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Miles Davis et le Sauternes

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Les Accords artistiques

Miles Davis et le Sauternes

Miles Davis

Sur Kind of Blue, en 1959, le mythique Miles Davis pousse l’art de l’improvisation à un niveau encore jamais atteint. Accompagné, entre autres, excusez du peu, de John Coltrane et de Julian « Cannonball » Adderley au saxophone et du pianiste Bill Evans, le jazzman atteint un état de grâce musicale qui ne manquera pas d’influencer des générations de musiciens à venir.

John Coltrane dira d’ailleurs de Kind of Blue qu’il a été enregistré au paradis.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : l’album s’est vendu à plus de quatre millions d’exemplaires, un record absolu pour un album de jazz. Et le magazine Rolling Stone l’a classé douzième dans la liste des 500 plus grands albums de musique de tous les temps.

Le Sauternes

Je suggère ici de déguster un produit miraculeux à boire, de préférence, en fin de repas. Quelque chose de sucré et de moelleux comme un Sauternes.

Le Sauternes est un vin de dessert produit dans la région de Bordeaux, extrait de raisins attaqué par ce que l’on appelle « la pourriture noble », un champignon qui suce le suc du fruit et concentre le sucre, produisant des parfums très particuliers d’abricot et de miel.

Ce sont des vins de méditation (que n’aurait pas renié Omar Khayyâm), à partager dans une ambiance très zen, de la même manière qu’on écouterait Miles Davis.

Il s’agit d’un vin onctueux agréable dès le premier contact et qui séduit immédiatement n’importe quelles papilles !

Auteur
Kamel Bencheikh

 




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La Kabylie et le travail de sape du régime

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Projets du PNUD, institut français de Tizi-Ouzou, Cevital et la JSK

La Kabylie et le travail de sape du régime

Toutes les mesures arbitraires qui s’abattent sur la région ne sont pas fortuites, malheureusement, il y a comme une machination politique pour empêcher la Kabylie de prendre de l’essor et son destin en main.

Depuis 20 ans, elle est particulièrement vouée aux gémonies. À commencer par l’institut français de Tizi-Ouzou fermé depuis 1994, l’exclusion de Tigzirt et Ath-Maouche du programme de PNUD qui ont trait au développement touristique, le blocage des projets de Cevital et enfin l’acharnement que subit la JSK de la part de la LFP sous les yeux complices de la FAF sont entre autres raisons suffisantes pour comprendre que la Kabylie est visée par le régime actuel.

Tout un chacun est convaincu aujourd’hui, la Kabylie est dans le collimateur d’un pouvoir. Il y a une volonté manifeste de déconstruire ce qui constitue sa matrice socio-historique.

Les autorités ont redoublé de manoeuvres pour empêcher toute expansion économique et culturelle. Après les terribles répression du printemps noir, le citoyen kabyle d’aujourd’hui a changé de fusil d’épaule. Evitant la confrontation directe avec un régime particulièrement brutal et doté d’une capacité de nuisance avérée, les citoyens de la Kabylie investissent d’autres espaces que celui de la contestation qu’on leur connaissaient jusque-là.

Grâce à l’organisation ancestrale les villages sont en train de se métamorphoser. Il y a comme une jeunesse animée de la bonne volonté, elle a pu se réapproprier un espoir presque perdu. Et ce n’est pas un hasard si Tizi-Ouzou est toujours en tête sur le taux de réussite des examens du BEM et du Bac.

Des projets étrangement bloqués 

Historiquement, le régime n’a jamais été tendre avec cette région. De la révolte du FFS jusqu’au sanglant printemps noir, il y a comme une rupture permanente entre les deux.

L’injustice que subit cette région est valable depuis toujours, et ce n’est pas aujourd’hui que les choses vont changer. La méfiance est devenue exagérée, et l’idée de s’en prendre à elle avec tant de mépris ne fait que provoquer des sentiments de frustration. À chaque fois qu’une occasion se présente pour améliorer son sort, on s’organise, avec une extrême vilenie, à la tirer vers le bas et empêtrer ses ambitions.

On s’entend bien que derrière toute tentative vile, il existe des relais locaux bien identifiés comme des affidés capables d’effectuer la besogne sans aucun soucis. La présence énigmatique de Chakib Khelil à Tizi-Ouzou est une illustration de perfidie.

Six instituts français étaient implantés en Algérie. Sauf celui de Tizi-Ouzou n’a pas rouvert ses portes, et cela depuis 1994.

En 2015, M. Jacques Legendre, ex-député de l’UMP, a demandé au ministre des Affaires étrangères et du développement international la nécessité de la réouverture de l’institut français de Tizi-Ouzou. Comme réponse du ministère : «L’ambassadeur de France en Algérie continue d’entretenir un dialogue régulier et ouvert avec les autorités algériennes sur ce dossier.» Fin de citation. L’air de dire qu’Alger ne veut pas d’une ouverture culturel à Tizi-Ouzou. Comme une lettre morte, aucune suite de depuis trois ans.

