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1, 2, 3 Kabylie : gagnez une place en jouant avec Ifri

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ANNONCE

1, 2, 3 Kabylie : gagnez une place en jouant avec Ifri

Ifri organise un concours pour gagner une place pour l’exceptionnel concert qui réunira sur scène samedi 12 janvier Aït Menguellet, Idir et Allaoua à Paris Bercy.

C’est simple : Repostez cette photo avec @ifrifrance et indique le #ifriyennayer
Les trois photos repostées les + likées seront les gagnantes. 

Résultat jeudi 10 janvier 2018 à 20h.

Places à récupérer sur Paris le vendredi 11 Janvier 2018. Pas d’envoi. 
#ifriyennayer #ifri #ifrigazouz #soda #concours #jeuxconcours #jeux #photos #selfie#ifruit #gazouz #instafood #instagram #instapic #retourauxsources #photography#aromenaturel #gagnez #participe #ifrifrance #accordhotelarena #bercy #bercyarena#concert #music #yennayer #2969 #yennayer2969 #kabylie #repos

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La belle et les ignobles racistes

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COUP DE GUEULE

La belle et les ignobles racistes

Voilà pour une seconde fois que s’exprime la bêtise à propos d’une belle jeune fille, Khadidja Benhamou, qui est déclarée Miss Algérie. La dernière fois fut pour son incapacité à parler la langue de son origine familiale. Aujourd’hui, la belle Khadija subit les affres de la bêtise pour une raison immonde, sa couleur de peau.

Les propos entendus de certains Algériens sont intolérables. Ils sont minoritaires mais tellement visibles et bruyants.

Le racisme ordinaire de nos anciens se justifiait (parfois) par l’inculture et, c’est vrai, par une situation coloniale qui n’arrangeait rien. Mais ce que j’ai entendu vient d’une génération postérieure à la mienne, elle n’a aucune excuse.

Cette jolie jeune fille n’a pas fait de mal à l’humanité. Elle resplendit la liberté et la jeunesse conquérante. S’insurger contre l’élection d’une jeune fille qui n’est pas tout à fait du standard de certains pour mériter son algérianité, par la couleur de la peau, cela m’offusque au plus haut point.

J’ai beaucoup de réserves en ce qui concerne ce type de concours, c’est le moins que je puisse dire. Mais absolument pas pour des raisons morales. Les moralistes, je m’en méfie comme de la peste lorsqu’il s’agit de leur réaction face aux femmes.

C’est tout simplement l’enseignant qui craint que, statistiquement, ce genre d’activités qui accapare les jeunes filles ne soit pas exactement compatible avec l’accession à une dimension intellectuelle qui permette la construction d’un esprit critique de discernement et donc d’aboutir à une citoyenneté libre et épanouie. Et ne parlons pas du statut de la femme qui a tellement de mal à s’exprimer dans l’égalité.

Mais une fois la crainte exprimée, il n’y a aucune raison de douter des capacités de Khadija et de lui souhaiter que sa beauté soit conforme avec son projet de vie plus élevé dans la réflexion. Et dans ce cas, c’est un concours tout à fait anodin qui donne du plaisir, nécessaire à la vie.

Khadija, tu es splendide, rayonnante et je suis fier de toi. La couleur de peau te va à ravir et n’enlève rien à ton algérianité si ce n’est qu’elle la confirme et l’honore comme le ferait n’importe quelle autre.

Laisse ces abrutis brailler comme le bourricot. Même cette brave bête leur a pardonné, de longue date, une imitation si fausse de son intelligence.

Tu es belle, tu es jeune, montre-le à ces malades du sexe et du nationalisme qui ne camoufle que leur nullité et leur incapacité à honorer leur part d’humanité.

Auteur
Boumediene Sid Lakhdar, enseignant

 




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Mostaganem : les enseignants en grève à cause de la prime de rendement

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Education nationale

Mostaganem : les enseignants en grève à cause de la prime de rendement

Depuis la reprise après les vacances d’hiver, des établissements scolaires des différents cycles à Mostaganem ont entamé des grèves en gelant deux heures de cours.

La raison est le non-versement de la prime de rendement qui devait être émise fin décembre 2018, contrairement à d’autres wilayas qui l’ont  fait à temps.

Aucune explication n’a été donnée aux professeurs par la direction de l’Education nationale. Ce retard est fréquent dans le secteur de l’Education à Mostaganem, indique un enseignant. Déjà, l’année passée le même problème s’est posé.

Les  professeurs continuent ainsi de geler des heures de cours pour revendiquer leur droit.

Un problème qui trouble le déroulement des programmes et met les parents d’élèves dans l’embarras. Pourquoi le problème subsiste encore depuis fin décembre 2018 ? Pourquoi ce problème de non-versement est propre à Mostaganem et il n’existe pas dans autres wilayas ? Des questions qui taraudent le corps enseignants qui ne trouvent pas répons pour l’heure.

 

Auteur
La rédaction

 




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L’Universalisme en questions à la Seine-Saint-Denis

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Samedi 12 janvier à la Bourse d u Travail

L’Universalisme en questions à la Seine-Saint-Denis

Djemila Benhabib sera l’invitée de cette journée.

