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L’intelligentsia face aux dindons aveugles et aux queues de loups ghaulistes

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COUP DE GUEULE

L’intelligentsia face aux dindons aveugles et aux queues de loups ghaulistes

Je commence mon texte par les règles de politesse d’un discours politique. Le sage chinois Confucius nous résume trois situations de discours et nous conseille « Il faut se garder de trois fautes : parler sans y être invité, ce qui est impertinence; ne pas parler quand on y est invité, ce qui est de la dissimulation; parler sans observer les réactions de l’autre, ce qui est de l’aveuglement. »

J’enchaîne sur cette citation en donnant quelques idées sur le rôle de l’intellectuelle dans la politique d’un pays. Le vrai intellectuel est une personne modeste qui met ses  connaissances  au service des gens. C’est l’homme de culture qui rend la vie de ses semblables  plus belle et très agréable sans penser à ses intérêts personnels. L’intellectuel n’a  pas peur du pouvoir ou du chef  quand il prononce la vérité. 

Le vrai intellectuel est cette  personne  libre qui  consacre toute sa vie  à  établir  certaines loyautés,  même  si  cela  le  met  dans  une  case   d’opposition. Il  redonne le goût de vivre et d’espérer  pour une jeunesse déboussolée.  Il émet  de nouvelles lumières pour éclairer l’obscurité de l’ignorance qui couvre la politique.

Il rend aux  jeunes inconscients  leur rôle réel  et leur force utile dans le développement de leur pays  loin de toute démagogie de vitrine.   De cette définition résulte  le mot l’intelligentsia.   L’intelligentsia se dit  pour désigner un groupe d’élite intellectuelle dans une société. Ce  terme  fut  employé  pour  la  première  fois  par  les  Russes,  en  1860,  pour  indiquer  une  élite intellectuelle  précise  qui  avait  un  point de vue   critique  envers  la  situation  politique. 

Il conseille aux jeunes de  fixer des objectifs dans leur  vie,  vivre leurs rêves et augmenter leurs  chances d’être heureux. C’est en visant la lune qu’un jeune  atteint les étoiles disait ma mère. Ma mère n’était pas une intellectuelle mais elle avait tout simplement le sens de la raison. 

Les élections présidentielles ne sont pas loin. Tout est possible et tout est imprévisible quand un homme politique parle sans regarder la réaction du Peuple.

Un flou est très épais couvre le théâtre de la politique. Visant la lune dans ce flou n’est pas une tâche facile. Atteindre les étoiles  est une mission impossible. En tant qu’éducateur et intellectuel, il est de mon devoir d’en appeler à la conscience de tous dans cette période particulièrement délicate  que traverse mon cher  pays. Dans ce flou, les intellectuels doivent assumer leur part de responsabilité.

En octobre 2011, Martine Aubry, la première femme maire de Lille, a trouvé qu’il y avait du « flou » chez François Hollande. Elle a bien dit avec courage ce qu’elle pensait du président « Quand c’est flou… c’est qu’il y a un loup ». J’essaye de mettre le doigt sur certains de ces loups. Depuis l’expression « Quand c’est flou… c’est qu’il y a un loup » est devenu proverbe politique et se cite à chaque élection. Le moment où un maire ou un intellectuel de chez nous arrive à ce niveau de courage, je dirai que  l’image de  mon pays  reflète  sa révolution.

Je me sers de la culture politique française pour écrire correctement la situation chez nous.  Ce proverbe français est aujourd’hui  d’actualité pour qualifier le flou qui règne  dans le théâtre politique de Si Ahmed Ouyahia et les autres. 

Dans ce théâtre,  les vieux loups aux longs museaux, grandes oreilles et aux queues rondes  sont partout sur la scène politique. Dieu merci, le plus vieux des loups  fut  chassé de la bergerie. Parlant des loups, il ne faut pas oublier de parler de leurs queues. Leurs queues sont implantées  profondément  dans l’administration du system. Le mal que nous vivons vient de certaines   queues  de loups qui nous administrent.

Le théâtre politique cache ses secrets. Son spectacle n’est pas encore annoncé. On spécule et on  se prépare  pour essuyer  les codasses et les vieilles chaussures  sur le tapis rouge de ce lieu.  Pour bien faire, j’illustre mon texte par une histoire de moquette de théâtre  peut connue par les Algériens.   A la fin du 19ème siècle, les bourgeois et les aristocrates se déplaçaient en calèche pour aller se distraire et voir les pièces de théâtre. Les chevaux stationnés devant les théâtres faisaient leurs besoins en nature. Si le spectacle est une réussite, la moquette du théâtre devient souillée par les spectateurs qui ont marché sur les crottins des chevaux à l’entrée. Paradoxalement, cette couche de crottins  était le signe que la pièce avait du succès.  Plus il y avait de crottins  plus la réussite est bonne!  Je recommande aux électeurs d’aller participer aux présidentielles de 2019  à dos  de chameaux, de mules, d’ânes et  de chevaux pour  vérifier cette histoire. 

Par cette histoire, je justifie le titre de ce texte. Le vent du changement s’annonce timidement et le  vieil adage nous fait illustration « Quand il y a assez de vent même les dindes savent voler ». Quant aux  dindons,  avec  leur démarche gigotée et   leurs coups de becs  hypocrites,  ils  glougloutent  dans le flou qui couvre le théâtre ghauliste. A chaque occasion politique, ces dindons sauvages animent un  cauchemar dans  la vie des algériens.

La définition d’un ghauliste est très simple. Le ghauliste est le  produit spécial d’un système dictatorial où un  seul  homme décide et gouverne.

En général, les théâtres  ghaulistes se développent très bien  dans un système  dans lequel les médias appartiennent à l’oligarchie ou à l’état (serviteur de l’oligarchie). En plus simple, un ghauliste est un politicard appelé  momentanément pour une mission bien déterminée.  Une fois souillé,  il  retourne,  comme un dindon  mouillé,  à son « chicken coop » poulailler. 

