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jeudi 18 septembre 2025
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Tunisie : la société avance à pas de géants

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Voyage

Tunisie : la société avance à pas de géants

Petit par la taille mais immensément grand par les réformes opérées déjà en son temps par Habib Bourguiba dit le Combattant suprême, la Tunisie est, parmi les pays dits improprement arabes, la nation la plus évoluée et la plus moderne dans tous  les domaines sociétaux.

Plus particulièrement dans celui de l’égalité hommes-femmes et ses corollaires (interdiction totale de la polygamie, remplacement de la répudiation par le divorce intenté par l’un ou l’autre membre du couple, âge minimum de 18 ans requis pour le mariage, interdiction du mariage sans le consentement exprès des deux futurs époux, la contraception et l’interruption volontaire de la grossesse sont devenus des  droits inaliénables, abrogation des termes « chef de famille » désignant exclusivement l’époux, abrogation de l’autorisation du mari qui était obligatoire pour la femme de travailler et de gérer ses propres finances, l’épouse et l’époux deviennent responsables conjointement de la famille).

Ces dernières semaines, la Tunisie, par le courage et la volonté de beaucoup de femmes et de certains hommes « féministes », demande, à juste titre, à aller plus loin dans l’égalité des droits entre les sexes. Et c’est ainsi que le président de la République tunisienne, M. Béji Caïd Essebsi, dans une allocution, a déclaré que  « les lois de son pays ne sont soumis ni à l’islam ni aux préceptes coraniques mais par la Constitution écrite par les hommes. » On ne peut pas afficher une volonté plus grande pour mener son pays vers une modernité plus grande en souhaitant accorder aux femmes l’égalité dans le droit à l’héritage et en abrogeant l’interdiction faite à la femme tunisienne d’avoir comme époux un non-musulman.

Oui, c’est une certitude absolue, la Tunisie a eu l’immense privilège d’avoir eu comme premier président de la République le réformateur Habib Bourguiba qui, ayant pris appui sur ce qui a été effectué en Turquie sous la houlette de Kemal Atatürk, sans aller toutefois aussi loin que son mentor d’Ankara, a pu mettre en pratique certaines de ses idées de libéralisation de la société tunisienne.

Et pendant ce temps, chez ses deux grands voisins d’Afrique du nord, l’Algérie et le Maroc, les esprits sont saisis d’une frénésie obscurantiste qui catapulte ces deux pays vers les temps médiévaux les plus reculés.

 

Auteur
Kamel Bencheikh

 




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Consignes discrètes en France pour un encadrement des voyageurs venant d’Algérie…

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KRIMOU A LU POUR VOUS

Consignes discrètes en France pour un encadrement des voyageurs venant d’Algérie…

Cet article de presse est tiré du site du quotidien français « Le Parisien ». Il se réfère à une initiative préventive de santé publique somme toute, minimale et fortement justifiée par un retour en Algérie (seulement?) d’une épidémie certes moyenâgeuse mais toujours létale.

L’arrière plan restrictif de la mesure, bien sûr inévitable, tant ce genre d’alerte par voie de presse pêche par omissions, même d’apparence mineure, laisse sans doute aux passager(e)s concerné(e)s mais davantage à l’opinion publique algérienne déjà grandement marquée en termes d’échecs et de désillusions de toutes sortes, un goût amer de discrimination tendancieuse.

Des dizaines de milliers de personnes sont de ce fait concernées et à prévenir on ne sait trop comment alors que le danger sanitaire reste réel et concret sans que l’on ne puisse en évaluer avec exactitude l’ampleur et la réalité? Émigres et bi-nationaux de retour massif fin août-début septembre de vacances d’été dans leur pays d’origine.

L’article s’appuie notamment sur la reconnaissance (tout de même un peu tardive comme l’ont souligné la plupart des praticiens et épidémiologistes algériens) des autorités sanitaires d’Alger qui, elles, parlent plutôt de foyers de choléra et non d’une épidémie endémique de choléra.

Nuance de taille, même si elle est loin de rassurer, et pour cause, les populations des wilayate du centre du pays, celles d’Alger, de Blida et de Tipaza tout particulièrement, qui se se sentent livrées sans trop de défenses immunitaires au risque d’un « effondrement » sanitaire, évidemment risque vite exploité par tous les déçus (à l’évidence majoritaires) d’une gouvernance politique en faillite manifeste et qui s’entête à perdurer en revendiquant (comble d’inconscience patriotique) un énième mandat collectivement et institutionnellement suicidaire.

De plus, les médias hexagonaux n’ignorent point le retour résurgent dûment signalés par des sources scientifiques médicales en France, et ailleurs en Europe ainsi qu’aux Etats-Unis d’Amérique (usa) même, de diverses formes de maladies mortelles et épidémie oubliées. Dont le choléra, la rougeole, la tuberculose entre autres fléaux. Alertes tues par de très titres de presse français. Pour ne pas favoriser de phénomènes de paniques sociétales préjudiciables parmi les françaises et les français? 

Plausible en s’exonérant de faire dans la méticulosité. Mais alors pourquoi de tels préalables ne prévalent-ils pas lorsqu’il est question d’Algérie et d’algériens? Si trop d’information tue l’information, que dire alors de l’information savamment incomplète?

K. H.

 

Vigilance en France face au retour du choléra en Algérie

Le ministère de la Santé incite à la prudence les compagnies aériennes afin de limiter les risques de propagation de la maladie.

Gare au choléra. L’épidémie qui se développe en ce moment en Algérie entraîne une hausse des mesures de précaution en France.

Quelle est la situation sur place ?

Les autorités algériennes ont admis depuis le 23 août qu’une épidémie de choléra avait lieu sur leur territoire, ce qui n’était pas arrivé depuis 1986. Le bilan communiqué fait état de deux décès, de 60 cas confirmés sur les 172 personnes hospitalisées. La contamination viendrait d’une source d’eau dans la région de Tipaza, sans que l’on sache précisément ce qui s’est passé.

Les patients sont à l’isolement et soignés, pour éviter la contamination, dans deux hôpitaux à Alger et à Boufarik. Selon les autorités algériennes, la situation est toutefois « circonscrite » et s’améliore, mais cela reste à confirmer. Une certaine méfiance de la population existe face à cette maladie terrible et la suspicion s’installe face à la consommation d’eau, ou de légumes lavés à l’eau, susceptibles de véhiculer la maladie.

Prudence pour les voyageurs venant d’Algérie

Sans vouloir froisser son voisin, la France a pris de discrètes mesures. Le ministère des Affaires étrangères a publié sur son site un « conseil aux voyageurs » qui se rendent en Algérie. « Plusieurs cas de choléra ont été diagnostiqués dans le nord et le centre du pays. Dans tous les cas, il est impératif de porter une vigilance particulière aux règles d’hygiène et de sécurité afin de se préserver des contaminations digestives ou de contact », précise le Quai d’Orsay.

Les compagnies aériennes doivent désinfecter les avions

De façon plus sensible, le ministère de la Santé hausse son niveau d’alerte. La Direction générale de la santé (DGS) précise que « l’OMS ne conseille ni le dépistage systématique ni la mise en quarantaine pour les voyageurs en provenance des régions touchées par le choléra ». Mais pour autant, des consignes précises sont données aux compagnies aériennes : « La DGS a informé la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), qui a diffusé une information auprès des compagnies aériennes et des aéroports ayant des liaisons directes avec l’Algérie. » Il leur est précisé que si un patient transporté était pris « de vomissements ou de selles » — mode de contagion de la bactérie — « il était de leur responsabilité de désinfecter l’avion ».

