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mercredi, 12 novembre 2025
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Incendie en Californie: plus de 1000 personnes disparues dans les flammes

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ETATS-UNIS

Incendie en Californie: plus de 1000 personnes disparues dans les flammes

Le nombre de personnes portées disparues dans l’incendie qui ravage le nord de la Californie a grimpé vendredi à plus de 1.000, ont rapporté les autorités, qui ont également fait état de huit victimes supplémentaires.

Le nombre de disparus, qui inclut possiblement des personnes qui ont échappé aux flammes et ignorent qu’elles sont depuis portées manquantes, est passé de 631 jeudi à 1.011, a indiqué lors d’une conférence de presse le shérif du comté de Butte, Kory Honea. 

Les autorités annonçant huit victimes supplémentaires, le bilan provisoire de l’incendie « Camp Fire » est désormais de 71 morts. 

« Je veux que vous compreniez que c’est une liste qui évolue », a précisé Kory Honea. 

« L’information que je vous apporte est une donnée brute et nous estimons qu’il y a une possibilité prévisible que la liste contienne des noms en double », a ajouté le shérif. 

Le président américain Donald Trump est attendu samedi sur le terrain, à la rencontre des victimes de cet incendie le plus meurtrier de l’histoire de la Californie, qui s’est déclenché le jeudi 8 novembre.

Ce gigantesque incendie était toujours loin d’être totalement maîtrisé, contenu à 45% vendredi matin selon les services des pompiers. Il avait décimé près de 10.000 habitations et brûlé plus de 55.000 hectares. 

Dans le sud de l’Etat, près de Los Angeles, le « Woolsey Fire » a brûlé près de 40.000 hectares depuis jeudi dernier, dont une partie de la station balnéaire Malibu prisée des stars. Il a fait au moins trois morts.

 




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La CIA est formelle : la mort de Khashoggi est ordonnée par MBS

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ARABIE SAOUDITE

La CIA est formelle : la mort de Khashoggi est ordonnée par MBS

Rapporté hier par la « Washington Post », journal où collaborait Jamal Khashoggi, ce journaliste saoudien assassiné au consulat du royaume saoudien à Istanbul le 02 octobre dernier, l’agence de renseignement américain est arrivée à cette conclusion suite à l’analyse minutieuse des écoutes des différents enregistrements et de la déclaration du frère du prince lui-même, Khalid Ben Salmane, ambassadeur saoudien aux Etats-Unis. 

Rapporté hier par la « Washington Post », journal où collaborait Jamal Khashoggi, ce journaliste saoudien assassiné au consulat du royaume saoudien à Istanbul le 02 octobre dernier, l’agence de renseignement américain est arrivée à cette conclusion suite à l’analyse minutieuse des écoutes des différents enregistrements et de la déclaration du frère du prince lui-même, Khalid Ben Salmane, ambassadeur saoudien aux Etats Unis.

Pourtant une journée avant, Riyad contredisait toutes ces affirmations et dédouanait Mohamed Ben Salmane. Pour parvenir à cette conclusion qui changera sans aucun doute le cours des événements, la CIA s’est appuyée sur un appel enregistré de le frère du prince qui a recommandé au journaliste Jamal Khashoggi de se rendre au consulat saoudien à Istanbul en lui assurant qu’il ne lui arriverait rien.

Le rapport ajoute que ce coup de fil a été passé à la demande du prince MBS. L’ambassadeur saoudien aux Etats-Unis n’était pas au courant que le journaliste allait être assassiné de la sorte. Ce dernier à tout de suite réagit sur Twitter pour déclarer qu’il s’agissait là d’une accusation très grave « qui ne devrait pas être laissée à des sources anonymes ».  

Le procureur général saoudien a admis jeudi que le journaliste avait été drogué et démembré sur place. Sur un total de 21 suspects, il a inculpé à ce jour 11 personnes qui seront déférées devant la justice. Il a déjà requis la peine capitale pour cinq d’entre elles, avait annoncé son adjoint lors d’une conférence de presse. Le Trésor américain a annoncé jeudi 15 novembre des sanctions ciblées contre 17 responsables saoudiens pour leur « responsabilité ou leur complicité » dans le meurtre de Khashoggi mais tout cela pour ne pas arriver au sommet mais la presse américaine ne semble pas vouloir  lâcher le morceau.

