26 avril 2025
spot_img
Accueil Blog Page 2038

Des députés du RCD apportent leur soutien à la JSK

0
Domiciliation du match JSK-USMB

Des députés du RCD apportent leur soutien à la JSK

Des députés RCD de Tizi-Ouzou ont rendu public un communiqué dans lequel ils apportent leur soutien à la JSK

« La JSK, symbole de la lutte identitaire et du combat de toute la région de Kabylie, fait face à une tentative de déstabilisation sans précédent. Vouloir faire jouer la JSK, avantagée par le tirage au sort conformément à la réglementation en vigueur, vaille que vaille sur un terrain autre que le sien ne peut être interprété que comme une manœuvre visant à saborder le club phare des Kabyles, qui traverse actuellement une crise préméditée.

L’irruption de certains politicards des partis du pouvoir dans le monde du football pour, paraît-il, « enjoindre » au ministre, à la FAF et à la ligue de délocaliser le match de coupe que devrait jouer la JSK face à l’USMB confirme cette volonté de nuire.

Cela ne rentre en réalité que dans le cadre d’une large et vaste opération de déstabilisation de toute une région, de perversion de tout un combat et d’inversion de l’échelle des valeurs.

En tant que députés de la wilaya de Tizi-Ouzou, nous apportons tout notre soutien à la JSK et à ses dirigeants, et nous appelons les supporters à rester mobilisés derrière leur club, notre club, qui représente bien plus qu’une équipe de football.

Yassine Aissiouane
Lila Hadjarab
Mohand Arezki Hamdous
Hamid Ait Said

 




Bras de fer entre la JSK et la FAF autour de la capacité d’accueil du stade de Tizi-Ouzou!(Vidéo)

0
Quarts de finale de la Coupe d’Algérie

Bras de fer entre la JSK et la FAF autour de la capacité d’accueil du stade de Tizi-Ouzou!(Vidéo)

Quelle est la capacité du stade du 1 er Novembre de Tizi-Ouzou? Ce stade mythique, où la JSK a conquis ses galons africains est au centre d’une polémique qui oppose la nouvelle direction de la JSK et la fédération algérienne de football.
En effet cette dernière avait désigné le stade du 5 Juillet à Alger pour abriter le match des quarts de finale de la coupe d’Algérie qui devait opposer la  JS Kabylie et l’USM Blida ce week-end.  

La JSK, par le biais de son président Cherif Mellal a contesté la décision de la FAF en présentant un rapport du topographe de la DJS de Tizi-Ouzou, où il est mentionné que le stade de la JSK a une capacité supérieur à 21 000 spectateurs, ce qui annule de fait la décision de la FAF qui s’appuyait sur une homologation du début de saison, qui réduisait les capacités d’accueils du stade de Tizi-Ouzou à 14 000 spectateurs.

La FAF a réagi en envoyant des « topographes »,  qui ont, selon Cherif Mellal, réévalué leur estimations à 20 500 places. Mais malgré cela, « la Faf a maintenu le match des quarts de finale au stade du 5 Juillet, une décision que conteste le Club Kabyle », soutien Cherif Mellal dans un point de presse tenu hier qu siège de la JSK. Dans ce bras de fer insensé, ce sont les fans du beau football, qui sont les premiers perdants. 

Auteur
K. B

 




Le président Bouteflika et le casse-tête chinois

0
Présidentielle

Le président Bouteflika et le casse-tête chinois

Le président Bouteflika va-t-il rempiler pour un cinquième mandat ? Le cercle présidentiel est-il prêt à passer la main? Les hommes d’affaires acceptent-ils de lâcher l’homme à l’ombre duquel ils ont pu prospérer facilement leur business? Toutes ces questions-là sont aujourd’hui sur le tapis et toutes les réponses sont  en même temps permises. Le mystère Bouteflika dément parfois les pronostics des analystes les plus avertis. Outre le silence qui entoure la question de la succession au palais d’El-Mouradia, il y a aussi cette poignée de partis-godillots du système et du cercle d’affaires qui s’agitent déjà dans tous les sens en faveur de ce fameux « cinquième mandat ». Mais, curieusement, le patron du F.L.N Ould Abbes, agissant sans doute sur une instruction venue d’en haut, sort de sa réserve pour tracer des lignes rouges à ne pas dépasser et distribuer les cartons, comme dans un match de foot, aux récalcitrants. Pas question d’évoquer un sujet, devenu tabou, du moment que l’intéressé lui-même, à savoir le président Bouteflika, se tait. Il est clair que le patron du plus vieux parti algérien prend le contre pied de ceux qui font du zèle autour de cette question, au premier du rang desquels se trouve un certain Baha Eddine Tliba, cet ex vice-président de l’APN dont la fortune est, dit-on, se compte par milliards. Mais pourquoi? Il semble que c’est une vieille tactique en haut lieu pour faire durer le suspense quand il n’y a pas de successeur consensuel et légitime à la magistrature suprême. Aujourd’hui, ni Sellal ni Ouyahia par exemple, encore moins Benflis, l’ex-candidat malheureux aux présidentielles de 2004 et de 2014, ne font  le poids ni le consensus au sein de « l’establishment ».

