9 avril 2025
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L’Espagne va étudier le dossier présenté par l’Assemblée mondiale amazighe

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Utilisation des armes chimiques contre les Berbères du Rif

L’Espagne va étudier le dossier présenté par l’Assemblée mondiale amazighe

« Le ministre espagnol des Affaires étrangères, Alfonso Dastis, de promettre de donner suite aux demandes de l’Assemblée Mondiale Amazighe concernant l’utilisation d’armes chimiques dans les campagnes du Rif, sur la base de la lettre que l’ONG avait envoyé au roi d’Espagne à ce sujet.

Cela s’est produit à la suite de la question posée par le député Joan Tarda, du parti de la « Gauche Républicaine de Catalogne (ERC), au ministre au Parlement espagnol, ce mercredi 7 Février 2018, sur la base du courrier envoyé par l’Assemblée Mondiale Amazighe, depuis plus de deux ans, au roi d’Espagne, sur la question de l’utilisation par l’État espagnol des armes chimiques contre les civils pendant la guerre du Rif entre 1921 et 1927.

A part cette question, le député catalan a interpellé le ministre aussi sur les événements du Hirak Rif. En ce qui concerne cette question où le gouvernement de Mariano Rajoy a gardé le silence, le ministre Dastis a répondu que : « Tout ce qui se passe dans les pays voisins on le suit avec attention. En ce qui concerne le Maroc ces évènements sont objet d’attention de la part de monarque et sous la procédure judiciaire. Pour le moment, on va voir comment ils évoluent et nous n’allons pas prononcer sur ça… ».

Rappelons que le député républicain de gauche de la Catalogne, Joan Tarda, avait soulevé au sein du parlement, et à plusieurs reprises, la question de l’utilisation de la part de l’armée d’Espagne des armes chimiques pendant la guerre du Rif, et il avait demandé reconnaissance de la part de l’État espagnol et il a exigé des réparations pour les victimes civiles, dans le cadre de soi-disant « loi de mémoire historique ».

Notant que l’Assemblée Mondiale Amazighe avait envoyé au roi d’Espagne le 12 février 2015 une correspondance dont l’objet d’une reconnaissance officielle de la responsabilité de l’Etat espagnol dans les campagnes militaires contre la population civile dans la Guerre du Rif au cours des années 1921-1927, en utilisant des armes chimiques de destruction massive, prohibés par les traités internationaux, et pour indemniser les victimes de la guerre chimique (voir la lettre en PJ).

Le roi d’Espagne, Felipe VI, répondit en juin 2015 que le message a été transmis au ministère des Affaires étrangères et de la coopération espagnole parce qu’il est le plus qualifié en termes de mandat pour l’étude de ce dossier et de répondre au contenu de la lettre de l’Assemblée Mondiale Amazighe. »

 

Auteur
AMA

 




Tlemcen : Vent de colère sur la frontière ouest

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Plusieurs échauffourées ont éclaté les derniers jours

Tlemcen : Vent de colère sur la frontière ouest

Une permissivité des responsables algériens qui a fortement accentué la contrebande au point où, selon un rapport de la Chambre de commerce, d’industrie et de services de Oujda, établi en 2012,  «70% de l’économie de la région orientale dépend de la contrebande.

Nous estimons le chiffre d’affaires moyen de cette activité à 6 milliards de dirhams par an (…). Le secteur informel emploie plus de 10 000 personnes et couvre l’essentiel des besoins de consommation de l’Oriental…».

S’apercevant de cette saignée légalisée, les autorités algériennes ont décidé de tuer ce trafic en creusant des tranchées profondes sur le tracé frontalier. En face, leurs homologues marocaines ont érigé un grillage. L’effet a été immédiat : «l’import export» illégalement légal entre les deux pays a cessé, hormis — et c’est curieux — celui de la drogue qui a continué.

Comme si un deal quelque part a été signé entre des protagonistes, dont on ignore les noms et ne connaît pas les visages. Mais cela est une autre histoire.
Ainsi se retrouvant, du jour au lendemain, livrés à eux-mêmes, des habitants des localités frontalières, notamment Souani, Bab El Assa,

Marsat Ben M’hidi et Beni Boussaïd, ont interpellé le gouvernement pour leur trouver une alternative. Vainement.

Il y a une semaine, des jeunes et moins jeunes de la commune de Souani se sont fait entendre en obstruant avec des branchages, des pierres et des pneus, l’avenue principale desservant quatre autres agglomérations importantes (Maghnia, Ghazaouet, Bab El Assa, Marsat Ben M’hidi) pour protester contre ce qu’ils appellent «des dépassements et de l’abus du pouvoir des services de sécurité».

Lire la suite sur El Watan

Auteur
Chahredine Berriah

 




Vers la fin de la subvention des carburants en 2019

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L’essence pourrait coûter entre 80 et 100 Da le litre

Vers la fin de la subvention des carburants en 2019

Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, a pris part au 3ème Forum Arabe sur les finances publiques et au 6ème Sommet gouvernemental mondial, indique dimanche un communiqué de ce ministère.

À partir de Dubaï, le ministre des Finances Abderrahmane Raouya, a indiqué que le gouvernement pourrait mettre fin aux subventions des prix des carburants à partir de 2019 et autres subventions à partir de 2020, cité par l’agence Reuters.

 » Si les choses semblent plus ou moins claires pour la subvention des prix des carburants qui pourrait intervenir à partir de 2019, il a refusé de préciser quelles subventions pourraient être réduites en 2020, se contentant juste de dire que l’État subventionne une large variété de biens et de services comme l’électricité, le pain ou encore l’huile. La question de la révision de la politique des subventions est une priorité pour l’État qui a décidé de les cibler pour mettre fin à la pratique du tout subventionné. », note pour sa part le quotidien Liberté.

