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jeudi, 13 novembre 2025
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Hammou Chekebkeb a été libéré

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EXPRESS

Hammou Chekebkeb a été libéré

Hammou Chekebkeb, militant de la cause amazighe et délégué au conseil fédéral du Congrès mondial amazigh (CMA), a été libéré par la police des frontières jeudi dans la soirée. Il avait été arrêté dans la matinée de la même journée de jeudi 15 novembre, a-t-on appris auprès de Maître Salah Dabouz « pour avoir participé au sommet du congrès mondial amazigh à Tunis ».

Pas seulement. « On lui reproche aussi d’avoir voulu rencontrer les exilés forcés que sont Abouna salah et Sekkouti Khoudir qui résident en Espagne », ajoute l’avocat des droits de l’homme. Puis de rappeler : « C’est la mobilisation de la cause amazighe notamment le CMA et leurs contacts avec les autorités onusienne et le rapporteur spécial Michel Forst ainsi que l’implication d’ONG telle que Frentline Defenders qui ont fait qu’il soit libéré vite, autrement il aurait passé le week-end dans les geöles du commissariat de police d’El Kala ensuite il aurait eu à affronter un appareil judiciaire qui lui aurait coûté plusieurs années de détention ».

Maître Salah Dabouz explique les motifs ayant conduit à l’arrestation de Hammou Chekebkeb : « Il ne lui serait même pas permis de quitter le pays suite à une instruction policière illégale, ils lui ont même demandé comment il a fait pour passer la police des frontières », souligne Me Salah Dabouz. Pire, par une autre réplique empreinte de cynisme les officiers chargés de l’interroger ont justifié l’interdiction le frappant. 

Militant du M’zab et de la cause amazighe, Hammou Chekebkeb a été arrêté par la police des frontières à El Kala à son retour de Tunisie où s’est déroulé le dernier rassemblement du Congrès mondial amazigh. 

 

Auteur
La rédaction

 




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Le projet de loi de finances 2019 adopté à la majorité des députés

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APN

Le projet de loi de finances 2019 adopté à la majorité des députés

 Les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont adopté, jeudi à la majorité, le projet de loi de finances 2019, lors d’une séance plénière présidée par Mouad Bouchareb, en présence de membres du gouvernement.

Les partis de la majorité ont voté par « oui » tandis que les partis de l’opposition (le Parti des Travailleurs (PT), le Mouvement de la société pour la paix (MSP), l’Union Ennahda-Adala-Bina, et le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD)), ont voté contre le projet de loi, les députés du Front El-Moustakbal se sont abstenus.

Les députés du Front des forces socialistes (FFS) ont été absents lors de la séance du vote en raison de la suspension, par le groupe parlementaire de ce parti opposant, de son activité parlementaire depuis la fin du mois dernier, annoncée dans un communiqué rendu public le 26 octobre dernier.

Selon le ministère des Finances, le texte de loi s’inscrit dans la continuité des efforts consentis par l’Etat en vue d’atténuer les effets négatifs de la diminution des ressources financières sur l’économie nationale, et ce dans un contexte marqué par des tensions sur l’équilibre financier interne et externe du pays, en raison de la baisse des cours du pétrole.

Le texte consacre, à cet effet, la poursuite du contrôle de la dépense publique dans le but de limiter l’impact de ces tensions sur le trésor public.

Les dispositions législatives prévues dans le projet de loi ont pour objectifs l’amélioration des revenus de l’Etat, la coordination et la simplification des procédures, la lutte contre la corruption et l’évasion fiscale, outre l’encouragement et la promotion de l’investissement productif et la bonification des taux d’intérêts bancaires au profit des citoyens.

Le PLF 2019 prévoit une baisse de 10,9 % des dépenses d’équipement et une hausse de 8,1 % des dépenses de fonctionnement, induisant un déficit du trésor de -10,4 % par rapport au produit intérieur brut (PIB) (contre -11 % en 2018).

Sur un total de dépenses estimé à 8.557,2 milliards DA, le projet de loi prévoit une hausse des dépenses de fonctionnement de 4.954,5 milliards DA en 2019 (+8,1 %) contre des dépenses d’équipement estimées à 3.602,7 milliards DA (-10,9%).

Les recettes budgétaires prévues pour 2019 s’élèvent à 6.507,9 milliards DA, dont 2.714, 5 milliards DA de fiscalité pétrolière inscrite au budget.

La fiscalité pétrolière devrait atteindre 3.201,4 milliards DA en 2019. Toutefois, le déficit du trésor prévu par rapport au Produit intérieur brut (PIB) baissera à -5,7 % en 2020 et à -5 % en 2021, selon les prévisions du ministère des Finances.

Le projet de loi prévoit une croissance de 2,9% pour l’exercice 2019 contre une croissance hors hydrocarbures de 3,2%. Il a été élaboré sur la base d’un prix référentiel de 50 dollars (USD)/baril de pétrole algérien « Sahara Blend » et sur la base du prix du marché à 60 Usd.