Certes, avec la disparition de la DRS et son rattachement en 2013 à la présidence de la république, beaucoup de choses ont changé, mais il n’en reste pas moins que l’armée demeure le pivot central dans le processus de prise de décision. Cela dit, le clan présidentiel a beau jouer sur le facteur « faiblesse de la DRS », il reste moins influent par rapport aux militaires sur l’échiquier politique, même si les rumeurs persistantes attribuent des pouvoirs exorbitants au frère du président. Une chose étant sûre en fin de compte : les cartes sont tellement brouillées au sommet que les « décideurs » eux-mêmes se trouvent actuellement très perturbés quant au chemin à emprunter en 2019. Ayant ressenti cette angoisse, une partie de l’opinion publique voit déjà dans Mouloud Hamrouche, l’ex-chef du gouvernement et père des réformes économiques des années 1990, une figure rassembleuse. Or, connaisseur des arcanes du régime, celui-ci n’a pas donné suite aux souhaits de la vox-populi.

L’amère expérience des présidentielles d’avril 1999 l’aurait, sans aucun doute, découragé à s’engager dans une nouvelle aventure politique pour la conquête d’El-Mouradia. Mais pas que ça ! L’opposition est si divisée et si parasitée de l’intérieur qu’elle semble incapable de proposer un représentant unique et crédible pour les prochaines élections. Toutes ces données-là relancent le débat sur un autre mandat pour Bouteflika. Celui-ci, adepte invétéré du suspense, attendra peut-être, comme à l’accoutumée, jusqu’à la dernière minute pour se porter candidat à sa propre succession. Un scénario vaudevillesque, tant redouté par l’opposition.

 

Auteur
Kamal Guerroua

 




Fête des »djida »… berbères

0
Mémoire

Fête des »djida »… berbères

À la mémoire de ma grand-mère, le modèle de femme Kabyle digne et fière !

Se souvenir de, et rendre hommage à sa grand-mère, c’est dévoiler un peu, même beaucoup, de son âme d’enfant ! Quoi de plus indocile face à ce temps impitoyable, ce fleuve indomptable et assassin qui nous nargue de sa cruauté pour tout emporter sur son passage, que de faire défiler quelques tranches de vie de notre enfance ? Les laisser s’entasser dans le bloc mémoire inactif, n’est-ce pas se résigner à laisser faucher nos racines par ceux qui s’acharnent à soumettre les derniers bastions de nos coutumes, de plus en plus écrasées par toutes sortes d’assauts gaulois et (surtout) mecquois ?  

Même si les rapports grand-mère-petits-enfants appartiennent à ces socles universels qui ont construit, et transmis en héritage, ce que nous avons de plus gracieux en commun, entre homo-sapiens, celui du petit Kabyle de ma génération à sa petite « Yemma 3azzou », qu’ailleurs on appelait « djida » (une dénomination qui porte beaucoup moins, selon nos perceptions, cette force affective que véhicule sa prononciation) revêt un distinguo et une finesse des plus subtiles.

Il faut dire que dans nos cellules traditionnelles, regroupant mère, tantes, grand-mère et petits enfants, nous découvrions, dès nos premiers pas dans l’univers de notre environnement immédiat, avec ses interactions hiérarchiques parfois tumultueuses, que le barycentre de ce foyer, grouillant de cousins et de cousines, c’était bel et bien cette dame imposante, de par sa stature, sa sagesse, et sa façon, quasiment infaillible, de diriger, avec une poigne de fer pugnace, la tribu familiale.

À tel point que nous avions très vite compris que pour fuir quelconque châtiment décrété par nos mamans pour réprimer nos bêtises et autres insoumissions, il n’y avait pas meilleur refuge pour une protection assurée que le giron de « Yemma 3azzou » !  À cet égard, il faut avouer que grâce à elle nous avons dû échapper à de nombreuses raclées ! Sa présence était si rassurante que nous nous disputions souvent la nuitée en sa compagnie pour l’écouter raconter les déboires de sa vie, face à un feu crépitant qu’elle nourrissait et remuait en permanence, comme pour mieux jeter à la braise les souvenirs d’un passé douloureux !

Un passé si pénible que 2 ou 3 jours avant de rendre l’âme, alors que nous étions tous rassemblés autour d’elle, sous le toit de ce vieil « akham » qui a porté le fardeau et les drames de toute une vie, elle jette un regard furtif pour scruter tout le monde avant d’exiger que tous se retirent pour la laisser seule avec son petit fils Velkacem, car disait-elle, elle avait un secret à lui révéler. -Un secret si lourd que même après ma mort, tu n’oseras pas le divulguer, rajoute-t-elle ! Malheureusement, ou peut-être bien heureusement, comment savoir ? ce secret, elle l’a emporté avec elle, car tout le monde s’en est tenu à son souhait de quitter la pièce où elle se mourait sauf une tante récalcitrante qui s’était mise à geindre, à sa façon, la curiosité l’emportant sur la délicatesse d’obéir à ce dernier vœu, se refusant certainement à l’idée d’être écartée de ce lourd secret que sa propre maman ne lui avait jamais confié !  

