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lundi 7 juillet 2025
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Le blogueur Merzoug Touati condamné à 10 ans de prison

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Tribunal criminel de Bejaia

Le blogueur Merzoug Touati condamné à 10 ans de prison

Le verdict est tombé tel le ciel sur la tête du jeune blogueur Merzoug Touati. Son tort ? avoir publié sur internet un entretien avec un diplomate israélien, a été condamné jeudi à dix ans de prison ferme pour « intelligence avec une puissance étrangère », a annoncé à l’AFP un de ses avocats, Me Boubakeur Esseddik Hamaïli.

Le tribunal criminel de Béjaïa (260 km à l’est d’Alger) a déclaré Merzoug Touati, 30 ans, coupable d’avoir entretenu « avec les agents d’une puissance étrangère des intelligences de nature à nuire à la situation militaire ou diplomatique de l’Algérie ou à ses intérêts économiques essentiels », crime passible de 20 ans de prison.

La Cour a en revanche écarté le chef d’avoir « incité les citoyens ou habitants à s’armer contre l’autorité de l’Etat », crime passible de la peine de mort, et deux autres crime et délit d’atteinte à la sûreté de l’Etat dont était accusé le blogueur pour avoir posté un appel à manifester sur Facebook, selon Me Hamaïli, joint par téléphone à Béjaïa.

Dans ce procès, le Parquet avait requis la prison à perpétuité contre le blogueur. Me Hamaïli, qui avait plaidé l’acquittement, a indiqué qu’il allait s’entretenir dimanche avec son client pour savoir si celui-ci décidait de faire appel.

« Merzoug Touati est un blogueur qui n’a fait qu’exercer ses droits garantis par la Constitution. Il est libre de parler avec qui il veut et de dire ce qu’il veut », a expliqué l’avocat à l’AFP.

M. Touati, qui n’a obtenu que des emplois précaires depuis qu’il est diplômé de l’université, « n’a jamais occupé de poste à responsabilité lui donnant accès à des informations qu’il aurait pu communiquer » à une puissance étrangère, a-t-il souligné.

Merzoug Touati est détenu depuis qu’il a été arrêté à Béjaia en janvier 2017, après avoir appelé sur son compte Facebook à protester contre la nouvelle loi de Finances et diffusé sur son blog un entretien vidéo avec un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères. Le Parquet de Béjaia n’a pu être joint jeudi par l’AFP.

Vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH), Said Salhi, qui assistait à l’audience a dénoncé « un procès à sens unique, à charge uniquement ».

« Il n’y a pas eu de témoins à décharge, les témoins cités par la défense, on ne les a pas vus », a-t-il expliqué par téléphone à l’AFP, « c’est un dossier disproportionné, avec des accusations très graves par rapport au contenu ».

M. Salhi s’est dit très « déçu » par le verdict: « Dix ans, c’est une peine très lourde », au regard des faits.

Merzoug Touati était « vraiment abattu » au moment du verdict. « Il est très affaibli », a-t-il souligné, rappelant que le blogueur avait mené sept grèves de la faim depuis son incarcération. Amnesty international a dénoncé il y a deux jours, dans un communiqué, l’arrestation et l’emprisonnement de Merzoug Touati et a appelé à sa libération.

Reporters sans frontières (RSF) a classé l’Algérie à la 136e place sur 180 en 2018 en matière de liberté de la presse, estimant notamment que « les journalistes algériens pâtissent (…) de l’application abusive du Code pénal, en contradiction avec les dispositions constitutionnelles adoptées depuis 2016 qui garantissent la liberté de la presse ». Le Département d’Etat américain a, lui aussi, rendu un rapport accablant sur la situation de la liberté d’expression en Algérie.

Auteur
Avec AFP

 




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Le ramadhan en Algérie : ce mois de…

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Chronique du temps qui passe

Le ramadhan en Algérie : ce mois de…

Il ne s’agit pas dans ce texte d’un article scientifique sur le mois sacré de Ramadhan  mais d’une sorte de tranche de vie nourrie d’humour et inspirée par ce que l’on voit dans les rues pendant ce mois.

Ramadan est le mois où toute sorte d’exagération se manifeste : de sommeil, de silence, d’achats, de crachats, et surtout de coupures d’électricité et de connexion.

C’est le mois où beaucoup de personnes commencent à se brosser les dents et à faire les cinq prières ; les mosquées, moins peuplées auparavant, suffisent à peine.

C’est le mois où les réseaux sociaux sur internet deviennent des sites de fatwas pour tant d’internautes et les profils deviennent ainsi des espaces de versets et de prières.

C’est le mois où beaucoup d’hommes laissent pousser la barbe et sortent leur blanche djellaba, où beaucoup de femmes cessent de porter les collants et les jeans moulants, et où tant d’épouses conseillent le mari de finir avec les cigarettes.

C’est le mois où les trottoirs deviennent, dans certaines villes, des centres culturels : les gens essaiment çà et là pour jouer au domino, pour médire, pour juger un fait relatif à la religion, ou pour parler des logements que l’Algérie vient de distribuer à ses enfants.

C’est le mois où les ronds-points, dont certains sont carrés, deviennent des parcs de loisirs, attirant ainsi les gens par un gazon qui refuse de pousser.

