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mardi 8 juillet 2025
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Me Ali Yahia Abdenour perd son fils

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Condoléances

Me Ali Yahia Abdenour perd son fils

Me Ali Yahia Abdenour, 98 ans, vient de perdre son fils. C’est le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcine Belabbès qui l’annonce sur sa page facebook. « Maitre Ali Yahia Abdenour vient de m’informer que son fils Amokrane est décédé aujourd’hui à l’age de 64 ans. En cette douloureuse circonstance, je présente à toute la famille Ali Yahia mes sincères condoléances ».

La famille du Le Matin d’Algérie présente ses sincères condoléances à Me Ali Yahia Abdennour et l’assure de toute sa sympathie dans cette douloureuse épreuve.

Auteur
La rédaction

 




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À Paris, le restaurant L’Avenue ne veut ni Arabes ni femmes voilées

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Le gérant d’un restaurant chic accusé de racisme

À Paris, le restaurant L’Avenue ne veut ni Arabes ni femmes voilées

Réputée pour être fréquentée par tout le gratin parisien et les célébrités internationales de passage dans la capitale, la brasserie chic L’Avenue se retrouve aujourd’hui au cœur d’un scandale sur fond de racisme et d’islamophobie.

Les responsables sont en effet accusés par quatre de leurs anciennes serveuses de faire du profilage racial, comme le rapportent leurs témoignages recueillis par BuzzFeed News.

Selon elles, la direction du restaurant demandait quotidiennement de « ne prendre aucune réservation de personnes au nom d’origine arabe ou de touristes venant du Moyen-Orient », explique ce jeudi 17 le site d’informations.

Ce que l’enquête montre, c’est que la direction de L’Avenue n’aime pas trop les Arabes, ni les femmes voilées. Pour leur fermer les portes du restaurant, ils ont mis en place un véritable système discriminatoire en plusieurs étapes. 

Les quatre anciennes employées affirment que leur hiérarchie leur faisait régulièrement passer la consigne de ne prendre aucune réservation de personnes au nom «d’origine arabe» – c’est l’expression du directeur – ou de touristes venant du Moyen-Orient (les pays ciblés sont le Qatar, les Émirats arabes unis, le Bahrein et l’Arabie saoudite). Les quatre femmes assurent que si une femme voilée se présentait, elles devaient la refuser, prétextant que le restaurant était plein, même s’il ne l’était pas. En outre, elles assurent que ce système bien rodé est toujours à l’œuvre aujourd’hui.

« Le directeur dit souvent qu’il préfère avoir deux personnes blondes, belles, en terrasse, avec deux cafés, plutôt que des femmes voilées, même si elles sont riches. Celles-là, on devait les refuser, et à chaque fois qu’une hôtesse prenait une réservation d’un client avec un nom arabe, il demandait qui avait pris cette réservation et rappelait la consigne de les refuser autant que possible en faisant croire que le restaurant est complet », a ainsi raconté une serveuse.

racisme

Les noirs interdits de rez-de-chaussée

Refoulées par le restaurants, certains n’ont pas hésité à dénoncer des faits similaires sur des sites tels que Trip Advisor ou Google, qui permettent de noter les restaurants en ligne. Il faut prendre ces messages avec des pincettes, car il est difficile de les authentifier, mais la multiplication des avis dénonçant des pratiques discriminatoires interroge. L’enquête a recensé une dizaine de commentaires évoquant implicitement ou explicitement les manip’ discriminatoires de L’Avenue. 

Le gérant déjà accusé de harcèlement sexuel et moral

D’après l’enquête, ce n’est pas la première fois qu’Alexandre Denis, le gérant de L’Avenue mais aussi de La Société (un autre établissement de la galaxie Costes à Paris) est accusé de recourir à des méthodes de management répréhensibles. En 2010, une serveuse avait porté plainte contre lui pour harcèlement sexuel et moral.

«Les agissements du gérant sont aussi directement dirigés contre Mme F. personnellement. Pour exemples : après un service du midi, [Alexandre Denis] exige qu’elle se rende à son domicile « pour coucher avec lui », peu avant son mariage, pour « enterrer sa vie de garçon ». Comme elle ne s’y rend pas, le lendemain il lui attrape la tête, lui presse les tempes et lui demande : « Pour qui tu te prends ? ». À plusieurs reprises, quand elle prend les commandes sur l’ordinateur, il se frotte contre elle ; il lui fait des commentaires à caractère sexuel sur son physique : « T’as une grosse poitrine »on copain doit se régaler. » Parfois, quand elle manifeste son mécontentement, il prend de la bave de son chien et la lui étale sur une épaule ; il lui donne un coup de pied dans les jambes, pour lui faire mal et au risque qu’elle fasse tomber les piles d’assiettes.»