Les deux projets financés par le PNUD et l’UE ont été bloqués par les autorités sans raison valable, notamment celui de Tigzirt pour Tizi-Ouzou et Ath-Maouche pour Bejaia. Cette décision arbitraire provoque la colère des élus et les citoyens de ces deux communes. Pour eux, rien ne peut justifier cette marginalisation.

Ce n’est pas la première fois que le pouvoir d’Alger torpille ce genre d’initiatives. On se souvient qu’en 2010, la wilaya de Tizi-Ouzou a bénéficié du même programme des Nations unies pour le développement d’un projet environnemental qui a pour but la gestion des déchets ménagers. Et c’est Ouyahia qui a confirmé que cette entrave est voulue pour une raison de fierté : c’est-à-dire l’Algérie a les moyens de subvenir financièrement à ce genre de projets et elle n’a pas besoin d’aide. L’hôpital qui se moque de la charité.

Il faut juste observer les régions où les constructeurs mondiaux de l’automobile ont posé pied pour comprendre stigmatisation programmée en défaveur de la Kabylie. Ce n’est pas que nous en voulons à ces régions. Grand bien leur fasse. Mais il y a une marginalisation manifeste de la Kabylie.

Le français Renault est installé à Oran, l’allemand Wolkswagen à Relizane, le sud-coréen Hyundai pour Tiaret, et l’autre allemand Daimler est à Rouiba. Alors que Cevital, à Bejaia, patine dans un bourbier de décisions arbitraires. Depuis plus de quatre ans que ce groupe endure une mise en demeure qu’on ne peut expliquer ni dans les textes de lois et règlements qui régissent l’investissement et le commerce, et ni dans les faits qui lui ont été reprochés.

Le dernier flagrant délit, la douane qui refuse d’appliquer une décision de justice en faveur de Cevital. Alors qu’en France, c’est avec les honneurs du président français, Emmanuel Macron que le président du groupe, Issad Rebrab, a procédé au lancement du projet fabrication d’équipements d’épuration de l’eau. Sous d’autres cieux, depuis les Ardennes qu’un message fort en enseignement est envoyé aux décideurs.

La couardise du personnel politique est dévoilée au grand jour, et l’État algérien est acculé au pied du mur.

Abordant, aussi, un autre sujet qui tient en haleine toute une région. Celui de la JSK, le club phare de la Kabylie. Cherif Mellal, le président du club, vient de provoquer un séisme dans les milieux sportifs du pays, il est devenu un exemple de révolte. Le football algérien est pris dans un engrenage lié à une maffia avec des ramifications tentaculaires et entretenues par des affairistes qui font la pluie et le beau temps dans cette discipline. Il a fallu qu’une enquête faite par la BBC, un média anglais, pour nous montrer que la faillite est générale. Elle a duré trois ans, de 2015 à 2018, elle a jeté le pavé dans la marre en mettant les responsables dans une situation embarrassante. Donc la réaction de Mellal est plus que légitime.

Du jamais vu dans l’histoire du foot en Algérie, un président d’un club qui a tenu tête sans aucune concession aux dirigeants de la LFP et la FAF. Il est devenu la fierté de tous les amateurs de la balle ronde du pays. En même temps, l’image positive que les supporters de la JSK diffusent dans un fair-play exemplaire suivi de la présence des familles dans le stade est un signe d’un succès qui inquiète les antagonistes.

La suspension que vient de recevoir Mellal est une aberrante décision, pour celui-ci est une occasion d’aller plus loin dans son combat. Il veut même saisir la FIFA. Les relations entre la JSK et le pouvoir sont empreintes de vieilles rancunes. 

Rappelons-le, qu’en 1977, la finale de la coupe d’Algérie, JSK-NAHD, pour la première fois que la dictature de Boumediene venait de subir une réaction populaire. Des milliers de spectateurs scandaient des slogans hostiles au pouvoir. Et depuis, elle est devenue un symbole de lutte pour les libertés. Et l’ennemi à abattre pour le régime.

 

Auteur
 Mahfoudh Messaoudene

 




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Mohamed Sekat : l’étoile des cieux

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HOMMAGE

Mohamed Sekat : l’étoile des cieux

Humble et modeste, et sans aucune fioriture déguisant sa personne, Mohamed Sekat abusait plutôt, en visant l’idéal, dans sa façon de composer ses mélodies et de rimer sa poésie.

L’art était pour lui un monde à part, il était cet univers où confluaient les mésententes verbales et les ententes conciliables pour à la fin s’ouvrir sur l’amour du partage où l’altruisme portait les couleurs de son empathie et les reflets de ses discrétions.

