13.9 C
Alger
Accueil Blog Page 2037

Le général à la retraite Ali Ghediri n’est pas le candidat de Mouwatana

0
Présidentielle

Le général à la retraite Ali Ghediri n’est pas le candidat de Mouwatana

De nombreuses informations circulent depuis quelques jours sur une candidature d’Ali Ghediri, général à la retraite, sous la bannière de Mouwatana. Cependant, contrairement à ce qui a été rapporté ici ou là, il n’en est rien.

« Nous avons effectivement organisé une réunion informelle sur invitation de Zoubida Assoul, présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP), au siège même de son parti », indique Habib Brahmia.

Etaient présents entre autres : Soufiane Djilali et Habib Brahmia, Maître Bouchachi, Karim Tabbou, El Kadi Ihsane, les généraux à la retraite Ali Ghediri et Mohand Tahar Yala, a-t-on appris. 

« Nous avons échangé sur la situation du pays, mais il n’a pas été question d’une candidature de Ghediri à la présidentielle, précise Habib Brahmia. Nous nous sommes retrouvés pour dresser un constat et débattre entre nous, pas pour désigner une candidature particulière à la présidentielle ». 

Notre interlocuteur dément également l’organisation d’une quelconque conférence.

Auteur
La rédaction

 




- Publicité -

Le président de la CAF s’en prend violemment à un journaliste algérien (Vidéo)

0
POLEMIQUE

Le président de la CAF s’en prend violemment à un journaliste algérien (Vidéo)

Un journaliste algérien a dû essuyer la colère du président de la CAF en marge de l’attribution de la CAN 2019 à l’Egypte.

Ahmad Ahmad a perdu son sang-froid quand le journaliste algérien a posé une question sur l’augmentation du nombre d’équipes participant à la CAN qui pourrait être un sérieux handicap pour l’organisation de la CAN par certains petits pays africains.

Le président de la CAF prenant le journaliste algérien pour un Européen car blanc, eut cette réponse : « …Respectez-nous, nous les Africains sont capables d’organiser une coupe d’Afrique ». Sur le fait, le journaliste explique au président qu’il est Algérien : « Je suis Algérien, Africain… ». Et au président de la CAF de baragouiner toujours avec énervement : « Peut-être vous un peu blanc c’est pour ça… Arrêtez comme ça… Nous sommes fiers d’être Africains… » 

Auteur
La rédaction

 




- Publicité -

La Saoudienne Rahaf encourt la peine de mort dans son pays

0
Tribune

La Saoudienne Rahaf encourt la peine de mort dans son pays

Les autorités religieuses font pression sur ses parents pour la récupérer en Thaïlande et la ramener de force en Arabie Saoudite, pays qu’elle a fui depuis hier mardi pour atterrir à l’aéroport de Bangkok venant du Koweït.

Son histoire, largement partagée sur les réseaux sociaux, a suscité un émoi international. C’est cette vague vox populi qui a certainement obligé les autorités thaïlandaises à rassurer par le biais de son chef de police de l’immigration « qu’elle ne sera pas renvoyée» en Arabie saoudite.

Elle s’est  barricadée depuis dans une chambre d’hôtel de l’aéroport en attendant les démarches du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) qui est en train de formaliser son dossier auprès du pays d’accueil l’Australie qui lui a délivré un visa selon ses propres déclarations.

La jeune étudiante de 18 ans dit être surprise de se voir arrêtée dès son entrée et s’est vue confisquer son passeport par les responsables de la police des frontières. Ces mêmes autorités fortement gênées par cette agitation populaire ont finalement autorisé  le HCR à rencontrer Rahaf Mohammed Al-Qunun à l’aéroport de Bangkok, afin d’évaluer ses besoins en matière de protection internationale pour les réfugiés et de rechercher une solution immédiate à sa situation.

De suite, l‘ONG European Saudi Organization for Human Rights (ESOHR) lui a désigné un avocat français, François Zimeray, qui a été lui-même extrêmement époustouflé par la rapidité avec laquelle les choses se déroulent actuellement.