L’Institut Pasteur prêt à identifier des cas

Toute la chaîne de santé publique, et notamment l’Institut Pasteur, est prête à réagir en cas d’arrivée d’un malade sur le sol national. « Dans ce cas, le laboratoire nous envoie le prélèvement pour diagnostic. Si le choléra est avéré, l’agence nationale de santé publique est avertie », explique Marie-Laure Quilici, directrice du Centre national de référence du choléra à l’Institut Pasteur. « Le respect des conditions d’hygiène de base, complété par des précautions d’isolement, permet d’éviter la contagion. Et il y a la recherche des personnes qui ont été coexposées à la source probable de contamination », ajoute-t-elle.

Le traitement est urgentissime. « Comme le patient peut perdre plusieurs litres en 24 heures, il est impératif de le réhydrater, sinon il risque de décéder. On lui donne aussi des antibiotiques », ajoute le docteur François-Xavier Weill, chef de l’unité des bactéries pathogènes entériques à l’Institut Pasteur. « Le choléra est un bacille mobile. Il libère une toxine qui perturbe le tube digestif, et toutes les cellules libèrent leur eau. Mais avec une bonne prise en charge, on en guérit vite. » Un patient qui arrive, les yeux totalement creux et quasiment mourant, peut vite retrouver la forme après une réhydratation.

LE CHOLÉRA, L’AUTRE PESTE

Ah choléra ! L’expression dit bien son nom, qui associe une très mauvaise nouvelle à l’énoncé de cette pathologie gravissime, se traduisant par des selles très fréquentes, des vomissements, un amaigrissement rapide et un fort abattement. Si maintenant on arrive à soigner cette maladie mortelle transmise par une bactérie, cela n’a pas toujours été le cas et, comme la peste, au cours des siècles précédents, ce bacille a fait des ravages.

Dans l’imaginaire collectif, le choléra est incarné par les personnages du film « le Hussard sur le toit », d’après le roman de Jean Giono, où l’on voit ses ravages sur les patients mourants en Provence en 1832, même si le film prend quelques légèretés avec les vrais symptômes de la maladie. « En 1832, l’épidémie de choléra a fait plus de 20 000 morts à Marseille et à Paris, dont Casimir Périer, président du Conseil. C’est un vrai traumatisme pour la population. La foule a lynché des personnes qu’elle suspectait de porter le choléra », explique le Dr François-Xavier Weill. La bactérie vient alors du Bengale et a été ramenée par des voyageurs, en bateau.

Au fil des années, le choléra est éradiqué en Europe, même si un ou deux cas « importés » sont traités dans les hôpitaux. « Pourtant, dans certains pays, le choléra est toujours très actif. Un million de personnes ont été touchées à Haïti après le tremblement de terre et, en ce moment, une épidémie de grande ampleur a lieu au Yémen», ajoute le Dr Weill. Cette pathologie étant transmise par des eaux souillées, elle confère une très mauvaise image aux pays où elle se répand, comme la preuve d’un grave sous-développement.

 

Auteur
Krimo Hammada

 




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Le ministère des Moudjahidine interdit le film sur Ben M’hidi

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SCANDALE

Le ministère des Moudjahidine interdit le film sur Ben M’hidi

Coup de tonnerre à Alger. Au moment où les officiels de la culture invitent Gérard Depardieu pour jouer à coup de devises sonnantes et trébuchantes le rôle du Dey Hussein, celui-là même qui a remis les clés d’Alger aux Français en 1830, le film d’un héros de l’indépendance est interdit.

Le biopic qui retrace la vie de l’immense Larbi Ben M’hidi est interdit par le ministère des Moudjahidine. Quelles sont les motifs de cette interdiction ? Pourtant ce film a obtenu toutes les autorités de la part des scribes du ministère ! Pour l’heure, nous n’avons certes aucune explication à ce refus.

Mais il est d’évidence que ce ministère qui exerce son magistère d’une manière implacable et autrement peu scientifique sur l’histoire de la Révolution est devenu une officine de censure.

Larbi Ben M’hidi assassiné par les paras du général Massu à Alger après l’avoir affreusement torturé est un personnage emblématique de la Révolution algérienne. Son aura auprès de la jeunesse algérienne en mal de repères a gagné en importance. Aussi, cette interdiction sonne a priori comme une volonté de régenter l’histoire.

Dans le message ci-dessous, le réalisateur veut croire à une levée de l’interdiction. Et laisse la porte ouverte au ministère.

Dans un message posté ce matin, Bachir Derrais écrit 

Chers amis journalistes, ce matin ,vous étiez très nombreux à m’envoyer vos questions sur l’interdiction de la projection de mon film »Ben Mhidi » en Algérie.
Effectivement le film est interdit officiellement on me mais je vous demande d’être indulgents, laissant temps de contacter mes partenaires ,mes avocats afin d’analyser cette interdiction.
Merci pour votre compréhension.
Bachir Derrais 
Le 2 septembre 2018

Ben Mhidi

Auteur
La rédaction

 




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Gambie-Algérie: « une mission casse-cou »

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Qualification pour la CAN-2019

Gambie-Algérie: « une mission casse-cou »

La sélection nationale de football entamera lundi son premier stage sous la conduite du nouveau sélectionneur Djamel Belmadi, en vue du match en déplacement face à la Gambie le 8 septembre à Banjul (17h30, algériennes), comptant pour la 2e journée (Gr.D) des qualifications de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2019.

Arrivé en août dernier en remplacement de Rabah Madjer, limogé le 24 juin dernier pour mauvais résultats, Belmadi (42 ans) aura pour mission de remettre les Verts sur rails et renouer avec le succès, eux qui restaient sur une série de 4 défaites de rang en amical, dont la dernière concédée le 7 juin à Lisbonne face au Portugal (3-0).

« Malheureusement, je ne vais pas bénéficier d’assez de temps pour préparer le prochain match face à la Gambie. Le stage débutera le 3 septembre avant de jouer cinq jours plus tard, c’est une mission casse-cou, c’est difficile. Nous allons voir l’état et la forme de chaque joueur, je ne pense pas qu’il y ait une équipe type qui s’est dégagée ces derniers temps. Nous allons faire en sorte d’aller là-bas pour gagner le match, c’est notre principal objectif », a confié Belmadi, au cours de son premier point de presse tenu le 18 août au Centre technique national de Sidi Moussa.

En vue de cette première sortie officielle de l’équipe nationale en 2018, Belmadi (20 sélections/5 buts) a dévoilé vendredi une liste de 25 joueurs, tous évoluant à l’étranger, marquée par le retour notamment du gardien de but Rais M’bolhi (Al-Ittifak/Arabie saoudite), Sofiane Feghouli (Galatasaray/Turquie), ou encore Rafik Halliche (Moreirense/Portugal), dont la dernière apparition sous le maillot national remonte à mars 2015.

Deux nouveaux joueurs vont honorer leur première convocation, il s’agit des sociétaires du FC Metz (Ligue 2/France) le milieu offensif Farid Boulaya et le gardien de but Alexandre Oukidja.

