14.9 C
Alger
mercredi, 12 novembre 2025
Accueil Blog Page 2036

TLS-Contact Oran : les anomalies du site et le commerce des rendez-vous ! (2)

0
COUP DE GUEULE

TLS-Contact Oran : les anomalies du site et le commerce des rendez-vous ! (2)

En juillet 2018, un article détaillé a été publié sur les problèmes rencontrés sur le site de prise de rendez-vous pour les visas de France, TLS-Contact d’Oran (lire l’article : https://lematindalgerie.comtls-contact-oran-les-anomalies-du-site-et-le-commerce-des-rendez-vous ).

Rappel : l’article en question précisait que la prise d’un rendez-vous sur internet était impossible. Le bouton de confirmation n’apparaissait jamais. Cependant, d’autres personnes pouvaient en fixer facilement. Le secret du mystère résidait dans l’existence d’un logiciel intégré au site TLS qui permettait de fixer des créneaux en toute aise.

Actuellement, le site TLS-Contact d’Oran est nourri de tests de captcha qui permettent de sécuriser le site et d’éviter les connexions malveillantes. Toutes les étapes se réalisent avec succès : création d’un compte, remplissage du formulaire, et validation.

hh

En revanche, l’internaute ne peut pas confirmer son créneau horaire choisi parce que, comme d’habitude, le bouton de confirmation n’apparaît pas. Il doit donc actualiser sa page pour constater que tous les créneaux disponibles ont été déjà réservés, en quelques secondes. Cela n’a pas d’ailleurs une relation avec la vitesse de connexion. Autrement dit, l’internaute ne pourra jamais confirmer un rendez-vous, même s’il a le plus grand débit de connexion dans le monde.

La même question est à poser : comment les autres arrivent-ils à fixer des rendez-vous ? La réponse : cela s’explique par l’existence du logiciel magique qui spolie le site TLS en empêchant les autres de fixer des créneaux.  

Ainsi, pour avoir un rendez-vous, il faut passer par des commerçants qui possèdent ce logiciel (agence de voyage, cybercafé, …)  et qui exigent des sommes folles (5000 Da et plus). Voilà, en 2018, l’Algérien ne peut avoir droit à un rendez-vous de visa. Alors comment débattre de l’ouverture des frontières avec le Maroc et d’autres pays ?

Enfin, cette anomalie qui persiste,  salit l’image de TLS-Contact d’Oran et de l’Ambassade de France qui garantissent la gratuité du rendez-vous sur internet, et sans intermédiaire. 

Les deux organismes devraient vérifier et améliorer le site en question pour lutter définitivement contre cette dictature informatique créée par des malfaiteurs voulant s’enrichir sur le dos des demandeurs de visas.

Traquer ces malfaiteurs, préserverait l’image de l’Ambassade de France,  de son prestataire TLS, et surtout la dignité de l’Algérien.

 

Auteur
Tawfiq Belfadel, écrivain-chroniqueur

 




- Publicité -

Les étudiants algériens payeront très cher leurs frais d’inscription en France

0
Universités françaises

Les étudiants algériens payeront très cher leurs frais d’inscription en France

A partir de la rentrée 2019 les étudiants algériens payeront leur frais d’inscription 16 fois plus cher dans les universités françaises.

Accueillir des étudiants riches et refouler les étudiants les plus pauvres, telle est la nouvelle politique instaurée par le gouvernement français pour limiter l’immigration aux portes de l’Europe.

Dans la pratique, cela ne concerne bien évidemment pas les étudiants américains qui ont les moyens financiers d’étudier mais bel et bien les étudiants africains à qui les autorités françaises préfèrent les étudiants européens – bien blancs, de tradition chrétienne – et qui, dit-on, s’insèrent plus facilement dans le paysage français selon l’imaginaire collectif façonné par une extrême droite lepéniste mais dont le gouvernement français s’inspire.

Pour renflouer les caisses de l’Etat, le gouvernement français est prêt à tout. Il ratisse large et tape dans les poches des plus faibles, notamment celles des étudiants algériens. Couplée à la réduction drastique du nombre de visas délivrés par les consulats français en Algérie, les étudiants algériens subiront la « double peine » consistant à instaurer une autre barrière aux portes de la France : une barrière économique !