Les associations #RESEAU1905 et Observatoire de la Laïcité de Saint-Denis, en partenariat avec la ville de Saint-Denis, organisent une journée consacrée à l’Universalisme en questions (et non l’Universalisme en question) le samedi 12 janvier 2019 à la Bourse du Travail – 9, rue Genin à Saint-Denis de midi à 20 h.

L’invitée d’honneur pour cette année est la gynécologue-obstétricienne Ghada Hatem-Gantzer, fondatrice de la Maison des femmes de Saint-Denis et prix Simone Veil 2018.

Après les mots d’ouverture d’André Gomar, président de l’Observatoire de la Laïcité de Saint-Denis et de Sémira Tlili, présidente de #RESEAU1905, se tiendront deux rencontres animées par l’essayiste Djemila Benhabib, auteur de « Ma vie à contre Coran » et de « Les soldats d’Allah à l’assaut de l’Occident », prix de la Laïcité 2012, venue exprès pour l’occasion du Québec.

Ces séances auront pour thèmes « De l’universalisme à l’universalité des droits fondamentaux, quels défis ? » pour le premier et pour le deuxième, « L’universalisme en action : comment agir dans son environnement ? »

Participeront à ces tables rondes, entre autres, Yves Mamou, journaliste au Mode et auteur de « Le grand abandon, les élites françaises et l’islamisme», Jérôme Maucourant, économiste et essayiste et Samuel Mayol, directeur de l’institut universitaire de technologie de Saint-Denis.

Cette journée aura le mérite de s’attaquer à une menace réelle contre les acquis de la laïcité et de l’universalisme par les chantres des différents communautarismes qui mettent en danger le bien-vivre ensemble au sein de la République. Et pour défendre les valeurs universelles qui n’appartiennent ni à une ethnie ni à une nation quelles que soient les langues et les religions pratiquées.

Il est important de noter que le choix de la ville de Saint-Denis n’est pas fortuit. Il suffit de se promener dans cette ville du 93 pour constater que le salafisme a pris possession de ses rues : partout des femmes avec des hidjabs et des hommes barbus et la majorité des commerces est estampillée halal : boucheries musulmanes, librairies coraniques, boutiques de niqabs, rien n’échappe à cette ouragan communautariste.

kk

L’enquête menée par Gérard Davet et Fabrice Lhomme, journalistes au Monde, qui ont publié « Inch’Allah, l’islamisation à visage découvert », démontre que la gangrène communautariste dans cette banlieue est très avancée. Et que cette dérive est due essentiellement au renoncement des pouvoirs politiques successifs qui ont fait de la lâcheté et de l’abandon des populations dans ces cités leur unique viatique.

Les tables rondes de « L’Universalisme en questions » réunissent à l’évidence quelques-uns des plus beaux fleurons de la résistance à cet agenouillement et à cette ignominie pour dire qu’il n’est jamais trop tard et qu’il convient plus que jamais de rester debout.

Auteur
Kamel Bencheikh

 




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« Attaques acoustiques » contre les diplomates US à Cuba : un début d’explication ?

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EXPRESS

« Attaques acoustiques » contre les diplomates US à Cuba : un début d’explication ?

Les « attaques acoustiques » dont des diplomates américains ont été victimes, selon Washington, sont « une manipulation » a affirmé lundi le ministre des Affaires étrangères cubain après une étude concluant à un son produit par des grillons.

Les autorités américaines affirment qu’au moins 24 personnes au sein de leur ambassade à La Havane ont souffert entre fin 2016 et août 2017 de migraines, nausées et légères lésions cérébrales, qu’elles pensent avoir été causées par des appareils acoustiques perfectionnés.

Les Etats-Unis ont retiré en réponse plus de la moitié de leur personnel diplomatique à Cuba, suspendu leurs activités consulaires à La Havane, et ordonné l’expulsion de 15 diplomates cubains du territoire américain, provoquant une crise diplomatique entre les deux pays.

Deux biologistes se sont penchés sur un enregistrement d’un bourdonnement censé faire partie de ces attaques acoustiques et ont conclu que le bruit en question correspondait au chant d’accouplement du grillon à queue courte de De Geer, présent dans les Caraïbes.

« La manipulation des soit-disant incidents de santé des diplomates américains continue », a affirmé mardi soir le ministre des Affaires étrangères cubain, Bruno Rodriguez, à la télévision d’Etat.

Si le gouvernement de Donald Trump « possède une seule preuve, un seul argument qui lui permette d’affirmer qu’il s’agit (…) d’un fait délibéré de quelconque nature, qu’il présente des preuves », a ajouté M. Rodriguez, soutenant qu’il s’agit d’un « prétexte pour affecter encore plus les relations bilatérales ».

Rendue publique la semaine dernière, cette étude de deux biologistes n’a pas encore été publiée dans une revue scientifique, ni évaluée par des pairs. Elle ne s’intéressait pas directement à la cause des problèmes de santé rencontrés par les diplomates, et les chercheurs n’excluent pas l’éventualité d’attaques acoustiques par ailleurs.

« Bien que déroutants, les sons mystérieux à Cuba ne sont pas physiquement dangereux et ne constituent pas une attaque acoustique », avance l’étude d’Alexander Stubbs, doctorant à l’université de Berkeley en Californie, et de Fernando Montealegre-Zapata, enseignant en biologie sensorielle à l’université de Lincoln, en Grande-Bretagne.