C’est le mois où, après le Tour de France, commence le tour de mobylettes (surtout la nuit) en Algérie. La règle de ce tour  est de déranger avec plaisir le gens en conduisant sans casque et sans papiers une mobylette qui fait plus de bruit qu’un avion.

C’est le mois où n’importe quoi se vend et où le nombre de baguettes pétries par les boulangers dépasse le nombre de la population.

C’est le mois où tant de commerçants changent de métier sans pour autant changer les papiers : le mécanicien profite pour vendre fruits et légumes, le cafetier vend les gâteaux maghrébins tels zelabia, Chamia, et d’autres pâtes qui n’ont ni goût ni nom.

C’est le mois où tant de personnes perdent du poids et se trouvent ainsi trahies par leurs propres vêtements. Puisque les pantalons glissent tout seuls, on se trouve ainsi obligé d’ajouter un trou dans la ceinture.

C’est le mois où les gens se bagarrent pour un rien en sortant les armes blanches et les dictionnaires d’insultes ; de loin ça ressemble à une séance de tournage d’un combat médiéval.

C’est le mois où l’on voit à la télé certains sketchs qui font rire, non par le scénario, mais parce qu’ils ne font pas rire alors que le rire est leur essence. Exemple : un acteur ramené de la rue qui oublie ses phrases et commence à trébucher sur les mots comme un vieux devant une jeune fille. Autre exemple : un acteur qui lui-même rit avant de parler et, risquant de gâcher le tournage, avale son rire et fait semblant de tousser. Bref, une technique de jeu très difficile que Molière et Feydeau… ne maîtrisaient pas !

Après ramadhan, les habitudes changent et les masques tombent…

Auteur
Tawfiq Belfadel, écrivain-chroniqueur

 




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Ahmed Medjani : « Je rêve d’une fresque géante qui va résumer le marasme des Algériens »

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RENCONTRE avec un caricaturiste

Ahmed Medjani : « Je rêve d’une fresque géante qui va résumer le marasme des Algériens »

Ahmed Medjani est un dessinateur et caricaturiste a le verbe sans concession et le coup de griffe ravageur. Il y a de l’indignation sur le sort fait au métier de dessinateur de presse dans le propos de ce natif de la vallée de la Soummam.

Le Matin d’Algérie : Comment en êtes-vous venu au dessin et à la caricature ?

Medjani Ahmed : J’ai découvert la caricature par pure hasard, vers 14-15 ans j’avais un don artistique, je reproduisais des paysages, des croquis…etc. Quand je me suis mis à lire les journaux, j’ai découvert ce monde, celui de la caricature (Dilem, Hic et Ayoub) s’était le coup de foudre, entre moi et ces gribouillages, un monde où un simple dessin avec une bulle peut dire autant qu’une chronique, un article ou une contribution. Un monde magique où il ne suffit pas de dire « tiens je vais faire un dessin ! » non ça demande de l’inspiration, de la réflexion, de la recherche et beaucoup de méditation.

Le Matin d’Algérie Que retenez-vous de votre passage dans la presse ?

Je trouve que notre presse est pathétique, une presse qui ne cesse de dénoncer les censures et la mainmise de l’Etat, elle ne va pas hésiter une seconde à censurer tes dessins sous plusieurs prétextes bidons.

Une presse qui ne respecte pas ses engagements envers vous, en découvrant par exemple que tant d’années à travailler pour elle tu n’es même pas affilié à la sécurité sociale !

Des pratiques dignes du journalisme de caniveaux, du moyen âge.

Le Matin d’Algérie : Vous est-il arrivé de vous auto-censurer ?

M’autocensurer ? Oui, ça m’arrive, il y a des dessins que je juge très agressifs, pour une société violente de nature, je n’ai pas envie d’ajouter de l’huile sur le feu, et que l’effet de d’individuation me traine. Il y a d’autres dessins qui ne sont pas compatibles avec l’esprit très étroit de notre société, fruit des années de bridage et d’endoctrinement, mon travail est de faire passer des messages claires à tous les Algériens, à les réveiller, non pas à en faire des ennemies, dans ce cas on sera, rien, qu’une cruche vide. Ce n’est pas mon rôle de faire changer les choses, porter une touche oui, mais il faut plusieurs générations pour y arriver.

Le Matin d’Algérie : Y a-t-il une caricature que vous auriez aimé avoir réalisé ?

Il y a un projet, une fresque géante sur laquelle tous les caricaturistes du pays mettront leurs touches, une caricature qui résumera le marasme des Algériens, l’injustice, l’inégalité… et qu’on accrocher ça juste en face du palais d’El Mouradia, qui sait peut-être elle va donner un petit renouveau ? Au pire elle servira d’effet miroir pour les ces gens-là et donnera des couleurs à l’endroit.

Le Matin d’Algérie Si vous deviez caricaturer l’Algérie actuelle, elle serait comment ?

Je ferai un dessin psychédélique ; il y a tellement de violence, tellement de haine, de disproportion et d’anarchie qui planent je l’imagine comme un gouffre sans fond, dans lequel on ne cesse de s’enfoncer, jour après jour, année après année, ce trou se nourrit des injustices, des privations et des frustrations que l’Etat cultive et bichonne. Cet Etat-là se nourrit et se renforce de la détresse de ses citoyens. C’est un film d’horreur.