Dès la rentrée universitaire 2019, un étudiant extra-européen, dont les étudiants algériens font partie et qui forment le plus gros contingent – devra payer seize fois plus cher ses frais de scolarité.

Ainsi, l’étudiant algérien devra débourser – pour une inscription en licence – non plus 170 euros mais 2770 euros et pas moins de 3770 euros pour une année de Master au lieu de 243 euros.

Alors que la hausse du coût de la vie a terrassé les ménages français les plus démunis, les « gilets jaunes » bloquent les routes et les points stratégiques en France pour pousser le gouvernement d’Edouard Philippe à revenir sur se décisions de vouloir toujours plus taxer les français, notamment en augmentant le prix des carburants.

Tout comme en Algérie, la hausse du carburant n’affecte bien évidemment pas la classe politique – qui bénéficie de chauffeur mis gracieusement à leur disposition par la collectivité publique et dont la consommation, entre autres, de carburant est payée par l’impôt de l’aimable contribuable.

En cette période, l’Algérie a plus que besoin de ses étudiants. Malheureusement, elle ne leur offre que de sombres perspectives de travail dans une économie encore dirigiste, peu diversifiée, qui peine à s’ouvrir à l’international, et où le savoir et la savoir-faire n’est pas reconnu à sa juste mesure. Etudiants, ingénieurs, écrivains, artistes, hommes d’affaires, médecins … tous seront tentés de choisir le chemin de l’exil à un tel point que cela constituera un problème de sécurité nationale pour l’Algérie.

La France – qui entretient d’excellents rapports avec la nomenklatura algérienne l’a bien compris – elle est prête à ouvrir ses portes aux Algériens mais pas à n’importe quel prix et pas à n’importe quel Algérien.

Quel qu’en soit le tarif, les études constituent un investissement et les autorités françaises savent que pour décrocher une inscription universitaire, les étudiants extra-européens sont prêts à mettre le paquet.

Alors, se disent-ils, pourquoi ne pas les taxer lourdement ? En cette période de crise sociale en France, chaque euro compte et il est convient de taxer les plus pauvres car, considèrent-ils, ce sont les plus faibles et les plus nombreux.

La politique restrictive dans l’octroi des visas aux ressortissants algériens n’est pas dénuée de tout calcul politique et les autorités françaises en sont informées. Une forte proportion d’étudiants algériens qui quittent le pays souhaite s’établir durablement à l’étranger.

La France préfère accueillir des investisseurs, de riches investisseurs qui, comme Issad Rebrab, a promis de créer plus de 1000 emplois directs dans les Ardennes sur son nouveau site industriel dédié à la production d’eau ultra pure – grâce à la technologie développée par la startup EvCon – dont le groupe Cevital détient des participations majoritaires – et qui a été inauguré par le président français, Emmanuel Macron.

Clin d’œil du Président Macron au gouvernement algérien pour le choix du nouveau président algérien dont on sait que la France et les Etats-Unis d’Amérique auront leur mot à dire. Seulement attention, serrer la main du Président Macron peut coûter très cher côté algérien… 250 milliards de centimes algériens sont réclamés à Cevital par les douanes algériennes pour une prétendue amende fiscale…

La pression imposée par les Français aux Algériens concernant leurs investissements avortés en Algérie – dont ils se font voler la vedette par les Allemands (énormes contrats dans le domaine des énergies solaires) et les Chinois (contrats dans la réalisation d’infrastructures) – et la pression sur le choix du futur candidat aux élections présidentielles algériennes d’avril 2019 n’est, entre autres, que le juste retour de la réduction drastique du nombre de visas octroyés aux algériens depuis le début de l’année 2018. Oui, des visas pour les Algériens. Mais ce qui intéresse par-dessus tout la France est à la fois préservation politique de sa zone d’influence et de continuer à faire des affaires.

Il n’en demeure pas moins que le message du Président Macron aura été clair à ce sujet. Attirer des Algériens, mais pas n’importe lesquels, des Algériens qui investissent dans l’économie nationale française et qui y créent de l’emploi et de la valeur ajoutée pour la France et les français.

Les étudiants algériens fuient la politique des passe-droits, le régionalisme, le népotisme, l’injustice pour se retrouver en France… un pays qui commence à renier doucement les acquis sociaux légués par Jaurès, Blum… et qui n’hésite pas à leur fermer, en pratique, brutalement les portes.