 

Auteur
Avec Buzzfeed

 




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Jeunes universitaires en mal d’employabilité: au-delà du diagnostic

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Tribune

Jeunes universitaires en mal d’employabilité: au-delà du diagnostic

Depuis trois ans, ce sont pas moins de 400 000 nouveaux bacheliers qui s’inscrivent à l’Université. Il en sort entre 250 000 et 300 000 diplômés, avec le niveau de licence ou de master. La population universitaire se rapproche aujourd’hui de deux millions d’étudiants. C’est là une population qui, lorsqu’elle tape aux portes des organismes employeurs- secteur économique (public ou privé) et fonction publique- arrive rarement à se faire recruter. Une partie marginale se « débrouille » pour exécuter des boulots qui n’ont rien à voir avec la formation reçue sur les bans de l’Université. Résultat des courses, le gouvernement reconnaît- avec les limites et les précautions avec lesquelles il faudra prendre les chiffres  officiels-, que près de 18 % de ces diplômés universitaires sont en situation de chômage. Cela, sans prendre en considération la frange de ceux qui sont postés en pré-emploi depuis plusieurs années, avec un salaire qui n’atteint pas le Smig, sans qu’une perspective de recrutement s’affiche nettement pour eux.

Le ministre du Travail, Mohamed Zemali, croit s’en tirer à bon compte en faisant le constat que cette situation est due à « l’insuffisance de l’adéquation entre le cursus de formation et les besoins des entreprises. Les jeunes optent souvent pour des filières universitaires académiques et rarement professionnelles, avec des perspectives d’emploi limitées ». Cette orientation, précise-t-il, réduit les chances d’insertion de ces universitaires dans le monde du travail. En d’autres termes, on reproduit ici un constat fait il y a près de deux décennies par des analystes et des experts nationaux. Entre-temps, on a laissé la rente pétrolière gérer l’entreprise, l’économie, l’Université et les œuvres universitaires. Signe des temps, ces dernières, dans le segment de la restauration et du transport, ont, à plusieurs reprises, défrayé la chronique des « affaires ». L’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Harroubia, « pavoisait » publiquement que l’Algérie ait consacré 6000 bus au transport des étudiants, sans piper mot des esclandres ayant émaillé la gestion d’un certain nombre de directions des œuvres sociales à travers le pays.

Une problématique encore mal appréhendée

Même si l’étudiant a besoin de certaines conditions et de commodités pour bien mener ses études (intendance et logistique), il n’en demeure pas moins que les œuvres universitaires sont loin de suffire à former des universitaires et des cadres compétents.

En se limitant aux débats portant sur les conditions matérielles- lesquelles souffrent d’inefficacité malgré les sommes colossales que le gouvernement y a injectées au cours de ces quinze dernières années-, la problématique de l’insertion des universitaires dans le monde du travail risque d’être mise de côté, sous-estimée ou mal appréhendée.

Aussi bien pour l’école, avec ses trois paliers, que pour l’Université, l’Algérie semble avoir investi dans le quantitatif au détriment de ce qui justifie même l’existence du système d’enseignement scolaire et universitaire. En effet, l’Algérie dispose d’une population en formation (école, collège, lycée, université et centres de formation professionnelle) d’environ  11 millions de personnes, soit presque le quart de la population totale du pays. Les infrastructures (nouveaux pôles universitaires, résidences estudiantines, lycées, collèges, écoles primaires, instituts de formation professionnelle,…) ont consommé plusieurs milliards de dollars depuis le lancement des plans quinquennaux. Les villes universitaires se multiplient au point de toucher de petites villes chefs-lieux de daïra (exemples de Khemis Miliana, El Affroun,…), voire d’anciennes bourgades (Tamda, dans la wilaya de Tizi Ouzou).

