sauf les forces américaines engagées dans des opérations visant Al-Qaïda ou des forces associées».

Ce vote «envoie un message puissant de la part des Etats-Unis à la coalition» saoudienne, a estimé Daniel Schneiderman, du centre de réflexion International Crisis Group (ICG). L’ONU a annoncé jeudi une trêve dans des régions menacées par la famine au Yémen, où quatre ans de guerre ont fait environ 10 000 morts et menacent jusqu’à 20 millions de personnes de famine. 

«La paix est possible», a réagi Mike Pompeo, chef de la diplomatie américaine, tout en restant muet sur les votes des sénateurs, visiblement gêné d’en parler pour ne pas froisser son chef. Mais la réponse est venue le lendemain du Moyen Orient où des officiels du royaume wahhabite ont laissé fuiter des informations selon lesquelles l’Arabie Saoudite pourrait baisser drastiquement des exportations vers les Etats Unis. Andy Lipow , patron de Lipow Oil Association  a estimé « qu’il s’agit d’une menace saoudienne à l’attention du sénat américain qui souhaite punir l’Arabie Saoudite pour son rôle présumé dans l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. »

Cette situation pourrait fissurer l’actuelle bonne entente entre le président américain Donald Trump, fortement ébranlé pare l’inculpation de son avocat et le prince héritier Mohammed ben Salmane, ayant notamment facilité la décision de l’Arabie saoudite de faire baisser sa production d’or noir et d’encourager ses partenaires de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et la Russie à en faire de même lors d’une réunion vendredi dernier. Le cartel a annoncé à cette occasion son intention d’abaisser sa production de 1,2 million de barils par jour sur les six prochains mois. Cette réponse fortement médiatisée par la presse américaine du vendredi, n’a pas été du goût des sénateurs qui semble ouvrir la boîte de pandore.

En effet, la  résolution exige d’autre part la libération de Raif Badawi, un blogueur emprisonné pour « insulte » à l’islam, de sa sœur Samar Badawi, ainsi que des militantes « prisonnières politiques » arrêtées en 2018. Les sénateurs prennent soin de souligner que la relation avec Ryad est « importante pour la sécurité des États-Unis et ses intérêts économiques ». Mais ils dénoncent les actes « erratiques » du royaume, en citant notamment l’engagement de l’Arabie saoudite dans la guerre au Yémen, l’affaire du Premier ministre libanais Saad Hariri et « la suppression de la dissidence » dans le pays. Ce comportement affecte, selon le texte, « la relation entre les États-Unis et l’Arabie saoudite, élément essentiel dans la stabilité de la région » notamment face à l’Iran.

D’autres sources dans les coulisses du sénat, évoquent le retour  de la loi permettant aux victimes du 11 septembre de demander justice à l’Arabie saoudite et qui a été bloquée en 2016 par un veto de Barack Obama.

En tout cas l’ombre de l’affaire Jamal Khashoggi n’a pas fini de livrer toutes ses conséquences.

Auteur
Rabah Reghis

 




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Voyage aux confins du désespoir algérien !

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REGARD

Voyage aux confins du désespoir algérien !

Des jeunes, des adultes voire des femmes ont tenté de quitter ce pays qui gémit sous les flagellations d’un pouvoir unique au monde en matière de despotisme, de subtilisations, de corruption ! La harga est devenue le seul moyen pour exprimer son dégoût d’une vie comblée de déception, pleine de chimère.

Que faut-il écrire devant le volume de défaitisme qui émaille la société algérienne ? Le malaise dépasse les bornes de la raison et atteint les limites de l’impuissance. Face aux phénomènes de la corruption, de la mal-vie, les lueurs d’un lendemain prospère deviennent incertaines.

Le citoyen essuie seul les répercussions d’une telle situation chaotique. L’économie nationale, l’école, la justice constituent un exemple clair de faillite, les symptômes en sont d’ailleurs très criants. Le simple Algérien suit avec beaucoup de stupeur ce qui se passe sur la scène nationale, une scène ornée de scandales financiers où l’argent public se détourne au su et au vu de tous ceux à qui est incombé le devoir de préserver l’indépendance nationale.

