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lundi 7 juillet 2025
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Le wali de la wilaya de Batna sanctionne de nombreux investisseurs

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Après les nombreux retards accusés dans les projets

Le wali de la wilaya de Batna sanctionne de nombreux investisseurs

Une réunion présidée par le premier responsable de la wilaya, Siouda Abdelkhalek, avec  l’ensemble des investisseurs, hommes d’affaires et les directeurs d’exécutifs a eu lieu dimanche au siège de la wilaya.

A l’ordre du jour, le dossier de développement  portant sur les caractéristiques des investisseurs et les problèmes rencontrés par ces derniers.

A signaler  que certains investisseurs ont failli à leurs obligations diverses, contrairement à d’autres qui poursuivent la réalisation de leur investissement, voire entrer dans la phase d’exploitation de leurs unités.

Ceux qui n’ont pas démontré sur le terrain une réelle bonne volonté, et qui sont énormément en retard dans le processus d’investissement, viennent d’être sanctionnés par les autorités de wilaya par la récupération des lots attribués. Il s’agit de certains cas inscrits dans les zones d’activités de Ain Yagout, El-Madher, N’Gaous, Barika et Djerma. Les terrains récupérés totaliseraient 22,74 ha.

Batna aura quand même enregistré du nouveau concernant les gros investissements comme l’usine de montage de camions et bus sud-coréens/société Hyundai avec Global Motors (GMI) ; l’usine de montage industriel en charpente métallique/ Martifer (société portugaise) avec Batimetal, devenue société mixte Martimeta ; l’usine Si Mohamed Lakhmissi pour la fabrication des isolants électriques ; Safi Filtres/Bouzghaia pour les filtres voitures et camions ; l’usine de production  Techni-Céram/ Délenda Frères qui avait retenu l’attention du ministre de l’Intérieur Nourredine Bedoui  lors de sa dernière visite.

À Oued El-Ma, la station de production de panneaux photovoltaïques est en cours de production et le projet algéro-américain de production de turbines à gaz, issu du partenariat entre Sonelgaz et General Electric (Geat), est en cours d’implantation à Ain Yagout. Sans pour autant oublier, la création de trois nouvelles zones d’activités situées dans les communes d’ El-Madher, Djarma et Barika, des zones en cours de réalisation.

Le wali Siouda Abdelkhalek ne s’est pas empêché de mettre le doigt sur ce dossier de l’investissement ; de ce fait, il instruit tous les directeurs concernés de prendre des mesures strictes afin d’accélérer les procédures et faire gagner du temps aux investisseurs. Cette mesure semble être la solution pour répondre favorablement aux nombreuses sollicitations des investisseurs.  A commencer par le permis de construire qui ne devrait en aucun cas  dépasser les 8 jours tout au plus.

Le directeur de l’urbanisme et l’habitat a déclaré lors de la réunion que depuis son installation à la tête de ce poste, 338 permis de constructions ont été délivrés ; 48 sont en cours de traitement et 15 ont reçu des avis défavorables (selon les études).

Quant au volet de registre de commerce, le directeur a ajouté qu’il a été procédé à la fermeture de 1000 locaux commerciaux, dont 50% d’entre eux ne possèdent guère de registres.

Sur ce fait, le wali s’est montré très vigilant, il le fait constamment  rappeler aux responsables concernés. Siouda Abdelkhalek n’arrête pas de le préconiser en insistant pour que la wilaya puisse se hisser à un niveau appréciable de prospérité et de création des emplois.

 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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Le festival international de la caricature et du dessin de presse invite Dino Aloi

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Exposition

Le festival international de la caricature et du dessin de presse invite Dino Aloi

Après avoir publié Guy Badeaux (Bado), dessinateur éditorialiste canadien, le Palestinien Fadi Abou Hassan alias FadiToOn, Ghilas Aïnouche, nous mettons en ligne les caricatures de l’Américain Pat Bagley et Colombo (dessinateur de Bordj Bou Arréridj et Nour El Yakine, nous publions l’Italien Dino Aloi.

Dino Aloi est né à Turin en 1964. Il est docteur en sémiologie avec une thèse sur l’humour et la satire en Italie.

Dessinateur de presse et illustrateur, il a dirigé divers périodiques dont le magazine satirique Sbadiglio et a collaboré à de nombreux organes de presse, dont : La Gazzetta dello Sport, Radiocorriere TV, La Notte, Paese Sera, Il Travaso, Mondo B, Il Lunedì di Repubblica, Meditime, L’Alto Adige, Almanach Vermot, ainsi qu’à la première chaîne de la RAI. Au total, il a publié plus de 3.000 dessins en Italie et à l’étranger

Expositions personnelles à St-Jean Cap Ferrat, St-Estève, Turin, Laveno et Florence.

Il a organisé plus de 250 expositions dont la grande rétrospective du dessinateur français Peynet, au Musée de l’Automobile de Turin en 2001 et manifestations sur l’humour et la satire depuis 1981.