Comment reconnaitre un ghauliste dans la foule politique ? Ordinairement, un ghauliste a la peau dure.  Il supporte les intimidations. Il aime être insulté. Sa figure est une moquette de théâtre et sa dignité se vend  aux enchères dans les braderies électorales  une fois tous les cinq ans.   En jargon commercial,  un ghauliste  est un politicard jetable.

Voici comment un spécimen ghauliste annonce sa fin de mission à un journaliste « Je l’ai eue mauvaise, je ne vous le cache pas ! J’ai œuvré toute ma vie pour le président et son entourage et puis comme ça, du jour au lendemain, on me vire comme un malpropre sans raison valable. Et bien vous savez quoi, Bouteflika tâakoum, koulouh ! Bouteflika est le vôtre,  mangez-le ! est la traduction des paroles d’un maitre ghauliste».

J’ai entendu un autre ghauliste dire : Je suis un loup du système  quand on me demande de hurler je hurle pourvu qu’ils me payent sur chaque aboiement émis …..

Par contre Nounou,  la dinde, glougloute dans un débat plat et télévisé «Oui, il n’y a qu’un seul Aziz qui peut nous gouverner. Elle continue, on ne sait pas encore s’il va se présenter pour terminer un quart de siècle au trône.    Les autres Aziz ne sont que les silhouettes  ghaulistes ! »

Pour cette dame, l’Algérie est un désert sans hommes capables. Les citoyens conscients pensent que Nounou est  hystériquement  excitée  et donne  une analyse grotesque de la situation politique. Elle image la politicienne absurde qui  déraille du sens commun.   Nounou  voit le désastre politique sous ses  yeux mais feinte  de ne pas le dénoncer.  Elle noie la sardine algérienne avec des allusions politiques bizarres. Tout débat avec  cette dame  est inutile, tout est dit dans ses paroles. Sans mentir cette dame égarée  politiquement doit  être  payée à l’heure   pour semer le trouble et la confusion dans les esprits. Elle chante les  louanges du système d’une belle voix  aiguisée  par la corruption   et  motivée par  des  intérêts  personnels. 

Sous la gouvernance des stratèges ghaulistes le portefeuille et le coffre-fort font la  loi.  Les ghaulistes pensent que le nerf de la politique, c’est l’argent…. Ils avouent clairement que le sens des affaires louches et les paradis fiscaux déterminent  la bonne politique dans leurs poulaillers. Ces ghaulistes nous enseignent rien,  ils appliquent tout simplement le principe du dictateur César: Pour être ou devenir, il faut d’abord et avant tout, avoir et posséder.  

Les économistes ghaulistes pensent qu’un message vocal émis dans la langue de Voltaire à  un citoyen lambda qui ne pigent que dalle dans cette langue est une vérité civilisationnelle. Nos soi-disant hommes d’affaire bégaient dans cette langue pour montrer leur sérieux  dans la gestion économique du pays. Les expressions je dérange et  jus d’orange ont le même  sens économique  chez eux. Cette image ridicule nous permet de croire à la rumeur qui court dans les couloirs de la Sonelgaz qu’en  Afrique  une recommandation  de l’ex-colonisateur  permet  à un ghauliste de  passer d’un poste de vaguemestre au poste de ministre de l’énergie. Cette phrase résume la pagaille politique et  la réussite   dans ce pauvre continent.  

En conclusion : La politique ne se fait pas à la corbeille ! Disait le général De Gaulle. Cette expression définie la différence entre Ghaulisme et Gaullisme.  Le gaullisme c’est la volonté d’un Etat fort et dirigé avec un président de la République au-dessus des partis qui n’a de comptes à rendre qu’au peuple ! C’est vouloir le progrès mais pas la pagaille. C’est le désir de transformer la société  en associant le capital avec le travail et le refus des dogmatiques du laisser-faire laisser-passer…

L’Algérie, avec sa population jeune et dynamique, ses importantes ressources naturelles (terre fertile, climat doux et varié, minerais d’or, uranium, cuivre, fer etc.), a  tous les ingrédients pour être un leader et une puissance à l’image de notre révolution. Dommage pour nous, les ghaulistes avec leur faiblesse, la honte et la stupidité gèrent notre destin avec procuration. Que Dieu aide le peuple à éliminer passivement cette vermine politique  qui le dévore.

Auteur
Omar Chaalal

 




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Ould Kaddour entend augmenter les salaires des employés de Sonatrach

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EXPRESS

Ould Kaddour entend augmenter les salaires des employés de Sonatrach

 Le Groupe Sonatrach compte parmi ses priorités les « plus importantes » à réaliser en 2019, la révision de l’organisation de ses ressources humaines, avec une possible augmentation des salaires des employés, a indiqué mardi à Timimoune le P-dg de cette compagnie, M. Abdelmoumen Ould Kaddour.

Lors d’un point de presse tenu à l’issue d’une visite de travail dans les régions de Tamanrasset, In Salah, Adrar et Timimoune, le P-dg de Sonatrach a indiqué que parmi les priorités du groupe pour l’année 2019, figure la révision de toute l’organisation des ressources humaines, qui débouchera probablement sur une hausse des salaires des employés de la compagnie.

Et d’ajouter, qu’en comparaison à d’autres compagnies du monde qui ont la même organisation que Sonatrach, cette dernière est placée dernière en termes de salaires versés aux employés.

« Nous ne pouvons pas continuer comme cela, durant les dernières années, nous avons perdu 16.000 employés et si cela continue nous perdrons les cadres de qualité que nous avons », a souligné M. Ould Kaddour.

Aussi, le Groupe compte revoir en 2019 ses capacités de production et inaugurer la raffinerie d’Alger chose qui « aurait dû se faire il y a longtemps », a précisé son P-dg.

Sur un autre registre, il a évoqué la forte fluctuation du prix du baril de brut sur le marché international, faisant que pour l’instant le groupe ne peut que s’en tenir qu’aux engagements qu’il a déjà fait, notamment en termes de raffinerie.

 « Avec un baril de brut à 50 ou 60 dollars sur le marché mondial de pétrole, il serait difficile de projeter des investissements pour l’année prochaine, Nous espérons que le baril atteindra les 70 ou 80 dollars pour que nous puissions voir quels investissements engager », a-t-il poursuivi.