Au pays du chômage paradoxal

Néanmoins, les produits de la formation, toutes catégories confondues, sont loin de répondre aux besoins pressants du pays, particulièrement pendant cette phase cruciale dont ont dit  qu’elle constitue une « transition » vers une économie de production. Les notes des examens, les diplômes servis et les titres obtenus peuvent, un moment, faire illusion. L’on continue à « festoyer » dans les quartiers et les villages dès l’annonce de la réussite au bac d’un voisin ou d’un proche. C’est légitime. Cependant, cette légitimité est plutôt nourrie par un souvenir et non une actualité. Autrement dit, le prestige d’antan de l’examen du baccalauréat continue à nourrir la mémoire, tout en indiquant les limites objectives de la valeur d’un tel diplôme. Les gens ne sont pas dupes. Ils s’en rendent compte rapidement. Les diplômés chômeurs emplissent les rues et les coins de toute l’Algérie. Le nombre d’emplois d’attente-payés modestement sur le budget de l’Etat avoisine le million, toutes formules confondues. Certains d’entre eux, y sont depuis cinq à six ans, sans perspective d’intégration. C’est une sorte de « piège » par lequel on instille un espoir ténu et une mensualité moins que le Smig, et qui se prolonge indéfiniment dans le temps. Le comble est que, pour accéder à ce dispositif social qui offre un mince horizon d’espoir, des parents ont dû recourir à du « piston », voire à des pots-de-vin!

Comme l’on constaté des experts algériens, le paradoxe de la relation entre les offres d’emploi et les profils (plus le niveau) de formation a atteint le sommet de l’absurdité. Il faut reconnaitre que les quelques capitaines d’industrie, qui « guerroient » dans le climat d’adversité d’une économie rentière, ont crée des emplois. Mieux, ils cherchent à recruter. Certaines offres sont répétées dans les journaux des dizaines de fois, sans que l’entreprise puisse mettre la main sur le profil recherché. Lorsque cela arrive, les premiers tests de terrain ou de bureau s’avèrent malheureusement non concluants. C’est que le niveau demandé est rarement offert par l’Université ou le centre de formation.

Des papiers-diplômes sans portée réelle

D’où le retour sur la manière dont sont obtenus les diplômes. Entre le copiage, la « parcoeurisme » et la complaisance de certains enseignants, il ne reste qu’une étroite marge pour l’effort personnel, l’apprentissage efficace et la formation des compétences.  D’où, également, la relativisation de la notion de chômage dans notre pays. Contrairement à certains pays industrialisés, le chômage en Algérie ne résulte pas de la saturation des métiers, mais plutôt par un déficit de qualification. Une meilleure qualification, sur les plans technique et managériale, aurait pu réduire une forte proportion de chômage; non seulement par une insertion salariale dans des entreprises, mais également par la création de petites et moyennes entreprises par les détenteurs de diplômes. L’expérience menée depuis quelques années dans ce domaine dans le cadre de la micro-entreprise (Ansej, Angem et Cnac) est trop engluée dans la démagogie et l’approximation pour être prise comme exemple à généraliser. La mentalité rentière qui règne au sein même de certains bénéficiaires de crédits- tentés par le non-remboursement et considérant que c’est là leur « part de pétrole »-, ainsi que les procédures judiciaires engagées par les banques à l’encontre de promoteurs insolvables, montrent, en quelque sorte, les limites objectives de ce dispositif.

Dans le contexte des nouveaux défis qui se posent à l’économie algérienne, à l’ombre d’une crise financière inscrite dans la durée, malgré les rebonds du baril de ces derniers mois, la formation- sous toutes ses déclinaisons- est appelée, voire sommée, de « convoler en justes noces » avec les impératifs de la diversification des activités, de l’innovation technologique et de compétitivité. Toute option qui ferait l’impasse sur la qualification et la compétence- comme on a eu à le vivre jusqu’ici- condamnerait l’économie du pays à la stagnation, voire à la déchéance, et exposerait la jeunesse du pays à toutes formes de dérives dont on commence à subodorer déjà les prémices. 

 

Auteur
Amar Naït Messaoud

 




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Le cinquième mandat pour Bouteflika, ce projet insensé

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Tribune

Le cinquième mandat pour Bouteflika, ce projet insensé

Djamel Ould Abbès et consorts ont appelé le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika à briguer un cinquième mandat, ignorant, ou faisant semblant d’ignorer, que ce projet est tout simplement insensé.

Est-il censé, en effet, de pousser un homme à bout de forces dans une élection présidentielle ? La question mérite d’être posée, parce que n’importe quel quidam qui a vu les dernières images du chef de l’Etat vous le dira : appeler au cinquième mandat, c’est se moquer des Algériens.

