28 novembre 2024
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Fin d’une prise d’otages de Daech qui a fait 35 morts

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Yémen

Fin d’une prise d’otages de Daech qui a fait 35 morts

Les forces de sécurité yéménites ont mis fin lundi à une attaque à Aden revendiquée par le groupe Etat islamique (EI), suivie par une prise d’otages, au prix de combats ayant fait 29 morts dans leurs rangs et six parmi des civils.

Le QG de la brigade criminelle d’Aden, grande ville du sud du Yémen, a été pris d’assaut dimanche par des jihadistes de l’EI qui ont réussi à entrer dans le bâtiment, à y mettre le feu et à prendre un nombre indéterminé d’otages, dont deux policières qui ont été exécutées par balle.

Au total, 29 membres des forces de l’ordre ont été tués, a indiqué lundi dans un nouveau bilan un responsable de la sécurité après la découverte des corps de six policiers dans les décombres. Les corps de six civils dont deux enfants ont été également retrouvés. 

Les forces de l’ordre ont tenté à trois reprises dans la nuit de reprendre le bâtiment et, à chaque fois, un kamikaze s’est fait exploser, a-t-il expliqué. Un quatrième kamikaze s’est fait exploser lundi mais les forces de sécurité ont pu finalement mettre fin à la prise d’otages.

Après des recherches, les corps de trois jihadistes criblés de balles ont été également découverts, selon le responsable. 

Deux autres kamikazes s’étaient fait exploser au début de l’assaut pour permettre à leurs complices d’entrer dans le QG.

« Les forces de sécurité ont réussi à entrer dans le bâtiment et à le nettoyer des éléments du mal et du terrorisme », a affirmé dans un communiqué le ministère de l’Intérieur du gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi qui a établi son siège à Aden depuis qu’il a été chassé par les rebelles de la capitale Sanaa fin 2014.

Dans un communiqué en ligne, l’EI a revendiqué l’attaque, la première du genre à Aden depuis près d’un an.

L’EI a fait son apparition dans le sud du Yémen après la reprise de la ville aux rebelles Houthis par les forces progouvernementales en 2015.

Aden et le sud du Yémen sont une zone d’implantation d’Al-Qaïda qui a profité de la guerre entre rebelles et gouvernement pour y renforcer son influence.

Depuis, les services de sécurité ont mené une lutte sans merci contre les jihadistes à Aden et le chef de la sécurité de la ville, le général Chalal Chaeh, a survécu à cinq attentats.

Ses services ont le soutien actif des Emirats arabes unis, l’un des piliers de la coalition arabe menée par l’Arabie saoudite qui intervient militairement au Yémen depuis 2015 en soutien au président Hadi.

Une force, formée et encadrée par les Emirats, a réussi ces derniers mois à chasser les combattants d’Al-Qaïda des principaux centres urbains des provinces de Chabwa et d’Abyane (sud).

Selon l’Organisation mondiale de la santé, le conflit au Yémen a fait depuis mars 2015 plus de 8.650 morts dont de nombreux civils.

Auteur
AFP

 




Le premier vrai test de Donald Trump

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Etats-Unis

Le premier vrai test de Donald Trump

Le voyage du président américain en Asie du 5 au 15 novembre pourrait monter ce qu’il peut vraiment faire pour son pays et être crucial pour le futur de sa présidence et des relations des États-Unis avec le monde.

Il y a peu de choses sur lesquelles les médias de droite et de gauche s’entendent au sujet de la présidence de Donald Trump, sinon qu’elle est de celles qui clivent. Tous s’entendent aussi sur l’imprévisibilité du président américain qui ne télégraphie pas ses coups à l’avance pour prendre une expression du monde de la boxe. Ses partisans affirment qu’il suit ainsi à la lettre les directives de Sun Tzu dans son livre écrit il y a 2500 ans, « L’art de la guerre ». Dans le premier chapitre qui porte sur la planification, Sun Tzu affirme au point 18 que tout l’art de la guerre réside dans la capacité à tromper l’ennemi. Le point 20 est encore plus précis et affirme que l’on doit « feindre le désordre pour écraser l’ennemi. » Les détracteurs du président américain disent à l’opposé qu’il est imprévisible, non par stratégie, mais plutôt parce qu’il est dépassé par les événements et ne sait pas où il va. Un navire qui n’a pas de trajet établi ne peut jamais arriver à sa destination. Elle sera là ou il coulera.

C’est le premier déplacement du locataire de la Maison-Blanche dans cette zone géographique depuis son élection, il y a presque un an. Si ce voyage hautement stratégique se termine dans les délais prévus, il sera le plus long en Asie en 25 ans d’un président des États-Unis en exercice. Il souligne ainsi l’importance géopolitique qu’occupe cette région pour les Américains. Le commandant en chef s’y déplace avec ses hommes. Après son arrêt à Hawaï, il rejoindra une flotte de vaisseau de guerre américaine mené par des porte-avions aux noms évocateurs de Ronald Reagan, Theodore Roosevelt et Nimitz qui patrouille actuellement dans la grande région entre la péninsule coréenne et le Japon. C’est environ 20 000 soldats répartis dans 17 navires qui portent 200 avions de guerre.