Les 25 éléments poursuivront leur stage jusqu’au 11 septembre. Les Verts s’envoleront pour Banjul le 6 septembre à bord d’un vol spécial.

Lors de la journée inaugurale des qualifications de la CAN-2019 disputée en juin 2017, l’Algérie s’était imposée face au Togo au stade de Blida (1-0) sous la conduite de l’ancien coach espagnol Lucas Alcaraz.

Auteur
APS

 




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Soufiane Djilali dépose plainte contre un député du MSP

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Accusé d’être un « agent de la France »

Soufiane Djilali dépose plainte contre un député du MSP

Le torchon brûle entre Soufiane Djilali et le député islamiste Nacer Hamdadouche. Cet élu du MSP s’en est pris violemment à Jil Jadid et son président. Dans sa page facebook, Nacer Hamdadouche s’est lâché avec une certaine jubilation contre Soufiane Djilali qu’il accuse de tout ou presque : Agent du DRS, éradicateurs, ennemi de la langue arabe…

Dans un communiqué que nous reproduisons, Soufiane Djilali affirme qu’il compte déposer prochainement une plainte contre l’indélicat député du MSP. Aussi, il invite Hamdadouche à se départir de son immunité parlementaire pour aller affronter le président de Jil Jadid devant le tribunal.

Lire le communiqué :

« Dans un long post publié ce samedi 1er septembre sur sa page facebook, le député HMS Nacer Hamdadouche, ex-président du groupe parlementaire, m’a violemment pris à partie avec une série d’accusations et de jugements de valeurs aussi graves les uns que les autres, commettant des diffamations caractérisées à mon encontre.

Après avoir déversé une série de mensonges qualifiés et d’affirmations à l’emporte-pièce (j’aurai ainsi participé avec les « laïcs éradicateurs » et les généraux à l’arrêt du processus électoral en 1992, j’aurai des relations douteuses avec le DRS etc…), le voilà qu’il reprend à son compte les propos d’un ancien porte-parole de Jil Jadid (propos délirants pour lesquels il a été condamné en première instance par le tribunal de Chéraga et jugement confirmé en appel, par le tribunal de Tipaza) m’accusant d’être l’agent de l’ambassade de France ! Je ne reprends pas ici toutes les insanités sur mes prétendues attaques contre la langue arabe et l’identité et surtout ma supposée défense d’un ancien Président de la République française par esprit de solidarité avec lui parce qu’il serait Juif, sioniste et anti-Islam, faisant ainsi un amalgame déplorable mais surtout dangereux.

msp 

S’ils avaient été tenus par un simple quidam, ces propos, pour diffamatoires qu’ils sont, n’auraient pas mérité que l’on s’y attarde.

Mais, le Monsieur est membre d’une institution d’Etat, l’APN. Il engage la crédibilité de l’Etat algérien et ce, d’autant plus qu’il se réfugiera, à n’en pas douter,  derrière l’immunité parlementaire, attribut de la souveraineté populaire ! Cela est d’autant plus choquant, qu’il représente un parti politique qui a pignon sur rue, qui a participé pendant 17 ans au gouvernement et dont le projet de société serait la restauration de la morale islamique ! Voilà où mènent l’errance et l’incohérence politique, dont le fil conducteur a été et restera l’entrisme à tout prix.

Dans cette situation, il serait inutile, pour le moment du moins, de revenir plus longuement sur les attaques politiques dont moi-même et Jil Jadid ont fait l’objet dans cet écrit et sur ses circonvolutions aussi futiles que simplistes pour essayer de tromper une opinion publique trop longtemps abusée par le discours de duplicité de son parti.

Par contre, concernant les multiples diffamations, qui n’avilissent d’ailleurs que celui qui les a formulées, je déposerai plainte en espérant que le Ministre de la Justice engagera la demande de levée d’immunité auprès du Président de l’APN, pour permettre à la procédure judiciaire de suivre son cours.

En vérité j’ai peu d’espoir de voir cette institution accepter de lever sa protection. J’interpelle alors M. Nacer Hamdadouche, directement, pour lui demander d’être une fois dans sa vie un homme, et se départir de son immunité en même temps que de sa lâcheté, pour venir m’affronter devant le juge. Alors, au lieu de me menacer de loin, il pourra me confondre, s’il le peut, en rendant publiques les informations de corruption dont il m’accuse, de démontrer à l’opinion publique que je n’ai pas d’honneur, et que tout le fatras immoral dont il est l’auteur serait la vérité. »

Le Président, Soufiane Djilali

Auteur
La rédaction

 




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Macron-Besson : le Prince et l’écrivain consul

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Débat

Macron-Besson : le Prince et l’écrivain consul

Jamais l’expression désormais célèbre de Jacques Chirac « Les emmerdes volent en escadrilles » n’aura eu un si grand écho que ces derniers temps pour celui qui se disait vouloir changer de monde et avoir une présidence jupitérienne. La chute de la courbe de popularité est à son plus bas au sortir de cet été où la dernière péripétie aura été celle de son ami écrivain.

Le Président de la république, Emmanuel Macron, vient en effet de signer un décret portant nomination de l’écrivain Philippe Besson à un poste de consul général à Los Angeles. Mais avant d’accuser trop rapidement le Président de copinage, ce que nous allons faire, il faut au préalable analyser le sujet comme il convient.

Lorsqu’on parle des écrivains et de la diplomatie française, on ne peut éviter de se référer au grand Chateaubriand qui offrit une plume de romancier sublime en même temps qu’il fut un grand ambassadeur.

Jacques Lang, en volant au-secours de la décision du Président de la république avait évoqué le temps où le gouvernement de François Mitterrand en avait fait de même pour un autre écrivain. L’argument est recevable car si, normalement, les personnels en poste à l’étranger sont recrutés dans le vivier des fonctionnaires, diplomates de carrière ou non, l’esprit de la république n’est pas pour autant bafoué (si les règles légales sont transparentes et édictées).

Que des intellectuels représentent le prestige de la France, entre autres intérêts, hors des frontières  n’est pas en soi répréhensible. Cela s’est souvent fait et je suis prêt à défendre une telle position. Mais il ne s’agit pas de cela si on interroge plus en profondeur les arguments concernant la défense de la nomination de Philippe Besson. Essayons de les éprouver, un par un.

Philippe Besson fut le seul à participer à la campagne électorale «de l’intérieur» et a été autorisé moralement à en rédiger un livre. Je ne vois à priori aucune réserve à voir les amis fidèles récompensés lorsqu’ils ont fait partie de la campagne politique pour accéder au pouvoir. C’est même un usage tout à fait naturel car qui d’autres seraient nommés si ce n’est ceux qui ont la confiance de l’homme politique élu. Cela n’est absolument pas contraire à l’esprit de la république.

Mais Philippe Besson n’a jamais été en lumière et n’a jamais assumé ni défendu publiquement le candidat de telle façon à être légitimé indirectement par le vote. Il ne peut prétendre à une quelconque investiture pour un simple rapport intime avec le Président élu.