« Celui qui a passé son temps ne passera pas le temps des autres », dit un proverbe bien de chez nous, mais nos vieillards n’en ont cure et continuent à croire qu’ils sont les meilleurs. Incontournables. Les Algériens qui sont entrés à l’école en 1963 avaient trouvé Abdelaziz Bouteflika ministre. Aujourd’hui, eux sont en retraite, et lui toujours là, chef de l’Etat. Une situation unique au monde !

Il ne faut pas désespérer, toutefois. 2019 est encore assez loin, et Abdelaziz Bouteflika n’a pas dit qu’il sera candidat. Peut-être que le bon sens finira par l’emporter.

D’ailleurs, une question est dans l’air ces jours-ci. Pourquoi le chef de l’Etat suit avec une attention particulière l’avancement des travaux de la grande mosquée, et ignore totalement ceux du grand stade de Baraki ?

D’aucuns prétendent que ce deux poids deux mesures a une explication, Abdelaziz Bouteflika n’ayant que faire d’un stade, fût-il le plus beau et le plus grand d’Algérie. Il a plutôt hâte d’inaugurer « sa » mosquée pour pouvoir déclarer enfin son forfait.

En attendant, Djamel Ould Abbès et consorts continueront, bien sûr, de débiter des âneries, dans le seul but, dit-on, de gagner du temps, indispensable au chef de l’Etat pour pouvoir terminer l’année 2018 dans une relative tranquillité, et le quatrième mandat en beauté !!!

Mais cela parait tellement beau pour être vrai ! Rien n’empêche, en effet, que des forces occultes imposent un cinquième mandat, en s’occupant de tout : du dépôt de candidature à la proclamation des résultats, en passant par l’organisation de la campagne électorale. De projet insensé, le cinquième mandat deviendra alors une réalité.

Auteur
Ahcène Bettahar

 




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Les cheminots grévistes s’invitent au festival de Cannes

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France

Les cheminots grévistes s’invitent au festival de Cannes

Les cheminots, qui ont reconduit leur grève aujourd’hui vendredi 18 mai, manifestent en tenue de soirée à la mi-journée à Cannes, au pied du palais des festivals.

Les cheminots ont tenté d’investir dans l’après midi de vendredi le festival de Cannes 2018. Ils sont entre 150 et 200 au pied du tapis rouge en présence d’une forte présence policière.

Aussi, la sécurité est renforcée à l’avance pour empêcher les cheminots d’arriver aux fameuses marches rouges du festival. « Ils veulent perturber la montée des marches », indique une source. « Ils sont venus faire le cinéma », s’amuse un syndicaliste. L’appel à la manifestation à été donné par la CGT, de la CFDT et de l’UNSA

La police est déjà sur place pour empêcher le passage des manifestants et veiller à ce que la montée des marches (la première à 16h) ne soit pas perturbée. Cependant le mouvement n’a pas duré longtemps, les manifestants ont été empêché à se rapprocher du tapis rouge par la police..

Auteur
De Cannes, Mounir Outemzabt

 




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Un nouveau dispositif pour les avocats algériens

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Exercice de la profession d’avocat en France

Un nouveau dispositif pour les avocats algériens

Un nouveau dispositif pour les avocats algériens est mis en place. Il s’agit de l’autorisation à donner des consultations juridiques et rédiger des actes sous seing privé en France.

Les avocats inscrits en dehors de l’UE, notamment les avocats régulièrement inscrits à un barreau algérien, pourront être autorisés à donner des consultations juridiques et à rédiger des actes sous seing privé en France mais seulement en droit international et en droit étranger.

Celui-ci donne de nouveaux droits aux avocats étrangers notamment aux avocats algériens. Il est à rappeler que les droits des avocats algériens régis par le protocole judiciaire signé entre l’Algérie et la France le 28 août 1962 notamment en ses articles 15 et 16. Ce dernier dispose en effet que  » les avocats inscrits à un barreau d’Algérie pourront assister ou représenter les parties devant toutes les juridictions françaises tant au cours des mesures d’instruction qu’à l’audience, dans les mêmes conditions que les avocats inscrits à un barreau français. »

Ce nouveau dispositif, intégré dans la loi du 31 décembre 1971 relative aux professions judiciaires et juridiques, entrera en vigueur après la publication du décret d’application.

L’ordonnance 2018-310 en date du 27 avril 2018 – parue au JO 28 texte n° 22 – vient en effet de fixer les conditions dans lesquelles les avocats inscrits aux barreaux d’Etats non membres de l’Union européenne pourront être autorisés à donner en France des consultations juridiques et à rédiger des actes sous seing privé pour autrui ainsi que les modalités d’exercice de ces activités.