Mohamed Sekat s’en est allé le 19 novembre 2018 à 66 ans à Tixeraïne, son village natal perché sur les hauteurs de Birkhadem, à dix kilomètres d’Alger-Centre.

Souffrant d’un isolement forcé causé surtout par l’altération de sa santé, le voici parti avant l’âge des suites d’une longue maladie. De son vivant, il ne cessait de se projeter dans la retenue et l’effacement, ainsi était donc sa propre modestie. Discrets étaient ses jours meilleurs, discret était son dernier jour : sa philosophie sur l’existence était celle qu’il souhaitait projeter sur le jour de son déclin.

Dans son sens connoté et métaphorique, sa romance universelle « Taninna » (« Thaninna », une aigle en français) est fredonnée par nous tous, car, même si elle est destinée à la femme en l’invitant à se rebeller contre les injustices orchestrées, soutenues par le sexisme et la domination masculine, elle est aussi un appel aux jours s’écoulant tacitement devant la réalité d’un miroir qui ne trompe jamais : la fermeté face à la ternissure ; la vigueur face à la langueur.

Immense et  valeureux, Sekat Mohamed était auteur-compositeur et interprète. Il était l’un des fondateurs du groupe Issoulas créé en 1973.

Après l’avoir quitté en 1977/78, il composa « Taninna » en la chantant d’une voix sublime, celle qui fut d’ailleurs pour lui un refuge moral. De ce réconfort naquirent d’autres chansons, et en 1985 et dans un style toujours moderne et développé à sa manière, Sekat décida de donner de l’ombre à ses mélodies en n’enregistrant que huit titres déposés à la radio Chaîne 2.

Chez lui et dans son silence, il nourrissait le souhait de rechanter un jour sa chanson phare « Taninna » en langue française, celle traduite par Tahar Djaout de son vivant, mais voilà que le destin en a décidé de bifurquer les rimes auxquelles deux âmes s’étaient sacrifiées : l’un fauché par la horde sauvage et l’autre emporté par la maladie, les corps ensevelis, le verbe, le timbre de la voix et la mélodie en vie.

Auteur
 Mohand-Lyazid Chibout (Iris)

 




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Togo: 14 partis s’opposent aux réformes constitutionnelles

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TENSION

Togo: 14 partis s’opposent aux réformes constitutionnelles

Au Togo, la coalition de 14 partis de l’opposition a encore fait descendre ses militants dans la rue à travers le pays samedi 1er décembre. 

Les manifestants dénonçaient le texte de la réforme constitutionnelle soumis à l’Assemblée par le gouvernement, ainsi que la tenue des législatives le 20 décembre prochain, dont l’organisation n’inclut pas l’opposition. Faute de trouver les voix nécessaires, le vote du texte a été ajourné.

Pour la deuxième fois en 72 heures, la coalition de l’opposition a mobilisé ses militants dans les rues de Lomé. Une foule nombreuse, mais en rangs clairsemés, sur une distance d’à peu près 1,5 km de Bè-Gakpoto à la paroisse Maria Goretti.

Ouro Dzikpa Tchatikpi, membre du Parti national panafricain, demande au gouvernement « de tirer les conséquences » de ses échecs. « Le régime doit, après que le vin des réformes constitutionnelles soit tiréet que le délai d’application de ces réformes ait expiré hier sans que ces réformes ne soient faites, alors le régime doit en tirer les conséquences !». En effet, l’Assemblée nationale n’a pas réussi à rassembler vendredi 30 novembre les 4/5e des voix des députés pour adopter le projet de loi de réformes constitutionnelles contesté.

« On ne peut pas organiser des élections dans le contexte actuel où une grande majorité de la population conteste l’organisation unilatérale de ce scrutin », déclarait de son côté, Jean-Pierre Favre, chef de file de l’opposition.

Le président de l’Assemblée nationale, Dama Dramani a fait ajourner le vote du projet et s’en remet à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), facilitatrice dans la crise politique togolaise. « Étant donné l’implication de la Cédéao dans le projet de réforme, nous n’allons pas aller à l’examen de ce texte, puisqu’il nous faut, pour l’adopter, les 4/5e des membres composant l’Assemblée nationale. »

La situation est dans l’impasse. En attendant la réaction de la Cédéao, la campagne électorale s’ouvre mardi 11 pour les législatives. Ce jour-là, faute de pouvoir manifester – code électoral oblige – l’opposition appelle à une journée « Togo mort ».

Auteur
RFI

 




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La police israélienne recommande l’inculpation de Netanyahu pour corruption

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Proche-Orient

La police israélienne recommande l’inculpation de Netanyahu pour corruption

La police israélienne a recommandé dimanche l’inculpation du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans une troisième affaire de corruption qui pourrait faire chanceler le chef du gouvernement à la tête d’une majorité fragilisée ces dernières semaines.