Mais l’argument suivant consisterait à dire que le Président de la république nomme les personnes qui lui paraissent être les plus compétentes pour le poste en considération de ce que nous avons précisé antérieurement sur la particularité d’une représentation consulaire. Oui mais là également la suspicion ne cesse d’accabler le Président Macron, comme dans d’autres affaires, c’est que Philippe Besson venait de sortir son livre sur l’ancien candidat sous le titre « Un personnage de roman » où il pleuvait des tonnes de compliments.

Et enfin, il faut savoir que tout cela n’a pas été fait dans la plus grande des transparences puisque nous nous sommes aperçus à posteriori qu’un décret avait été signé pour «élargir le champ de nomination à l’étranger à d’autres profils que ceux des diplomates pour 22 postes ». La CFDT conteste d’ailleurs la légalité d’un tel décret. Il y avait là une préparation, une préméditation qui ressemble furieusement aux anciennes pratiques, au monde ancien, celui que justement le candidat Macron avait fustigé pour arriver à ses fins.

La majorité des électeurs avait souscrit à cet «autre monde» et voilà que nous assistons aux pratiques les plus vieilles et les plus détestables du passé. Cette affaire de consul vient se rajouter à toutes les autres qui s’accumulent et font chuter vertigineusement la popularité du jeune Président.

Il avait voulu chasser les anciennes pratiques par un souffle de jeunesse et de modernisme. Il y avait longtemps que nous n’avions pas assisté à leur résurgence d’une manière si forte et si visible.

Chateaubriand, une « mémoire d’outre tombe » qui doit se retourner d’effroi.

Auteur
Sid Lakhdar Boumediene, enseignant

 




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Déficit de la CNR : les retraités ont des soucis à se faire

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Analyse

Déficit de la CNR : les retraités ont des soucis à se faire

M. Mourad Zemali, ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale vient emboîter le pas au directeur général de la Caisse nationale de retraite (CNR) pour alerter qui veut l’entendre que cette dernière creuse son déficit pour atteindre 580 milliards de dinars en dépit de la mise en œuvre, début de l’année, de la loi qui relève le départ à la retraite obligatoirement à 60 ans et met fin au départ à la retraite anticipée. Jusqu’ici il n’apprend rien à l’opinion publique de ce qui leur échappe.

En effet, voilà plusieurs années que les pouvoirs publics lorgnent pour responsabiliser les salariés du manque de cotisation comme s’ils étaient responsables du marasme économique, du nombre important de chômeurs et surtout du taux considérable de défection du secteur public de leur cotisation patronale. Le nouveau dans ses propos, certainement basés sur des chiffres qu’on lui a communiqués est «que ces déséquilibres financiers actuels sont dus aux départs massifs en retraite des travailleurs à l’âge de 60 ans». Et de souligner que « le travailleur peut continuer à travailler jusqu’à l’âge de 65 ».

Le secteur public emploie en 2018 une population active totale de 12.426.000 salariés. Or près de 4.597.620 salariés refusent dans la plupart des cas d’accéder à la demande des travailleurs qui expriment ce vœu de rester. Et ils sont nombreux. Les motifs invoqués sont variés : parfois pour permettre de recruter des jeunes, d’autrefois un simple règlement de comptes pour se débarrasser d’un travailleur gênant.

Si les travailleurs de 60 ans sont la cause de ce déficit, la solution est simple.

Que des instructions soient données à la fonction publique et les entreprises d’Etat pour créer des artifices afin d’inciter les salariés à rester jusqu’à l’âge de 65 ans et le problème est réglé. Il faut par ailleurs signaler que plus de la moitié de la population active algérienne est formée de fonctionnaires et de salariés dans un emploi précaire au secteur privé. Leurs conventions ne leur permettent pas du tout ou assez une prime de départ qui leur assure une vie professionnelle après la retraite. De fait ils considèrent la retraite donc comme une mort sociale. Leur souhait donc est de pousser au maximum l’âge de la retraite. La société algérienne réputée jeune n’a pas encore pensé à formuler ses attentes envers les retraités.

Enfin, peut-on imaginer que les pressions  sociales à l’égard des retraités puissent et ce paradoxalement provoquer un sentiment d’incapacité, d’inutilité et d’exclusion ?

La vraie cause du déficit de la CNR que l’opinion publique a le droit de savoir est l’incapacité et l’impuissance des pouvoirs publics, tous les niveaux compris, de maîtriser le contrôle des entreprises publiques et certaines privées qui encouragent les départs à 60 ans en dopant les salaires par des promotions déguisées pour imposer à la caisse une pension d’un montant qui s’écarte au plus haut de la moyenne.

Pourquoi la vague des « patriotes » admis en retraite figure-t-elle sur les registre de la CNR ?

Ces « patriotes ont bien travaillé avec l’armée, non ? Le fonds spécial de retraite (FSR) continue quant à lui à être alimenté en octroyant des privilèges sans limites aux retraités de l’Etat qui restent actifs au-delà d’une moyenne de 70 ans.

Alors ! Solidarité concitoyenne oblige. Il ne suffit plus de pleurnicher tout le temps mais d’agir pour arrêter ce fléau. Un responsable n’est pas là pour poser le problème mais pour trouver des solutions.

Auteur
Rabah Reghis

 




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Le défi de l’Afrique est de mobiliser sa jeunesse pour le changement

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Regard

Le défi de l’Afrique est de mobiliser sa jeunesse pour le changement

Le franc CFA, une corde au cou de nombreux pays africains.

Il va de soi que le monde d’aujourd’hui subit de plein fouet les effets pervers de la globalisation. Si la norme universelle de la démocratie est devenue une exigence planétaire de premier ordre, il n’en demeure pas moins que son instrumentalisation abusive à d’autres fins a fait éclater les frontières de beaucoup d’Etats, accéléré leurs troubles internes et facilité la porosité de leurs souverainetés.

De même, les guerres dites «humanitaires», menées par ces puissances occidentales avides de matières premières, au nom de la communauté internationale, ont fragilisé la géopolitique de certaines régions du monde dont le Moyen Orient et l’Afrique en particulier. Celle-ci se retrouve malheureusement appauvrie, ses ressources pillées, exsangue et engluée dans un tourbillon de régression démocratique. Bien que majoritaire, sa jeunesse est marginalisée par des vieilles-gardes nationalistes encore au pouvoir, contrainte souvent, soit au silence sous les coups de boutoir du couple peur-répression—ce que le sociologue marocain Mehdi Elmandjara (1933-2014) appelle à juste raison «la dhoulocratie» (la gouvernance par l’humiliation)—, ou à l’exil forcé dans l’eldorado européen, par manque de perspectives.

L’actualité foisonne, hélas, de ces récits dramatiques des harragas noyés par centaines au large d’une Méditerranée transformée en cimetière à ciel ouvert, ou de ces guérillas civiles dirigées par des mercenaires, des milices urbaines et des forces paramilitaires armées jusqu’aux dents, où même des enfants en âge normal d’être scolarisés y sont enrôlés à leur corps défendant. Au-delà de ces deux tristes constats, on se rend bien compte aussi que les pays africains accusent un retard énorme en matière de développement humain. Selon les statistiques de l’Union Africaine (U.A), le taux du chômage moyen chez les jeunes en Afrique avoisinait, en 2017, 30% pour la tranche d’âge de 19-20 ans, soit pour environ 1.2 milliards d’habitants que compte notre continent, ce qui augure d’une instabilité sociale chronique dans les années à venir. Bref, le drame de «Mama Africa» est, si l’on ose l’exprimer ainsi, un film d’horreur interdit aux moins de 18 ans !