Le ministre algérien a, à cet effet, indiqué que suite au ralentissement de la croissance économique régionale en 2017, le soutien de la croissance inclusive, tout en renforçant la stabilité macroéconomique, sont des priorités politiques essentielles pour de nombreux pays arabes, rapporte l’agence officielle APS. 

En marge de Sommet, M. Raouya a participé à la réunion à huis clos des ministres arabes des Finances.

De nombreux pays de la région « sont aux prises avec le dilemme selon lequel leurs modèles sociaux-économiques traditionnels fondés sur le rôle de l’Etat en tant qu’employeur principal et fournisseur de subventions et d’avantages énergétiques ou sociaux importants, doivent être modifiés », note dans un communiqué les ministres arabes des Finances.

« Des mécanismes doivent être mis en place pour sauvegarder le pouvoir d’achat des populations concernées », poursuit la même source.

D’après de nombreux observateurs, le litre d’essence pourrait coûter entre 80 et 100 Da après la suppression de la subvention

Auteur
La rédaction avec agences.

 




Comment se meurent les empires ?

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Intox, « fakes-news »…

Comment se meurent les empires ?

L’histoire n’est pas tendre avec la chute des empires à l’apogée de leur puissance. La puissance qui n’arrive pas à éliminer une menace pour le système qu’elle est censée protéger. Et c’est là un paradoxe en apparence mais une ruse de l’histoire dont sont victime les analphabètes de cette science. Car il est des systèmes qui secrètent des facteurs qui les affaiblissent de l’intérieur. On connaît le cas de l’empire romain mort non pas par une défaite de la redoutable armée des fameuses légions romaines, mais miné de l’intérieur par une classe dirigeante à la fois pathétique et arrogante.

On connaît aussi l’analyse de Ibn Khaldoun sur le déclin des royaumes et empires, non pas sous les coups d’une quelconque catastrophe naturelle ou d’une invasion étrangère, mais à cause de la décadence morale et intellectuelle des classes dirigeantes et de leur bases sociales. Le lecteur pourra enrichir ses connaissances sur ces deux exemples en visitant de grands textes d’historiens sur Internet. J’ai cité ces deux exemples historiques pour faire un parallèle avec la situation actuelle de pays qui creusent sans le savoir leur propre tombe. Ils pratiquent une politique dont l’arrogance frise parfois à l’inconscience. Pourquoi ? Parce qu’ils se croient à l’abri grâce à la puissance de leurs armes et se sentent confortés par la ‘’bonne’’ santé de leur économie. Ces deux paramètres sont ‘’censés’’ leur donner ‘’le droit’’ de raconter des bobards à l’opinion nationale sans se rendre compte qu’ils sont écoutés par l’opinion internationale. Celle-ci n’est pas en totalité sous l’anesthésie de leur fabrique des mensonges. Cette fabrique continue de faire sa sale besogne comme si le plus gros et le plus méprisable des mensonges, à savoir les armes de destruction massive en Irak, est oublié, perdu dans la nuit des temps. C’était pourtant hier et les mêmes journalistes qui déversaient leurs mensonges continuent de le faire encore aujourd’hui.

Sur la Syrie, la Libye et bien sûr la Palestine. Hier un avion israélien a été abattu par la défense syrienne. Comment cette information a t-elle été traitée par la fabrique des mensonges ? L’avion n’a pas été descendu par un missile syrien mais victime d’un crash, victime donc d’un poteau électrique, une défaillance technique de l’appareil ou un malaise du pilote. L’auditeur a le choix pour se faire une idée à lui. Derrière cette manipulation de l’info, on envoie un message à ce pauvre auditeur/lecteur pour le maintenir dans ses préjugés que l’on cultive contre les ‘’Arabes’’.

Primo, ces derniers ne sont pas capables d’abattre un avion, secundo il faut préserver l’image d’invincibilité de l’armée israélienne, pardon de Tsahal habituée à se promener dans le ciel des autres comme si c’était son arrière-cour. Le plus navrant dans cette histoire c’est de constater que les transmetteurs de ces manipulations sévissent en Europe. Car quand on lit les médias israéliens, ils ne parlent pas de crash  mais demandent des enquêtes pour connaître les raisons de cet échec en dépit de la panoplie des technologies qui protègent leur aviation de guerre. Car ces médias n’ont que faire de raconter des bobards aux quidams-auditeurs mais sont préoccupés par la perte de la supériorité stratégique de leur armée. Un tel changement dans le rapport de force est angoissant et on les comprend.

Depuis la déconfiture de leur armée face au Hezbollah en 2006, les Israéliens ne veulent pas répéter leurs erreurs de calculs. La fabrique des mensonges continue sa mission tout en demandant de sévir contre les ‘’fakes-news’’, les fausses nouvelles. Louables initiatives pour barrer la route à tous les fous furieux qui racontent n’importe quoi sur les réseaux sociaux. Sauf que, la machine des mensonges veut faire taire aussi les militants (1) qui alertent contre les malades qui préparent dans des souterrains leurs plans pour dégommer un Kadhafi, faire surgir de leur sous-sol de véritables armées (‘’révolutionnaires’’) dotés d’armes sophistiqués débarquées dans des aérodromes construites en un tour de main.