Le Matin d’Algérie : Peut-on connaître vos projets ?

Pour le moment je suis un baladin, ma petite expérience avec la presse algérienne m’a poussé à être autonome, je dessine gratuitement pour tout le monde, pour toute personne qui défend des causes justes, je ne gagne pas ma vie avec le dessin, je travaille avec des pauvre paumés car, comme disait Ait Menguellet : « Win yerwen yexde3 rebbi ». J’aurais aimé travailler avec des personnes sérieuses et engagées mais pour le moment je continue à tituber sur chemin.

Le Matin d’Algérie : Vous n’avez pas encore édité en Algérie. Est-ce parce qu’il n’y a pas de lectorat pour la caricature et la BD ou par manque d’éditeurs spécialisés ?

De un, le monde de l’édition en Algérie, comme toutes les disciplines du pays, est au stade primitif contrairement à l’Europe ou aux Etats-Unis, l’éditeur pense à ce qui va gagner non pas à la valeur et au rôle que jouera ce qui va éditer, personnellement ils me l’ont dit clairement : « Je ne vais pas investir tant d’argent pour qu’il me reste sur les bras », chose absurde du côté éthique de la profession, et logique côté esprit matérialiste primaire de l’individu.

De deux, je pense que les caricaturistes ont un électorat, ce sont des gens qui ne lisent pas beaucoup, la caricature à cette caractéristique de résumer tout et cela arrange tout le monde, il y a des gens qui achètent des journaux rien que pour la caricature, ils disent que tout ce qui reste du journal c’est des foutaises ! En revanche la BD est en train de renaître en Algérie c’est en vogue même donc il faut se pencher du côté du sérieux des éditeurs.

Le Matin d’Algérie : Que vous inspire le blocage du festival international de la caricature d’Oran ?

L’annulation du festival international de la caricature d’Oran ne m’a vraiment pas étonné, ça devrait se passer ainsi, le contraire m’aurait étonné vu les dessins chargés contre ce système.

C’est un pays sur un déambulateur qui est tellement parano qu’il se méfie de lui-même. On a tout normalisé : la violence, le vol, l’injustice, la censure…etc, ça fait partie du train de vie.

Le Matin d’Algérie : Il y a une nouvelle génération de caricaturistes talentueux, pour autant ils sont peu visibles, pourquoi selon vous ?

Les jeunes dessinateurs n’ont pas accès à la publication à grande échelle, ils n’ont que les réseaux sociaux, chose maigre, ils ont un très long parcours à faire, à se battre contre les injustices, une souffrance terrible, certains finiront par abandonner, les plus chanceux trouveront une presse qui va les asservir et les jeter à tout moment comme une vieille chose, et d’autres finiront comme moi, des vagabond…rire…

La presse devra donner des chances à ces jeunes pour qu’ils puissent contribuer à donner du renouveau, ce sont des porteurs de projets, il ne faut pas reproduire l’image de nos dirigeants, nos politiciens, nos élus qui sont des carriéristes, non pas des porteurs de projets et qui excluent le citoyen de toute contribution à sa société.

Bio express. Ahmed Medjani est né le 25 avril 1988 à Akbou en Kabylie. Il est licencié en sociologie, dessinateur de presse, illustrateur de la page kabylie-info pour El Watan, dessinateur pour différentes associations, journaux et ONG en Algérie et en Europe. Il est aussi l’auteur d’un recueil de dessins Gueule de Bois des éditions toulousaines Noir et Blanc.

 

Auteur
Hamid Arab

 




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Sonatrach : mêler la presse à un conflit interne brouille les pistes

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Rachat de la raffinerie Agusta et autres affaires

Sonatrach : mêler la presse à un conflit interne brouille les pistes

Les propositions que cette analyse souhaite défendre, peuvent être résumées en deux suggestions très succinctes : la presse d’investigation si théoriquement il en existe une, est en train de faire ses premiers pas en Algérie, mais toute dérive dans sa démarche pourrait remettre en cause un actif important capitalisé et consolidé à ce jour au prix d’un sacrifice de nombreux journaux et journalistes.

On peut rechercher l’information tout en évitant qu’elle soit fournie sur un plateau par un clan contre un autre, la recouper pourquoi pas la contextualiser et la mettre en débat en s’abstenant de la juger pourquoi ? Parce qu’elle détruit tout le processus qui la crée en affectant la présomption d’innocence et surtout attise le conflit qu’on tente de porter à l’opinion publique par cette information et la rend ainsi non crédible.

La deuxième hypothèse quant elle touche plutôt le processus de changement dans une organisation qui est une étape qu’on doit absolument éviter de se focaliser sur son aspect négatif. Au contraire, un changement qui ne s’accompagne pas par une résistance dénote une certaine apathie de l’organisation, stade ultime de son développement considéré comme très néfaste pour sa restructuration. Tout changement, touche un ordre établi et par voie de conséquence appelle à une résistance.  L’inertie est le refus du changement.  

L’art du manager justement dicte de ne pas brusquer le résistant, lui faire comprendre que le changement est bien là, lui expliquer petit à petit. Car plus on lui force la main, plus il se sentira perdu et son refus va alors persister. L’argumentation signifie que la personne est révoltée face au changement. Il ne faut pas  la blâmer pour sa réaction, car c’est un geste tout à fait normal. Il faut lui expliquer l’importance du changement, et lui faire comprendre l’utilité de son implication face au changement.