En France, comme en Algérie, ce seront donc toujours les classes les plus pauvres économiquement qui payeront le prix de la politique désastreuse de leurs gouvernants – qu’ils ont pourtant contribué à élire et qui vivent grâcieusement – de l’argent de leurs contribuables.

Samir Ouguergouz est juriste et fondateur de la plateforme juridique www.defendresesdroits.com

Auteur
Samir Ouguergouz, juriste

 




- Publicité -

Presse et liberté en Algérie : le devoir d’informer, le droit de torturer…

0
Tribune

Presse et liberté en Algérie : le devoir d’informer, le droit de torturer…

En Algérie, on torture les journalistes, on les tue, on les pousse à l’exil, seulement parce qu’ils dénoncent la corruption, les passe-droits et les détournements de fonds.

Adlène Mellah, directeur des sites d’information Algérie Direct et et Dzaïr Presse a été arrêté, le 22 octobre. Il est poursuivi pour « diffusion d’informations personnelles sur les réseaux sociaux », « outrage aux institutions » et « atteinte à la vie privée ». “Le juge d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed a décidé, dans la nuit de jeudi à vendredi, de mettre le directeur du journal arabophone, Adlène Mellah, au cours d’une procédure anticonstitutionnelle, en détention provisoire. Une décision qui se traduit par un recul sur les promesses faites par le président de la république quant à la protection des journalistes.”, lit-on sur Algérie-Direct.net.

Mercredi 21 novembre, sur un plateau de télévision, une de ses avocats, Me Assoul Zoubida, a déclaré que Adlène Mellah a été soumis à la torture physique et qu’il a eu droit à la serpillère sur la bouche, imbibée d’eau de javel”, précise-t-elle. A cause de ce qu’il a subi ”il a eu du mal à parler lors de la dernière audience.” Adlène Mellah est passé, ce jeudi matin, devant le juge qui a prononcé sa libération provisoire. L’audience est reportée au 19 février 2019.

Mohamed Tamalt fut emprisonné en juillet 2016, pour «offense au président de la République». Il avait été condamné le 11 juillet à deux ans de prison ferme et le jugement avait été confirmé en appel le 9 août. Il succomba à ses blessures, après trois mois de coma, suite à une violente agression au sein de sa cellule.

Saïd Chitour, correspondant de médias étrangers anglophones et fixeur pour les journalistes étrangers, a été accusé d’“espionnage, remise de documents classés confidentiels à des diplomates étrangers dans le but de nuire à la sûreté nationale”. Il séjourna à la prison d’El Harrach durant près de deux ans, de juin 2017 à novembre 2018, où il fut agressé maintes fois. Sa santé s’est détériorée et des excroissances sont apparues à la base du crâne et au-dessus de la tête. A sa libération, la presse annoncera : “… poursuivi pour « intelligence avec une puissance étrangère« , il a été condamné dimanche à 16 mois de prison ferme mais a été libéré pour avoir déjà purgé sa peine” !!!

Le blogueur Merzouk Touati, en détention, depuis janvier 2017, est poursuivi pour « intelligence avec une puissance étrangère », suite à la diffusion sur Internet d’un entretien avec un diplomate israélien. Il a été condamné à dix ans de prison ferme.

Rappelons ces faits qui ont eu lieu en juin 2000, “ Pour la dernière journée de sa visite en France, Abdelaziz Bouteflika s’est entretenu samedi avec le président du conseil représentatif des institutions juives de France, Henri Hadjenberg. Logique. Cet hiver, le président algérien avait serré la main au Premier ministre israélien Ehud Barak et invité « personnellement » Enrico Macias, pied-noir et juif, à revenir chanter dans sa Constantine natale. Depuis sa prise de pouvoir il y a un an, Bouteflika a fait de ses rencontres avec Israël et la communauté juive un aspect spectaculaire de sa politique.”, peut-on lire sur le quotidien français Libération, paru, le 19 juin 2000. La politique des deux poids deux mesures est bien affichée.

