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Le jeune Ayache a rendu l’âme : les étranges justifications du wali de M’sila (vidéo)

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URGENT

Le jeune Ayache a rendu l’âme : les étranges justifications du wali de M’sila (vidéo)

Ayache Mahdjoubi (26 ans), coincé dans un puits artésien depuis six jours, a rendu l’âme seul. C’est une information rendue publique par les services de la Protection civile ce dimanche.

Le jeune a affronté seul depuis six jours le manque d’oxygène, le froid, la faim et la remontée des eaux. Malgré l’aide de la population et l’abnégation des secouristes, depuis hier samedi, le jeune Ayache ne répondait plus. Les parois auraient cédé et l’eau est trop rapidement remontée. Ce qui fait que les secouristes ne pourront même pas remonter sa dépouille.

A Oum Chemel, une localité agricole à El Houamed dans la wilaya de M’sila, des centaines de citoyens se sont déplacés pour épauler la protection civile dans leurs tentatives de sauver ce jeune tombé mardi 18 décembre dans ce puits artésien.

L’insupportable attente d’une hypothétique intervention rapide de la part des autorités est restée vaine. Ce qui a soulevé la colère de la population.

Après cinq jours d’attente, le wali de M’sila, Hadj Mokdad a consenti à se déplacer sur les lieux du drame. Ses réponses sont incroyables. Face au frère de la victime le wali a fait montre d’une manque de compassion et de clairvoyance affligeantes. Ce qui a irrité le frère de Ayache Mahdjoubi.

Ce dernier a mis en accusation les autorités locales qui ont fait montre d’indifférence. « Tous les moyens mobilisés appartiennent à la population. Les autorités étaient totalement absentes. Où étiez-vous depuis le début ? », tonne le frère d’Ayache au wali. Le premier responsable de la wilaya bafouille et botte en touche.

Après une séquence de dialogue de sourd, Hadj Mokdad quitte les lieux sous les pierres d’une population remontée. 

 




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Indonésie : plus de 200 morts dans un tsunami à Java

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PLANETE

Indonésie : plus de 200 morts dans un tsunami à Java

Plus de 220 personnes ont été tuées et plusieurs centaines blessées lorsqu’un tsunami provoqué par une éruption volcanique a déferlé soudainement sur les plages du détroit indonésien de la Sonde, ont annoncé dimanche les autorités en disant craindre un bilan encore plus lourd.

Des centaines de bâtiments ont été emportés par la vague, qui a déferlé sur les côtes méridionales de Sumatra et l’extrémité occidentale de Java aux alentours de 21H30 samedi (14H30 GMT). La vague a surgi après l’éruption du volcan connu comme « l’enfant » du légendaire Krakatoa, l’Anak Krakatoa, selon Sutopo Purwo Nugroho, porte-parole de l’agence nationale de gestion des catastrophes.

« 222 personnes sont mortes, 843 blessées et 28 personnes sont portées disparues », a indiqué le porte-parole dans un dernier bilan. Il a prévenu que « ce nombre devrait encore augmenter » alors que les autorités n’ont pas encore d’informations sur certaines localités touchées.

« Les communautés des petites îles du détroit de la Sonde pourraient être les plus touchées par le tsunami », selon l’ONG Oxfam qui se mobilise pour apporter de l’aide.

Les autorités indonésiennes avaient dans un premier temps déclaré que la vague n’était pas un tsunami mais une simple marée montante et avaient appelé la population à ne pas paniquer.

Les secouristes recherchaient fébrilement des survivants dans les débris.

Des images vidéo spéctacualires publiées sur les réseaux sociaux montrent une vague géante qui s’abat sur un concert en plein air donné par le groupe pop « Seventeen ». Ses membres sont projetés hors de la scène par la vague. 

Les tsunamis déclenchés par les éruptions vocalniques, qui provoquent un déplacement d’eau, sont relativement rares, selon le centre d’information international des Tsunamis. A la différence des vagues consécutives à des séismes, les autorités n’ont pas le temps de prévenir les gens.

Courir vers la forêt 

Sur des images des régions côtières, on voit des arbres déracinés. La vague a déversé un amoncellement de détritus divers, plaques de toitures en ferraille ou morceaux de bois, sur la plage de Carita, site touristique populaire de la côte ouest de Java.