Pour revenir donc à notre problématique, cette semaine lit-on sur le site d’Algériepart, le méga-plan SH2030 a trouvé une farouche résistance de la part de certains « dinosaures saboteurs » constitués de cadres dirigeants de niveau n-1 et n-2 qui entraveraient la démarche du nouveau PDG pour mettre en place sa feuille de route qui a pu directement ou indirectement toucher à leurs intérêts. L’article dans son fond inquiète l’opinion publique plus qu’il l’informe.

Pourquoi aucune information sur le réseau que cette poche de résistance a pu créer pour constituer un danger à un responsable nommé par décret présidentiel et investi statutairement de tous les pouvoirs les plus étendus pour assurer l’administration, la gestion et la direction de l’entreprise. Il est assisté par un  comité exécutif dont les membres sont nommés par lui-même en recueillant uniquement l’accord préalable du ministre de l’Energie qui est une simple formalité. Qu’est-ce qui empêcherait ce PDG de les démettre de leurs fonctions afin travailler à son aise ? Quel réseau a pu tisser ce clan qui dispose d’oreilles qui les écoutent ou les écoutent pas à la « chefferie du gouvernement » et à la «présidence» de la république ? Cela sonne les opinions du début des années 80 pour faire de Sonatrach «un Etat dans un Etat» et permettre ainsi de la « scier » par une restructuration organique et financière qu’on a amèrement regrettée quelques années plus tard.

Plus grave, sans parfaire l’information en laissant l’opinion publique dans un état de préoccupation extrême a jugé ces responsable et annonce que leur sort est scellé et leur «limogeage sera officialisé». Qui peut donc donner une information de cette importance sinon le PDG lui-même qui dispose de ce pouvoir de limogeage et par voie de conséquence utilise la presse pour venir à bout d’un conflit, au demeurant mineur par un artifice de manipulation de l’information. Il aurait été plus complet si l’enquêteur avait écouté l’autre partie pour connaître son point de vue et laisser ainsi l’opinion publique se faire une idée précise et non de la tourmenter de la sorte. 

Sonatrach n’est plus au stade de croissance

Toute entreprise, quelle que soit sa forme juridique et son lieu d’existence, passe par un stade de lancement ensuite une croissance pour se stabiliser sur une phase de maturité qu’il faudrait impérativement entretenir pour éviter le déclin. Chaque étape est caractérisée par ses propres maladies. Si Sonatrach a connu un manque d’expérience dans ses débuts et un style inapproprié dans son adolescence, aujourd’hui c’est la bureaucratie et la complaisance qui la spécifient. Il faut reconnaître que le nouveau PDG a dénoncé tout haut ce que ses prédécesseurs ont vécu tout bas étant donné justement les injonctions fortement sociales de son propriétaire. Le pragmatisme leur a dicté de concilier la gestion de cette mamelle du pays pour mieux avancer et arriver à un modèle de conduite qui a démontré que le compromis règlent les problèmes qui se posent. Par contre le viol des procédures par mimétisme qui ne tient pas compte de son environnement interne lui fait mal.

La période phare de la corruption et les scandales qui se sont suivis, la perte de ces 10 000 cadres formés à coup de devises fortes, ont été justement dans ces dernières périodes qui à commencé à partir des années 2000. Le nouveau PDG semble animé d’une volonté de bien faire mais avance plus vite que le rythme que nécessite l’entreprise qui la conduit. En faire la cinquième mondiale dans le domaine des hydrocarbures en une décennie c’est mettre une mini-jupe à une mère de famille septuagénaire à la grande déception de ses enfants.

L’entreprise est noyautée par la cooptation et le népotisme qui a permis le tissage de liens solides qu’il faudrait du temps et de la patience pour les casser. Les employés au sein d’une entreprise partagent les mêmes valeurs dans le statut où ils se situent. Quand un changement arrive, ils éprouvent une crainte collective, ce qui est souvent source de déstabilisation au sein de l’organisation. C’est pourquoi il faut  impérativement les rassurer avant d’annoncer un changement.

Pour aider les collaborateurs à mieux faire face au changement, aller à l’essentiel en laissant de côté les détails. Laisser libre parole à chacun d’eux. Expliquez-leur les raisons du changement. Trouver ensemble les attitudes à adopter face à ce changement.  Conduire le changement est donc une opportunité pour réengager  en leur donnant de l’autonomie, plus d’assurance en leur permettant d’avoir des initiatives et en libérant leur parole. Le changement représente désormais une opportunité de créer un dialogue qui a souvent disparu au profit des dysfonctionnements cités plus hauts et qui ont prévalu jusqu’à présent à Sonatrach.

Pourtant, Ould Kaddour, dans sa dernière conférence est redevenu plus conciliant en précisant ce qu’il voulait passer comme message par cette anecdote sur son kiyass (masseur). Dans ce sillage justement, il a reconnu le droit à l’opinion publique en général et à l’Algérien lambda en particulier de s’enquérir sur la gestion du mastodonte. Pourquoi donc cette dérive dans la presse de surcroît inutile ?