Dino Aloi est maître d’œuvre ou coauteur d’anthologies satiriques (200):

– Caro Giulio (Unidea, 1987)

– Un Lavoro da Ridere (Feltrinelli, 1992)

– L’altra storia d’Italia (il Pennino, 1996)

– Jacovitti. Antologia 1939-1997 (il Pennino, 1998)

– Asini, Muli, Satita e Umorismo (Museo Nazionale della Montagna, 2001)

– Peynet, tutto l’amore che c’è (il Pennino, 2001)

– Giovanni Giolitti nella satira politica (il Pennino, 2003)

– Una TV da ridere (Ananke, 2004)

– Bruno Bozzetto, cinquant’anni di cartoni animati (il Pennino, 2005)

– Ludere et Ledere. Umorismo grafico e Satira politica (il Pennino, 2007)

– il Sorriso graffiato. Fascismo e antifascismo nel disegno satirico dalla grande guerra alla costituzione (il Pennino, 2008)

– Umoristi in Piemonte [1848 à nos jours] (il Pennino, 2010)

– Da Moneta Unica a Unica Moneta (il Pennino 2012)

– Matite di guerra (Il Pennino 2014)

Avec Claudio Mellana, il a donné vie au Prix Giorgio Cavallo pour la Satire et l’Humour. Il est par ailleurs directeur de www.budaur.it

Rappelons que le festival de la caricature et du dessin de presse devait se tenir à Oran. Mais les autorités en ont décidé autrement. En bloquant son organisation. Pourtant, une cinquantaine de caricaturistes algériens et étrangers ont donné leur accord pour participer à cette grande première. Pas seulement, ils avaient montré beaucoup d’enthousiasme à venir en Algérie. Alors Le Matin a décidé d’accueillir sur sa modeste plateforme une partie des dessins destinés au Festival d’Oran.

Dino

Auteur
La rédaction

 




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Les talibans avertissent Kaboul des prochains attentats terroristes

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Afghanistan

Les talibans avertissent Kaboul des prochains attentats terroristes

Les talibans afghans ont invité lundi la population de Kaboul à se tenir à l’écart des « sites militaires » qu’ils pourraient attaquer, dans le souci « d’éviter les victimes civiles ».

« Les Moudjahidines ont soigneusement veillé à réduire le nombre de victimes civiles dans les différentes régions du pays. Mais le seul endroit encore touché est la ville de Kaboul », écrivent les insurgés sur leur site internet.

« La raison est que les principaux centres militaires et de renseignements des envahisseurs sont situés à Kaboul » justifient-ils, accusant « les forces spéciales, le NDS (renseignements afghans, NDLR) et autres services militaires » de se servir des civils comme de « boucliers humains ».

Les talibans annoncent de nouvelles attaques dans le cadre de leur offensive de printemps et affirment: « nous ne voulons pas qu’un seul civil innocent soit tué. »

« Par conséquent (…) nous appelons les habitants de Kaboul à se tenir à l’écart des sites militaires et des centres de renseignements. »

Dans un communiqué, le ministère de la Défense a réagi en dénonçant « la propagande de l’ennemi »: « les terroristes ont toujours visé les gens avec des explosions et attentats suicide en ville. Pareille propagande de l’ennemi ne nous fera pas reculer. »

Selon la mission de l’ONU en Afghanistan (Manua), qui décompte depuis 2009 les victimes civiles, la capitale est devenue depuis 2017 le lieu le plus dangereux du pays pour les civils en raison de la multiplication des attentats revendiqués par les talibans ou le groupe Etat islamique.

Les autorités provinciales de Kandahar, dans le sud-est du pays, ont d’ailleurs accusé lundi les talibans d’avoir tué cinq démineurs d’une compagnie privée, à l’œuvre le long du projet de gazoduc régional TAPI.

Au premier trimestre 2018, les attaques contre la population ont fait deux fois plus de victimes qu’au premier trimestre 2017, notait-elle en avril, avec 763 civils tués et 1.495 blessés entre janvier et mars, dont 39% dans des attentats – contre 30% lors d’engagements au sol.

Fin janvier, les talibans avaient revendiqué un attentat à l’ambulance piégée en pleine journée au cœur de Kaboul, qui avait fait au moins 105 morts et plus de 200 blessés, principalement civils.

Les insurgés avaient alors affirmé que seuls des policiers avaient été tués, et accusé la presse de mentir.

Pour l’analyste Nik Mohammad, ce message relève de « la propagande: si vous combattez en ville, vous savez que vous tuerez des victimes, aucun moyen de l’éviter ».

« Kaboul est surpeuplée, les installations militaires sont situées dans le centre, au milieu des maisons: le gouvernement devrait les déménager en périphérie », estime-t-il.

Mais outre les sièges des ministères de la Défense et de l’Intérieur, du NDS, de la police, de l’opération de l’Otan Resolute Support et de nombreux commissariats, Kaboul est ponctuée d’innombrables barrages qui sont autant de cibles potentielles, très difficiles à éviter pour les habitants.

Dans le Sud-Est, le porte-parole du gouverneur de Kandahar, Dawood Ahmadi, a indiqué qu’une attaque avait fait cinq morts parmi un groupe de démineurs lundi à 8H00 dans le district de Maiwand, dans l’ouest de la province, dans une région isolée marquée par une forte présence talibane.

Le général Abdul Raziq, chef de la police de Kandahar, joint par l’AFP, a confirmé le bilan et tous deux ont accusé les talibans, ainsi qu’un témoin, employé de la compagnie AMDC.

Selon cet homme, s’exprimant sous couvert d’anonymat, « une vingtaine de talibans à moto, le visage couvert, ont ouvert le feu sur nos collègues sans dire un mot. Nous étions seize démineurs, cinq ont été tués et un est porté manquant ».

Le TAPI, initiales des quatre pays traversés par le gazoduc – Turkménistan, Afghanistan, Pakistan et Inde – est un ambitieux chantier lancé en grande pompe en février après des années de retard. 

Les talibans avaient alors assuré le projet de leur soutien, promettant « leur pleine coopération avec le TAPI qui va contribuer au développement des infrastructures économiques du pays ».

Auteur
AFP

 




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Les hydrocarbures représentent 93,71 % des exportations algériennes

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Selon des chiffres des Douanes

Les hydrocarbures représentent 93,71 % des exportations algériennes

Le déficit commercial de l`Algérie a atteint 856 millions de dollars durant les quatre premiers mois de 2018, contre un déficit de 3,878 milliards de dollars durant la même période de 2017, soit une baisse de 3,022 milliards de dollars (-78%), a appris lundi l’APS auprès des Douanes.