Retour aux années d’enfance. Au fil des ans, la stature de « Yemma 3azzou » devenait si souveraine que chacune de ses absences, lors de visites rendues à sa famille au village voisin, situé à quelques centaines de mètres en aval du nôtre, nous devenait interminable et insupportable ! Quand, au bout de quelques jours, elle se montrait enfin, avec sur son dos la « sella » habituelle (grande corbeille en roseau) remplie de « s’fendj » et autres victuailles de luxe pour l’époque, les minois de nos mamans s’essayaient péniblement à retenir l’irritation de retomber sous son autorité, et nous, les petits-enfants, étions partagés entre la joie du retour de notre mécène et la peine que ce même retour faisait subir à nos génitrices ! Avec du recul, Dieu que c’est dur la psychologie du déchirement de l’enfant !

Raconter ma grand-mère, ne serait-ce que le petit bout que j’ai connu d’elle, demanderait des nuits d’écriture, de veille, en plus de quelques litrons de bière, et cela nécessiterait de torturer une mémoire pas toujours au rendez-vous, des décennies après, mais s’il y a des souvenirs qui vous marquent à vie, les suivants me poursuivront jusqu’à la dernière bouffée d’oxygène inhalée sur Terre.

– Quand j’étais écolier à Larvaa Nath Irathen, m’y rendant à pieds avec mes camarades du village, un petit bourg juché sur une colline située à 3 kms en aval de LNI, je rentrais souvent, en fin de journée, avec des maux de tête extrêmement douloureux ! Par intermittences, ces douleurs partaient et revenaient sans que personne ne s’en soucie vraiment de façon sérieuse ! Il faut dire qu’à l’époque, en plus d’un mektoub facile à incriminer, nourrir la famille était déjà une performance qu’il n’était pas donné à tout le monde d’accomplir, en ces temps de vaches maigres pendant lesquels même le petit bout de viande que l’on nous distribuait lors de fêtes de mariages ou de circoncisions, nous le ramenions pour le partager en famille ! Ces maux de tête ne disparaissant pas, à l’adolescence, et constituant un sacré handicap au petit collégien que j’étais, cette fois à Alger, un jour « Yemma 3azzou » me proposa de m’emmener au bled pour me guérir de ces satanés céphalées. Bien que sceptique, je la suivis, le poids de l’enthousiasme d’un séjour au village avec elle écrasant celui de quelconque idée sérieuse d’en revenir définitivement guéri !

Nous voilà donc, par une matinée de printemps, déambulant avec « Yemma 3azzou », laquelle agrippait dans la main gauche un pigeon qui faisait partie de ses volatiles domestiques, vers thamazirth (petit jardin attenant et situé en contrebas de « akham bwadda »). Dès que nous arrivâmes à l’endroit idéal choisi la veille, « Yemma 3azzou » me fait agenouiller pour que mon crâne lui soit à portée de mains. Face à moi une grosse pierre qu’elle sanctifia par je ne sais plus quelle formule. À ma gauche une autre pierre sur laquelle elle déposa le pigeon pour l’immoler. Immolation que je devinais à travers les sons et les piaillements qui accompagnaient son geste sacrificiel, car tétanisé que j’étais, mes yeux restaient fixés sur la pierre qui me faisait face et dont dépendait la suite de ma vie et celle de toute ma postérité ! Une fois le « ithvir » sacrifié, « Yemma 3azzou » s’adonna à une série d’incantations que je ne comprenais qu’à moitié, avec des « wa dh’chfa wa dh’dwa, attâne ouqerou a’thissoume wezrou » …etc., le sang du pigeon et ses entrailles déposées sur ma tête et mon front, pendant que les mains de ma grand-mère servaient de matrice de transfert entre ma douleur et la pierre. À moins qu’il ne s’agisse de puiser l’Energie de cette même pierre pour exorciser le mal qui m’habitait !? Je n’en sais fichtre rien !

Le rituel terminé, j’avais mal, très mal, encore plus mal qu’avant ! Comme si ma grand-mère connaissait la suite, en réaction à son traitement, « un lit », avec les habituelles peaux de mouton et quelques couvertures posées à même le sol, était déjà prêt pour m’accueillir, les entrailles du pigeon encore attachées à mon crane ! La douleur s’amplifiant, je retenais mes larmes ! je retenais mes cris, quasiment certain que pour moi c’était la fin et que la grande faucheuse n’était plus qu’à quelques pas pour m’emporter ! Je ne sais plus si j’avais encore les yeux ouverts ou si cela faisait partie du spectacle qui défilait dans ma tête complètement assommée mais « Yemma 3azou » m’apparaissait souriante et joyeuse, quasiment en transe de bonheur dans la cour, alors que ma souffrance ne faisait que s’amplifier ! Décalage spatio-temporel ? délire d’un malade qui confond rêve et réalité ? Je ne saurais dire, mais aussi incroyable, aussi douteux, aussi surprenant que cela puisse paraître, depuis ce jour, mes maux de tête chroniques ont disparu ! Evidemment, avec du recul, on peut toujours s’essayer à trouver une explication logique et scientifique à ma guérison, laquelle tient quasiment du rituel « vaudou », il n’empêche que s’il y a un lien avec quelconque force supérieure, en ce qui me concerne, son visage ne saurait ressembler à qui que ce soit d’autre qu’à celui de ma grand-mère !