L’avocat se veut optimiste pour la jeune femme, espérant obtenir une réponse «dans les jours à venir» : «Evidemment, sa famille va essayer de l’en empêcher à nouveau mais je crois aujourd’hui, j’espère qu’elle est hors de danger, je veux le croire.

Mais il faut maintenir l’intérêt sur elle car s’il n’y a pas de vigilance, elle pourra subir un sort terrible comme d’autres avant elle.

Que lui reproche-t-on ? D’avoir rejeté les valeurs de l’islam dans un pays où c’est un crime puni de mort». Son père et son frère sont sur place pour réclamer la légitimité paternelle de son retour. Et les autorités saoudiennes tentent de peser de tout leur poids pour qu’elle retourne au royaume afin ne pas créer un précédent gravissime auprès de la jeunesse universitaire qui l’a fortement soutenue sur les réseaux sociaux.

Traquée et apeurée, elle dit elle-même qu’elle a fui la torture et l’isolement que lui infligent ses parents pour avoir douté de ses convictions religieuses.

L’avocat, qui semble avoir pris les choses en main, insiste cependant sur la vigilance car il craint qu’elle subisse le même sort que d’autres avant elle et dans le même cas de ce genre de blasphème.

A l’heure où nous écrivons, la jeune Rahaf  a finalement pu quitter l’aéroport de Bangkok, accompagnée de représentants du HCR, son passeport restitué.

Elle se trouve «dans un endroit sûr et sera interrogée dès qu’elle aura pris du repos», a déclaré un porte-parole du HCR ce mercredi matin.

Auteur
Rabah Reghis

 




- Publicité -

1, 2, 3 Kabylie à Paris Bercy : C’est la dernière ligne droite

0
Concert-événement Yennayer à l’AccorHotels Arena

1, 2, 3 Kabylie à Paris Bercy : C’est la dernière ligne droite

Le concert-événement 1, 2, 3 Kabylie aura lieu samedi 12 janvier à l’AccorHotels Arena à 20h. 

C’est sans doute le rendez-vous musical du siècle pour la chanson d’expression kabyle. Depuis plusieurs semaines, les trois artistes travaillent avec leurs musiciens pour préparer le concert et surprendre leur public. 

De gros moyens humains et financiers ont été mobilisés pour faire de 1, 2, 3 Kabylie un événement marquant dans l’histoire de la chanson kabyle.

Une salle de 20 000 places, des moyens techniques et vidéo de pointe, une sonorisation qui n’a rien à envier aux plus concerts du monde sont prévus par les producteurs, nous assure-t-on.

Idir, Aït Menguellet et Allaoua travaillent ensemble, réfléchissent et peaufinent avec beaucoup d’application et de rigueur ce qu’ils comptent donner à leur public samedi 12 janvier.

Les organisateurs promettent une ambiance de fête et de fraternité. 

Côté billetterie, nous avons appris que les derniers pourraient avoir quelque mal à trouver une place. 

 




- Publicité -

Des questions sur la composante de l’académie de langue amazighe

0
POLEMIQUE

Des questions sur la composante de l’académie de langue amazighe

L’académie algérienne de langue amazighe est directement affiliée à la présidence comme le Haut Conseil Islamique, le Haut Conseil de la Langue Arabe et le Haut-Commissariat à l’Amazighité (dont on ne connaît pas la nouvelle mission en présence de cette académie).

Techniquement l’Académie algérienne de langue amazighe reçoit son budget du gouvernement. Son président est nommé par décret présidentiel mais jouit d’une indépendance scientifique.

Il s’agit de Dr. Mohamed Djellaoui, professeur de linguistique et spécialiste de la langue amazighe et doyen de la Faculté des lettres et des langues à l’Université Akli Mohand-Oulhadj de Bouira. Il a été nommé pour une période de 4 ans.

Le décret publié dans le Journal officiel répertorie les 40 membres de l’assemblée, dont je ne connais que quelques noms que sont :

Abdelaziz Berkai, Zahir Meksem, Moussa Imarazene et Abderazak Douarari.