Auteur
Rabah Reghis

 




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Les autorités algériennes s’opposeraient à la conversion des enfants au christianisme

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POLEMIQUE

Les autorités algériennes s’opposeraient à la conversion des enfants au christianisme

Les parents devraient prendre garde au comportement de leurs enfants pour empêcher la vague de christianisation qui se répand dans le pays de les atteindre. C’est ce qu’a indiqué le site Journal Chrétien citant des responsables publics locaux.

Le gouvernement algérien serait en train d’avertir ses citoyens contre le risque de conversion de leurs enfants au christianisme. C’est ce qu’a rapporté le 15 novembre le site d’information Journal Chrétien en soulignant que les chrétiens d’Algérie continueraient à subir une répression forte de la part des autorités.

«Si vous voyez votre enfant soudain pardonner, être joyeux, heureux, vous écouter, ne plus se disputer, parler de ne pas haïr, ce sont des signes indiquant qu’il pourrait se rendre dans une église souterraine. Ceci est une menace pour votre famille», a écrit le site citant des responsables gouvernementaux.

Réagissant à des informations diffusées par des organisations non gouvernementales (ONG) faisant état de manquements par les autorités algériennes à la liberté de culte, Monseigneur Paul Desfarges, archevêque d’Alger, a déclaré le 20 juin dans un entretien accordé à l’Algérie Presse Service (APS), que «la liberté de culte est garantie et assurée par la loi en vigueur dans le pays».

Concernant les informations d’atteinte à la liberté de conscience et de culte en Algérie que des ONG ont dernièrement rapportées évoquant la fermeture de certains lieux de culte et d’églises par les autorités algériennes, l’archevêque d’Alger a souligné que «cela concerne l’Église protestante évangélique et non l’Église catholique».

Mgr Desfarges a ajouté que les adeptes de l’Église protestante d’Algérie pratiquent leur culte «dans des lieux aménagés (salles ou habitations) en église», tout en soulignant que le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs «est disponible à trouver une solution à ce problème» car les autorités algériennes «ne veulent pas que cette situation persiste».

Pour rappel, la loi de 2006 fixant les conditions et règles d’exercice des cultes autres que musulmans, interdit tout exercice du culte dans des lieux non destinés à cet effet. La même loi précise que les édifices destinés à l’exercice du culte sont soumis au recensement par l’État qui assure leur protection.

Auteur
Sputniknews

 




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Tariq Ramadan est sorti de prison mais reste poursuivi pour viols

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France

Tariq Ramadan est sorti de prison mais reste poursuivi pour viols

 Incarcéré depuis sa mise en examen le 2 février pour des viols qu’il conteste, l’islamologue suisse Tariq Ramadan a quitté vendredi la prison de Fresnes, au sud de Paris, mais il doit se soumettre à un contrôle judiciaire strict pendant que l’enquête se poursuit.

Le théologien musulman est sorti vers 16H00 GMT de l’établissement où il était détenu, a indiqué une source pénitentiaire. Un convoi de plusieurs voitures aux vitres teintées a quitté à cette heure-là la prison, a constaté une journaliste de l’AFP.

La chambre de l’instruction avait décidé de cette libération jeudi, alors que sa quatrième demande de remise en liberté avait initialement été rejetée par le juge des libertés et de la détention.

En vertu de cette décision, Tariq Ramadan a dû verser une caution préalable de 300.000 euros et remettre son passeport suisse. Il a également l’interdiction de quitter le territoire ou d’entrer en contact avec les plaignantes et certains témoins.

Après près de dix mois de détention, il devra résider en région parisienne et pointer une fois par semaine au commissariat.

Son avocat a également déposé fin octobre une nouvelle demande de retrait de ses mises en examen (inculpations) pour le viol présumé de deux femmes, Henda Ayari et celle que les médias surnomment « Christelle ». Leurs plaintes successives avaient lancé l’affaire à l’automne 2017.

Toutes deux affirment avoir subi un rapport sexuel d’une extrême violence, en 2012 à Paris pour la première et en 2009 à Lyon pour l’autre.

– « Protéger ma famille » –

« Je n’ai pas à fuir, je suis totalement innocent de ce dont on m’accuse. (…) Je vais rester en France et défendre mon honneur et mon innocence », avait-il déclaré jeudi pour tenter de convaincre les juges qui examinaient son appel contre le rejet, la semaine dernière, de sa quatrième demande de remise en liberté.

Après un an de dénégations et contraint par la révélation de SMS sans ambiguïtés, Tariq Ramadan avait reconnu fin octobre avoir eu une relation sexuelle avec chacune de ses accusatrices, mais « consentie » selon lui.