Pour ce qui est prix de change du dinars algérien, il devrait se situer autour de 118 dinars/dollar, prix moyen annuel pour la période 2019-2021 avec une inflation de 4,5% en 2019 et 3,9% en 2020 et 3,5% en 2021.

Le projet de loi prévoit également une hausse du volume d’exportations des hydrocarbures de 4,2% en 2020 avec des recettes estimées à 34,5 milliards USD et de 2% en 2021 avec 35,2 milliards USD de recettes.

Reflétant les mesures engagées par le gouvernement en vue d’encadrer les importations, le projet de loi prévoit, ajoute M. Raouya, un recul de l’importation des marchandises à 44 milliards USD en 2019, 42.9 milliards USD en 2020, et 41.8 milliards USD en 2021.

De ce fait, le déficit de la balance commerciale ralentira progressivement pour passer de 10.4 milliards USD en 2019 à 8.2 milliards USD en 2020 et 6.4 milliards USD en 2021.

Pour la période 2019-2021, le PLF prévoit une baisse continue de la balance des paiements qui devrait passer de 17.2 milliards USD en 2019, à 14.2 milliards USD en 2020, puis 14 milliards USD en 2021.

Ce recul conduira à une contraction des réserves de change à 62 milliards USD en 2019, puis 47,8 milliards USD en 2020 puis 33.8 milliards USD en 2021.

Sur les 21 amendements proposés par les députés dans le cadre du PLF 2019, le Conseil en a adopté trois. Les amendements restant ont été refusés ou retirés volontairement par leurs auteurs.

Auteur
APS

 




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Conférence de Palerme sur la Libye : les divisions étalées au grand jour

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CONFLIT

Conférence de Palerme sur la Libye : les divisions étalées au grand jour

Les deux jours de la Conférence sur la Libye à Palerme, en Sicile, ont exposé au grand jour les profondes divisions et conflits d’intérêts entre Libyens mais aussi entre pays tiers, plombant toute tentative de sortir le pays du chaos, estiment des analystes.

Depuis la chute du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est plongée dans le chaos, avec une multitude de groupes armés et des forces politiques rivales.

« L’attitude des (…) délégations libyennes présentes à (…) Palerme montre malheureusement que les divergences sont encore très profondes », a déploré Claudia Gazzini, spécialiste de la Libye à Crisis Group.

Elle a rappelé que certains protagonistes de la crise ont refusé de s’asseoir à une même table avec leurs rivaux, en plus du boycott de la conférence par l’homme fort de l’Est libyen, le maréchal Khalifa Haftar, chef de l’autoproclamée Armée nationale libyenne (ANL).

Un avis partagé par Khaled Saleh el-Kouafi, professeur à l’université de Benghazi (est), qui a estimé que ce rendez-vous avait « illustré l’ampleur de la crise et des divisions en Libye et la fragilité de la situation ».

M. Haftar a cependant retrouvé mardi à Palerme lors d’une « réunion informelle » les représentants de plusieurs pays impliqués dans le dossier libyen, dont l’Egypte, la Russie, l’Algérie, la Tunisie et la France. Le chef du gouvernement d’union nationale (GNA) internationalement reconnu, Fayez al-Sarraj, y était également présent. 

« Besoin d’une véritable unité » 

Le Qatar et la Turquie invités à la conférence en ont eux été exclus. Si Doha a préféré la discrétion, Ankara a claqué la porte.

« La Turquie et le Qatar sont venus à Palerme pour protéger les intérêts des groupes terroristes qu’ils soutiennent en Libye », a soutenu mercredi le général Ahmed al-Mesmari, porte-parole de l’ANL, lors d’une conférence de presse.

Le maréchal Haftar « a réussi à être la star de cette conférence en refusant de rencontrer certains de ses rivaux (…) et en écartant d’une réunion des pays influents (en Libye) comme la Turquie et le Qatar », a estimé M. Kouafi.

« Ces stratégies de division montrent que la voie vers un réel rapprochement est encore longue », a prédit Mme Gazzini, ajoutant que la Libye avait « besoin d’une véritable unité de la communauté internationale ».

Pour Khaled al-Montasser, professeur de relations internationales à l’Université de Tripoli, aucun rendez-vous « ne pourrait-être un succès tant que des parties internationales font pression sur les Libyens et tant qu’elles avancent des solutions à la crise qui leur conviennent à elles seules ».

Emad Badi, analyste libyen, a estimé de son côté que la conférence s’inscrivait dans le seul cadre de la lutte d’influence entre Rome et Paris sur le dossier libyen.

« Riposte » 

« La conférence de Palerme ne s’est pas focalisée sur l’amélioration des relations entre les deux principaux pôles politiques, mais elle fut plutôt la volonté de l’Italie de riposter à l’initiative française », a-t-il dit.

Après un sommet libyen à Paris en mai, Rome avait reproché à la France de vouloir faire cavalier seul sur la Libye.

Ekhlas al-Mezweghi, chercheuse dans les affaires afro-européennes, a elle aussi déploré la mésentente entre les pays européens sur la Libye, ce qui a un « impact négatif sur la situation actuelle qui pourrait perdurer dans les années à venir ».