Le photographe Oystein Andersen a raconté sur Facebook qu’il prenait des photos du volcan à Java quand le tsunami a frappé. « J’ai vu soudain une grosse vague. J’ai dû courir, car la vague a déferlé sur la plage, submergeant les terres sur 15 à 20 mètres. (La) vague suivante est rentrée dans le périmètre de l’hôtel où je me trouvais ». 

Asep Pergangkat, qui a fui la plage de Carita samedi soir avec sa famille, a décrit un sombre tableau. « Les voitures ont été traînées sur dix mètres », a-t-il dit à l’AFP. « Les bâtiments en bord de plage ont été détruits, des arbres et des poteaux électriques sont tombés par terre. Tous ceux qui sont en sécurité ont couru vers la forêt ».

Dans la province de Lampung, de l’autre côté du détroit, Lutfi Al Rasyid, 23 ans, raconte à l’AFP avoir fui la plage de Kalianda pour sauver sa vie. « Je ne pouvais pas faire démarrer ma moto, alors je suis parti et j’ai couru… J’ai prié et couru aussi vite que je pouvais ».

Selon les autorités, le tsunami a été déclenché par une marée montante anormale conjuguée à un glissement de terrain sous-marin provoqué par l’éruption de l’Anak.

« La cause du glissement sous-marin est l’activité volcanique de l’Anak Krakatoa, qui a coïncidé avec la marée haute due à la pleine lune », a expliqué M. Nugroho. « Il y a deux facteurs naturels ».

L’impact de la vague a été particulièrement sévère dans le district de Pandeglang, à Java, selon les premiers bilans.

Epais panache 

Selon le Centre indonésien de la volcanologie et de la gestion des risques géologiques, l’Anak Krakatoa montrait des signes d’activité renforcée depuis une semaine. Une éruption survenue peu avant 16H00 samedi a duré environ 13 minutes, envoyant à des centaines de mètres dans le ciel un épais panache de cendres.

L’Anak (« enfant » en indonésien) s’est formé aux alentours de 1928 dans la caldeira du légendaire Krakatoa, qui avait connu en 1883 un épisode catastrophique. Une immense colonne de fumée, de pierres et cendres s’était dressée dans le ciel à 20 km de hauteur, plongeant la région dans l’obscurité et déclenchant un puissant tsunami. Environ 36.000 personnes avaient trouvé la mort.

L’Anak est l’un des 127 volcans actifs d’Indonésie.

L’Indonésie, archipel de 17.000 îles et îlots qui s’est formé par la convergence de trois grandes plaques tectoniques (indo-pacifique, australienne, eurasienne), se trouve sur la ceinture de feu du Pacifique, zone de forte activité sismique et d’éruptions volcaniques.

Fin septembre, un tsunami provoqué par un tremblement de terre de magnitude 7,5 a dévasté la ville de Palu et ses environs, dans les Célèbes, faisant des milliers de morts.

En 2004, un tsunami consécutif à un séisme de 9,3 au large de Sumatra avait tué 220.000 personnes sur les côtes de l’océan Indien, dont 168.000 en Indonésie.

Auteur
AFP

 




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Plus de 3 millions d’euros en faux billets saisis à Sétif

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EXPRESS

Plus de 3 millions d’euros en faux billets saisis à Sétif

Les services de la sûreté de wilaya de Sétif ont démantelé un réseau de faussaires de monnaie, composé de six individus et ont saisi 3,1 millions d’euros de faux billets de banques, a-t-on appris vendredi auprès du chargé de communication de ce corps constitué, le lieutenant Abdelouahab Aissani.

L’opération est considérée comme « la plus importante » menée par les enquêteurs de la sûreté de Sétif depuis plusieurs années, a précisé la même source détaillant que ce réseau de faussaires dont les membres sont âgés entre 23 et 42 ans activait au centre de ville du chef lieu de wilaya

L’enquête dans cette affaire a été lancée suite à des informations parvenues à la brigade économique et financière de la sûreté de wilaya faisant état d’activités suspectes d’un individu qui tente de placer sur la marché des faux billets en devises, a précisé le lieutenant Aissani indiquant que les investigations entamées ont permis d’identifier l’individu à travers le véhicule signalé.

