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Mouwatana s’élève contre la « conférence pour la transgression de la Constitution »

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Dans un communiqué

Mouwatana s’élève contre la « conférence pour la transgression de la Constitution »

Malade, le président Bouteflika ne sort plus

A l’approche de la convocation du corps électoral pour les élections présidentielles, des manœuvres aussi bruyantes qu’insolites sont initiées par les spécialistes de la perfidie et du double langage.

Proposer une prolongation à vie au régime moribond au motif que celui-ci est dans l’embarras, est tout simplement trahir l’espoir d’un changement que les Algériens appellent de tous leurs vœux. Alors que le pouvoir, dans son incurie, s’est piégé lui-même et devant une échéance que les Algériens espèrent toujours être le point final à un règne aussi désastreux que désespérant, la morale politique aurait voulu qu’un appel à la mobilisation générale soit lancé contre toute forfaiture supplémentaire.

Malheureusement, non seulement les habituels profiteurs du régime se sont mis, avec zèle, à soutenir l’insoutenable, voilà que les faux opposants enlèvent le masque et proposent toute honte bue de faire l’apologie de la transgression de la Constitution, de marcher sur le peu de légitimité légale qui reste et de pousser le pays vers un inconnu aventureux. Qu’ont-ils pu obtenir en échange ?

La prolongation du mandat présidentiel est tout simplement un attentat à la morale, à l’Etat de droit, la démocratie et aux intérêts stratégiques du pays.

Dans cette période de crise, engendrée par l’incompétence, l’irresponsabilité et la malhonnêteté du pouvoir, il aurait fallu laisser cette caste au pouvoir, seule, face à ses méfaits et non pas se proposer de lui offrir une couverture politique en négociant sur le dos du peuple.

En tout état de cause, Mouwatana appellera à une contre-conférence et ce, pour l’application stricto sensu de la Constitution (bien que celle-ci soit l’émanation d’amendements illégitimes).

Rappelons que Mouwatana avait fait les propositions suivantes pour une sortie de crise :

  1. Renoncement au 5ème mandat où à un remplacement de simple forme.

  2. Election présidentielle ouverte, avec des garanties politiques négociées, permettant l’émergence d’une personnalité pour un mandat unique proposant la refonte des institutions républicaines.

  3. Mise en place d’un gouvernement d’union nationale pour gérer le quotidien et préparer les conditions idoines pour une véritable relance socio-économique.

  4. Sous l’égide du Président élu, mise en place d’un processus constituant avec l’ensemble des partenaires politiques et de la société civile pour aboutir à une Constitution répondant aux attentes du pays (une Constitution modèle sera proposée par Mouwatana). Cette Constitution devrait valider un régime semi-présidentiel plus équilibré, avec un gouvernement responsable face aux élus du peuple, un pouvoir judiciaire indépendant de l’exécutif et des contre-pouvoirs sérieux, avec une cour constitutionnelle indépendante. Elle devra être approuvée par le peuple lors d’un référendum.

  5. Les lois touchant aux libertés publiques, aux médias, aux partis politiques, aux élections etc… devront être amendées en fonction des nouvelles données.

  6. Les nouvelles institutions devront être élues sous l’égide d’une commission électorale indépendante de l’exécutif et ayant la haute main sur l’ensemble du processus.

  7. La fin du mandat présidentiel laissera place à une véritable compétition politique concernant cette fois-ci les projets de société.

(Résolution Politique adoptée par la Conférence Nationale du 13.10.2018)

Mouwatana appelle les citoyens à ne pas baisser les bras et à s’impliquer davantage pour empêcher la régénération de ce régime pour cinquante autres années avec la complicité active de nombreux partis politiques.

Enfin, Mouwatana rappelle que son représentant Abdelkrim Zeghilèche est toujours en prison pour un motif politique et fait un appel aux avocats, aux défenseurs des droits de l’homme et plus généralement à toute la société civile pour lui apporter un soutien actif.

Le Coordinateur National

Dr Soufiane Djilali

 

Auteur
Dr Soufiane Djilali

 




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Jiji : Inspiration d’Alger

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LE COIN DES POETES

Jiji : Inspiration d’Alger

Vivre plein de vies
La vie des autres
S’incruster en elles
Les embrasser 
Les comprendre
Au fond d’elles
Les aimer
Si multiples
Les nommer
Gens d’Amizour
De Bouzeguène
Des hautes cimes
De la mer
Et des plateaux
Gens de Dublin
Personnes si gentilles
De Stockholm et d’Helsinki
Individus si chers à mon cœur
De la famille de mon ami 
De Brazzaville
Le peuple de Paris
De France et d’Andalousie
Des hauteurs du Pérou
Mes sœurs d’Algérie
Mes frères de Madagascar
Des montagnes rocheuses 
D’Amérique
Tous des bien nommés
Que je serre dans mes bras
Pouvoir vous appeler
Si précieux
Si uniques
Espèce rare
De l’univers :
Humanité.