Le comble, c’est que l’espoir de voir un jour notre continent bouger et aspirer à la démocratie se confronte au travail de sape de bureaucraties aussi structurées que maléfiques, renforcées par une militarisation active de régimes souvent «gérontocratiques» et surtout une corruption endémique reliée au grand «Comprador» (les élites rentières locales sont en connivence avec les pouvoirs en place et inféodées au capital étranger comme simples intermédiaires du néolibéralisme). Toutes ces calamités et bien d’autres rampent, il est vrai, dans tous les secteurs d’activité, au point de devenir sœurs jumelles de systèmes sociaux en déglingue.

Mais pourquoi tant de gâchis ? Pourquoi tant de mésaventures infructueuses pour un continent si jeune, si prometteur et au riche potentiel économique? En clair, pourquoi les Africains n’arrivent-ils pas à se dresser comme un seul homme afin de se mobiliser à une large échelle politique, sociale, culturelle et interétatique pour le bien de leur continent ?

En proie à un immense désespoir, la jeunesse africaine ne pense qu’à fuir ailleurs pour une vie meilleure alors que le terreau de l’élite s’assèche des suites de la fuite des cerveaux. Là aussi, les statistiques sont choquantes à plus d’un égard : pas moins de 450 000 diplômés ont fui l’Afrique vers l’étranger, ces cinq dernières années, contre 375.000 pour toute la Chine et environ 20.000 travailleurs africains qualifiés sont installés définitivement en Europe, causant une hémorragie interne pour beaucoup de domaines d’activité ayant besoin de compétences. Le désastre est tel que la démobilisation s’élargit au fur et à mesure qu’augmentent les pressions occidentales, notamment françaises.

La Françafrique illustre à ce titre un mal capital qui détruit ce qui reste d’espoir à la jeunesse africaine. Or, «ce que nous voulons affirmer une fois de plus, écrivait déjà Ruben Um Nyobe en 1955 dans son célèbre ouvrage «Religion ou colonisation ?», c’est que nous sommes contre les colonialistes et leurs hommes de main, qu’ils soient blancs ou noirs ou jaunes, et nous sommes des alliés de tous les partisans du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, sans considération de couleur». Ce cri de cœur de l’un des pères de l’africanité est plus que jamais d’actualité.

La sortie de cette politique des périphéries (ex-colonies), reliées au centre (ex-puissances coloniales), pour reprendre la terminologie de l’économiste franco-égyptien Samir Amin, est plus qu’une obligation pour redynamiser une politique économique, industrielle et culturelle forte au plan local. Autrement dit, permettre des politiques publiques qui s’inspirent de l’approche anglo-saxonne novatrice «bottom-up» (du bas vers le haut) et non pas de celle de «top-down» (du haut vers le bas), comme semblent le préférer, à présent, les leaders africains.

En termes clairs, les masses citoyennes de l’Afrique ne seront maîtresses de leur destin que si elles peuvent avoir voix au chapitre dans les décisions que prennent leurs dirigeants politiques et reprendre confiance en elles-mêmes. Cela rappelle, somme toute, les accents lyriques du discours historique du président ghanéen Nana Akufo-Dado, à Accra, devant son homologue français Emmanuel Macron en décembre 2017 durant lequel il a relevé avec une rare lucidité l’attente aussi insensée qu’inutile des nations africains des ex-puissances coloniales, les incitant à avoir «l’état d’esprit du gagnant», à se défausser de leurs penchants de dépendance et à revaloriser leur génie national pour trouver des solutions qui s’imposent aux problèmes locaux qui les concernent au premier chef.

Cela passe d’abord par la réhabilitation, aux yeux du monde, de l’image authentique de l’Africain d’autant que le combat de ce colonisé d’hier s’avère être avant tout, d’après le penseur algérien Mohamed Lakhdar Maougal, un combat de langage. C’est-à-dire un combat pour la réarticulation des statuts de sa culture, de sa langue, ses spécificités, sa diversité, son originalité avec le progrès, en supprimant cette image de «l’Indigène à vie», fabriquée de toutes pièces par l’ex-colonisateur, comme une fausse monnaie qui a toujours cours légal, pour relayer ici le mot de Jean Cohen.

C’est tout un projet grandiose en perspective, pressenti comme un passeport vers le modernisme et la libération de ces pays africains aux économies déstructurées, aux cultures désarticulées et aux politiques inconséquentes, de la tutelle extérieure. La jeunesse serait, sans aucun doute, le principal levier dans la refonte des systèmes de gouvernance, jusque-là inefficients, corrompus, peu mobilisateurs et anti-démocratiques. Place au changement par la jeunesse, place à l’espoir africain !

Auteur
Kamal Guerroua

 




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L’Algérie n’a pas d’avenir sans révolution dans sa gouvernance

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Analyse

L’Algérie n’a pas d’avenir sans révolution dans sa gouvernance

Les tendances sur le niveau des réserves de change contenues dans l’avant-projet de loi de finances complémentaires sont inquiétants et impliquent un sursaut national pour éviter leur épuisement horizon /2022, sauf miracle d’un cours de pétrole de plus de 100 dollars le baril et un cours du gaz qui assurent 33% des recettes actuellement à trois dollars le million de BTU sur le marché libre à plus de 7 dollars.

Etant entendu qu’un cours inférieur à 60 dollars ramènerait le déclin vers 2020 et qu’il faille faire un arbitrage entre la forte consommation énergétique intérieure posant la problématique des subventions généralisées sans ciblage, et la capacité d’exporter face à une concurrence internationale de plus en plus acerbe , tout en rappelant que les accords avec l’Union européenne, principal partenaire de l’Algérie, prévoient un tarif douanier zéro horizon 2020. Cela interpelle les autorités aux plus hauts niveaux pour mettre en place une économie hors rente et donc un changement de gouvernance et une nouvelle réorientation de la politique socio-économique.

En ce début du mois de septembre 2018, Sonatrach c’est l’Algérie et l’Algérie c’est Sonatrach et encore pour bien longtemps procurant directement et indirectement 98% des recettes en devises du pays, facteur principal de la dépense publique qui détermine le taux de croissance, le taux de chômage, le niveau des réserves de change et l’audience internationale tant politique qu’économique.

1.-Les réserves de change non compris l’or, (173 tonnes en janvier 2017, stock stable depuis 2009 d’une valeur au cours actuel d’environ 7 milliards de dollars ), ont évolué en fonction du cours des hydrocarbures: 111 dollars le baril en 2012, 108 dollars en 2013, 100 dollars en 2014, 53 dollars en 2014, 45 dollars en 2015 , 54 dollars en 2017 et une moyenne de 70 dollars en 2018 en n’oubliant pas que 33% des recettes de Sonatrach proviennent du gaz dont le cours est en nette baisse environ 3 dollars le million de BTU entre 2017/2018.. Ce qui nous donne le niveau des réserves de change selon les données officielles de la Banque d’Algérie

-2012 :190,6 milliards de dollars,

-2013 :194,0 milliard de dollars,

-2014 :178,9 milliards de dollars,

-2015 :144,1 milliards de dollars,

-2016 : 114,1 milliards de dollars,

-2017 : 97,3 milliards.