Mais si la conférence a été un « échec » pour plusieurs analystes, certains ont souligné l’importance de deux réunions organisées par l’ONU peu avant l’ouverture de la réunion, à laquelle ont participé des responsables du GNA et du Parlement, exilé dans l’Est. 

Elles ont été consacrées à l’économie et à la sécurité, deux thèmes ayant un impact direct sur le quotidien des Libyens qui subissent de plein fouet les effets de la crise. 

L’émissaire de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé, s’est par ailleurs félicité de l’appui des participants à la conférence aux réformes prises par le GNA après des combats meurtriers en septembre entre des groupes rivaux près de la capitale. Ces mesures visent à former des forces de sécurité, limiter la corruption, la pénurie de liquidité et la chute du dinar.

Selon lui aussi, il a obtenu un « soutien unanime » des participants à la conférence nationale qu’il envisage d’organiser en Libye début 2019, avant le lancement du processus électoral prévu au printemps. 

Cependant, « à l’heure actuelle, de nombreux Libyens ne sont toujours pas certains du format et des objectifs de cette conférence », note Mme Gazzini.

Frederic Wehrey, expert à l’Institut Carnegie Endowment for International Peace, note pour sa part que « certains signes d’appui à un nouveau calendrier (de l’ONU) sont légèrement encourageants ».

Mais selon lui, « des défis importants subsistent: l’unification des forces de sécurité et des institutions économiques ».

Auteur
AFP

 




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Khashoggi: la justice et la diplomatie saoudiennes dédouanent le prince héritier

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ARABIE SAOUDITE

Khashoggi: la justice et la diplomatie saoudiennes dédouanent le prince héritier

Le procureur général saoudien a requis jeudi la peine de mort contre cinq accusés dans l’affaire Jamal Khashoggi, ce journaliste « drogué, tué et démembré » au consulat de son pays à Istanbul, le royaume dédouanant totalement le puissant prince héritier.

Le meurtre le 2 octobre de ce journaliste, critique du pouvoir saoudien et collaborateur du Washington Post, s’est progressivement transformé en scandale planétaire.

Mohammed ben Salmane n’avait aucune connaissance du dossier, a affirmé jeudi lors d’une conférence de presse à Ryad le porte-parole du procureur général, Shalaan al-Shalaan.

Selon lui, le chef-adjoint des services de renseignements saoudiens, le général Ahmed al-Assiri, a ordonné à des agents dépêchés à Istanbul de ramener de gré ou de force Khashoggi dans son pays.

Mais le chef de l’équipe de « négociations » a ordonné de le tuer au consulat, a ajouté M. Shaalan, précisant que le journaliste avait alors été « drogué et démembré » dans la mission diplomatique.

Les restes de l’éditorialiste –59 ans au moment des faits– ont ensuite été remis à un « collaborateur » à l’extérieur du consulat, a-t-il ajouté, cité par l’agence officielle SPA.

Sur un total de 21 suspects, le procureur général a inculpé à ce jour 11 personnes et requis la peine capitale pour cinq d’entre elles, d’après la même source, sans rendre publique leur identité.

Le chef de la diplomatie saoudienne Adel al-Jubeir a déclaré pour sa part que son pays refusait l’enquête internationale demandée mercredi par Ankara, et affirmé lui aussi que le prince héritier n’avait « rien à voir » avec le meurtre.

Le département d’Etat américain a estimé que ces premières inculpations allaient dans « la bonne direction », mais appelé les autorités de Ryad à poursuivre les investigations. La France a estimé que l’enquête saoudienne allait aussi « dans le bon sens ».
La Turquie, en revanche, a jugé « insuffisantes » les explications fournies.

« Qui a donné l’ordre? » 

« On nous dit que (Khashoggi) a été tué parce qu’il se serait opposé à ce qu’on le ramène dans son pays. Mais en réalité, ce meurtre (…) a été planifié », a déclaré le chef de la diplomatie turque, Mevlüt Cavusoglu.

« Le dépeçage du corps n’était pas spontané. Ils avaient d’abord ramené les personnes et les outils nécessaires pour le faire », a-t-il ajouté.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a, plusieurs fois, affirmé que l’ordre de tuer Khashoggi avait été donné « aux plus hauts niveaux de l’Etat » saoudien. Il a écarté la responsabilité du roi Salmane, mais n’a pas absous son fils, le prince Mohammed.

Avant de reconnaître que Khashoggi avait été tué, les autorités saoudiennes avaient démenti dans un premier temps sa mort, affirmant qu’il était entré au consulat et en était ressorti peu après.

Plus de deux semaines plus tard, face à la pression internationale grandissante, Ryad limogeait notamment le général Assiri et Saoud al-Qahtani, tous deux membres de la garde rapprochée du prince héritier.

Pour HA Hellyer, chercheur non-résident à l’Atlantic Council de Washington et au Royal United Services Institute de Londres, Ryad cherche à « démontrer au monde qu’un semblant de justice sera appliqué ».

Mais, selon lui, la question que tout le monde se pose reste sans réponse. « Qui a donné l’ordre (de tuer Khashoggi) à ces hauts responsables? Le prince hériter semble à présent écarté de l’enquête, malgré les multiples liens qu’il a avec ces responsables ».

