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Le sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires politiques à Alger

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EXPRESS

Le sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires politiques à Alger

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a reçu jeudi à Alger, le Sous-Secrétaire d’Etat américain aux Affaires politiques, David Hale, en visite de travail en  Algérie, indique un communiqué des Services du Premier ministre.

L’audience s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, M. Abdelkader Messahel, précise la même source.

A son arrivée M. Hale s’est entretenu avec le ministre des affaires étrangères Abdelkader Messahel.

La visite en Algérie du haut responsable américain qui s’inscrit dans le cadre des consultations politiques régulières entre les deux pays, « a permis aux deux parties de procéder à une évaluation des bonnes relations qui lient les deux pays ainsi qu’à un échange approfondi sur la situation dans la sous-région », a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères repris par l’APS.

Lors de sa visite en Algérie, M. Hale aura des entretiens avec d’autres hauts responsables algériens sur les questions inhérentes au renforcement de la coopération bilatérale dans de nombreux domaines et celles ayant trait à la situation régionale et internationale.

 




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Scènes de chaos à Paris : pillages et heurts ont choqué les touristes

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FRANCE

Scènes de chaos à Paris : pillages et heurts ont choqué les touristes

Ils étaient venus goûter aux charmes paisibles de la capitale française, scintillante des illuminations de Noël. Des touristes éberlués se sont trouvés plongés samedi dans des scènes de guérilla urbaine, entre voitures incendiées et nuages de gaz lacrymogène dans le quartier de l’Opéra.

Sur la place, une épaisse fumée noire prend à la gorge et obscurcit les dorures du palais Garnier. Une nacelle a été incendiée face au très chic café de la Paix par des manifestants qui ont investi les rues de Paris. Certains pour protester contre la politique fiscale et sociale du gouvernement, d’autres pour en découdre avec les forces de l’ordre.

Toutes les entrées de cette institution parisienne aux boiseries acajou où se terrent quelques clients sont barricadées. « C’est fermé », lance en gesticulant un serveur fébrile à l’intention des nombreux touristes qui espèrent y trouver refuge.

« Nous ne savons pas si nous sommes en sécurité ou pas. C’est angoissant », s’inquiète non loin de là Giselle Rosano, une Brésilienne de 36 ans qui vit à Berlin. Un policier casqué vient de lui intimer l’ordre de rebrousser chemin, un groupe de « casseurs » se dirige vers la zone. 

« On pensait que seuls les Champs Elysées étaient concernés », dit cette jeune femme, à propos de la célèbre avenue où ont commencé les heurts en début de matinée.

Abrité du crachin automnal par l’auvent d’un restaurant, un couple de touristes allemands observe avec stupéfaction un Paris métamorphosé. Les camions de pompiers défilent sirènes hurlantes, un hélicoptère effectue un vol stationnaire à proximité. Des tirs de grenades lacrymogènes éclatent au loin.

« Le métro est fermé à Opéra et Concorde. On ne voit pas de bus. On ne sait pas comment rejoindre notre hôtel du Quartier latin », dit Birgit Moeller-Wolf, une fonctionnaire retraitée de 61 ans. « L’air sent mauvais, on a dû interrompre notre balade. Pour des touristes, c’est désagréable ».

Elle est arrivée jeudi pour visiter la capitale avec son mari Joachim Wolf, un fonctionnaire de 64 ans, et un couple d’amis. Tous repartent dimanche.

« Nous avions vu à la télévision les manifestations le week-end dernier mais nous pensions que c’était terminé », s’étonne-t-elle.

« Cela fait peur » 

« Paris debout, soulève-toi », scande une poignée de manifestants en gilets jaunes à quelques mètres de là. Certains bloquent volontairement l’accès des pompiers dépêchés pour éteindre l’incendie, d’autres insistent pour les laisser passer.

Un peu plus loin, devant les grands magasins du boulevard Haussmann, on assiste à des scènes surréalistes. Les fourgons de police s’alignent devant les vitrines éteintes et les portes des Galeries Lafayette, fermées aux acheteurs mais décorées de guirlandes lumineuses qui fascinent des enfants venus faire des courses avec leurs parents. Des policiers se déploient au carrefour et bloquent le boulevard.

De nombreuses personnes repartent déçues en constatant la fermeture des grands magasins habituellement bondés à l’approche de Noël.

Parmi elles une touriste américaine qui refuse de donner son nom. Que pense-t-elle de tout ce chaos ? « Ca fait peur », lâche-t elle avant de s’éclipser.

« Cela porte atteinte à l’image de tout le pays », observe Carlos Lino, un ingénieur new-yorkais de 60 ans d’origine équatorienne, venu faire des emplettes avec sa femme et son fils.

En vain, tous les magasins du quartier ont baissé leurs rideaux.

A un arrêt de bus, une jeune touriste chargée d’une lourde valise attend désespérément l’autocar pour l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. Pas de train, pas de métro, pas de bus, de rares taxi, et son avion décolle dans moins de quatre heures. « Je ne sais pas comment faire, c’est stressant », soupire-t-elle.