Le 21 octobre 2018, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de la presse qui se tient le 22 octobre de chaque année, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait adressé un message : “La célébration, cette année, de la Journée nationale de la presse se veut, une fois encore, l’expression de notre considération à la famille de la presse nationale, une halte pour évaluer les réalisations de la corporation et une opportunité pour méditer la situation de notre pays et les défis auxquels il est confronté.

Le lendemain, Abdou Semmar et son collaborateur Merouane Boudiab sont contactés par téléphone pour se rendre à la brigade de gendarmerie nationale de Bab Jdid. Sans convocation, Abdou se rend à la gendarmerie où il est retenu à partir de 14h30 pour un questionnaire, dans une affaire où le plaignant ne dépose plainte qu’à 17h passées. Merouane Boudiab le rejoint et les deux sont conduits à la prison d’El Harrach.

Les deux journalistes ont été relaxés le 8 novembre en attendant un complément d’enquête, après avoir passé 48 heures à la brigade de gendarmerie et 15 jours en prison. Merouane Boudiab a déclaré sur le plateau de France24 qu’il préfère quitter l’Algérie car il n’a plus aucune confiance en la justice algérienne qui l’a privé de sa liberté 17 jours, sans motif.

Ilyas Hadibi, directeur de Aldjazair24, a été placé en mandat de dépôt, le 31 octobre dernier, sur décision du juge d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed. Il est en liberté provisoire, depuis le 19 novembre 2018. Les chefs d’inculpation retenus contre lui n’ont jamais été divulgués.

Mardi 27 novembre, le procès du journaliste Abdelkrim Zeghileche, animateur de la webradio Sarbacane, à Constantine, s’est tenu le 13 novembre au tribunal de Constantine. Le procureur de la république avait requis trois ans de prison ferme et a nié l’instrumentalisation de son institution pour des fins politiques. L’audience de Zeghileche se tiendra mardi 27 novembre, au tribunal de Constantine.

Faut-il rappeler après tous ces faits l’article 50, paragraphe 3 de la Constitution: “Le délit de presse ne peut faire l’objet d’une peine privative de liberté.” Et pourtant…

Auteur
Ahmed Saïd

 




- Publicité -

A Saïd Boukhari, au militant de la cause berbère

0
Hommage

A Saïd Boukhari, au militant de la cause berbère

De gauche à droite, Saïd Boukhari et Ali Aït Djoudi

Cher ami et compagnon Saïd Boukhari,

Le philosophe Aristote a dit : « La nature a horreur du vide ». Ce vide que tu as laissé derrière toi, je le vis, il me range, il me blesse, il me chagrine comme il arrache sans relâche les cœurs de tous ceux qui t’ont connu de près, de tous ceux qui connaissent ta valeur d’homme qui ne s’est jamais agenouillé devant l’adversaire et l’infatigable militant que tu étais durant tes 54 ans de vie riche en lutte et en honnêteté.

Une année, une année déjà que tu nous as quittés. C’était un mercredi, 22 du mois de novembre 2017, comme c’est le temps s’est arrêté pour nous. Comme c’est l’obscurité a englouti la clarté. Ta présence et ton absence sont deux mondes opposés pour tous ceux qui t’ont côtoyé.  

Saïd, mon frère, mon compagnon de combat, ma référence dans l’honnêteté et la droiture, je pleure ton absence, mais j’ai un sourire aux lèvres en pensant à ton parcours sans faille dans le militantisme et pour ton amour sans limites à ta patrie et à ta Kabylie et à la culture de tes ancêtres.  

J’ai aussi le sourire aux lèvres lorsque je vois tes enfants brandir ton portrait avec fierté et crier haut et fort : « Nous sommes les descendants de Saïd Boukhari ». Et que dire de ta mère qui prononce ton nom avec amour et honneur « Mon Saïd ».

Cher ami, je ne peux pas parler de ton combat, car pour le cerner, il faut plusieurs ouvrages, toi qui as commencé la lutte pour tamazight à l’âge de 18 ans encore lycéen à Dellys durant le printemps berbère de 1980. Toi, qui as tout le temps lutté au sein du MCB, toi, qui étais au-devant de la scène durant les événements d’octobre 1988, lors de la grève du cartable et pendant le printemps noir de 2001/2002. Faire l’historique de ton combat n’est pas chose aisée, alors je laisse le soin aux historiens pour que je ne sois pas injuste envers toi.