La personne appréhendée avait en sa possession de faux billets de banque, assure-t-on de même source. L’enquête approfondie a permis d’identifier cinq (5) autres membres de ce même réseau, a souligné l’officier précisant que la perquisition des domiciles des membres de ce réseau a permis de saisir la somme de 3,1 millions d’euros de faux billets en devises ainsi que du matériel très sophistiqué utilisé dans la falsification de billets de banque.

Aussi, deux véhicules  touristiques ont été saisis dans le cadre de cette même affaire, note-t-on. 

Les six personnes arrêtées, présentées devant le procureur de la République prés tribunal Sétif pour « falsification et écoulement de faux billets de banque en devises » ont été mises sous mandat de dépôt, a conclu la même source. 

Auteur
APS

 




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Tilyuna Su : la sortie de son nouvel album se précise !    

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CHANSON

Tilyuna Su : la sortie de son nouvel album se précise !    

Le talent poursuit son chemin en associant volonté, perspicacité et persévérance. Et c’est avec « Igellilen n tlelli » que le nouvel album de Tilyuna Su, intitulé « Aẓru yettrun », s’ouvre pour nous accueillir dans son univers musical et poétique. Unique dans son genre en marquant les esprits, sa mélodie est celle qui se veut mémorable et estimable.

Comprenant 14 titres aux rythmes harmonieux de la modernité et de l’universalité avec une âme kabyle dans chacune de ses notes et rimes ‒ sa condition sine qua non ‒, et en étant dans plusieurs esprits pour ainsi épouser et refléter la maturité qui les provoque, Tilyuna Su (de son vrai nom, Chibout Souad) aborde des sujets épineux de notre société tels l’émancipation de la femme et son rôle prépondérant auxquels s’arc-boutent d’un côté, l’éducation et l’évolution des mœurs, et de l’autre, le pan de son avenir au sein de sa communauté.

Sans omettre le cas de tamazight et son enseignement en appelant à la responsabilité de chacun. Elle rend hommage aussi à sa maman et son papa partis avant l’heure et avant qu’elle ne puisse leur égayer les pupilles. Penchée sur la solitude et la tristesse en les laissant à dessein s’installer durablement en elle, Souad partage ses peines et ses joies à demi exprimées avec ce qui se traduit dans ses mélodies, faute de ne pouvoir les révéler ostensiblement aux côtés de ses parents.

C’est un fait : le vide crée, et l’absence emmène ailleurs, au-delà du réel et du tangible, ce monde qu’elle visite avec la sincérité de ses mélodies et qu’elle touche avec sa prose et la musicalité de sa poésie.

Ouverte et curieuse sur tout ce qui peut l’inspirer, et c’est à partir de ce déclenchement spontané et naturel que ses processus créatifs et compositions prennent effet. Ce qu’elle vit, elle l’exprime ; et ce qu’elle exprime, s’exprime dans la matrice de l’esprit qui écoute. Profondément humaine, sensible et attentive, Tilyuna Su sait faire la part des choses en allant à l’essentiel.

La graine séparée de l’ivraie, le brouillard chassé, la voici dans la prospérité de sa culture allant de pair avec ses vocations artistiques et ses innovations emblématiques. Ses qualités en tant qu’auteure-compositrice et arrangeuse musicale ont fait de sa personne une âme prospère sans être pour autant toujours satisfaite de ses fruits, car l’idéal qu’elle visait venait souvent auréoler de lumière l’inconnu et l’imprévisible qu’elle cherchait à sublimer.

Déjà elle a su nous persuader avec ses deux premiers albums, cet opus à venir et à découvrir le sera encore plus.

Auteur
  Mohand-Lyazid Chibout

 




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Et si Bouteflika exigeait de ses soutiens un plébiscite populaire ou rien ? (I)   

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DECRYPTAGE

Et si Bouteflika exigeait de ses soutiens un plébiscite populaire ou rien ? (I)   

Le cafouillage autour des prochaines échéances électorales au sein même de la coalition de soutien d’Abdelaziz Bouteflika montre incontestablement une panne de reproduction du système.