Une forme d’amalgame enveloppe les affaires de l’État, les coupables se pavanent en toute quiétude tandis que les victimes demeurent cloîtrées entre l’espoir de se voir libérer du joug de l’injustice et la déception d’assister à un totalitarisme qui ne cesse de prendre l’allure d’une monarchie avérée.

L’économie, ce secteur garant de la souveraineté nationale, est rongé par cette politique du tout -compté sur les seules recettes des hydrocarbures, les frémissements d’une crise commencent à se faire sentir dans les rangs des citoyens, le manque flagrant en lait, devenu par  la force de l’austérité une denrée rare, explique la précarité ostensible de la gestion du gouvernement en place.

Rien n’indique que les choses vont dans le bon sens, tous les signaux affichent une descente aux enfers à l’avenir tant nos décideurs n’ont pas pensé à une éventuelle période des vaches maigres.

Prévoir, est l’action la plus bannie chez nos dirigeants qui vivent au jour le jour. La manne pétrolière estimée à plus de 900 milliards de dollars n’a pas été un viatique salvateur, après que notre pays ait aidé des pays en détresse économique, le manque en clairvoyance l’accule encore une fois à l’endettement comme seul recours pour affronter les difficultés budgétaires.

L’école, ce secteur  des plus sensibles, devient par la force de la médiocrité l’arène où pullulent toutes sortes de délinquances, le rabais du niveau constitue la preuve la plus irréfragable de l’échec du système et ce malgré la volonté de l’actuelle  ministre de l’éducation de remodeler le baraquement de l’éducation nationale.

La montée de plus en plus massive de responsables dont des directeurs, formés d’une façon qui laisse à désirer et sans sélection aucune, sème une anarchie affreuse au sein des écoles, ce poste de responsabilité devient avec beaucoup d’étonnement le moyen le plus sûr pour quelques-uns de se vêtir d’une factice renommée.

Le vrai sens de la responsabilité éducative est bafoué par l’arrivée de ces dernières promotions  et par l’absence voulue  d’une évaluation ferme, le plus bête se voit hisser fautivement  au rang de gérant sans opposition aucune ni contestation. Même si la première responsable du secteur s’évertue à réformer ce qui est urgent, le volet hiérarchique doit être pris en considération avec beaucoup de sollicitude.

Le principe de l’homme qu’il faut au poste qu’il faut doit être ressuscité, on ne peut jamais gérer une école, un collège ou un lycée avec un guide intellectuellement  médiocre et tordu.

Auteur
Rachid Chekri

 




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Semmar, Boudiab, Bouakaz, Dob et Mister AB poursuivent en justice Ennahar TV et Anis Rahmani

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Communiqué

Semmar, Boudiab, Bouakaz, Dob et Mister AB poursuivent en justice Ennahar TV et Anis Rahmani

Des personnes menottées par les éléments de la gendarmerie nationale, traînées devant les caméras et encerclées par des dizains de gendarmes avant de pénétrer à l’intérieur des tribunaux d’Abane Ramdane et de Bir Mourad Raïs, ces images ont fait le tour de l’Algérie en raison de leur diffusion massive par la chaîne de télévision privée Ennahar TV en date du 25 octobre 2018. 

Ces images ont montré le comédien Kamel Bouakaz, l’ancien joueur de l’équipe nationale, Fodil Dob, les journalistes Abdou Semmar, Merouane Boudiab et Adlène Mellah, dans des postures humiliantes, culpabilisantes vis-à-vis de l’opinion publique alors qu’ils n’ont même pas été encore jugées par la justice algérienne.

De simples suspects et prévenus, Ennahar TV a transformé ces personnalités par la grâce d’une virulente campagne médiatique en des « condamnés » coupables de chantage et d’extorsion de fonds. Pour la première fois dans l’histoire de l’Algérie, les caméras d’une télévision violent honteusement le principe de la présomption d’innocence et surtout l’indépendance de la justice consacré par par l’article 156 de la Constitution algérienne. C’est du jamais vu dans l’histoire de l’Algérie. Des caméras de télévision qui filment en direct la présentation de citoyens suspects tout en les accablant de tous les maux de la terre.