En Syrie par exemple, ce qui dérange donc la fabrique du mensonge, c’est de perdre son pouvoir d’imposer ses vues, de garder ce privilège pour vendre du papier et des images trafiquées et aseptisées, bref formater les esprits tout en bénéficiant du label liberté d’expression. Sauf qu’une autre machine s’est mise à fonctionner et échappe à leur contrôle. Au lieu de se poser les vraies questions de l’époque que nous vivons, le vieux monde sort de sa besace ses vieilles recettes où l’on retrouve les mêmes ingrédients du conservatisme qui ne veut pas mourir en dépit de ses plats indigestes.

La violente charge contre les médias occidentaux ‘’Main Stream’’ (dominant), ne doit nous faire oublier qu’il existe chez nous aussi des fabriques des mensonges.

Et la meilleure façon de se faire respecter par le lecteur, c’est de ne pas le mépriser en lui diffusant des infos qu’il peut contrôler et non pas de reproduire des infos déjà triturées par d’autres. Nous sommes entrés dans une époque où l’information a acquis une telle importance qu’il faut considérer son traitement comme une véritable œuvre d’art. Et en tant qu’art, il faut lui appliquer cette phrase de Gustave Flaubert ‘’ La forme est la chair de la pensée, comme la pensée est l’âme de la vie’’. Et comme la pensée a horreur de la paresse et la vie l’ennemi du mensonge, soyons de bons élèves de Flaubert.

A. A.

Note

(1) Julian Assange, un citoyen australien s’est réfugié à l’ambassade de l’Equateur depuis juin 2012 pour échapper à la justice des Etats-Unis. Son crime ? Avoir diffusé sur Internet entre autres des secrets de la guerre en Irak.

 

 

Auteur
Ali Akika, cinéaste

 




« Aurès 1935 », l’exposition qui raconte les Chaouis en photos

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Exposition à Montpellier

« Aurès 1935 », l’exposition qui raconte les Chaouis en photos

Femmes à la source, battant le blé ou modelant l’argile : l’exposition « Aurès, 1935 » présente à Montpellier le portrait saisissant d’une société berbère disparue de la « montagne rebelle » de l’est algérien, dressé par deux femmes d’exception, Germaine Tillion (1907-2008) et Thérèse Rivière (1901-1970), alors jeunes ethnologues.

Les deux chercheuses, dont quelque 120 photos en noir et blanc sont présentées pour la première fois ensemble au Pavillon populaire de Montpellier du 7 février au 15 avril, ont mené à partir de 1935 une longue enquête dans le rude massif de l’Aurès, à la lisière du Sahara, pour le musée d’ethnographie du Trocadéro, devenu en 1937 le musée de l’Homme.  

Longtemps oublié et perdu en raison du destin tragique de ses auteures – la déportation de 1942 à 1945 pour la résistante Germaine Tillion et un internement psychiatrique de plus de deux décennies pour Thérèse Rivière de 1948 à sa mort -, leur travail commun sur les quelque 60.000 Chaouia, population berbère qui conservait alors une économie agropastorale organisée autour de ses greniers collectifs – les guelâa – est ainsi mis en lumière.  

A Montpellier, le visiteur découvre notamment « de superbes portraits de femmes par des femmes », souligne le commissaire de l’exposition Christian Phéline, qui a choisi pour l’affiche de l’exposition la photo du visage tatoué d’une jeune berbère « forte et sereine » prise par Thérèse Rivière.  

La mission des deux jeunes femmes dans le rude massif de l’Aurès, un endroit « reculé, sauvage mais pas exotique pour autant, reste peu connue » au regard de deux autres expéditions phare des années 1930: Dakar-Djibouti (1931-1933) par Michel Leiris et Marcel Griaule et l’Amazonie de Claude Lévi-Strauss (1934), rappelle M. Phéline.  

Se déplaçant à dos de mulet dans les montagnes traversées de gorges et dépourvues de route, où la présence coloniale française se résume alors à un administrateur et quatre gendarmes, les deux jeunes femmes « passent deux ans ensemble, en étant totalement intégrées dans la société chaouia », raconte M. Phéline.  

– ‘Sauvagerie’ – 

Thérèse Rivière, plutôt « ethnographe » de terrain se montre très empathique dans son approche des Aurésiens – un effet renforcé par l’utilisation d’un Leica, qui permet des prises de vue rapprochées – tandis que Germaine Tillion, davantage « ethnologue » est plus portée à la réflexion théorique et utilise un Rolleiflex, qui impose plus de distance avec le sujet.  

Il a fallu attendre 1987 pour que soient retrouvés et publiés la centaine de clichés de Thérèse Rivière qui avait illustré l’exposition sur l’Aurès présentée au Musée de l’Homme de 1943 à 1946. Et ce n’est qu’en 2000 qu’ont été retrouvés chez Germaine Tillion par la biographe Nancy Wood quelque 1.200 négatifs pris dans les Aurès à partir de 1935.  

L’exposition permet de « resituer ces images dans l’histoire tant esthétique que sociale de la photographie », selon Gilles Mora, directeur artistique du Pavillon populaire qui consacre sa saison 2018 aux rapports entre histoire et photographie. 

« Témoignage de la pratique ethnographique des années 1930, les photographies de Germaine Tillion et Thérèse Rivière donnent à voir une société traditionnelle encore préservée » et « ramènent également à la source des engagements algériens de Germaine Tillion après 1954 et à sa pensée d’ethnologue », analyse Christian Phéline.  

Lieu, en 1916, d’un soulèvement contre la conscription militaire, l’Aurès sera, dès 1954, l’un des épicentres de la lutte indépendantiste contre le pouvoir colonial français. L’armée française y expérimentera alors la politique de « regroupement » des populations villageoises qui déstabilisera définitivement la société chaouia dont Germaine Tillion avait déjà observé la nette « clochardisation » entre 1935 et 1954. 