À « Yemma 3azzou », des décennies plus tard, « soumekthi fellam, achou ara’d’rnou  » ? Cela fait plus de quarante ans que tu nous as quittés, mais ton souvenir et tes leçons de vie ont souvent guidés et guident encore nos pas, au détour de chaque carrefour et de chaque choix. Dans un peu moins ou un peu plus de 10 ans -je ne sais plus. Comment savoir quand le temps soudain s’amuse à vous narguer en affichant non-plus le compte mais le décompte au cadran de votre vie ? -j’aurais l’âge que tu avais l’année de ta disparition ! Oui, comme tout le monde, je vieillis et suis grand-père déjà, mais contrairement aux hommes et aux femmes de ma génération, grâce à toi, je n’ai pas peur de ce qui inexorablement suivra ! Comme tout le monde, cet instant final qui clôture toute existence sur Terre souvent m’interpelle pour très vite s’apaiser quand, tout comme Montesquieu, je me surprends à psalmodier et m’accrocher à l’idée que « la seule façon d’échapper à la mort c’est d’y penser tout le temps », une formule qui cadre bien avec ta propre philosophie de vie.

Au-delà de ces questionnements propres à tout être humain sur Terre, souvent je me demande ce qu’auraient été nos destinées d’orphelins sans ta présence permanente auprès de nous, les années qui suivirent la disparition de notre père, cinq années à peine avant ton décès.

Comment oublier ce jour où, à l’arrivée de ce maudit cercueil, en provenance de France, tu nous accueillis, mon frère aîné et moi, sourire aux lèvres pour nous consoler ? En mon for intérieur, ce jour-là, je me disais -mais comment peut-elle noyer sa tristesse, elle qui vient de perdre son 2ème enfant revenu d’exil dans un corbillard, tout comme son aîné, 20 ans auparavant ? Il a fallu que je te surprenne en larmes, une année plus tard et que ma mère m’explique et réponde à ma question idiote, pourquoi pleure-t-elle ? pour jauger la profondeur de ta douleur : -Tu sais « ammi », un an c’est lent pour un enfant, mais pour elle, c’est comme si c’était hier, elle pleure encore son Fils, ton père ! Et c’est là que je compris qu’avec ces sourires de l’année d’avant, tu t’étais recouverte d’une carapace provisoire pour mieux nous protéger et nous faire amortir le choc ! Il faut être Grand pour avoir le courage d’évacuer sa propre douleur pour protéger ses petits enfants ! Tu ne fus pas juste grande, grand-mère, mais à cet égard tu étais une géante, une femme à la stature si souveraine qu’en plus de 60 années de vie, je n’ai jamais plus rencontré de femme ou d’homme de ton niveau de sagesse, de lucidité et d’humanisme !

Quatre décennies après ton dernier voyage, nous pensons toujours à toi, car tu fus la lumière qui a guidé nos pas sur des sentiers sombres de moult nuits et de chevauchées aux chemins incertains. Tant d’années sont passées, les unes belles, les autres pas, et voilà que le trépas se permet maintenant, en toute arrogance, de frapper aux portes de ces chérubins que tu couvais de ton aura ! Elle peut bien taper à nos portes cette maudite faucheuse ! Nous l’attendons de pieds fermes ! car elle sera belle aussi, comme la tienne, notre façon de partir, sachant qu’en guise de courroie de transmission façonnée par le terroir, nos descendances n’oublieront jamais ces images que nous transmettons de vos souffrances, et que ce gène de résilience qui les pousseront toujours à l’excellence, ils l’ont hérité de ces montagnes éternelles que tant d’envahisseurs ont occupés sans jamais réussir à conquérir la majesté dont nos « Yemma 3azzou » les ont courageusement, loyalement et dignement irriguées pour que vivent leurs postérités, avec dans le cœur l’amour du prochain et des leurs !

Repose en paix « Yemma 3azzou » ! Nous te rejoindrons tôt ou tard ! ni par calcul, ni par hasard ! d’ici là, nous ne t’oublions pas et pensons très fort à toi !

Auteur
Kacem Madani

 




Le nouveau recteur de l’université d’Ibn Khaldoun de Tiaret installé

0
Après avoir limogé l’ancien

Le nouveau recteur de l’université d’Ibn Khaldoun de Tiaret installé

Le recteur de l’université Ibn Khaldoun de Tiaret, M. Khalladi Mederbel, vient d’être démis de ses fonctions, a-t-on appris jeudi de sources locales.

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, représenté par son inspecteur, a procédé, jeudi, à l’installation du premier responsable de cette université. Le nouveau recteur, le professeur Belfedhal Chiekh, prendra en main les destinées de l’université de Tiaret, qui a connu de sérieux problèmes ces derniers mois.

La représentante du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, accompagnée des autorités locales à leur tête le wali de la wilaya de Tiaret : M. Bentouati Abdesalam, a procédé officiellement l’installation du  nouveau recteur de l’université d’Abderrahmane Ibn Khaldoun de Tiaret.