Il revient désormais au procureur général de décider d’inculper ou non le Premier ministre et sa femme pour l’acceptation de « pots-de-vin », « fraude » et « abus de confiance ». La police recommande aussi l’inculpation de Mme Netanyahu pour « obstruction » à l’enquête. 

Le couple est soupçonné d’avoir tenté de s’assurer une couverture favorable de la part du site d’informations Walla en contrepartie de faveurs gouvernementales qui pourraient avoir rapporté des centaines de millions de dollars à Bezeq, principal groupe de télécommunications israélien, propriétaire de Walla.

La police a déjà recommandé l’inculpation de Benjamin Netanyahu dans deux autres affaires de corruption en février. 

Le chef du gouvernement a immédiatement rejeté dimanche les conclusions de la police.

« Je suis sûr que dans ce cas les autorités compétentes, après avoir examiné la question, parviendront à la même conclusion: qu’il n’y avait rien parce qu’il n’y a rien », a-t-il répondu dans un communiqué. 

Entre 2012 et 2017, le Premier ministre et son entourage sont « intervenus sur le contenu publié par le site d’information ‘Walla’ et ont cherché à influencer la nomination de personnes » afin de « publier des articles et des photos flatteuses, supprimant le contenu critiquant le Premier ministre et sa famille », a précisé la police dans son communiqué résumant les conclusions de l’enquête. 

Lors de leur réunion hebdomadaire, les ministres du Likoud (droite), le parti de Benjamin Netanyahu, ont exprimé leur soutien au chef du gouvernement. « Merci beaucoup mais vous devez prendre cela bien plus sérieusement que je ne le fais », a répondu le Premier ministre au sujet de l’affaire.

Appel à la démission 

Dans l’opposition, le chef des travaillistes Avi Gabbay a appelé Benjamin Netanyahu à démissionner. La dirigeante du parti de gauche Meretz, Tamar Zandberg a estimé sur Twitter qu »Israël doit organiser des élections maintenant », le Premier ministre étant accusé du « plus grave délit selon la loi israélienne ». 

Fragilisé par la démission du ministre de la Défense, le nationaliste Avigdor Lieberman, le 14 novembre et par le retrait de son parti Beiteinou de la coalition, le gouvernement de Benjamin Netanyahu ne dispose plus que d’une majorité d’une voix au Parlement (61 députés sur 120).

Mais M. Netanyahu, en passe de battre le record de longévité d’un Premier ministre –il est en poste depuis 2009– jouit d’une solide popularité, et, surtout, fait face à une opposition qui ne semble pas en mesure de le battre si des élections étaient organisées aujourd’hui.

L’échéance est normalement fixée à novembre 2019, mais depuis des mois flotte un parfum d’élections anticipées. 

La police a recommandé l’inculpation du chef du gouvernement dans deux autres affaires de corruption, sa femme étant également visée par une affaire de frais de bouche. 

La police soupçonne Benjamin Netanyahu et des membres de sa famille, d’avoir reçu pour un million de shekels (285.000 dollars) cigares de luxe, bouteilles de champagne et bijoux de la part de richissimes personnalités, en échange de faveurs financières ou personnelles.

Dans un autre dossier, les enquêteurs suspectent le Premier ministre d’avoir tenté de conclure avec le propriétaire du Yediot Aharonot un accord pour une couverture plus favorable de la part du plus grand quotidien israélien payant.

Auteur
AFP

 




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MBS à Alger : Discuter du prix du baril et laisser de côté la fraternité

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DECRYPTAGE

MBS à Alger : Discuter du prix du baril et laisser de côté la fraternité

Ce dimanche matin vers 8h 31 le baril de « light sweet crude »(le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l’énergie.), référence américaine du brut, pour livraison en janvier, s’échangeait à 50,70 dollars dans les échanges électroniques perdant ainsi 0,75 cents.

Le baril de Brent, référence européenne et proche du Sahara Blend algérien pour livraison en janvier est également, à 59,19 dollars perdant lui aussi 0,72 cents.

Pourtant, mercredi, le prince Mohamed Ben Salmane (MBS) a agité la capitale argentine par son arrivée prématurée et sa rentrée à l’ambassade du royaume sans escortes. Les diplomates saoudiens ont laissé fuiter des informations selon lesquelles, leur prince rencontrera Vladimir Poutine pour une prise de position commune sur une éventuelle diminution de l’offre en prévision de la prochaine réunion de l’Organisation des pays producteurs de pétrole jeudi et le vendredi prochain à Vienne soit le 6 et le 7 décembre.

Les marchés confortés par une dépêche de l’agence Reuters, qui a révélé que la Russie envisageait effectivement une baisse de sa production et qu’elle était en train d’en discuter les modalités avec l’Arabie saoudite, à une semaine de la réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires, à Vienne, en Autriche, ont tout de suite réagi à cette annonce dès le vendredi 30 novembre 2018 pour faire gagner au baril du blend 23 cents et WTI 0,05 cents.  