Auteur
AFP

 




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La croissance démographique: un défi pour le gouvernement d’Ouyahia !

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DECRYPTAGE

La croissance démographique: un défi pour le gouvernement d’Ouyahia !

En raison de la progression de la natalité, le cap d’un million de naissance par an a été atteint pour la première fois dans l’histoire de l’Algérie : 1,06 million de naissances vivantes ont été enregistrées auprès des services de l’état civil en 2017.

Ce qui a fait réagir Ahmed Ouyahia qui a alerté les walis et les membres du gouvernement réunis en conclave au palais des Nations.

Notre pays va, ainsi, occuper le « haut du pavé » mondial en la matière. Autrement dit, les naissances annuelles seront de la dimension de la population d’une wilaya 

Les problèmes qui se posent et se poseront davantage à l’avenir, leur a-t-il dit, concerneront de nombreux secteurs notamment  le chômage et l’emploi ; les derniers chiffres du chômage viennent d’être rendus publics : le taux est passé de 9,6% à 10,6% voire plus ; 25% des diplômés universitaires souffrent de ce phénomène. La pression sur le marché du travail s’accentuera avec 380 000 demandes d’emploi/an qu’il n’est pas possible de satisfaire, sachant que la fonction publique n’est plus « un réservoir d’emploi ».

Les années à venir vont être, extrêmement, difficiles nous prédisent les experts ; selon une étude de l’ONS, les Algériens seront au nombre de 55 millions d’habitants entre 2050 et 2100, quand, peut-être, au même moment, à Dieu ne plaise, nos richesses fossiles tariront. Il reste le gaz de schiste diront certains, mais à quel prix et surtout comment y recourir ou penser à l’exploiter dans le contexte de crispation dans lequel se trouvent nos régions du Sud ?

De plus, et si la croissance économique tarderait à venir, et si la population active occupée serait en régression ou se stabiliserait à son niveau actuel, comment le gouvernement pourrait assurer les retraites d’aujourd’hui et de demain ?

On comptait en 1988, huit travailleurs qui côtisaient pour un retraité ; aujourd’hui, ce rapport n’est plus que de 2,5 et les causes de cette situation sont connues :

– Vieillissement progressif de la population

– Nombre de retraités en hausse, suite aux mesures de départs volontaires, et autres fermetures d’entreprises publiques

Le ministre du Travail devrait se soucier davantage du rapport «actifs-inactifs» ou le nombre de ceux qui ont un emploi diminue à vue d’œil, contrairement aux seconds dont le nombre augmente, ce qui a pour effet de diminuer la part des cotisations salariales. Sachant que notre système de retraite est fondé sur la logique de la répartition, il faudrait qu’il explique comment et surtout où il compte trouver des sources de financement complémentaires à même de garantir le système de retraite actuel ?

Si l’on ne renoue pas, et vite, avec la croissance hors hydrocarbures, et de manière forte et durable, la population en âge de travailler ne trouvera pas d’emploi, y compris chez les universitaires, sachant que toutes les mesures Ansej et Anjem ont montré leurs.

L’inéluctable vieillissement de la population risque, également, d’aggraver, encore plus, la situation : la population des «vieux» passant de 6,2% en 2000 à 9,2% en 2020, pourrait atteindre 22% en 2050 !

Phénomène encore inimaginable, il y a quelques années, les personnes âgées souvent démunies, sont de plus en plus nombreuses à se retrouver sans assistance ; les liens familiaux, de plus en plus distendus, voire une absence totale de liens, provoquent, en plus, une marginalisation de cette catégorie de citoyens qui ne bénéficient pas d’aides sociales suffisantes pour vivre décemment.

Sur le plan des infrastructures, les foyers pour personnes âgées sont rares, ou quand ils existent manquent de tout. Les services de gériatrie, sont quasi-inexistants, carence qui impactera le corps médical, lui-même en butte à de nombreux problèmes que le ministre du secteur n’est pas arrivé à résoudre.

Rappelons aussi pour corser cette équation que le boom des naissances des années 70/80/90 a fait qu’actuellement, environ 70% de la population algérienne a moins de 35 ans et que cela n’est pas sans conséquences sur l’emploi, le logement, la facture alimentaire, les loisirs etc. Tous ces trentenaires issus du boom des années 70/80/90 et notamment les jeunes algériennes nées à ces époques ont le désir de fonder une famille, même si elles ne doivent avoir qu’un ou deux enfants, ces naissances seront beaucoup plus nombreuses que les décès concomitants des personnes nées il y a 50 ans.

Il s’en suit, selon les experts, que la population algérienne poursuivra, une croissance pendant une génération avant de se stabiliser. Si l’on voulait la stabiliser au plus vite, il faudrait des mesures dictatoriales pour empêcher les femmes d’enfanter. Il y a la piste du plafonnement des allocations familiales à 2/ 3 enfants mais beaucoup doutent de son efficacité. Il y a aussi le poids des traditions et de notre religion qui est contre toute limitation.