A la fin de l’exposition, une phrase de la résistante inscrite en noir sur un mur blanc résume son douloureux parcours: « J’étais dans les Aurès avec un sentiment de sécurité complète. La sauvagerie c’est en Europe que je l’ai apprise. A Ravensbrück, vraiment, nous avions à faire à des sauvages ».  

Auteur
AFP

 




En Afghanistan, la guerre fait rage même en plein hiver

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Trump annonce des renforts militaires

En Afghanistan, la guerre fait rage même en plein hiver

Longtemps, l’hiver mordant qui s’abattait sur l’Afghanistan a signé une pause dans les combats. Mais l’année 2018 s’annonce déjà comme exceptionnellement violente, marquée par une recrudescence sans précédent des activités militaires et des attentats.

Pendant qu’une série d’attentats frappaient Kaboul la dernière semaine de janvier, faisant plus de 130 morts, majoritairement civils, les forces américaines et afghanes ont intensifié leur action avec une série de raids ciblant les talibans et leurs principales sources de revenus, les laboratoires d’héroïne.

Les Américains ont annoncé cette semaine une nouvelle offensive « contre des centres d’entraînement » des talibans dans le nord-est et d’autres raids ont été menés dans le nord, sur des positions du groupe Etat Islamique.
« L’Afghanistan subit un niveau de violence inégalé pour l’hiver depuis 2001 » remarque l’International crisis group dans un commentaire le 7 février sur « Le Coût de l’escalade de la violence ».

De leur côté – sans compter les activités du groupe Etat islamique – les talibans revendiquent « 472 opérations » pour le seul mois de janvier, selon le centre de recherche américain TRAC (Terrorism Research & Analysis Consortium) basé à Washington qui juge un tel niveau d’activité « extraordinaire ». 

Sans précédent 

« Ce serait déjà impressionnant pour un mois de juillet, c’est sans précédent pour un mois de janvier », affirme leur directeur Veryan Khan pour qui, au vu de la surveillance des sites dédiés, « février s’annonce aussi meurtrier que janvier ».

Les insurgés sont aidés par un hiver anormalement doux et l’absence de neige, qui d’ordinaire fait obstacle à leurs mouvements.

Aussi, les commandants talibans qui habituellement passaient l’hiver repliés au Pakistan voisin sont restés cette saison dans le Sud de l’Afghanistan, note un correspondant de l’AFP: les autorités pakistanaises, sous pression des Américains pour lutter contre le terrorisme, ne les auraient pas laissés passer la frontière. 

Un des commandants talibans pour le nord de la province du Helmand, Mawlawi Esmatullah, a également signalé des « mouvements de Daech (acronyme arabe de l’EI) dans des zones sous notre contrôle » et redoute qu’ils « essaient d’accroître leur présence dans le Helmand et l’Uruzgan » deux fiefs talibans dans le sud du pays, ajoute ce correspondant.

« Pour la plupart, les talibans n’ont pas rejoint leurs sanctuaires cet hiver parce qu’ils ont réussi à s’étendre dans les provinces du sud et de l’est, le long du Pakistan », confirme le général en retraite et analyste militaire Atiqullah Amarkhil. « On les trouve au nord, au centre et tout autour de Kaboul: ils ont reçu l’ordre de continuer d’avancer ».

Ce regain d’activité est-il une réponse à la pression accrue des Américains, ou l’inverse ?

« Tous les efforts » 

« L’Afghanistan concentre désormais tous les efforts de l’armée américaine, après nos succès en Irak et en Syrie », note le général Jim Hecker, commandant des forces aériennes américaines et coordinateur des opérations avec les forces afghanes, recevant l’AFP à Kaboul.

Après avoir envisagé de s’en retirer, le président Donald Trump a annoncé une « nouvelle stratégie » et le déploiement de 3.000 hommes supplémentaires, dont les derniers arriveront mi-mars, précise le gradé.

Le nombre de drones a simultanément « augmenté de 50% », renforçant les capacités de surveillance et de renseignements, ajoute-t-il.

Anéanties après la guerre civile et le régime taliban (1996-2001), les forces aériennes afghanes (AAF) reconstituent progressivement leurs capacités avec l’aide de l’OTAN. Le nombre de pilotes doit doubler de 12 à 25 d’ici 2019, et trois sont déjà formés aux armes de précision à guidage laser, selon le général Hecker.

« Les forces afghanes conduisent environ 40 sorties par semaine et nous 25 », détaille-t-il. Les raids visent depuis début novembre les laboratoires d’héroïne dans le sud et, depuis début décembre, de nouvelles positions de l’EI dans le nord.

Les Américains utilisent désormais des bombardiers B-52 relookés, basés au Qatar et capables d’embarquer 24 bombes à guidage laser par sortie.

« On ne prend plus de gants », résume le brigadier général Lance Bunch, qui dirige les futures opérations de l’air en Afghanistan. La nouvelle politique a « assurément été un tournant et les talibans le ressentent », a-t-il assuré récemment à des journalistes.

Mais pour Kate Clark, co-directrice de l’Afghan Analyst Network, « aucune partie ne semble davantage en mesure que l’autre de l’emporter, puisque chacune s’est montrée capable de s’adapter ». « C’est une impasse vers l’escalade » ajoute-t-elle. Qui éloigne encore un peu plus toute perspective de négociation de paix.

Auteur
AFP

 




« Violée alors que j’étais enfant, la justice de mon pays refuse ma plainte »

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Ain Témouchent

« Violée alors que j’étais enfant, la justice de mon pays refuse ma plainte »

Nous publions le témoignage de cette jeune Algérienne victime de viols alors qu’elle était une enfant. Elle se bat pour que la justice lui soit rendue et que le coupable soit jugé.