Les exportations ont atteint 14,368 milliards de dollars (mds usd) de janvier à avril 2018 contre 12,117 mds usd, soit une hausse de 18,6% correspondant à une augmentation de 2,25 mds usd entre les deux périodes de comparaison, précise le Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (Cnis).

Pour les importations, elles ont légèrement reculé à 15,224 mds usd contre 15,995 mds usd, soit une baisse de 771 millions de dollars correspondant à un recul de 4,82%. Les exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 94% durant les quatre premiers mois de 2018 contre 76% à la même période de l’année précédente .

Les hydrocarbures ont encore représenté l’essentiel des ventes algériennes à l’étranger (93,71% du montant global des exportations) en s’établissant à 13,45 mds usd contre 11,42 mds usd, soit une hausse de 2,03 mds usd (+17,8%).

Toujours marginales, les exportations hors-hydrocarbures se sont établies à 917 millions usd sur les 4 premiers mois de 2018 (6,3% des exportations globales), même si elles ont augmenté de 31,75% par rapport à la même période de 2017.

Les exportations hors hydrocarbures étaient composées des demi-produits avec 701 millions usd (contre 522 millions usd), des biens alimentaires avec 137 millions usd (contre 122 millions usd), des produits bruts avec 42 millions usd (contre 26 millions usd), des biens d’équipement industriels avec 25 millions usd (contre 21 millions usd) et des biens de consommation non alimentaires avec 12 millions usd (contre 5 millions usd).

La facture des produits alimentaires en hausse, les carburants en recul

Pour ce qui est des importations, il est constaté que la facture globale des produits alimentaires continue à connaître une tendance haussière dont notamment les céréales et laits.

La facture globale des biens alimentaires s’est établie à 3,15 mds usd contre 3 mds usd, en hausse de près de 5%.

Outre les produits alimentaires, les produits qui ont également connu une augmentation des importations sont les groupes des produits bruts, des biens de consommation non alimentaires et des demi-produits.

Pour le Groupe des produits bruts, les importations ont grimpé à 653 millions usd contre 579 millions usd (+12,8%).

Concernant les biens de consommation non alimentaires, ils ont été importés pour 2,9 mds usd contre 2,6 mds usd (+8,07%) alors que la facture des demi-produits a coûté 3,65 mds usd contre 3,53 mds usd (+3,6%).

Par contre, des baisses d’importations significatives ont été relevées pour les biens d’équipements agricoles et industriels ainsi que les biens énergétiques et lubrifiants (carburants).

Ainsi, la facture d’importation des biens d’équipements agricoles s’est établie à 187 millions usd contre 250 millions usd (-25,2%).

Pour les biens d’équipements industriels, ils ont été importés pour 4,13 mds usd contre 5,34 mds usd (-22,6%).

Quant à la facture d’importation des biens énergétiques et lubrifiants (carburants), elle a commencé à connaître une tendance à la baisse en s’établissant à 543 millions usd contre 613 millions usd (-11,42%).

En terme de mode de financement des importations, sur les 15,22 mds usd des biens importés, un montant de 9,17 mds usd a été payé par cash.

Les lignes de crédit ont financé les importations pour un montant de 5,5 mds usd, tandis que le reste des importations a été financé par le recours à d’autres moyens de paiement pour un montant de 551 millions usd, et par les comptes devises propres des importateurs pour 1 million usd.

Concernant les partenaires commerciaux, il est constaté que l’Italie s’est classée premier client de l’Algérie alors que durant les deux premiers mois 2018, c’était l’Espagne qui occupait la tête du podium.

Ainsi, les cinq premiers clients de l’Algérie ont été l’Italie avec 1,92 mds usd (13,4% des exportations globales algériennes), suivie de l’Espagne avec 1,74 mds usd (12,1%), de la France avec 1,6 mds usd (11,1%), des Etats-Unis avec 1,4 mds usd (10%) et de la Grande-Bretagne avec 827 millions usd (5,7%).

Quant aux principaux fournisseurs de l’Algérie, la Chine est encore venue en tête avec 2,3 mds usd (15,13% des importations globales algériennes), suivie de la France avec 1,55 mds usd (10,2%), de l’Italie avec 1,22 mds usd (8%), de l’Espagne avec 1,17 mds usd (7,7%) et de l’Allemagne avec 1,12 milliard.

 

Auteur
APS

 




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Pierre Ballouhey : « Le débat sur l’autocensure est une arnaque »

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RENCONTRE avec le président de France Cartoons

Pierre Ballouhey : « Le débat sur l’autocensure est une arnaque »

Dans le cadre du festival international de la caricature et du dessin de presse que nous accueillons, rencontre avec Pierre Ballouhey, président de France Cartoons.

Le Matin d’Algérie : Pourquoi d’après vous le festival international de la caricature d’Oran a été interdit ? Au départ, les autorités locales avaient même donné leur accord ?

Pierre Ballouhey : Je ne sais pas pourquoi. C’est une affaire entre les dessinateurs Algériens et les pouvoirs publics de ce pays, il faut être très diplomate quand on quémande des subventions. Je ne veux pas entrer dans le débat, les Français sont toujours mal reçus quand ils interviennent dans les affaires internes de l’Algérie.

Qui vous a contacté pour y participer ? Avez-vous hésité pour répondre favorablement ?

J’ai été contacté par Ferhaoui, que je connais depuis longtemps, je n’ai pas hésité une seconde pour dire : oui.

Je trouve que c’est une excellente idée de faire rencontrer les dessinateurs des deux rives. Dans l’association de dessinateurs de presse francophones, France-Cartoons, que je préside, nous avons des dessinateurs Algériens, Marocains et Tunisiens.

En Algérie, comme dans beaucoup d’autres pays autoritaires, la caricature dérange. Pourquoi selon vous ?