La succession par légitimité révolutionnaire ne trouve pas son homme même de la génération de Lakhdar Brahimi, Ahmed Ouyahia, Mouloud Hamrouche et Ali Benflis  qui a d’ores et déjà pris sa décision de ne plus jouer le rôle de lièvre si le pouvoir soutient un candidat. Par pouvoir, il entend certainement le système dont il est issu lui-même.

Il faut peut être préciser d’emblée que la « continuité » d’un ordre établi n’est pas spécifique à l’Algérie mais  coïncide avec cette vague citoyenne africaine contre leurs chefs qui s’accrochent au pouvoir.

On se rappelle dans ce cadre justement qu’à partir de 2008 et l’Algérie n’en a pas fait pas exception, de nombreux chefs d’Etats africains ont travaillé pour leur maintien au pouvoir bien que la constitution le leur interdise. Que ce soit au Burkina Faso, mais aussi au Burundi, en République du Congo (Congo-Brazzaville), en République démocratique du Congo (RDC) ou au Rwanda, aucun président n’a formellement manifesté sa candidature pour une quelconque échéance électorale. Pourtant, les signes avant-coureurs ne manquaient pas.

Après le Cameroun, le Tchad, l’Angola ou l’Ouganda, une nouvelle vague de modifications constitutionnelles avait été annoncée dans le continent africain. Les arguments utilisés pour justifier ces mesures sont invariables : le besoin de stabilité, la nécessité de poursuivre une œuvre inachevée et la réponse à une demande populaire. Les exemples ne manquent certainement pas mais retenons qu’un an a passé depuis la chute de Robert Mugabe, et l’euphorie a fait place à la déception.

L’inflation est galopante, les biens alimentaires manquent. Le parti au pouvoir, la Zanu-PF tente de défendre son bilan, mais l’opposition accuse les autorités de harcèlement. Il est plus que certain, qu’avec Bouteflika ou sans lui, tout le monde a pris bonne note du chao économique annoncé et où trouver donc un candidat consensuel, capable dans les conditions économiques actuelles de mettre en œuvre des réformes audacieuses qui mettrait en péril la paix sociale, ciment de cet ordre établi.

La voix du doyen des journaux El Moudjahid est la collégiale qui exprime la parole du système. Si dans son éditorial, il y a deux semaines, considère le report de l’échéance électorale comme une simple  « rumeur » alors qu’elle émane des membres de la coalition de son soutien, c’est qu’il vise l’officiel et les élections auront bien lieu et le seul candidat en lice ne peut être qu’Abdelaziz Bouteflika.

Seulement voilà, Abdelaziz Bouteflika n’aime pas occuper le ¼ de la présidence et dans tous les mandats qu’il est sollicité, il exige un minimum d’abstention et un maximum de vote de soutien.

Rappelons que lors du retrait des candidats concurrents de son premier mandat, qu’il a traité de « boxeurs ayant jeté l’éponge » (01) et à la question posée par le journaliste de France télévision «ce qu’il attend des urnes ? » il dira «Si je n’ai pas un soutien franc et massif du peuple Algérien, je considère qu’il doit être heureux dans sa médiocrité » et d’ajouter tout souriant «  Après tout, je ne suis pas chargé de faire son bonheur malgré lui, je vais rentrer chez moi et y rester pendant vingt ans » (01).

Les conditions d’une poursuite de la paix sociales sont-elles réunies ? Si oui ! Pourquoi cet alarmisme de l’exécutif ?  Le champ politique est il réellement fermé ou est-ce un paravent de l’élite politique ?

En quoi la situation aujourd’hui est cahoteuse ? Pourquoi le peuple algérien aime être guidé mais devenu amorphe et incapable de prendre sa destinée en main ? A suivre  

R. R.

Renvoi  

1/ https://www.youtube.com/watch?v=x4PjzvCP8CY

Auteur
Rabah Reghis

 




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Un train Coradia reliera les villes de Tébessa, Souk-Ahras et Annaba

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Transport

Un train Coradia reliera les villes de Tébessa, Souk-Ahras et Annaba

La Société nationale de transport ferroviaire (SNTF) annonce l’acquisition d’un autre train rapide Coradia en vue d’étoffer son réseau par de nouvelles dessertes.