Jiji, Alger le 16/12/2018

C’est à croire que c’est proche de nos racines que l’inspiration atteint son apogée ! Fellag disait : quand je suis à Alger, il me suffit d’ouvrir la fenêtre pour repérer une blague au milieu d’une foule compacte ou disparate. Fenêtres ouvertes ou fermées ; il suffit d’une parole, d’un sourire, du rire d’un enfant, de l’envol d’un oiseau, d’un verre à moitié vide, ou même de l’appel du muezzin dans le silence de la nuit…tout est bon pour inspirer Jiji, quand il se retrouve chez lui, à… Alger.

Cet espace est le vôtre ami(e)s poète(esse)s. Nous vous le réservons pour la publication de vos poèmes avec votre illustration. Adresse mail : redactionlematindz@gmail.com

Auteur
Jiji

 




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Affaire Khashoggi : l’Arabie saoudite passe au chantage

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DECRYPTAGE

Affaire Khashoggi : l’Arabie saoudite passe au chantage

Les prix du  baril de pétrole est remonté jeudi jusqu’à  62,02 dollars principalement à cause des données liées aux stocks du terminal américain de Cushing, très scruté par les investisseurs, et surtout des déclarations intentionnelles sous forme de message fort dans la presse saoudienne sur une éventuelle suspension des exportations d’Arabie saoudite vers les Etats-Unis.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour janvier a pris 1,43 dollar à 52,58 dollars. L’un des catalyseurs de la hausse vient de « la publication de chiffres en baisse sur les stocks du terminal de Cushing lors des jours précédents », a commenté Bart Melek de TD Securities, des données publiées jeudi par la société Genscape.

Ce terminal pétrolier est particulièrement surveillé par les investisseurs dans la mesure où il sert de référence à la cotation du pétrole à New York.

Ce yoyo a été de courte durée puisque samedi et dimanche 16 décembre, le prix du baril du Brent pour livraison en février est redescendu à 60,15 dollars perdant ainsi près 1,15 dollar par rapport à la veille. Rappelons que le sénat américain a infligé jeudi un double revers à Donald Trump en demandant l’arrêt du soutien des Etats-Unis à la coalition internationale au Yémen et en pointant du doigt la responsabilité de Mohammed ben Salmane dans le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi. Elles ont été approuvées grâce aux votes de sénateurs démocrates et républicains.

Bien que dans la pratique procédurale, ces deux résolutions distinctes n’iront pas plus loin que le Sénat pour l’instant, elles ne devraient pas être débattues à la Chambre des représentants, au moins jusqu’au changement de majorité en janvier, et ne semblent pas prêtes de recevoir la signature du président américain qui entretient de bonnes relations avec l’allié stratégique saoudien.

Mais elles ont une forte portée symbolique et témoignent de l’immense colère des sénateurs face à Riyad, provoquée par ce conflit sanglant et par le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.

49 démocrates sur les 100 sénateurs américains ont voté en faveur de la résolution sur le Yémen ainsi que sept sénateurs républicains. Trois républicains se sont abstenus. «Nous ne nous laisserons plus dicter notre engagement militaire par un régime despote et assassin en Arabie saoudite», a réagi le sénateur indépendant Bernie Sanders, l’un des promoteurs de ce texte.

Cette résolution appelle le président américain à «retirer les forces armées américaines des hostilités au Yémen ou affectant le Yémen, sauf les forces américaines engagées dans des opérations visant Al-Qaïda ou des forces associées».

Ce vote «envoie un message puissant de la part des Etats-Unis à la coalition» saoudienne, a estimé Daniel Schneiderman, du centre de réflexion International Crisis Group (ICG). L’ONU a annoncé jeudi une trêve dans des régions menacées par la famine au Yémen, où quatre ans de guerre ont fait environ 10 000 morts et menacent jusqu’à 20 millions de personnes de famine. 