« Le dessin d’humour n’est pas un divertissement innocent. La preuve en est que toutes les dictatures tordent le cou aux humoristes. » (Michel Ragon).

On reproche parfois aux caricaturistes ce qu’on pourrait reprocher aux humoristes. Est-il permis de tout caricaturer ? Peut-on rire de tout finalement? La religion est-elle une ligne rouge ?

On peut rire de tout, si c’est fait avec talent et drôlerie, si c’est pour déverser du fiel, ce n’est pas pareil. En France, on a le droit de se moquer des religions, on peut même dessiner un prophète, c’est de pays de Voltaire et de l’irrévérence, comme disait Christiane Taubira, ministre de la Justice à l’enterrement de mon ami Tignous, assassiné en janvier 2015.

On le fait depuis toujours, Rabelais, Molière, Voltaire, L’assiette au beurre et Charlie. La notion de blasphème a été supprimée du droit français à la Déclaration des Droits de l’Homme en 1789 et le délit de blasphème a été définitivement abrogé par la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.

Qu’est-ce qui a changé dans le monde de la caricature depuis l’attentat terroriste contre Charlie Hebdo ? Y a-t-il un avant et un après Charlie ? Pensez-vous que les caricaturistes pratiquent l’autocensure en France aussi ?

Beaucoup de choses ont changé, avant on était de dessinateurs de p’tits Mickey, on faisait des petits bonshommes pour faire marrer. Du jour au lendemain, les dessinateurs se sont sentis devenir des cibles et on les a désigné comme telles. Nos festivals, nos rencontres étaient et sont encore des fortifications policières.

Et puis ensuite il y a eu tous les autres, les juifs de l’hypercasher, les amateurs de rock du Bataclan, les consommateurs au terrasses des cafés, les spectateurs de feu d’artifice, et ainsi de suite.

Le débat sur l’autocensure est une arnaque, les bons professionnels qui travaillent régulièrement pour des journaux différents savent qu’on adapte son langage suivant le lectorat. Mais on se moque toujours des religions quand c’est dans l’actualité, pédophilie, droit des femmes, violence partisane, terrorisme.

Ghilas Aïnouche, qui nous a accordé une entrevue dans le cadre de ce festival virtuel de la caricature, parle de ses conditions de vie difficiles, son chômage et des menaces qu’il reçoit quotidiennement. Pour un jeune talent comme lui, que pouvez-vous dire afin que sa passion ne se transforme pas en cauchemar ?

Pour certains jeunes dessinateurs c’est dur, c’est vrai. Certains ont un deuxième métier, ils sont instituteurs, profs d’art plastique, infographistes et tombent un dessin par jour pour un petit journal ou pour leur blog ou les réseaux sociaux. Ils ont la chance de faire le métier qu’ils ont désiré fortement…

La frilosité des éditeurs et des journaux envers les caricaturistes semble être un phénomène planétaire. Très peu de caricaturistes vivent finalement de leur métier ? L’auto-édition serait-elle une solution et comment ça marche ?

La frilosité des éditeurs et même l’absence de collection de dessin de presse et d’humour dans leur catalogue poussent un grand nombre de dessinateurs à s’autoéditer et à s’auto-diffuser. Ils ont recours à des systèmes de financement comme Ulule ou prennent le risque de financer eux-mêmes l’édition d’un recueil et d’en assurer la diffusion dans des circuits parallèles, salons, festivals, réseaux sociaux, vente par correspondance, expositions, événements. Ils délaissent le circuit habituel, éditeur, diffuseur, libraire, Amazon où l’auteur est souvent laissé pour compte. Un contact direct entre l’auteur et le lecteur. Et ça marche…

Les sociétés manquent-elle de culture de dessin de presse? Cette discipline gagnerait-elle à être vulgarisée davantage, enseignée dans les écoles primaires ou intégrer dans les ouvrages scolaires par exemple?

Internet, les vidéos, la bédé, les Guignols de Canal plus sont d’autres offres pour l’humour et la déconne et souvent les plus jeunes se détournent du dessin de presse pur et dur. J’interviens beaucoup dans les lycées, les collèges et même les prisons pour expliquer le dessin de presse, la liberté d’expression. J’ai aussi à une époque illustré beaucoup d’ouvrages scolaires.

Bio Expresse de Pierre Ballouhey

Né à Saint-Marcellin dans l’Isère, après les Arts Déco de Grenoble, puis les Beaux Arts de Paris, il fait du dessin sa profession pour l’édition et la presse jeunesse, pour la publicité et pour la presse : 60 millions de consommateurs, The Guardian, The New Yorker, Cagle.com, Les Épines Drômoises, Siné-Hebdo, La Mèche, Barricade, Le Monde, Zélium, Jeune Afrique, Traits d’Union, L’Éléphant et Fluide Glacial… Il a enseigné le dessin de presse à l’École Émile Cohl de Lyon Albums d’humour : Gros Mots à La Sirène, Rêves de Cochons chez L’Arganier, 2007, Chaussettes, 2008 ’Pas la frite!, Goguenard, Irrévérencieux au Bateau-Camionnette et Les rennes aussi sont des ordures chez Lajouanie… Il est président de France-Cartoons, Association des dessinateurs de presse francophones, membre de Cartooning for Peace, de Cagle Political Cartoons, de United Sketches for Freedom et d’Iconovox.

 

Auteur
Hebib Khalil

 




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Le suicide en Algérie, cette bombe « sociale » étouffée

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Une spécialiste avertit

Le suicide en Algérie, cette bombe « sociale » étouffée

L’Amicale des psychiatres de Bejaïa (APsyB) a organisé, le 20 avril dernier, sa 7e rencontre internationale, intitulée : « Psychiatrie, aux confluences de la chronicité, de la comorbidité et du facteur de personnalité » [1]. Cela fut une occasion d’amorcer un débat sur la question des troubles mentaux et leur prise en charge. Dans cette perspective, diagnostic, comorbidité, recours aux soins, stigmatisation et exclusion des personnes mentalement souffrantes sont autant de thématiques qui ont été abordées. Une rencontre scientifique, disons-le, est toujours un moment de réflexion et de débat autour de la question sociale.