Les autres noms sont inconnus. Il s’agit de :

Salah Bayou, Malek Boudjellal, Djoudi Merdaci, Djamel Nahali, Abdelkrim Aoufi, Saïd Hadef, Samia Dahmani, Hassina Kherdouci, Sadek Balla, Lamri Benguessima, Ouardia Yarmache, Karima Aouchiche, Moussa Aïbas, Sonia Bekal, Nacéra Sahir, Ali Taouinat, Rachid Fekaï, Lounis Oukaci, Khadidja Nezzal, Hocine Ameziane, Tafkik Amouden, Tahar Ahad, Salem Oukari, Ali Karzika, Ahmed Ramdani, Yahia Benyahia, Mustapha Hamouda, Bachir Bouhania, Mohamed Tahrichi, Ali Karaz, Leïla Benaïcha, Mohamed Rahal, Mohemed El Hadi Boutarene, Kamel Khaldi, Mustapha Ould Youcef, Lydia Kerkouche

Mis à part le nom de Kamel Khaldi, chef du
département d’anglais à l’université des lettres et langues d’Alger, donc rien à avoir avec Tamazight, je vous invite à faire une recherche Google pour voir la difficulté à trouver le profil de ces membres ou ce qu’ils font exactement.

Par exemple Mohamed Rahal est-il ce jeune réalisateur de films? Leïla Benaïcha, la dramaturge? Mustapha Hamouda, le neveu du maquisard Si El Houas? Yahia Benyahia, ophtalmologie à Ain Temouchent?

C’est pour dire le non sérieux dans le choix des membres de cette académie. J’imagine que le président Mohamed Djellaoui a choisi lui-même quelques collaborateurs comme Zahir Meksem, Abdelaziz Berkai et Moussa Imarazene, mais tout indique que les autres lui sont imposés d’en haut. Sinon pourquoi ne figurent pas dans cette liste:

– Des noms très connus dans le domaine de la recherche en Tamazight comme Salim Chaker, Kamal Nait Zerrad ou Ramdane Achab.

– Des noms au long parcours militant, professionnel ou académique comme Hend Sadi, Mouloud Lounaouci, Abdenour Abdesslam, Idir Ahmed Zaid, ou Mokrane Chemime.

– Des enseignants et chercheurs en langue amazighe connus dans le milieu universitaire actuel en Kabylie comme Kamel Bouamara, Allaoua Rabhi, Said Chemakh, Salim Lounissi ou Mohand Akli Salhi, …

– Des pratiquants de la langue ou des militants associatifs qui ont fait leurs preuves dans l’enseignement de Tamazight surtout à Oran et Alger comme Hamid Oubagha, Djamel Benaouf, Bessai Houari, Youcef Achouri, Smail Abdenbi, Omar Mouffok, …

– Auteurs de lexiques comme Mohamed Zakaria Benramdane.

– Des enseignants et des inspecteurs académiques prolifiques comme Zidane Yacine, Yahia Bellil, Abdel Malek Meniche, …

– Des écrivains et des critiques littéraires connus comme Nasserdine Aït Ouali, Salem Zenia, Mohand Ait Ighil, Amar Mezdad, Malek Houd, Brahim Tazaghart, Aumer Ulamara, Lynda Koudache, Abdenbi Ramdane, …

Pourquoi ?

1. Est-ce que ces personnalités académiques, militantes et littéraires ont été approchées et ont refusé par la suite?

2. Sinon la politique des quotas selon les variantes amazighes, l’équilibre régional et linguistique, la proximité avec le pouvoir et l’acceptation de l’arabisme n’ont-ils pas pris le dessus sur les critères de compétence, d’expérience et de lutte?

En tous les cas toutes ces remarques ont été plus ou moins soulevées ou prédites lors du débat TQ5 avec nos invités sur le thème de l’académie de Tamazight.

En conclusion, tout indique que ceux qui ont douté de la bonne foi du pouvoir algérien à faire les choses correctement, ont raison. L’académie de Tamazight connaîtra donc le même sort que l’officialisation de Tamazight, il y’a 3 ans déjà.

Il reste maintenant aux kabyles (et les autres peuples amazighs aussi) de tirer les conclusions et se prendre en charge seuls. Ils doivent continuer leur lutte jusqu’à ce que « la réappropriation total de leur destin » suivra.

