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Les gilets jaunes bouleversent l’agenda politique d’Emmanuel Macron

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FRANCE

Les gilets jaunes bouleversent l’agenda politique d’Emmanuel Macron

La crise des « gilets jaunes » entraîne un bouleversement de l’agenda d’Emmanuel Macron, qui a reporté un voyage en Serbie et une rencontre prévue mardi avec des associations d’élus.

L’Elysée a confirmé lundi l’annonce par le président serbe Aleksandar Vucic que, « en raison de la situation », la visite prévue mercredi et jeudi à Belgrade étaient « reportée ».

La présidence a également annoncé le report de la réunion prévue mardi après-midi à l’Elysée avec des associations d’élus. « Le président a considéré qu’il était prioritaire de se concentrer sur les réponses à apporter à la crise actuelle », précise l’Elysée.

Une rencontre avec le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, qui avait été programmée pour mardi en fin de journée, a également été annulée. M. Juncker a décidé de ne pas venir à Paris après l’annulation, annoncée lundi, du discours qu’il devait prononcer à l’Assemblée nationale, qui a été reporté au profit d’une séance de questions au gouvernement.

L’Elysée n’a jusqu’à présent donné aucune indication sur l’éventualité d’une intervention publique d’Emmanuel Macron sur la crise des « gilets jaunes » dans les jours à venir. Il est resté silencieux depuis son retour du G20 dimanche matin.

Lundi, à la place d’une rencontre prévue de longue date avec des chefs, il a déjeuné dans une caserne parisienne avec des policiers étant intervenus samedi face aux casseurs. Une réunion non annoncée était par ailleurs en cours en fin de journée à l’Elysée sur la crise des « gilets jaunes », en présence du Premier ministre Edouard Philippe et de plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de l’Economie Bruno Le Maire et celui des Comptes publics Gérald Darmanin, ainsi que celui de la Transition écologique François de Rugy, selon des sources concordantes.

Emmanuel Macron devait s’envoler pour Belgrade à l’issue du Conseil des ministres mercredi et son retour était prévu jeudi. Il devait notamment rendre hommage, avec son homologue serbe Aleksandar Vucic, aux défenseurs de Belgrade à l’occasion du centenaire de la fin de la Première guerre mondiale.

« Profondément attaché à la relation » franco-serbe, le chef de l’Etat s’est entretenu en fin d’après-midi avec M. Vucic pour lui expliquer les raisons du report de sa visite. « Il a été décidé que ce déplacement serait reprogrammé dans les meilleurs délais », a précisé l’Elysée.

« Nous nous préparions pour la visite du président Macron. Malheureusement en raison de la situation et des problèmes auxquels il fait face, le président Macron m’a demandé de reporter de quelques semaines sa visite dans notre pays », a pour sa part déclaré le chef de l’Etat serbe lors d’une conférence de presse.

Auteur
AFP

 




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Notre ami le roi !

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Tribune

Notre ami le roi !

Il avait pensé avoir mis l’Algérie au pied du mur en l’appelant au dialogue bilatéral, mais c’est elle qui vient de le mettre dans cette situation en lui retournant le principe de la nécessité d’une telle démarche, mais dans le cadre des organes de l’UMA qu’il a désertée.

Répondre à Mohamed VI et à sa main tendue le jour de la célébration de sa marche verte par un «et si on relançait l’UMA, l’Union du Maghreb arabe ?», c’est du grand art, faisait remarquer avec la verve qu’on lui connaît le fumeur de thé !

L’initiative marocaine est venue, faut-il le rappeler, à moins de quelques semaines des négociations sous l’égide de l’ONU avec le Front Polisario (5 et 6 décembre prochain) à Genève et à l’occasion de la célébration du 43ème anniversaire de la Marche verte et l’invasion du Sahara Occidental.