En réponse aux journalistes concernant la commercialisation des produits de la raffinerie d’Augusta (Italie), M. Ould Kaddour a souligné que ces derniers disposent « d’une valeur ajoutée supérieure en Europe en comparaison à celle qu’ils ont en Algérie, vu que les contraintes spécifiques de l’analyse dans le pays sont moins contraignantes qu’en Europe ».

Ainsi, selon ses propos, ces produits sont « plus intéressants à vendre en Europe qu’en Algérie », notant qu’il y aura quand même une partie de cette production qui sera destinée à la consommation nationale. Cette usine,  rappelle-t-il, produit 10 millions de tonnes annuellement, soit 3 fois plus que celle d’Alger et 2 fois plus que celle de Hassi Messaoud.

En outre, a-t-il dit, « nous sommes en train de monter un simulateur pour pouvoir optimiser toutes les raffineries vu que chacune d’entre elles génère des produits avec des spécificités données cela permettra de savoir quels sont les produits à produire et où les vendre ».

Et d’ajouter que l’Algérie pourra probablement cesser d’importer des produits raffinés pour subvenir aux besoins nationaux en 2019 grâce aux productions des différentes raffineries de la Sonatrach, notamment celle d’Augusta.

Ceci permettra alors au pays de se passer de ces importations coûteuses en produits raffinés, rappelant que durant les 10 dernières années, elles ont représenté environ 25 milliards de dollars.

Sonatrach fait don de quatre scanners aux populations du Sud

Par ailleurs, lors de cette visite de travail, le P-dg de sonatrach a fait don de 4 scanners médicaux et 4 ambulances à 4 établissements de santé sis dans la région du Sud du pays.

C’est ainsi que lors de chacune de ses visites successives sur les lieux, M. Ould Kaddour a supervisé l’octroi d’un scanner médical et d’une ambulance, dernière génération, au niveau de l’EPSP de Tamanrasset, l’EPH de Ain Salah, l’EPH en phase de réalisation d’Adrar ainsi que de l’EPH de Timimoune.

En outre, les deux EPH de In Salah et Timimoune ont bénéficié de 2 couveuses.

Sonatrach compte également faire don de 3 autres scanners et 3 autres ambulances aux établissements de santé de Djanet, Hassi Messaoud et Illizi prochainement.

Auteur
APS

 




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Cherif Chekatt, le tueur de Strasbourg, activement recherché

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FRANCE

Cherif Chekatt, le tueur de Strasbourg, activement recherché

La police nationale a lancé mercredi un appel à témoins pour retrouver l’auteur présumé de l’attentat de Strasbourg, Cherif Chekatt, activement recherché depuis l’attaque sur le marché de Noël mardi soir qui a fait 2 morts et un blessé en état de mort cérébrale.

« Attention, individu dangereux, surtout n’intervenez pas vous-même », a mis en garde la police nationale sur son compte Twitter, décrivant un individu de 1,80 m, « peau mate » et « corpulence normale » avec une « marque sur le front », et appelant toute personne en possession « d’informations permettant de le localiser » à composer le 197.

Né à Strasbourg et fiché « S » (« sûreté de l’Etat ») pour sa radicalisation islamiste, ce jeune homme de 29 ans a un passé judiciaire très lourd avec déjà pas moins de 27 condamnations. Il est soupçonné d’avoir ouvert le feu mardi peu avant 20H00 dans des rues commerçantes du centre historique de Strasbourg, à quelques mètres du grand sapin du célèbre marché de Noël. Douze personnes ont également été blessées.

L’assaillant, doté d’une arme de poing et d’un couteau, a ensuite échangé des tirs avec les forces de l’ordre, qui l’ont blessé au bras. 720 membres des forces de l’ordre sont actuellement à sa recherche et le président Emmanuel Macrona décidé d’accroître la mobilisation des militaires dans le cadre de l’opération Sentinelle, a annoncé le Premier ministre Edouard Philippe, avec 1.300 hommes supplémentaires dans les jours à venir en plus de ceux déjà mobilisés pour assurer « la sécurisation » des sites et « garantir la sécurité des Français », a déclaré M. Philippe.

Selon le colonel Patrik Steiger, porte-parole de l’état-major des armées, une patrouille de cette opération Sentinelle, « alertée par les tirs », s’est dirigée vers la place Kléber et « est tombée dans une rue adjacente, nez à nez ou presque, avec l’assaillant ». « Pris à partie par l’assaillant, les deux soldats de tête ont riposté, ce qui a provoqué sa fuite ».

« Trois personnes, des citoyens, ont tenté de l’interpeller. L’une d’elles a été blessée à coups de couteau », a déclaré le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, parlant de « héros ».

Dans des circonstances encore floues, l’assaillant a réussi à prendre un taxi pour se rendre dans le quartier du Neudorf, où a eu lieu un nouvel échange de tirs avec la police, avant qu’il ne disparaisse.

Les autorités ont pensé un moment qu’il pouvait avoir passé la frontière et s’être réfugié à Kehl, juste de l’autre côté du Rhin, mais une intervention des polices française et allemande n’ont pas permis de retrouver sa trace.

67 antécédents judiciaires

« Au regard du lieu ciblé, du mode opératoire employé par l’assaillant, de son profil et des témoignages recueillis auprès de ceux qui l’ont entendu crier +Allah Akbar+, la section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisie des faits », a annoncé le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz.

L’assaillant compte 67 antécédents judiciaires, dont 27 condamnations en France, en Allemagne et en Suisse pour des faits de droit commun.

« Il a déjà été incarcéré à de multiples reprises et était connu de l’administration pénitentiaire pour sa radicalisation et son attitude prosélyte en 2015 », a ajouté M. Heitz, confirmant qu’il était inscrit au Fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) et faisait « l’objet d’un suivi de la DGSI ».

Il devait être interpellé par les gendarmes mardi matin dans le cadre d’une enquête de droit commun, quelques heures avant la fusillade donc, mais a échappé à cette arrestation.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « assassinats, tentatives d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle ».

Les parents et deux frères de l’assaillant ont été placés en garde à vue, tandis que « plusieurs perquisitions » ont été réalisées dans la nuit de mardi et mercredi dans des lieux que le suspect est « susceptible de fréquenter », a précisé M. Heitz.