«La paix est possible», a réagi Mike Pompeo, chef de la diplomatie américaine, tout en restant muet sur les votes des sénateurs, visiblement gêné d’en parler pour ne pas froisser son chef. Mais la réponse est venue le lendemain du Moyen Orient où des officiels du royaume wahhabite ont laissé fuiter des informations selon lesquelles l’Arabie Saoudite pourrait baisser drastiquement des exportations vers les Etats Unis. Andy Lipow , patron de Lipow Oil Association  a estimé « qu’il s’agit d’une menace saoudienne à l’attention du sénat américain qui souhaite punir l’Arabie Saoudite pour son rôle présumé dans l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. »

Cette situation pourrait fissurer l’actuelle bonne entente entre le président américain Donald Trump, fortement ébranlé pare l’inculpation de son avocat et le prince héritier Mohammed ben Salmane, ayant notamment facilité la décision de l’Arabie saoudite de faire baisser sa production d’or noir et d’encourager ses partenaires de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et la Russie à en faire de même lors d’une réunion vendredi dernier. Le cartel a annoncé à cette occasion son intention d’abaisser sa production de 1,2 million de barils par jour sur les six prochains mois. Cette réponse fortement médiatisée par la presse américaine du vendredi, n’a pas été du goût des sénateurs qui semble ouvrir la boîte de pandore.

En effet, la  résolution exige d’autre part la libération de Raif Badawi, un blogueur emprisonné pour « insulte » à l’islam, de sa sœur Samar Badawi, ainsi que des militantes « prisonnières politiques » arrêtées en 2018. Les sénateurs prennent soin de souligner que la relation avec Ryad est « importante pour la sécurité des États-Unis et ses intérêts économiques ». Mais ils dénoncent les actes « erratiques » du royaume, en citant notamment l’engagement de l’Arabie saoudite dans la guerre au Yémen, l’affaire du Premier ministre libanais Saad Hariri et « la suppression de la dissidence » dans le pays. Ce comportement affecte, selon le texte, « la relation entre les États-Unis et l’Arabie saoudite, élément essentiel dans la stabilité de la région » notamment face à l’Iran.

D’autres sources dans les coulisses du sénat, évoquent le retour  de la loi permettant aux victimes du 11 septembre de demander justice à l’Arabie saoudite et qui a été bloquée en 2016 par un veto de Barack Obama.

En tout cas l’ombre de l’affaire Jamal Khashoggi n’a pas fini de livrer toutes ses conséquences.

Auteur
Rabah Reghis

 




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Voyage aux confins du désespoir algérien !

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REGARD

Voyage aux confins du désespoir algérien !

Des jeunes, des adultes voire des femmes ont tenté de quitter ce pays qui gémit sous les flagellations d’un pouvoir unique au monde en matière de despotisme, de subtilisations, de corruption ! La harga est devenue le seul moyen pour exprimer son dégoût d’une vie comblée de déception, pleine de chimère.

Que faut-il écrire devant le volume de défaitisme qui émaille la société algérienne ? Le malaise dépasse les bornes de la raison et atteint les limites de l’impuissance. Face aux phénomènes de la corruption, de la mal-vie, les lueurs d’un lendemain prospère deviennent incertaines.

Le citoyen essuie seul les répercussions d’une telle situation chaotique. L’économie nationale, l’école, la justice constituent un exemple clair de faillite, les symptômes en sont d’ailleurs très criants. Le simple Algérien suit avec beaucoup de stupeur ce qui se passe sur la scène nationale, une scène ornée de scandales financiers où l’argent public se détourne au su et au vu de tous ceux à qui est incombé le devoir de préserver l’indépendance nationale.

Une forme d’amalgame enveloppe les affaires de l’État, les coupables se pavanent en toute quiétude tandis que les victimes demeurent cloîtrées entre l’espoir de se voir libérer du joug de l’injustice et la déception d’assister à un totalitarisme qui ne cesse de prendre l’allure d’une monarchie avérée.

L’économie, ce secteur garant de la souveraineté nationale, est rongé par cette politique du tout -compté sur les seules recettes des hydrocarbures, les frémissements d’une crise commencent à se faire sentir dans les rangs des citoyens, le manque flagrant en lait, devenu par  la force de l’austérité une denrée rare, explique la précarité ostensible de la gestion du gouvernement en place.

Rien n’indique que les choses vont dans le bon sens, tous les signaux affichent une descente aux enfers à l’avenir tant nos décideurs n’ont pas pensé à une éventuelle période des vaches maigres.

Prévoir, est l’action la plus bannie chez nos dirigeants qui vivent au jour le jour. La manne pétrolière estimée à plus de 900 milliards de dollars n’a pas été un viatique salvateur, après que notre pays ait aidé des pays en détresse économique, le manque en clairvoyance l’accule encore une fois à l’endettement comme seul recours pour affronter les difficultés budgétaires.

L’école, ce secteur  des plus sensibles, devient par la force de la médiocrité l’arène où pullulent toutes sortes de délinquances, le rabais du niveau constitue la preuve la plus irréfragable de l’échec du système et ce malgré la volonté de l’actuelle  ministre de l’éducation de remodeler le baraquement de l’éducation nationale.