« Ils savent » 

Les Etats-Unis de Donald Trump, qui ont d’abord tenté de ménager leur allié saoudien, avaient fini ces derniers jours par durcir le ton, tout comme les autres pays occidentaux ayant des liens étroits avec la monarchie.

Jeudi, le Trésor américain a annoncé des sanctions financières contre 17 responsables saoudiens impliqués dans le meurtre de Khashoggi, dont M. Qahtani et son « subordonné » Maher Mutreb, ainsi que le consul général d’Arabie saoudite à Istanbul Mohammad Al-Otaibi.

Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo avait prévenu dimanche, dans un entretien téléphonique avec Mohammed ben Salmane, que Washington allait « demander des comptes à toutes les personnes impliquées dans le meurtre ». 

M. Erdogan avait récemment affirmé avoir communiqué aux Américains des enregistrements supposément réalisés au consulat le jour du meurtre. « Ils ont écouté les conversations (…) Ils savent », avait-il assuré.

Le fils du journaliste, Salah Khashoggi, a annoncé jeudi sur Twitter que la famille recevrait les condoléances dans la maison du défunt à Jeddah (ouest), de vendredi à dimanche.

Cette affaire a considérablement terni l’image de l’Arabie saoudite, royaume ultra-conservateur engagé jusque-là –à l’initiative du prince héritier– dans une stratégie de modernisation et d’ouverture, via l’annonce de mesures de libéralisation économiques et sociétales.

Elle a aussi affaibli la diplomatie saoudienne, Ryad étant sur la défensive notamment au Yémen, où son intervention militaire a fait de nombreuses victimes civiles. 

Auteur
AFP

 




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De nouveaux rôles pour le FLN et le RND ?

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POLEMIQUE

De nouveaux rôles pour le FLN et le RND ?

Il y a quelques jours Tayeb Louh, ministre de la Justice (un ministère de souveraineté) s’en est pris au Premier ministre, Ahmed Ouyahia, occupant un autre poste de souveraineté à un échelon supérieur, lui rappelant sa chasse aux cadres intègres, dans les années 1990. Si ce n’est pas une déclaration de guerre…

En effet, à cette époque, plusieurs dizaines de cadres avaient fait l’objet d’une chasse humiliante, attentatoire,  à l’issue de laquelle ils furent arrêtés et emprisonnés.

C’était l’époque où le terrorisme islamiste qui assassinait, égorgeait, violait s’occupait aussi à incendier et à saboter des entreprises publiques.

Ahmed Ouyahia, Premier ministre ne répond pas, du moins publiquement à l’attaque de Tayeb Louh. C’est le RND, son parti dont il est le patron, qui s’est chargé, dans un communiqué, de répondre à Tayeb Louh, le ministre d’Ahmed Ouyahia.

Pour celui qui connaît le fonctionnement de ce parti-administration, ce communiqué ne peut être rédigé et publié sans l’aval de son chef, Ahmed Ouyahia, premier ministre, responsable hiérarchique du ministre de la Justice.

Cette sortie appelle plusieurs questions surtout à cinq mois seulement de la présidentielle où les tenants du pouvoir devraient se resserrer les rangs.

D’une, qu’est-ce qui a poussé le ministre de la Justice, Tayeb Louh, lui qui ne s’exprime que pour encenser le président de la république et pour accuser des parties, invisibles, de travailler à saper la stabilité du pays, qu’est-ce qui l’a donc poussé à s’en prendre à son responsable hiérarchique, le premier ministre, Ahmed Ouyahia, et d’une manière très irrévérencieuse ? Connaissant les mœurs politiques algériennes, la discipline gouvernementale et l’obligation de réserve imposée d’en haut et à ce niveau de responsabilité, il est peu probable qu’il ait agi seul. Pour moins que cela, de hauts gradés de l’armée se sont retrouvés en prison.

De deux, pourquoi Ahmed Ouyahia, premier ministre, accusé de faits très graves en emprisonnant des cadres intègres, innocents, ne répond-il pas directement à son ministre ? Pourquoi ne le rappelle-t-il pas à l’ordre ? Par son silence il corrobore l’idée qu’il ne décide de rien. 

De trois, pourquoi le RND, diffuse-t-il un communiqué, que son chef devait avoir autorisé, pour défendre le premier ministre accusé par son ministre de la Justice, du reste militant FLN, et tous deux ne jurant que par le président de la république ?

Si l’on ajoute les limogeages de Bouhadja et Ould Abbès (deux pontes du régime), ce qui vient de se passer est inédit dans les annales gouvernementales algériennes !

Serait-ce une guerre de succession qui ne dit pas son nom ou une simple diversion  comme le pouvoir nous a habitués ?

Que comprendre dans cette guerre où le ridicule l’emporte, où un subalterne accuse publiquement son chef, en plein exercice de leurs fonctions, si hautes et si stratégiques ? 

Mais pourquoi Tayeb Louh n’a pas rappelé la fraude massive aux législatives de juin 1997 qui a permis au RND d’avoir la majorité des sièges de l’APN ? Veut-il alors circonscrire l’attaque à Ouyahia pour l’intimider ou le neutraliser pour les échéances futures ?