On l’aura compris, inutile d’ouvrir ce débat, au risque de donner du «grain à moudre» à qui vous savez ! De plus, l’Algérie n’étant pas la Chine, on ne peut parler de restriction ou de limitation «politique» des naissances ; cela ne serait pas, seulement, immoral, ce serait, également, stupide avec le risque de déboucher sur un coup d’«accordéon», comme en 1970, lorsque les dirigeants de l’époque ont estimé «qu’il y a avait trop de médecins et pas assez de pêcheurs en Algérie».

Ils ont donc fermé l’accès aux facs de médecine et subventionné l’achat massif de petites embarcations de pêche, pour s’apercevoir, ensuite (et à ce jour) que l’on manque de personnel médical (gériatrie, par exemple), et qu’on n’a pas, pour autant, résolu notre problème d’abondance de poissons !

Le tableau est noir et cette histoire de démographie galopante va l’enténébrer davantage, ce qui doit inquiéter, en haut lieu ou pour le moins Ahmed Ouyahia et son ministre de la santé. Ce dernier devra dérouler sa « feuille de route » pour dire ce qu’il compte faire pour juguler ou, pour le moins, réguler la démographie dans notre pays :

Estime-t-il que la croissance démographique est excessive et préoccupante notamment dans la conjoncture présente, comme le soutiennent les économistes qui y voient un frein au développement ? Va-t-il donc s’engager dans une politique de planification familiale ?

Ou est-ce une bénédiction et un atout pour l’avenir, comme le pensent certains démographes qui disent que l’Algérie, puissance régionale, s’il en est, se comporterait mieux avec une population de 100/200 millions d’habitants ?

Que va-t-il faire, également, de tous ces «vieux», du million de naissances prévu annuellement et de tous ces trentenaires qui attendent tout de «l’Etat-providence» ?

Voilà un débat à même de nous sortir des « oui au 5ème mandat », des uns, ou du « wait and see » des autres, si tant est que tous ces politiques daignent parler à notre intelligence !

Notons, déjà, que deux écoles s’affrontent en la matière :

  1. La Chine qui contraint ses citoyens, depuis des lustres, à un contrôle des naissances draconien «politique de l’enfant unique»

  2. L’Inde, qui ayant décidé de « laisser filer », sera plus peuplée que la Chine avec un âge moyen moins élevé.

Dans les années 1950, le général De Gaulle, disait de la Chine de l’époque, qu’elle était «innombrable et misérable». C’est parce qu’elle a fait l’effort de ne pas être plus innombrable chaque année, qu’elle a cessé, aujourd’hui, d’être misérable ! L’Inde, quant à elle, n’ayant pas voulu faire le même effort, s’est laissée distancer par la Chine et par la plupart des autres pays asiatiques.

L’Algérie peut-elle emprunter la même voie que la Chine, c’est-à-dire tenter d’être innombrable ? Certains le pensent, en mettant en avant le qualificatif «jeune» pour définir la population du Maghreb en général et de l’Algérie en particulier. Ils évoquent un « dividende démographique » qui demeure une chance pour notre pays, car ce capital humain constitue un formidable vecteur de croissance si de lourds investissements sont rapidement investis dans l’emploi, la santé et l’éducation afin de pérenniser des économies encore fragiles.

Le dividende démographique de l’Algérie, d’aujourd’hui, qualifié aussi « d’aubaine démographique », lui donne la possibilité selon les experts, d’accroître son PNB. Il commencera à se refermer à partir de l’an 2020. 

Toutefois, il nous reste à peine huit années pour engager les réformes et les efforts indispensables. Rater cette occasion, c’est rater son rendez-vous avec l’histoire et le prix en serait, alors, particulièrement lourd.

Nos gouvernants et tous ceux qui parmi les «résignés-réclamants» comme les décrit Jacques Attali, l’ancien conseiller de François Mitterrand qui continueront de suivre le mauvais exemple que nous donne l’Inde, doivent savoir qu’ils ne pourront ni éduquer, ni soigner, ni donner de l’emploi encore moins assurer la sécurité, ou loger une population en croissance démographique, trop rapide.

Les résignés-réclamants, pour ceux qui viendraient encore à l’ignorer, sont des personnes qui sont incapables de prendre leur destin en mains, elles demandent à l’Etat de la sécurité (c’est-à-dire de la défense, de la police, de l’instruction, de la santé, un logement et un emploi qui passe par une formation), exigeant les meilleurs services pour le prix le plus bas. Ces gens-là sont consommateurs égoïstes de services publics qu’ils ne songent même pas à rendre aux autres. Ils ne font que réclamer des miettes d’une abondance en voie d’extinction.

 

L’explosion démographique bouleversera l’Algérie dans les années à venir et à moins d’une bonne gouvernance et d’une relance économique providentielle, le pays peut connaître de sérieux problèmes de dépendances, voire d’endettement.