Les deux chercheurs ont étudié un enregistrement réalisé par un employé du gouvernement américain, envoyé à l’US Navy et diffusé ensuite par l’agence Associated Press, et l’ont comparé à une base de données de l’université de Floride.

Le chant du grillon à queue courte de De Geer –dont le rythme des battements d’ailes compte parmi les plus élevés de l’espèce– correspond à l’enregistrement en termes « de durée, de fréquence de répétition des battements, du spectre de puissance, du taux de stabilité des battements et d’oscillations par battement », indique l’étude.

Ses auteurs font le parallèle avec le mystère de la « pluie jaune » lors de la Guerre froide. Les Etats-Unis avaient accusé en 1981 l’Union soviétique de mener des attaques chimiques en Asie du Sud-Est, alors que des chercheurs ont conclu que ces « pluies » étaient en fait des excréments d’abeilles.

Auteur
AFP

 




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L’agonie programmée de l’éducation en Algérie

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DECRYPTAGE

L’agonie programmée de l’éducation en Algérie

Depuis le début de ce millénaire, le système éducatif a fait l’objet d’importantes mutations tant sur le plan social que sur le plan des réformes, l’évolution a été permanente et parfois donne des résultats peu glorieux.

Plus que tout, le front social a toujours été en ébullition, enlaidissant au fur et à mesure ce système qui pourtant demeure un grenier de hauts cadres et fonctionnaire du pays. Les ministres de l’éducation se suivent pendant l’école publique se mue, se consume et se meurt.

Son agonie a été longue et pénible et à moins d’agir aujourd’hui, on risque de faire appel au médecin après la mort. Le secteur de l’Éducation Nationale constitue l’un des premiers postes de dépenses du budget de l’État, le plus gros employeur et le plus grand parc infra-structurel du pays. Pour accueillir les élèves lors de cette rentrée scolaire, des établissements scolaires de plusieurs wilayas ont eu recours à des classes en préfabriqué. L’éducation, constitue indubitablement le socle sur lequel une nation ambitieuse se construit et se développe. La mission première d’une école digne de ce nom est d’éduquer, de former et de favoriser l’insertion sociale, économique, culturelle et professionnelle des citoyens.

Notre système éducatif s’enlise dans une crise structurelle, l’État semble éprouver d’énormes difficultés pour apporter des réponses politiques, institutionnelles capables d’endiguer les nombreuses contestations et de trouver des solutions durables aux maux qui gangrènent l’école algérienne. Le constat est décevant. L’inquiétude est grandissante et se lit sur le visage de presque tous ces acteurs, élèves, étudiants, enseignants et autorités. Quant aux parents d’élèves et autres personnes soucieux du devenir de leurs progénitures et de la jeunesse, l’émoi est la hantise qui les poursuit sans relâche. Une seule interrogation revient comme un leitmotiv sur toutes les lèvres : pourquoi l’école algérienne est-elle si malade ?
Les écoles publiques ont vu leurs effectifs augmenter et la qualité des enseignements a drastiquement baissé.

Avec une superficie de l’Algérie de 2.380.000 km2 et une population algérienne de 42,2 millions d`habitants au 1er janvier 2018, le secteur de l’éducation nationale compte (en 2018-2019) 9.269.892 élèves répartis comme suit:

1. Le taux d’élèves

Le taux des élèves d’enseignement préscolaire: 5,8% soit 537 654 enfants
Le taux des élèves d’enseignement primaire: 48,8 % soit 4 523 707 élèves
Le taux des élèves d’enseignement moyen: 31,7 % soit 2 938 556 élèves
Le taux des élèves d’enseignement secondaire: 13,7 % soi 1 299 975 élèves

Les structures:
Le taux des structures éducatives au niveau national: 27.351
établissements.

Le taux des établissements primaire : 75,09% soit 20 538 écoles
Le taux des établissements d’enseignement moyen: 19,31% soit 5 281 collèges
Le taux des établissements d’enseignement secondaire: 5,56% soit 1 532 lycées

2- L’encadrement pédagogique et administratif:

Plus de 749.232 fonctionnaires d’établissements éducatifs recensés dont :

Près de 63% de femmes soit 472 017 fonctionnaires
L’encadrement pédagogique: 89,9 % soit 673 560 enseignants
L’encadrement administratif: 10,1 % soit 75 672 administrateurs

– Répartition des enseignants selon chaque cycle:
Enseignement primaire: 43,1% soit 290 304 enseignants
Enseignement moyen: 34,5%.soit 232 378 enseignants
Enseignement secondaire: 22,4 %. soit 150 877 enseignants

– Un budget annuel de plus 789 Milliards de DA (plus de 696 milliards DA pour le fonctionnement et plus de 93 milliards pour l’équipement)

Le front social est en ébullition et les grèves répétitives se suivent chaque année, dans l’éducation aux mêmes périodes, car les problèmes restent identiques et ne sont pas résolus comme pour cette année où les syndicats se plaignent depuis bien des années pour les mêmes revendications, je nommerai parmi eux :
– Le pouvoir d’achat
– La retraite
– Le code du travail
– La révision du statut particulier
– Les problèmes des œuvres sociales
– La restriction des libertés syndicales
– Les retards de virement dans les primes de rendement, des primes de zone, des rappels de promotion et des échelons
– Le non-recrutement des listes de réserves, des contractuels et des diplômés de l’ENS
– Les retards dans la titularisation des nouveaux enseignants
– L’anarchie dans la gestion dans les académies et dans les établissements scolaire
– Les cours particuliers
– La surcharge des classes