Conclusion

Il est très utile de souligner que si de nombreux anciens cadres de rang dirigeant se constituent en club pour débattre et donner leurs avis sur des sujets qui intéressent la Sonatrach dans ses perspectives stratégiques, ce n’est nullement une manière ou une autre de s’immiscer ou d’entraver la démarche de ses managers en place. C’est parce qu’ils avaient la chance de conduire dans leur temps un mode de gestion teinté de patriotisme qui a commencé à disparaître de nos jours. Parmi eux il existe des fondateurs de ce mastodonte qui peuvent en réclamer le droit de le voir prospère sans contrepartie. 

Auteur
Rabah Reghis

 




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Officiel: Forfait de Feghouli et M’bolhi

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Équipe nationale de football

Officiel: Forfait de Feghouli et M’bolhi

Sofiane Feghouli et Raïs Ouhab Mbolhi ne seront pas dans le groupe qui disputera les rencontres amicales du 1er juin face au Cap Vert et du 7 juin 2018 face au Portugal. Ils sont officiellement forfaits pour ces deux matches.

Sofiane Feghouli a informé la Fédération qu’il était blessé au tendon d’Achille et donc indisponible pour les deux matchs amicaux du mois de juin.

De son côté, Raïs Ouhab Mbolhi a adressé un courrier dans lequel il a demandé à être dispensé du stage. A l’arrêt depuis la fin du championnat en Arabie Saoudite survenue en avril, le gardien de but international algérien ne se sent pas en mesure de répondre, à l’heure actuelle, aux sollicitations de la sélection nationale et souhaite donc reporter sa venue pour les prochaines échéances.

Auteur
FAF

 




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Expulsion arbitraire des migrants: l’ONU met en garde l’Algérie

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Dans un rapport du HCDH

Expulsion arbitraire des migrants: l’ONU met en garde l’Algérie

Le haut commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies par le biais de son porte parole Ravina Shamdasani a sévèrement mis en garde les autorités algériennes contre « les expulsions collectives de migrants particulièrement en provenance de pays d’Afrique subsaharienne » en les sommant de  » cesser ces pratiques ».

Ci-dessous le communiqué de l’ONU.

 » Nous demandons au gouvernement algérien de cesser les expulsions collectives de migrants particulièrement en provenance de pays d’Afrique subsaharienne. Alors que les chiffres exacts sont difficiles à obtenir, le nombre de migrants expulsés est estimé à plusieurs milliers.

Une équipe des droits de l’homme de l’ONU s’est rendue au début du mois à Niamey, Agadez ainsi qu’à Arlit au Niger où ils ont interviewé 25 migrants expulsés d’Algérie ces derniers mois, ainsi que d’autres personnes familières avec la situation. On leur a dit que les autorités algériennes organisent fréquemment des rafles massives de migrants d’Afrique subsaharienne dans diverses parties du pays. Notre équipe a été informée de trois incidents qui se sont déroulés à Oran les 9 et 8 avril, dans le quartier de Douira à Alger les 10 et 19 avril et à Boufarik le 18 avril. Des raids seraient effectués sur des chantiers de construction à Alger, ainsi que dans des quartiers connus pour être peuplés par les migrants. Certains ont également signalé avoir été arrêtés dans la rue et détenus.

Ce qui est particulièrement inquiétant, c’est que la plupart des personnes à qui nous avons parlé ont déclaré qu’elles n’étaient pas soumises à des évaluations individualisées, qu’elles n’avaient pas été informées des raisons de leur détention et qu’elles n’avaient pas non plus été autorisées à ramasser leurs effets personnels, passeports ou argent avant d’être expulsées. Beaucoup ont dû laisser derrière eux tout ce qu’ils possédaient.

Alors que certains ont été rapidement transférés au Niger, d’autres ont été détenus dans des bases militaires à Blida et à Zeralda dans la banlieue d’Alger ou dans un complexe à Oran avant d’être transférés à Tamanrasset dans le sud de l’Algérie. Les conditions de détention seraient inhumaines et dégradantes. De Tamanrasset, les Nigériens sont transférés en bus à Agadez au Niger, tandis que les autres sont entassés dans de gros camions pour être transférés à la frontière nigérienne où ils sont abandonnés et laissés à marcher pendant des heures dans la chaleur du désert pour traverser la frontière nigérienne.

Nous avons entendu des témoignages indiquant que les migrants qui restent en Algérie sont, évidemment, très effrayés.

On craint également que la campagne d’expulsions ne favorise le racisme et la xénophobie à l’encontre des Africains subsahariens.

L’expulsion collective des migrants, sans évaluation individuelle ou de garanties de procédure, est profondément alarmante et contraire aux obligations de l’Algérie en vertu du droit international des droits de l’homme, notamment la Convention sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, que l’Algérie a ratifié. Selon le droit international des droits de l’homme, les migrants ne doivent pas être arrêtés ou détenus arbitrairement et, en cas d’arrestation, de détention et d’expulsion, des garanties de procédure, y compris le droit à l’assistance et au conseil juridiques, le droit à l’information et le droit à un recours, doivent être respectés.

Ils ne doivent pas être arbitrairement privés de biens ou de documents. Les retours ne doivent être effectués que conformément au droit international, dans des conditions de sécurité et avec dignité.