« J’ai aujourd’hui 27 ans, je suis née en France et j’ai toujours vécu à Paris, mes parents sont Algériens.

Quand j’étais enfant, mes parents m’emmenaient en Algérie pour les vacances d’été. Pendant ces séjours je fus victime de viol à plusieurs reprises de la part d’un de mes cousins entre 1994 et 1998, j’ai dû garder ça en fond de moi toute ma jeune vie, jusqu’à ce que je brise le silence et décide de porter plainte. Ce ne fut pas facile.
C’était en 2015, en régions parisienne. Des expertises et investigations ont été menées pour compléter le dossier de plainte. Et Un an plus tard, il fut décidé par le procureur de la République de transférer l’affaire en Algérie car mon agresseur Fouad F. est un citoyen algérien résidant en Algérie.

En France, le code pénal dit que dans mon cas les faits ne sont pas prescrits. Malheureusement en Algérie, l’équipe judiciaire qui a pris le dossier n’a guère mené d’enquête. Pire encore, sans même m’interroger, le juge d’instruction (A. K.) a classé sans suite ma plainte. J’ai dû faire appel aux services d’un avocat sur place, qui a fait en sorte que je sois interrogée en décembre 2017 par ce juge d’instruction, celui-là même qui avait classé l’affaire en septembre 2017.
Mais un mois plus tard, l’affaire est de nouveau classée, pourtant le dossier et les témoignages suffisaient pour que le prévenu soit interpelé, interrogé et jugé. Il n’y eut rien de tout cela.

Le juge se serait même permis des commentaires outranciers à mon égard. « C’est de sa faute, sa mère aurait dû mieux la surveiller ». « Il est trop tard cela fait des années ». On minimise les faits réduisant un viol à des attouchements lors de mon interrogatoire en décembre 2017 où mon avocate est intervenue pour lui préciser qu’il avait eu des viols !

Il faut savoir que dans la famille de celui qui m’a violé, une personne travaille au Tribunal et je me demande si celle-ci n’a pas influencé ce classement.

Je n’ai pas eu le sentiment en Algérie d’être traitée comme une victime, ce qui décuple encore plus ma peine. Les autorités algériennes ne tiennent pas au courant des investigations menées sur place aux autorités françaises. Il m’a été impossible de savoir où en était mon affaire pendant des mois, j’ai eu beau appeler le tribunal d’Ain Temouchent, me déplacer sur place, il n’en fut rien. L’ambassade de France de Alger a même envoyé un courrier au ministère des Affaires étrangères algérien pour connaitre les suites de mon affaire, mais aucune réponse n’a jamais été donnée à ce jour et cela depuis un an. Pourquoi ce silence ?

Aucune convocation ou notification de décision de la part des autorités algériennes ne m’est parvenue, j’ai pourtant précisé que j’habitais en France et donné mon adresse, l’ambassade d’Algérie à Paris non plus n’a pas reçu de convocation, et enfin le tribunal qui a fait transférer la dénonciation officielle aux autorités algériennes n’a rien eu non plus. Je n’ai donc jamais été convoquée, alors que j’ai déposé plainte parce que j’ai été violée en Algérie, j’ai identifié mon agresseur, donné son identité ainsi que son adresse.

J’ai fait part d’un besoin d’aide à l’ambassade d’Algérie de Paris, ayant été naturalisée algérienne par le sang, je suis donc reconnue comme citoyenne algérienne. Mais les autorités ne sont guère intéressées par mon affaire, et ne daignent jamais me répondre malgré les courriers et relances de ma part.

Le courrier envoyé en recommandé à l’ambassadeur n’a rien changé à ma situation, je suis traitée comme une moins que rien par les salariés de cette administration, censée représenter l’Algérie tout de même.
Les procédures et lois en vigueur en Algérie me sont totalement inconnues, ne parlant pas l’arabe, il m’est très difficile de me faire comprendre dans cette procédure, et cela aurait largement justifié l’aide dont j’ai besoin en ce moment de la part de cette ambassade.

Où en est mon affaire ?

Au niveau familial

Zohra B. la mère de Foued F. violeur et pédophile d’Ain Temouchent, a reconnu les faits lorsque ma mère lui a demandé des comptes, lorsque j’ai rassemblé tout mon courage pour enfin avouer à ma mère ce que son neveu m’avait fait subir de 1994 à 1998.

Zohra B. a dit je cite : Il lui a fait ce qu’il a voulu de toute façon si elle demande justice elle n’aura rien, cela date de trop longtemps ». La sœur de ma mère, avec qui aujourd’hui nous avons rompu tout contact ne s’est pas gênée de dire « qu’elle brûle en enfer inchallah » !!!

Il faut savoir que par sa faute toute ma famille est au courant, aujourd’hui lorsque je parle au téléphone où les reçois dans la maison en Algérie, j’ai honte. Je perçois dans leur regard le fait qu’ils savent. Zohra B. ne s’est pas gênée pour raconter que j’étais une traînée à tout mon voisinage, et sûrement à toute la ville, alors que son fils est pédophile.

Toute la famille de mon violeur savait. Y compris leur mère. Ils savaient ce que Foued F. me faisait et ne disaient rien, n’ont pas tenté de me protéger, tous sont coupables de non-assistance en danger, complicité de viol et non dénonciation de crime.

Au niveau diplomatique

L’ambassade d’Algérie à Paris possède un bureau juridique avec un magistrat de liaison, celui-ci permet la facilité dans les relations franco-algérienne en matière pénale.