La croissance économique du pays va être « mangée » par une démographie galopante et le débat est, d’ores et déjà, ouvert entre ceux qui pensent que l’incertitude économique est mauvaise pour la démographie et ceux qui estiment que la récession encourage plutôt le nombre de naissances.

N’est-il pas temps, aujourd’hui, de penser à maîtriser cette croissance inutile et perverse qui dilapide les ressources fossiles du pays ? Sans compter ses impacts sur la vie économique et sociale ?

Le gouvernement d’Ahmed Ouyahia a donc, pour ardente obligation, de ramener la démographie à un taux raisonnable et qu’il cesse, une fois pour toute, de s’en remettre aux cours du pétrole, espérant quelque miracle.

                                                    

 




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Erdogan réclame le transfèrement des suspects saoudiens vers la Turquie

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Assassinat de Khashoggi

Erdogan réclame le transfèrement des suspects saoudiens vers la Turquie

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a réclamé le transfèrement vers la Turquie des suspects saoudiens dans le meurtre à Istanbul de Jamal Khashoggi, un journaliste critique du régime de Ryad, samedi au sommet du G20 de Buenos Aires.

Selon M. Erdogan, qui a dit ne pas faire confiance à la justice saoudienne, seul le Premier ministre canadien Justin Trudeau a abordé le sujet pendant la réunion des dirigeants et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a donné une « explication difficilement croyable » sur le rôle de son pays dans cette affaire.

Si le président turc n’a jamais ouvertement mis en cause le prince ben Salmane, il soutient que l’ordre de tuer le journaliste émanait des « plus hauts niveaux », tout en écartant la responsabilité du roi Salmane.

Mohammed ben Salmane, soupçonné d’avoir commandité le meurtre de Jamal Khashoggi, était l’un des protagonistes les plus attendus de la rencontre vendredi et samedi à Buenos Aires des chefs d’Etat ou de gouvernement des vingt premières puissances mondiales.

Le meurtre de M. Khashoggi a provoqué une onde de choc mondiale et considérablement terni l’image de l’Arabie saoudite.

Pour l’heure, le procureur général saoudien a inculpé 11 personnes – sur un total de 21 suspects – et requis la peine de mort contre cinq d’entre elles, mais a totalement dédouané le prince héritier.

Plusieurs pays, dont le Canada, les Etats-Unis, la France et l’Allemagne, ont pris des sanctions financières contre des Saoudiens « soupçonnés d’être responsables ou complices » dans cette affaire.

Auteur
AFP

 




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La CAF soutient finalement le Cameroun pour organiser la CAN

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POLEMIQUE

La CAF soutient finalement le Cameroun pour organiser la CAN

Que se passe-t-il à la Confédération africaine de football (CAF) ? Elle s’est finalement engagée à soutenir le Cameroun pour accueillir une prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN), après la décision de retirer l’organisation de la CAN 2019 à ce pays, a affirmé, vendredi à Accra, le président de l’instance footballistique continentale, Ahmad Ahmad.

« La CAF s’engage à soutenir le Cameroun, eu égard aux efforts déployés par le gouvernement pour abriter la CAN 2019 », a affirmé M. Ahmad lors d’une conférence de presse, tenue à l’issue d’une réunion du comité exécutif de la CAF.

La décision de retirer l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun aura un impact sur les autres CAN, surtout que l’édition 2021 a déjà été attribuée à la Côte d’Ivoire, a-t-il dit, soulignant que le comité de la CAF examinera plus tard cette situation à la lumière des rapports des visites de terrains qui seront effectuées dans les deux pays.

Au sujet de la CAN 2019, M. Ahmad a fait savoir que « la CAF chargera un cabinet spécialisé pour préparer le cahier de charge afin de déterminer le pays hôte de la manifestation », notant que certains pays ont déjà fait part de leur volonté d’accueillir la compétition.

Et de conclure que la CAF s’engage à annoncer le nom du pays hôte de la CAN 2019 avant la fin de l’année 2018.

Après l’examen du compte rendu des deux dernières visites d’inspection, lors de la réunion du comité exécutif de l’organisation africaine, la CAF a décidé de retirer l’organisation de la compétition au Cameroun et d’ouvrir la porte aux candidatures des pays souhaitant l’organiser.

Auteur
Avec APS

 




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CAN-2019 : « Le nouveau pays-hôte connu d’ici au 31 décembre »

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FOOTBALL

CAN-2019 : « Le nouveau pays-hôte connu d’ici au 31 décembre »

Le nouveau pays-hôte de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2019 (15 juin-13 juillet), en remplacement du Cameroun dont l’organisation lui a été retirée vendredi, sera connu d’ici au 31 décembre prochain, a affirmé le président de la Confédération africaine de football (CAF) le Malgache Ahmad Ahmad.

« Nous allons recruter un cabinet pour lancer un appel d’offres et déterminer un nouveau pays d’accueil pour la CAN-2019. On sait qu’il n’y en aura pas beaucoup mais on va laisser le choix à ce cabinet d’évaluer et de faire des visites et de faire sortir avant la fin de l’année le pays organisateur de la CAN. La CAF va s’assurer qu’un nouveau pays-hôte soit trouvé d’ici au 31 décembre », a indiqué le patron de la CAF lors d’une conférence de presse tenue à Accra (Ghana).