De cette fraude, d’ailleurs, le FLN garde, certainement, à ce jour, dans ses tiroirs, le rapport bien détaillé établi par une commission d’enquête, présidée par Mustapha Mazouzi, un de ses cadres.

Ironie de l’histoire: Ahmed Ouyahia était chef du gouvernement, à l’époque des faits !

Un ministre de la Justice, c’est pour lancer la machine judiciaire, non pas pour dénoncer…

Qu’à cela ne tienne ! Nous retiendrons l’essentiel: à savoir que le président Bouteflika a choisi, comme bras droit, comme ministre de la Justice, ministre d’Etat, représentant personnel, directeur de cabinet, premier ministre, un homme, en la personne d’Ahmed Ouyahia, qui a emprisonné injustement des Algériens qui occupait des postes stratégiques… Mais le président Bouteflika n’est plus à un écart près.

Auteur
Achour Boufetta

 




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Hammou Chekebkeb, militant mozabite, arrêté par la police des frontières

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DERNIERE MINUTE

Hammou Chekebkeb, militant mozabite, arrêté par la police des frontières

Nous avons appris aujourd’hui jeudi 15 novembre que le militant de la cause amazighe et délégué au conseil fédéral du Congrès Mondial Amazigh (CMA), Hammou Chekebkeb a été arrêté par la police des frontières à El Kala à son retour de Tunisie où s’est déroulé le rassemblement du Congrès mondial amazigh. Le Mzabi Hammou est le beau-frère de Dr Kameleddine Fekhar.

Nous avons appris par ce dernier que le CMA a saisi M. Michel Forst, le Rapporteur spécial sur la situation des défenseurs des droits de l’homme (ONU) pour le cas de Hammou Chekebkeb.

Jusqu’à l’heure, nous ignorons les motifs de cette arrestation et les éventuelles charges qui péseraient sur lui.

Auteur
La rédaction

 




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Groupe parlementaire du RCD dénonce le statu quo

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Avant-projet de loi de finances

Groupe parlementaire du RCD dénonce le statu quo

Le projet de loi de finances 2019 consacre un statu quo qui reconduit les inconséquences au plan économique et qui approfondi la détresse sociale de larges couches de la population.

L’absence de nouveaux impôts et taxes présentée par le gouvernement et ses partis comme un butin de guerre n’est rien devant, le gel des salaires, la dévaluation continue du dinar, le non remplacement de plus de 47 000 postes de départs en retraite, la coupe de 440 milliards de dinars dans le budget d’équipements ou le maintien du gel de projets structurants comme les CHU.

Depuis 2014, année marquée par la chute des prix des hydrocarbures, les gouvernements successifs annoncent des réformes de structures pour augmenter la part de la fiscalité ordinaire, opéré un ciblage des subventions et résorber les déficits des caisses sociales.

Rien de cela n’a été entrepris. Le pays est toujours suspendu au prix du baril suppléé depuis plus d’une année par une planche à billets qui risque de réveiller un processus inflationniste difficile à maîtriser avec la baisse tendancielle des réserves de change.  

En somme, ce projet fortement influencé par la tenue de l’élection présidentielle de 2019 aggrave les problèmes en différant les solutions. Le groupe des députés progressistes du RCD votera contre cette loi.

Alger, 15/11/2018

Les parlementaires progressistes RCD

 




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417 permis de conduire retirés par la police dans la wilaya de Batna

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SECURITE

417 permis de conduire retirés par la police dans la wilaya de Batna

Au total 102 opérations ont été effectuées ce mois-ci, par les services de la sûreté  de la wilaya de Batna  dont 15  en collaboration avec les services de la gendarmerie.

Pas moins de 664 délits divers, sont enregistrés selon les statistiques données. Y sont impliqués 545 individus dont 102 ont été écroués. D’autre part, 272 affaires diverses ont pour auteurs 229 individus dont 17 ont été arrêtés et écroués.

On note trois affaires  de  la  cybercriminalité selon la même source, elles ont eu pour auteurs 06 personnes toutes arrêtées.Sachant que celle-ci  est l’une des formes de criminalité qui connaît actuellement une forte croissance, les criminels exploitant la rapidité et la fonctionnalité des technologies modernes ainsi que l’anonymat qu’elles permettent pour commettre leur activité illicite en tous points du globe : piratage des données et des systèmes informatiques, vol d’identité et escroqueries aux enchères sur le net.

Par ailleurs, on note 38 affaires de drogue et stupéfiants; 8.071 kilogrammes de kif et 545 comprimés ont été saisis sur 71 personnes entre consommateurs et dealers ; 27 d’entre eux ont été écroués.

En outre, en ce qui concerne les accidents de la circulation de la route, on enregistre 35 personnes blessées et trois personnes décédées tandis que 2247 PV ont été infligés, selon les degrés de la faute. 417 permis de conduire ont fait l’objet de retrait. 59 PV concernant l’hygiène et la protection de l’environnement ont été établis, alors qu’au registre des constructions illicites, on relève 59 PV.