Donc les grèves dans l’éducation ne finiront jamais, car ces problèmes et ces revendications n’ont toujours pas changé, je les ai connu depuis que j’ai été dans l’éducation en tant qu’enseignant puis en tant que syndicaliste, membre des bureaux nationaux du SNAPEST et du CLA, aujourd’hui, je suis à la retraite, mais le problème reste insoluble, récurent et surtout voulu pour alimenter l’existence du multi-syndicalisme en Algérie et un dialogue de sourd préfabriqué entre la tutelle et les syndicats ; je dirai encore plus c’est le moyen pour cacher certaines tares du système éducatif algérien tel que la faiblesse des élèves, les programmes non terminés et leur seuil. Malgré tous les moyens mis en place ou qui le seront, ceux-ci n’empêcheront pas la continuité de l’agonie de l’éducation en Algérie et cela vu la politique de l’autruche continue à être appliquée.
 

L’Algérie a opté dès les années 2000 et suite à la conférence de Dakar aux objectifs internationaux proposés par certains pays, connus pour leur affinité avec la Banque Mondiale, le FMI et les multinationales, c’est une logique économique et libérale, alimentée par un nouvel ordre mondial qui a été programmé.

Beaucoup d’entre nous ont été élèves de l’école publique ; les plus anciens en gardent une image vivante, vénèrent tel maître ou telle maîtresse. Beaucoup d’entre nous sont ou ont été parents d’élèves de l’école publique et gardent aussi une image de son fonctionnement.

Des chiffres à l’appui, de plus en plus de familles migrent vers l’enseignement privé. Qualité de l’enseignement en déclin, absentéisme, surpopulation en classe, grèves des enseignants sont autant de facteurs qui contraignent la classe moyenne à emprunter cette voie. Trop souvent, l’éducation est en place sans préoccupation de la psychologie des enfants.

Son développement psychologique est mal connu et souvent mal géré. À l’adolescence, les conflits s’intensifient et les parents se trouvent face à des situations qui peuvent se révéler dangereuses comme la drogue, l’alcool, la violence, l’intimidation, les dérèglements alimentaires. Les élèves algériens de seconde affichent des niveaux très bas en mathématiques et en langues, avec des acquis « faibles ». En mathématiques, plus de 60 % des étudiants scientifiques n’ont pas la moyenne et doivent suivre des cours particuliers, alors que les littéraires affichent une « carence importante en expression écrite en langue arabe ».

Les élèves ont également un niveau « très bas » en français, deuxième langue du pays. Classes surchargées, manque criant de professeurs ou de professeurs de spécialité ou abandon scolaire, le système éducatif est à bout de souffle en Algérie. L’école algérienne vit aujourd’hui des heures sombres ou des moments critiques. Il y a donc lieu d’analyser les raisons profondes qui plongent l’école algérienne dans un climat délétère.

Le premier responsable et non le moindre qu’il convient d’indexer pour justifier le ‘’chaos‘’ dans lequel est plongé l’école algérienne est à notre avis l’inadéquation du système éducatif hérité de la colonisation française lequel avait plus tendance à nous soumettre aux intérêts de la puissance impérialiste et aujourd’hui à une mondialisation ultra-libérale qu’à nous réconcilier avec nous-même ou à installer en nous des compétences arrimées à nos besoins.

Aucun développement, aucune libération ne sont possibles pour l’Algérie tant que l’école, en tant que vecteur puissant de transmission de valeurs, de cultures n’est pas en phase avec notre identité profonde. En effet, le rôle de l’école est de former les hommes de demain, aptes à prendre les décisions qui les concernent, car le développement est en définitive une affaire de mentalité. Encore faut-il que notre éducation soit tournée vers l’avenir que vers le passé. Le passé, les traditions ne doivent certes pas être rejetés, mais si le présent appartient à ceux qui ont la plus forte économie, le futur lui appartiendra à ceux qui dans les meilleures écoles forment les meilleurs hommes de demain.

Le Japon et la Suède, qui n’ont ni superficies, ni matières premières en sont des exemples irréfutables et réels.Il faudra impérativement réformer et renforcer l’enseignement technique et la formation professionnelle de sorte que dès le cycle secondaire les élèves puissent avoir la possibilité de se former à des métiers pratiques tels que la plomberie, la mécanique, l’électricité, l’informatique lesquels répondent mieux à nos préoccupations.

Il est plus qu’urgent dans la perspective de résoudre les insupportables perturbations de l’école algérienne que non seulement l’État revalorise la fonction enseignante à travers un statut digne et une formation de qualité des enseignants, une amélioration de leurs conditions d’existence, c’est-à-dire en arrêtant de se livrer à des promesses irréalistes et électoralistes ; mais il doit signer avec eux un contrat de performance.