Cher Saïd, mon admiration pour ton courage a doublé en te rendant visite à l’hôpital de Tigzirt, je savais que tu n’étais pas naïf et que tu savais que ta fin approchait, mais ton sourire éternel n’a jamais quitté ton visage, c’était toi qui voulais nous donner courage pour continuer le combat pour les causes justes auxquelles tu as consacré ta vie.

L’hommage que nous t’avons rendu à la Maison de la culture de Tizi Ouzou a marqué tous les esprits pour ta dignité et ta vaillance en dépit de la faiblesse de ton grand corps malade. Tu étais présent pour ceux qui te considèrent et qui t’aiment, mais au fond de moi, je savais que c’est un message fort que tu passais à ceux que tu vas quitter à jamais, de ne pas lâcher prise même dans les moments les plus terribles de la vie d’un homme.

Tu étais sur la scène de cette salle archicomble et c’était sous les applaudissements de cette foule de tous les âges et sous les youyous des femmes que tu as mis le burnous kabyle avec tout ce qu’il porte de sens.

Tu savais que c’était la fin comme tous les simples mortels que nous sommes, mais tu étais conscient aussi et surtout que ton combat vivra éternellement après toi. En cela et en d’autres circonstances également, nous reconnaissons l’infatigable militant que tu étais.

Adieu mon ami et repose en paix.

Ton ami éternel Ali Aït Djoudi

Auteur
Ali Aït Djoudi

 




- Publicité -

Le journaliste Adlène Mellah a été libéré

0
EXPRESS

Le journaliste Adlène Mellah a été libéré

Le journaliste Adlène Mellah passé en jugement devant le juge du tribunal de Sidi M’hamed, ce jeudi matin, a été libéré. L’audience a été reportée au 19 février 2019.

Rappelons qu’Adlène Mellah a été torturé lors de sa garde à vue, selon l’avocate Zoubida Assoul.

Auteur
La rédaction

 




- Publicité -

« Le journaliste Adlène Mellah a été torturé » (Vidéo)

0
Jugé ce jeudi

« Le journaliste Adlène Mellah a été torturé » (Vidéo)

L’avocate Zoubida Assoul a déclaré sur le plateau de la chaîne de télévision Echourouk que le journaliste Adlène Mellah a été torturé. « Ils lui ont mis un chiffon avec de l’eau de javel dans bouche… Comme avocate je suis étonnée que de telles pratiques existent encore », a-t-elle déclaré.

Adlène Mellah sera jugé ce jeudi 22 novembre au tribunal de Sidi M’hamed. Un rassemblement de soutien sera organisé à l’initiative de confrères et de militants des droits de l’Homme. Il a été arrêté le 22 octobre dernier, puis placé sous mandat de dépôt après 48 heures de garde à vue. Adlène Mellah est officiellement accusé de “diffamation, menace et atteinte à la vie privée”. 

Trois plaintes ont été déposées contre le journaliste Anis Rahmani, le directeur du groupe Ennahar, le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, et l’entreprise privée Condor. 

Quant au comédien Kamel Bouakkaz,Fodil Dob (ancien footballeur) et le frère d’Amir DZ, Houari Boukhors, ils seront jugés dimanche 25 novembre par le même tribunal de Sidi M’hammed.

Auteur
La rédaction

 




- Publicité -

Kedym : « J’aime la langue tamazight et je ne peux pas renier mes origines »

0
RENCONTRE avec un jeune talent

Kedym : « J’aime la langue tamazight et je ne peux pas renier mes origines »

Il n’avait que six ans lorsqu’il a débarqué à Marseille avec ses parents, mais il a toujours gardé un lien fort avec son identité Amazighe. Lui, c’est Karim Kedym, fils du célèbre chanteur kabyle, Hamidouche. Avec son frère Kooseyl, ils ont repris le flambeau de leur père. Kedym, nourrit du suc de la poésie kabyle, voue un amour viscéral pour la musique. Sa devise : la persévérance et la modestie, exactement comme son défunt père !

Le Matin d’Algérie : Vous êtes le fils du célèbre chanteur kabyle, Hamidouche. Apparemment vous voulez continuer le parcours artistique de votre père ?