– 2018 entre 82/83 milliards de dollars tenant compte de la valeur des importations de biens (une baisse d’environ seulement d’un milliard de dollars entre 2016/2017) auquel il faut ajouter les transferts légaux de capitaux et le montant des services qui fluctue entre 9/11 milliards de dollars/an entre 2010/2018) et services et des recettes de Sonatrach (avec un montant dérisoire hors hydrocarbures entre un (1) et 1,5 milliards de dollars concentrées sur trois catégories de biens, les engrais minéraux ou chimiques azotés, « les ammoniacs anhydres et les sucres qui représentent à eux seuls près 72 % du total), le solde net serait d’environ 15 milliards de dollars

2019 : 62 milliards de dollars (source avant-projet de loi de finances)

2020 : 48 milliards de dollars (source avant-projet de loi de finances)

2021 : 34 milliards de dollars (source avant-projet de loi de finances)

2022. 12 milliards de dollars (source rapport FMI juillet 2018)

A ce niveau, le réserves de change maintenant la cotation du dinar algérien à plus de 70%, la Banque d’Algérie sera contrainte de dévaluer le dinar officiel à environ 200/220 dinars un euro avec une envolée du cours sur le marché parallèle qui fluctuera en fonction du taux d’inflation entre 300/400 dinars un euro et beaucoup plus si le taux d’inflation dépasse les 20/30%l’investissement. Dans ce cas non souhaitable pour l’Algérie, les promoteurs algériens se réfugieront dans des activités spéculatives comme au Venezuela , les étrangers n’étant pas sur d’ être payés pays risquent de ne pas venir, bloquant l’investissement durable ou tout projet pour être rentable a besoin en Algérie d’un minimum de 5/7 ans ? alors que la spéculation sur la devise ou certains biens à forte demande peut rapport ut taux de profit de plus de 30% par an. Le danger est la le cercle vicieux , spirale inflationniste , demande croissante de devises avec déconnexion croissante entre le marché officiel et le marché parallèle de devises, émission monétaire interne (à travers le financement non conventionnel), sans contreparties productives, inflation, extension de la sphère informelle, tensions sociales et risque d’implosion des caisses de retraite avec la baisse d’activité.

En mois d’importation, nous avons 36 mois en 2012, 35 mois en 2013, 30 mois en 2014, 27 mois en 2015, 22 mois en 2016 et 20 mois en 2017. Dans son rapport de juillet 2018, en 2022, où les réserves de change permettront moins de 5 mois d’importation et en 2023 moins de 3 mois d’importation. Les rapports de la Banque d’Algérie, organe qui dépend de la présidence de la république et non de l’exécutif prennent en compte cette situation. Je cite le rapport de 2018 : «Le niveau des réserves de change, bien qu’en baisse demeure, cependant, appréciable. Cependant, la persistance du choc externe pourrait rapidement éroder la résilience de la position extérieure de l’Algérie, d’autant que le niveau des importations demeure élevé et constitue un risque additionnel pour la balance des paiements sur le moyen terme, niveau, insoutenable des importations de biens et services milite pour une maîtrise du niveau de l’absorption »

2.- Selon les données officielles du gouvernement, cela est la résultante des tensions au niveau de la balance commerciale et de la balance des paiements seul document de référence valable. Les exportations ont évolué ainsi.

2012 : 71,7 milliards de dollars dont 70,5 constituées d’hydrocarbures (H).

-2013 : 64,8 milliards de dollars dont 63,8 (H),

-2014 : 60,1 milliards de dollars dont 58,4 milliards de dollars (H),

-2015 : 34,5 milliards de dollars dont 33,1(H) ;

-2016 : 29,3 milliards de dollars dont 27,9 milliards de dollars (H),

-2017 : 32,9 milliards USD dont 31,6 provenant des hydrocarbures (H)

-2018 : les exportations selon le bilan des douanes ont été de 19,82 milliards de dollars (mds usd) durant le premier semestre 2018 ce qui donnerait en tendance fin 2018 environ 39 milliards de dollars

-2019 :33,2 milliards de dollars (source avant-projet de loi de finances

-2020 :34,5 milliards de dollars (source avant-projet de loi de finances

-2021 :35,2 milliards de dollars (source avant-projet de loi de finances

Les importations évoluent ainsi :

-2012 : 51,5 milliards de dollars en 2012,

-2013 : 54,9 milliards de dollars en 2013,

-2014 : 59,6 milliards de dollars en 2014,

-2015 : 52,6 milliards de dollars en 2015,

-2016 : 49,7 milliards de dollars en 2016,

-2017 : 48,7 milliards de dollars en 2017-

-2018 : Pour les importations, durant le premier semestre 2018 selon le bilan des douanes premier semestre 2018, elles ont été de 22,78 milliards de dollars ce qui donnerait en tendance 45,6 milliards de dollars.

-2019 : 44 milliards de dollars (source avant-projet de loi de finances)

-2020 :42,9 milliards de dollars (source avant-projet de loi de finances)

2021 :41,8 milliards de dollars (source avant-projet de loi de finances)

Le solde de la balance des paiements entre 2012 et 2017

-2012 : positif 12,05 milliards de dollars,

-2013 : positif 0,1 milliard de dollars,

-2014 : négatif(-) 5,8 milliards de dollars,

-2015 : négatif (-) 27,5 milliards de dollars,

-2016 : négatif (-) 26,3 milliard de dollars,

-2017 négatif (-) à 23,3 milliards de dollars

-2018 (bilan non clôturé)

-2019 : négatif (-) à 17,2 milliards de dollars (source avant-projet de loi de finances)

-2020 : négatif (-) à 14,2 milliards de dollars (source avant-projet de loi de finances)

2021 : négatif (-) à 14 milliards de dollars (source avant-projet de loi de finances)

3.- Sans une réorientation de la politique socio-économique, cela renvoie à l’urgence d’une mobilisation générale, au vu de l’avant-projet de loi de finances 2019, il y a risque de retour au FMI 2021/2022 avec des incidences dramatiques à la fois économiques, sociales, politiques, voire sécuritaires, sauf miracle d’un cours de baril de 100 dollars et d’un redressement du cours du gaz naturel en baisse sur le marché libre, qui est totalement déconnecté du cours du pétrole, la majorité des contrats à terme arrivant à expiration en 2019. Il faut voir la réalité en face, loin des discours démagogiques.

La question doit être traitée avec objectivité : le taux moyen de croissance de 3% entre 2000/2018 a-t-il été proportionnel aux dépenses ? Cela selon le document officiel présenté par le premier ministre à l’APN fin 2017, les programmes de développent ont nécessité durant la période allant de 2001 à 2017, une enveloppe de 531,8 milliards de dollars dont une grande partie en devises et le budget de fonctionnement et de gestion pour la même période une dépense de l’ordre de 649,9 milliards de dollars, soit au total 1187,7 milliards de dollars.

Comment couvrir les besoins croissants de la population algérienne qui est passée au 1er janvier 2018 à 42,4 millions d’habitants et les chiffres donnés par l’ONS (Office national des Statistiques) sur les prévisions de l’évolution de la population algérienne d’ici 2030 serait de 51,026 millions ? Comment réaliser la transition numérique et énergétique afin d ‘éviter notre marginalisation posant la problématique de l’urgence d’une nouvelle régulation de l’économie algérienne, loin de la léthargie actuelle, un sursaut gouvernemental et une mobilisation citoyenne.