Après neuf mois à la Maison Blanche, Trump tentera d’obtenir de ce grand voyage en Asie des retombées diplomatiques et économiques suffisantes pour compenser les ressources qui y ont été investies. Les retombées positives qui en découleront montreront jusqu’où l’homme d’affaires a appris son métier de président. Donald Trump a fait de nombreuses erreurs et plusieurs mauvais choix depuis le 20 janvier. Certaines de ses actions ont été renversées par des tribunaux ou ont mené à des échecs et des démissions dans son personnel. Au total, ce sont sept membres importants de son administration, soit Steve Bannon, Tom Price, Sean Spicer, Michael Flynn, Sebastian Gorka, Anthony Scaramucci et Reince Priebus qui ont dû démissionner. Le président américain a cependant réussi à attirer au gouvernement de nombreux généraux tels le secrétaire à la défense James Mattis, le conseiller à la sécurité nationale, Herbert McMaster et le récent chef de cabinet de la Maison Blanche, John Kelly, promu à cette position après avoir été à la sécurité intérieure. Avec l’ancien patron d’Exxon-Mobil, Rex Tillerson, ils forment un groupe de gestionnaires qui ont fait leurs preuves dans le passé. S’il a pu apprendre de ses erreurs, il devrait montrer des résultats meilleurs que ce que l’élite américaine, particulièrement démocrate, attend de lui.

Alors qu’il y a une très forte tension avec la Corée du Nord, le président américain veut parler face à face avec les dirigeants du Japon, de la Corée du Sud, de la Chine, du Vietnam et des Philippines. Les 10 journées pendant lesquelles Donald Trump fera cette tournée seront donc capitales pour évaluer la qualité de cette présidence naissante. Le monde pourra voir s’il est aussi habile qu’il le dit à conclure des contrats. Un peu comme dans une forme de gestion participative, c’est Donald Trump lui-même qui a établi certains points sur lesquels il sera jugé au retour de cette tournée. Il a affirmé que son voyage allait servir à renforcer la détermination internationale pour « isoler le régime nord-coréen ». Il relancera sa présidence sur de nouvelles bases, si après analyse ce voyage est vraiment « couronné de succès » comme il le prévoit.

Pour y arriver, le président des États-Unis le plus isolationniste des dernières décennies devra cependant sublimer ses instincts nationalistes pour en faire des outils de pouvoir pour son pays, ce qui n’a pas semblé évident jusqu’à maintenant. Sous sa direction, les États-Unis se sont retirés du projet de Partenariat transpacifique (TPP), de l’accord de Paris sur le climat, de l’Unesco et dénoncé le 13 octobre l’accord sur le nucléaire iranien. Trump tente aussi de fortement modifier l’implication américaine dans l’Accord de libre-échange avec le Mexique et le Canada (ALÉNA), l’Organisation mondiale du commerce et la Banque mondiale. Si les résultats de ce voyage ne couvrent pas les investissements qui y ont été faits, les détracteurs du président américain s’en trouveront confortés et sa présidence sera encore plus contestée, autant dans son pays qu’à l’étranger.

Auteur
Michel Gourd

 




Ahmed Ouyahia: « Le socialisme s’est effondré avec la chute du mur de Berlin ! »(Vidéo)

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Il annonce que l’État ne construira désormais plus d’usines

Ahmed Ouyahia: « Le socialisme s’est effondré avec la chute du mur de Berlin ! »(Vidéo)

Campagne électorale oblige, Ahmed Ouyahia troque son costume de premier ministre pour mettre celui de chef du RND pour porter la « bonne parole » à qui veut bien le croire. Dans une déclaration à Ennahar TV, le Premier ministre Ahmed Ouyahia estime que le socialisme s’est effondré avec la chute du mur de Berlin !

“Au RND, nous avons une seule idéologie, celle de construire l’Algérie, de son épanouissement et l’aisance sociale de l’Algérien. L’état aura à assurer une bonne politique sanitaire, l’excellence et la gratuité des programmes scolaires, mais je pense que les Algériens sont conscients que l’Etat ne construira plus d’usines publiques. », expliquait le président du RND et néanmoins Premier ministre en déplacement à Sétif dans le cadre de la campagne des élections locales. 

« Ceux qui créent la richesse sont les hommes d’affaires, ils sont Algériens après tout ! », justifie Ahmed Ouyahia.

Puis il encourage les Sétifiens à multiplier les initiatives et l’entreprenariat. « Ici, à Sétif par exemple, il y a plus de 650 hommes d’affaires, en espérant qu’ils soient bientôt 6 500. » Le Premier ministre à travers cette courte déclaration révèle le fond de sa pensée, et la politique qu’il entend mener dorénavant. Il marque également une nette différence avec la politique de son prédécesseur Abdelmadjid Tebboune.