Aussi, il a été procédé à quatre démolitions d’habitats sur ordre des autorités administratives.

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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Le Maroc inaugure aujourd’hui le premier TGV en Afrique   

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DEVELOPPEMENT

Le Maroc inaugure aujourd’hui le premier TGV en Afrique   

En dépit d’un retard du projet évalué à près de 3 ans, le train à grande vitesse qui relie Tanger à Casablanca va être lancé ce jeudi par le roi Mohamed VI en présence du président français Emmanuelle Macron.

Au cours d’un voyage inaugural, devraientt être baptisées les nouvelles gares TGV de Tanger-Ville et Rabat-Agdal, ainsi qu’une ligne à grande vitesse (LGV) Tanger-Kenitra, dite LGV Maroc.

L’Afrique était le dernier continent avec l’Océanie à ne pas connaître l’ivresse de la grande vitesse ferroviaire. L’honneur revient donc aussi au Maroc pour celui africain pour s’ajouter au projet de la grande centrale solaire.

C’est un projet qui a coûté plus de 2,1 milliards d’euros y compris les nouvelles gares de Casablanca et Kenitra.  

Ce projet a été largement financé par la France (51%) Alstom pour les 12 rames Avelia Euroduplex, Cegelec pour les sous-stations électriques, un consortium Colas Rail/Egis Rail pour les voies et les caténaires, la SNCF pour l’assistance à la maîtrise d’ouvrage auprès de l’exploitant ONCF (Office national des chemins de fer marocains), Ansaldo STS France et Ineo pour la signalisation et la télécommunication.

Les entreprises françaises sont bien représentées dans la réalisation du premier TGV d’Afrique, qui relie Tanger à Casablanca via Rabat en deux heures et dix minutes au lieu de 4h45 jusqu’ici. Ce TGV flambant neuf roule à 320 km/h sur la ligne à très grande vitesse entre Tanger et Kenitra, soit 200 kilomètres, et entre 160 et 180 km/h sur le reste du trajet.

La France va s’occuper de la formation des Marocains sur l’exploitation de la grande vitesse avec un transfert de savoir-faire assuré. Il ne s’agit pas d’un train pour une clientèle haut de gamme mais une adaptation au pouvoir d’achat des locaux par une maîtrise des coûts. Elle est, selon les dirigeants français en charge du projet, la moins chère au monde et une expérience inédite. Pour le transport de masse et la régulation de la circulation, il n’y a pas mieux que le train pour les distances de moins de 700 km et demeure compétitif dans le monde, pensent les responsables marocains.

Il faut préciser par ailleurs que tous les pays qui veulent aménager leur territoire et développer la mobilité durable optent pour le train à grande vitesse. La Chine a fait le choix du TGV, pas celui de l’avion. Aujourd’hui, il y a 35 000 km de voies à grande vitesse en Chine. La Russie vient de faire ce choix-là à travers la liaison Moscou-Kazan, et l’Inde est en train de faire ce même choix sur des corridors qui vont passer à la grande vitesse.

C’est évidemment coûteux mais, pour l’aménagement du territoire et l’unité du pays, c’est irremplaçable. Et, en matière de mobilité durable, il n’y a pas d’autre solution. Selon le chef de projet du côté Maroc, cette œuvre vise 6 millions de passagers par an au bout de trois ans d’exploitation commerciale, au lieu de 3 millions actuellement, ce qui devrait permettre de dégager une marge opérationnelle qui dépassera de loin celle des trains conventionnels et qui justifiera le développement de schéma directeur projeté. Celui-ci prévoit un couloir atlantique qui va de Tanger à Agadir et un couloir maghrébin qui va de Casablanca à Fez et Oujda.

Dans cette configuration, les TGV ne s’arrêtent que tous les 250 km dans les centres névralgiques qui seront desservis par des lignes conventionnelles (RER, lignes régionales) ou par bus. Par ailleurs, la grande vitesse, en absorbant des passagers des lignes conventionnelles, permet de libérer des capacités pour le fret, pour mieux accompagner le développement de l’activité du complexe portuaire de Tanger Med.

Le Maroc  est en train de tripler la ligne entre Kenitra et Casablanca de manière à disposer d’un corridor fret de Tanger Med à Casablanca. Pourquoi ? Le nombre de passagers transportés a pratiquement doublé entre 2005 et 2018 pour atteindre 50 millions par an.