Ne seront visés que les avocats inscrits dans des Etats qui sont liés à l’UE par un traité international prévoyant la faculté d’exercer au sein de l’Union européenne. Les intéressés pourront être autorisés par le Conseil national des barreaux à exercer soit à titre temporaire et occasionnel (pour une durée d’un an), soit à titre permanent, à condition d’être inscrits au barreau de leur Etat d’origine (et sur une liste spéciale au barreau français de leur choix pour une activité permanente), de bénéficier des mêmes garanties qu’un avocat français (assurances de responsabilité professionnelle et de remboursement des fonds reçus) et de n’avoir pas fait l’objet de certaines condamnations.

Ces avocats étrangers ne seront pas soumis à l’examen préalable d’aptitude prévu par l’article 11 dernier alinéa modifié de loi du 31 décembre 1971. Cependant, ils seront soumis au respect des règles qui s’imposent aux avocats inscrits à un barreau français, notamment celles concernant les incompatibilités, le secret professionnel, les rapports confraternels, la discipline et la publicité, dans la mesure où ces règles pourront être observées alors qu’ils ne disposent pas d’un établissement en France et où leur observation se justifiera objectivement pour assurer, en France, l’exercice correct de leurs activités.

L’activité autorisée sera limitée à la consultation juridique et à la rédaction d’actes sous seing privé pour autrui en droit international et en droit étranger (droit de l’Etat dans lequel l’avocat est inscrit et des Etats dans lesquels il est habilité à exercer l’activité d’avocat). Elle ne pourra concerner ni le droit de l’UE ni le droit des Etats membres de celle-ci.

L’avocat bénéficiant d’une autorisation permanente pourra exercer à titre individuel, en qualité de collaborateur libéral, de salarié ou encore d’associé, y compris d’une société professionnelle de droit français.

Intérêt du nouveau dispositif :

Selon le rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance du 27 avril 2018 (JO 28 texte n° 21), l’intérêt du nouveau dispositif est double.

Il « permettra, d’une part, d’étoffer la gamme des services proposés au sein des cabinets français à destination de leur clientèle et d’accroître, ainsi, leur compétitivité sur la scène internationale. L’ouverture effective des services juridiques à des avocats non ressortissants de l’Union européenne dans le cadre des traités facilitera, d’autre part, la conduite d’une stratégie plus offensive lors de futures négociations commerciales ».

Ce nouveau statut d’avocat étranger exerçant certaines activités juridiques en France ne remet pas en cause la faculté pour les avocats inscrits aux barreaux d’Etats non membres de l’UE d’intégrer le barreau français – et d’exercer toutes les activités d’avocat dans tous les domaines du droit (national, européen, international) – à condition que leur Etat accorde la même faculté aux avocats français et sous réserve de se soumettre à un examen de contrôle des connaissances en droit français.

S. O.

Samir Ouguergouz est ancien consultant pour les Nations unies et la Fondation Africaine pour le Droit International

Fondateur de la start-up du droit Legal Solution et de la plateforme juridique www.defendresesdroits.com

 

Auteur
Samir Ouguergouz

 




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L’Algérie perd encore deux places dans le classement FIFA

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Football

L’Algérie perd encore deux places dans le classement FIFA

L’Algérie a perdu deux places et occupe la 64e position au classement du mois de mai de la Fédération internationale de football (FIFA) publié jeudi par l’instance mondiale, toujours dominé par les champions du monde en titre, l’Allemagne devant le Brésil et la Belgique.

La défaite essuyée face à l’Arabie saoudite (2-0) en match amical disputée le 9 mai à Cadix (Espagne) explique ce nouveau recule de la sélection algérienne, le second de suite après celui du mois d’avril dernier.

A noter que les Verts sont passés de la 57e place en janvier 2018 à la 64e position en cinq mois, un repli qui s’explique par les résultats en dents de scie des hommes de Rabah Madjer qui restent sur deux défaites consécutives.

Le Cap-Vert, prochain adversaire de l’Algérie le 1er juin prochain en match amical, reste scotché à la 58e position tout comme le Portugal (4e) qui accueillera l’Algérie le 7 du même mois à Lisbonne.

Au niveau africain, l’Algérie, avec 499 points, est logée à la 11e place loin derrière le trio de tête constitué de la Tunisie (14e), du Sénégal (28e) et de la RD Congo (38e). La Gambie, adversaire des Verts en qualifications de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2019 en septembre prochain, est à la 175e place.    