La cérémonie a connu aussi la présence des vice-recteurs, les doyens des Facultés, des enseignants-chercheurs de l’Université de Tiaret et des organisations estudiantines.

La décision d’écarter le professeur Khalladi Mederbel aurait été prise suite aux événements ayant secoué le campus universitaire durant des jours, dans le sillage des revendications autour des stages à l’étranger et les grèves récurrentes, n’ont pas été en faveur du désormais ex-premier responsable de l’université de Tiaret. 

Auteur
K. O.

 




Donald Trump s’en amuse et envie Xi Jinping …

0
Présidence à vie en Chine

Donald Trump s’en amuse et envie Xi Jinping …

Donald Trump s’est amusé samedi des perspectives de présidence illimitée de son homologue chinois Xi Jinping, allant jusqu’à suggérer en riant qu’une telle réforme soit importée aux Etats-Unis. 

« Il est désormais président à vie », a déclaré le président des Etats-Unis, sur le ton de la plaisanterie, lors d’un rassemblement dans sa villa de Mar-a-Lago en Floride, destiné à lever des fonds en faveur du Parti républicain.

« Il est arrivé à le faire. Je trouve cela formidable », a poursuivi M. Trump, selon un enregistrement de ses propos diffusés par CNN.

« On devrait peut-être aussi tenter le coup un de ces jours », a-t-il lancé, provoquant les rires de son auditoire. 

Les propos, même prononcés sur le ton de l’humour, n’ont pas fait rire le représentant démocrate Ro Khanna, alarmé comme de nombreux internautes par la perspective d’une présidence Trump à vie.

« Qu’il ait dit ça pour rire ou non, parler d’une présidence à vie comme pour Xi Jinping est la chose la moins américaine qui puisse jamais sortir de la bouche d’un président américain », a déclaré M. Khanna. « George Washington se retourne dans sa tombe », a-t-il ajouté, en référence au premier président des Etats-Unis qui avait refusé un troisième mandat.

A la demande du Parti communiste au pouvoir, le parlement chinois, qui se réunit à partir de lundi pour sa session plénière annuelle, doit modifier la constitution afin d’abolir la limite de deux mandats de cinq ans imposée depuis 1982 aux présidents du pays. Cette disposition permettra à M. Xi, président de la République populaire depuis 2013, de se maintenir au sommet de l’Etat au-delà du terme prévu de 2023.

Auteur
AFP

 




Lettre ouverte au Président Bouteflika

0
Coordination nationale des comités de soutiens aux travailleurs de Cevital

Lettre ouverte au Président Bouteflika

Monsieur le Président,

Nous nous adressons à vous, aujourd’hui, pour porter à votre connaissance un crime économique flagrant et vous demander d’user de votre autorité pour y mettre un terme dans le strict respect des lois de la République.

En effet, depuis mars 2017, des équipements industriels neufs et de dernière technologie, destinés à un projet d’usine de trituration de graines oléagineuses du prestigieux groupe Cevital, sont systématiquement refoulés par le Président-directeur général de l’Entreprise portuaire de Bejaia.

Cette attitude, que nous n’avons cessé de dénoncer, est sans fondement légal ni réglementaire. C’est un dépassement de prérogative, voire un abus de pouvoir. L’unique motif officiellement invoqué, à savoir l’état de saturation du port de Bejaia, se trouve frappé de nullité dès lors que le groupe Cevital dispose d’une assiette de terrain, située dans une zone industrielle, extérieure au périmètre portuaire et destinée à accueillir le projet.

Et au-delà du préjudice subi par le groupe Cevital, ses travailleurs et plus généralement les populations de la région de Bejaia, la grande victime de ce crime est incontestablement l’économie nationale productive.

Ce crime est commis au moment où des voix, la vôtre en premier Monsieur le Président, appellent à une accélération de la diversification de l’économie algérienne, seule alternative à la crise actuelle.

Le projet de Cevital s’inscrit justement en droite ligne de cette exigence incontournable. Il offre au pays nombre d’avantages économiques et financiers. En plus de la création de 1000 emplois directs, le projet de Cevital aura un effet d’entrainement certain sur l’agriculture par le développement des cultures des graines oléagineuses et provoquera un regain d’intérêt chez nos agriculteurs pour l’exploitation des terres laissées en jachère. Avec la garantie d’un débouché pour les récoltes et l’assurance d’une stabilité de l’activité, ce sera plus de 100 000 emplois indirects qui verront le jour dans le secteur agricole.

Le projet assurera également les besoins de notre pays en matière d’huiles végétales brutes et de tourteaux de soja, entièrement importés aujourd’hui pour un coût de 1,5 milliards de dollars par an. Il contribuera ainsi grandement à la sécurité alimentaire de notre pays, un enjeu dont l’importance n’est plus à démontrer. Mieux encore, avec ce projet, l’Algérie pourra enfin prétendre au statut d’exportateur en dégageant un excédent de 1,5 millions de tonnes qui sera destiné aux marchés extérieurs et pour une valeur de 750 millions de dollars. Au total, la balance de paiement du pays bénéficiera chaque année de 2,25 milliards de dollars.