Dans certaines capitales européennes, on s’était même réjoui de cette proposition pour une reprise des relations entre les deux pays. Mais, d’autres y ont vu une sorte d’appel à témoins de la communauté internationale, selon laquelle Rabat ne peut aucunement être accusé de bloquer les relations avec l’Algérie et que c’est bien ce pays qui met en difficulté d’abord une difficile réconciliation avec le Maroc et, mieux, qui est à l’origine du blocage du fonctionnement des institutions de l’Union du Maghreb arabe (UMA). 

Selon un chroniqueur, Alger a recadré le Maroc et l’appelle à reprendre de bonne foi le cours de la construction maghrébine, en panne depuis de nombreuses années.     

La réponse d’Alger à ce que certains ont cru voir «une main tendue du Maroc» est donc venue, globale et intégrée dans la relation maghrébine. Car pour l’Algérie il est d’abord vital de reprendre le cours de la construction maghrébine là où il a été laissé, ensuite renouer et s’il le faut resserrer les liens entre tous les pays maghrébins avec comme seul objectif un nouveau départ.

Cette initiative « s’inscrit en droite ligne de la conviction intime et maintes fois exprimée par l’Algérie de la nécessité de la relance de l’édification de l’ensemble maghrébin et de la réactivation de ses instances», souligne la même source.

Voyant le coup venir et de manière très diplomatique, Alger explique donc, que «l’offre» faite à l’occasion de l’anniversaire de la marche verte n’est rien de plus qu’une nouvelle manœuvre visant à incriminer l’Algérie et à ternir son image! 

Le Maroc a répondu de manière officielle, ce lundi 26 novembre, en précisant toutefois que «la demande algérienne est sans rapport avec l’initiative Royale. Celle-ci est purement bilatérale, alors que la démarche algérienne s’inscrit dans le cadre de la relance de la construction régionale ». Il ne peut que douter que cette 35ème réunion ministérielle puisse parvenir à des résultats tangibles, différents des 34 précédentes, en l’absence d’une bonne préparation et d’un dialogue direct responsable entre deux États membres de l’UMA», ajoute la même source.

Pour l’heure on est dans le « non-Maghreb ! » Par opposition  au « tout Maghreb », dont on était en droit de rêver !

La somme de 100 milliards de dollars supplémentaires par an a été, par exemple, énoncée ! Elle correspondrait à des bénéfices qu’auraient pu engranger les économies du Maghreb à l’horizon 2017, si leurs pays cessaient de se regarder en chiens de faïence et décidaient, enfin, de coopérer !  

L’information, rapportée par l’hebdomadaire Jeune Afrique, est imputée à Abderrahmane Hadj Nacer, l’ancien gouverneur de la Banque Centrale d’Algérie et fervent partisan de l’UMA qui, hélas, s’est révélée incapable de s’affirmer comme ensemble régional.

Pas plus politique qu’économique. Pourtant, l’Union promise était riche de promesses à sa naissance : « Union douanière » dès 1995, puis « Marché commun », à l’horizon 2000. A l’image de l’Union européenne ! 

Plusieurs années ont passées depuis et les économies du Maghreb continuent d’avancer en ordre dispersé malgré quelques rares initiatives comme la création d’une « Union maghrébine des employeurs » (UME) en 2007 et d’une « Union maghrébine des foires » en 2008 qui a tenu son premier salon à Alger. 

Le bilan est bien maigre, ce qui avait alarmé en son temps, le patron du FMI d’alors, Dominique Strauss-Kahn, qui, en 2008, lors d’une escale à Tripoli, a appelé « à accélérer la réalisation de l’intégration économique des pays de la zone ». 

Paradoxe, les économies du pays d’Afrique du nord s’avèrent davantage tournées vers l’Europe que vers leurs voisins directs. Plutôt aussi que de négocier, en force, avec l’Union européenne, la Tunisie le Maroc et l’Algérie ont fait cavalier seul, sans pour autant en tirer des avantages commerciaux et douaniers. 
Ce n’est quand même pas compliqué de s’appliquer à eux-mêmes les relations commerciales et douanières qu’ils ont avec l’UE, s’est étonné DSK à Tripoli. 