Cette nouvelle acquisition est destinée plutôt à l’Est du pays cette fois-ci, après la mise en service commerciale, mars dernier, du premier train Coradia reliant la capitale Alger à la ville d’Oran à l’Ouest.

A partir de ce samedi, trois villes de l’Est seront reliées par la mise en service de train, à avoir Tébessa, Souk Ahras et Annaba.    

Le Coradia, un train rapide de conçu et fabriqué par le constructeur français Alstom, poursuit ainsi son déploiement à travers le territoire national.

Le 28 janvier dernier, la SNTF recevait le premier train, d’un lot de 17 autres, et dont la première mise en service commerciale a eu lieu en le 3 mars dernier pour relier Alger à Oran   

Le choix du Coradia avait été alors justifié par le directeur général de la SNTF, M. Yacine Bendjaballh, par son adaptabilité aux conditions de circulation sur le réseau national. « C’est un train qui a la possibilité de rouler à la fois en diesel et en électricité », avait-il précisé, de même pour ce qui est des variations des conditions climatiques vue l’immensité du territoire national.

Auteur
APS

 




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Brahim Tazaghart: «Le théâtre amazigh arrive à maturité, c’est un théâtre professionnel »

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RENCONTRE

Brahim Tazaghart: «Le théâtre amazigh arrive à maturité, c’est un théâtre professionnel »

La 10eme édition du festival national du théâtre amazigh s’est clôturée le 19 décembre au Théâtre régional de Batna. Nous avons rencontré quelques heures avant le baisser de rideau, Brahim Tazaghart, le président du jury du festival. Echange.

Le Matin d’Algérie : Nous arrivons ce soir à la clôture de cette 10e édition, quel bilan faites-vous de la participation de cette année ?

Brahim Tazaghart : Tout d’abord je tiens à remercier les organisateurs, à leur tête le commissaire du festival Salim Souhali pour l’accueil et les conditions agréables de travail. Comme je tire mon chapeau pour le magnifique public qui était à la hauteur de l’événement avec une présence massive tout au long du festival.

Je crois que le festival national du théâtre amazigh qui fête sa dixième année arrive à maturité. C’est désormais un théâtre professionnel qui n’a rien à envier aux autres  théâtres.

Certains disent que le théâtre amazigh est resté cantonné dans la satire sociale, dans le sketch plus au moins léger…
Je ne suis pas d’accord avec ce constat. J’en veux pour preuve la diversité des thèmes abordés par les pièces qui ont participé cette année : on a eu des textes philosophiques, des adaptations de tragédies grecques, des textes tirés de la littérature universelle, tous les thèmes sont abordé d’une manière formidable, l’écriture par cliché est dépassé par le théâtre amazigh.

L’esthétique des textes respecte désormais les standards professionnels, et lorsqu’on professionnalise la production en mettant les moyens, le résultat est toujours satisfaisant, l’exemple des théâtres régionaux est édifiant à cet égard.

La complicité entre la scène et le public a été formidable. Et même si le public était chaouiphone dans son ensemble, cela n’a pas empêché l’interactivité entre ce dernier  et la scène.

Justement, durant la journée d’étude organisée en marge du festival, vous avez plaidé pour la création d’ateliers de traduction inter-variantes. Quel est le rôle que vous assignez à ces ateliers ?

Dans le théâtre nous avons la possibilité de contrôler la création du néologisme pour rapprocher  les variantes et aller vers une standardisation convergente de tamazight, et de permettre à toutes les variantes d’avancer en même temps. C’est la raison pour laquelle j’ai fait la proposition de l’écriture intervariante .

Dans la réalité, nous avons le kabyle qui est très bien doté de productions artistiques dans  tous les genres littéraires : nouvelle, poésie, roman, théâtre. Le kabyle ne doit pas se détacher des autres variantes par la qualité et la quantité de sa production littéraire,  il doit aider les autres variantes à enrichir la bibliothèque amazighe commune.
Ensuite viendra le rôle de l’enseignement. Il ne faut pas qu’il y ait une rupture entre la langue de la mère et celle de l’école (qui est la seconde mère).

L’élève doit commencer à apprendre tamazight dans sa variété locale et ensuite seulement, la convergence avec les autres variantes arrivera.