La montée de plus en plus massive de responsables dont des directeurs, formés d’une façon qui laisse à désirer et sans sélection aucune, sème une anarchie affreuse au sein des écoles, ce poste de responsabilité devient avec beaucoup d’étonnement le moyen le plus sûr pour quelques-uns de se vêtir d’une factice renommée.

Le vrai sens de la responsabilité éducative est bafoué par l’arrivée de ces dernières promotions  et par l’absence voulue  d’une évaluation ferme, le plus bête se voit hisser fautivement  au rang de gérant sans opposition aucune ni contestation. Même si la première responsable du secteur s’évertue à réformer ce qui est urgent, le volet hiérarchique doit être pris en considération avec beaucoup de sollicitude.

Le principe de l’homme qu’il faut au poste qu’il faut doit être ressuscité, on ne peut jamais gérer une école, un collège ou un lycée avec un guide intellectuellement  médiocre et tordu.

Auteur
Rachid Chekri

 




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Semmar, Boudiab, Bouakaz, Dob et Mister AB poursuivent en justice Ennahar TV et Anis Rahmani

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Communiqué

Semmar, Boudiab, Bouakaz, Dob et Mister AB poursuivent en justice Ennahar TV et Anis Rahmani

Des personnes menottées par les éléments de la gendarmerie nationale, traînées devant les caméras et encerclées par des dizains de gendarmes avant de pénétrer à l’intérieur des tribunaux d’Abane Ramdane et de Bir Mourad Raïs, ces images ont fait le tour de l’Algérie en raison de leur diffusion massive par la chaîne de télévision privée Ennahar TV en date du 25 octobre 2018. 

Ces images ont montré le comédien Kamel Bouakaz, l’ancien joueur de l’équipe nationale, Fodil Dob, les journalistes Abdou Semmar, Merouane Boudiab et Adlène Mellah, dans des postures humiliantes, culpabilisantes vis-à-vis de l’opinion publique alors qu’ils n’ont même pas été encore jugées par la justice algérienne.

De simples suspects et prévenus, Ennahar TV a transformé ces personnalités par la grâce d’une virulente campagne médiatique en des « condamnés » coupables de chantage et d’extorsion de fonds. Pour la première fois dans l’histoire de l’Algérie, les caméras d’une télévision violent honteusement le principe de la présomption d’innocence et surtout l’indépendance de la justice consacré par par l’article 156 de la Constitution algérienne. C’est du jamais vu dans l’histoire de l’Algérie. Des caméras de télévision qui filment en direct la présentation de citoyens suspects tout en les accablant de tous les maux de la terre.

Ennahar TV a poursuivi son travail ignoble, foulent au pied toutes les règles déontologiques régissant la profession du journalisme, en diffusant en boucle durant plusieurs jours de la fin du mois d’octobre jusqu’au début du mois de novembre des informations mensongères et calomnieuses sur ces personnalités publiques. Le rappeur et animateur de télévision Mister Ab, Abdou Semmar, Merouane Boudiab, Kamel Bouakaz, Fodil Dob et Adlène Mellah ont été dépeints par Ennahar TV comme des criminels dangereux composant un réseau mafieux. Et pourtant, toutes ces allégations sont fausses puisque toutes ces personnalités ont été libérées par la justice car les délits pour lesquels ils ont été poursuivis sont mineurs et ne justifient nullement leur incarcération et n’ont jamais commis le moindre acte criminel. Jusqu’à aujourd’hui, ils n’ont fait l’objet d’aucune condamnation de la part de la justice.

Partant de ce principe, Ennahar TV est coupable d’avoir piétiné l’article 46 de la Constitution Algérienne d’après lequel « la vie privée et l’honneur du citoyen sont inviolables et protégés par la loi. Le secret de la correspondance et de la communication privées, sous toutes leurs formes, est garanti.  Aucune atteinte à ces droits n’est tolérée sans une réquisition motivée de l’autorité judiciaire. La loi punit toute violation de cette disposition.  La protection des personnes physiques dans le traitement des données à caractère personnel est un droit fondamental garanti par la loi qui en punit la violation ». 

Ennahar TV est coupable également d’atteintes portées à l’honneur, à la considération et à la vie privée des personnes comme l’explique clairement l’article 296 du code pénal algérien. Cet article indique que « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération des personnes ou du corps auquel le fait est imputé, est une diffamation. La publication directe ou par voie de reproduction de cette allégation ou de cette imputation est punissable, même si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément nommés, mais dont l’identification est rendue possible par les termes des discours, cris, menaces, écrits ou imprimés, placards ou affiches incriminés ».