Pour d’évidentes raisons de sécurité, le marché de Noël, qui attire chaque année deux millions de touristes, a été fermé mercredi et le restera jeudi. Le préfet estime que les conditions de sécurité ne sont pas encore suffisantes. Mais l’ensemble des équipements culturels et sportifs de la ville rouvriront.

Un temps de prière oecuménique est prévu jeudi à 18h00 à la cathédrale de Strasbourg.

« Acte infâme »

Les victimes ont « entre 20 et 65 ans », selon le professeur Pascal Bilbault, responsable du Samu et des urgences à Strasbourg.

« Heureusement quelques personnes ont eu des blessures légères, qui sont rentrées à domicile dès ce matin, d’autres vont rentrer dans peu de temps. Mais il y en a d’autres qui sont toujours dans les services de réanimation, pour lesquelles l’avenir se joue au jour le jour », a-t-il ajouté.

« Il y a aujourd’hui deux morts, une 3e personne en état de mort cérébrale, et deux personnes dont le pronostic vital est engagé », a ajouté la ministre de la Santé Agnès Buzyn, qui s’est rendue à l’hôpital de Hautepierre dans l’après-midi.

Le Parlement européen, qui siège cette semaine à Strasbourg, a observé une minute de silence, de même que l’Assemblée nationale à Paris.

La Grande mosquée de Strasbourg a condamné un « acte infâme, lâche et barbare ».

Sur la place Kléber, le coeur battant de Strasbourg, où le grand sapin était éteint mercredi soir, des passants ont commencé à rendre hommage aux victimes par des inscriptions « Je suis Strasbourg », des bougies et pétales de roses.

Le gouvernement a porté le plan Vigipirate au plus haut niveau, « urgence attentat », qui permet « la mobilisation exceptionnelle de moyens ».

Auteur
AFP

 




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Trafic d’alcools et voleurs de poules sous les verrous à Batna !!!

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JUSTICE

Trafic d’alcools et voleurs de poules sous les verrous à Batna !!!

Dans le cadre de la lutte contre le crime et le banditisme, les éléments de la brigade de la gendarmerie relevant de la commune de Ksar Belezma, située au nord de la wilaya ont pu mettre hors d’état de nuire dans une opération, de routine un individu âgé de 46 ans récidiviste avec en sa possession une quantité  bouteilles de boissons alcoolisées diverses dissimulées à l’intérieur de son véhicule de marque Renault-Mégane. L’opération s’est soldée par la saisie de 192 bouteilles de boissons alcoolisées diverses

A noter que, durant les deux dernières semaines, plusieurs saisies ont été opérées et de grandes quantités de boissons alcoolisées destinées au commerce illicite ont été saisies par les différents services de sécurité de la wilaya de Batna. L’individu a été écroué après qu’il soit présenté devant le procureur de la république près la cour de Batna .Quant à la marchandise saisie a été remise aux mains des services des domaines.

Aussi, il est à rappeler que durant la même semaine, les mêmes  services de la brigade de la gendarmerie de la commune d’Ain Djasser ont procédé à une opération du même genre, qui s’est soldée par l’arrestation de trois  d’individus âgés entre 28 et 36 ans  impliqués dans une affaire de vol de volaille. Selon la même source, agissant avec la complicité de l’agent veilleur de nuit, les deux individus se sont introduits, la nuit, vers 23 h à l’intérieur d’une unité de production des viandes blanches) volaille  et se sont accaparés d’une importante quantité de volaille, estimée à 700 poulets.

Les services de la brigade de la gendarmerie ont interpellé les deux individus à bord d’une camionnette de marque Harbin. Les investigations ont permis aux gendarmes d’arrêter le troisième individu (complice) suite à une enquête menée par les mêmes services, révélant que celui-ci les a aidé à pénétrer à l’intérieur de l’unité et a sonné l’alarme une fois qu’ils furent loin. Les présumés voleurs de poules ont été arrêtés puis ont été écroués par le procureur de la république.

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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Eclipse

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LE COIN DES POETES

Eclipse

Dans les schèmes de la pensée

J’ai remué la fange du passé

Jetant le regard au plus loin de l’horizon

Pour chercher quelques douces clartés

Des rais de soleil viennent en aparté

M’extirper de l’éternelle prison.

 

De mot en mot, vers après vers

J’esquive les plus affreux revers

Je tisse ma toile de mots

De fil en aiguille, j’ourdis une ode

Pour apaiser mon esprit en exode

Longtemps miné par les maux.

 

Dans le crépuscule blême de la nuit

De vagues songeries s’invitent sans bruit

L’esprit s’emballe de rêves et de cauchemars

Tangue dans la tempête des chimères

Comme un vieux bateau sur une forte mer

Égaré, loin de la lumière du phare.

 

Bercé par des rêveries silencieuses

J’effile mes pensées studieuses

Comme un voyageur taciturne

Je sème des perles de lais

Striés par de gais couplets

Pour oublier mes longues infortunes.

 

© Bachir Djaider

Mardi 11 décembre 2018

Cet espace est le vôtre ami(e)s poète(esse)s. Nous vous le réservons pour la publication de vos poèmes avec votre illustration. Adresse mail : redactionlematindz@gmail.com

 

 

Auteur
Bachir Djaider

 




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Les larmes cachées des sondes Voyager

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REGARD

Les larmes cachées des sondes Voyager

On vient de nous annoncer cette semaine que les sondes Voyager 1 et 2, lancées dans ma jeunesse il y a quarante et un ans, quittent les confins du système solaire et sont désormais dans la zone interstellaire.

Elles n’ont certainement pas regardé en arrière, les deux jumelles, car elles voulaient cacher leurs larmes. Plus jamais elles ne reviendront. C’est notre vie qui s’en va avec celles qui foncent vers un « ailleurs » comme nous l’avions fait avant elles.

Elles ne se sont jamais arrêtées dans leur course à vitesse folle à travers l’espace. La Terre devint très rapidement un tout petit point pour elles avant de disparaître dans l’abîme du temps et de l’imperceptible. Malgré tout, nous étions habitués à ce qu’elles nous envoient, de temps en temps, quelques cartes postales lorsqu’elles approchèrent des grandes planètes du système solaire.