En d’autres termes, l’État doit restaurer son autorité en sanctionnant positivement les enseignants les plus méritants par l’octroi d’avantages et blâmant ceux qui sabordent le noble et sacerdotal métier. Aussi, longtemps, qu’on va continuer de bâtir notre système éducatif sur la base d’un enseignement théorique très déconnecté des réalités d’un monde où la science et la technique et de façon générale la créativité et l’innovation priment sur les savoirs spéculatifs sans utilités pratiques, notre école va toujours continuer dans son agonie. En vérité, Michel De Montaigne avait on ne plus raison quand il déclarait : « Savoir par cœur n’est pas savoir : c’est tenir ce qu’on a donné en garde à sa mémoire. »

En somme, le malaise que vit l’école algérienne s’explique certes par l’insuffisance du budget (la majeur partie de ce budget est engloutie par les salaires des travailleurs et par le fonctionnement), par le déficit de formation de nos enseignants, par la surpopulation de nos écoles, par le manque d’infrastructures ; mais elle se justifie essentiellement par un refus de la part des autorités de reformer en profondeur le système éducatif de sorte qu’il soit plus adapté à nos réalités culturelles, sociales et économiques ; bien sûr, on doit tenir compte de ce qui se fait de bien ailleurs dans un monde mondialisé et concurrentiel sans pour autant que notre école ne perde son authenticité ou son âme.

L’école a depuis longtemps cessé d’être cet espace de formation du citoyen et est réduite en un laboratoire où naissent et se développent les processus de mutations individuelles et sociétales aux conséquences désastreuses.

Un lycéen sur deux devient bachelier selon les statistiques officielles. La plus grande partie intégrera des facultés.

Une minorité se dispersera sur des écoles de commerce, des écoles d’ingénieurs ou choisira une carrière de médecin. Mais que sont devenues les victimes de la déperdition sociale ? Aujourd’hui, il ne faut plus être surpris de la violence da la société ou celle dans les stades ou ces morts en mer, car c’est l’école algérienne qui a fait du gardiennage pendant leurs 16 premières années d’un adolescent pour le rejeter sans aucun débouché.

Victime donc de la carence de ces réformes et politiques éducatives inopportunes qui se sont soldées par un véritable fiasco, notre système éducatif a toujours été un grand malade, marqué par l’absence de crédibilité, de compétence et caractérisé par un laxisme dont les résultats sont catastrophiques. Aujourd’hui, l’éducation nationale algérienne agonise, car sa maladie a été traitée de manière incohérente au cours des vingt dernières années tel le démantèlement de l’enseignement technique. Soucieux de l’efficience économique, la politique mondialiste ultra-libérale contribue à donner une valeur marchande à l’éducation. Les programmes et les formations scolaires visent à répondre à cet idéal mercantile annonçant de vouloir préparer l’élève pour le marché du travail dans une optique de rentabilité.

La commercialisation de l’éducation et de ses services, est commandée par une logique économique mondiale et un nouvel ordre mondial avec le retour de l’esclavage et de la colonisation.

Notre constat aujourd’hui en ce début 2019, où après 56 ans d’indépendance, nous importons presque tout, notre éducation est à l’agonie, notre santé est en faillite, des milliers d’Algériens disparaissent en mer tentant de fuir la mal vie, notre monnaie ne vaut plus rien, la corruption et les détournements ne se comptent plus. Mais tout cela est le fruit de la politique de la mondialisation ultra-libérale que nos dirigeants suivent aveuglément, non pas par ignorance, mais pour des intérêts personnels ou familiaux.Continuer à suivre cette mondialisation ultra-libérale, a conduit l’éducation ainsi que d’autres secteurs clé au développement à l’agonie.

Mais toute cette politique de mal gérance risque de conduire tout le pays vers le chaos et la révolte comme le vit certains pays ayant opté vers cette globalisation ultra libérale, nous pouvons donner comme exemple les manifestations des gilets jaunes en France. Sauvons ce qu’on peut sauver. Le système éducatif remplit mal ses fonctions tel que : produire des savoirs, développer des intelligences, former des compétences, donner au niveau élémentaire les capacités de lire, d’écrire et de compter dans une langue écrite. La faiblesse du matériel didactique, des classes surchargées, des enseignants mal ou non formés ont conduit l’école à son agonie. L’école est devenue parfois plus un lieu de gardiennage social où sont véhiculés des savoirs mémorisés plus que d’acquisition de savoirs.

Un grand chantier dans l’éducation nous attend et doit être entamé, par des gens du terrain loin de toute mondialisation ultra-libérale programmée par l’UNESCO, la Banque Mondiale, le FMI et les multinationales. Nous n’avons jamais fait notre propre réforme, mais nous avons suivi celle des autres.

Alors il est venu le temps, de sauver notre jeunesse et celle des générations avenirs, car nous, nous avons dès le début été ignoré. Il n’est pas encore trop tard pour recouvrer notre indépendance et notre développement, mais cela reste tributaire de l’éducation et de la volonté de nos décideurs.

La conjoncture actuelle nécessite donc une articulation entre la mise en place d’un Programme d’urgence 2019-2032, loin des projets de la mondialisation ultra-libérale, non adaptés aux besoins du pays et du profil de formation et des besoins d’avenir pour l’Algérie.
 

Auteur
Bachir Hakem

 




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De la liberté, mais encore ?

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REGARD

De la liberté, mais encore ?

Le mot « liberté » est employé par tout le monde, à l’exception, bien entendu des dictateurs. Et encore ! Il leur arrive de déclarer promouvoir la « liberté » quand il s’agit, en réalité, uniquement de celle de leur obéir. Telle est la caractéristique des dictateurs : ils osent appeler « liberté » l’asservissement des autres.