Ennahar TV a violé aussi l’article  303 bis du code pénal qui punit « d’un emprisonnement de six (6) mois à trois (3) ans et d’une amende de cinquante mille (50.000) DA à trois cent mille (300.000) DA, quiconque, au moyen d’un procédé quelconque, porte volontairement atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui en captant, enregistrant ou transmettant sans l’autorisation ou le consentement de leur auteur, des communications, des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel ».

Les personnalités « lynchées » publiquement et médiatiquement par Ennahar TV ont subi un préjudice considérable qui a porté atteinte à l’intégrité physique et l’honneur de leurs familles. En conséquence, Abdou Semmar, Merouane Boudiab, Mister AB, Kamel Bouakaz et Fodil Dob ainsi qu’Adlène Mellah annoncent dans ce communiqué qu’ils ont décidé de se constituer autour  d’un collectif pour entamer des poursuites judiciaires à l’encontre d’Ennahar TV et son patron Anis Rahmani ainsi que tous ceux  et celles qui ont participé de loin ou de près à cette scandaleuse campagne de dénigrement.

Le ministère public en tant que représentant de la société chargé de veiller sur le respect des lois en vigueur dans notre pays est prié de prendre en charge ces plaintes et de procéder aux démarches nécessaires pour traduire les responsables d’Ennahar TV devant les juridictions compétentes. Ces journalistes et artistes se réservent le droit de réclamer des réparations morales et matérielles pour tout le tort qui leur a été abusivement causé.

Les signataires : 

Abdou Semmar

Kamel Bouakaz 
Mister AB

Merouane Boudiab

Fodil Dob 
 

 




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Candidat unique, Ali Haddad réélu président du FCE

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PATRONAT

Candidat unique, Ali Haddad réélu président du FCE

Ali Haddad a été réélu samedi à la tête du Forum des chefs d’entreprises (FCE) à l’issue d’un vote lors d’une assemblée générale élective de cette organisation.

Seul candidat en lice, le patron de l’ETRHB Haddad a été réélu lors d’une séance de vote tenue au Palais des expositions (Pins maritimes, Alger).

Le FCE, qui est une association à caractère économique créée en octobre 2000, regroupe 4.000 chefs d’entreprise représentant plus de 7.000 entreprises qui cumulent un chiffre d’affaires global de plus de 4.000 milliards de dinars, selon les chiffres avancés par cette organisation. De nombreuses entreprises membres sont leaders dans leur filière d’activité.

Les principaux secteurs couverts (18 sur les 22 que comprend la classification nationale) sont notamment ceux des industries agroalimentaires, des matériaux de construction, des industries électriques et électroniques, des industries mécaniques, des industries pharmaceutiques, du papier et de l’emballage, du bois, des travaux publics et de la construction, et de la grande distribution.

Auteur
APS

 




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Le système Zine el Abidine Ben Ali et les médias en Tunisie

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MEDIA

Le système Zine el Abidine Ben Ali et les médias en Tunisie

La dernière audition publique organisée par l’Instance vérité et dignité (IVD), chargée d’enquêter sur les violations des droits de l’Homme des décennies écoulées, s’est penchée sur les mécanismes ayant permis aux régimes de contrôler l’information et assurer leur propagande, en Tunisie et à l’étranger.

L’IVD, créée en 2014 dans la foulée de la chute du régime de Zine el Abidine Ben Ali en 2011, est chargée de faire la lumière sur ces violations des droits de l’Homme de 1955 à 2013, de réhabiliter les victimes et de proposer des réformes pour empêcher que cela se reproduise.

Au cours de la 14e audition publique qui s’est poursuivie jusque tard dans la nuit de vendredi à samedi, cinq journalistes ont notamment témoigné du rôle de l' »ATCE », acronyme de l' »Autorité tunisienne de communication extérieure », outil clé de la propagande sous Ben Ali.

Mounji Ellouze, du journal d’opposition Al-Mawkef (1984), a expliqué comment l’Etat l’avait privé de toute publicité, notamment après la couverture des troubles sociaux dans le bassin minier de Gafsa en 2008, souvent considérés comme un prélude à la révolution.

« Ils pouvaient tolérer qu’il y ait des trafics de drogue, mais Al-Mawkef, pas question ! », s’est-il souvenu, amer.

Lors de l’audience publique, l’IVD a présenté un documentaire révélant certaines pratiques de l’ATCE, créée en 1990 pour valoriser le régime Ben Ali et qui « achetait » des médias tunisiens et étrangers. Elle distribuait notamment des fonds de soutien, principalement en fonction du « degré de décrédibilisation des opposants politiques ».

Ben Ali et le ministre de l’Information, Abdelwahab Abdellah, donnaient l’ordre de fournir des subventions et des cadeaux à certains journalistes et certains médias, selon le documentaire.
 