L’espoir est vraiment permis quand je vois l’énorme travail fait par la nouvelle génération « digitale » ou numérique des jeunes kabyles qui font :

– De merveilleuses choses avec les nouvelles technologies d’information de plus en plus kabylisées.

– Les outils de localisation des logiciels de toutes sortes en langue kabyle.

– Une production littéraire de plus en plus florissante.

– Des productions cinématographiques et audiovisuelles kabyles malgré l’absence de l’État.

– Un engouement grandissant en termes d’articles de presse ou de posts facebook en langue kabyle et en grand nombre.

Tous ces efforts consentis, pourtant sans grands moyens financiers, prépareront un avenir florissant à nos enfants et arrière-petits-enfants qui auront leurs propres institutions étatiques entièrement fonctionnelles avec leur langue maternelle, le kabyle, et non pas avec celles des étrangers.

R. A. A. u Q

Cette contribution a été publiée par son auteur sur son mur Facebbok

Auteur
Racid At Ali uQasi

 




- Publicité -

Mohand Aarav Bessaoud (1924- 2002) : un homme, un combat, un symbole

0
HOMMAGE

Mohand Aarav Bessaoud (1924- 2002) : un homme, un combat, un symbole

Si je décide d’évoquer aujourd’hui Mohand Aarav à travers mon papier, c’est d’abord une façon de rendre hommage à ce chantre de la culture et l’identité berbère, ensuite, je voudrais apporter des éclaircissements sur l’histoire de l’Académie Berbère (1966-1978). 

dirai d’emblée à toutes celles et ceux qui souhaiteraient découvrir et connaitre Mohand Aarav Bessaoud qu’il était originaire de Taguemount Lejdid (Les Ouadhias).Né en 1924, ce nationaliste de la première heure s’engage dès 1955 dans la guerre de libération et deviendra officier de l’ALN- Armée de Libération Nationale- dans les wilayas 03 et 04. A l’indépendance de l’Algérie, il est nommé sous- préfet de Maghnia mais il n’occupera jamais ce poste. 

Opposant irréductible à la dictature de Ben Bella et de Boumediène, il rejoignit le maquis du FFS- Front des Forces Socialistes aux côtés de H. Aït Ahmed, Abdelhafidh Yaha et du colonel Mohand Oulhadj.

Entre 1963 et 1965, Mohand Aarav publiera « Heureux les martyrs qui n’ont rien vu » où il évoque les luttes fratricides pour le pouvoir et la crise de l’été 1962 et le « FFS, espoir et trahisons » où il parle avec une certaine amertume de cette révolte et insurrection kabyle. 

En 1966, il fonda à Paris avec d’autres militants (Taous Amrouche, Younès Bouchek, Abdelkader Rahmani et Mohand Saïd Hannouz) l’ABERC- Académie Berbère d’Etudes et de Recherches Culturelles-, laquelle deviendra en 1969 Agraw Imazighène. Je dirai a priori qu’en dépit de la méfiance de M. S Hannouz et de A. Rahmani à l’égard de Mohand Aarav qu’ils trouvèrent activiste, cependant, celui-ci trouva une aide sans limite et un soutien indéfectible auprès de ses amis (Jacques Bénet, Saïd Aït Ameur, Ould Slimane, Mohand Saïd Hamiche, Ahmed Berkouk, Rachid Oubaya, etc… !

Les amnésiques de l’histoire et les militants de la dernière heure devraient savoir que feu MAB s’est tôt engagé pour la défense et la promotion de la langue et l’identité berbères en réaction, d’une part au système colonial, d’autre part, au système du pouvoir militaire dictatorial qui plombe le FLN et à l’arabisation forcée décrétée en haut lieu.

Etant le seul et unique homme qui ait assumé son berbérisme, il travailla à promouvoir la berbérité : il conçut le drapeau amazigh, réédifia le calendrier et les prénoms amazighs, diffusa l’alphabet tifinagh et, à la fin des années 1960, il milita pour créer une « ère berbère » afin d’honorer une civilisation très ancienne trop méconnue au regard des ères musulmane et chrétienne. 