Nous exhortons l’Algérie à mettre en œuvre les recommandations formulées par le Comité des travailleurs migrants en avril, notamment d’interdire explicitement les expulsions collectives et d’établir des mécanismes de surveillance pour garantir que les expulsions de travailleurs migrants se déroulent dans le strict respect des normes internationales, et assurer le respect du droit de demande à l’asile et le principe de non-refoulement. »

Auteur
La rédaction

 




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Bachir Saleh, l’ex-argentier de Kadhafi, évoque des versements occultes à Sarkozy

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France

Bachir Saleh, l’ex-argentier de Kadhafi, évoque des versements occultes à Sarkozy

L’ancien grand argentier de Mouammar Kadhafi, Bachir Saleh, a évoqué des versements occultes du régime libyen à Nicolas Sarkozy pour financer sa campagne présidentielle victorieuse de 2007, dans un reportage diffusé mardi sur la chaîne France 2.

Dans un premier temps, face caméra, l’ex-patron du fonds souverain Libyan Investment Authority assure « n’avoir aucune information » sur une éventuelle remise d’argent à l’ancien chef de l’État français.

Puis, M. Saleh est de nouveau interrogé par le journaliste, mais cette fois sans savoir qu’il est filmé.

« Là, vous venez de me dire que ça a eu lieu », relève le journaliste dans une allusion à un possible financement occulte.

« Oui, c’est vrai. Mais avec qui ? Moi ? Ce n’est pas mon canal », lui répond l’ancien homme de confiance de Kadhafi dans cet entretien réalisé en septembre.

« Kadhafi avait un budget spécial pour les personnes qu’il voulait soutenir », ajoute-t-il, chiffrant à « 350 » millions d’euros les fonds disponibles, sans toutefois préciser leur destination.

Homme-clé du dossier et exilé en Afrique du Sud, Bachir Saleh a toujours refusé de répondre aux questions des enquêteurs en France.

« Je reste très prudent sur la manière dont cet entretien en caméra cachée auquel je n’ai pas assisté a été réalisé et restitué », a réagi auprès de l’AFP son avocat Me Eric Moutet.

En mars, ce tentaculaire dossier a valu à Nicolas Sarkozy une mise en examen (inculpation) pour « corruption passive », « financement illégal de campagne électorale » et « recel de détournement de fonds publics libyens ». L’ancien président a toujours vigoureusement contesté avoir reçu des fonds de Kadhafi, tué en 2011 après avoir été évincé du pouvoir.

Des magistrats du pôle financier instruisent depuis cinq ans cette affaire, déclenchée par la publication en mai 2012 par le site Mediapart d’un document libyen évoquant un financement occulte d’environ 50 millions d’euros afin notamment de permettre à la Libye de sortir de son isolement diplomatique.

Plusieurs protagonistes, dont d’ex-responsables libyens, ont accrédité la thèse de versements illicites.

L’ex-Premier ministre Baghdadi Al-Mahmoudi a raconté que, pendant la campagne électorale de 2007, Claude Guéant, directeur de campagne, avait « contacté certains de ses amis comme Bachir Saleh ». Ce dernier a notamment remis à M. Guéant lors d’une rencontre dans un hôtel parisien « des billets en dollars et en euros déposés dans une valise », selon son récit.

Bachir Saleh, grièvement blessé par balles lors d’une attaque en février à Johannesburg, est aussi au coeur de la vente suspecte en 2009, pour 10 millions d’euros, d’une villa à Mougins (sud-est de la France) au fonds qu’il dirigeait. Une transaction qui aurait pu être effectuée pour dissimuler d’éventuels versements occultes.

Le sulfureux homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine a lui-même assuré avoir remis entre fin 2006 et début 2007 trois valises contenant 5 millions d’euros en provenance du régime de Kadhafi à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, et à Claude Guéant, lui aussi mis en examen dans ce dossier.

Mais d’autres dignitaires libyens ont démenti tout financement occulte. Et aucune preuve matérielle n’a été à ce jour obtenue par les enquêteurs.

Auteur
AFP

 




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Une nouvelle « attaque acoustique » contre un diplomate américain en Chine ?

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Après Cuba

Une nouvelle « attaque acoustique » contre un diplomate américain en Chine ?

L’incident aurait pu paraître anodin: un fonctionnaire américain en Chine a été victime d’un traumatisme cérébral après avoir ressenti des bruits « anormaux ». Mais la similarité frappante avec les mystérieuses « attaques acoustiques » subies par des diplomates américains à Cuba pousse Washington à prendre l’affaire au sérieux.

L’ambassade des Etats-Unis en Chine a émis mercredi une alerte sanitaire pour mettre en garde les ressortissants américains sur place qui ressentiraient des « phénomènes auditifs ou sensoriels aigus et inhabituels, accompagnés de bruits anormaux ou de sons perçants ».

En cause, le cas d’un employé du gouvernement américain en poste dans la métropole de Canton, dans le sud du pays, qui, entre fin 2017 et avril dernier, a « récemment fait état de sensations de bruits et de pressions subtils, vagues mais anormaux ». Rentré aux Etats-Unis, il a été diagnostiqué le 18 mai avec un traumatisme cranio-cérébral léger (TCCL), a expliqué la porte-parole de l’ambassade Jinnie Lee, affirmant ne pas connaître la raison des symptômes.

Aucun autre cas n’a été officiellement signalé à ce stade, mais l’incident rappelle clairement celui, d’une toute autre envergure, qui a été signalé à Cuba.