L’Algérie n’est pas dotée, à ce jour, d’une véritable politique de promotion de la santé mentale. Notre pays accuse même un net retard en ce domaine. J’ai évoqué, lors de cette rencontre, la relation entre le traumatisme psychologique et le suicide. Il était question de présenter les résultats issus de l’enquête Santé Mentale en Population Générale (SMPG) réalisée, en 2003, par le Centre Collaborateur de l’OMS (CCOMS-Lille) et l’équipe de l’hôpital psychiatrique de Chéraga (EHS-Alger).

Très peu d’études ont été menées, notamment sur le traumatisme psychologique et les conduites suicidaires.

Or, l’Algérie, de par son histoire douloureuse, a connu des événements « hors du commun » sur une période relativement courte. De la Guerre civile aux catastrophes naturelles (inondations de Bab El Oued en 2001, séisme de Boumerdès en 2003, etc.), la vie des Algériens a été bouleversée, voire métamorphosée. Ces chocs psychologiques, qu’ils soient sécuritaires ou encore d’ordre écologique, engendrent parfois une souffrance nommée cliniquement «Trouble de stress post-traumatique ». Le TSPT, au même titre que la dépression, a été identifié par la communauté scientifique comme un facteur «suicidogène».

Par ailleurs, le contexte multi-traumatique évoqué a mis en évidence la difficulté de l’institution de soins (problème d’infrastructures et de formation des professionnels de santé) à répondre à une forte demande en matière de prise en charge. Au demeurant, le manque de projets d’aide et de soutien psychologique aura un impact sur la santé mentale des victimes qui portent encore les séquelles d’un traumatisme enfoui à jamais : la violence terroriste.

Aujourd’hui, les effets pathogènes de ce traumatisme ont pris la forme d’un malaise social. Ce qui est occulté dramatiquement revient sous forme d’une « souffrance en héritage », tel « un retour du refoulé ».

Le climat anxiogène actuel (corruption, violence, difficultés socio- économiques, chômage, pauvreté, précarité, insécurité, injustice sociale, banditisme, etc.) est source d’une souffrance partagée collectivement, laquelle se manifeste parfois dans des comportements suicidaires. Ceux-ci constituent l’une des échappatoires à un quotidien insupportable et morbide. D’ailleurs, le rapport de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme et al. (2010) s’intitulant «La mal vie : situation des droits économiques, sociaux et culturels en Algérie» [2] a mis en évidence le contexte de précarité dans lequel le citoyen algérien vit.

En 2014, le taux de chômage, est estimé selon l’Office national des statistiques, à 10.6% de la population active (9.2 % des hommes et 17.1 % des femmes) [3]. Un tel contexte d’oisiveté et d’insécurité fait de certains individus une proie facile pour le développement de troubles mentaux (dépression et anxiété notamment) et de comportements suicidaires.

En tout cas, il est bien plus aisé, dans une société de malaise, de fabriquer des malades et des « hittistes » [4] que de créer des emplois et des projets à moyen et long terme. Quoique tabou, le suicide est parfois l’expression des difficultés extérieures qui reflètent notre souffrance intérieure.

Citons ici le témoignage poignant de Moussa, un jeune de 35 ans, hospitalisé pour une tentative de suicide : «Moi, j’en ai marre de ce bled, je suis jeune sans moyens et je n’ai aucun avenir ici. L’été dernier, j’ai déposé partout mon CV pour le boulot mais je n’ai eu aucune réponse. Une lettre morte ».

Dans de telles conditions, mourir s’impose comme un acte exutoire quelquefois volontairement recherché. L’immolation par le feu est aussi une pratique qui s’est développée et médiatisée ces derniers temps. Il s’agit de révéler une souffrance indicible au monde, en manifestant son intention d’en finir avec une vie « sans valeur ».

Cette violence contre soi démontre à quel point le corps peut être utilisé comme un nouveau langage de dénonciation et de revendication d’une vie digne.

On peut y voir une sorte d’offrande d’un corps « sacrifié » comme témoignage d’une souffrance profonde. À ce titre, les attentats-suicides qui ont eu lieu dans les années 90 entrent logiquement dans cette grille de lecture.

Ces expériences suicidaires ont été alimentées, auparavant, par des discours « mythiques » augmentant chez le sujet l’envie de sacrifier sa vie. Merzak Allouache, à travers son film-documentaire Enquête au paradis, sorti en 2018, a développé justement une réflexion autour de l’idéalisation d’un Ailleurs fantasmatique – le paradis en l’occurrence – chez les jeunes Algériens sans perspectives dans la « vraie vie » ! Au-delà de ces aspects, le suicide est une forme de renoncement à la vie, combinée à un sentiment de découragement. C’est tout un processus mortifère qui se déclenche dans le magma de la souffrance physique et/ou morale. Il en est de même pour l’immigration clandestine « harraga ». Elle participe symboliquement d’un suicide collectif et travesti.

Le mois dernier, par exemple, quinze candidats à l’émigration clandestine se sont noyés dans un silence quasi-total. Cette « mort solitaire […] qui ne profite à personne, mort vide de tout contenu au bénéficiaire, responsabilité devant rien ni personne, cette mort stérile est peut-être ce qu’on appelle l’enfer » [5]. On assiste passivement à la fuite de l’individu vers d’autres horizons.

À dire vrai, cette vague massive de départs n’est, au bout du compte, qu’une forme de résistance à l’invisibilité et l’effacement d’une jeunesse « désenchantée » qui vit hors société, sinon hors-système.