La zone d’Afrique du nord a pourtant de quoi séduire, elle offre un marché de 100 millions de consommateurs à l’horizon 2020. Sauf que les dures réalités du terrain freinent toutes les initiatives : marchés aux besoins mal identifiés, lourdeurs bureaucratiques, barrières tarifaires, systèmes bancaires peu concurrentiels et donc, faible soutien à l’investissement productif ! 

Réaliser la communauté économique d’Afrique du nord ferait gagner à ses membres une valeur ajoutée annuelle d’environ 10 milliards de dollars, soit l’équivalent de 5% de leurs produits intérieurs bruts cumulés (paroles d’experts!). 

Actuellement, d’éminents universitaires de la Méditerranée, dont le professeur algérien Abderrahmane Mebtoul, tentent de relancer le débat et d’attirer ainsi l’attention des décideurs sur les avantages d’un Maghreb uni ; « il serait suicidaire pour chaque pays du Maghreb de faire cavalier seul », relève le professeur qui affirme : « l’intégration économique régionale est une nécessité historique.

Et sans inclusion euro-méditerranéenne, l’Afrique du Nord serait bien davantage ballotté par les tempêtes du marché, avec le risque d’une marginalisation croissante ; une sortie des radars de l’histoire », a prédit l’éminent professeur qui a ajouté : « On peut faire avancer l’intégration maghrébine par des synergies cultuelles et économiques comme cela s’est passé entre l’Allemagne et la France, grâce au programme Schuman du charbon et de l’acier. Et les exemples sont nombreux entre tous les pays du Maghreb, la combinaison du gaz algérien et du phosphate marocain au moyen de co-partenariats internationaux bien ciblés, permettrait de créer une des plus grandes entreprises d’envergure mondiale d’engrais, selon les experts, comme le professeur Mebtoul.

Ces derniers recommandent également la redynamisation de la «  Banque maghrébine d’Investissement », la création d’une « monnaie maghrébine », à l’image de l’euro européen, ainsi que la mise en place d’une « Bourse maghrébine » qui devrait s’insérer « horizon 2020 », au sein du projet de création de la Bourse euro-méditerranéenne. 

Tous ces projets, s’ils étaient mis en œuvre, contribueraient, à coup sûr, à la prospérité de l’Afrique du nord et de ses habitants. Malgré les déclarations qui affectent un positivisme de façade, et les échanges épistolaires des plus denses entre les autorités, les raisons de la discorde entre pays voisins demeurent les plus fortes. 

Et pourtant, il y a des choses à faire. Il y a de l’espace, par exemple, pour « la diplomatie économique », le Maghreb ayant toutes les potentialités pour devenir un pivot stable. Et aussi pour traiter d’égal à égal avec l’Europe et la Chine, par exemple.                                              

Certes, c’est encore un rêve, diront certains, au regard des obstacles de toutes natures qui ne sont pas à négliger. Le business peut faire, dit-on, ce que les politiques ne font pas ! Mais ce projet de l’UMA ne mobilise guère les dirigeants politiques, ou peu ou prou ! Et notre ami le roi, en vient de faire la démonstration !
 

Auteur
Cherif Ali

 




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Aïn-Beida : Roud Saymine entre hier et aujourd’hui

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REGARD

Aïn-Beida : Roud Saymine entre hier et aujourd’hui

Le boulevard Abbas-Laghrour d’Aïn Beida est connu depuis longtemps sous le nom de Roud Saymine.

Jadis en période du mois de jeûne, ce boulevard abritait toutes les activités commerciales formelles et informelles c’est la loi du plus fort qui prime dans cet endroit, fréquenté par des jeunes, des adultes, des vieux, des femmes et mêmes des délinquants parce qu’il est situé en plein centre de la ville de la capitale des Hraktas.