Vendredi, les deux plaignantes, très actives sur les réseaux sociaux où elles sont victimes de harcèlement, ont dit craindre que cette libération galvanise les soutiens de l’intellectuel.

Après l’annonce de la libération, « j’ai été harcelée, j’ai reçu des appels anonymes, des insultes, ça a duré toute la nuit », a notamment témoigné Henda Ayari sur la radio RTL.

À l’audience jeudi, Tariq Ramadan avait plaidé avec force son innocence pendant une vingtaine de minutes. « Je n’ai jamais violé, je ne suis pas un violeur. C’est vrai que j’ai commis une erreur, j’ai pensé à protéger ma famille. C’était une erreur et une bêtise de ma part que ce mensonge », s’est-il justifié.

Une troisième femme, Mounia Rabbouj, a porté plainte à son tour en mars mais, à ce jour, les juges d’instruction ne se sont pas prononcés sur ces faits. 

En Suisse, la plainte d’une femme, déposée en avril, a entraîné en septembre l’ouverture d’une instruction à Genève. Tariq Ramadan doit être prochainement entendu en vue d’une inculpation dans ce dossier

Auteur
AFP

 




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Des pluies assez marquées samedi sur plusieurs wilayas du Sud

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TEMPS

Des pluies assez marquées samedi sur plusieurs wilayas du Sud

Des pluies assez marquées, parfois sous forme d’averses orageuses, affecteront samedi plusieurs wilayas du sud du pays, annonce vendredi l’Office national de la météorologie dans un bulletin spécial (BMS).

Il s’agit de Biskra, le nord d’El Oued, le nord d’Adrar, le nord de Tamanrasset, le nord d’Illizi et le sud d’Ouargla, où les cumuls atteindront ou dépasseront localement 25 mm durant la validité de ce bulletin qui s’étale du 3h00 à 15h00, précise la même source.

Auteur
APS

 




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Endémique népotisme droit devant !

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Lettre de Médéa

Endémique népotisme droit devant !

« Chaque personne qui laisse le favoritisme, le népotisme, le tribalisme et l’argent sale s’emparer d’une élection, est une personne corrompue qui ne mérite pas la votation, mais la détention. » Salim Boudiaf

Fini le temps du « qu’on-dira-t-on ? », finie la crainte de la honte, cette  «terre» où poussent toutes les vertus, les bonne manières et les bonnes mœurs, fini le raffinement, la mondanité, la subtilité diplomatique et l’oblativité aristocratique ayant fait la grandeur et la gloire des hémicycles législatifs, et de leurs locataires aux envolées et joutes oratoires célèbres.

Il a suffi d’un cadenas, d’une chaîne, de gros-bras et d’une destitution illicite pour signer la déchéance des lieux .

Envahis par la gueusaille aux mœurs débridées, aux arrivistes aux sourires obséquieux fantasmant leurs « grandeurs » en bombant le torse de leur inculture et de leur ignorance dans leurs villages et leurs hameaux respectifs, les voilà partis à l’assaut du faste, de l’opulence et de la proximité des décideurs d’Alger, aux fins de l’influence et du délit d’initié pour fructifier leurs affaires et rentrer dans les frais de leurs tickets gagnant, chèrement payés, aux personnes qui font et défont les carrières dans les secrétariats généraux des partis politiques, une pratique culte de générosité pécuniaires pour leurs sponsors  pour s’offrir une place dans le bal des pantins et hypocrites politiques. Pardi ! Le poste et ses privilèges valent bien des sacrifices au portefeuille.

Le pouvoir absolu que s’est octroyé le président Bouteflika a fini par redessiner les assemblées populaires pour en faire des toiles de fonds devant lesquelles s’agitent de bien sinistres individus.

A Médéa, par exemple, les élections partielles du Sénat, la fin de ce mois-ci, s’annoncent chaudes pour les deux candidats au seul poste de sénateur de la wilaya. L’intervention de Mahdjoub Bedda, ministre des Relations avec le Parlement, pour imposer son cousin germain Ahmed Bedda pour le FLN et Toumi Bouderradji, député, président de la commission Défense à l’APN, pour en faire autant pour placer son beau-fils  Bouhsil Farid.

Des désignations à la Corleone de Cosa Nostra nous sussure-t-on, Les deux candidats sont tous deux membres de l’APW de Médéa.