Le but est de rapprocher les différentes variantes amazighes et à terme, arriver à une  intercompréhension.

En plus des théâtres régionaux, des associations et des coopératives de théâtre ont pris part au festival malgré le manque de moyens

En effet,  il y avait beaucoup d’amateurs qui ont participé à cette 10e édition à l’image de la troupe de Beldet Omar de Ouargla, d’Akbou wilaya de Bejaia, d’Iferhounène wilaya de Tizi Ouzou , et de Ghardaïa.

Il faut que l’Etat mette les moyens pour aider toutes ses associations. Nous avons abordé dans nos recommandations  la problématique de la formation et avons proposé des ateliers, des cycles de formations, et des rencontres thématiques, en faveur de ces associations et coopératives théâtrales.

Nous avons également préconisé que la pièce couronnée du premier prix puisse effectuer une tournée nationale, et qu’elle soit traduite dans toutes les variantes amazighes.  Nous avons aussi émis le vœu de voir des pièces en tamazight représenter l’Algérie dans les festivals à l’étranger.
 

Auteur
Entretien réalisé par Jugurtha Hanachi

 




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Emmanuel Macron en visite chez l’autocrate Idriss Déby

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TCHAD

Emmanuel Macron en visite chez l’autocrate Idriss Déby

Alors que sa visite à Alger est renvoyée aux calendes grecques, le président français Emmanuel Macron est au Tchad samedi 22 décembre et dimanche 23 décembre chez l’autocrate Idriss Déby au pouvoir depuis trois décennies.

Qui a dit que la Françafrique est finie ? Le président français comme tous les autres de la cinquième république française ne déroge pas à la règle. Se départissant des oripeaux de la démocratie trop encombrant sous le ciel de cette contrée, Jupiter comme on l’appelle en France, descend pour deux jours chez le principal allié de la France dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.

Loin des gilets jaunes qui ont failli l’emporter, Emmanuel Macron n’aura pas trop de mal à faire donneur de leçon. Mais cette visite suscite la polémique au sein d’une classe politique tchadienne qui ne comprend pas l’indifférence de la France face à la situation politique et sociale du Tchad, qui souffre de déficit démocratique et de libertés.

L’opposition tchadienne qui s’est tenue informée de la visite d’Emmanuel Macron est vent debout contre la France et se pose des questions.

« On ne peut pas être président d’un pays dit « patrie des droits de l’homme et des libertés » et ami d’un chef d’Etat qui ne donne aucune possibilité à son peuple de s’exprimer avec tous leurs modes d’expressions et de jouir des ressources de leur pays. Monsieur Emmanuel Macron, la France est-elle amie du Tchad ou de Monsieur Idriss Deby Itno ?», interroge Max Kemkoye, président de l’Union des démocrates pour le développement et le progrès.

Le député et président d’un parti d’opposition, Ngarlejy Yorongar, dénonce aussi une visite qui vient conforter le pouvoir du président Idriss Déby.

« Pour moi, c’est inapproprié. Si Macron a pris la décision d’aller rendre visite à Idriss Déby qui a les mains pleines de sang, je dis bien pleines de sang, je crois qu’il est passé complètement à côté. Qu’est-ce Macron devrait dire au président Déby dès qu’il est là ? Qu’il lui dise que 28 ans c’est trop, bientôt 29 ans ; et qu’il essaye de retirer un peu son épingle du jeu. Il faut qu’il lui dise dans le creux de l’oreille que ce n’est pas bon, parce que nous ne sommes plus à l’époque où un chef d’Etat africain peut se permettre d’arrêter des gens, de les torturer, de les tuer… »

La Coordination des partis politiques pour la défense de la Constitution est tout aussi indignée, mais espère qu’en venant à Ndjaména, le président français appréhendera mieux ce que vivent les Tchadiens.

« On aurait aimé au moins que ce pays s’intéresse un peu au calvaire que vivent les populations tchadiennes, estime Poddi Djimé Bichara, le porte-parole. La visite du président Emmanuel Macron devrait peut-être lui permettre de tâter du doigt les réalités du drame tchadien. »

Le parti au pouvoir se félicite de cette visite

Le porte-parole du parti au pouvoir, le Mouvement patriotique du Salut (MPS), Hassan Sylla Bakari, appelle lui l’opposition à dépasser les débats locaux pour mettre en avant le Tchad.