 » Nous voulons une Algérie foisonnante d’entreprises privées et d’entrepreneurs. Ils payent les impôts, ils font travailler les enfants du peuple, ils créent des produits à exporter”, conclut Ahmed Ouyahia. 

Auteur
B. Karima

 




Un homme abat au moins 25 personnes dans une église du Texas

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Etats-Unis:

Un homme abat au moins 25 personnes dans une église du Texas

Un homme a ouvert le feu dimanche dans une église du Texas, tuant « environ 25 personnes » en plein service religieux dans cet Etat du sud des Etats-Unis, encore sous le choc de la pire fusillade de leur histoire en octobre à Las Vegas.

Albert Gamez Jr, un responsable du comté de Wilson où se trouve la First Baptist Church de Sutherland Springs, a dit à l’AFP avoir été informé d’un bilan de « 27 morts et plus de vingt blessés », tout en précisant attendre une confirmation formelle.

Le shérif du comté de Wilson Joe Tackitt a indiqué à la chaine NBC qu' »environ 25 personnes » ont été tuées et au moins dix blessées.

« Le tireur est mort », a déclaré à l’AFP un porte-parole du bureau du shérif du comté voisin de Guadalupe, précisant qu’il n’y avait pas eu de poursuite entre lui et la police. « Il était dans son véhicule », a-t-il ajouté.

« Que Dieu soit avec les gens de Sutherland Springs, Texas », a tweeté le président américain Donald Trump, actuellement en tournée en Asie. « Je surveille la situation depuis le Japon », a-t-il poursuivi, soulignant que les enquêteurs, dont la police fédérale, se trouvaient sur place.

Le sénateur du Texas Ted Cruz et le gouverneur de l’Etat Greg Abbott ont aussi adressé sur Twitter leurs « prières » aux victimes et remercié les « courageux premiers secours » et les forces de l’ordre.

Une porte-parole du Connally Memorial Medical Center, à Floresville, chef-lieu du comté de Wilson, a dit à l’AFP que l’établissement avait reçu « huit patients blessés par balles », dont trois ont ensuite dû être « transférés à l’hôpital universitaire de San Antonio », une des grandes villes du Texas située à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest.

Selon le site internet du Dallas Morning News, un enfant de deux ans fait partie des blessés.

L’éternel débat sur les armes 

Les tirs ont commencé vers 11H30 locales (17H30 GMT) dans la First Baptist Church de Sutherland Springs, a rapporté la chaîne locale KSAT12 sur son site internet.

Selon cette chaîne, un témoin a expliqué avoir vu un homme entrer dans l’église qui a ensuite commencé à tirer sur les paroissiens réunis pour un service religieux. Selon les médias, une cinquantaine de personnes y assistent en général.

Le 1er octobre, les Etats-Unis ont connu la pire fusillade de leur histoire, avec 58 morts et près de 550 blessés parmi le public d’un concert en plein air à Las Vegas (Nevada). Cette tuerie a été perpetrée par Stephen Paddock, un riche comptable à la retraite de 64 ans, mais l’enquête n’a à ce stade pas permis d’élucider ses motivations.

Paddock, qui s’est suicidé après le carnage, avait transporté un véritable arsenal dans sa chambre au 32e étage de l’hôtel Mandalay Bay, dans cette capitale du jeu, d’où il a tiré sur une foule de 22.000 personnes venues assister à un concert de musique country. Une revendication du groupe jihadiste Etat islamique n’a été étayée par aucun élément concret.

En juin 2015, Dylann Roof, un partisan de la suprématie blanche, a tué neuf paroissiens dans l’église de l’Emanuel à Charleston, en Caroline du Sud, symbole de la lutte des Noirs contre l’esclavage. Il a été condamné à la peine capitale en janvier.

Chaque année, plus de 33.000 décès liés aux armes à feu sont recensés aux Etats-Unis –dont 22.000 suicides–, selon une récente étude. Le débat sur la réglementation des armes, particulièrement conciliante, est relancé à chaque fusillade d’ampleur.

Malgré cela, peu de mesures concrètes ont été prises pour tenter d’endiguer ce phénomène, principalement en raison du poids du puissant lobby en faveur des armes, la National rifle association (NRA).

Auteur
AFP

 




Des comptes offshore pour Yacef Saadi, Reda Bedjaoui et Yassine Rebrab

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Révélations de « Paradise papers »

Des comptes offshore pour Yacef Saadi, Reda Bedjaoui et Yassine Rebrab

Cette fois, les documents ayant fuité proviennent d’Appleby, un cabinet d’avocats et le fournisseur de compagnies offshores Estera, deux sociétés qui ont opéré ensemble jusqu’à 2016 sous le nom d’Appleby avant que Estera ne devienne une entité indépendante, révèle le journaliste Lyas Hallas dans un article fouillé publié par Le Soir d’Algérie.