Liberté

Les soi-disant « démocrates » manifestent la même imposture, cependant de manière plus hypocrite. D’abord, ils se déclarent « libéraux », terme construit à partir du mot « liberté ». En effet, le « libéralisme » prétend défendre la liberté. Mais de laquelle s’agit-il en réalité ?… Celle dite de l’« individu », du point de vue général, et, dans le domaine économique, celle du « laisser faire, laisser aller ».

Dans les deux cas, il s’agit de la liberté des personnes (comme individus singuliers ou comme caste) les plus puissants en richesse matérielle, en ruse intellectuelle, en égoïsme caractériel et en insensibilité psychique à la souffrance humaine de leurs victimes.

C’est la conception de la jungle : la guerre de tous contre tous, et que le plus fort l’emporte, la fin justifiant les moyens, comme l’expliqua Machiavel dans « Le Prince ». Cette vision se base sur une prétendue « nature » humaine : elle existerait depuis l’apparition de l’espèce, et consisterait dans la « struggle for life » (lutte pour la vie).

Cette vision utilisa de manière très opportuniste la théorie de l’évolution animale de Darwin pour la transposer, de manière non scientifique mais idéologique, dans le domaine de l’espèce humaine. Ainsi, les castes dominatrices-exploiteuses crurent justifier et légitimer leur hégémonie sociale.

Cette « liberté » du « libéralisme » a vu le jour historiquement quand la bourgeoise capitaliste combattait pour se libérer du féodalisme autocratique, adversaire de toute forme de liberté d’une manière absolue. Cependant, les idéologues bourgeois capitalistes, en parlant de « liberté », ne tenaient compte que de celle individuelle (du plus puissant socialement) ; ils occultaient le fait qu’il s’agissait de la « liberté » du bourgeois capitaliste de s’émanciper de la domination féodale, afin de développer sa personnelle liberté de commercer, donc d’acheter de la main-d’œuvre en échange d’un salaire, et faire du profit. Celui-ci est basé sur la règle de sa maximisation, ce qui implique la minimisation du coût de la force de travail : là réside l’exploitation capitalise.

Elle se concrétise par  par ce que Joseph Proudhon a formulé le premier, et Karl Marx a développé : la plus-value, produite par l’exploitation de la force de travail des salariés.

Dès lors, parler de « liberté » d’une manière générale sans autre précision, et notamment de liberté « individuelle », occulte ce qu’elle contient dans la réalité : la liberté d’exploiter et de dominer, exercée par une minorité de privilégiés sur une majorité de victimes. Mais, alors, objecterait-on : qu’en est-il de la liberté, proclamée par la Révolution française de 1789 ?… La réponse est dans la suite de l’exposé.

Égalité

Les considérations précédentes permettent cette affirmation : toute liberté est un leurre (une tromperie) et une injustice si elle n’est pas couplée avec l’égalité entre tous les êtres humains.

Bien entendu, ces derniers n’ont pas des caractéristiques identiques du point de vue de leur aspect physique et intellectuel. Néanmoins, ces différences n’autorisent pas de ségrégation entre les nécessités d’existence matérielle entre ces mêmes êtres humains. Au nom de quoi ?… Du principe d’équité. Ce principe distingue l’émancipation de l’espèce humaine de son animalité primitive, qu’on peut également appeler barbarie.

L’équité humaine implique que tous les êtres humains sont égaux en droits en matière d’accès aux richesses naturelles de la planète, donc de nourriture, de logement, de santé, d’instruction, de loisirs, etc. Par conséquent, toute forme d’exploitation économique, de domination politique et de conditionnement idéologique porte atteinte à cette égalité entre les êtres humains.

Donc, toute liberté (individuelle) qui ne comprend pas l’égalité (entre les individus) n’est que celle de l’être humain agissant comme un animal (un barbare) au sein d’une « société » qui est demeurée une jungle. Toutes les considérations des idéologues du « libéralisme » ne pourront jamais occulter ce fait, quelques soient leurs formules hypocrites, apparemment civilisées et au « service » de l’humanité.

La fameuse révolution française de 1789 commença d’abord par proclamer le célèbre principe « Liberté, Égalité, Fraternité ». Cependant, bien vite, l’égalité fut éliminée par la caste de Robespierre. Elle envoya à l’échafaud les partisans de l’élément le plus important de la célèbre trilogie, – l’Égalité -, précisément appelés les « Égaux » : les Hébertistes et les babouvistes. Ils étaient les révolutionnaires authentiques, radicaux ; et, malheureusement, le fer de lance de la révolution française, les Sans-Culottes prolétaires, ne se soulevèrent pas contre cette première forme de contre-révolution, autrement dit de récupération de la révolution populaire par la bourgeoisie étatiste.

Laquelle, pour se légitimer, en guise de religion, inventa l’Être Suprême. Et, pour le fêter, le même Robespierre se permit cette manifestation  de pouvoir absolu personnel : se présenter en premier, devant tous les autres, à cette célébration. Vanité de despote. Adieu l’Égalité ! Désormais, il y eut des « égaux mais plus égaux que les autres » : les membres de la nouvelle caste bourgeoise étatiste, représentée par Robespierre.