Le Comité exécutif de l’instance africaine réuni à Accra a estimé que le Cameroun ne sera pas en mesure d’organiser la CAN 2019, en raison du retard accusé dans les travaux de la construction des stades devant accueillir la compétition.

Le Comité exécutif a pris sa décision de retirer l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun sur la base d’un rapport dressé par sa Commission d’organisation de la CAN. Il s’agit d’une synthèse des deux dernières inspection faites au Cameroun en octobre/novembre.

Les conclusions ne sont pas bonnes pour le Cameroun, qui a pourtant mis les bouchées doubles ces derniers mois, dépensant des milliards de francs CFA pour être prêts dans les temps. Trois pays seraient positionnés pour reprendre l’organisation de l’événement continental : le Maroc, l’Afrique du Sud et l’Egypte.

C’est la quatrième fois que la CAF est confrontée à ce genre de situation, depuis notamment le passage du déroulement du tournoi aux années impaires.

La CAN 2013 devait avoir lieu en Libye mais avait été confiée pour des raisons de sécurité à l’Afrique du Sud censée abriter l’édition 2017. Le Maroc s’est retirée de l’organisation de l’édition 2015, invoquant comme motif le virus d’Ebola qui sévissait alors dans plusieurs pays de l’Afrique subsaharienne.

La Guinée équatoriale s’est chargée ensuite d’abriter la compétition. En 2017, la Libye avait renoncé à accueillir le tournoi pour des raisons de sécurité.

Le Gabon a alors été désigné pays hôte lors à l’issue d’un vote aux dépens de l’Algérie.

Auteur
APS

 




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George Weah: «En 9 mois, on a réalisé plus que lors des 12 ans du mandat précédent»

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LIBERIA

George Weah: «En 9 mois, on a réalisé plus que lors des 12 ans du mandat précédent»

Toujours exsangue, marqué par une guerre civile de 15 ans, puis une épidémie d’Ebola particulièrement meurtrière en 2014, le Libéria a élu à sa tête il y a presque un an, la star du football, George Weah.

Dans un pays miné par la corruption, par l’inflation galopante, et dont l’économie balbutiante sort à peine d’une récession sévère, George Weah, depuis sa prise de fonctions fin janvier 2018, mène un programme politique à destination des jeunes et des pauvres : le Pro Poor Agenda, qui concerne tous les secteurs : éducation, business, agriculture etc. George Weah répond aux questions de notre envoyé spécial à Monrovia, avec Haby Niakaté du Monde Afrique.

RFI : George Weah, vous venez de lancer un projet destiné à l’emploi des jeunes qui promeut notamment l’entreprenariat. C’est la clé du développement de miser sur les petites entreprises ?

George Weah Je pense qu’il est important d’investir dans la jeune génération. C’est important, parce qu’ils sont le pilier et la composante la plus importante de notre pays. Et nous devons les aider à développer leurs compétences et à s’aider eux-mêmes, parce qu’ils sont nos futures élites. Donc, si nous ne pouvons pas investir dans nos futurs leaders, nous n’aurons pas de croissance à long terme de ce pays. Il est donc essentiel, maintenant, d’essayer de renforcer les capacités des petites entreprises, parce qu’il s’agit en fait d’un des fondements de notre activité économique ici.

Si la petite entreprise ne peut pas se développer, alors, la grande entreprise ne pourra pas croître. Vous avez un format d’entreprise à court terme et vous avez un format à long terme. Ainsi, avant d’en arriver aux affaires à long terme, les petits entrepreneurs doivent croître et ensuite ils pourront soutenir l’économie pendant que nous travaillerons au développement des infrastructures ou de l’agriculture, etc. Donc je les encourage. Je veux que plus de Libériens ouvrent leur entreprise et qu’ils puissent devenir de grands entrepreneurs.

Il y a quelques semaines vous avez annoncé la gratuité de l’université pour les étudiants du premier cycle. Comment est-ce que vous comptez financer cette mesure ?

Quand les enfants quittent l’école, qu’est-ce qu’ils font ? Ils n’ont pas la possibilité d’aller à l’université parce que c’est cher. Je pense donc que le fait de donner une éducation gratuite aux étudiants de premier cycle encouragera les élèves de seconde à travailler très dur et à obtenir leurs diplômes, sachant qu’ils ont une université gratuite. Ce qui créera une motivation et tout le monde ira à l’école. Le problème c’est que beaucoup d’enfants abandonnent l’école.

Les diplômés de l’école ne savent pas où aller. Ils s’assoient dans la rue, ils attendent, ils ne font rien, ils sont découragés. Donc, si on a un premier cycle gratuit, nos enfants qui sortent de terminale n’auront aucune excuse. Ils devront aller en cours, parce que l’université est gratuite. Je le fais donc pour développer leurs compétences. C’est leur droit, ce n’est pas un privilège.