Victime d’une abjecte cabale orchestrée bassement par dame l’Amicale des Algériens en Europe et le nommé C. Oukaci, Mohand Aarav passera six (06) mois de prison et à sa sortie de Fresnes en septembre 1978, l’auteur de l’identité provisoire quitta la France pour l’Angleterre jusqu’au 1er novembre 1997, date de son retour en Algérie. Je dirai sans risque de me tromper que grâce à l’Académie berbère – Agraw Imazighène-, un cours de berbère était assuré aux étudiants de l’université de Vincennes par le professeur Lapassade.

Compte tenu de ce qui précède, les lecteurs et lectrices de ce papier devraient savoir sans ambages que dix-sept (17) ans après sa mort, feu Mohand Aarav continue de déranger beaucoup. 

Certains de ses détracteurs et ils sont nombreux ne cessent de le dénigrer pour le rabaisser en oubliant a posteriori que ce père de l’Académie berbère avait réussi là où tout le monde a échoué. Quant aux imposteurs qui souhaiteraient récupérer son combat, ce sont indubitablement des militants de la dernière heure qui jouent désormais les séances de rattrapage. 

En guise de conclusion, je terminerai ce papier par une citation de Casimir Delavigne qui disait ceci : « Plus une calomnie est difficile à croire, plus, pour la retenir, les sots ont de la mémoire ».

Fait à Paris le 05 janvier 2019
Mohand Harouz (Enseignant et critique littéraire)

(*) Cet hommage a été publié sur la page facebook de l’auteur

Auteur
Mohand Harouz

 




- Publicité -

Mohamed Salah sacré Ballon d’or africain 2018

0
FOOTBALL

Mohamed Salah sacré Ballon d’or africain 2018

Sans surprise, l’Egyptien Mohamed Salah a été élu Joueur africain de l’année 2018, douze mois après avoir remporté l’édition 2017.

L’attaquant a devancé son coéquipier, le Sénégalais Sadio Mané, et le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang, ce 8 janvier 2019 à Dakar.

Trophées de la CAF 2018 : le palmarès

Joueur africain de l’année : Mohamed Salah (Egypte)
Joueuse africaine de l’année : Thembi Kgatlana (Afrique du Sud)
Meilleur jeune de l’année : Achraf Hakimi (Maroc)
Entraîneur d’une équipe masculine : Hervé Renard (Maroc)
Entraîneur d’une équipe féminine : Desiree Ellis (Afrique du Sud)
Equipe masculine de l’année : Mauritanie
Equipe féminine de l’année : Nigeria
Le meilleur onze de l’année : Denis Onyango – Serge Aurier, Mehdi Benatia, Eric Bailly, Kalidou Koulibaly – Thomas Partey, Naby Keita – Riyad Mahrez, Sadio Mané – Pierre-Emerick Aubameyang, Mohamed Salah

Auteur
RFI

 




- Publicité -

La vie du journaliste Adlène Mellah est en danger

0
MEDIA/REPRESSION

La vie du journaliste Adlène Mellah est en danger

L’avocat d’Adlène Mellah et membre du collectif de défense tire la sonnette d’alarme sur les risques dramatiques qu’encourt le directeur du média électronique DzaïrPresse, en décidant son maintien en prison.

Adlène Mellah est en danger de mort : son état de santé n’a cessé de se dégrader depuis son arrestation le 5 juin 2017. Il souffre d’une paralysie partielle qu’il a contractée pendant son incarcération à la prison d’El-Harrach, Adlène n’arrive ni à marcher ni à se mettre debout, voilà en substance que ce nous révèle son avocat Hassan Brahmi.

« J’ai eu le coeur brisé lorsque j’ai vu Adlène aujourd’hui. Personne n’a le droit d’affirmer qu’il s’agit de comédie ! J’invite le Procureur Général de la Cour d’Alger à se déplacer en personne pour aller le voir à la prison d’El-Harrach afin qu’il ait l’occasion de vérifier de visu les conséquences désastreuses de l’emprisonnement et de la grève de la faim sur l’état de santé d’Adlène Mellah », dénonce Me Hassan Brahmi dans une déclaration à la presse.

L’avocat appelle aussi les autorités judiciaires à assumer leur responsabilité dans ce qui est en train d’endurer le journaliste Adlène Mellah.