Mais ce dévoilement de la souffrance sociale a suscité une grande polémique, parce le « harrag » est perçu socialement parlant comme une honte publique : « Partir ou mourir » [6]. N’est-il pas urgent de secourir ces trajectoires de vie brisées dramatiquement sur les berges de la Méditerranée ? Notre jeunesse a-t-elle réellement besoin de discours moralisateurs et compassionnels pour se reconnecter à sa force et à son intelligence ?

Dans notre société, la gestion de ces conduites extrêmes passe, paraît-il, par la répression et le déni. Or, cette vision «réductrice» de la complexité des phénomènes sociaux n’engendre en fin de compte que violence.

En outre, tout refus de l’altérité et toute minimisation de la douleur individuelle et/ou collective serait vécue avec un sentiment d’abandon et d’injustice, «la Hogra».

On peut légitimement se demander, dans ce contexte de double souffrance, si la violence extérieure visible à laquelle le sujet est exposé ne se transforme pas en violence intériorisée. Vraisemblablement, l’individu qui subit des événements traumatisants s’auto-approprie la logique de cette violence par des mécanismes psychologiques (identification, refoulement, projection, etc.).

Cela étant, la violence externe, au même titre que la violence contre soi, s’oppose à l’autoconservation et à l’amour de soi et de l’Autre. Difficile d’apporter des solutions adaptées à ces phénomènes extrêmes sans le développement d’approches rationnelles, orientées vers l’amélioration de la qualité de vie du citoyen algérien.

Pour dire les choses plus clairement, notre société a besoin de créer, de toute urgence, un modèle de prévention « anticipatif » du suicide.

Chérifa Sider est Docteur en Psychologie

Références et notes

[1] Cette association des psychiatres d’exercice privé située à Bejaïa organise des colloques autour de thèmes scientifiques : http://apsyb.org

[2] FIDH, CFDA, LADDH. «La mal vie» : rapport sur les droits économiques, sociaux et culturels. 2010. https://www.fidh.org

[3] Voir à ce sujet le rapport « Stratégie de Coopération de l’OMS avec l’Algérie 2016-2020 ». http://www.afro.who.int

[4] Nom donné aux jeunes chômeurs adossés au mur toute la journée.

[5] Jankélévitch V. La Mort. Paris : Flammarion ; 1993. 474 p.

[6] Lydie V. « Traversée interdite ! Les Harragas face à l’Europe forteresse ». 1re éd. Paris : Le Passager Clandestin ; 2010. 176 p.  

Auteur
Cherifa Sider

 




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Le Collectif de coordination et de liaison des démocrates (CCLD) est né

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Instruit par la paralysie du pays

Le Collectif de coordination et de liaison des démocrates (CCLD) est né

Nous militant(e)s de différentes sensibilités politiques, conscients de l’impasse politique dans laquelle est enlisé le pays et de l’état de délabrement dans lequel se trouve l’organisation politique de nos structures, avons décidé ce jour du 18 mai 2018, de nous retrouver à Alger pour réfléchir ensemble sur les perspectives à donner aux luttes que nous menons aux plans politique et organique.

Ni le contexte délétère du pays, ni les trahisons multiples aux idéaux que nous portons n’ont eu raison de notre volonté de maintenir la flamme du combat. Bien qu’ayant vécu des cheminements distincts et tenté des expériences diverses dans des cadres organisés différents pendant de nombreuses années, nous voilà réunis et animés par le même objectif : accélérer notre rapprochement pour dessiner ensemble le chemin de la convergence.  

Nous avons franchi le pas de ce premier rassemblement car la situation politique du pays est gravissime : Non seulement la classe politique ne délivre aucun signe de redressement mais l’Algérie risque de basculer dans un chaos irréversible. De dérives en trahisons, l’abdication de la classe politique se caractérise par une double compromission historique, à la fois avec le pouvoir despotique et rentier et l’islamisme politique.

En effet, il est pour le moins atterrant d’émarger en même temps à un parti d’opposition progressiste et d’occuper un poste de ministre, de sénateur, de député, de maire ou de simple « élu » d’un régime dont on condamne la politique. Il est inconcevable aussi de prôner son adhésion politique à un projet de société universaliste et pactiser avec les partisans d’un Etat théocratique. Ce sont précisément ces incohérences, ces dérives et ces compromissions qui ont avili la chose politique, discrédité les partis démocrates et creusé un gouffre entre le peuple et la classe politique.

A cette situation éminemment complexe se greffent un contexte économique des plus inquiétants et une conjoncture internationale instable où l’Occident s’illustre par une politique expansionniste agressive tout azimut.

C’est pourquoi nous inscrirons notre action dans le combat contre ce statu quo suicidaire et ferons tout pour épargner à notre pays toute dislocation ou partition territoriale.

Nous enregistrons aujourd’hui avec une très grande satisfaction les signes palpables d’une convergence effective dans nos rangs et les prémisses d’un nouveau départ et pourquoi pas celles d’une reconstruction possible d’un mouvement politique sur la base de la double rupture, voire de la triple rupture avec le système rentier et bureaucratique, l’islamisme politique et la classe politique.

Par ce processus de rencontres que nous venons de déclencher, notre objectif n’est pas l’unanimité à tout prix mais nous recherchons le débat organisé et transparent. La vertu de l’échange est de favoriser un véritable courant de discussions, pour aider à une réflexion large et pousser à la clarification par l’examen approfondi de toutes les positions politiques exprimées.

C’est pourquoi, nous nous sommes employés et nous nous emploierons à harmoniser nos visions politiques avant de nous inscrire et de nous entendre sur les rythmes des transformations organiques. La convergence que nous visons ne saurait se faire dans la précipitation.  Elle est une voie qui exige une rigueur politique sans faille et une grande intelligence politique.