Les changements au sein du classement mondial sont particulièrement rares. Dans le Top 50, rien n’a bougé ou presque : l’Allemagne, le Brésil et la Belgique composent toujours le trio de tête tandis que leurs poursuivants immédiats se suivent dans le même ordre que le mois dernier.

Les 47 premières places demeurent complètement identiques à l’édition d’avril et il faut descendre bien plus bas pour observer des évolutions notables. Le Koweït (160e, +16) effectue ainsi un bond appréciable à la faveur de son succès 2-0 face à la Palestine. Seules trois autres équipes û la Grenade (163e, +8), le Bénin (84e, +6) et le Botswana (142e, +6) – enregistrent une progression de plus de cinq rangs. Le prochain classement mondial sera publié le 7 juin 2018.

Classement mondial des pays du continent africain:

14e- Tunisie

28e- Sénégal

38e- RD Congo

42e- Maroc

46e- Egypte

47e- Nigeria

50e- Cameroun

50e- Ghana

54e- Burkina Faso

58e- Cap-Vert

64e- Algérie

Auteur
Chaine III

 




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En Tunisie, des associations réclament le droit de ne pas jeûner

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Liberté de conscience

En Tunisie, des associations réclament le droit de ne pas jeûner

Un collectif d’associations de défense des droits humains a appelé, en Tunisie, dans une lettre ouverte les autorités à protéger « la liberté de conscience et de religion » en autorisant à manger ou fumer en public durant le ramadan.

Chaque année, comme au demeurant en Algérie et dans la plupart des pays musulmans, en vertu de textes flous sur l’outrage aux bonnes mœurs et de circulaires remontant à plusieurs dizaines d’années, des Tunisiens sont arrêtés pour avoir mangé ou fumé durant le jeûne.

Interrogé l’an dernier par une députée sur une circulaire de 1981 ordonnant la fermeture des cafés durant le ramadan, le ministère de l’intérieur avait répondu par un courrier ambigu, selon une copie datée de novembre ayant circulé ces derniers jours dans les médias tunisiens. Le ministère y justifiait la fermeture des cafés par le risque de choquer les jeûneurs et de provoquer des attentats, tout en assurant qu’il n’y avait pas de poursuite contre les cafés ouvrant dans la discrétion ni contre ceux qui mangent en public.

Déplorant le « déni » du ministère de l’Intérieur sur les arrestations de non-jeûneurs, les organisations appellent les autorités à « faire cesser toutes les atteintes aux libertés individuelles ». Les signataires, dont la Ligue tunisienne des droits de l’homme, l’Association tunisienne des femmes démocrates et diverses associations de défense des minorités, ont déploré, « à l’approche de ramadan, […] l’augmentation des menaces contre la liberté de conscience, de religion, d’opinion et d’expression ».
Dans cette lettre ouverte adressée au président Béji Caïd Essebsi, au Parlement, au chef du gouvernement, Youssef Chahed, ainsi qu’au pouvoir judiciaire, les organisations soulignent qu’elles sont prêtes à saisirla justice pour « faire respecter » ces libertés garanties par la Constitution de 2014. Diverses autres associations ont également appelé au respect de la liberté de conscience.
Aucune loi n’interdit de manger ou boire en public en Tunisie durant le ramadan, mais, face aux contrôles récurrents, cafés et restaurants ferment ou dissimulent leur vitrine durant la journée. Sous le hashtag #fater, des non-jeûneurs échangent sur les réseaux sociaux des informations sur les lieux qui restent ouverts.

Le rapporteur spécial des Nations unies sur la liberté de religion, Ahmed Shaheed, a loué le mois dernier la « vision progressiste » de la Tunisie, tout en notant la persistance de « restrictions », citant notamment l’arrestation de non-jeûneurs durant le ramadan. En juin 2017, cinq personnes avaient été condamnées à un mois de prison pour avoir mangé ou fumé en public en plein ramadan.

En Algérie, de nombreux « non-jeuneurs » ont été arrêtés par les services de sécurité les précédents ramadhans. 

 

Auteur
Avec AFP

 




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Le Théâtre régional de Skikda entièrement réhabilité

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Patrimoine

Le Théâtre régional de Skikda entièrement réhabilité

L’opération de réhabilitation actuellement menée au théâtre régional de Skikda (TRS) dont l’édification date de 1932 est appelée à redonner à ce chef-d’œuvre architectural son ancien lustre après les multiples dégradations subies au fil des ans.