Il est à rappeler que le journaliste Adlène Mellah a été arrêtés lors d’un rassemblement de soutien au rappeur Réda City 16, organisé par des artistes et des journalistes le 9 octobre dernier devant le TNA d’Alger.

 




- Publicité -

Le général-major Gaïd Salah s’en prend encore à Ali Ghediri

0
Ahmed Gaid Salah
Gaid Salah
Gaid Salah s’en prend à Ali Ghediri.

Le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP) a prévenu, mardi à Oran, contre certaines parties mues par des « intentions sournoises » qui ont pris l’habitude, à l’approche de l’élection présidentielle, de tenter de préjuger « sans véracité » des prises de positions de l’institution militaire vis-à-vis des élections présidentielles.

C’est la troisième fois que l’institution militaire lève le ton en quelques jours. Que cela soit par communiqué, la revue El Djeich ou encore comme cette fois-ci par la voix directe du vice-ministre de la Défense.

Au 3ème jour de sa visite à la 2ème Région militaire, et lors d’une réunion au siège du Commandement de la Région, le général de Corps d’armée « a attiré l’attention sur une importante question ayant trait à certains individus et parties qui tentent de préjuger, sans véracité, des prises de positions de l’institution militaire vis-à-vis des élections présidentielles, et s’arrogent, à chaque fois, le droit de parler en son nom par tous les moyens, notamment les médias », souligne un communiqué du ministère de la Défense nationale.

« Je tiens, à cette occasion, à rappeler, voire attirer l’attention sur cette importante question ou certains individus et parties mus par des ambitions démesurées et animés par des intentions sournoises ont pris l’habitude, à l’approche de l’échéance électorale présidentielle, de tenter de préjuger, sans véracité, des prises de positions de l’institution militaire vis-à-vis des élections présidentielles, et s’arrogent, même, le droit de parler en son nom par tous les moyens, notamment les médias », a affirmé le chef d’Etat-major de l’ANP dans une allocution à cette occasion.

Pour Gaid Salah, « tel est ce genre d’individus qui font prévaloir leurs intérêts personnels étriqués et leurs ambitions démesurées qui n’est, absolument, pas en rapport avec leurs véritables capacités sur plus d’un plan ».

Il enfonce encore le clou de la critique : « Ces individus optent, désormais et sans scrupule, pour cette démarche en paroles et en actes, en faisant fi de toutes les traditions et les bonnes valeurs desquelles est imprégné l’Algérien correct et qui sont adoptées par le peuple algérien pour devenir parmi ses spécificités qui le singularisent d’autrui. Ces bonnes manières sont les mêmes auxquelles l’ANP ne cesse, avec l’aide d’Allah, de donner la place méritée », a-t-il ajouté.

« C’est sur cet ensemble d’éthiques que la démarche professionnelle et effective de l’ANP se repose en permanence, et c’est à la lumière des orientations de  Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef suprême des Forces Armées, ministre de la Défense nationale que notre Armée œuvre, sans répit, à rendre la conduite de ses personnels militaires avec leurs différents grades et diverses responsabilités, une source d’inspiration et un exemple à suivre sur le chemin de la droiture qui cadre avec les valeurs de l’ANP et sur lequel elle s’appuie dans sa démarche qui  constitue le fondement de son caractère légaliste et républicain, respectueux de l’ordre constitutionnel. Une Armée qui n’a jamais de leçons à recevoir d’individus qui n’existent que par les cercles qui les commanditent », a-t-il fait valoir.

« Perdant le sens de la mesure, ces individus s’accordent une vocation et une dimension qui ne sont pas les leurs, et se lancent, sans aucun scrupule, dans des affabulations débridées, découlant d’un narcissisme maladif, qui les pousse jusqu’à prétendre bien connaitre le Haut Commandement de l’ANP pour prévoir sa position vis-à-vis des élections présidentielles, grave dérive qui dénote d’un seuil inquiétant d’inconscience que seule l’ambition aveugle peut provoquer », a encore poursuivi Gaïd Salah dans son allocution.