Soulignons par ailleurs que les militant(e)s et les composantes ayant participé à cette rencontre auront toute latitude d’agir politiquement dans le respect de leur structure respective, tant que le cadre organique vers lequel tendent tous nos efforts, n’aura pas été officiellement annoncé.

Travaillons toutes et tous, pour contribuer à l’émergence d’un cadre propice au rassemblement et au regroupement des forces modernistes et progressistes. Seuls la modernité et l’Etat de droit consacreront la citoyenneté et mettront ainsi l’Algérie sur les rails de la démocratie véritable.

Le Collectif de coordination et de liaison des démocrates a désigné Mustapha Hadni, à l’unanimité des présents comme son premier responsable.

 

Alger le 18 mai 2018,

 

Le CCLD.

 

 




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La Justice militaire n’est pas une justice d’exception

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Le ministre des Relations avec le Parlement Mahdjoub Bedda l’a affirmé

La Justice militaire n’est pas une justice d’exception

Le ministre des Relations avec le Parlement Mahdjoub Bedda, a affirmé dimanche à Alger que le caractère spécifique de la Justice militaire n’en fait pas une justice d’exception au regard des développements qu’elle a connus et qu’elle « fait partie intégrante de l’ordre juridique national ».

Répondant aux préoccupations des membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) dans le cadre du débat autour du projet de loi, le ministre a déclaré que le caractère spécifique de la Justice militaire « n’en fait pas une justice d’exception » au regard des développements qu’elle a connus », ajoutant que la Justice militaire « exercée sous le contrôle de la Cour Suprême fait partie intégrante de l’ordre juridique national ».

A ce propos, le ministre a fait savoir que « le caractère spécifique de la Justice militaire n’est pas propre à l’Algérie et que c’est la tendance dans la majorité des pays du monde », affirmant que « les politiques judicaires en Algérie s’orientent vers la création d’instances judicaires spécialisées, et ce à travers la mise en place déjà de pôles judiciaires spécialisés. Partant, a-t-il ajouté, la Justice militaire est en parfaite harmonie avec ces politiques.

A la question de savoir si les magistrats militaires ont les mêmes droits de leurs homologues civils et sur une éventuelle loi propre à cette catégorie, M. Bedda a indiqué que « cette préoccupation est prise en charge par le texte de loi à travers l’article 11 qui stipule que le Statut du magistrat militaire sera fixé par une loi spécifique ».

« Il n’y a pas lieu de parler de magistrats et de magistrats militaires, l’article 3 de ce projet de loi instaure une règle générale précisant les personnes auxquelles s’applique le Code de la justice militaire », a-t-il encore souligné.

Quant aux garanties accordées aux justiciables, le ministre a affirmé que « le projet est adapté aux amendements introduits au Code de procédure pénale qui garantit un procès juste et équitable et consacre toutes les garanties prévues par la Convention internationale des droits civiles et politiques à travers une nouvelle organisation des juridictions militaires, la séparation entre les fonctions judiciaires et l’annulation de l’obligation de la présence de la défense avec le prévenu ».

S’agissant de la question sur la consécration dans le texte de la possibilité de faire appel à une défense civile, M. Bedda a expliqué que « le projet de loi garantit au justiciable le droit à la défense conformément à l’article 169 de la constitution en lui offrant la possibilité de faire appel à une défense militaire sans interdire le recours à un avocat ».

Concernant les prérogatives de la police judiciaire militaire, le ministre a précisé « qu’elle est compétente en matière de crimes à caractère militaire et son champ d’intervention est régis par une des règles précises ».

Auteur
APS

 




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Classement des buteurs algériens à l’étranger 2017-2018: Soudani en tête

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Football

Classement des buteurs algériens à l’étranger 2017-2018: Soudani en tête

L’attaquant international algérien du Dinamo Zagreb (Div.1 croate de football) Hilal Soudani a terminé en tête du classement des buteurs algériens évoluant à l’étranger pour la saison 2017-2018 avec 17 réalisations.

L’ancien joueur de l’ASO Chlef, qui avait rejoint le Dinamo en 2013 en provenance de Vitoria Guimaraes (Portugal), a devancé au classement son compatriote Baghdad Bounedjah (Al-Sadd/Qatar) qui compte 16 buts.

L’ailier de Leicester City (Premier League anglaise) Riyad Mahrez pointe à la 3e place dans ce classement avec 12 réalisations, alors que l’attaquant du Spartak Moscou (Russie) Sofiane Hanni suit juste derrière avec 10 buts dont 8 inscrits sous les couleurs de son ancien club Anderlecht (Belgique) qu’il avait quitté lors du mercato d’hiver.

Le milieu offensif Yacine Brahimi, sacré champion du Portugal avec le FC Porto, améliore ses statistiques par rapport au précédent exercice en inscrivant 9 buts, soit trois de plus que la saison 2016-2017.

Le milieu offensif de Galatasaray, champion de Turquie, Sofiane Feghouli s’est distingué pour sa première saison avec le club stambouliote en inscrivant 6 buts.

Côté déceptions, le meilleur buteur de la sélection nationale en activité (26 buts) Islam Slimani, prêté en janvier dernier par Leicester City à Newcastle United s’est contenté d’un seul but seulement, alors qu’il en a marqué 8 lors du précédent exercice avec les « Foxes ». Ayant décidé de changer d’air pour se relancer avec les « Magpies », Slimani a fini par faire le mauvais choix, alors que sa saison a pris fin prématurément suite à sa suspension pour trois matchs.

Enfin, Ishak Belfodil, dont le prêt pour une saison au Werder de Brême (Allemagne) a pris fin, est également passé à côté avec 4 buts en 26 apparitions en Bundesliga. La saison dernière sous les couleurs du Standard de Liège (Belgique), Belfodil a marqué 11 buts en championnat.