Monsieur le Président,

Le groupe Cevital, comme nombre d’acteurs économiques publics et privés, a montré une maîtrise parfaite de la culture entrepreneuriale, une vision stratégique reconnue et un sens élevé de l’intérêt de la collectivité nationale. C’est un atout dont rêverait tout pays soucieux de gagner les batailles d’aujourd’hui et relever les défis de demain. L’enjeu dépasse de loin l’intérêt d’un groupe ou d’une région. Il se rapporte au devenir d’un pays, notre pays. Désormais, aucun argument valable ne peut être avancé pour justifier le blocage d’un projet de cette envergure.

Par ailleurs, ce sabotage absurde et aberrant impacte négativement la région en la privant de dizaines de milliers d’emploi et d’une source d’imposition non négligeable.

Cela nourrit les frustrations, alimente le sentiment d’exclusion et élargit les fractures. La discrimination par la redistribution sélective de la richesse nationale est un renoncement à l’Etat de droit, à l’Etat tout court.

Pour rappel, la wilaya de Bejaia a très peu profité de la récente embellie financière. Elle n’a bénéficié d’aucun projet structurant d’ampleur et les rares projets publics inscrits pour le compte de la wilaya sont soit inachevés ou alors carrément gelés.

Quant aux initiatives privées, elles peinent à connaitre un aboutissement heureux en raison de la bureaucratie et de la corruption. Pire, elles sont souvent victimes de vétos sans noms et sans visages.

Monsieur le Président,

Nous nous adressons à vous après avoir épuisé toutes les voies de recours possibles et imaginables. Tous les échelons de la hiérarchie des pouvoirs publics ont été en vain sollicités. Wali, ministres et premiers ministres se sont tous refugiés dans un silence lourd et mystérieux. 
Nous nous adressons à vous en votre qualité de premier magistrat du pays pour faire respecter la règle de droit et mettre fin à l’arbitraire et à l’abus. 

Votre intervention n’est pas seulement souhaitée. Elle est attendue. Car il s’agit de réengager le pays dans la voie de la reconstruction. C’est la seule alternative à l’effondrement.

Bejaia le 03 mars 2018
P/ la Coordination Nationale, 
le porte-parole Bouzidi Mourad

  

Auteur
le porte-parole Bouzidi Mourad

 




Trois membres d’une même famille brûlés à Ouargla transférés cinq jours après à…Douéra!

0
Faute d’un centre de soin pour les grands brûlés dans le Sud!

Trois membres d’une même famille brûlés à Ouargla transférés cinq jours après à…Douéra!

Le 22 février 2018, au soir,  suite à une explosion dans une maison provoquée par une fuite de gaz, une famille  de trois personnes ( Parents et une petite Fille)  dans la région de Sokra dans la commune de Rouissat, a été lourdement brûlée (Voir les photos en bas de l’article).

La famille Benmessaouad  a été transférée à l’hôpital EPH Mohamed Boudiaf  de Ouargla, un hôpital qui ne dispose pas de moyens nécessaires pour soigner les grands brûlés.

En absence d’un hôpital spécialisé donc, les trois victimes sont restées sans soin et livrées à elles-mêmes, dans une situation dramatique indescriptible!

Les services de l’EPH Mohamed Boudiaf ont fait de leur mieux pour les transférer à Douéra ou à Constantine mais les deux hôpitaux étant complets n’ont pas accepté de les prendre en charge.

Voyant que leur état de santé ne cessait de se dégrader, les proches et la société civile ont observé un sit-in devant l’hôpital faisant pression sur les responsable de EPH Mohamed Boudiaf à Ouargla, de même qu’un élan de solidarité et soutien ont été vite déclenchés,  qui ont abouti enfin à leur admission  à l »hôpital de Douéra, presque 5 jours après le drame alors que dans pareils cas, le transfert devrait se faire très rapidement.

D’après nos sources la situation des malheureux membres de cette famille est délicate, et nécessiterait même un transfert à l’étranger.

Devant de telles situations récurrentes, la population locale de la capitale de sud en a ras-le-bol et est exaspérée par le fait que la plus grand zone industrielle en Algérie où les accidents pareils surviennent presque quotidiennement est privée d’un hôpital pour la prise en charge des grands brûlés.

Le mépris envers les populations du sud continue à faire des victimes…en silence. Mais jusqu’à quand ? 

Auteur
A. Lahoual

 




« Attaques, rumeurs, enquêtes illégales et menaces » sur Noureddine Boukrouh

0
Le wali d’Alger, M. Zoukh, aurait assisté à la démolition de sa maison

« Attaques, rumeurs, enquêtes illégales et menaces » sur Noureddine Boukrouh

Je suis actuellement la cible d’attaques calomnieuses, d’enquêtes extra-judiciaires et de menaces anonymes provenant de plusieurs sources et se manifestant par divers canaux officieux, anonymes ou publics.