« Les symptômes médicaux » sont « très similaires et totalement compatibles avec les symptômes médicaux qui ont affecté des Américains travaillant à Cuba », a ainsi déclaré le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo devant une commission parlementaire, peu après la publication de l’alerte sanitaire.

« Nous avons des équipes médicales qui se rendent sur place », et « nous tentons de comprendre ce qui s’est passé à La Havane et maintenant en Chine », a-t-il ajouté.

Enquêtes chinoise et américaine 

L’affaire est en effet d’autant plus inquiétante que les causes et les auteurs des mystérieuses « attaques ciblées » qui ont touché, entre fin 2016 et l’été 2017, plus de vingt diplomates américains en poste à La Havane n’ont toujours pas été élucidés.

Ces diplomates ont subi des pertes d’audition, des troubles cognitifs, des vertiges, des insomnies ou encore des problèmes de vue. Les incidents ont parfois été décrits comme des « attaques acoustiques », bien que le département d’Etat ait fait preuve d’une grande prudence sur les causes.

Sans en connaître le ou les auteurs, les Etats-Unis tiennent toutefois les autorités cubaines pour responsables, au minimum car elles n’ont pas été en mesure de garantir la sécurité des diplomates. Ils ont donc rappelé fin septembre plus de la moitié du personnel de leur ambassade à La Havane, provoquant une nouvelle crise diplomatique, car les autorités cubaines rejettent toute responsabilité et mettent parfois en doute l’existence même de ces « attaques ».

Au sujet de l’enquête sur les incidents à Cuba, Mike Pompeo a annoncé mercredi qu’il attendait un rapport interne « d’ici le milieu de la semaine prochaine ».

S’agissant du nouvel incident en Chine, le secrétaire d’Etat a précisé avoir demandé « l’assistance » des autorités chinoises. « Elles se sont engagées à honorer leurs engagements dans le cadre de la Convention de Vienne pour assurer la sécurité des diplomates américains », a-t-il ajouté.

Selon l’ambassade américaine à Pékin, le département d’Etat « prend cet incident très au sérieux et cherche à déterminer les causes et les effets de l’incident ». « Le gouvernement chinois nous a assuré qu’il enquêtait également et prenait les mesures adéquates », a ajouté la porte-parole de l’ambassade.

Auteur
AFP

 




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Les conditions d’exemption des droits de douanes des composants importés fixés par un arrêté

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Sous-traitance

Les conditions d’exemption des droits de douanes des composants importés fixés par un arrêté

Les modalités et conditions d’exemption pour une période de cinq ans des droits de douanes et de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour les composants et matières premières importés ou acquis localement par les sous-traitants, agréés par les producteurs, ont été définies par un arrêté interministériel publié au journal officiel n 25.

Le sous-traitant postulant au bénéfice des exemptions doit être, préalablement, agréé par un producteur donneur d’ordres, activant dans le domaine des industries mécaniques, électroniques et électriques.

L’obtention de la décision d’exemption est conditionnée par la présentation, par le demandeur, d’un dossier, à introduire en deux exemplaires auprès du ministère chargé de l’industrie contre la délivrance d’un récépissé de dépôt.

La décision d’exemption est délivrée par le ministre chargé de l’industrie au sous-traitant agréé, dans un délai n’excédant pas trente (30) jours, à compter de la date d’introduction de la demande. Elle n’est valable que pour les contrats de sous-traitance en cours de validité.

Le sous-traitant agréé postulant au bénéfice des exemptions doit justifier et disposer des installations, des équipements, des outillages, ainsi que des moyens humains et des compétences nécessaires à l’exécution des opérations de sous-traitance prévus dans le contrat de sous-traitance conclu avec le donneur d’ordres.

Par ailleurs, pour bénéficier des exemptions, les composantes et les matières premières destinées aux opérations de production d’ensembles et de sous-ensembles réalisées par le sous- traitant, doivent subir une transformation industrielle.

Les produits issus de l’opération de production à partir des composants et matières premières objet de l’exemption doivent être destinés exclusivement au donneur d’ordres.

Dans le cadre du suivi et du contrôle des engagements des sous-traitants bénéficiant des exemptions, les sous-traitants sont tenus de fournir la documentation technique relative aux procédés de fabrication et transformation des matières premières servant à la production d’ensembles et de sous- ensembles destinés aux produits et équipements des industries mécaniques, électroniques et électriques.

Les sous-traitants agréés sont tenus de tenir une comptabilité analytique faisant ressortir le degré de transformation industrielle pour chaque phase du processus de production.

A précisé que tout manquement par le sous-traitant agréé à ses engagements donne lieu à l’établissement, par les services concernés du ministère chargé de l’industrie, d’une mise en demeure exigeant du bénéficiaire d’y remédier dans un délai d’un (1) mois, à compter de la notification de cette mise en demeure.

Si à l’issue de cette période, le sous-traitant agréé ne s’est pas conformé à ses engagements, il est prononcé l’annulation dans les mêmes formes de son octroi, de la décision d’exemption.

La décision d’annulation de l’exemption est transmise aux services fiscaux territorialement compétents et à l’administration des douanes.

Nonobstant les sanctions prévues par la législation et la réglementation en vigueur, des rappels des droits de douanes et de la taxe sur la valeur ajoutée qui auraient dû être acquittés, sont opérés conformément à la législation fiscale et douanière en vigueur.