4.- Des actions concrètes de redressement national s’impose du fait que la situation pourrait prendre une autre dimension et s’aggraver sans un changement sérieux dans le système de gouvernance s’adaptant tant aux nouvelles mutations internes et mondiales. Le monde avance, l’intelligence artificielle et le digital révolutionnant tant les relations internationales, la gestion des Etats, des institutions, des entreprises que les relations que personnelles La majorité des organisations doit s’éloigner des schémas utopiques du passé des années 1970/1980/1990, étant à l’aube d’une véritable révolution planétaire 2020/2030. L’Algérie n’a pas d’avenir si elle ne favorise pas la bonne gouvernance et l’économie du savoir, devant s’adapter à ces nouvelles mutations, qui sont les deux piliers fondamentaux du développement du XXIème siècle.

L’Algérie, selon le bilan 2018 du World Economic Forum, est très loin des potentialités du pays et elles sont énormes. Dans son rapport 2017/2018, l’étude du WEF, réalisée auprès de 14.000 chefs d’entreprises de 137 pays, fournit un classement mondial des pays les plus compétitifs. Pour établir le classement de compétitivité de l’Algérie, le Forum s’est basé sur 114 indicateurs regroupés dans les 12 catégories suivantes. L’Algérie est classé 88e Quant au niveau de corruption, (85ème place) l’Algérie est très mal classée, la corruption étant le deuxième plus grand écueil qui se dresse sur le chemin des investisseurs. Pour la performance du secteur public le pays arrive au 81e rang et en matière de sécurité, (54e place).L’indice de l’ouverture de l’économie algérienne à l’investissement privé, le classement est la 128e place, l’économie étant jugée trop peu diversifiée et l’initiative privée et l’une des moins compétitives du monde arabe. Concernant les infrastructures, malgré d’importantes dépenses l’Algérie est classée à la 93e place. Brièvement, nous avons le classement suivant : Institutions : 88ème rang -Infrastructures : 93ème rang- Environnement macroéconomique : 71ème rang- Sante/Education : 71ème rang- Enseignement Supérieur et Formation : 92ème rang- Marchandises et Efficacité du marché : 129ème rang- Efficacité du marché du travail : 133ème rang- Développement du marché financier : 125ème rang- Etat de préparation technologique : 98ème rang- Taille du marché : 36ème rang – Sophistication des affaires : 122ème rang- Innovation : 104ème rang. S’agissant des mesures incitatives à l’investissement, le pays se situe à la 98ème position sur les 137 pays évalués.

5.- Ainsi, sans prendre en compte les rapports internationaux, et toujours de voir l’ennemi de l’extérieur, discours démodé auquel la population algérienne parabolée ne croit plus , certains vivant du rêve du passé du communisme intégral, la Russie et la Chine les fondateurs l’ayant abandonné, n’ayant aucun impact sur la population , alors que le mal est en nous, il y a une unanimité des experts nationaux que le gouvernement doit se rendre à l’évidence, sa léthargie actuelle étant suicidaire pour le pays : l’Algérie a besoin d’une vision stratégique et éviter de naviguer à vue. C’est que la croissance pourrait ralentir très fortement dès 2020 en provoquant une augmentation du taux de chômage, se traduisant par la persistance des déficits budgétaires et surtout des déficits externes qui vont éliminer progressivement toutes les marges de manœuvre dont dispose l’Algérie. Les slogans politiques sont insensibles aux lois économiques applicables dans tous les pays et l’Algérie ne fait pas exception. Le recours à la planche à billets pour financer le déficit budgétaire risque d’entraîner l’économie dans une spirale inflationniste, qui certes n’est pas encore perceptible en 2018 mais les mesures conjoncturelles sans vision stratégique, et de profondes réformes structurelles est de conduire le pays à la dérive à la vénézuélienne, ce qu’aucun patriote ne souhaite. Comme j’ai à le démontrer dans l’interview que j’ai donnée récemment le 11 août 2018 à l’American Herald Tribune, les politiques actuelles du gouvernement algérien affaiblissent la résilience de l’économie, risquent de nuire à la croissance et aggraver les risques pour la stabilité financière, sociale et politique du pays.

L’Algérie reste confrontée à des défis importants, posés de la baisse des prix du pétrole, impliquant de profondes réformes afin d‘éviter de conduire le pays dans l’impasse horizon 2020/2022. Pour relever les défis futurs, étant à l’aube de la quatrième révolution économique mondiale, nécessitant une mise à niveau culturelle de certains dirigeants politiques et économiques, se projeter sur l’avenir, loin de tout populisme dévastateur, une nouvelle gouvernance, un langage de vérité et la moralité des gouvernants s’imposent.

L’Algérie a besoin d’un retour d’une vision claire de sa politique socio-économique (visibilité et cohérence), le retour à la confiance Etat-citoyens, sans laquelle aucun gouvernement ne peut réussir. A l’aube de la révolution par l’intelligence artificielle et du digital, pour rétablir la confiance, tant dans le domaine politique que social et qu’économique, les responsables algériens s’éloigner de la vision autoritaire, dialoguer étant l’élément cardinal. Ils doivent dépasser la gestion traditionnelle, où le pouvoir résidait principalement dans sa capacité à distribuer ou à conserver de l’information où l’autorité verticale était basée sur l’organisation hiérarchique.

Aujourd’hui où le monde qui fonctionne en réseaux décentralisés, l’organisation politique, économique et militaire laisse progressivement place à une autorité horizontale basée sur le savoir, la compétence et la réputation de chacun. Toute bonne gouvernance ou management stratégique des grands de ce monde, tire aujourd’hui sa légitimité de sa capacité à créer des liens de confiance et à interconnecter la société et de son aptitude à synthétiser les informations stratégiques, de donner la priorité au partage et à la transparence, recherchant avant tout à responsabiliser la société et ses collaborateurs en les guidant dans la bonne direction, ce qu’on appelle le management collaboratif. Aussi, l’Algérie a besoin pour sécuriser son avenir, de s’éloigner des aléas de la mentalité rentière, de réhabiliter le travail et l’intelligence , de rassembler tous ses enfants et toutes les forces politiques, économiques et sociales, évitant la division sur des sujets secondaires, d’apprendre à respecter nos différentes sensibilités et donc les opinions d’autrui, par la culture de la tolérance.

Sur les mutations géostratégiques  militaires, politiques sociales et économiques au niveau de la Méditerranée, du  Maghreb et du Sahel voir l’ouvrage collectif sous ma direction du professeur Abderrahmane Mebtoul et du docteur Camille Sari auxquels ont contribué 36 experts européens et maghrébins(algériens-tunisiens-marocains-mauritaniens- Libyens ( officiers- politologues, juristes, historiens  sociologues-économistes )» le Maghreb face aux enjeux géostratégiques ( (2 volumes 1050 pages) Editions Harmattan Paris France 2015 -Ouvrage collectif  – -Revue  IEMed 2017 -Barcelone -Espagne, un important collectif analysant  la sécurité, le politique, l’économique, le social et le culturel  de la région méditerranéenne auquel a contribué  le professeur  Abderrahmane Mebtoul  sur le thème  » impact de la baisse du cours des hydrocarbures sur les équilibres macro-financiers et macro-sociaux  de l’économie algérienne : urgence  d’une nouvelle politique économique  », est paru (2017)  sous la direction du professeur Senen Florensa, ancien diplomate et ministre espagnol,  Président de l’Annuaire  IEMed  (516 pages), préfacé  par Johannes Hahn Commissaire  européen  à la politique de voisinage aux négociations  d’élargissement. Ont contribué 51 personnalités  internationales (ministres-  diplomates- politiques, militaires, économistes, sociologues, historiens-écrivains) des deux rives  de la Méditerranée  en huit  chapitres.