« Ces hommes politiques, il faudrait qu’ils s’affranchissent de la politique politicienne pour se mettre au niveau de l’Etat. Les relations entre le Tchad et la France ne tiennent pas seulement à Déby et à Macron. Pour ce qui est de la démocratie, ces messieurs feraient bien de préparer plutôt leurs partis à affronter le MPS pour les futures élections que je sais d’avance qu’ils vont perdre. »

Au MPS, on dénonce ainsi une opposition qui serait systématiquement dans le déni. « Le Tchad et la France sont deux partenaires historiques. Le Tchad est important pour la France et vice versa. Nous pensons que cette visite ne peut que renforcer les liens d’amitié, de fraternité, de coopération qui lient nos deux pays. Le Tchad est un exemple de lutte efficace contre le phénomène du terrorisme », avance Jean-Bernard Padaré, le secrétaire national pour les questions juridiques et d’éthique politique du MPS.

Contrairement à l’opposition, très critique et qui dénonce les violations des droits de l’homme, « le Tchad garantit les libertés », et est même « un exemple, en tout cas en Afrique centrale, de la démocratie, de la liberté de la presse. Il y en a qui sont toujours dans la dénégation que le peuple tchadien s’est gréé au président Idriss Déby », juge M. Padaré.

Auteur
La rédaction RFI

 




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On ne dialoguera pas pour sauver le régime politique

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Talaie El Hourriyet répond à Amar Ghoul

On ne dialoguera pas pour sauver le régime politique

« Le dialogue ne peut être un instrument de circonstance pour assurer le pérennité du pouvoir politique en place et la perpétuation de la mainmise de forces extraconstitutionnelles sur la décision politique », écrit le BP de Talaie El Hourriyet dans son communiqué rendu public samedi 22 décembre.

Le propos est sans ambiguité, il vient remettre à sa place un Amar Ghoul qui clamait il y a quelques jours que même le parti de Talaie El Hourriyet est pour le dialogue qu’il propose.

Extraits de la déclaration

«L’année 2018 se termine sur une crise politique aiguë, une situation économique critique avec des indicateurs au rouge et des prévisions inquiétantes pour les prochaines années, et un profond malaise social (…)

La crise politique a impacté lourdement le fonctionnement de l’ensemble du système politique. Le pouvoir politique en place n’a jamais été aussi autocratique, le champ des droits et libertés aussi restreint, la gouvernance aussi déficiente alors que la corruption fait des ravages.

Cette situation est davantage aggravée par la confusion qui règne sur la scène politique à l’approche de l’échéance des élections présidentielles, rend l’environnement politique national encore plus opaque, plus illisible, et plus incertain et expose notre pays à un risque réel d’instabilité.

Dans cette confusion, des  scénarios s’élaborent pour tenter de sauver le régime politique en place et lui permettre de sortir de l’impasse politique actuelle, à son unique avantage.

De telles initiatives sont, en soi, une reconnaissance de la situation difficile que traverse notre pays, par des segments du pouvoir politique en place qui a toujours nié que notre pays vivait une crise profonde dont il porte l’entière responsabilité.   

Alors que le pouvoir politique en place n’a, malheureusement, jamais dénié répondre aux propositions responsables et sérieuses de partis de l’opposition et de personnalités nationales pour une sortie de crise consensuelle, n’hésitant pas à accuser les auteurs de ces initiatives de vouloir semer la fitna et de tenter de déstabiliser le pays, des cercles de ce même pouvoir politique reconnaissent, aujourd’hui des vertus au dialogue et à la concertation, à quatre mois de l’échéance du mandat présidentiel actuel.

Pour Talaie El Hourriyet, dont le président Ali Benflis, avait déjà proposé, dans son programme électoral pour les élections présidentielles de 2014, l’ouverture d’un dialogue inclusif pour une sortie de crise, consensuelle, pacifique, durable, graduelle, proposition qui a été avalisée dans une résolution du Congrès constitutif du parti et dont la première étape est la consécration de la légitimité populaire par des élections libres.