De plus, beaucoup de gens viennent d’autres  communes de la wilaya d’Oum El Bouaghi, et de d’autres wilayas limitrophes le week-end. Pour acheter des légumes, des fruits, du poisson, des  vêtements, des épices et des olives et même des quotidiens nationaux exposés par cette librairie connue depuis belle lurette sous le nom : la librairie du 05-Juillet.

Mais les habitués se dirigent directement pour déguster la zalabia de Hamid Djerbi, le Tunisien, installé depuis belle lurette à Ain Beida. Sa zlabia est fortement demandée, son goût est fait chavirer les palais. Eh oui, elle est préparée par ce professionnel reconnu non seulement au niveau local mais sa réputation a dépassé les frontières de la wilaya d’Oum el Bouaghi.

Roud Saymine est considéré comme le lieu le plus prisé pour s’approvisionner en différents produits de consommation.

Certains produits alimentaires sont exposés en plein soleil à des prix moins chers par des  vendeurs informels, qui ne laissent nulle place dans ce boulevard, un endroit rentable puisqu’ils ne paient ni impôts, ni loyers au détriment des commerçants légaux qui réclament depuis longtemps que soit mis fin à cette situation déplorable.

En revanche, d’autres trouvent dans Roud Saymine un endroit idéal pour tuer le temps. Pendant le ramadan, on les voit arpenter ce boulevard en long et en large en attendant la nuit tombée.

Il faut dire que la capitale des Hraktas est dépourvue presque de lieux de distraction

Aujourd’hui, le boulevard Abbas Laghrour n’est plus ce qu’il était. Il a été vidé de son charme surtout en période de ramadan, regrette un citadin.

Les citadins attendent des actuels élus des deux assemblés APC et  APW la transformation de l’ancien Souk el Fellah en centre commercial par excellence comme ceux qui existent dans d’autres villes similaires. Cette initiative donnera un nouvel élan au développement local de la capitale des Hraktas économiquement et  financièrement.

Auteur
Bouchene Fateh

 




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Bouteflika n’a pu recevoir Mohamed Ben Salmane à cause d’une « grippe aiguë »

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EXPRESS

Bouteflika n’a pu recevoir Mohamed Ben Salmane à cause d’une « grippe aiguë »

Au bout d’une visite de presque deux jours émaillée de déclarations dénonçant sa présence en Algérie, le prince héritier, Mohamed Ben Salmane est reparti bredouille, sans avoir pu rencontrer, ne serait-ce, que quelques minutes pour les caméras le premier magistrat du pays.

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, n’a pu recevoir, comme prévu, le Prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohamed Ben Salmane, en visite de travail en Algérie, à cause d’une « grippe aiguë », indique lundi la présidence de la République dans un communiqué qui ne dit pas depuis combien de temps le président est alité.

Cependant, en dépit de cette « grippe aiguë », qui l’a empêché de recevoir MBS, le président Bouteflika a manifestement eu le courage de rédiger un long communiqué à l’occasion de la 20e semaine du Saint Coran rendu public par l’agence officielle.

« Alité du fait d’une grippe aiguë, Son excellence Monsieur le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, n’a pu recevoir comme prévu le Prince héritier d’Arabie Saoudite, Son excellence Mohamed Ben Salmane, en visite de travail en Algérie », précise le communiqué de la présidence.

« Devant cet empêchement, l’illustre invité a formulé ses meilleurs vœux de prompt rétablissement pour le chef de l’Etat », ajoute encore le communiqué.

La santé du président Bouteflika est le secret d’Etat le mieux gardé tant et si bien que le concerné malgré les charges censées l’incomber ne rencontre plus aucun officiel et ne s’adresse plus directement aux Algériens.

Son dernier discours remonte à quelques mois avant son AVC au printemps 2013.