Top 10 du classement des buteurs algériens à l’étranger (2017-2018):

1- Hilal Soudani (Dinamo Zagreb/Croatie)                          17 buts

2- Baghdad Bounedjah (Al-Sadd/Qatar)                             16 buts

3- Riyad Mahrez (Leicester City/Angleterre)                        12 buts

4- Sofiane Hanni (Anderlecht puis Spartak Moscou)             10 buts

5- Yacine Brahimi (FC Porto/Portugal)                                 9 buts

6- Sofiane Feghouli (Galatasaray/Turquie)                           6 buts

7- Ishak Belfodil (Werder de Brême/Allemagne)                   4 buts

— Nabil Bentaleb (Schalke 04/Allemagne)                            4 buts

9- Ryad Boudebouz (Betis Séville/Espagne)                         2 buts

10- Islam Slimani (Leicester puis Newcastle/Angleterre)        1 but

NB: le classement tient compte des buts inscrits uniquement en championnat local.

Auteur
APS

 




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Le VP/exploration de Sonatrach relance la polémique sur l’achat de la raffinerie d’Augusta

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Rebondissement

Le VP/exploration de Sonatrach relance la polémique sur l’achat de la raffinerie d’Augusta

Le vice- président de l’Activité Exploration et Production, contacté par une journaliste d’El Watan dans son article paru dans l’édition du jeudi dernier intitulé « Les explications de  Sonatrach », a relancé sciemment ou inconsciemment la polémique autour de l’achat de la raffinerie par Sonatrach en Italie, propriété d’une filiale d’ExxonMobil.

Tout porte à croire qu’il a détruit toutes les mises au point que son PDG a fait autour de sa démarche. En effet, Ould Kaddour, dans sa dernière conférence est redevenu plus conciliant en précisant ce qu’il voulait passer comme message par cette anecdote sur son “kiyass”. Dans ce sillage justement, il a reconnu le droit à l’opinion publique en général et à l’Algérien lambda en particulier de s’enquérir sur la gestion du mastodonte. Ce vice-président par contre trouve « qu’il n’y a pas lieu de l’être » et Sonatrach « refuse d’y entrer » en accusant la presse d’en être le principal pourvoyeur de cette polémique.

Plus grave, il confirme d’autorité que le débat est clos, la transaction est signée et sera effective à compter du 1er janvier 2019. A supposer que la filiale de Sonatrach à l’international Sipex qui dépend habituellement de l’activité amont, ait été chargée de concrétiser cette opération, l’évaluation technique de l’état des équipements de cette raffinerie ainsi que celle du schéma de process relèvent incontestablement de l’expertise de son collègue de l’aval ès-qualités.

Les précisions qu’il donne sur le contrat restent toutefois plus préoccupantes. Ainsi d’un achat annoncé en grande pompe, c’est « l’ancien propriétaire qui continuera à gérer, pour le compte de Sonatrach, les affaires de la raffinerie », et donc « son actif et son passif pendant les dix prochaines années ». 

Lors de la journée parlementaire, un proche conseiller du PDG de Sonatrach parle plutôt de 3 ans et d’une fiabilité de 98,9% sans pour autant avancer la moindre expertise technique faite par les techniciens de l’aval pétrolier et notamment ceux de l’ex-NAFTEC. Le vice-président enfonce son PDG pour lui endosser la responsabilité d’avoir déclaré que rien n’allait changer dans la gestion de la raffinerie, qui continuera à être gérée comme par le passé, et qu’aucun licenciement ne sera opéré. Il parle de « deal » et non d’un contrat en bonne et due forme.

En tentant de convaincre, l’intéressé recommande de réorienter le débat sur le gain de 2 milliards de dollars sur la facture d’importation et surtout « les perspectives d’exportation qui se dessinent » sans pour autant préciser ce que Sonatrach devra réellement exporter puisqu’elle produit les carburants sur place en achetant ou en envoyant son brut de l’Algérie. La presse italienne parle plutôt d’un contrat du type offtake qui est un accord entre l’acheteur et le vendeur d’acheter ou de vendre les produits et continuer à approvisionner les clients du vendeur pour garantir à la fois un marché pour l’acheteur et le respect des engagements pris par le vendeur envers ses clients pour que tout le monde soit gagnant. Au-delà de ce délai, le vice-président ne sait pas ce qui se passera, ce qui montre que Sonatrach gère plutôt le quotidien sans donner une portée stratégique à sa démarche.

Selon toute vraisemblance, il existe soit une carence dans le circuit de communication de Sonatrach ; soit une précipitation de cette transaction dont on ne connaît ni les tenants ni les aboutissants. Sinon pourquoi cet imbroglio ? Le plus simple et plus rassurant serait que le ministre de l’Energie s’exprime sur le sujet pour confirmer tout simplement que cette acquisition est passée par les organes statutaires dans les normes réglementaires et que l’Etat en tant que propriétaire approuve cette transaction ne serait-ce que pour situer la responsabilité au lieu de rester dans l’obscurité dans les déclarations des uns et des autres. Il faut préciser par ailleurs que ce n’est pas la première fois que ce géologue de formation crée des imprécisions de communication pour le compte de Sonatrach.

En février dernier, lors de son passage dans une émission de la chaine 3,  la compagnie nationale Sonatrach a été contrainte de démentir l’information relayée par plusieurs médias selon laquelle elle serait en discussions avec des partenaires pour céder des parts et changer le contrôle de certaines de ses filiales, suite justement à un quiproquo de ce Monsieur. Donc imprécision, déclarations contradictoires, silence au sommet, sont certainement des ingrédients pour la poursuite de cette polémique qui n’en finir de sitôt.

Auteur
Rabah Reghis

 




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