Et dans le lot des noms princiers révélés, les Algériens n’ont pas été oubliés.

On a connu Abdeslam Bouchouareb dans la dernière fournée des « Panama Papers », voilà qu’on découvre maintenant un autre nom : Yacef Saadi, sénateur du tiers présidentiel et ancien chef de la Zone autonome d’Alger pendant la guerre d’indépendance, serait détenteur de comptes pleins aux as aux îles Caïmans, selon ces dernières révélations.

Les documents d’Appleby révèlent que Yacef Saadi détient une partie de sa fortune aux îles Caïman. Un paradis fiscal où il détient un «trust» administré par Appleby dans lequel il est associé avec sa fille Zaphira, une artiste plasticienne résidente aux Etats-Unis, révèle Le Soir d’Algérie.

Yacef Saâdi n’est pas un inconnu de l’ICIJ. Déjà en 2015, il est cité dans le listing de la filiale suisse de HSBC. Il dispose d’un compte qui, en 2006-2007, était pourvu de 400 000 dollars américains, rappelle le quotidien. Pourtant on ne connaît pas de grosse entreprise pour ce héros de la bataille d’Algérie deux fois sénateur. En revanche grâce à sa boîte de production, Casbah Films, selon « Swislearks », il a gagné 200 000 dollars rapportés par « La Bataille d’Alger », l’unique film produit d’ailleurs par cette boîte.

Que notre héros se rassure, il n’est pas bien seul à cacher son pognon aux Iles Caïmans. Les documents d’Appleby nous informe qu’il gère aussi «Little Cayman East 91A 177», une compagnie basée, elle aussi aux Iles Caïmans, pour le compte de Yassine Rebrab, fils du patron du groupe Cevital. Et tenez-vous bien, un autre nom connu pour ses affaires est cité. Il s’agit de Réda Bedjaoui, neveu de l’ancien ministre algérien des Affaires étrangères Mohamed Bedjaoui. Le jeune Reda Bedjaoui possède un compte suisse domicilié dans une agence de la banque Mirabaux&Cie, révèle Le Soir d’Algérie.

Cité dans le scandale de l’affaire Sonatrach/Saipem, Réda Bedjaoui a acquis il y a deux ans un luxueux immeuble sur la très chic Place Ramezay, à Montréal, pour la modique somme de 1,8 million dollars canadiens.

Les derniers documents révélés ont été obtenus par le journal allemand Süddeutsche Zeitung, lequel les a partagés avec le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) dont Le Soir d’Algérie est partenaire.

 

Auteur
Yacine K.

 




Le nombre d’Algériens demandeurs d’asile en France frôle les 2050

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Emigration en 2016

Le nombre d’Algériens demandeurs d’asile en France frôle les 2050

Dans son rapport publié en 2016, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) rappelle que le nombre de demandeurs d’asile reste en nette augmentation par rapport à l’année 2015.

L’actualité nous montre que cette situation s’explique, avant tout, par les milliers de personnes fuyant les zones de combats en Irak et en Syrie. Mais cet afflux est également dû aux nombreux migrants (d’Afrique subsaharienne) gagnant l’Europe, via la Grèce et l’Italie, par voie maritime.

85700 demandes ont été déposées à l’OFPRA. Ce sont 24 686 demandeurs, tous confondus, qui ont obtenu le statut de réfugié, soit un taux de protection de 28,8 %.

Parmi ces demandeurs, certains sont Algériens. En 2016, 2500 Algériens ont demandé la protection de l’OFPRA. Ce contingent représente 3,1 % du nombre total de demandeurs, devant les Chinois, et derrière les Soudanais (9,2%), Afghans (8,8 %) Haïtiens (7,7 %) et les Syriens (5,7 %).

Le rapport établit également que le nombre de demandes des Algériens a connu une nette augmentation de 4,8 % par rapport à l’année 2015.

Alors comment justifier une telle augmentation ? Quels sont ces demandeurs algériens ?

Toujours selon l’OFPRA, « un grand nombre de demandes émanent de membres des forces de sécurité invoquant des menaces émanant de groupes islamistes face auxquels ils ne peuvent obtenir la protection des autorités algériennes ».

Certains demandeurs justifient le dépôt de leur demande par la crainte de persécutions en raison « d’atteintes graves en cas de retour dans leur pays, en raison de conflits d’ordre privé survenus avec des créanciers » ou encore des femmes « exposent avoir fui des violences conjugales ou des menaces émanant de leur entourage familial en raison d’une relation entretenue hors mariage ».

Outre ces demandes, l’office fait apparaître que le nombre de demandes fondées sur l’orientation sexuelle est en légère augmentation.

Par ailleurs, certains demandeurs algériens justifient la crainte de persécutions après avoir « dénoncé des actes de corruption ou de détournement de fonds publics dont ils ont été témoins à l’occasion de leurs fonctions dans l’administration ».