Si les supports utilisés sont divers (journaux et personnages au service du pouvoir crapuleux qui a pris en otage le pays, messages d’intimidation envoyés à ma boîte publique email, sites véhiculant des rumeurs et des posts émanant pour certaines d’institutions occultes de l’Etat, islamistes radicalisés en mal de règlement de comptes avec moi, etc), leur origine est la même, la présidence de la République, et leur but commun : m’entraîner dans des polémiques de diversion et me menacer pour que je cesse de m’exprimer et de publier.

La question qui ne saurait échapper à personne est pourquoi maintenant ? Pourquoi ce dont on m’accuse aujourd’hui n’a-t-il pas filtré auparavant, moi qui ai eu tant de démêlés avec les différentes équipes au pouvoir depuis les années soixante-dix ?

Pourquoi feint-on de découvrir, quinze ans après les faits allégués et treize ans après ma sortie du gouvernement, que j’aurais commis des indélicatesses et consenti des passe-droits ?

La réponse est limpide : à cause de ma position contre le cinquième mandat et l’initiative politique que j’ai lancée pour l’empêcher.

Je connais assez le fonctionnement de l’appareil de l’Etat pour savoir que rien n’est systématiquement entrepris contre quelqu’un si les ordres ne viennent pas de la Présidence de la République qui, comme tout le monde le sait depuis la très instructive affaire Khalifa, condamne et blanchit qui elle veut. Les voleurs étant au pouvoir, les innocents sont forcément voués à la prison.

Ces attaques, rumeurs, enquêtes illégales et menaces sont synchronisées et touchent à ma vie privée, à ma famille, à mes positions politiques, à mes écrits sur l’islam, à mes biens réels et supposés, à des choses que j’aurais dites ou faites il y a quarante-sept ans comme vient de l’alléguer un aigri à qui je n’ai parlé que deux ou trois fois depuis que je suis au monde.

En novembre dernier le quartier de Zeralda où j’habite a vu, tôt le matin et par un temps pluvieux, une escouade d’engins de démolition déferler sur une des rangées de maisons en particulier, celle où se trouve mon domicile, pour détruire sans préavis, sans ménagement, avec une sauvagerie inouïe, tout ce qui dépassait d’un centimètre.

Ce quartier est une coopérative immobilière créée au début des années 1990 et comprenant plus d’une centaine de lots. L’endroit où j’occupe une superficie de 290 m2 a été le plus fortement touché.

Des arbres plantés par les habitants pour se protéger des risques de l’autoroute depuis plus d’une décennie ont été détruits au bulldozer. Le wali d’Alger, M. Zoukh, a été aperçu à quelques mètres de ma maison, dans son véhicule arrêté à sa hauteur comme s’il avait pour instruction de s’assurer en personne que le « travail à l’israélienne » me concernant serait mené avec le maximum de brutalité.

Personne dans le quartier n’était dupe, et tout le monde pensait et disait à voix haute que c’est en réalité Boukrouh qui était ciblé.

Nous avons acheté cette maison en 2006. Avant de planter des arbres sur le terre-plein la séparant de la glissière de l’autoroute, j’avais été voir le président d’APC pour l’informer de notre intention qui ne visait pas à construire sur une parcelle relevant du domaine public, mais à entourer l’espace mitoyen par des arbres et une clôture en grillage par sécurité et souci esthétique. Le voisinage l’avait fait des années avant que je ne m’y établisse.

Depuis, j’ai reçu plusieurs messages de divers bords me recommandant de rester à l’étranger où je me trouvais au moment de la démolition pour les besoins de l’édition d’un livre qui doit paraître incessamment, car on cherche à me museler comme cela a été fait avec d’autres. De là où je suis, partout où je serai, je poursuivrai mon combat contre le règne des voleurs devenus les « gardiens » de la loi.

L’offensive générale qui me vise actuellement a fait remonter à mon esprit les circonstances de mon premier passage à la télévision en mars 1990, et mon premier contact avec la crapulerie du système.

L’émission s’intitulait « Rencontre avec la presse », elle durait une heure et demi et était animée par Mourad Chebine, entouré d’une demi-douzaine de journalistes. C’est au cours de cette émission que l’expression « ghâchi » est sortie de ma bouche dans le feu d’une discussion avec un des journalistes, Hmida L’ayachi.

C’était sous Chadli et Larbi Belkheir, et Hamrouche dirigeait le gouvernement et tout ce qui est dessous, dont la télévision d’Etat.

L’émission était précédée d’une présentation de l’invité du jour par une voix « off », celle d’une journaliste qui est devenue directrice de la communication ou quelque chose comme ça à la Présidence de la République des Bouteflika et des pilleurs en milliers de milliards de dinars et milliards en dollars et euros qui les entourent.

La voix « off » m’avait présenté comme quelqu’un de connu pour ses idées libérales, qui possédait une villa à Birkhadem, des locaux à Riadh-el-Feth, des lots de terrain et je ne sais quoi d’autre.

Elle lisait d’une voix déterminée une fiche que seules des officines occultes pouvaient avoir préparée pour conditionner le public encore sensible au discours « socialiste », mais aussi pour me désarçonner.