 

Auteur
La rédaction/APS

 




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Doublement de la facture d’importation des CKD sur les 10 premiers mois de 2018

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EXPRESS

Doublement de la facture d’importation des CKD sur les 10 premiers mois de 2018

 La facture d’importation des collections CKD destinées à l’industrie de montage des véhicules de tourisme s’est établie à 2,38 milliards de dollars sur les dix premiers mois de 2018 contre 1,27 milliard de dollars sur la même période de 2017, a appris l’APS auprès du Centre national des transmissions et du système d’information des Douanes (CNTSID).

Ainsi, ces importations ont augmenté de 1,11 milliard de dollars sur les 10 premiers mois de 2018 par rapport à la même période de 2017, soit une hausse de 87,4%.

Quant aux importations des véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises et de collections CKD de cette catégorie de véhicules, elles ont également augmenté pour s’établir à 518,62 millions de dollars sur les dix premiers mois de 2018 contre 377,1 millions de dollars à la même période de 2017, soit une hausse de 141,53 millions de dollars (+37,53%).

Ainsi, la facture globale d’importation des véhicules et des collections CKD destinées à l’industrie de montage de ces deux types de véhicules et l’importation des véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises (produits finis) s’est chiffrée à près de 2,9 milliards de dollars (mds usd) sur les 10 premiers mois contre 1,65 mds usd à la même période de 2017, en hausse de 1,25 mds usd (+76%) entre les deux périodes de comparaison.

Concernant les importations des parties et accessoires des véhicules automobiles (pièces détachées pour les véhicules d’occasion…), elles ont baissé à 306,33 millions de dollars contre 340,16 millions de dollars, soit une baisse de près de 34 millions de dollars (-10%).

En outre, les importations des pneumatiques neufs en caoutchouc se sont chiffrées à 114,56 millions usd sur les dix premiers mois de 2018 contre 106,02 millions usd  à la même période de l’année dernière, en hausse de 8,5 millions usd (+8,06%).

Pour rappel, sur toute l’année 2017, la facture d’importation globale des Véhicules de Tourisme finis et des collections CKD destinées à l’industrie de montage de ce type de véhicules s’était chiffrée à 1,62 milliard de dollars (contre 1,35 milliard de dollars en 2016).

Concernant les importations des Véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises et des collections CKD de cette catégorie de véhicules, elles s’étaient chiffrées à 512,6 millions  de dollars en 2017 (contre 767,7 millions de dollars en 2016).

Ce qui avait donné une facture globale de 2,13 milliards de dollars en 2017 (contre 2,12 milliards de dollars en 2016).

Auteur
APS

 




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Le Qatar annonce son départ de l’Opep, cartel dominé par Ryad

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Pétrole

Le Qatar annonce son départ de l’Opep, cartel dominé par Ryad

Le Qatar a annoncé lundi qu’il quitterait le mois prochain l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), afin de se concentrer sur sa production de gaz, dont il est un des principaux exportateurs au monde.

Le petit émirat est membre depuis 1961 de l’Opep, organisation fondée un an plus tôt notamment sous l’impulsion de l’Arabie saoudite, qui domine ce cartel de 15 membres à ce jour.

« Le Qatar a décidé de se retirer comme membre de l’Opep avec effet en janvier 2019 », a déclaré Saad Al-Kaabi lors d’une conférence de presse à Doha, ajoutant que l’organisation en avait été informée préalablement.

Cette décision n’a aucun rapport avec l’embargo imposé à Doha depuis la rupture des relations diplomatiques en 2017 avec l’Arabie saoudite et ses alliés, a argué M. Kaabi, la qualifiant de « technique et stratégique ».

L’émirat continuera à produire du pétrole et à nouer des partenariats avec notamment le Brésil –premier producteur de pétrole en Amérique du sud– mais se concentrera davantage sur le gaz, a-t-il relevé.