Pour sa part, l’ancien journaliste Mohamed Bennour a témoigné de la manière dont s’organisait, alors qu’il écrivait dans le journal Al-Rai, la censure sous le premier président de la Tunisie indépendante, Habib Bourguiba. « Il y avait une personne qui contrôlait dans le journal, une autre dans l’imprimerie et dans tous les lieux », et même des policiers travaillant comme journalistes afin de fournir aux autorités des rapports sur ce qui se passait au sein des rédactions.

Il a rappelé « l’interdiction de la publication d’interviews avec des opposants », et la censure de certaines éditions dont les autorités empêchaient la distribution.

Selon une dirigeante du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Soukeina Abdel Samad, « ceux qui ont accepté de travailler sous les ordres dirigent aujourd’hui des médias en Tunisie ».

L’IVD, qui achève son mandat à la fin de l’année, a indiqué vendredi avoir recensé environ 25.000 « violations graves » contre 19.252 victimes sous les dictatures et lors des troubles post-révolutionnaires. Elle a appelé à la poursuite des procès ainsi qu’à des réformes des services de sécurité. 

Auteur
AFP

 




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Informer, évaluer, classer : les organes algériens sous l’éteignoir

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DECRYPTAGE

Informer, évaluer, classer : les organes algériens sous l’éteignoir

Le complexe du colonisé – bien décrypté par Albert Memmi et d’autres analystes – phénomène qui a des résonances plus lointaines, qui vont jusqu’à Ibn Khaldoun (même si la colonisation sous sa forme connue au 19e siècle n’existait pas encore au temps de l’auteur des Prolégomènes)- fait que, tout ce qui vient de l’étranger est cru, écouté, voire amplifié et magnifié. Une espèce de haine de soi a fini par prévaloir et prendre racine.

C’est que les institutions algériennes n’ont rien fait pour contrer ou, à tout le moins, relativiser une telle vision des choses. Pire, avec l’opacité et le déficit de communication qui sont devenus des normes de gestion, le passage par l’étranger devient un gage de sûreté et de vérité pour toute information.

Les choses ont évolué pour affecter le champ culturel et économique. Quels que soient ses efforts et ses mérites, un écrivain n’est consacré chez nous qu’après son passage sur les écrans français, ou, pour les écrivains en langue arabe, par les écrans moyens-orientaux.

Ainsi, en plus d’importer des biens matériels et des études techniques, nous achetons aussi une sorte de « doxa » culturelle, un système de normes esthétiques et idéologiques établi pour les nouveaux « indigènes ».

Cet abandon par lequel nous concédons aux étrangers le droit de désigner pour nous les mérites des nos hommes de culture, de procéder à l’archivage de notre mémoire, d’estampiller l’itinéraire de notre histoire – car notre école y a failli-, et d’arrêter un certain nombre de jugements, via des bureaux d’études ou des organismes de notation qui évaluent et notent des segments de la vie économique algérienne, le niveau de développement de certains phénomènes comme la corruption et le niveau de modernisation de certains de secteurs comme l’enseignement supérieur ou les nouvelles technologies de l’information et de la communication, cet abandon-là, disions-nous, fait partie d’une symptomatologie nationale qui établit l’amer constat du déni de soi, voire de la haine de soi, outre la déliquescence et la médiocrité des instances culturelles et techniques censées fixer la mémoire collective, évaluer la marche de notre économie et diagnostiquer et signaler les insuffisances et les travers de notre processus de développement.

Il est vrai que la globalisation des échanges et la mondialisation ont fait que les organismes de notation ou d’évaluation étrangers, parfois de statut supranational- l’image des institutions de Bretton Woods-, s’intéressent à ce qui se passe partout dans le monde, y compris en Algérie; cependant, il est plus que déplorable que les Algériens fassent l’économie de telles évaluations en abandonnant la tâche aux étrangers.

L’Université algérienne ne figure pas, même en queue de liste, dans les 500 meilleures universités du monde. Le « doing business » de la Banque mondiale classe chaque année notre pays parmi les derniers en matière de climat des affaires et de création d’entreprises.

Transparency International épingle les institutions algériennes et met chaque année l’Algérie à la tête des pays les plus corrompus.

Le développement de l’économie numérique (informatisation des données, télétravail, téléphonie mobile), et de l’utilisation de l’internet par les entreprises et l’administration, est l’un des plus faibles dans le monde. Ce sont la compagnie NetIndex et d’autres acteurs influents du secteur qui évaluent ainsi l’Algérie, malgré les dénégations de Mme Houda Feraoun.

Les notations des organismes d’assurance des investissements à l’étrangers, tels que la Coface ou Ducroire, constituent une base d’évaluation de notre pays sur le plan du climat des affaires et de la stabilité politique et juridique.