Un népotisme endémique des plus criards, faisant fi des critères généralement admis pour cette haute fonction, tels que la compétence, l’expérience, l’honnêteté, l’intelligence et le mérite, armé par la seule et redoutable arme qu’est la corruption, la chkara, cet argent mal acquis, sera le nerf de la guerre lors de cette ultime confrontation électorale, et c’est à qui mieux-mieux pour s’assurer et s’acheter les voix du scrutin pour s’offrir une dignité politique toute relative.

Les choix irréfléchis du népotisme à l’échelle nationale pour ces fonctions ne semblent point interpeller les marionnettistes et leurs pantins pour le devenir de la nation, de la crédibilité de l’institution, ils s’en foutent éperdument tant qu’ils servent leurs intérêts avant ceux du peuple et de la nation. 

Le copinage, le favoritisme éhontés et les rixes roturières ternissent l’image de l’homme politique et des classes dirigeantes.

Une moralisation de la fonction et de la vie politique s’impose par l’application rigoureuse des textes de lois régissant le élections au sein même des partis politiques. Nos juges auront-ils les coudées franches pour la mener à bien ? Une interrogation interpellant bien de consciences.

Allez savoir !

Auteur
Brahim Ferhat

 




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Algérie : le prestige intact de la langue tamazight

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DEBAT

Algérie : le prestige intact de la langue tamazight

« Tords ta langue comme tu peux et ainsi tu pourras parler anglais ! » (1). Qui n’a pas entendu au moins une fois cette expression, au village, dite souvent avec une certaine ironie ?

Dans le monde rural dans lequel nous vivions, il n’y avait aucun sentiment d’infériorité par rapport aux autres langues qui étaient dans le paysage.

Certes, le français, langue de la colonisation, était revêtu d’un prestige réel, qui se traduisait de diverses façons : l’arsenal militaire présent en tout lieu, l’hôpital qui soignait nos malades, les ingénieurs qui traçaient des routes, les avions qui survolaient nos maisons et qui pouvaient à tout instant détruire nos villages. Mais cette langue était extérieure, différente ; elle ne se positionnait pas en concurrence avec notre taqbaylit (on n’utilisait pas encore le terme tamazight).

La langue la plus proche mais que personne ne parlait dans nos villages est bien évidemment l’arabe du Coran. Dans les villages où il y avait des marabouts lettrés et un imam de la mosquée, cette langue était chez eux, entourée de mystères et de pouvoirs magiques supposés. Les activités de sorcellerie et des idées rétrogrades ont terni depuis longtemps le prestige de cette langue aux yeux de beaucoup de villageois.

En 1963, notre village avait engagé un imam pour la mosquée du village et pour enseigner le Coran aux enfants que nous étions. Une fois installé, l’imam avait posé de nouvelles conditions à tajmaât  : « Sa femme étant recluse (tehjeb), et personne ne pouvait la voir, il avait exigé que les femmes du village le pourvoit quotidiennement en eau potable et en bois ». Le sort de cet imam était déjà scellé, car depuis son arrivée au village, il avait lancé une industrie des amulettes (lehruz) et des pratiques magiques auprès des femmes du village. L’assemblée de tajmaât, à l’unanimité, avait décidé de le renvoyer. Nous étions plusieurs enfants présents à cette assemblée mémorable. Elle venait d’acter notre libération. Il n’y eut plus jamais d’imam au village.

Plus tard, les manipulations des islamistes de cet arabe coranique et des versets pour la prise du pouvoir et la justification des massacres des populations a définitivement disqualifié cette langue. Les prêches incendiaires du vendredi, souvent racistes et antisémites ne font que creuser le déficit de popularité.

L’entrée en scène récente de mécènes de l’informel, et narco-trafiquants, dans la construction des mosquées constitue une catastrophe de plus pour le peu de crédibilité qui restait.

La langue darja (ou arabe dialectal), est perçue comme un simple outil de communication (langue véhiculaire) entre des personnes qui ne se connaissent pas, souvent dans l’espace public, en ville, au marché, etc. Un paysan de Chlef est plus explicite : « C’est au marché seulement que nous parlons darja. De retour à notre douar, nous parlons notre langue (tamazight) ».

Cette langue darja n’est pas perçue comme une langue concurrente de tamazight, car elle est née dans notre pays. C’est une langue nationale qui est la synthèse de tamazight et de l’arabe des quelques tribus venues en Afrique du Nord à partir du 11eme siècle. Tout le savoir véhiculé par cette langue est la traduction, parfois mot à mot, du savoir ancestral amazigh (faune, flore, doit du sol, droit de l’eau, proverbes, charades, cosmogonie, croyances premières, médecine traditionnelle, vocabulaire des métiers d’artisanat, etc.).