Enfin, des demandes, émanant de personnes appartenant à des mouvements politiques (Kabyles principalement), sont chaque année déposées auprès de l’OFPRA.

Rappelons qu’au même titre que l’ensemble des pays d’Afrique du Nord, l’Algérie ne figure toujours pas sur la liste des pays d’origine sûrs, c’est-à-dire d’un pays qui veille au respect des principes de la liberté, de la démocratie et de l’état de droit, ainsi que des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

 

Auteur
Farid Messaoudi, juriste

 




Des dizaines de princes, ministres et hommes d’affaires arrêtés

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Purge en Arabie saoudite

Des dizaines de princes, ministres et hommes d’affaires arrêtés

Des dizaines de princes, de ministres et d’hommes d’affaires ont été arrêtés en Arabie saoudite lors d’une opération anticorruption qualifiée de « décisive » dimanche par les autorités, alors que le jeune prince héritier Mohammed ben Salmane continue de renforcer son emprise sur le pouvoir.

Le célèbre milliardaire Al-Walid ben Talal fait partie des princes appréhendés samedi soir, a indiqué une source gouvernementale à l’AFP après la mise en place d’une nouvelle commission anti-corruption présidée par le prince héritier, conformément à un décret royal. Il faut souligner que Al Walid ben Talal est le cousin de Moulay Hicham, l’autre prince marocain et néanmoins cousin du roi Mohammed VI.

Parallèlement, Metab ben Abdallah, chef de la puissante Garde nationale saoudienne, un temps considéré comme prétendant au trône, ainsi que le chef de la Marine Abdallah Al-Sultan et le ministre de l’Economie Adel Fakih ont été abruptement limogés dans le cadre de cette purge sans précédent.

Les arrestations et les limogeages interviennent au moment où le prince Mohammed, 32 ans, fils du roi Salmane lui-même âgé de 81 ans, ne cesse de consolider son pouvoir au milieu de changements économiques et sociaux inédits dans le royaume ultraconservateur.

Selon la chaîne satellitaire Al-Arabiya (à capitaux saoudiens), 11 princes, 4 ministres et des dizaines d’anciens ministres ont été arrêtés, alors que la commission anticorruption a ouvert des enquêtes sur des affaires, pour certaines assez anciennes, dont une concerne les inondations meurtrières ayant dévasté en 2009 la ville de Jeddah (ouest).

Un responsable gouvernemental a donné à l’AFP une liste de 14 personnalités de haut rang limogées ou arrêtées incluant le prince Al-Walid.

Le cours des actions de Kingdom Holding Company, société internationale d’investissement détenue à 95% par le prince Al-Walid, a chuté de 9,9% à l’ouverture de la Bourse de Ryad dimanche avant de terminer la séance à -7,6%.

Le procureur général d’Arabie saoudite a confirmé l’ouverture d’un « certain nombre » d’enquêtes.

« Les suspects se voient accorder les mêmes droits et le même traitement que n’importe quel autre citoyen saoudien. La position et le statut d’un suspect n’influencent pas l’application ferme et juste » de la loi, a déclaré le procureur Cheikh Saoud Al Mojeb qui fait lui-même partie de la commission anticorruption.

– ‘Nouvelle ère’ –

Avec ces arrestations, « le royaume ouvre une nouvelle ère et une politique de transparence, de clarté et de responsabilité », a déclaré dimanche le ministre des Finances Mohammed al-Jadaan, ajoutant que ces actions « décisives préserveront le climat pour les investissements et renforceront la confiance dans l’Etat de droit ».

Le Haut comité des oulémas, un organe religieux influent, a très vite réagi en affirmant que la lutte anticorruption était « aussi importante que le combat contre le terrorisme ».

Une source de l’aviation a par ailleurs indiqué à l’AFP que les forces de sécurité avaient cloué au sol des avions privés, peut-être pour empêcher que certaines personnalités quittent le territoire.

« L’étendue et l’ampleur de ces arrestations semblent être sans précédent dans l’histoire moderne de l’Arabie saoudite », a affirmé à l’AFP Kristian Ulrichsen, spécialiste du Golfe à l’institut Baker de l’université Rice, aux Etats-Unis.

« Si la détention du prince Al-Walid ben Talal se confirme, elle constituera une onde de choc sur le plan intérieur et dans le monde des affaires internationales », a estimé cet expert.

Arrestations en septembre 

Cette vaste purge a eu lieu moins de deux semaines après une intervention choc du prince héritier, surnommé MBS, à un forum économique d’investisseurs le 24 octobre à Ryad.

Ce jour-là, il avait promis une nouvelle Arabie « modérée, ouverte et tolérante », en rupture avec l’image d’un pays longtemps considéré comme l’exportateur du wahhabisme, version rigoriste de l’islam qui a nourri nombre de jihadistes à travers le monde.