Puis, immédiatement après, plus de nouvelles car elles préservaient leur intimité en n’acceptant le contact qu’avec les quelques spécialistes qui la suivaient dans leur périple gigantesque. Nous avions à peine le temps de les oublier que voilà la planète entière de nouveau réveillée à leur souvenir lorsqu’une nouvelle étape était franchie.

De plus en plus loin, de plus en plus rarement, nous nous doutions qu’un jour elles sortiraient du monde qui nous est connu. Voilà que le moment est arrivé, les deux sœurs jumelles sont définitivement sorties de ce qui pouvait encore être palpable et concevable par nos esprits, le système solaire.

Je ne peux m’empêcher de faire un lien entre cette épopée et notre génération de jeunes hommes dans les années soixante-dix. Les sondes Voyager sont pour nous un repère et la continuité d’un rêve qui semble entrer aujourd’hui dans un crépuscule où elles viennent de pénétrer, en même temps que nous, pourtant séparément.

Ce crépuscule, chacun l’aura compris, n’est ni le lointain astronomique pour elles ni le crépuscule de l’âge pour nous. Il s’agit en fait d’une distance humaine, de celles qui séparent les êtres et les objets familiers d’une distance irrattrapable, définitive et sans retour.

L’aventure avait commencé bien avant leur naissance car dès la seconde moitié des années soixante, nous avions les oreilles collées à nos transistors (celui des adultes plutôt) pour rêver avec le monde dans sa conquête spatiale. Le crépitement d’une voix lointaine, dans cette sonorité unique des ondes longues identifiées par le nom de GO sur notre petit poste de radio. La voix « métallique » était extraordinaire, surtout dans la pénombre du soir, car c’était un moment favorable pour la bonne transmission des ondes ainsi que l’horaire en concordance avec la vie de ce pays lointain qui était pour nous inaccessible en ces années.

« Bonjour Paris, ici le centre de contrôle de Houston ! » ou « Ici, le Cap Canaveral… » disait cette voix rocailleuse et perdue à travers les milliers de kilomètres qui nous séparaient. Elle nous avait raconté cette folle aventure, depuis le programme Gemini jusqu’à l’inoubliable aventure d’Apollo.

C’est ainsi qu’un certain juillet 1969, lorsque la torpeur des soulèvements de la jeunesse à travers les universités du monde nous habitait encore, ce fut ce moment où une autre voix lointaine, crépitante et en anglais, annonçait au monde « Houston, ici la Mer de la tranquillité ». L’Homme venait de se poser sur la Lune. Aussitôt après, « un petit pas de l’Homme, un grand pas de l’humanité » nous avait dit Neil Armstrong qui venait de graver dans l’histoire des paroles à jamais témoins de la nouvelle ère de l’Humanité.

C’est ainsi que l’être humain fut frénétique dans son envie d’aller plus haut, plus loin et plus vite. Galvanisé par les progrès fulgurants de la science et de la technologie, il voulut recréer le mythe d’Ulysse, cet irrésistible pulsion de s’aventurer dans l’inconnu et explorer le lointain, cette fois-ci, dans l’espace infini.

Les deux sondes, parties à intervalle de quelques jours en 1977, étaient porteuses de cet espoir immense en la science, la fraternité et la capacité de l’Homme à se surpasser. Comme bagages, on avait gravé un certain nombre de sons, de schémas et surtout, la représentation d’un homme et d’une femme, main dans la main, pour une éventuelle communication avec des hypothétiques civilisations de l’au-delà. Le message fraternel de paix était fort.

Les deux sondes étaient donc parties à un moment où on pensait avoir détruit le mythe de la guerre après le drame du Vietnam, où l’égalité des genres humains et des classes sociales étaient réaffirmées avec force. Elles sont parties avec la chanson d’espoir de John Lennon et ne sauront jamais qu’il fut assassiné par le retour d’une part monstrueuse de l’humanité.

Elles ne sauront jamais que ce vieux rêve d’égalité des sexes allait se fracasser, que les doctrines les plus meurtrières allaient se réveiller de nouveau. Elles ignorent qu’un certain virus nommé VIH, quelques années plus tard, allait rappeler au monde que l’humanité n’avait pas encore définitivement réussi dans son combat pour la vie.

Comme je l’ai dit mille fois sur les réseaux sociaux et quelques publication dans les journaux, si vous passez devant mes braves lions de la place d’armes, imperturbables témoins du temps qui passe, allez cette fois-ci leur raconter les larmes des deux sœurs. Ils la connaissent, cette histoire, car même si, fiers comme des Sphynx, ils regardaient fixement vers la caserne militaire, de l’autre côté de la place, leurs yeux s’égaraient dans le ciel pour rêver, dès la nuit tombante.

Il y a quelques jours, les deux petites sœurs n’ont pas regardé derrière elles pour cacher leurs larmes. Mais le monde ne saura jamais si elles se sont contactées d’un discret son électronique, pour bref partage, au moment du passage (théorique) de cette frontière invisible de non retour.

Moi, je le sais car je l’ai entendu.

Auteur
Boumediene Sid Lakhdar, enseignant

 




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La jeunesse algérienne en rupture de ban, et pour cause !

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DECRYPTAGE

La jeunesse algérienne en rupture de ban, et pour cause !

 Deux des dépouilles des haraga de la Pointe Pescade morts en Sardaigne enterrés lundi.

Le plus dur pour les jeunes de maintenant est de se retrouver face à des aînés qui n’ont rien à transmettre. Ces derniers, anciens combattants d’une guerre de libération, souhaitent demeurer entre eux, même s’ils évoquent, dans leurs discours, sans trop y croire, une (improbable) transmission du « flambeau ».

Cette génération a, en définitive, reproduit ce qu’elle avait singulièrement et sincèrement combattu : la confiscation du langage au profit d’une caste jalouse de ses privilèges ! Il est significatif de rappeler que le seul héritage manquant de cette génération est «l’art de ne rien dire et de ne pas écrire » ! 