Après  cette euphorie MBS/Poutine largement relayée sur les réseaux sociaux, l’isolement du jeune prince par la majorité des leaders politiques mondiaux, le regard instructeur de Trump, la froideur du président Macron lors de leur bref entretien, le sourire narquois et permanent qui accapare la capacité d’écoute de MBS et qui lui a valu des reproches du président français « vous ne m’écoutez jamais », ont plongé encore une fois le baril au dessous des 60 dollars.

Depuis leur sommet, en quatre ans atteint il y a presque deux mois, les prix du pétrole ont perdu environ 35 %. Les cours sont sous pression en raison d’une offre surabondante et d’une demande moins dynamique. 

L’assouplissement de la position des Etats-Unis sur l’Iran est l’une des principales explications de cette rechute. L’administration Trump  a accordé des exemptions de dernières minutes à plusieurs pays, leur permettant d’acheter du brut iranien encore pendant six mois. 

Hausse de la production

Autre facteur de baisse : les principaux pays pétroliers (Etats-Unis, Russie et Arabie Saoudite) ont réussi à augmenter leur production. Et ce, alors que, en raison de la guerre commerciale entre Pékin et Washington, une demande en pétrole inférieure aux attentes est attendue. Lors de sa conférence de presse à l’issue du sommet, le président français a déclaré être d’accord avec les tweets de Trump qui demandaient à l’Arabie saoudite de produire plus pour maintenir les prix au niveau de ceux pratiquaient en ce moment. « Quand nous nous coordonnons pour obtenir le cours du pétrole le plus bas possible, c’est dans l’intérêt de nos concitoyens », disait-il.

Il faut préciser par ailleurs que le prix bas arrange les pompes occidentales mais pas les pays producteurs.

Même à un niveau de 35 dollars les producteurs de schistes continueront à pomper pour augmenter les stocks américains et ramener sa production journalière à plus de 12 millions de barils par jour.

Moralité, cette chute va faire très mal aux pays producteurs qui ont désormais la clé pour se défendre. Mais pour cela, il faut mettre les mains dans la pâte pour réduire leur production d’au moins de 1,5 million de barils. C’est de cela qu’Ouyahia devra discuter aujourd’hui avec le prince héritier en visite en Algérie au lieu de parler de « fraternité » et de confiance dans la justice du royaume.

Auteur
Rabah Reghis

 




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Annaba: deux corps de jeunes retrouvés en mer

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EXPRESS

Annaba: deux corps de jeunes retrouvés en mer

Les gardes-côtes d’Annaba ont repêché, avant-hier  vendredi, deux corps rejetés par la mer dans un état de décomposition avancée.

Selon nos informations, le corps de la première victime, âgée d’une trentaine d’années, est celui d’un homme originaire d’Annaba. 

Quant à celui de la seconde victime, la quarantaine environ, c’est S. L. (selon ses initiales), il serait est originaire de la commune de Mellakou (wilaya de Tiaret).

Les deux victimes ont été découvertes par une unité de gardes-côtés dans la zone Oued El-Guab qui les ont transférées à leur tour vers la morgue du CHU « Ibn Rochd » d’Annaba, a-t-on indiqué. Il pourrait s’agir très probablement de candidats à l’émigration clandestine dont la tentative a échoué cette semaine. Il y a quelques jours ce sont des jeunes originaires de la Pointe-Pescade (banlieue d’Alger) qui ont disparu à l’approche de la Sardaigne.

Auteur
Khaled Ouragh 

 




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De la « Mecque des révolutionnaires » à Alger des monarques !

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REGARD

De la « Mecque des révolutionnaires » à Alger des monarques !

Depuis son accession au pouvoir en 1999, le président Bouteflika a rendu la parole diplomatique algérienne inaudible, fonctionnant selon ses sautes d’humeur, ses amitiés et ses intérêts de se maintenir au pouvoir : à rien refuser aux pays arabes de Golfe et leurs émirs, jusqu’à assouvir leurs petits caprices de braconniers, ainsi qu’un alignement aveugle et sans la moindre critique envers les puissants du monde. En rupture totale avec les positions traditionnelles de l’Algérie.

Aux cris de « Zeroual matehabetech esseroual (Zeroual ne baisse pas le pantalon) », des dizaines de milliers de femmes ont marché un certain 22 mars 1994 du Télemly, du bas de l’immeuble où avait été assassiné dans son appartement M’hamed Boukhebza, sociologue de valeur, jusqu’à la place Patrice-Lumumba, à quelques centaines de mètres d’El Mouradia, siège de la présidence. C’était un cri de révolte pour mettre fin aux tractations qui avaient été entamées entre la présidence et les chefs du FIS (Front islamique du salut) en prison.