Dans le cadre du suivi et de l’évaluation des activités des sous-traitants agréés bénéficiant des exemptions et de l’évaluation du dispositif de soutien les concernant, les bénéficiaires doivent adresser, au ministère chargé de l’industrie, des rapports semestriels sur l’activité de sous-traitance et fournir toutes informations statistiques demandées en rapport avec leur activité.

Sous peine des sanctions prévues par la législation et la réglementation en vigueur, en cas de rupture de la relation contractuelle entre le donneur d’ordres et le sous-traitant agréé, les deux parties doivent en informer le ministère chargé de l’industrie sous huitaine.

La rupture de la relation contractuelle entraîne l’annulation de la décision d’exemption, dans les mêmes formes que celles de son attribution.

L’article 15 de l’arrêté stipule qu’il est institué une commission consultative de recours placée auprès du ministre chargé de l’industrie.

Tout sous-traitant s’estimant lésé, au titre de l’octroi des exemptions ou au titre des sanctions prises à son encontre au motif de manquement aux dispositions du présent arrêté, peut formuler un recours auprès de la commission consultative de recours dans un délai ne dépassant pas quinze jours, à compter de la date de notification de la décision contestée.

La commission consultative de recours émet un avis motivé sur le recours dans un délai de trente (30) jours, à partir de la date de son introduction.

Cet avis est soumis au ministre chargé de l’industrie pour émettre sa décision. La notification de la décision est communiquée au requérant dans un délai de dix jours.

Auteur
APS

 




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Légère baisse des quantités pétrolières exportées par Sonatrach

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Premier trimestre 2018

Légère baisse des quantités pétrolières exportées par Sonatrach

La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a enregistré une baisse de 3% du volume (quantité) des exportations de pétrole au 1er trimestre 2018 par rapport au même trimestre 2017, a indiqué mercredi à Alger le Directeur exécutif stratégie, planification et économie auprès de Sonatrach, Farid Ghezali.

Ce volume est passé de 28 millions de tonnes équivalent pétrole (mtep) au 1er trimestre 2017 à 27,2 mtep au 1er trimestre 2018, a précisé M. Ghezali lors d’une conférence de presse sur le bilan trimestriel des activités de Sonatrach et sa stratégie de raffinage.

Ce léger recul s’explique essentiellement par l’introduction de l’opération de processing à l’international qui consiste pour Sonatrach à louer les équipements d’un raffineur dans un autre pays pour procéder aux opérations de raffinage, permettant à la compagnie nationale à récupérer les carburants obtenus à un prix moins cher.

Selon M. Ghezali, une quantité de 400.000 tonnes a été raffinée à l’extérieur durant les trois premiers mois de 2018, ce qui explique la baisse de la quantité exportée en pétrole.

Concernant le chiffre d’affaires à l’exportation des hydrocarbures, le même responsable a fait savoir qu’il s’était établi à 9,8 milliards de dollars au 1er trimestre 2018 contre 8,4 milliards de dollars durant la même période de 2017, soit une hausse de 17%.

Cette hausse du chiffre d’affaires à l’exportation a été induite par l’augmentation des cours de pétrole de 15 dollars, en passant de 53 dollars à 68 dollars le baril, a-t-il relevé.

Pour sa part, le Directeur exécutif finances auprès de Sonatrach , Mohamed Karoubi, a souligné que ce chiffre d’affaire aurait pu être plus important s’il n’y avait pas l’opération de raffinage à l’étranger qui a permis de réduire les importations des carburants.

Pour rappel, la facture d’importation des biens énergétiques et lubrifiants (carburants) a commencé à connaître une tendance à la baisse en s’établissant à 543 millions usd sur les 4 premiers mois de 2018 contre 613 millions usd à la même période de 2017 (-11,42%).

En ce concerne le chiffre d’affaires réalisé par Sonatrach sur le marché national, M. Karoubi a indiqué qu’il avait été évalué à 82 milliards de dinars (mds DA) au 1er trimestre 2018 contre 77 mds DA sur la même période de l’année précédente, soit une hausse de 6%.

Ainsi, Sonatrach a versé 754 mds DA au Trésor public au titre de la fiscalité pétrolière entre janvier et fin mars 2018, en évolution de 40% par rapport à la même période de 2017.

Quant à la facture des importations des carburants, M. Karoubi a signalé que sur le mois de janvier 2018, elle était passée à six mds DA contre 22 mds DA en janvier 2017, soit une baisse de 73%, grâce à l’introduction du processing.

Par ailleurs, en terme de la production primaire totale, Sonatrach a réalisé 49,6 mtep de janvier à fin mars 2018 contre 50 mtep au premier trimestre 2017, soit une baisse de 1%.

Cette baisse est due au respect de l’accord de réduction de la production de l’Opep et à la conformité au programme de maintenance réglementaire des installations (un mois d’arrêt à Hassi Berkine), a expliqué M. Ghezali.

S’agissant de la production du gaz naturel, elle a été de 34,6 milliards de m3 au 1er trimestre 2018 contre 34,4 milliards de m3 à la même période de 2017, soit une hausse de 1% entre les deux périodes de comparaison et de 103% par rapport aux objectifs fixés.

Auteur
APS

 




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