Kedym : On est deux frères à reprendre le flambeau moi Kedym en kabyle et Kooseyl en français. Ce n’est pas par choix mais plutôt, c’est dans le sang, c’est en moi. Quand j’étais dans l’armée française au 19eme régiment du Génie j’emmenais la mandole de mon père avec moi dans tous mes déplacements en Nouvelle Calédonie, sur l’île de la Réunion et même Djibouti. J’aime chanter et j’aime partager ma passion avec les gens de toute origine. La musique c’est tout d’abord un partage. Je ne peux pas me l’enlever ni renier cette passion. Je pense que je chanterai jusqu’à ma mort comme Charles Aznavour. Je chanterai sur ma vie, la société et tout ce qui se passe dans ce monde. Et j’aime surtout apporter de la joie autour de moi que les gens qui m’écoutent ressentent mes messages à travers ma musique.

Le Matin d’Algérie : Vous composez des belles chansons, pourquoi vous n’enregistrez pas un album?

Kedym : Je travaille avec une équipe qui m’a suggéré de faire un titre et de lui faire un clip et de l’envoyer sur YouTube et les plateformes de téléchargement pour se faire une place d’abord sur le monde de l’internet. Donc j’ai opté pour une stratégie web. Par la suite, pourquoi ne pas sortir un album. C’est juste une question de stratégie.

Le Matin d’Algérie : Vous avez grandi et vécu en France, mais vous chantez parfaitement en kabyle, ce qui est rare de nos jours pour les enfants d’émigrés. C’est quoi le secret de votre attachement à votre langue maternelle ?

Kedym : C’est tout d’abord l’amour de la langue amazighe, je l’adore parce que je suis né avec et c’est ma langue natale, et c’est grâce à Yema, elle nous parle toujours en kabyle mais aussi on retourne chaque année en Algérie. On ne peut pas renier nos origines. J’ai un énorme attachement à cette langue et j’aimerais qu’elle soit enseignée dans le nord de l’Afrique. Quand on sait d’où l’on vient on sait où l’on va.

Le Matin d’Algérie : Votre père était aussi un chanteur engagé, notamment contre l’intégrisme islamiste. Vous comptez poursuivre aussi ce combat ?

Kedym : Avant moi et même avant mon père la chanson engagée d’expression kabyle a toujours existé. De ce fait, je préfère me focaliser sur autre chose que ces bêtises qui existeront après moi et qui je pense avec le temps deviendront une banalité comme la mythologie grecque. Il faut se concentrer sur ce qui peut nous rassembler, nous rendre heureux dans l’humanité.

Le Matin d’Algérie : Il semble que la musique et la chanson soient une histoire de famille chez la famille Khedim, puisque vous, votre frère chante aussi?

La musique coule dans nos veines. Mon frère Kooseyl c’est avec lui que je compose toute mes musiques avec qui on échange nos idées sur l’avenir de la musique kabyle rap reggae. On travaille ensemble et ça sera toujours ainsi on s’entraide, on produit tout de A a Z, musique et clip. Mon frangin chante et fait rap en français et connais très bien la langue kabyle.

Le Matin d’Algérie : Des projets pour l’avenir ?

Kedym : Des concerts et pourquoi ne pas faire du cinéma c’est un autre rêve.

Le Matin d’Algérie : Un dernier mot…

Kedym : Ils ont essayé de nous enterrer, ils ne savaient pas que nous étions des graines.

Auteur
Propos recueillis par Abdenour Igoudjil

 




- Publicité -

L’intelligence et la beauté ne sont pas des crimes !

0
REGARD

L’intelligence et la beauté ne sont pas des crimes !

La beauté fleurit dans l’aire des mots

où souffle l’air des vivants.

Une fois la lumière rendue à la rue,

Les regards dessinent des corps

ivres de désirs.

Au loin, l’ère des ténèbres

n’est plus que souvenir macabre.

Ces vers m’ont été arraché par la tristesse qui m’a saisi quand j’ai lu l’article de Malika Boussouf dans Le Soir d’Algérie sur la laideur qui envahit nos rues. Je suppose que la poésie qui sommeille en chacun de nous se sent bien seule devant les assauts de la lugubre ‘’esthétique’’ des zombis qui ont aboli les mots de rêves et de beauté. Il est temps de réhabiliter les notions de beauté et de plaisir qui sont des indicateurs de la bonne santé d’une société.