Liamine Zeroual a coupé court à ces négociations quelques mois après, suite à la découverte sur le corps de Cherif Gousmi, l’émir des GIA (Groupes Islamistes armés), une lettre qui lui avait été adressée par Ali Belhadj lui reconnaissant la justesse de l’insurrection menée à l’encontre du peuple algérien et son « caractère sacré ».

Rappelons-nous : Les massacres quotidiens et les assassinats ciblant les cadres et les intellectuels de la nation ainsi que les pressions étrangères, le boycott international, au moment où l’Algérie traversait une situation économique très difficile (le pétrole à 19 dollars le baril). Mais l’Algérie n’a pas baissé le froc. N’oublions pas les critiques adressées aux Saoudiens et jusqu’à la rupture des relations diplomatiques avec le Soudan de Tourabi, pourvoyeur du terrorisme islamiste, qui a été reçu quelques années après avec des honneurs par Bouteflika.

On se souvient tous de la fin non- recevoir en 1995 au siège de l’ONU réservée par le Président Zeroual à son homologue français, Jacques Chirac, lorsque ce dernier voulait le rencontrer en catimini, loin des caméras.

Isolé, le pays était seul ; les monarchies arabes comme la plupart des autres pays qui se disent amis de l’Algérie, regardaient ailleurs. L’Algérie résistait farouchement au terrorisme islamiste. Cela qui n’a pas été admis et dès lors on a décrété notre « fréquentabilité » peu recommandable Il lui restait encore de la « fierté et de dignité ». Des valeurs que la venue de Bouteflika était censée entretenir…

Mais il a plutôt bradé tout ce capital, comme d’ailleurs les richesses nationales livrées à la prédation et au pillage au moment où le pays gorgeait de dizaines de milliards de dollars par an provenant seule de l’exportation des hydrocarbures.

Le président a vite renvoyé l’ascenseur à ses « amis ». Il y a eu la préférence des Qataris et des Emiratis pour l’acquisition de certains marchés (le gré à gré où par des cahiers des charges avantageux dans le cas des appels d’offres en divulguant les secrets des soumissions, comme dans l’affaire de l’obtention par Orascom et de la première licence de téléphonie mobile). Pas seulement, les autorités se sont pliées en quatre pour autoriser les princes à s’adonner à leur hobbie favori, la chasse dans notre désert et à l’extermination de notre faune. Des convois de voitures tout terrain sécurisés par l’Etat algérien s’installaient, chaque année, dans le sahara algérien pour traquer les gazelles et braconner l’outarde houbara, dont la chair, dit-on, est aphrodisiaque ! Une espèce pourtant protégée. Mais pour le bon plaisir des émirs, on outrepasse toutes les règles.

Amitiés douteuses

Deux familles composées de 17 membres ont été décimées en 2001 à Bougara et le même jour, Bouteflika s’envole vers la Suisse pour s’enquérir de l’état de santé de Cheikh Zayed, émir des Émirats-arabes-Unis, à l’article de la mort. Pour ne pas déranger la quiétude suisse du président Bouteflika, la télévision algérienne et l’agence officielle ont imposé un black-out sur l’information ayant trait à ce massacre.

Pendant 18 ans de règne, le président Bouteflika n’a jamais fait un déplacement à un hôpital pour s’enquérir de l’état de santé d’une victime du terrorisme, et même pas un mot de réconfort et de solidarité. Et le même mépris observé envers des anciens présidents algériens et des hommes historiques vivants leurs derniers jours.

Il a offert par contre à Youssef Al-Qardaoui toute une aile de l’hôpital Ain Naadja où il s’est empressé pour lui rendre visite sous les feux des caméras de l’ENTV. Le prédicateur de la haine est devenu « le grand savant émérite de l’islam » et pour couronner le tout, il se baisse pour lui faire le baisemain.

Il n’est pas la seule référence de Bouteflika, même le Mollah Omar, chef des talibans, en était pour quelques mois, la durée de son règne sur l’Afghanistan. Quelques semaines seulement avant le 11 septembre 2001, le journal télévisé de l’ENTV ouvre avec une déclaration de Mollah Omar pour dire tout le bien de l’amnistie en faveur les terroristes islamistes et de « la concorde nationale  » engagée par Bouteflika, qui sont des mesures, selon le prédicateur afghan, « conformes à l’esprit de l’islam ».

Ce sont les marqueurs de la diplomatie à la Bouteflika se caractérisant par l’hypocrisie et la traîtrise. L’exemple des prises de position par rapport à la crise irakienne est édifiant en la matière.

L’Algérie soutenait, du moins officieusement, l’Irak de Saddam, mais elle n’avait jamais publiquement dénoncé son invasion par l’armée américaine. Pis, s’adressant, d’un ton menaçant, le 1er mai 2003 aux syndicalistes de l’UGTA, Bouteflika avertit que si l’Algérie ne libéralisait pas ses hydrocarbures, elle « connaîtra le sort de l’Irak ». Il faisait allusion au projet de la loi sur les hydrocarbures concocté par son ministre Chakib Khelil et ses amis américains qui était déjà sur la table.  