Malgré le démenti du responsable qatari, des analystes ont eux évoqué une décision éminemment « politique ». Cela revient à « s’opposer à l’Arabie Saoudite à un moment où (le royaume) est un peu faible », a jugé Thierry Bros, chercheur à l’Oxford Institute for Energy Studies, en allusion notamment au scandale lié au meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.

Le Qatar est actuellement le premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié.

« Potentiel » 

« Nous n’avons pas beaucoup de potentiel (dans le pétrole), nous sommes très réalistes. Notre potentiel, c’est le gaz », a souligné M. Kaabi, par ailleurs à la tête de Qatar Petroleum.

« Se concentrer sur quelque chose qui ne fait pas partie de votre coeur de métier et qui ne va vous rapporter aucun bénéfice à long terme n’est pas efficace, a-t-il encore fait valoir. 

En septembre, le Qatar a annoncé son intention d’augmenter sa production de gaz à hauteur de 110 millions de tonnes par an d’ici à 2024.

Doha n’est, à l’inverse, que le 17e producteur mondial de pétrole brut, avec 600.000 barils par jour, selon le site spécialisé world data.info. Le petit pays du Golfe ne dispose en outre que de 2% des réserves mondiales d’or noir, d’après une publication officielle de la CIA, le World Factbook.

M. Kaabi a toutefois précisé qu’il se rendrait à la prochaine réunion de l’Opep prévue cette semaine à Vienne. « Sa première et dernière réunion » depuis qu’il est ministre de l’Energie du Qatar doit être axée sur la stratégie du cartel pour 2019.

La décision du Qatar de sortir de l’Opep devrait avoir peu de répercussions sur le marché, ont souligné des experts. « Sortir de l’Opep est surtout symbolique », a noté Amrita Sen, analyste à Energy Aspects consultants.

Lundi, les prix du baril de brut sont montés en flèche après que la Russie et l’Arabie saoudite ont annoncé, en marge du sommet du G20, leur intention de renouveler leur accord sur une baisse de production. Le cours de l’indice Brent a ainsi grimpé de 2,60 dollars, à 62,06 USD.

Le départ de Doha va en revanche affaiblir l’Opep elle-même, a estimé Thierry Bros. « Cela montre quand même que ça va être de plus en plus compliqué à gérer (pour l’Opep, ndlr), (car) ceux qui restent ne sont pas non plus de grands amis, comme l’Iran et l’Arabie saoudite », a-t-il avancé.

L’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l’Egypte ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar en juin 2017 en l’accusant de ne pas prendre assez de distance avec l’Iran, puissance régionale chiite rivale de Ryad, et de soutenir des groupes islamistes radicaux, dont les Frères musulmans.

Le Qatar nie soutenir des groupes extrémistes, accusant en retour ses voisins de vouloir provoquer un changement de régime à Doha.

Auteur
AFP

 




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L’Iran veut aider l’Algérie à sortir de la dépendance au pétrole

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Alors que MBS est à Alger

L’Iran veut aider l’Algérie à sortir de la dépendance au pétrole

L’Iran veut aider l’Algérie à sortir son économie de sa dépendance accrue aux hydrocarbures en lui transférant son expérience en la matière, a déclaré le 2 décembre, le jour de l’arrivée du prince Mohammed ben Salmane en Algérie, l’ambassadeur iranien à Alger.

Le 2 décembre, le jour de l’arrivée du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane Al Saoud en Algérie dans le cadre d’une visite officielle, que le gouvernement algérien a tenu à circonscrire dans un cadre de coopération économique, Reza Amiri, l’ambassadeur d’Iran à Alger, a annoncé dans un entretien avec le site d’information Tout sur l’Algérie que son pays était prêt à aider cet État nord-africain à résoudre le plus épineux problème de son économie, à savoir sa diversification hors hydrocarbures. 