Ennahar TV a poursuivi son travail ignoble, foulent au pied toutes les règles déontologiques régissant la profession du journalisme, en diffusant en boucle durant plusieurs jours de la fin du mois d’octobre jusqu’au début du mois de novembre des informations mensongères et calomnieuses sur ces personnalités publiques. Le rappeur et animateur de télévision Mister Ab, Abdou Semmar, Merouane Boudiab, Kamel Bouakaz, Fodil Dob et Adlène Mellah ont été dépeints par Ennahar TV comme des criminels dangereux composant un réseau mafieux. Et pourtant, toutes ces allégations sont fausses puisque toutes ces personnalités ont été libérées par la justice car les délits pour lesquels ils ont été poursuivis sont mineurs et ne justifient nullement leur incarcération et n’ont jamais commis le moindre acte criminel. Jusqu’à aujourd’hui, ils n’ont fait l’objet d’aucune condamnation de la part de la justice.

Partant de ce principe, Ennahar TV est coupable d’avoir piétiné l’article 46 de la Constitution Algérienne d’après lequel « la vie privée et l’honneur du citoyen sont inviolables et protégés par la loi. Le secret de la correspondance et de la communication privées, sous toutes leurs formes, est garanti.  Aucune atteinte à ces droits n’est tolérée sans une réquisition motivée de l’autorité judiciaire. La loi punit toute violation de cette disposition.  La protection des personnes physiques dans le traitement des données à caractère personnel est un droit fondamental garanti par la loi qui en punit la violation ». 

Ennahar TV est coupable également d’atteintes portées à l’honneur, à la considération et à la vie privée des personnes comme l’explique clairement l’article 296 du code pénal algérien. Cet article indique que « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération des personnes ou du corps auquel le fait est imputé, est une diffamation. La publication directe ou par voie de reproduction de cette allégation ou de cette imputation est punissable, même si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément nommés, mais dont l’identification est rendue possible par les termes des discours, cris, menaces, écrits ou imprimés, placards ou affiches incriminés ».

Ennahar TV a violé aussi l’article  303 bis du code pénal qui punit « d’un emprisonnement de six (6) mois à trois (3) ans et d’une amende de cinquante mille (50.000) DA à trois cent mille (300.000) DA, quiconque, au moyen d’un procédé quelconque, porte volontairement atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui en captant, enregistrant ou transmettant sans l’autorisation ou le consentement de leur auteur, des communications, des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel ».

Les personnalités « lynchées » publiquement et médiatiquement par Ennahar TV ont subi un préjudice considérable qui a porté atteinte à l’intégrité physique et l’honneur de leurs familles. En conséquence, Abdou Semmar, Merouane Boudiab, Mister AB, Kamel Bouakaz et Fodil Dob ainsi qu’Adlène Mellah annoncent dans ce communiqué qu’ils ont décidé de se constituer autour  d’un collectif pour entamer des poursuites judiciaires à l’encontre d’Ennahar TV et son patron Anis Rahmani ainsi que tous ceux  et celles qui ont participé de loin ou de près à cette scandaleuse campagne de dénigrement.

Le ministère public en tant que représentant de la société chargé de veiller sur le respect des lois en vigueur dans notre pays est prié de prendre en charge ces plaintes et de procéder aux démarches nécessaires pour traduire les responsables d’Ennahar TV devant les juridictions compétentes. Ces journalistes et artistes se réservent le droit de réclamer des réparations morales et matérielles pour tout le tort qui leur a été abusivement causé.

Les signataires : 

Abdou Semmar

Kamel Bouakaz 
Mister AB

Merouane Boudiab

Fodil Dob 
 

 




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Candidat unique, Ali Haddad réélu président du FCE

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PATRONAT

Candidat unique, Ali Haddad réélu président du FCE

Ali Haddad a été réélu samedi à la tête du Forum des chefs d’entreprises (FCE) à l’issue d’un vote lors d’une assemblée générale élective de cette organisation.