Le dialogue ne peut être un instrument de circonstance pour assurer le pérennité du pouvoir politique en place et la perpétuation de la mainmise de forces extraconstitutionnelles sur la décision politique.

Le dialogue n’a de sens que s’il est engagé dans l’intérêt exclusif du peuple, au-dessus de toute autre considération, qu’il emporte l’adhésion de toutes les forces vives de la Nation et qu’il s’inscrive dans le cadre du strict respect de la Constitution et des Lois de la république.

Le dialogue que préconise Talaie El Hourriyet  est un dialogue dont les modalités, l’ordre du jour, le format, le calendrier et la liste des participants, sont définis par voie consensuelle.

Pour Talaie El Hourriyet, la finalité du dialogue est l’instauration progressive d’un Etat de droit qui, seul, peut assurer la pleine citoyenneté ,la légitimité et le fonctionnement harmonieux des institutions de la République.

De ce fait, Talaie El Hourriyet ne peut adhérer à une quelconque démarche qui risque d’aggraver la crise au lieu d’ouvrir la voie à une solution durable de la crise que vit notre pays.

Talaie El Hourriyet est, par ailleurs, convaincu que la tenue d’élections libres, régulières, loyales, transparentes, aux échéances électorales prévues par la Constitution, est de nature à éviter à notre pays le risque d’instabilité et à permettre au peuple algérien d’exprimer souverainement ses choix. »

Le Bureau Politique s’est, de nouveau penché sur le développement du phénomène de la ‘harga’, phénomène dont il craint qu’il prenne la dimension d’un exode qui exprime l’état d’esprit d’une frange de notre jeunesse qui a perdu espoir et confiance en l’avenir.

Le Bureau Politique exprime sa perplexité devant l’inaction des autorités politiques face à cette situation dramatique si ce n’est le recours à la répression assimilant ces jeunes de manière irresponsable à des délinquants.

Les membres du  Bureau Politique s’inclinent devant la mémoire de tous ces jeunes qui ont perdu leur vie dans ces actions désespérées et présentent leurs condoléances les plus attristées à leurs familles et proches.

Auteur
La rédaction

 




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Nedjima Plantade, anthropologue spécialiste du monde berbère, est décédée

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Disparition

Nedjima Plantade, anthropologue spécialiste du monde berbère, est décédée

Nedjima Plantade, anthropologue kabyle, spécialiste du monde amazigh, est décédée le 13 décembre, à l’âge de 64 ans, à Paris, des suites d’une longue et douloureuse maladie.

Née Nedjima Bitout, dans un village situé à une vingtaine de kilomètres de Bgayet, elle passe son enfance en Kabylie, dans un milieu de paysans, puis émigre en région parisienne avec sa famille.

Jeune adulte, elle entame des études de psychologie à l’université Paris XIII. A l’EHESS (Ecole des hautes études en sciences sociales), elle suit les cours de Georges Devereux, fondateur de l’ethnopsychiatrie, sous la direction duquel elle obtiendra en 1984 un doctorat en anthropologie sociale et culturelle. Sa thèse, intitulée Magie et sexualité féminine en Kabylie, s’est nourrie de nombreux travaux de recherche de terrain conduits en Kabylie, ainsi que d’un stage de plusieurs mois effectué à l’hôpital psychiatrique de Oued-Aïssi (Tizi-Ouzou). Elle obtient parallèlement le diplôme de l’Institut national des langues et civilisations orientales, où elle a suivi des cours de langues et civilisations amazighes, dispensés notamment par Salem Chaker.

En 1988, mariée et mère de deux enfants, elle publie La guerre des femmes, ouvrage tiré de sa thèse de doctorat. Elle y analyse la manière dont les femmes kabyles ont recours aux services de magiciennes pour écarter les rivales qui tentent, y compris par la magie, de les empêcher d’accéder aux seuls rôles valorisants que leur réserve la société kabyle : ceux d’épouse et de mère. Dans ce livre, elle décrit et tente d’analyser les rituels magiques des femmes kabyles et nord-africaines, témoignages, selon elle, de cultes et de croyances antérieurs à l’islamisation de la région. Durant cette période, elle collabore au Centre National de la Recherche Scientifique, dans l’unité de recherche de Camille Lacoste-Dujardin, ethnologue spécialiste de la Kabylie.

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