Mais où sont les organes nationaux d’évaluation ?

Le Conseil national économique et social (Cnes), organe consultatif qui a à son actif plusieurs études et travaux -issus de colloques multidisciplinaires, d’assises nationales et de journées d’études-, n’a plus de président depuis…mars 2017, date du décès de son ancien président, Mohamed Seghir Babès.

Certains de ces centres et bureaux d’études, de statut public et souvent budgétivores, ne sont pas encore arrivés à établir des bases de données sur l’économie et la société algériennes, à leur donner une résonnance médiatique suffisante à destination des Algériens, des étrangers et surtout des candidats aux investissements dans notre pays.

Des bureaux d’études et des centres de recherche (Ceneap, Bneder, Cneru, Cnis, Ons,…etc.) abritent des compétences avérées dans le domaine de l’évaluation sociale et économique et dans la prospective.

Mais les pressions et les interférences politiques – qui vont jusqu’à « triturer » certaines données jugées « gênantes »- ont ligoté les initiatives et les énergies et ont, du même coup, privé le pays d’un système d’évaluation qui puisse le libérer du seul jugement porté sur lui par des organes et bureaux étrangers dont les intentions et les grilles d’analyse ne sont pas toujours au-dessus de tout soupçon.

Auteur
Amar Naït Messaoud

 




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Le Qatar veut une nouvelle alliance régionale dans le Golfe

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MOYEN-ORIENT

Le Qatar veut une nouvelle alliance régionale dans le Golfe

L’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani 

Le Qatar a appelé samedi à la création d’une nouvelle alliance régionale pour remplacer le Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui a échoué à résoudre la crise opposant depuis un an et demi Doha à ses voisins.

Selon le ministre qatari des Affaires étrangères, cheikh Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani, le boycottage imposé au Qatar par l’Arabie saoudite et ses alliés depuis plus de 18 mois a affecté de manière irréparable le CCG, une structure créée en 1981 mais devenue selon lui « sans pouvoir réel ».

Cette union politique et économique comprend l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït, le Qatar et Oman. Dominé par Ryad, le CCG est censé constituer un contrepoids régional à Téhéran.

« L’alliance régionale a été minée par la crise », a déclaré le ministre qatari lors d’une conférence de deux jours intitulée Doha Forum.

« Par conséquent, l’alliance existante doit être restructurée pour assurer la stabilité et la sécurité de la région dans le futur », a-t-il ajouté.
 

L’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani n’a pas assisté au dernier sommet annuel du CCG à Ryad, bien qu’il y ait été invité officiellement.

Le ministre qatari a critiqué samedi de manière virulente les raisons invoquées par l’Arabie saoudite, Bahreïn et les Emirats arabes unis pour boycotter le Qatar.

« Tout cela est basé sur des mensonges et des crimes. Tout cela est fait pour créer de la propagande et de la peur chez les gens », a-t-il insisté.

Ryad et ses alliés accusent le petit émirat de soutenir des groupes islamistes radicaux –ce qu’il nie– et de leur préférer l’Iran, grand rival de l’Arabie saoudite dans la région.

Le Qatar exploite conjointement avec l’Iran un vaste champ gazier offshore.

Depuis juin 2017, l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats et l’Egypte ont rompu tout lien avec Doha et ils ne semblent pas prêts à desserrer l’étau autour de l’émirat gazier.

Outre les liens diplomatiques, ils ont mis fin à toute relation économique et commerciale avec le Qatar qui a pour sa part décidé de quitter en janvier l’Opep, dominée par l’Arabie saoudite.

En ouvrant le forum de Doha, l’émir du Qatar cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a insisté pour que les pays du Golfe respectent son indépendance s’ils veulent mettre fin à la crise.

« Lever le blocus se fera sur la base d’une reconnaissance mutuelle et du principe de non interférence », a-t-il déclaré.

Auteur
AFP

 




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La maladie du corps en Algérie

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La chronique Naufrage

La maladie du corps en Algérie

L’Algérie souffre atrocement de trois maladies : la maladie de l’Histoire, la maladie islamiste, et la maladie du corps. Le corps de la femme bien sûr. Le mâle est si sacralisé qu’on ne parle jamais de son corps.

L’affaire récente de Chaba Sabah illustre clairement cette maladie ravageuse. Sabah est chanteuse de raï. Artiste ? Non. Elle chante très souvent dans les cabarets et fêtes pour gagner davantage d’argent comme des centaines de chanteurs. Qu’elle chante bien ou mal, ceci serait  le choix de chacun.