Pourtant, les anciens militants adorent raconter des tas d’histoires, mais jamais leur histoire personnelle, à croire que celle-ci n’est pas à même de les valoriser. Aujourd’hui, pour eux, et c’est leur dilemme, se retrouver un individu, une personne isolée, après avoir tant cru au salut collectif est la pire des épreuves. Il leur fallut naître à nouveau et naître amputé !

Pour les jeunes, les 15-29 notamment, il reste beaucoup à faire, non seulement au plan social, mais aussi au plan générationnel, sinon comment expliquer que 56 ans après l’indépendance, un jeune Algérien sur cinq ne connaît de la guerre de libération que les récits familiaux, ou ce qu’il suit, cycliquement, à la télévision, comme reportages redondants, sur les maquis ou les hommes qui ont fait la révolution. 
Il faut avoir le courage d’admettre, aujourd’hui, que ce qui était charnel pour les moudjahidine n’est plus qu’un «ouï-dire » pour les 15-29 ans, tant que l’histoire, celle du pays, n’est ni écrite ni enseignée correctement ! 
Au pourquoi de cette triste réalité, le sociologue Nacer Djabi croit savoir que le problème est démographique et lié aux générations :
• la première, celle de 1954 qui a libéré le pays du colonialisme « a trop duré dans le pouvoir »et fermé, politiquement, toutes les portes aux générations suivantes
• la deuxième est, majoritairement, issue de la classe moyenne et constituée de cadres « cette génération qui a une relation ambiguë avec la première et qui s’est embourgeoisée n’arrive pas à tuer le père et ne croit pas en ses capacités de gestion des affaires politiques, n’étant formée qu’en gestion administrative »
• la troisième génération enfin est, quant à elle, celle « qui ne croit pas aux valeurs du nationalisme prônées par la première génération et est d’ailleurs entrée en conflit en maintes reprises, avec elle (1988-1992) ».  

Qui sont-ils ces 15-29 ans ?       

Ces jeunes, dont 2% seulement adhèrent dans des partis politiques, sont sans doute les premières générations livrées à elles-mêmes, sans autorité à affronter ni valeurs à contester.  Déjà, ils ont quitté prématurément l’école ; ils n’ont ni le savoir ni les clefs leur permettant d’entrer dans la vie active. Ils ont aussi rompu les amarres avec leurs parents, donc plus de repères possibles, encore moins un quelconque soutien matériel de la part de ces derniers.

La fracture générationnelle est consommée déjà dans la structure familiale ! 

 Le fossé se creusera davantage, les jeunes estimant dans leur globalité, aujourd’hui plus que jamais, qu’ils n’ont pas eu la part de pétrole qu’il leur revient, ou les postes de commandement auxquels, légitimement, ils aspirent, 56 ans après l’indépendance, et qui exigent une «transmission générationnelle du pouvoir» maintenant ! Les journaux leur consacrent des dossiers, certains leur trouvent encore des «valeurs» ; d’autres, tout en pensant que ces jeunes possèdent la «débrouillardise» qui leur permettrait de s’en sortir quoiqu’il advienne, reconnaissent globalement que les jeunes souffrent d’une absence de reconnaissance sociale.     

On ne plaide jamais leur cause ; on les entend, certes, crier mais on ne les écoute pas. Et quand ces jeunes se mettent à bouger les lèvres pour nous recracher leur désarroi, on les comble de cadeaux empoisonnés de l’Ansej, ou on les caresse dans le sens du poil, leur rappelant leur épopée d’Oum Dourmane !  Aujourd’hui par exemple, à la question posée « Et la jeunesse ? », on vous répond : « Quelle jeunesse, la jeunesse perdue ? ». 

Les 15-29 ans, qui n’ont été intégrés ni dans le système éducatif ni enrôlés par le marché de l’emploi, se partagent la rue, se disputent violemment les parkings sauvages et, conséquemment, encombrent les tribunaux. 

En grandissant, ils ont découvert les vertus de la rapine, de la force et de l’obédience, et ont perdu de vue l’effort, le civisme et la dignité !
Des stages de formation professionnelle semblent être la solution pour certains, pour d’autres, c’est les affaires, ou l’emploi informel mais sans les fameux «marchés parisiens » promis par Daho Ould Kablia à son époque ; quand ce n’est pas le trafic de drogue qui permet aux délinquants « jusqu’au-boutistes » d’afficher une réussite aussi factice que dangereuse dans ce qu’elle peut susciter comme tentation chez les plus jeunes. 

Mais dans l’absolu, tous ces jeunes s’accordent à dire que seul l’emploi peut les stabiliser dans leur vie de tous les jours ; ils ne s’interdisent pas de rêver qui d’avoir un logement ou pour tel autre, cerise sur le gâteau, se marier ! 

Alors, posons-leur encore une fois la question : «Avoir un logement, une fois que vous serez mariés ? Non, non ! Avant, sinon ce n’est pas possible, car avec la famille ça ne marchera pas! »

Et ici « le laissez-les vivre ! » clamé par Abdelmalek Sellal du temps ou il était Premier ministre, et à l’occasion d’une de ses toutes premières sorties publiques, prend tout son sens, sauf qu’il a été déclamé en pleine campagne électorale, ce qui dénote de la « sincérité » de son auteur.

Quel est le profil de ces jeunes ?              

Une étude du GRAS, soutenue par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) réalisée par le ministère de la Santé avec l’ONS et la Ligue des Etats arabes, rendue publique le 12 juillet 2004, révèle que : 
• 9% des jeunes célibataires, âgés entre 15 et 29 ans, sont analphabètes
• 32,5% exercent une activité économique marchande, dont seulement 13,2% sont de sexe féminin
• 30% des jeunes estiment que leur état de santé est médiocre

Les jeunes, en âge de voter, représentent quelques 45,12% du corps électoral les abstentionnistes se recrutent, globalement, dans leur catégorie, les « baltaguias » aussi !

 Comme première mesure, résultat de l’enquête du groupe de recherche en anthropologie de l’université d’Oran, il a été préconisé « la création d’un centre géré par une équipe pluridisciplinaire et le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) ».