« Nous n’allons pas passer 30 ans de plus de notre vie à nous accommoder d’idées extrémistes et nous allons les détruire maintenant », avait-il assuré.

En septembre, les autorités avaient annoncé la levée de l’interdiction faite aux femmes de conduire –une révolution– mais, peu auparavant, elles avaient déjà procédé à des arrestations dans les milieux religieux et intellectuels. Des ONG avaient alors dénoncé « l’autoritarisme » de MBS.

Selon des analystes, nombre de ces dissidents critiquaient la politique étrangère musclée de Mohammed ben Salmane, comme le boycott du Qatar, ainsi que certaines réformes comme la privatisation d’entreprises publiques et la réduction des subventions de l’Etat.

Contrôlant les principaux leviers du pouvoir, de la défense à l’économie, Mohammed ben Salmane semble chercher à étouffer les contestations internes avant tout transfert formel du pouvoir par son père. Des diplomates étrangers disent que, vu son jeune âge, MBS pourrait être roi pendant un demi-siècle.

Auteur
Avec AFP

 




Jean-Yves Le Drian et Bruno Le Maire à Alger en attendant Emmanuel Macron ?

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Algérie/France

Jean-Yves Le Drian et Bruno Le Maire à Alger en attendant Emmanuel Macron ?

Si la rencontre entre les deux chefs d’Etat algérien et français tarde à se concrétiser, deux ministres de premier plan de la nouvelle majorité seront à Alger le 12 novembre, annoncent plusieurs médias.

Le ministre des Affaires étrangères françaises, Jean-Yves Le Drian ainsi que son collègue de l’Economie, le très droitier Bruno Le Maire seront à Alger le 12 novembre prochain. Au menu de cette première rencontre de la mandature d’Emmanuel Macron ? la préparation de la quatrième réunion du Comité interministériel.

Tout porte à croire que les deux ministres vont préparer avec leurs homologues algériens, Abdelkader Messahel et Youcef Yousfi, la 4e quatrième réunion du Comité interministériel de haut niveau. Si rien n’a filtré sur une audience avec le président Bouteflika, une rencontre avec le Premier ministre Ahmed Ouyahia est dans le programme de cette visite. Des questions économiques et sécuritaires seront abordées par les deux parties. Les nombreux dossiers d’investissements français en Algérie seront évoqués, comme l’usine Peugeot. La France est le troisième client de l’Algérie et le deuxième fournisseur de notre pays avec plus de 5 milliards d’importations algérienne de ce pays en 2016.

La question de l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français en Algérie sera-t-elle traitée ? Rien n’est encore arrêté, même si ce dossier est au coeur d’un groupe de travail intersectoriel mis en place entre les deux gouvernements.

En attendant, rien n’est encore calé sur une rencontre entre Abdelaziz Bouteflika et Emmanuel Macron à Alger. Tout l’agenda officiel de haut niveau est tributaire de la santé fragile du président Bouteflika. Il est cependant certain qu’une rencontre ne peut avoir lieu qu’à Alger, puisque le président Bouteflika ne voyage plus que pour des visites médicales.

 

Auteur
La rédaction

 




Il faut sauver l’artiste de la nébuleuse salafiste !

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Hakim Tidaf :

Il faut sauver l’artiste de la nébuleuse salafiste !

Le hasard du net et de ses clicks vous fait parfois découvrir des univers insolites qui s’obstinent à faire dériver sous vos yeux jusqu’à vos propres racines ! Des souches d’un terroir que vous croyiez pourtant connaître et décrypter dans ses moindres ramifications !

Ce hasard vous conduit sur des pistes improbables et des empreintes déposées par les vôtres qui vous laissent bien pantois, avant que de fortes doses de tristesse et de mélancolie ne leurs emboîtent le pas !

Imaginez un peu que par un soir de détente, en mode relax optimal, vous vous laissiez entraîner par un flux de styles musicaux éclectiques qui se disputent votre oreille ! Une musique que YouTube, via son mode de lecture automatique, choisit pour vous, quand ce défilement incontrôlé vous fait ouïr une de ces pépites agréables qui accrochent plaisamment vos tympans, tout en vous faisant découvrir que cette voix, ces sons, ce timbre, ces déclamations ravissantes de poésie sont la production d’un jeune Kabyle quasiment inconnu ; et que vous appreniez par la suite que ce talent a été happé par des appels mystiques pour finir dans les bras de la branche la plus extrême, celle d’un salafisme outrancier pour l’humanité ! Hakim Tidaf semble s’être si insidieusement laissé happer par les sirènes de ce mouvement rétrograde qu’il s’est totalement détaché de son art, dans le seul but, lui a-t-on appris, de consacrer le restant de ses jours à un rythme de vie diamétralement opposé aux ingrédients d’enchantement et de charme que la musique procure à ceux qui, comme lui, en font un métier et une passion !