Auteur
Rabah Reghis

 




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Culture : aliénation ou émancipation

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REGARD

Culture : aliénation ou émancipation

Parler de soi peut être, effectivement, présomptueux. Cependant, loin de me prétendre un autre Marc-Aurèle ou Montaigne, respectivement les Pensées pour moi-même et les Essais ont précieusement nourri mon jardin culturel. Qu’il me soit donc permis de communiquer le résultat d’une expérience de vie aux personnes qui pourraient y trouver des semences pour leur jardin. Il s’agit d’une vérité banale et élémentaire, mais, trop souvent, ce genre de vérité est occulté par ceux qui n’ont pas intérêt à la faire connaître. Et ils sont la majorité, hélas !…

De tout temps et partout, mais, surtout, en cette époque mondiale d’obscurantisme dominateur, partout dans le monde. L’Algérie, bien que semblant un cas spécifique, n’est, en dernière analyse, que le résultat d’une histoire mondiale. Au moins pour deux motifs :

1) toutes les révolutions populaires, sans aucune exception (1), ont accouché d’une oligarchie (2) dominant le peuple ; durant la lutte émancipatrice, ce dernier fut, en réalité, uniquement un bras armé exécutif, et jamais un sujet décisionnel ;

2) l’obscurantisme clérical et l’autoritarisme étatique sont un phénomène mondial : il suffit de constater l’influence des sectes « évangéliques » partout, et d’abord aux États-Unis, et, à présent, au Brésil, sans oublier l’influence déterminante des intégristes juifs en Israël (et aux États-Unis).

Cette prémisse étant faite, venons à l’argument de cette contribution. Il est limité au domaine de la connaissance dans le domaine culturel (3).

Depuis mon enfance, j’ai aimé me cultiver, selon l’expression consacrée. Malheureusement, par manque d’enseignants adéquats (à de très rares exceptions), j’ai perdu énormément de mon précieux temps à lire des ouvrages et à voir des films ou des pièces de théâtre qui ne m’ont nullement aidé à devenir plus sensible, plus intelligent et plus solidaire. Ce phénomène fut identique ou plus aggravé même quand j’avais affaire à des productions culturelles prétendant me fournir plus de sensibilité, d’intelligence et de solidarité. J’ai en vue une certaine production tant « libérale » que marxiste.

Curieux et étonnant ?… Dans une première phase, je le croyais. Ensuite, expérience pratique et réflexion théorique m’ont fait découvrir la réalité. Notre chère planète terre est partout dominée par des oligarchies, chacune arborant une couleur idéologique, bien entendu promettant le bonheur du peuple. Rare, très rare, exceptionnel de voir des détenteurs étatiques dominateurs proclamer leur domination. Quant à la tristement fameuse « dictature du prolétariat », on a fini par découvrir en quoi elle consistait réellement : oligarchie de type inédit.

Donc, j’ai fini par comprendre que dans un monde dominé par des oligarchies, il n’était pas étonnant, mais tout-à-fait « normal » et « logique » que la production culturelle dominante soit celle  au service des oligarchies dominantes. Cela, d’une manière ou d’une autre, mais toujours enrobée de promesse de bonheur, évidemment. Là encore, un marchand de produits pourris n’avouera jamais leur nature empoisonnée, mais tentera de les vendre en vantant leurs prétendues qualités nutritives ; pour le marchand, l’essentiel est le profit personnel qu’il en tire.

Ce n’est qu’avec le temps et les recherches longues, difficiles et patientes que j’ai découvert les œuvres culturelles qui m’ont permis d’améliorer ma sensibilité, mon intelligence et ma solidarité. Et ces œuvres sont d’une part très minoritaires, et, d’autre part, occultées le plus possible par les détenteurs des moyens d’information de masse, parce que contrôlés par des membres de l’oligarchie (privée ou étatique).

J’ai, alors, découvert qu’en matière de culture, le grain réellement bénéfique est infiniment peu par rapport à l’ivraie aliénante. Pas étonnant !… Le grain permet de favoriser l’émergence de personnes sensibles, intelligentes et solidaires, tandis que l’ivraie fabrique des personnes qui manquent de ces trois qualités. L’insensibilité de ces personnes va jusqu’à torturer, égorger ou massacrer par des bombardements d’avion, etc., dans l’indifférence sinon l’assentiment de l’ « opinion publique ». Leur manque d’intelligence va jusqu’à justifier les crimes par des motifs présentés comme « nobles » et « vertueux » (défense de la « démocratie » libérale, de la « dictature du prolétariat » ou de « valeurs » religieuses). Leur « solidarité » se limite à celle des membres de l’oligarchie dominatrice.

Dès lors, la production « culturelle » dominante, parce que médiatisée par les masse-medias contrôlés par des membres de l’oligarchie (privée et/ou étatique), ne peut que produire l’aliénation nécessaire au maintien du peuple dans la servitude (volontaire), la résignation (involontaire) ou la complicité (volontaire).

Dans ces conditions, faut-il encore s’étonner que, sur la planète entière, les peuples, et notamment les jeunes, soient drogués idéologiquement, désorientés socialement, inaptes politiquement ? Faut-il se surprendre si les œuvres qui luttent pour s’affranchir de ces fléaux soient  très minoritaires, d’une part, et, d’autre part, très peu connues ?

Citons quelques exemples significatifs.

Pendant longtemps, j’ai désiré comprendre pourquoi les révolutions populaires visant à l’émancipation se sont transformées en système conservateur totalitaire, autrement dit oligarchique (4). Dans ce cadre, j’ai lu de nombreux ouvrages, aussi bien « libéraux » (Thomas Hobbes, De Tocqueville) que de Marx, Engels, Lénine, Trotski, Staline, Mao, Che Guevarra, etc. Eh bien, le problème que je voulais comprendre me restait obscur !… C’est uniquement par une recherche longue et obstinée que j’ai fini par découvrir un ouvrage qui m’a donné les éclaircissements recherché : « La révolution inconnue » de Voline (5).