L’enregistrement est disponible à l’ENTV et la vérification possible : ma réponse à la voix « off » a été : « Oui ! En effet ! Et oumbâad ? ». C’est ce que je réponds aux aboyeurs « off » d’aujourd’hui.

Cette anecdote est en quelque sorte une preuve absolue : la preuve que je possédais des biens et vivais à l’aise des années avant d’entrer en politique et plus d’une décennie avant d’entrer au gouvernement, et cela par la seule grâce de mon travail et de mes investissements. Si quelqu’un en doute, qu’il en apporte le démenti et les preuves.

Quel homme politique au pouvoir ou dans l’opposition peut en dire autant ? Venus pieds-nus à la politique ou au gouvernement pour la plupart, ils en sont partis pour ceux qui l’ont quittée les poches pleines ou continuent à se les remplir s’ils y sont encore, avec la bénédiction des Bouteflika. Ils sont aujourd’hui infiniment plus riches que je ne l’aie jamais été.

Le jour où ceux-là et la multitude de voleurs qu’ils traînent dans leur sillage s’expliqueront sur l’origine de leurs biens, à commencer par les Bouteflika eux-mêmes, alors j’apparaîtrai à l’Algérie incrédule, mais surtout aux « hassadine », comme le Job des temps modernes.

Auteur
Noureddine Boukrouh

 




Douze wilayas sous le sable, le Sud algérien sur une poudrière. (Vidéo)

0
Le mépris des autorités pourrait faire exploser la situation dans le Sud dès le 4 mars!

Douze wilayas sous le sable, le Sud algérien sur une poudrière. (Vidéo)

Des vents de sable très forts ont affecté plusieurs wilayas du Sud du pays, dans l’indifférence générale.

Pendant que des wilayas comme Tindouf, Adrar, Tamanrasset, Illizi, Bechar, Ghardaïa, Ouargla, Naâma, El Bayadh, Laghouat, le sud de Djelfa et El Oued sont balayées par des vents de sable avec des rafales qui ont dépassé localement 80 km/h, ceux qui dirigent le pays n’ont même pas daigné émettre un communiqué, encore moins se déplacer pour s’enquérir de la situation dramatique dans laquelle ces wilayas sont plongées.

Des tempêtes de sable, qui ont provoqué la coupure de plusieurs axes routiers, rendant difficile l’approvisionnement des populations, en produits alimentaires et en carburants, qui ont dû prendre leur mal en patience et qui se sont abritées comme elles le pouvaient.

Des tonnes de sables se sont accumulées ainsi dans les centres urbains, coupant les routes communales et obstruant jusqu’aux portes des maisons.

Le bétail à également souffert dans ces régions reculées du pays, et les éleveurs ne savent plus à quel saint se vouer.

Les populations du Sud affectées, sont livrées à elles-mêmes dans la mesure, où les autorités locales ne disposent ni de moyens nécessaires pour ré-ouvrir les routes, ni encore moins, de plans d’urgences, pour parer à un problème, qui est pourtant récurent dans ces régions algériennes (doit-on rappeler)!

Les populations du Sud algérien, souffrent terriblement du manque de plans gouvernementaux adéquats à même de leur permettre de s’approvisionner convenablement à chaque événement de ce genre, ce qui accentue le sentiment d’abondant dont ils souffrent depuis toujours.

Si le gouvernement algérien ne prend pas les mesures urgentes et nécessaires pour prendre en charge les problèmes des populations du Sud, et d’une manière durable, alors, les tensions déjà très vives s’exacerberont inéluctablement.

L’Amenokal de l’Ahaggar, Ahmed Edaber, menace de manifestation grandiose demain le 4 mars !

Il y a quelques jours, l’Amenokal de l’Ahaggar, Ahmed Edaber, avait « brossé un tableau noir de la réalité des populations du Sud et des Touareg, que les locaux feignent d’ignorer. À commencer par la situation des routes reliant le chef-lieu de wilaya de Tamerasset aux localités environnantes, qui se trouvent dans un état de grand délabrement, et le problème de santé dans les villages enclavés qui manquent terriblement de personnels médical et paramédical, en passant par l’épineux dossier des comis de l’état civil, lequel est toujours renvoyé aux calendes grecques. », rapportait le journal Liberté.

Par la suite et au lendemain de ses déclarations, Ahmed Edaber, durcit le ton sur le journal d’El Watan et menace de paralyser les régions du Sud. « Si aucune suite ne nous est donnée d’ici à dimanche prochain (4 mars), Tamanrasset sera le théâtre d’une manifestation grandiose. Toutes les tribus targuies, jusque-là retenues d’investir la rue pour éviter d’en rajouter une couche aux soubresauts et spasmes de protestation qui secouent le pays, seront invitées à un grand rassemblement au chef-lieu de wilaya pour exprimer leur ras-le-bol et crier à tue-tête contre la hogra (l’avanie) », a-t-il encore prévenu.

Une situation, somme toute compréhensible, du fait des nombreux problèmes qu’affrontent seules, les régions du Sud, dans l’indifférence et le mépris des autorités et du gouvernement algériens. Tout le monde est prévenu !

Auteur
B. Karima

 




DERNIERS ARTICLES

LES PLUS LUS (48H)