Donc, adieu la liberté ! Celle des révolutionnaires qui défendaient réellement les intérêts du peuple travailleur et exploité de France. Ne restait plus que la « liberté » de la caste bourgeoise étatiste d’établir un régime politique à sa convenance, en éliminant par la guillotine ses adversaires, non seulement féodaux mais également les partisans des authentiques Égalité et Liberté (celles de tous, et d’abord des prolétaires).

De la « Fraternité » n’est restée que celle des robespierristes, nouvelle forme de caste despotique bourgeoise capitaliste. Là est la réelle histoire de la Révolution française de 1789, non pas relatée par les écrivains dominants.

Solidarité

Auparavant, ont été évoqués les droits citoyens. Venons aux devoirs. Quel est le premier d’entre eux sinon la solidarité : celle du fort avec le faible, quelques soient les formes de cette force et de cette faiblesse ?… La solidarité est la meilleure et la plus significative preuve que l’espèce humaine s’est affranchie de sa première période, celle animale, marquée par la loi de la jungle, à savoir la domination du plus fort sur le plus faible.

Cependant, même dans le règne animale, existe des formes de solidarité, relatés par Pierre Kropotkine dans ses ouvrages. Il reste néanmoins vrai que, dans le monde animal, le plus fort domine et vit aux dépens du plus faible. Par conséquent, c’est par la solidarité du plus fort avec le plus faible que l’humain manifeste son émancipation de son animalité. C’est dans ce progrès fondamental dans les relations sociales que l’espèce manifeste la meilleure partie d’elle-même : son humanité, comme supérieure à l’animalité. Là sont les authentiques civilisation et culture (1).

Dès lors, il devient compréhensible d’affirmer ceci : les personnes les plus dotées d’instruction (quelque soit le domaine), et les personnes qui ont dirigé, dirigent ou dirigeront des communautés humaines (quelques soient leur nature et importance) ne peuvent être considérées civilisées et cultivées que dans la mesure où leurs actes et conceptions manifestent la solidarité indispensable du plus fort avec le plus faible. Autrement, leur cerveau demeure celui de l’animal préhistorique, et ceci quelques soient les diplômes universitaires obtenus et la position sociale occupée.

Quelles sont les deux premières formes de solidarité ?… Faire en sorte que tous les êtres humains soient : 1) considérés et traités de manière égalitaire, et cela quelques soient les différences des aptitudes physiques et intellectuelles ; 2) considérés et traités comme êtres libres de bénéficier de tous les droits à une vie digne, auparavant évoqués.

Trinité salvatrice

Ainsi, espérons avoir montré pourquoi et comment il ne peut exister de liberté authentique sans égalité et solidarité authentiques. C’est le motif qui explique mon emploi systématique de l’expression « liberté solidaire ». Dans « solidaire » est inclus l’égalité. Et s’il faut être totalement exhaustif, il faut, alors, dire : « liberté égalitaire solidaire ».

Supprimez l’un de ces trois éléments, et vous n’aurez plus aucun des trois éléments, dans son acceptation authentique.

Sans égalité de droits, comment pourraient exister la liberté authentique, autrement dit pour toutes et tous, et la solidarité du fort avec le faible ?… Sans égalité, que serait la liberté, sinon celle du plus fort au détriment du plus faible ? Sans égalité que serait la solidarité sinon, d’une part,  celle des membres de la caste dominatrice-exploiteuse pour exercer ce privilège, et, d’autre part, une aumône humiliante et insuffisante envers les dominés-exploités ?

Sans la solidarité, que serait la liberté sinon celle du plus fort au détriment du plus faible. Sans la solidarité, que serait l’égalité, sinon celle de ceux qui se croient « plus égaux que les autres », à savoir les castes oligarchiques exploiteuses-dominatrices ?

Que l’on ne s’imagine pas que ce genre de castes se trouvent uniquement parmi les bourgeois capitalistes. Les bolcheviques, malheureusement, se comportèrent ainsi dès qu’ils mirent la main sur le pouvoir étatique (2). Et, en Algérie, on connaît le dicton populaire de l’époque du « socialisme » : « L’ichtirakiyâ ?… L’auto lîke wal hmâr liyâ ! » (Le socialisme ?… L’auto pour toi et l’âne pour moi).

En conclusion, en présence du mot « liberté », il faut absolument veiller à savoir quelle en est la relation avec l’égalité et la solidarité. Autrement, on est au mieux dans la confusion, au pire dans la manipulation opérée volontairement par les dominateurs-exploiteurs et leurs scribes-mandarins de service, et ceci quelque soit l’idéologie proclamée.

Bien entendu, ces considérations seront jugées « séditieuses » et fomentant la « division » sociale par ceux-là même qui tirent profit de la division sociale, basée sur l’exploitation. Cependant, l’unité sociale harmonieuse implique la suppression de toute exploitation de l’être humain par son semblable, pour la remplacer par la liberté, l’égalité et la solidarité. Au « chacun pour soi et Dieu pour personne », il faut passer au « chacun pour tous et tous pour chacun ».

Autrement, la part animale de l’être humain se conclura par l’extinction pure et simple de l’espèce humaine, sous forme de guerre nucléaire. Dans le passé, on disait « socialisme ou barbarie ». Nous voici à l’époque de : solidarité ou disparition de l’espèce humaine sur la planète Terre. La solidarité authentique comprend l’égalité et la liberté collectives, donc individuelles.