«Nous constatons en Algérie une dynamique positive en ce sens où sont prises des décisions politiques visant à diversifier les exportations et à diminuer le taux de dépendance aux hydrocarbures», a déclaré le diplomate. «L’Iran est disposé à transférer à l’Algérie son expérience importante dans ce domaine de la diversification de l’économie et de la réduction de la dépendance aux hydrocarbures», a-t-il encore affirmé.

Tout en rappelant que son pays avait réussi la prouesse de transformer son économie qui était dépendante des hydrocarbures à 95% au lendemain de la révolution islamique en 1979, en une économie où le pétrole et le gaz assurent actuellement uniquement 30% des revenus de l’Iran, l’ambassadeur a souligné que «nous avons enduré de nombreuses crises et problèmes pour parvenir à ce résultat». «Nous avons dû pour cela compter sur le développement de l’industrie, de l’agriculture, de la pétrochimie et sur la limitation des importations qui n’étaient pas nécessaires».

Identifiant le potentiel d’une coopération économique intense entre les deux États, le responsable iranien a souligné que «l’Algérie a une situation géographique et stratégique importante en Afrique du Nord». «C’est la porte du continent africain et sa proximité avec l’Europe et d’autres pays accroissent son importance commerciale et économique», a-t-il encore expliqué.

Dans cette optique, évoquant à titre d’exemple un possible partenariat industriel entre l’Algérie et l’Iran, M. Amiri a dévoilé que «de nombreuses grandes entreprises iraniennes qui ont de grandes capacités de production ont annoncé leur disposition à investir sur le marché algérien». «L’Algérie a besoin de beaucoup de matières premières produites actuellement en Iran, tout comme les services techniques et d’ingénierie diverse qui sont également éligibles à l’exportation vers le marché algérien», a-t-il encore ajouté en précisant que «le côté iranien est, de son côté, en train d’identifier les marchandises produites localement en Algérie pour les importer en Iran».

En conclusion, tout en rappelant que l’Algérie et l’Iran avaient des relations politiques historiques fraternelles, Reza Amiri a souligné qu’«il y a une volonté forte chez les dirigeants des deux pays à resserrer et renforcer encore plus les relations bilatérales dans tous les domaines».

Pour rappel, à trois jours de l’arrivée du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane Al Saoud en Algérie dans le cadre d’une visite officielle, l’Iran a dépêché le mercredi 28 novembre Abbas Araghchi, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, à Alger pour discuter des relations bilatérales entre les deux pays et les moyens de les développer davantage, a annoncé l’Agence de presse de la République islamique (IRNA), en affirmant que ces entretiens étaient habituels entre les deux États. Cependant, n’étant pas annoncée par l’Algérie Presse Service (APS), la visite du diplomate iranien a suscité des interrogations quant à son enjeu.

Auteur
Avec Sputnik

 




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« Ce voleur qui… » : Saïd Mekbel assassiné un certain 3 décembre 1994 à Alger (Vidéo)

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MEMOIRE

« Ce voleur qui… » : Saïd Mekbel assassiné un certain 3 décembre 1994 à Alger (Vidéo)

Ce voleur qui, dans la nuit, rase les murs pour rentrer chez lui, c’est lui. Ce père qui recommande à ses enfants de ne pas dire dehors le méchant métier qu’il fait, c’est lui.

Ce mauvais citoyen qui traîne au palais de justice, attendant de passer devant les juges, c’est lui. Cet individu, pris dans une rafle de quartier et qu’un coup de crosse propulse au fond du camion, c’est lui.

C’est lui qui, le matin, quitte sa maison sans être sûr d’arriver à son travail et lui qui quitte, le soir, son travail sans être sûr d’arriver à sa maison. Ce vagabond qui ne sait plus chez qui passer la nuit, c’est lui.