Ce bureau est donc censé m’aider à connaître l’avancé de mon affaire en Algérie, à me conseiller, et à transmettre des informations. Des demandes officielles émanant d’un consulat algérien de France, ont été envoyées afin de connaître l’avancée de mon affaire, le courrier date du 31 août 2017, ce courrier n’a jamais eu de réponse.

Les salariés de l’ambassade ne se sont jamais occupés de mon affaire, j’ai les ai pourtant contactés par téléphone et courriers, mais toujours rien, ils sont partis jusqu’à dire que c’était à moi de contacter le tribunal. Alors que je leur expliqué maintes fois que le tribunal ne me donnait aucune information lorsque je les contactais.

Moi qui croyais que les ambassades venaient en aide aux ressortissants de leur pays à l’étranger ou à porter assistance dans les procédures faîtes dans leur pays. En ce qui concerne l’Algérie et mon affaire, je me suis bien trompée.

Au niveau du tribunal

Je n’ai jamais été convoquée pour être interrogée, j’ai un document officiel émanant du consulat algérien de France confirmant cela. Mes demandes d’informations concernant les suites données à mon affaire au tribunal d’Ain Temouchent n’ont jamais obtenu de réponse.

Le seul document de classement de mon affaire a été obtenu par la demande de mon avocate qui a dû se montrer insistante, et lorsque ce document a été envoyé il était au nom de ma mère ! Alors que c’est moi qui suis la victime, moi qui ai porté plainte. De plus le facteur s’est permis de remettre ce document à mes voisins, il s’agit pourtant d’un document officiel et confidentiel, concernant une décision de justice ! On ne donne pas ça au voisin voyons !

Le tribunal a pourtant toutes mes coordonnées postales ainsi que mon numéro de téléphone, pourquoi n’envoie-t-il pas cela en France pays où je vis ?

Il est clair que je ne suis pas une victime mais la coupable pour ces gens-là. »

 

 

 

Auteur
Karima M.

 




Pourquoi le contrat de processing Sonatrach-Vitol est une arnaque

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Grand Angle

Pourquoi le contrat de processing Sonatrach-Vitol est une arnaque

La Sonatrach tente, en vain d’ailleurs, de donner au projet de contrat de raffinage d’une partie du brut algérien en Italie avec le trader suisse Vitol, une portée stratégique. C’est une bonne affaire lit-on dans la presse qui fera une économie de 600 millions de dollars sur la facture globale d’importation des carburant complémentaire et nécessaire à la consommation en Algérie estimée à plus de 2 milliards de dollars. L’offensive médiatique « Gage donc que cette solution ne soit pas compromise par des considérations politiques internes et des manœuvres de déstabilisation. » Il faut admettre pourtant qu’au moins trois bonnes raisons montrent que cette opération montée dans la précipitation pourrait être une arnaque en perspective.

Sa rentabilité est fondée sur de fausses données

La Sonatrach pour comparer le traitement du pétrole dans les deux régions, avance un coût de raffinage de 15 dollars la tonne contre 6 dollars seulement pour son partenaire Suisse. Serait-il concevable d’admettre que Sonatrach qui dispose d’une matière première à la portée de la main, d’un équipement (battery limit investment, utilities etc.) complètements amorti, de l’eau, de l’électricité pour le refroidissement et la vapeur subventionnées par le trésor public est comparable en Italie où il faut acheter le brut entre 540 à 500 dollars la tonne, supporter les frais de son stockage, acheter l’eau l’électricité à son prix réel. Le coût moyen de raffinage dans toutes les régions du monde se situe dans la fourchette de 5 à 10 dollars la tonne. Comment se fait-il que le nôtre atteigne un tel niveau de 15 dollars, Il vrai que nos raffineries supportent des frais d’entretien et d’chat d’additifs comme les catalyseurs au prix international mais c’est le même cas partout dans le monde. La seule différence est le coût de main d’œuvre qui dépasse celui des raffineries européennes par le nombre dit en Algérie « sureffectif » mais vite compensé par le niveau des salaires qui n’est pas le même. Le salaire moyen en Europe comprenant main d’œuvre opérationnelle et de supervision est de 2500 euros/mois, En Algérie, il n’est que de 55000 dinars donc à peine 400 euros puisqu’on s’obstine de comparer les coûts en dollars.

Les quantités raffinées ne représentent qu’un pipi de chat

Si l’on se réfère aux chiffres avancés par l’Autorité de Régulation des Hydrocarbures ARH dans bilan 2016 et la déclaration du ministre de l’Energie qui situe la croissance de la consommation de carburant de 2017 à près 7%, on obtient l’évolution contenue dans le tableau ci-après : Unité : millions de tonnes.

La consommation tout type de carburant confondu s’approche donc des 16 millions de tonnes et ce n’est pas les augmentations contenues dans les dispositions de la loi de finance 2018 qui vont l’arrêter puisque près de 70% du déficit concerne les gas-oïl destinés en majorité aux industriels et transporteurs qui vont les répercuter sur les citoyens. Or, si l’on en croit les déclarations des uns et des autres, le déficit se situe autour de 3 millions de tonnes qu’on importe pour une facture de 1 million de dollars pour madame Mme Fatma Zohra Cherfi et de 2 milliards pour le PDG de Sonatrach à moins d’une erreur de transcription de la presse. On a donc 120000 tonnes par mois soit 1 444 000 tonnes par année de brut envoyé en Italie pour donner au plus 576 000 tonnes de carburants. Cette quantité comparée au 3 000 000 de tonne représenterait à peine 20%.