Lettre au frère président Bouteflika

Il a rappelé, par la même occasion, que l’ANP « continue, sans répit, à consentir davantage d’efforts persévérants, réfléchis, prometteurs et ambitieux avec la même volonté et la meme détermination, étant une Armée purement professionnelle qui aspire à promouvoir et à développer toutes ses composantes, afin de pouvoir demeurer ce rempart qui défend et protège l’Algérie et uniquement l’Algérie, contre toute éventuelle menace quelles que soient la nature et l’origine ».

« Cette ambition qui émane de certaines mentalités vaincues par leur égoïsme et leur ingratitude envers la prestigieuse institution qui les a accueillis, a vu grandir et a formés à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Ils ont exercé, tout au long de leur carrière professionnelle, dans de simples fonctions qui ne leur permettent pas de songer ou d’aspirer à avoir meilleur que cela », a relevé le chef d’Etat-major de l’ANP.

Il a ajouté que « de surcroît, ces individus se sont permis de s’autoproclamer porte-parole de l’institution militaire et d’être asservis à des parties qui n’accordent aucune considération aux intérets suprêmes de l’ANP, sachant que porter atteinte à l’Armée de n’importe quelle façon  possible, constitue, assurément, un tort contre l’Algérie et son peuple ».

Ces individus « font semblant d’oublier que les efforts consentis par l’ANP sont des étapes franchies pour l’Algérie et exclusivement pour l’Algérie », selon le chef d’Etat-major de l’ANP, précisant que « ces étapes s’appuient, en réalité, sur une stratégie clairvoyante, qui a permis de relever les multiples défis auxquels fait face notre région, notamment dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, ou la contribution de notre pays et de ses Forces Armées dans la stabilité de la région lui a valu la reconnaissance à l’échelle internationale, ou la stratégie et les modes d’action adoptés sont devenus un cas d’école ».

« A dire vrai, une Armée avec de telles caractéristiques, de tels efforts professionnels et avec de telles réalisations sur le terrain qui parlent d’elles-memes et que nous sommes intimement convaincus qu’elles suscitent un écho favorable au sein de notre peuple sur l’ensemble du pays, une Armée avec cette dimension et cet engagement saura toujours repérer son chemin droit qui concorde avec ses nobles missions constitutionnelles, et saura cerner les contours de la démarche active et rationnelle avec laquelle le parcours vers davantage de réalisations au service de l’Algérie et de son  avenir, sera parachevé », a souligné le général de Corps d’armée. 

« Que tout le monde sache que l’ANP ne prêtera pas attention, à travers le parachèvement de son processus effectif, à ceux qui ont égaré la capacité d’établir une distinction entre ce qui est personnel et ce qui est national », a-t-il mentionné.

« A ce titre, nous soulignons que la réglementation juridique sert toujours de controleur et de gardien contre tout agissement ou dépassement, et elle protégera les intérêts de l’ANP et de l’Algérie. Sur ce, cette réglementation juridique doit rester en vigueur et à travers laquelle notre institution se réserve le droit de faire appliquer à l’encontre de ces individus, les mesures légales appropriées », a ajouté Gaïd Salah.

APS
- Publicité -

Le wali de M’sila limogé

0
EXPRESS

Le wali de M’sila limogé

Le wali de M’sila, Hadj Mokdad, vient d’être démis de ses fonctions, selon un communiqué de la présidence de la république diffusé dans le journal de 20h00 de l’ENTV.

Ce wali a été largement critiqué pour sa gestion calamiteuse de l’incident qui a coûté la vie du jeune Ayache Mahdjoubi.

Il a fait montre d’un manque de compassion et de clairvoyance affligeantes lors de ce drame qui a tenu en haleine le pays. Son comportement avait irrité le frère de Ayache et la population de M’sila.

Même si a priori, il n’y a aucun lien, il faut rappeler que Hadj Mokdad est le frère du général Benziane Mokdad, limogé cet été dans la foulée de l’affaire de la cocaïne saisie au port d’Oran.

Hadj Mokdad est le second haut responsable à ce titre à subir les foudres de la présidence quelques mois après son collègue de Blida.

Auteur
Khaled Ouragh 

 




- Publicité -

DERNIERS ARTICLES

LES PLUS LUS (48H)