 

Auteur
Dr Abderrahmane Mebtoul

 




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L’Algérie coincée entre la peste et le choléra

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Tribune

L’Algérie coincée entre la peste et le choléra

Une maladie éradiquée de la surface de la planète, il y a des dizaines d’années, refait surface en … Algérie, 4e producteur de pétrole au sein de l’Opep et 6eme en gaz dans le monde.

Ce n’est pas un pays en guerre, comme l’est le Yémen ou la Syrie, ce n’est pas non plus un pays sans ressources comme l’Éthiopie ou le Bangladesh, on ne parle pas du Japon, et pourtant c’est bien le cas, l’Algérie après 60 ans d’indépendance est ravagée par le choléra. Conclusion, ce n’est pas la richesse qui prémunit les pays et les peuples contre les maladies et les fléaux mais bien sa politique, toutes ses politiques à savoir l’économique, la sociale et surtout l’institutionnelle.

Or, en Algérie justement il n’y a pas de politique ni des politiques, il y a une gestion par le hasard, par l’affinité et surtout par la prédation et la violence. C’est la peste qui gouverne l’Algérie et c’est là la source de tous les maux.

Le 20 août 2018, l’institut Pasteur (institution scientifique qui existe dans tous les pays qui se respectent) indique que la maladie apparue dans plusieurs villes du centre du pays simultanément n’a rien à avoir avec une quelconque épidémie et le responsable de l’institut affirme que les « rumeurs » circulant sur les réseaux sociaux ne seraient que des rumeurs. Trois jours plus tard, le ministère de la tutelle, pris de court et acculé par le scandale, affirme qu’il s’agit bien d’une pandémie et que les premières analyses confirment l’apparition de foyers de choléra.

La presse algérienne a repris en boucle l’information, un vent de panique s’empare des populations et les journaux internationaux ouvrent leurs Unes par le retour du choléra en Algérie. Il a fallu attendre le 29 août pour que l’institution scientifique reconnaisse dans un communiqué lapidaire 172 cas suspects de choléra dont 59 avérés et deux décès.

L’institut Pasteur d’Alger a été informé dès le 7 août 2018 des prémices de l’infection en vain. Après le déclenchement de l’affaire, l’institut « découvre » que 10 points d’eau aux environs de Blida, Alger, Tipaza et Bouira (villes les plus touchées) sont impropres à la consommation *.

Aucun ministre, aucun responsable politique ou administratif ne s’est adressé publiquement à la population ou aux médias pour dire la vérité et surtout indiquer les mesures prises ou à prendre ! Bien au contraire, la politique du hasard, de l’improvisation et du déni est poursuivie, la politique de l’autruche aussi en attendant des jours meilleurs et favorables aux élections prochaines.

Revenant à l’origine de cette désuète maladie et à son apparition en 2018. Il y a quelques mois (en juin plus exactement), des produits agricoles algériens ont été refoulés par des pays qui ont bien voulu « importer » d’Algérie pour des raisons politiques que commerciales ou économiques. La Russie, le Canada, la France et même le Qatar ont restitué la marchandise avec la mention «retour à l’envoyeur ». Les tomates, les pommes de terre algériennes sont surdosées en produits chimiques donc impropres à la consommation tandis que les dattes sont infestées de vers.

Ces États ne souhaitent pas empoisonner leurs populations, ce qui est le rôle de tout responsable légitime jaloux de son pays contrairement aux autorités algériennes qui, au lieu de se pencher sérieusement sur la question par la mise en place d’un cadre de contrôle et de régulation, ont préféré taire le scandale et jeter le dossier « sous le tapis » jusqu’à ce qu’il leur explose en pleine figure. On peut frauder des élections mais pas des analyses médicales, on peut faire taire des contestations sociales mais pas des microbes et ne on ne badine pas avec la santé publique.

Comme il n’y a pas de politique agricole en Algérie ni de système régulateur, et avec la débandade qui règne dans le marché algérien, de véreux agriculteurs n’ont pas hésité et depuis des années à irriguer les maraîchages par des eaux usées, phénomène généralisé et même banalisé au pays de la police politique, au su et au vu des autorités publiques. Les égouts algériens débordent de partout et ce n’est pas rare de voir de « la merde » dans les rues algériennes et notamment à Alger, ville classée récemment parmi les plus sales du monde à l’occasion.

Il est clair que ces actes sont imputables aux agriculteurs-businessmans de l’Algérie de Bouteflika mais la responsabilité première incombe aux maires, aux directeurs et aux chefs de service de la santé, de l’écologie, de l’urbanisme et au fameux institut Pasteur. Comme à l’accoutumé, aucun ministre n’a démissionné et aucun responsable n’a été limogé ou jugé, aucune enquête n’a été diligentée et aucune poursuite n’a été entamée.

On ne doit rien au « peuple » donc on prend les mêmes et on recommence, on continue serait plus pertinent. Cette situation est valable dans tous les secteurs, la peste est dans l’administration et ses rouages, la peste est dans le régime, elle gouverne en Algérie.

Tout le monde se rappelle des scandales étouffés ou passés sous silence comme l’affaire Khalifa, les affaires Chakib Khalil, l’autoroute Est-Ouest et Air Algérie. L’histoire des 700 kilos de cocaïne n’a pas encore dévoilé tous ses secrets. Entre un boucher-trafiquant et des généraux ou leurs enfants, des ministres ou leurs enfants, des juges, des maires, des procureurs et des imams, le scénario des passe-droits, d’abus de confiance, de corruption à grande échelle, de détournement d’argent public, d’abus d’autorité et d’influence risque d’être encore long.

Pendant ce temps, des « ministres » ridicules et des pseudo responsables politiques font des mains et des pieds pour pérenniser un système pestiféré. Engluée dans ses contradictions, l’opposition, quant à elle, ne remplit même pas son rôle de façade, l’appel de la mangeoire est plus fort. Seuls les villages kabyles, perchés au sommet de Djurdjura, montrent les chemins, ceux de la propreté, de la résistance et de l’autogestion.

Tandis que les Algériens « malades » sont mis en quarantaine, le virus en chef vient de partir en fédération helvétique pour se soigner et prolonger son souffle, ainsi que celui de son régime, pour quelques dollars en plus, lui qui a construit une mosquée de l’équivalent de 20 hôpitaux de dernière génération. Quand un organe ou un membre d’un corps est gangrené, aucun vaccin n’est utile ni pansement, le remède est dans l’amputation afin de préserver les autres membres, c’est la médecine qui le dit.

Auteur
Ahviv Mekdam

 




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