3- La société Vitol traine des casseroles

Vitol est une société de trading et de négoce pétrolier, basée à Genève dont elle a menacé de la quitter à plusieurs reprises. Il suffit uniquement de «googler » son nom sur internet pour découvrir que son patron du nom Ian Taylor, un businessman britannique avait raconté et quand ? en 2016 au journal « le temps », il s’exprimait d’ailleurs dans le cadre du « FT Commodities global summit », sommet des acteurs du secteur des matières premières qui se tenait à Lausanne que sa société a aidé les rebelles libyens en 2011, alors que la guerre civile entre insurgés et loyalistes du régime de Mouammar Kadhafi faisait encore rage.

S’il a attendu tout ce temps pour dévoiler l’implication politique de sa société en Libye, on peut supposer qu’il aurait pu le faire avec les insurgés dans ce pays de tout bord ou même Daech. Vitol est une société indépendante, dont les salariés font partie des actionnaires, un modèle qui favorise la loyauté et les relations à long terme avec les clients. Poursuivie dans l’affaire Pétrole contre nourriture, la société Vitol a été condamnée en 2007 aux États-Unis à payer 17,5 millions de dollars. Plaidant coupable, Vitol s’est alors engagée à verser 13 millions de dollars à un fonds de développement onusien pour l’Irak.

Dans la même affaire, Vitol est condamnée en appel en février 2016, à Paris, à une amende de 300 000 euros. Enfin, en septembre 2016 une enquête de l’ONG « Public eye » révèle que Vitol profite des normes en vigueur dans certains pays d’Afrique pour y écouler depuis 30 ans du carburant toxique, à haute teneur en soufre notamment « les carburants écoulés en Afrique ont une teneur en soufre entre 200 et 1 000 fois plus élevée qu’en Europe, mettant gravement en péril la santé de populations exposées aux particules fines et à d’autres substances chimiques cancérigènes. » Ce carburant toxique provient de l’ajout au carburant, par l’entreprise, de substances toxiques très bon marché, ce qui lui permet d’augmenter ses gains. Ces mélanges ont lieu à Rotterdam, Anvers ou Amsterdam, voire en mer à proximité des ports africains

R. R.

Auteur
Rabah, Consultant, Economiste Pétrolier

 




Arsenal s’éloigne de l’Europe, quadruplé pour Agüero

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Angleterre

Arsenal s’éloigne de l’Europe, quadruplé pour Agüero

Arsenal, défait dans le derby contre Tottenham (1-0), a sévèrement mis en danger ses chances de se qualifier pour la Ligue des champions, samedi lors d’une 27e journée de Premier League qui aura vu un quadruplé de Sergio Agüero.

Dans l’autre affiche de la journée, Manchester City a en effet atomisé Leicester (5-1) grâce à quatre buts de « Kun » et un étincelant Kevin De Bruyne, trois fois passeur décisif.

Au classement, les leaders (72 pts) caracolent en tête avec seize longueurs d’avance sur Manchester United (56 pts), qui se déplace dimanche à Newcastle.

Grâce à sa victoire à Wembley, Tottenham (52 pts), invaincu depuis neuf matches, remonte provisoirement sur le podium, devant Liverpool (4e avec 51 pts) et Chelsea (5e avec 50 pts), qui doivent encore respectivement affronter Southampton dimanche et West Bromwich lundi.

Pour Arsenal, c’est grave. Les « Gunners » restent sixièmes, mais sont désormais assurés de terminer la journée avec au moins six longueurs de retard sur le dernier strapontin qualificatif pour la C1.

Arsenal: renouveau douché

« C’est un match que nous ne pouvions pas nous permettre de perdre », a pesté Arsène Wenger après le derby. « Il y avait bien plus d’enjeux que le simple derby, c’est pour ça que c’est tellement décevant. »

« Notre priorité est d’être en Ligue des champions en terminant dans le top 4 », a continué le Français. « Je ne suis pas un grand supporter du fait que le vainqueur de l’Europa League soit qualifié pour la Ligue des champions, mais c’est une opportunité. Nous devons la saisir. »

Des propos qui sonnent comme un aveu d’échec. La situation des « Gunners » n’est pas bonne et le club voit se profiler une nouvelle saison sans C1.

Après le remue-ménage du mercato, le nouveau trio offensif composé d’Özil et des deux anciens de Dortmund Aubameyang et Mkhitaryan avait fait des merveilles contre Everton (5-1), faisant naître beaucoup d’espoirs. Il s’est noyé sous la pluie de Wembley, étouffé par la solidité des « Spurs ».

Özil a manqué de tranchant, Mkhitaryan a été maladroit et Aubameyang sevré de ballons. Malgré tout, l’équipe de Wenger a failli arracher le match nul, en fin de match, mais Lacazette, entré peu après l’heure de jeu, a gâché la balle de match dans le temps additionnel.

« A haut niveau, il faut être fort mentalement pour convertir ses occasions », a lâché un Wenger autant dépité que Mauricio Pochettino s’est montré satisfait d’un « boulot fantastique ».

Manchester City: De Bruyne magique, Agüero renversant

Le milieu belge a été brillant contre les « Foxes », offrant centres et ouverture au cordeau pour le but précoce de Sterling (3) et les deux premières réalisations d’Agüero (48, 53). Mais l’Argentin a ensuite éclipsé la performance exceptionnelle de son compère en allant chercher un quadruplé sans rien devoir à personne (77, 90). Le « Kun » est inarrêtable avec déjà 13 buts en dix matches en 2018.