Comment peut-on avoir chanté thayri (l’amour) avec ses tripes et se laisser séduire par ceux qui psalmodient la haine, à longueur de sourates et de versets ?

Comment peut-on, à un âge où l’on déborde de fraicheur et d’éclat, troquer ses rêves de jeunesse contre des illusions qui gravitent exclusivement autour du trépas ?

Comment peut-on avoir baigné dans un monde de musique, universellement reconnu pour adoucir les mœurs, et se laisser piéger par celui qui le violente et ne le glorifie que par des incantations mortifères ?

Comment peut-on avoir conquis des centaines de milliers de cœurs et d’oreilles (le titre thayrime (*) a été visionné plus d’un million de fois sur YouTube) avec une poésie et une musique qui raconte la vie, avec ses hauts et ses bas, et se laisser entrainer par celles qui n’exaltent rien d’autre que l’outre-tombe et le trépas ?

Comment peut-on avoir chanté « Oh ma lune efface mes larmes et rends-moi le sourire ! » et tomber ainsi dans les bras de l’hologramme insensé des penchants salafistes (selon des commentaires récoltés sur YouTube) ?

Des histoires comme celle de Hakim Tidaf précipitent inévitablement vos états d’âme dans une tristesse et une mélancolie absolue ! Tout autant que la marée des jeunes qui ont envahi l’enceinte du centre culturel français, largement étalée sur la plupart de nos journaux, le cas Hakim Tidal représente le reflet abject de cette Algérie des ténèbres que nos jeunes veulent fuir pour ne pas sombrer dans ces méandres religieux décalés du temps et de toute civilisation !

Au vu de ces quelques éléments récoltés sur YouTube, comment ne pas lancer un SOS et souscrire au fait qu’il est important et urgent de sauver Hakim Tidal ?

Sauver Hakim, c’est donner espoir à ces milliers de Harragas qui s’entassent dans des embarcations de fortune pour rejoindre des mondes que l’on dit mécréants et ces milliers d’autres qui font la queue et se bousculent devant l’ambassade de France pour un simple test d’aptitude et de maîtrise de la langue de Molière !

Sauver Hakim, c’est donner un signe fort que l’Algérie n’est pas encore totalement perdue !

Sauver Hakim, c’est gagner une première bataille sur une guerre qui s’annonce longue et fastidieuse contre le formatage islamiste ! Une guerre qu’il est de notre devoir à tous de déclarer et mener ! Par la seule arme digne de nos temps, la plume bien évidemment !

Sauver Hakim, c’est sauver un homme d’une mort intellectuelle certaine, et à travers lui, préserver un pan de notre culture des vents de bêtise et d’ignorance qui soufflent sans relâche sur les terroirs magiques de notre enfance ! 

Sauver Hakim des griffes salafistes, c’est sauver l’âme de la Kabylie et, par-delà, celle de l’ensemble du pays !

Le célébrissime Cat Stevens s’était laissé berné aussi. Nous n’y avons prêté que peu d ’attention à l’époque ! Nous nous en amusions même ! car après tout, il fallait oser entreprendre un sacré voyage spirituel, à travers ciels et mers pour atterrir à Kouba et tomber dans les bras de la mouvance islamiste de Ali Belhadj, son taré guide suprême ! Et puis, le parcours de « lady d’arbanville » ne nous concerne pas ! Il ne regarde que les siens, les finauds britanniques, si débordant de vigilance et de tolérance qu’ils ont laissé proliférer les mouvances et portevoix salafistes, de Londres à Manchester et Leeds !

Hakim est un « afenan » de nos terroirs ! Il fait partie de nos pacifiques tribus ! Il nous appartient de l’extraire de la torpeur et de la berceuse mecquoise implantée en lui par moult dérives et tromperies grivoises !

Persifler « eddine-amchoum », comme l’a si bien fait Lounis Aït-Menguellet, ne suffit plus !  Encore faut-il préserver les nôtres des nombreux « imchoumen » et autres experts es-« moumen » qui précipitent inexorablement la Kabylie et le pays dans les méandres de l’inculture salafiste et ses pléthores de règles et de lois pour désaxés ! Des règles et des lois partout édictées par des majestés et des Aek-el-mali bien à l’abri !

Reviens à l’amour et au chant Hakim !

Quitte ce monde funeste et sans « l’kim » !