Seul candidat en lice, le patron de l’ETRHB Haddad a été réélu lors d’une séance de vote tenue au Palais des expositions (Pins maritimes, Alger).

Le FCE, qui est une association à caractère économique créée en octobre 2000, regroupe 4.000 chefs d’entreprise représentant plus de 7.000 entreprises qui cumulent un chiffre d’affaires global de plus de 4.000 milliards de dinars, selon les chiffres avancés par cette organisation. De nombreuses entreprises membres sont leaders dans leur filière d’activité.

Les principaux secteurs couverts (18 sur les 22 que comprend la classification nationale) sont notamment ceux des industries agroalimentaires, des matériaux de construction, des industries électriques et électroniques, des industries mécaniques, des industries pharmaceutiques, du papier et de l’emballage, du bois, des travaux publics et de la construction, et de la grande distribution.

Auteur
APS

 




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Le système Zine el Abidine Ben Ali et les médias en Tunisie

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MEDIA

Le système Zine el Abidine Ben Ali et les médias en Tunisie

La dernière audition publique organisée par l’Instance vérité et dignité (IVD), chargée d’enquêter sur les violations des droits de l’Homme des décennies écoulées, s’est penchée sur les mécanismes ayant permis aux régimes de contrôler l’information et assurer leur propagande, en Tunisie et à l’étranger.

L’IVD, créée en 2014 dans la foulée de la chute du régime de Zine el Abidine Ben Ali en 2011, est chargée de faire la lumière sur ces violations des droits de l’Homme de 1955 à 2013, de réhabiliter les victimes et de proposer des réformes pour empêcher que cela se reproduise.

Au cours de la 14e audition publique qui s’est poursuivie jusque tard dans la nuit de vendredi à samedi, cinq journalistes ont notamment témoigné du rôle de l' »ATCE », acronyme de l' »Autorité tunisienne de communication extérieure », outil clé de la propagande sous Ben Ali.

Mounji Ellouze, du journal d’opposition Al-Mawkef (1984), a expliqué comment l’Etat l’avait privé de toute publicité, notamment après la couverture des troubles sociaux dans le bassin minier de Gafsa en 2008, souvent considérés comme un prélude à la révolution.

« Ils pouvaient tolérer qu’il y ait des trafics de drogue, mais Al-Mawkef, pas question ! », s’est-il souvenu, amer.

Lors de l’audience publique, l’IVD a présenté un documentaire révélant certaines pratiques de l’ATCE, créée en 1990 pour valoriser le régime Ben Ali et qui « achetait » des médias tunisiens et étrangers. Elle distribuait notamment des fonds de soutien, principalement en fonction du « degré de décrédibilisation des opposants politiques ».

Ben Ali et le ministre de l’Information, Abdelwahab Abdellah, donnaient l’ordre de fournir des subventions et des cadeaux à certains journalistes et certains médias, selon le documentaire.
 

Pour sa part, l’ancien journaliste Mohamed Bennour a témoigné de la manière dont s’organisait, alors qu’il écrivait dans le journal Al-Rai, la censure sous le premier président de la Tunisie indépendante, Habib Bourguiba. « Il y avait une personne qui contrôlait dans le journal, une autre dans l’imprimerie et dans tous les lieux », et même des policiers travaillant comme journalistes afin de fournir aux autorités des rapports sur ce qui se passait au sein des rédactions.

Il a rappelé « l’interdiction de la publication d’interviews avec des opposants », et la censure de certaines éditions dont les autorités empêchaient la distribution.

Selon une dirigeante du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Soukeina Abdel Samad, « ceux qui ont accepté de travailler sous les ordres dirigent aujourd’hui des médias en Tunisie ».

L’IVD, qui achève son mandat à la fin de l’année, a indiqué vendredi avoir recensé environ 25.000 « violations graves » contre 19.252 victimes sous les dictatures et lors des troubles post-révolutionnaires. Elle a appelé à la poursuite des procès ainsi qu’à des réformes des services de sécurité. 

Auteur
AFP

 




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