Nous, on n’a pas eu ce droit. Mais nous sommes le gouvernement. Le gouvernement décide de regarder dans le budget pour chercher cet argent, parce que ce n’est pas cher. J’espère, d’ailleurs, que les autres gouvernements qui me suivront encourageront cela aussi. Parce que, si vous payez un million de dollars pour que 20 000 étudiants aillent en cours, ce n’est rien. Le Liberia a des appuis budgétaires de partout, des contrats… Je veux dire que nous pouvons aider notre peuple à s’élever. Beaucoup de gens n’y croient pas. Mais nous, si. Parce que nous sommes ici pour trouver l’argent. Nous espérons maintenant que ce sera inscrit dans les lois pour devenir quelque chose de permanent pour les étudiants libériens.

Alors quels sont les autres grands axes de votre programme « Pro Poor » ?

Notre Pro Poor Agenda – notre programme pour les pauvres -, c’est l’agriculture, c’est la santé, la façon de soutenir les petites entreprises et d’encourager notre population. Et si vous regardez bien, c’est ce que nous faisons. Nous relions les principales routes dans tout le Libéria, parce que dans les villages, aussi, nous faisons cela. Notre programme pour les pauvres est donc de nous occuper de ceux qui sont dans le besoin et de leur apporter ce dont ils ont besoin. Fournir l’électricité, bitumer les routes pour que les gens puissent vivre dans les quartiers. C’est donc ce que l’on fait. On essaie de répondre aux besoins et aux désirs de notre peuple. En neuf mois, nous avons réalisé plus que lors des douze années du mandat précédent !

Que dites-vous aux investisseurs étrangers qui hésitent à venir au Liberia en raison de la corruption ?

Eh bien, nous essayons de renforcer la lutte. Voilà ce que j’ai dit : « Si vous êtes corrompu dans mon gouvernement, vous ne resterez pas dans mon gouvernement ».

On va s’attaquer à la corruption et ce ne sera pas que des paroles. Il y aura de l’action. Nous ne voulons donc pas de la corruption, parce que nous savons que la corruption a fait de ce pays ce qu’il est aujourd’hui. Donc, nous devons éradiquer la corruption et nous allons la combattre. Nous avons même décrété que toutes les personnes qui travaillent pour le gouvernement feront l’objet de mesures de contrôle, de surveillance, et devront rendre des comptes. Donc, on combattra la corruption en justice.

Est-ce qu’il y a, neuf mois après votre prise de fonction, des choses qui vous ont surpris ou que vous avez sous-estimées dans la fonction même de président ?

La seule chose qui m’a surpris c’est que, les gens ont dit que je ne serai pas un bon dirigeant. Je suis là, maintenant. Je fais deux fois ce qu’ils n’ont pas fait. Donc, vous savez, je ne dirais pas « surpris ». Parce que je connais mes qualités, je connais mes capacités. En tant qu’ancien joueur de football professionnel, je n’avais pas de manager, mais je me manageais tout seul. Et de la même façon, donc, j’ai géré avec succès ma carrière. Je pourrai gérer un pays. Donc c’est moi le président, maintenant. Et ces choses qui, selon eux, n’étaient pas possibles, ces choses que je ne pourrai pas faire, je suis en train de les faire. Donc, je suis fier. Je sais que mon équipe travaille assidûment et fait de son mieux. Le 22 janvier, cela fera un an. Et je pense que c’est un record. Parce que la première année, les gouvernements essaient de lancer leur programme. Mais moi, la première année, et en seulement neuf mois, je ne lance pas ! Je mets en œuvre mon programme !

Auteur
RFI

 




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En Irak, George Bush restera « Monsieur Embargo »

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MEMOIRE

En Irak, George Bush restera « Monsieur Embargo »

Pour nombre d’Irakiens, leur destin est lié à celui de la famille Bush. Et tout a commencé avec « monsieur Embargo », George H. W. Bush mort vendredi, avec douze années de sanctions qui ont réduit à la disette l’un des premiers producteurs de pétrole au monde.

Pour Chamel Abdel Qader, sexagénaire au chic désuet, l’ancien président américain qui, jusqu’en 1990, avait « la confiance de la direction irakienne », a changé de visage après l’invasion du Koweït.

Car quand Saddam Hussein a envoyé à l’été 1990 son armée s’emparer du petit Etat pétrolier qu’il revendiquait comme la 19ème province d’Irak, la réponse de son ancien allié a été cinglante.

Après avoir chassé les troupes irakiennes du Koweït, revenues pour partie à pied en pleine débandade, les Etats-Unis et leurs alliés ont imposé un strict embargo à l’Irak.

George H.W. Bush est devenu un « criminel » et surtout « monsieur Embargo », assure M. Abdel Qader, attablé dans un café historique de Bagdad, sa canne à portée de main. 

L’Irak, un pays « détruit » 

La guerre du Golfe, pourtant éclair, a été « pire » que la précédente, celle contre l’Iran, qui a fait des centaines de milliers de morts de chaque côté de 1980 à 1988, affirme-t-il. 