Deux ans auparavant, il avait déclaré à partir de Philadelphie que « la Sonatrach est une société comme d’autres ». Un clin d’oeil du Président Bouteflika aux Texans pour leur dire « même la Sonatrach est à vendre » et qu’elle ne bénéficie pas de statut particulier comme il est stipulé dans la Constitution algérienne à propos de l’appartenance des richesses sous-sol à la collectivité nationale. Et comment ! C’était une revanche à prendre sur l’histoire, celle de l’Algérie qui avait nationalisé en 1971 son pétrole.  

Selon Sid Ahmed Ghozali, ancien Premier ministre et ancien PDG de Sonatrach, le président Boumediene n’avait pas mis Bouteflika, son ministre des Affaires étrangères, au courant de la décision de nationalisation alors qu’il était en négociation avec la France sur les parts des actions de l’État algérien dans les gisements. Il est rentré de Paris, selon M. Ghozali, tout content de lui d’avoir arraché des Français l’accord sur les 51% en faveur de l’Algérie avant que Boumediene lui annonce la décision prise la veille.   

Le même décalage et la même hypocrisie diplomatique singularisent les positions prises par ailleurs dans d’autres conflits : on soutient la Syrie de Assad, mais on s’arrange pour ne pas dénoncer les frappes américaines. Contre l’ingérence dans les affaires intérieures des pays, mais pas un mot sur les bombardements de la coalition menée par l’Arabie saoudite contre les populations yéménites, ou encore la violation de l’Égypte des territoire libyens. Avec le despote Ben Ali ce n’était pas mieux. Il s’est empressé à recevoir à la présidence l’islamiste Ghannouchi juste après la chute du dictateur. 

Solidaire avec l’Afrique, mais le représentant des Droits de l’Homme auprès de Bouteflika n’hésite pas à dire tout le mal et avec des propos nauséabonds et racistes à l’égard des réfugiés… Emboitant le pas au Monsieur Droits de l’Homme, Maitre Ksentini, Ouyahia a fait de la stigmatisation des migrants, « porteurs de maladies sexuellement transmissibles, responsables de la prolifération des crimes etc… », une constante de sa politique. En plus d’organiser des convois de transport de migrants pour les lâcher en plein désert, il a sommé par le biais de son ministre des Transports les transporteurs de ne plus prendre les migrants subsahariens. L’apartheid n’est pas loin.

En 2003, un couple italien, ayant l’unique nationalité palestinienne qui en fera les frais. il avait trouvé refuge en Algérie. Plus de 20 ans auparavant car la femme et son compagnon, membres de des Brigades rouges, avaient été reconnus comme impliqués dans l’enlèvement et l’assassinat en 1975 du ministre de l’Intérieur italien, Aldo Moro.

Sous les pressions de Berlusconi, le couple a été sommé par la police dans sa maison à Zeralda de quitter l’Algérie. La police italienne les attendait à l’aéroport du Caire pour les conduire en Italie, où ils seront condamnés à des lourdes peines, à la perpétuité pour la femme et à 20 ans pour son compagnon.  C’était un caprice de Berlusconi que Bouteflika a voulu satisfaire lors de sa première visite en Italie.

Voilà à quoi se résume la diplomatie chez Bouteflika : trahison, renoncements et hypocrisie ! C’est le talent du « dribbleur », comme l’a qualifié le général Toufik, l’ancien chef de défunt DRS, pour convaincre de l’option Bouteflika comme candidat du système en 1999.

Auteur
Youcef Rezzoug

 




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Le prince héritier saoudien à Alger : un affront de plus pour l’Algérie

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DECRYPTAGE

Le prince héritier saoudien à Alger : un affront de plus pour l’Algérie

Le prince héritier saoudien entamera aujourd’hui, dimanche, sa visite officielle de deux jours à Alger, à la tête d’une importante délégation. Il arrivera de Buenos Aires, Argentine, où il a assisté au sommet de G20. C’était la dernière étape d’un périple le conduisant dans plusieurs pays arabes, Bahreïn, Émirats-arabes-unis, Égypte et la Tunisie.  

L’accueil chaleureux n’était pas toujours au rendez-vous partout, là où il est passé. Car cette tournée est le premier voyage diplomatique à l’étranger de l’homme fort saoudien depuis l’assassinat le 2 octobre dernier à Istanbul du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.

En Tunisie, sa visite n’a pas dépassé le salon d’honneur de l’aéroport où il a été reçu pendant deux heures par le président tunisien, Béji Caïd Essebsi.