Le renouveau des années 1970  

Le statut de langue orale de tamazight, qui pouvait paraître comme un handicap par rapport aux langues écrites, une forme de statut inférieur intériorisé par beaucoup d’amazighophones, par le « tamazight ur tettaru / tamazight ne s’écrit pas », a été comblé de manière extraordinaire dans les années 1970 : tamazight a un alphabet propre, le tifinagh, qui n’avait jamais disparu, et cette langue vivante est l’une des plus anciennes du bassin méditerranéen !   

La découverte à cette période, par la jeunesse, qu’il y avait des livres, des romans, des recueils de poésies écrits en tamazight, en caractères latins, a permis d’asseoir leur langue, sans complexe, parmi les autres langues du monde. Aujourd’hui, son enseignement, la profusion des publications (dictionnaires, romans, essais, livres pédagogiques et scientifiques, …) et l’intégration actuelle de claviers amazighs par les fournisseurs mondiaux de logiciels, constituent une étapes importante de cette appropriation et de son prestige grandissant.

Aujourd’hui, les langues tamazight et darja, quelles que soient les nuances régionales, ont un immense territoire national, de Tanger au Maroc à Derna en Libye, et un réservoir humain de près de 100 millions de personnes. Dans cet ensemble, la langue tamazight doit tenir sa mission de ciment unificateur pour la continuité historique du sous-continent Nord-Africain.

Pour cela, les deux langues maternelles de la population, ont leur prestige intact. Elles doivent assurer leur rôle dans tous les aspects de l’administration de chaque État, et de la vie des citoyens, notamment par

– Un enseignement de qualité, obligatoire et généralisé.

– L’utilisation dans la rédaction des textes administratifs et des actes juridiques (2)

– L’usage pratique de tous les agents de l’Etat.

– L’usage dans la vie économique et commerciale (étiquetage en fabrication, transactions, facturations, publicité, enseignes et communication, etc.).

Les indicateurs de satisfaction des enseignements de tamazight en Algérie, au Maroc et dans les zones amazighophones en Libye, partout où cette langue maternelle est enseignée, doivent orienter les actions des États pour aller vite vers cette génération attendue.

Une enquête nationale, sans trituration, devrait lever toutes les ambiguïtés sur sa réception par les élèves et pour aller dans la bonne direction.

Aujourd’hui, la vigilance et la mobilisation de notre jeunesse sont réelles et non feintes. Les politiques doivent en tenir compte. Il est illusoire de rejouer de nouveau le pourrissement et les manipulations.

A. U. L.

Notes :

(1) « Ezleg iles-ik, ad thedred/tessiwled/tutlayed taglizit ! ».

(2) La France avait réglé le problème au 16eme siècle en supprimant le latin que personne ne comprenait et en le remplaçant par le français, et ainsi mettre fin aux notaires-faussaires : Ordonnance de François 1er, dite ‘’Ordonnance de Villers-Cotterêts’’, promulguée  en août 1539 :  » …Pour faciliter la bonne compréhension des actes de l’administration et de la justice … elle impose qu’ils soient rédigés « en langage maternel français et non autrement. Le français devient ainsi la langue officielle du droit et de l’administration, en lieu et place du latin… ». (Wikipédia)

Auteur
Aumer U Lamara, écrivain

 




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L’ordre est dans la désobéissance

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LE COIN DES POETES

L’ordre est dans la désobéissance

Dissimulons nos joies

Cessons nos allégresses

Mettons les drapeaux en berne

Rien ne vaut la peine

L’homme est l’ennemi de soi

Il tue l’amour entre les cuisses

Il jouit en faisant la loi

Rien d’en être fier

Puisqu’il déflore dans l’inceste

La honte est d’en commettre

Mais pas dans l’acte de se soumettre

Il sévit dans le viol

Tout en bombant le torse

C’est le coq saoul

Qui reprend les forces

Il oublie qu’il était la proie

Avant de faire le parrain

L’Histoire souillée

L’Histoire bafouée

Désormais rien ne nous assemble

Rien ne nous rassemble

La désobéissance est de l’ordre

La hougra* a atteint le seuil de l’insupportable

Youcef Rezzoug

Le 07/05/2015

*La hougra : c’est le mépris le plus total, l’oppression et la soumission délibérée tout en niant le droit à l’autre.

Auteur
Youcef Rezzoug

 




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L’Iran résistera-t-il longtemps aux pressions américaines ?