Car, renchérit Jamal al-Atabi, 70 ans, ses conséquences ont « détruit le pays et ravagé ses infrastructures ».

Pendant 12 ans, jusqu’à l’invasion de 2003 emmenée par George Bush fils, les Irakiens, dont le pays incarnait depuis longtemps la prospérité dans la région, ont été réduits à jongler entre cartes de rationnement, salaires misérables et débrouille.

Le choc a été d’autant plus brutal qu’après les années 1970, l’Irak en plein développement avait « triplé son PIB », rappelle à l’AFP l’économiste Ahmed Sbeih.

Avec l’embargo, « le PIB est passé de 33 à 16 milliards de dollars et 193 importantes unités de production, dans les domaines industriels et pétrochimiques, ont fermé », ajoute-t-il.

Au niveau national, l’économie a été paralysée. Pour les foyers, « les gens qui gagnaient un salaire de 1.500 dollars ne touchaient même plus une centaine de dollars par mois », poursuit-il.

Pour tenter de joindre les deux bouts, tous les Irakiens se rappellent d’un proche ou d’un ami qui multipliait les emplois. Ainsi, racontent-ils, des fonctionnaires se sont retrouvés chauffeurs de taxi en dehors de leurs horaires de travail et des instituteurs sont devenus cireurs de chaussures quelques heures chaque jour.

« De George Bush père, on ne se rappelle que la mort, la souffrance, la tristesse, la famine et la destruction des infrastructures », lance M. Atabi, le visage crispé et les larmes aux yeux.

 « On assèche la mer » 

« Il avait dit: ‘on assèche la mer pour tuer le poisson' », croit se rappeler cet ancien fonctionnaire. Le « poisson », c’était Saddam Hussein, mais « ‘assécher la mer’, ça voulait dire tuer les Irakiens. C’est le peuple irakien qui a payé le prix », affirme-t-il à l’AFP.

Durant l’embargo, « on a dû manger le foin de nos ânes après le bombardement de nos écoles, nos hôpitaux et nos centrales électriques », affirme de son côté Mohammed al-Cheikh, 52 ans. « Il ne nous a rien épargné », poursuit cet homme enrôlé dans l’armée durant la première guerre du Golfe.

Et jusqu’à aujourd’hui, une part des recettes pétrolières –unique source de devises du pays– continue de partir vers le Koweït afin de le dédommager pour les dégâts occasionnés d’août 1990 à février 1991. 

Bagdad a déjà versé 47,9 milliards de dollars à environ 1,5 million de plaignants, sur un total de 52,4 milliards de dollars.

« Et après tout ça, George H.W. Bush nous a envoyé son fils (…) pour en finir avec l’Irak », ajoute M. Atabi. 

En 2003, avec l’invasion emmenée par les Etats-Unis qui a renversé Saddam Hussein, « George Bush fils a créé le chaos dans lequel nous vivons encore aujourd’hui ».

Auteur
AFP

 




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Le Prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane dimanche en Algérie

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EXPRESS

Le Prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane dimanche en Algérie

Le Prince héritier, vice-président du Conseil des ministres et ministre de la Défense d’Arabie Saoudite, Mohammed Ben Salmane, entamera, à partir de dimanche, une visite officielle de deux jours en Algérie, à la tête d’une délégation de haut niveau, indique samedi un communiqué de la Présidence de la République.

« Dans le cadre des relations fraternelles solides liant l’Algérie et le Royaume d’Arabie Saoudite, son Altesse royale, le prince héritier, vice-président du Conseil des ministres et ministre de la Défense d’Arabie Saoudite, Mohammed Ben Salmane Ben Abdelaziz Al-Saoud, entamera une visite officielle en Algérie, les 24 et 25 Rabie al Awal 1440 de l’Hégire correspondants aux 2 et 3 décembre 2018, à la tête d’une délégation de haut niveau qui compte des membres du gouvernement, des hommes d’affaires et des personnalités saoudiennes éminentes », précise le communiqué.

Cette visite s’inscrit, relève-t-on, dans le cadre de « la consolidation des relations privilégiées entre les deux pays et peuples frères et permettra de donner un nouvel élan à la coopération bilatérale et de concrétiser des projets de partenariat et d’investissement, en ouvrant de nouvelles perspectives aux hommes d’affaires, en vue d’augmenter le volume d’échange commercial et d’élargir le partenariat économique entre les deux pays ».

Elle permettra également de « relancer les différents ateliers bilatéraux issus de la 13ème session de la réunion de la commission mixte algéro-saoudienne, tenue à Riyad en avril dernier et qui a été sanctionnée par la signature de plusieurs accords de coopération », ajoute la même source.

« La visite de son Altesse royale, le Prince héritier saoudien sera l’opportunité d’examiner et d’échanger les points de vue sur les questions politiques et économiques arabes et internationales d’intérêt commun, et à leur tête la question palestinienne et les situations dans certains pays frères, outre les évolutions du marché pétrolier », conclut le communiqué.