K. N

Email : kad-n@email.com

Notes

(1) L’exposé développé de cette idée fut formulée par Michel Bakounine dans son ouvrage « Dieu et l’État », disponible ici : http://fr.wikisource.org

(2) Voir Voline, « La révolution inconnue », disponible ici : http://kropot.free.fr/Voline-revinco.htm

Auteur
Kaddour Naïmi

 




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Arabie Saoudite : la poursuite des réformettes en ce début d’année

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DECRYPTAGE

Arabie Saoudite : la poursuite des réformettes en ce début d’année

Pour répondre aux accusations des femmes torturées dans les geôles du royaume depuis l’étranger, un décret royal vient d’être signé par le roi Salmane et appliqué depuis dimanche 6 janvier et qui, lit-on, oblige les tribunaux de notifier aux femmes par texto en cas de divorce.

C’est un SMS qui pourrait changer la vie de beaucoup de femmes en Arabie saoudite. Les Saoudiennes seront désormais averties de tout changement de leur statut matrimonial par texto, notamment en cas de divorce, selon cette même loi.

Cette mesure semble avoir comme objectif de freiner les cas considérablement répandus d’hommes mettant fin secrètement à leur mariage sans en informer leur conjointe.

Les femmes dans le royaume pourront consulter des documents liés à la rupture de leur contrat de mariage via le site internet du ministère. Cette mesure intervient alors que le puissant prince héritier Mohammed Ben Salmane mène des réformes économiques, sociales et religieuses inédites dans ce pays pétrolier ultra -conservateur, qui impose aux femmes des restrictions parmi les plus sévères au monde.

Les femmes ont notamment obtenu l’autorisation de conduire à partir de juin 2018. Elles ont également été autorisées à accéder aux stades sportifs, auparavant réservés exclusivement aux hommes.

Ryad cherche en outre une plus grande participation des femmes au marché du travail alors qu’il cherche à diversifier une économie trop dépendante du pétrole.

Mais l’Arabie saoudite réprime aussi toute dissidence, et a mené des centaines d’arrestations dans les milieux religieux, intellectuels, économiques notamment dans les milieux militant pour les droits des femmes.

Le pays est notamment critiqué pour un système de tutelle masculine qui oblige les femmes à obtenir la permission de leur parent masculin le plus proche dans la plupart des domaines de leur vie, comme pour voyager ou se marier. 

Ce même dimanche, une Saoudienne âgée de 18 ans arrêtée à l’aéroport international de Bangkok a dit craindre pour sa vie en cas de rapatriement par les autorités thaïlandaises, qui ont confirmé lui avoir refusé l’entrée dans le pays à son arrivée du Koweït.

La femme, qui a utilisé Twitter pour plaider sa cause, a expliqué avoir tenté de fuir des mauvais traitements infligés par sa famille et qu’elle était en transit pour aller demander l’asile en Australie, pays dans lequel elle vient d’obtenir un visa.

Doit-on pour autant s’estimer heureux que nos femmes ont au moins leur mot à dire dans le processus de divorce ?

Auteur
Rabah Reghis

 




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Mohamed Djellaoui désigné président de l’académie de tamazight

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EXPRESS

Mohamed Djellaoui désigné président de l’académie de tamazight

C’est donc Mohamed Djellaoui, doyen à la faculté de lettres et langues de l’université Mohand Oulhadj de Bouira qui a été nommé Président de l’Académie algérienne de langue amazighe.

Mohamed Djellaoui a été nommé fin décembre pour un mandat de quatre ans, conformément à la Loi organique relative à cette académie, révèle alg24.

Le nom de Salem Chaker était cité et souhaité par de nombreux linguistes. Celui de Mohand Arezki Haddadou, décédé récemment était aussi sur toutes les lèvres. C’est dire que le choix du nom du président de cette institution était très attendu par les militants et les spécialistes de tamazight. Car, estiment-ils, il reflètera la volonté du pouvoir politique de promouvoir ou pas cette culture. 

« Défenseur de l’option des caractères latins pour Tamazight, Pr. Mohamed Djellaoui a beaucoup travaillé sur la poésie kabyle dont celle chantée. Il a mené une recherche très poussée sur l’œuvre poétique de Lounis Ait Menguellet. Travail qu’il a édité sous le titre: « Image poétique dans l’œuvre de Lounis Aït Menguellet. Du patrimoine à l’innovation » (Éditions Les Pages Bleues) », écrit le militant Rachid At Ali Kaci dans un post sur son mur. 

 

Auteur
La rédaction

 




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Le chanteur de raï Houari Manar est mort dans un bloc opératoire

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EXPRESS

Le chanteur de raï Houari Manar est mort dans un bloc opératoire

Le chanteur de raï, Houari Manar, est décédé lundi 07 janvier 2019 à l’âge de 39 ans, d’une crise cardiaque survenue lors d’une opération chirurgicale, rapportent plusieurs sources.

Houari Manar, de son vrai nom Houari Madani, est décédé lors d’une opération de chirurgie esthétique, plus précisément une liposuccion, qu’il avait subi dans une clinique privée à Sidi Yahia, commune de Bir Mourad Raïs, wilaya d’Alger. 

Auteur
La rédaction

 




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