Les Tunisiens ont tenu, à travers plusieurs rassemblements à Tunis, et durant même sa rencontre avec le président Essebsi, à manifester leur refus de cette visite et leur indignation de voir fouler le sol « des martyrs » par le prince, dont les mains sont entachées du sang du journaliste Khashoggi et des milliers de victimes, enfants et femmes yéménites. Une population qui subit depuis deux ans les bombardements de l’aviation saoudienne soutenue, faut-il le rappeler, par une coalition regroupant quelques pays arabes, dont le  Bahreïn, les Émirats-arabes-unis et l’Égypte. Pas seulement en Tunisie, il n’a été jamais également pardonné à l’Arabie Saoudite d’avoir offert l’hospitalité au dictateur déchu, Zine El Abidine Ben Ali.

C’est dans ce contexte particulier qu’Alger où plutôt la régence d’Alger ouvre ses bras à Mohamed Ben Salmane et lui déroule un tapis rouge.  Un communiqué du ministère des Affaires étrangères est venu confirmer cette visite, qui s’inscrit, selon ses rédacteurs, dans le cadre « des relations fraternelles » entre les deux pays et de « renforcer leurs échanges économiques ».  

Quelle fraternité et pour quel renforcement des échanges économiques quand on sait que ce pays « frère » est en partie la cause de nos malheurs. Jugez-en : au moment même où il annonçait sa visite à ses « frères » d’Alger, le prince n’a pas hésité à poignarder le peuple algérien dans le dos en augmentant la production du pétrole au-delà du quota qui lui est dédié par l’Organisation des pays producteurs du pétrole (OPEP) et ce, afin de contribuer à la baisse du prix du baril sur le marché international. Un geste pour lequel il a été remercié par son « tuteur » américain Donald Trump. Lequel s’est empressé à annoncer, via un message à 140 mots, la bonne nouvelle au peuple américain. En échange, le président américain se démène comme un diable pour dédouaner l’ami des États-Unis de tout soupçon de crime du journaliste de Washington-post Khashoggi.

À cet effet, le communiqué du ministère des Affaires étrangères algérien est une supercherie visant à tromper l’opinion. Une langue de bois tronquée de mensonges et de contre-vérités, comme d’ailleurs, l’histoire inventée par Ahmed Ouyahia, le Premier ministre, pour justifier ses excuses présentées au Majliss Al Choura saoudien (Conseil consultatif ) à la suite de l’incident du stade de Ain Mlila où des supporters ont déployé un tifo frappé de «l’effigie» du prince Ben Salmane et de Trump pour dénoncer le transfert, avec la bénédiction des Al Saoud, de l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem.

Tordant le cou à l’histoire, Ahmed Ouyahia n’a pas hésité a déclaré devant les caméras que l’ambassadeur saoudien à l’ONU est entré en 1955 au siège de l’organisation onusienne drapé du drapeau algérien. Ce qui constitue une contrevérité gravissime surtout sortie de la bouche d’un Premier ministre. Car, contrairement à ce qu’avance Ouyahia, l’Arabie saoudite n’a non seulement pas soutenu l’Algérie, mais a même refusé en 1956, selon feu M’hamed Yazid, qui était représentant du FLN à l’ONU, de donner la voix qui manquait pour l’inscription de la cause algérienne à l’ONU. Et comme nous l’avions écrit auparavant, c’est grâce au soutien du représentant du chah d’Iran, selon M’hamed Yazid, que la cause algérienne fut inscrite à l’ONU. 

Le Premier ministre est fidèle à lui-même. Comme il se qualifie «homme des sales besognes», Ouyahia est capable de toutes les prouesses. Comme celle de réécrire l’histoire pour plaire à son employeur Abdelaziz Bouteflika qui manifestement doit beaucoup aux émirs des monarchies du Golfe.

Auteur
Youcef Rezzoug

 




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Le sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires politiques à Alger

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EXPRESS

Le sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires politiques à Alger

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a reçu jeudi à Alger, le Sous-Secrétaire d’Etat américain aux Affaires politiques, David Hale, en visite de travail en  Algérie, indique un communiqué des Services du Premier ministre.

L’audience s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, M. Abdelkader Messahel, précise la même source.

A son arrivée M. Hale s’est entretenu avec le ministre des affaires étrangères Abdelkader Messahel.

La visite en Algérie du haut responsable américain qui s’inscrit dans le cadre des consultations politiques régulières entre les deux pays, « a permis aux deux parties de procéder à une évaluation des bonnes relations qui lient les deux pays ainsi qu’à un échange approfondi sur la situation dans la sous-région », a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères repris par l’APS.

Lors de sa visite en Algérie, M. Hale aura des entretiens avec d’autres hauts responsables algériens sur les questions inhérentes au renforcement de la coopération bilatérale dans de nombreux domaines et celles ayant trait à la situation régionale et internationale.

 




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