La construction de ce théâtre dans le vieux quartier italien de la ville de Philippeville (appellation coloniale de l’actuelle Skikda) a duré de 1912 à 1932 sous la direction du célèbre architecte Charles Montaland.

Cet architecte également concepteur de la gare routière et de l’hôtel de ville de Skikda ainsi que de la majorité des imposantes constructions de la cité avait lancé les travaux de ce théâtre occupant 1000 m3 en 1912 mais les travaux ont dû être suspendus durant la première guerre mondiale. Le théâtre ne sera inauguré que le 19 mars 1932.

Prévu pour 500 places, cet édifice a été bâti sur le site qui accueillait les ruines du temple romain de Vénus (déesse de l’amour dans la mythologie romaine) ainsi de l’ancien théâtre de Rusicade.

Vaste restauration pour recouvrer le lustre du monument

Le théâtre régional de Skikda connait présentement une vaste opération de restauration et équipement visant à lui restituer son lustre et prestige anciens et en assurer la préservation, a indiqué Mourad Laâdjimi, chef du service de suivi à la direction des équipements publics.

Inscrit en 2015 sous l’égide de la direction de la culture, le projet a buté sur nombre de difficultés avant d’être transféré en 2016 à la direction des équipements publics pour connaître son lancement effectif fin de 2017, a précisé le même cadre qui a affirmé que l’objectif est rendre le TRS conforme aux critères techniques des théâtres internationaux et de préserver cet édifice culturel important pour de longues autres années.

Cette restauration dont l’achèvement est attendu pour fin 2019 exige une enveloppe financière de 200 millions DA, selon Laâdjimi qui a indiqué que les travaux portent sur la consolidation de l’édifice, la rénovation du toit et de l’étanchéité, la requalification des éléments décoratifs, l’installation d’un système de climatisation centrale et la rénovation et réorganisation spatiale de la scène de ce monument classé.

Tous ces travaux tiennent en compte le fait que le bâtiment représente un monument culturel d’une grande valeur sur les plans architectural et décoratif, a encore ajouté le même cadre.

Le TRS, un  espace de créativité de divertissement depuis plus de 80 ans

Ouvert en 1932, le TRS représente un espace de créativité et de divertissement au service du 4ème art depuis plus de 80 années durant lesquelles sa scène a connu le défilement de multiples troupes nationales.

Professeur en littérature et théâtre et ancien recteur de la faculté des lettres et des langues de l’université de Skikda, Ahcène Thelilani rappelle qu’à ces début, ce théâtre fut « totalement étranger aux algériens car constituant un théâtre métropolitain réservé exclusivement aux européens ».

Ultérieure, la naissance effective d’un théâtre arabe à Skikda date des années 1940 avec les premières tournées de célèbres troupes dont celle célèbre de Youcef Wahbi et celle de Mouhieddine Bachtarzi qui s’étaient produites à Skikda et Collo en 1937.

Etaient apparues ensuite les activités théâtrales de l’association des oulémas musulmans algériens, ajoute cet universitaire.

Les témoignages des pionniers recueillis par ce chercheur indiquent, a-t-il ajouté, que la période la plus dynamique du théâtre skikdi a été celle postindépendance qui avait connu la création de nombreuses troupes particulièrement durant les années 1970 dont la plus réputée a été la troupe Et-Taléa (avant-garde) qui développa un théâtre socialement et politiquement engagé.

Ainsi, la première troupe a été créée en 1974 par un groupe de jeunes étudiants et travailleurs qui furent membres de la troupe théâtrale du collège Abdelhamid El-Omrani, relève Pr. Thelilani qui souligne que la première pièce a été « El Ardh liman yakhdoumouha » (la terre à celui qui la travaille) écrite par Chenouf Nadjib.

Dans le sillage de la troupe Et-Taléa, la troupe de « la culture populaire » a vu le jour en mars 1978 à l’initiative de plusieurs jeunes dont Ahmed Boutata. Son répertoire s’est vite étoffé de plusieurs œuvres dont « Edhamir El moustatir » (1978) et « Wach men thrane jab El-ghachi » (1979).

Après cette période, plusieurs autres troupes ont été créées dont la troupe des arts dramatiques du théâtre communale (actuellement le théâtre régionale) en 1979, la troupe de l’institut communal de musique (1980) et la troupe La vague de Collo (1985), ajoute la même source.