En attendant la mise en place de ce centre, la jeunesse manque tellement d’identité qu’elle absorbe, aveuglément, tout ce qui s’aventure dans son orbite ; faute de pouvoir la définir, on en est réduit à la caricaturer, et à faire l’inventaire de tout ce qu’elle happe et qui disparait en elle sans laisser de trace.

Selon un chroniqueur, « l’effet baril de pétrole a enfanté toute une génération à morphologie reconnaissable, de loin : cheveux taillés en ailerons de requins, yeux petits et fureteurs, bras mous sans os, corps glissants, sang-froid comme celui du reptile veuf, la génération Ibiza blanche ;  Enfermée dans le maraudage, sans but que le petit instinct sous l’aisselle ; et ce n’est pas fini : la rente, Ansej et argent gratuit vont produire d’autres monstres flasques pour les prochaines décennies ».

Y a-t-il une violence des jeunes ?

Si l’on se réfère à ce qui se passe dans les stades de football, la réponse est oui : les jeunes deviennent de plus en plus violents ; une violence stupide et barbare ou encore gratuite, une sauvagerie inouïe ; le même lexique ressort, d’ailleurs, dans les médias à l’occasion de chaque fait divers les impliquant.

Après le drame de Tizi Ouzou et la mort d’Ebossé, c’est à nouveau le spectre de la violence gratuite, de l’ultra-violence des jeunes et de leur barbarie qui ressurgit ! La charge symbolique est d’autant plus forte que les stades de football sont, désormais, associés à la violence. Et le huis clos n’arrange guère les choses. Et chacun d’entre nous peut s’identifier aux victimes puisqu’elles n’ont rien fait pour mériter cela.

Et le nombre, sans cesse croissant, de jeunes mineurs mis en cause dans de tels événements dramatiques, augmente bel et bien, ce qui a amené certains spécialistes à parler d’une « violence enragée », sans motivation et sans objet défini. 

De quoi la jeunesse s’inquiète-t-elle au juste ?

De s’ennuyer, de ne croire en rien, surtout pas les politiciens, de ne pas savoir quoi faire de son temps libre en dehors du stade, défouloir par excellence ?

La jeunesse n’a pas de repères, elle vit à l’intérieur d’un gigantesque aquarium plongé dans la pénombre. Elle rêve éveillée, songeant, parfois à l’aide de substances illicites, à des cieux lointains qu’elle ne connaît pas.

Ceux qui sont en rupture de ban répondent par cette terrifiante formule : « Yakoulna el hout wala doude » !

La harga ou le voyage de la mort 

Elle retrouve la réalité de l’aquarium et se rendort dans sa grisaille tout en se morfondant sur son présent obscur, dans un pays regorgeant  de pétrole et d’autres richesses qui ne demandent qu’à être exploitées.

Le « jeune» parle et agit en « jeune », isolement, sans conséquence ; comment ferait-il autrement, dès lors où il est exclu du débat qui se déroule, par devers lui ?            

 Il a grandi dans l’aquarium et, pour lui, la vie ne se détache pas du simulacre. Tout est mensonge pour lui !

Le personnel politique parle à sa place, dans le vide, langue de bois oblige !

Les enquêteurs du GRAS ont certainement demandé au panel des « 70 jeunes Oranais », avec des trémolos dans la voix, s’ils croient en l’amour, en la liberté, en un monde meilleur ? Ces jeunes ont, certainement, répondu «oui», mais c’est avec l’enthousiasme pathétique du malade à qui l’on demande s’il souhaiterait être en bonne santé.

Et les enquêteurs et experts de conclure : oui, la jeunesse a une morale, non, elle n’a pas perdu tout espoir ; oui, elle croit aux « valeurs » !
Mais toutes ces certitudes qu’on aime l’entendre célébrer, elle les ânonne en vérité, la jeunesse, comme un enfant, une « poésie » à laquelle il n’entend rien.
Quels espoirs formulent ces jeunes ?

Les souhaits, les vrais, que les jeunes émettent pour leur avenir : fonder un foyer, avoir un travail intéressant, élever convenablement leurs enfants et, peut-être, voyager, avoir du temps pour soi, etc. En fin de compte, la jeunesse serait bien un mythe dont la spécificité apparaît très mal : rien ne lui est destiné en propre ! « On a une vie programmée comme un âne qui va labourer le matin et revient le soir », me disait un jeune. « Et s’il n’est pas nécessaire d’aller labourer, je reste au lit jusqu’à midi. Là, je me fais virer par ma mère, mais si on me laissait tranquille, je dormirais jusqu’à 16 heures »
Et notre société se cherche encore pendant que « son armée inutile de jeunes» en errance, n’en finit pas de grossir.

Tous rêvent d’Europe : « Là-bas, la vie est plus facile », à en croire les passeurs qui profitent de leur désarroi ; et qu’on ne s’y trompe pas, même les diplômés de l’enseignement supérieur font le même rêve « pour valoriser leur formation et leur diplôme », prétendent-ils, « pour acquérir le savoir et revenir », surenchérissent les plus futés parmi eux ! 

Nos jeunes aiment le pays et ils veulent le quitter : quel paradoxe !

On peut au regard de la demande des jeunes « emploi-logement-local commercial », déplorer sur le principe, leur mentalité d’assistés, mais sur un autre registre, on ne peut que blâmer tous ces gouvernants et tous ces candidats «au pouvoir» qui pensaient régler le problème de la jeunesse par un simple « conseil interministériel » ou « en quelques lignes dans leur programme électoral ». Ou à coup d’assises, aussi onéreuses qu’inutiles, au Club des Pins  Les jeunes, en réponse, disent qu’ils ne s’intéressent pas à la politique. C’est en fait le verbiage politique et la langue de bois qu’ils rejettent ; ils sont fatigués des promesses sans lendemain et de l’intérêt qu’on leur manifeste, soudainement, la veille d’élections ou au soir de la rentrée sociale de septembre, par exemple ?

Nos jeunes, c’est connu : quand ils adhèrent, ils aiment jusqu’à en mourir et quand ils détestent, c’est en masse qu’ils l’expriment et souvent sans prendre de gants. Le fameux « Roma wala antouma» prend ici tout son sens !
Et cela, les politiques, les sociologues, les partis politiques, le premier ministre et son ministre du Football, pardon de la Jeunesse, ne l’ont peut-être pas, encore, compris !