K. M.

(*) Hakim Tidaf thayrim, YouTube

 

Auteur
Kacem Madani

 




Un des « contrebandiers » de Rachid Boudjedra est décédé

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Hommage à Mahmoud Zemmouri

Un des « contrebandiers » de Rachid Boudjedra est décédé

Dans le pamphlet Les Contrebandiers de l’Histoire, Rachid Boudjedra épingle le cinéaste Mahmoud Zemmouri, notamment son film Les folles années du twist (1983-86) qui défend selon lui « (…) une vision néocoloniale et antinationale », tant il chanterait le bonheur des Algériens pendant la colonisation française. Comme le roman d’Ali Boumahdi (1970), Le village des Asphodèles, le long métrage tourné à Boufarik, ville de naissance du metteur en scène, caractériserait « (…) le point de départ d’une idéologie algérienne du déni », puisque Français pieds-noirs et musulmans, « (…) passent leur temps à forniquer entre eux, à boire et à… danser ». En somme, les deux entités s’amusaient et s’accouplaient « (…) sur la terre altérée » que Kateb Yacine évoquait en 1946 avec le poème Soliloques. Souillé, le domaine des ancêtres devait faire l’objet d’une vaste entreprise d’assainissement, et par là même du recouvrement de la tradition, des mesures renvoyant à la purification religieuse au cœur de l’entendement politique du Programme de Tripoli (mai-juin 1962).

Explicitement anti-cosmopolite, cette charte « christomatique » promouvra l’essentialisme d’une langue arabe à la sacralité coranique, c’est- à-dire indemne de toutes contaminations extérieures. Pour tous ceux qui se demandent encore d’où viennent les maux de l’actuelle société algérienne, voici donc mis en exergue l’un des principaux prolégomènes répulsifs menant extensivement à l’islamisme radical. La revendication anti-pluraliste n’existait pas seulement dans l’esprit millénariste et rétrograde de salafistes enclins au repli originel ou à la fermeture sur soi. Elle rejaillira chez des intellectuels dits de « gauche » admonestant ou raillant des confrères épris de littérature française et dont il fallait absolument rafraîchir le cerveau encrassé de manière à les ramener sur le droit chemin de cette « (…) culture populaire, en laquelle s’est longtemps incarné l’espoir de la nation, même si par la suite une certaine décadence de ces formes s’est produite sous les influences étrangères ».

Les termes du manifeste aouchem (tatouage) de mars 1967 faisaient des Phéniciens, Romains, Grecs, Turcs et Français les responsables de la pollution culturelle des couches sédimentaires, de la violation d’une souche prude de laquelle sera néanmoins extrait un signe-symbole préservé des infections intruses. Les peintres « Aouchemites » entretiendront de la sorte également l’idée d’archétypes incandescents non profanés. La croyance en des valeurs esthétiques entièrement saines a servi à valider l’uniformité du récit de la Grande histoire de l’art, à refuser le métissage des médiums, à manifester l’apologie d’une préséance génitrice, le refus des usurpations et interlocutions attestant d’une circulation prolongée des affects entre l’Orient et l’Occident. C’était, à certains égards, ce que laissait entendre Les folles années du twist, comédie éloignant le spectateur des projections artificielles sanctifiant la renaissance de l’Homme nouveau et révolutionnaire, du formatage mental au sein duquel, à l’instar de beaucoup de compères, l’auteur de L’Escargot entêté reste engoncé, au point d’ailleurs de revêtir les apparences du fondamentaliste qui s’ignore. İl entretient le discrédit pour se présenter en tant que chantre de la non acculturation, de la non confusion de l’espèce, de l’homogénéité de la « Umma islàmiyya » (communauté des croyants), alors que son rôle de créateur est de tester le transgressif, un pouvoir de rupture indispensable à l’éthique de singularité.

Ce pseudo-lanceur d’alertes réplique à satiété les assertions de Mostefa Boutefnouchet, chercheur incitant les universitaires à dresser « (…) des frontières, entre le contenu culturel des pratiques considérées authentiquement, spécifiquement nationales, et le contenu d’œuvres réalisées par des nationaux, mais empreints de traits culturels de l’idéologie dominante en pays occidental, déployant leurs influences néocoloniales sur les jeunes nations cherchant à consolider leur personnalité, leur identité, leur culture» (in La culture en Algérie, Mythe et Réalité, 1982). Obnubilé par « Le parti de la France », Rachid Boudjedra dénoncera à la suite des protagonistes «(…) affirmant non seulement leurs regrets amers de n’être plus “les enfants de la patrie française”, mais aussi leur terrible nostalgie et leur malheur inconsolable de n’être plus que des citoyens algériens » (in Les Contrebandiers de l’histoire, 2017). La génération du spécifique à laquelle il appartient a fabriqué les images mystificatrices du « Héros pur », favorisé les vecteurs de l’ancrage, de l’açala (authenticité) virginale non poreuse car non-imprimée du nuancier polysémique qui colorait autrefois les rues de Bab-el-Oued, biotope des Espagnols, İtaliens, Maltais, Arabes ou Kabyles, et aussi bastion communiste, précision que Boudjedra préfère oublier afin de concentrer quelques diatribes sur des réalisateurs aux penchants hédonistes.

Amoureux des plaisirs de l’existence, Mahmoud Zemmouri nous a quittés le samedi 04 novembre 2017. Nos condoléances à ses proches (famille et amis).

Auteur
Saâdi-Leray Farid, sociologue de l’art

 




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