C’est lui qu’on menace dans les secrets d’un cabinet officiel, le témoin qui doit ravaler ce qu’il sait, ce citoyen nu et désemparé…

Cet homme qui fait le voeu de ne pas mourir égorgé, c’est lui. C’est lui qui ne sait rien faire de ses mains, rien d’autres que ses petits écrits.

Lui qui espère contre tout parce que, n’est-ce pas, les rosiers poussent bien sur les tas de fumier. Lui qui est tout cela et qui est seulement journaliste.

Saïd Mekbel, journaliste du « Matin » d’Alger, assassiné en 1994, le jour de la parution de ce billet ce voleur qui…

Auteur
Saïd Mekbel

 




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Le règlement intérieur doit être approuvé par tous les parti, estime Mouad Bouchareb

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APN

Le règlement intérieur doit être approuvé par tous les parti, estime Mouad Bouchareb

Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mouad Bouchareb a affirmé, dimanche à Alger, que le règlement intérieur de l’APN « doit obtenir l’approbation et le consensus de toutes les formations politiques représentées au sein de l’Assemblée ».

Intervenant à une réunion de la Commission des affaires juridiques et administratives et des libertés de l’APN, présidée par Amar Djilani, dans le cadre de l’examen des dispositions du projet de règlement intérieur, M. Bouchareb a déclaré que ce dernier « doit obtenir l’approbation et le consensus de toutes les formations politiques représentées à l’Assemblée ».

« Les partis de la majorité parlementaire et ceux de l’opposition sont appelés à œuvrer ensemble, selon une méthodologie correcte renfermant une vision consensuelle sur le règlement intérieur », a-t-il expliqué, ajoutant que « la séance plénière tranchera tous les amendements proposés à ce sujet ».

Par ailleurs, M. Bouchareb a plaidé pour « une vision impliquant toutes les formations politiques, au nombre de 35, représentées au sein de l’Assemblée ».

Concernant les articles objets de « différends », le président de l’APN a dit qu’ils « concernent les mesures disciplinaires liées aux absences répétées et injustifiées aux séances plénières, ainsi qu’au nombre des députés constituant un groupe parlementaire », mettant l’accent, dans ce sens, sur « la nécessité de permettre à l’opposition de s’exprimer selon le principe d’ouverture consacré par la Constitution de 2016 ».

Le bureau de l’APN s’est réuni, mardi dernier, sous la présidence de Mouad Bouchareb, pour examiner « les amendements proposés au projet de règlement intérieur de l’Assemblée dont la Commission des affaires juridiques « s’attelle à examiner ses dispositions, en vue de leur adaptation à la nouvelle Constitution et à la loi organique portant organisation et fonctionnement de l’APN et du Conseil de la nation et définissant les relations fonctionnelles entre ces deux chambres et le Gouvernement ».

Auteur
APS

 




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Le Qatar va quitter l’Opep

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EXPRESS

Le Qatar va quitter l’Opep

Le Qatar va quitter en janvier l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a annoncé lundi le nouveau ministre de l’Energie de l’émirat gazier.

« Le Qatar a décidé de se retirer comme membre de l’Opep avec effet en janvier 2019 », a déclaré Saad Al-Kaabi lors d’une conférence de presse à Doha, ajoutant que l’organisation en avait été informée lundi matin.

Le Qatar continuera à produire du pétrole, mais se concentrera sur la production de gaz. L’émirat du Golfe est le premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié.

« Nous n’avons pas beaucoup de potentiel (dans le pétrole), nous sommes très réalistes. Notre potentiel, c’est le gaz », a souligné M. Kaabi.

Le Qatar est membre de l’Opep depuis 1961. Les bases de l’organisation ont été établies en septembre 1960, notamment sous l’impulsion de l’Arabie saoudite qui domine le cartel de 15 membres aujourd’hui.

L’Arabie saoudite a rompu ses relations diplomatiques avec le Qatar en juin 2017 en l’accusant d’abriter des individus et des organisations qui lui sont hostiles. 

Auteur
AFP

 




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