« Sergio a un talent incroyable dans la surface, alors nous essayons de créer beaucoup d’occasions pour lui et il marque toujours. Félicitations à lui parce que ce n’est pas facile de marquer quatre buts », a déclaré Pep Guardiola.

« Chaque fois que nous avons laissé des points en route cette saison, nous avons gagné le match suivant, ce qui est très, très important. Garder cette régularité est tellement important pour nous », a apprécié le Catalan, alors que les Mancuniens avaient été tenus en échec par Burnley lors de la précédente journée (1-1).

Un peu plus de 24 heures après la fin du psychodrame Mahrez, les « Citizens » ont démontré qu’ils n’avaient pas vraiment besoin des services de l’Algérien, entré en jeu en cours de match.

Vendredi, Mahrez avait mis un terme à sa grève, faisant son retour à l’entraînement après dix jours d’absence suite à son transfert avorté vers City. Samedi, il aurait sans doute préféré être du côté d’Agüero plutôt que du côté de Schmeichel…

Auteur
AFP

 




Le MCO nouveau dauphin, la JSK continue de manger son pain noir

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19e journée de la Ligue 1

Le MCO nouveau dauphin, la JSK continue de manger son pain noir

Le MC Oran s’est emparé de la 2e place du championnat national de Ligue 1 à l’issue de sa victoire enregistrée à domicile face au DRB Tadjenanet (3-2), ce samedi, en clôture de la 19e journée. Pour sa part, la JS Kabylie déchante une nouvelle fois à Tizi-Ouzou après avoir été tenue en échec par le NA Hussein Dey (1-1).  

Le malheur des uns fait le bonheur du MC Oran. S’il y a bien une équipe qui a profité des contre-performances de la JS Saoura, du MC Alger et de l’USM Alger, réunis, c’est bien le mouloudia d’Oran.

Les Hamraoua ont grillé la politesse à la JSS, au MCA et à l’USMA en s’emparant seuls de la 2e place au classement en dominant le DRB Tadjenanet dans un match à rebondissements. Devant leurs supporters, les gars d’El Hamri ont réussi à prendre l’avantage à la 38e minute par l’entremise de Chibane. Néanmoins, le DRBT, drivé par son nouvel entraîneur, le Tunisien Hammadi Daou, a nivelé le score cinq minutes plus tard par Maroci, sur penalty.

En seconde mi-temps, Chibane, encore lui, permet aux Rouge et Blanc de repasser devant en signant un doublé à la 62e minute. Pensant avoir fait le plus dur, le MCO s’est vu rejoindre une nouvelle fois au score sur une superbe enveloppé du gauche de Belmokhtar (81‘).

Toutefois, il était écrit que les 3 points de la victoire allaient rester à Oran. Dans le money time, Gharbi (90’), d’une tête rageuse, redonne l’avantage à son équipe et met fin au suspense.

Avec 32 unités, le MCO s’installe en solo sur la 2e marche du podium, tandis que le DRBT rétrograde à la 14e place (18 pts) et s’enlise dans la zone rouge.

Encore un faux pas de la JSK

A Tizi-Ouzou, comme ailleurs, la JS Kabylie ne gagne plus et enchaine les résultats négatifs. Hôtes du NA Hussein Dey, les Canaris ont failli se faire plumer en concédant un nul quasi miraculeux (1-1).

Handicapée par l’absence de son public, la JSK s’est faite surprendre dès le retour des vestiaires en étant mené à la marque suite au but du défenseur husseindéen, Brahimi (48’). Il aura fallu bien des tentatives pour parvenir à remettre les pendules à l’heure grâce à Benaldjia (78’).

Ce résultat nul ne fait bien évidemment pas les affaires des Jaune et Vert qui restent bloqués dans la zone de turbulences (12e – 19 pts). En dépit du changement opéré à la tête de la barre technique, avec l’arrivée de Noureddine Saadi, la JSK, dont le dernier succès remonte au 17 octobre 2017, continue de manger son pain noir et enchaine avec un 12e match sans victoire.

De son côté, le NAHD glane un bon point hors de ses bases et consolide sa place dans le ventre mou du tableau (7e – 27 pts).

Lors des trois rencontres disputées vendredi, le CS Constantine, leader du championnat, a été tenu en échec par l’USM El Harrach (0-0). L’USM Alger a été battue, au stade du 5 Juillet 1962, par l’USM Bel Abbès (1-2), alors que l’USM Blida, lanterne rouge, s’est fait hara-kiri en s’inclinant chez elle face au Paradou AC (0-1).   

En matchs avancés de cette 4e manche de la phase retour, joués mardi dernier, le CR Belouizdad a réussi à mettre fin à une série de 15 matchs sans victoire en battant l’US Biskra, l’Olympique de Médéa s’est imposé sur le même score (1-0) face au MC Alger alors que le big match disputé à Béchar entre la JS Saoura et l’ES Sétif s’est soldé sans vainqueur (0-0).

Pour rappel, ces rencontres se sont déroulées avant le reste des confrontations afin de permettre à l’ES Sétif, au MC Alger et au CR Belouizdad de préparer dans les meilleures conditions leur entrée en lice dans les différentes compétitions africaines.

Résultats des matchs :

CR Belouizdad – US Biskra                     1 – 0 

Olympique Médéa – MC Alger                 1 – 0             

JS Saoura – ES Sétif                               0 – 0         

USM Blida – Paradou AC                         0 – 1

CS Constantine – USM El Harrach          0 – 0

USM Alger – USM Bel Abbès                  1 – 2

MC Oran – DRB Tadjenanet                    3 – 2

JS Kabylie – NA Hussein Dey                  1 – 1

Auteur
Chaîne III

 




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