Aussi que l’intelligence et la beauté aient de nouveau droit de cité dans notre société. Tout le monde a en tête l’âge glacial de la terreur où l’on décimait l’intelligence, le médecin qui soigne, le poète qui chante la vie, le journaliste qui informe pour faire taire le mensonge de la rumeur. Le paysage social présentait alors un visage balafré et plongé dans le noir sous un ciel sans étoiles. Commença alors le voyage de cerveaux à la recherche d’un asile pour échapper au sadique projet de l’anti-vie.

Après la chasse à l’intelligence, voici venu le cycle de l’enfermement des corps derrière des murailles, de la beauté obligé de se cacher sous le voile impudique d’une morale de bazar. Cacher cette diablesse de beauté que je ne saurai voir !

Que s’exposent la laideur de barbes hirsutes, des accoutrements dont les cœurs ont été sevrés de l’oxygène et de palpitations de la joie de vivre, telle est la haute ‘’philosophie’’ de nos ‘’éducateurs’’… Mai la vie justement ne se laisse pas séduire par les délires de ces prêcheurs (pécheurs) en eaux troubles dont le noir dessein est de rendre aride cette contrée appelée Algérie.

Mais dans cette Algérie qui est loin d’être un fleuve asséché, à une époque où la planète Mars sera bientôt une banlieue de la terre, cette Algérie assiste en colère tout en riant sous cape à des joutes infantiles. Joutes entre tribus à la recherche d’un chef pour les guider. Cette pathétique quête du chef est une amère leçon pour eux qui pensaient avoir bloqué l’horloge du temps. Ils avaient oublié que pour jouer dans l’arène des fauves, il faut être habité par l’intelligence de l’Histoire.

Quant aux citoyens lambda que nous sommes, promenons-nous dans l’aire des mots pour que nos cœurs palpitent devant l’étrangeté de la beauté. Car celle-ci est plus apte à accueillir l’intelligence de l’Histoire, cette boussole sans pareille pour guider les pas de ceux qui veulent élargir leur l’horizon…

Auteur
Ali Akika. cinéaste. 

 




- Publicité -

De quelles réserves de pétrole parle Mustapha Guitouni ?

0
POLEMIQUE

De quelles réserves de pétrole parle Mustapha Guitouni ?

Mustapha Guitouni avec Ould Kaddour, PDG de Sonatrach.

Lors de sa conférence de presse qu’il a animée conjointement  avec le Commissaire européen en charge de l’Action pour le climat et l’énergie, Miguel Aias Canete, à l’issue de la 3e réunion annuelle du dialogue politique de haut niveau sur l’énergie entre l’Algérie et l’Union européenne, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni a confirmé le plan d’investissement dévoilé le mois dernier par Sonatrach sur la période 2018-2022 soit 75 milliards de dollars dont les 56 d’entre eux sont réservés au développement du secteur pétrolier et gazier.

Faisant valoir les atouts qu’offre le pays, il a rappelé la place occupée par l’Algérie dans l’approvisionnement de l’Union européenne en gaz après la Russie et la Norvège. Son secteur dira-t-il encourage vivement les pays du continent européen de venir investir pour y participer à ce plan de développement et profiter des opportunités offertes.

Mais ce qui étonné plus d’un, ce sont les chiffres sur les réserves qu’il a avancés. Il situe désormais les réserves du pétrole à 6 milliards de barils et celles non conventionnelles à 22 000 milliards de m3. (01)

Si l’on se base sur ces nouvelles donnes, les réserves du pétrole sont revues à la baisse pour passer de 1,387 million de tonnes équivalent pétrole (TEP) soit 10,17 milliards de barils, chiffres communiqués lors du Conseil des ministres le 06 octobre 2015.(02) en termes de durée de vie, on serait passé de 20 ans à un peu plus de 10 ans.

A propos de la loi sur les hydrocarbures, le ministre rassure sur son déroulement qui vise « l’atteinte de la sécurité énergétique du pays sur le long terme à travers un partenariat  plus attractif équilibré gagnant-gagnant avec les grandes compagnies pétrolières et gazières ». Pour lui « la stabilité de notre pays et les conditions spécifiques que nous accordons ainsi que la crédibilité de l’Algérie vont attirer, à coup sûr, davantage d’investissements directs étrangers, notamment dans la prospection de pétrole et de gaz ainsi que dans la pétrochimie, l’électricité et les énergies renouvelables ». 