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DECRYPTAGE

L’Iran résistera-t-il longtemps aux pressions américaines ?

L’Iran serait menacé d’une crise économique et sociale gravissime, pense-t-on dans certains cercles financiers, puisqu’en théorie, il devait être privé de la quasi-totalité de ses réserves en devises dès l’entrée en vigueur des nouvelles sanctions de Washington le 4 novembre dernier ! Vrai ou faux, le pronostic laisse présager un avenir incertain pour la république islamique !

C’est la deuxième couche de sanctions que subit l’Iran, après celles décidées en mai dernier au grand dam de l’Union européenne.

Ayant déjà rejeté le traité sur le nucléaire conclu en 2015 par lequel Téhéran était réintégré sur les marchés économiques internationaux moyennant son gel de toutes ses activités nucléaires, l’administration républicaine rêve désormais de pousser le bouchon jusqu’au fond, en obligeant l’Iran à cesser ses ingérences en Syrie, Liban, Yémen, Palestine, Irak, etc.

Toutes les visées de Téhéran au Proche-Orient sont jugées déstabilisatrices aussi bien par les USA que par leur allié dans la région, Israël. En d’autres termes, Donald Trump veut la chute du régime des ayatollahs le plus tôt possible et à peu de frais, en lançant aux Européens et aux partenaires économiques de l’Iran : « soit vous commercez avec l’Iran ou avec nous, les Etats Unis !». Un véritable dilemme qui n’en finit pas de provoquer l’indignation des Européens qui tablent sur la coopération des Ayatollahs pour surmonter la crise.

Par ailleurs, les répercussions négatives de ces sanctions-là sur l’économie iranienne ne tardent pas apparaître, le taux de change du rial est tombé à des planchers historiques (48.000 contre un dollar en janvier à 120.000 fin juillet, puis 182.000 début octobre). Quant à l’inflation, elle est estimée selon certains observateurs de l’ordre de 772%, en rythme annuel, alors que le chômage enregistre ses taux les plus élevés depuis au moins quatre ans.

En revanche, le Fonds monétaire international (F.M.I) aurait déclaré que les réserves iraniennes seront, en fin d’année 2018, l’équivalent de 13 mois d’importation (environ 98 milliards de dollars), soit au même niveau de 2012 à peu près.

De même, les exportations de Téhéran (2.6 millions de barils par jour) ne tomberont qu’à 1.1 million, soit l’équivalent du niveau atteint entre 2012 et 2015, d’après les prévisions de certains milieux financiers.

Le président Donald Trump qui n’a pas autorisé jusque-là le système de « Waivers » (dérogations) auquel a recouru son prédécesseur Obama en faveur des Iraniens (ceux-ci sont en effet autorisés malgré les sanctions américaines de traiter commercialement avec certains partenaires stratégiques tels que l’Inde, la Turquie, le Japon, la Chine, etc.), peut-il infléchir facilement la position des Ayatollahs ? Pas sûr ! D’autant que, d’une part, ceux-ci ont déjà pris l’habitude de faire le dos rond aux pressions de l’oncle Sam, en recourant à la commercialisation informelle des hydrocarbures pour subsister.

Enfin, la Maison-Blanche commence déjà à lâcher du lest au sujet des dérogations de crainte de voir les prix du pétrole flamber dans les semaines à venir.

Auteur
Kamal Guerroua

 




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Le général Sid-Ali Benzemirli nommé patron de la DCSA

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ARMEE

Le général Sid-Ali Benzemirli nommé patron de la DCSA

Le général Sid-Ali Benzemirli a été nommé au poste de Directeur central de la sécurité de l’Armée (DCSA), en remplacement du général Belmiloud Othmane, alias Kamel caniche.

C’est le média en ligne Algériepatriotique qui rapporte l’information ce jeudi 15 novembre. Le général Sid-Ali Benzemirli a été nommé dans son nouveau poste de Directeur central de la sécurité de l’Armée.

Aucune information n’a filtrée sur le profil de ce nouveau patron de la DCSA, qui remplace ainsi le général Belmiloud Othmane, dont la mission n’a duré que trois mois. Le général Belmiloud Othmane a été désigné au courant de l’été en remplacement du général-major Mohamed Tirèche, alias Lakhdar qui a fait les frais des nombreux limogeages ayant touché les six régions militaires et plusieurs corps de sécurité.

LIRE ENCORE : Exclusif : l’appel de Noureddine Boukrouh à l’armée t

Auteur
Riadh Meziane

 




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