Auteur
APS

 




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Le Yémen en guerre au bord d’une « catastrophe majeure », prévient l’ONU

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Moyen-Orient

Le Yémen en guerre au bord d’une « catastrophe majeure », prévient l’ONU

Un haut responsable de l’ONU a averti samedi que le Yémen en guerre était au bord d’une « catastrophe majeure », au moment où de nouveaux combats meurtriers ont eu lieu à Hodeida, ville stratégique de l’ouest de ce pays pauvre de la péninsule arabique.

Ravagé par un conflit dévastateur depuis près de quatre ans entre le pouvoir aidé militairement par les alliés saoudiens et émiratis, et les rebelles Houthis soutenus par l’Iran, le Yémen est menacé par la famine selon l’ONU qui tente d’organiser des consultations pour trouver un règlement politique.

Mark Lowcock, secrétaire général adjoint pour les affaires humanitaires de l’ONU, achève samedi une visite au Yémen où il s’est rendu à Sanaa, la capitale yéménite aux mains des rebelles, et à Aden, la grande ville du sud du pays où siège pour le moment le gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi.
 

« Le Yémen est au bord d’une catastrophe majeure », a prévenu M. Lowcock dans un communiqué publié au terme de sa mission, ajoutant que la situation humanitaire s’était détériorée depuis son dernier séjour dans le pays en octobre 2017.

« Mais il n’est pas trop tard », a-t-il tenu à souligner en réclamant de nouvelles aides humanitaires pour l’année 2019.

Selon lui, « le Yémen est le théâtre de la plus large opération humanitaire au monde, mais en 2019 celle-ci doit encore être plus importante ». Les donateurs ont fourni, en 2018, 2,3 milliards de dollars pour le plan d’aide, soit 80% des besoins du pays.

« A peine ouvrir les yeux » 

Il y a davantage de cas de malnutrition en raison du conflit et de la crise économique. « A Aden, j’ai vu des enfants émaciés si mal nourris qu’ils parvenaient à peine à ouvrir leurs yeux. L’aide humanitaire aide beaucoup de ces enfants à se remettre », a poursuivi le responsable de l’ONU.

Mais, selon lui, il y a aussi des enfants, qui font « une rechute car leurs familles n’ont tout simplement pas les moyens d’acheter à manger ou à leur fournir un traitement médical adéquat ».

D’après l’ONU, au moins 14 millions de déplacés sont en situation de pré-famine dans le pays où quelque 10.000 personnes ont péri dans le conflit depuis 2015.

Mettant en avant la dépendance du Yémen des aides humanitaires et des importations, M. Lowcock a répété la disposition de l’ONU à jouer un rôle clé dans le port de Hodeida (ouest), pour qu’il reste ouvert.

C’est par cette ville sur la mer Rouge, enjeu principal du conflit, que transitent 70% des importations yéménites et les aides humanitaires.

Hodeida, aux mains des rebelles, est la cible depuis des mois d’une offensive du pouvoir qui cherche à la reprendre avec l’aide de l’Arabie saoudite et des Emirats arabes unis, piliers d’une coalition militaire dirigée par Ryad et intervenue depuis 2015 au Yémen pour aider le pouvoir à stopper une offensive rebelle.

Combats meurtriers à Hodeida 

Ces dernières 24 heures, des combats ont de nouveau opposé les forces loyalistes aux rebelles à Hodeida faisant 10 morts –8 rebelles et deux loyalistes–, ont indiqué des responsables et des sources médicales.

Selon des habitants, interrogés par l’AFP, des affrontements se sont poursuivis par intermittence samedi.

Une trêve fragile a été instaurée le 13 novembre dernier à Hodeida mais des affrontements sporadiques ont continué.

En Arabie saoudite, pays voisin du Yémen, un projectile tiré par les Houthis a touché vendredi une habitation à Jazane (ouest) faisant deux blessés civils, selon l’agence SPA, le premier tir rebelle confirmé par Ryad depuis septembre.

L’émissaire de l’ONU, Martin Griffiths, s’est rendu la semaine dernière au Yémen pour persuader les belligérants de participer à des consultations pour lesquelles il n’a fixé aucune date. Les Etats-Unis avaient évoqué début décembre et des diplomates onusiens la date du 3 décembre.

Jeudi, les rebelles ont dit qu’ils s’y rendraient « si les garanties pour une sortie et un retour (des rebelles) en sécurité au pays sont maintenues ».

Le pouvoir avait lui aussi annoncé qu’il irait en Suède. Les derniers pourparlers, organisés sous l’égide de l’ONU à Genève en septembre, avaient échoué, les rebelles n’ayant pas fait le déplacement, disant craindre pour leur sécurité.

Le Yémen est aujourd’hui quasiment divisé en deux, les loyalistes contrôlant le sud et une bonne partie du centre tandis que les rebelles tiennent Sanaa ainsi que le nord et une grande partie de l’ouest.

Auteur
AFP

 




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