Cette rencontre de haut niveau a permis d’établir une feuille de route pour renforcer le partenariat stratégique dans le domaine de l’énergie au cours des années à venir. Le Commissaire européen en charge de l’action pour le climat et l’énergie, Miguel Aias Canete, a déclaré, lors de la conférence de presse, que les deux parties «ont établi une feuille de route qui guidera les activités de partenariat au cours des années à venir et permettra de les développer de manière significative ».

R. R.

Renvois :

(01)  Lire les détails http://www.radioalgerie.dz/news/fr/article/20181120/155597.html                                          (02) 1 TEP= 7,33 barils

Auteur
Rabah Reghis

 




- Publicité -

France: plaintes contre le prince héritier d’Abou Dhabi pour complicité de torture et crimes de guerre

0
Yémen

France: plaintes contre le prince héritier d’Abou Dhabi pour complicité de torture et crimes de guerre

Le prince héritier d’Abou Dhabi, Mohammed ben Zayed Al-Nahyane, est visé depuis mercredi par deux plaintes à Paris, l’une pour complicité de tortures déposée par trois Qataris, l’autre pour crimes de guerre portée par six ressortissants du Yémen, ont annoncé leurs avocats.

Ces initiatives interviennent alors que Mohammed ben Zayed Al-Nahyane, dit « MBZ », était en visite mercredi à Paris où il s’est entretenu de la situation au Moyen-Orient avec le président Emmanuel Macron, notamment du conflit au Yémen. Abou Dhabi y est engagé dans une coalition au côté de l’Arabie saoudite contre les rebelles houthis.

Les plaignants qataris ont déposé leur plainte pour « complicités d’actes de torture et disparition forcée » auprès du pôle crimes contre l’humanité et crimes de guerre du parquet de Paris.

Ils affirment avoir été « détenus et torturés par les agents de la Sûreté de l’Etat des Emirats arabes Unis – dont Abou Dhabi est la capitale fédérale – entre février 2013 et mai 2015 », selon leur avocat Pierre-Olivier Sur dans un communiqué. Ils décrivent dans leur plainte « des tortures physiques et psychologiques », comme des coups de bâton, des privations de sommeil, des menaces de viol, de pendaison et de mort, poursuit le communiqué.

En vertu de sa « compétence universelle » pour les crimes les plus graves, la justice française a la possibilité de « poursuivre et condamner les auteurs et complices de ces crimes lorsqu’ils se trouvent sur le territoire français », rappelle Me Sur. La guerre au Yemen est l’objet de la seconde plainte contre « MBZ » pour des faits de « complicité de torture et crimes de guerre ».

Cette plainte, elle aussi au pôle crimes contre l’humanité, a été déposée par six Yéménites et l’Alliance internationale pour la défense des droits et des libertés (AIDL), une organisation humanitaire, selon leurs avocats.

La guerre a fait quelque 10.000 morts et 14 millions de personnes se trouvent en situation de pré-famine, soit la pire crise humanitaire actuelle dans le monde selon l’ONU.

Les plaignants dénoncent les « tortures de masse, les bombardements indiscriminés et le blocus conduisant à une famine », selon le communiqué de Me Joseph Breham et Me Laurence Greig. « Les méthodes de guerre utilisées par la coalition arabe depuis 2015 sont inhumaines et illégales », écrivent-ils.

Le prince ben Zayed, qui est resté très discret pendant sa visite en France, doit dîner dans la soirée avec le Premier ministre Edouard Philippe. Aucune prise de parole publique n’était prévue lors de cette visite.

Auteur
AFP

 




- Publicité -

DERNIERS ARTICLES

Air Algérie

C’est devenu un sport national : partir

0
Aujourd’hui, partir est devenu le sport national préféré. La fuite des cerveaux n’est plus une exception, ni même un choix douloureux : c’est une...

LES PLUS LUS (48H)

Air Algérie

C’est devenu un sport national : partir

0
Aujourd’hui, partir est devenu le sport national préféré. La fuite des cerveaux n’est plus une exception, ni même un choix douloureux : c’est une...