Auteur
Cherif Ali

 




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Pluie et neige à partir de jeudi sur les régions Ouest de l’Algérie

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METEO

Pluie et neige à partir de jeudi sur les régions Ouest de l’Algérie

Des averses de pluie et de la neige seront enregistrées à partir de demain jeudi après-midi sur les régions Ouest de l’Algérie, a indiqué mercredi une responsable de l’Office national de la météorologie (ONM).

« C’est une perturbation hivernale classique mais tout de même rapide car l’amélioration sur les régions centre et Ouest du pays va s’opérer à partir de samedi », a précisé à l’APS la chargée de la communication de l’ONM, Houaria Benrakta, ajoutant que s’agissant de l’Est du pays le changement « sera effectif le dimanche ».

Un froid modéré va toucher les régions Ouest du pays, a-t-elle dit, relevant que cette perturbation va enregistrer des vents forts surtout sur la partie côtière et rendant la mer « agitée ». Des averses de pluie accompagnées de la grêle seront enregistrées dans la nuit de jeudi à vendredi sur la même partie du territoire, avec risque de chute de neige sur les reliefs dépassant les 1.000 mètres d’altitude, a-t-elle ajouté.

Cette perturbation météorologique va toucher les régions Centre et Est du pays durant la journée de vendredi, a noté la même responsable, expliquant qu’un temps pluvieux et nuageux sera enregistré. Ces pluies risquent d’être « assez marquées », a-t-elle noté, ajoutant que des chutes de neige sont prévues sur les reliefs du Centre et des Aurès dépassant les 1.000 mètres d’altitude.

Auteur
APS

 




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Le Prix Sakharov à Oleg Sentsov, emprisonné en Russie

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EXPRESS

Le Prix Sakharov à Oleg Sentsov, emprisonné en Russie

« Ce qui importe ce n’est pas comment une personne a vécu, non pas comment on va mourir mais pour quelle cause », a déclaré le cinéaste ukrainien emprisonné Oleg Sentsov dans un texte lu lors de la remise par le Parlement européen du prix Sakharov pour la « liberté de pensée ».

« Les contemporains ne sont pas toujours justes mais l’Histoire l’est, tout le monde trouve sa place et le nom qui est le leur », a poursuivi le cinéaste dans ce texte lu mercredi par sa cousine Natalia Kaplan dans l’hémicycle du Parlement européen à Strasbourg.

Dans ce message, il a rendu hommage à Andreï Sakharov, grande figure de la dissidence à l’époque de l’URSS, qui a donné son nom au prix du Parlement. « Que mon nom soit associé au sien est un honneur trop grand pour moi. (…) J’espère que (…) j’aurai encore le temps de faire quelque chose pour avoir le sentiment d’avoir mérité ce prix », a-t-il dit.

Originaire de la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée par la Russie en 2014, Oleg Sentsov, 42 ans, est détenu dans la colonie pénitentiaire russe de Labytnangui, au-delà du cercle polaire arctique. 

Père de deux enfants, le cinéaste, arrêté chez lui en mai 2014, a été condamné en août 2015 à 20 ans de prison pour « terrorisme » et « trafic d’armes », à l’issue d’un procès qualifié de « stalinien » par l’ONG Amnesty International.

Pour obtenir la libération de tous les « prisonniers politiques » ukrainiens détenus en Russie, il avait entamé en mai une grève de la faim, qu’il a cessée au bout de 145 jours, début octobre, pour éviter, a-t-il dit, d’être nourri de force.

« Physiquement, il a l’air bien mieux, mais la grève de la faim n’a pas été sans conséquence. Il a maintenant de graves problèmes de rein, de foie et de coeur, (…) et personne n’est capable de dire s’il sera en mesure de se remettre complètement », a indiqué à l’AFP Natalia Kaplan.

« Oleg est toujours retenu dans des conditions très difficiles, ce qui vous affecterait très sévèrement même sans grève de la faim », a-t-elle ajouté, estimant toutefois que « psychologiquement, il est le même homme », continuant de travailler sur des scénarios et des livres.

Oleg Sentsov « devrait être à Strasbourg pour être félicité pour son courage et sa détermination », a twitté l’ambassade américaine à Kiev, appelant la Russie à libérer « tous les prisonniers politiques ukrainiens ».

Les deux autres finalistes pour le Prix Sakharov étaient le militant marocain, également incarcéré, Nasser Zefzafi, et un groupe d’ONG qui portent secours aux migrants en Méditerranée.

Récompensant « une contribution exceptionnelle à la lutte pour les droits de l’homme dans le monde », le Prix Sakharov a plusieurs fois fait office depuis sa création en 1988 d’antichambre du prix Nobel de la Paix.

Lauréats respectifs du Prix Sakharov en 2016 et 2014, la Yazidie Nadia Murad et le gynécologue congolais Denis Mukwege, surnommé « l’homme qui répare les femmes », ont ainsi reçu ensemble le Nobel de la Paix 2018 lundi à Oslo.

 




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Deux morts dans un accident à Oum El-Bouaghi

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SECURITE

Deux morts dans un accident à Oum El-Bouaghi

Dans la soirée de dimanche, deux personnes sont mortes et trois blessées dans un accident de la route a Ouled Hamla dans la wilaya d’Oum El-Bouaghi, a-t-on appris auprès de la direction de la protection civile

L’accident s’est produit sur la route nationale 100 reliant la commune d’Ouled Hamla dans la wilaya d’Oum El-Bouaghi à Téleghma dans la wilaya d’Ain M’lila, suite à une collision entre deux véhicules provoquant la mort de deux personnes âgées respectivement de 36 et 40 ans et trois blessées selon les mêmes sources.

Les corps des deux personnes mortes ont été transférées vers la morgue de l’hôpital de Ain M’lila par contre les blessés ont été évacués vers les urgences relevant du même hôpital.

Une enquête a été ouverte par la brigade de la gendarmerie nationale pour déterminer les causes de l’accident

 

Auteur
B. F.

 




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