Une des troupes qui continue d’activer à ce jour est l’association « festival de théâtre » de la ville de Skikda créée en 1983 et qui compte à son actif l’organisation de 13 éditions du festival de Skikda de théâtre qui devait cesser en 1998 à cause de la situation sécuritaire d’alors avant de renaître en 2006 sous une nouvelle appellation « les journées nationales de théâtre de la ville de Skikda », note encore le même chercheur.

 

Auteur
APS

 




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Le président Erdogan tempête pour faire condamner Israël

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Il réunit des dirigeants du monde musulman

Le président Erdogan tempête pour faire condamner Israël

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui tire à boulets rouges sur Israël depuis le carnage de Gaza, accueille vendredi des dirigeants du monde musulman pour faire condamner l’Etat hébreu, mais peu de mesures concrètes sont attendues en raison de divisions.

Ce « sommet extraordinaire » de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) aura lieu sous la présidence de M. Erdogan à Istanbul, où se déroulera également un immense rassemblement populaire de soutien aux Palestiniens dans l’après-midi.

M. Erdogan, qui s’est signalé par ses critiques extrêmement virulentes contre Israël depuis la mort lundi de 60 Palestiniens sous les balles israéliennes à Gaza, a dit espérer que l’OCI enverrait « un message très fort » lors de la réunion d’Istanbul.

La Turquie préside actuellement ce groupement, qui s’était déjà réuni en sommet à Istanbul en décembre à l’appel de M. Erdogan pour condamner la décision du président Donald Trump de transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem.

Le carnage à Gaza a eu lieu alors que des milliers de Palestiniens manifestaient près de la clôture de sécurité le jour de l’inauguration de la nouvelle ambassade américaine à Jérusalem.

Issu de la mouvance islamo-conservatrice, M. Erdogan se pose en ardent supporteur de la cause palestinienne et ne cache pas son soutien au mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, bête noire des autorités israéliennes. Ce discours trouve un écho chez l’électorat traditionnel de M. Erdogan, candidat à sa propre succession lors des élections anticipées prévues le 24 juin, et lui a permis de bâtir une certaine popularité dans le monde arabe.

« Si le silence persiste face à la tyrannie israélienne, le monde va s’enfoncer rapidement dans un chaos où les bandits feront la loi », a lancé mercredi le président turc.

Divisions 

Mais la réunion d’Istanbul se tient au moment où le monde arabo-musulman est miné par des divisions et des rivalités qui rendent peu probable toute mesure concrète à l’égard d’Israël.

L’Arabie saoudite, dont le ministre des Affaires étrangères Adel al-Jubeir est attendu à Istanbul, et ses alliés du Golfe ainsi que l’Egypte, voient d’un mauvais oeil le soutien de la Turquie d’Erdogan à des mouvements comme les Frères musulmans et le Hamas, et au Qatar, qu’ils cherchent à isoler.

Ryad et ses alliés, qui semblent avoir assoupli leurs positions vis-à-vis d’Israël, seraient en outre réticents à d’éventuelles actions susceptibles d’aliéner Washington dont ils espèrent le soutien pour endiguer l’Iran chiite, qu’ils voient comme la principale menace dans la région.

Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui s’est fait opérer d’une oreille la semaine dernière, n’assistera pas à la réunion. Il sera représenté par son Premier ministre Rami Hamdallah.

Parmi les chefs d’Etat attendus à Istanbul figurent le roi Abdallah de Jordanie, le président soudanais Omar el-Béchir ainsi que les émirs du Qatar et du Koweit.

La réunion se tient au moment où la Turquie et Israël s’écharpent à coups d’invectives et de sanctions diplomatiques depuis le bain de sang de Gaza.

Ankara a ainsi demandé le départ « provisoire » de l’ambassadeur d’Israël en Turquie Eitan Naeh – qui a effectivement quitté le pays mercredi – et celui du consul général d’Israël à Istanbul. Israël a pris une mesure similaire à l’encontre du consul général turc à Jérusalem.

Rétorquant aux critiques véhémentes de M. Erdogan, qui l’a accusé d’être à la tête d’un « Etat d’apartheid » et d’avoir du « sang » de Palestiniens sur les mains, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé qu’il n’avait pas de « leçons de morale » à recevoir d’un dirigeant turc qui « comprend parfaitement le terrorisme et les massacres ».

Outre le sommet de l’OCI, M. Erdogan doit s’adresser à un immense rassemblement populaire de soutien aux Palestiniens auquel il a appelé, sous le slogan de « Halte à l’oppression ! ».

Auteur
AFP

 




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