Dans ses vidéos publiées sur internet, Sabah chante en dansant, les cheveux découverts, le bras tatoué, le bord de la poitrine visible, et des rivières  de chair qui brillent çà et là. Elle est heureuse de ce qu’elle fait et fière de sa tenue vestimentaire. Elle secoue son corps en chantant et secoue ainsi la tête de ses fans.  

Ces derniers jours, une vidéo publiée sur You Tube a enflammé la toile. Elle montre Sabah nue dans sa baignoire. La chanteuse déclare que la vidéo a été piquée de son téléphone puis diffusée sur internet. Ce n’est pas cela le sujet de la chronique.

Des milliers d’Algériens, hommes et femmes, ont mené ensuite une guerre de haine contre Sabah en la traitant de tous les mots comme si son corps appartenait à tout le pays. Ils publient de courtes vidéos-clashs pour insulter la jeune fille. Et ça continue encore.  

C’est le cas aussi de la chanteuse tunisienne Najla Ettounsia qui chante en domptant son propre corps, ou de l’actrice marocaine Loubna Abidar qui a joué le personnage de prostituée dans Much Loved 

Ils insultent Sabah parce qu’elle jouit librement de  son propre corps et ne le cache pas. Elle est son corps. Elle est elle-même. Contrairement à beaucoup d’Algériennes qui enterrent leur corps pour ne pas offenser le machisme du mâle ou le fanatisme de l’imam. Elles ne sont pas elles-mêmes, mais autres.

Habiller ou dénuder son corps est une liberté individuelle. Imposer un habit ou une nudité est une atteinte à la liberté.

Chaba Sabah au moins n’est pas hypocrite, elle est elle-même comme ces danseuses égyptiennes qui secouent le corps à moitié nu au rythme de la danse orientale.

Dans les sociétés contaminées par l’islamisme, le corps n’est pas un bien mais un risque, une « bombe » en chair et os. L’humain doit le préserver pour le rendre tel quel le Jour du Jugement. Tout ajout est une atteinte à la volonté d’Allah, Lui Seul qui  modèle le corps, d’où la haramisation de la sculpture des corps, la peinture des visages, le tatouage… Kamel Daoud explore profondément la philosophie du corps dans son dernier livre « Le peintre dévorant la femme ».  Au musée Picasso, il déclare : « c’est Dieu qui est propriétaire. Le corps est prêté, on en est locataire ».

Chaba Sabah est insultée  parce qu’elle déconstruit son corps, le manipule telle une marionnette, pour mieux l’affirmer. Ainsi, elle défie la fausse monarchie de ceux qui s’autoproclament les gardiens de l’Islam, ceux qui imposent un Jugement sur terre avant le Jugement de l’au-delà.

L’hypocrisie ravage l’Algérie et les pays qui lui ressemblent. La pornographie est omniprésente dans le pays et permet d’apaiser la misère sexuelle refoulée. Alors pourquoi passer une nuit blanche devant les sites porno, et insulter ensuite une jeune Algérienne qui jouit de son propre corps comme elle veut ? Pourquoi ne pas cracher sur ceux qui harcèlent et violent les femmes et les fillettes en toute indifférence ?

Voilà l’hypocrisie : être obsédé sexuel un jour, et jouer l’imam le jour suivant.  

Il n’y a que le corps de la femme qui pose problème en Algérie. Les autres questions comme le chômage, l’écologie, l’avenir, n’ont pas d’importance. L’Algérienne est reléguée entre deux extrêmes :   effacer son corps et vivre soumise, ou l’affirmer et vivre libre.

Le corps de Sabah qui pèse quelques kilos a pu secouer des milliers d’Algériens et leur causer du vertige. Voilà le pouvoir de la femme. L’homme veut déposséder la femme de son corps parce que celui-ci le rend faible devant la nature et ses lois ; le plus grand dictateur abandonne ses armes devant une belle femme au corps abondant. L’Histoire et la mythologie le prouvent.

Le corps n’est pas seulement un objet d’anatomie, un amas de chair et d’os. C’est un élément existentiel : admirer son corps nu face au miroir, le caresser, le découvrir, le faire danser, le dessiner, c’est exister et affirmer son humanité. Cependant, le cacher, le sacraliser, l’effacer, l’offrir à une doctrine, c’est fuir  son humanité et disparaître par repli.

Il faut saluer le courage de Chaba Sabah en Algérie, de Najla en Tunisie, de Loubna au Maroc ; le courage d’affirmer leur propre corps en piétinant la morale des prêcheurs, et l’hypocrisie des obsédés sexuels. Le courage d’être soi-même.  

Chacun a droit à son propre corps pour en faire un musée ou un cimetière !

Auteur
Tawfiq Belfadel, écrivain-chroniqueur

 




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