Concernant l’autogestion, là aussi, j’ai lu de nombreux ouvrages, algériens et étrangers. Et là, encore, cette expérience me restait insuffisamment claire. Jusqu’à ce que j’ai découvert un ouvrage : « Espagne libertaire 1936-1939 » de Gaston Leval (5).  

Cependant, je ne me limitais pas aux livres sociologiques, qui examinent la macro-société. J’ai voulu élargir mes connaissances à la micro-société, avec la lecture de nouvelles, de romans, de poésie, ainsi qu’en regardant des pièces de théâtre et des films. Là encore, ce n’est qu’après avoir longtemps cherché, avec obstination, que j’ai fini par découvrir quelques œuvres qui me furent utiles.  

Concernant les nouvelles, j’ai cherché celle qui explique le mieux l’aliénation du peuple dominé ; j’ai fini par la trouver dans Histoire de Ah Q de l’écrivain chinois Lu Xun. À propos de roman, je désirais connaître de quelle manière des travailleurs luttent pour leur émancipation ; j’ai trouvé l’histoire dans La mère de Maxime Gorki. Au sujet d’un enfant colonisé et de famille pauvre, j’ai cherché à savoir comment il pourrait s’y prendre pour sortir de sa condition de dominé ; Mouloud Feraoun m’a donné la réponse dans Le Fils du pauvre.

Il m’a fallu comprendre la nature du pouvoir étatique ; Sophocle, Shakespeare et Bertolt Brecht m’ont éclairé, successivement par Antigone, Richard III et La résistible ascension d’Arturo Ui. Voulant savoir, dans le domaine filmique, comment un peuple a conquis son indépendance nationale, j’en ai trouvé l’illustration dans Rome, ville ouverte de Roberto Rossellini, puis dans La bataille d’Alger de Gillo Pontecorvo. Quant à voir une lutte exemplaire de travailleurs contre leur patron exploiteur, Herbert J. Biberman m’a offert Le sel de la terre  (6).

Pourquoi tout cet intérêt et l’acharnement obstiné à le satisfaire ?… Pour un but concret précis. Étant né colonisé et enfant d’une famille de prolétaires-paysans pauvres, j’ai voulu savoir comment m’affranchir de cette situation de dominé pour conquérir ma liberté, sans oublier qu’elle est négative si elle ne se conjugue pas par la solidarité avec tous les dominés (y compris les femmes) de la planète.

Ainsi, j’ai fait une découverte. Oui ! Et hélas !… En ce monde dominé par une minorité d’êtres humains (psychopathes : c’est le mot adéquat) au dépens de la majorité, la culture authentique est un effort immense, exigeant énormément de temps, le maximum de patience, la recherche la plus systématique. Seulement ainsi, il devient possible de connaître et de distinguer entre le dominant marécage de l’ivraie aliénante et le très occulté mais vital grain nourricier.

K. N.

Email : kad-n@email.com

Renvois

(1) Bien entendu, les révolutions authentiquement populaires, où le peuple fut un acteur décisionnel, et pas seulement un instrument aux mains d’un organisme politique de « professionnels » de la révolution, ne sont pas ici considérées. Il s’agit principalement du mouvement des soviets russes (Kronstadt et Ukraine, 1917-1921), de la collectivisation espagnole durant la guerre civile (1936-1969), des mouvements autogestionnaires en ex-Yougoslavie (après la 2ème guerre mondiale), puis en Algérie (1962-1965).

(2) Pour des définitions concernant les différents types d’État et de gouvernement, voir mon essai « LA GUERRE, POURQUOI ? LA PAIX, COMMENT ?… », Partie II : POUVOIR ou qui commande au détriment de qui ? Et pourquoi ? / Point 3. Gouvernement ou la lutte pour la possession de l’État, gratuitement télé-déchargeable ici : https://www.editionselectronslibres-edizionielettroniliberi-maddah.com/ell-francais-sociologie-oeuvres-guerre-paix.html

(3) Dans une contribution précédente, je l’ai définie comme cette forme de connaissance qui permet d’acquérir sensibilité (concernant ce qui est beau), intelligence (concernant ce qui est bon, à savoir utile), et solidarité (de l’individu avec tout ce qui est avec lui en relation sociale et naturelle).

(4) Voir ma thèse ici : http://www.kadour-naimi.com/f-societe-autogestion-heterogestion-revolution.htm

(5) Gratuitement télé-déchargeable ici :https://www.editionselectronslibres-edizionielettroniliberi-maddah.com/ell-francais-sociologie-oeuvres-auteurs-preferes.html

(6) D’autres exemples se trouvent respectivement dans les rubriques « sociologie », « nouvelle », « roman », « poésie », « théâtre », « film », dans la partie « Œuvres préférées », accessibles ici https://www.editionselectronslibres-edizionielettroniliberi-maddah.com/ell-francais-presentation.html

Auteur
Kaddour Naïmi

 




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