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jeudi, 13 novembre 2025
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Culture et Ministère font-ils bon ménage ?

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DEBAT

Culture et Ministère font-ils bon ménage ?

Les réflexions suivantes sont nées de la lecture de certains articles de journalistes et de déclarations de personnes de culture, lesquelles se lamentent des carences de ce qui s’appelle Ministère de la Culture.

Posons-nous la question : culture et ministère sont-ils compatibles ?

Pour le savoir, il faut commencer par se demander : qu’est-ce que la culture, définie de manière simple, brève et essentielle ?… On a suggéré que c’est ce qui reste quand on a tout oublié. Disons plus concrètement : c’est l’activité qui permet à un être humain d’apprendre à être : plus sensible (à ce qui est beau), plus intelligent (en distinguant entre le néfaste et l’utile, autrement dit le bon), et à préférer le second), plus solidaire (avec ses semblables autres êtres humains, sans oublier, aussi, les animaux et l’environnement naturel qui permet la vie).

Or le beau, le bon et la solidarité, que nécessitent-ils ?… La justice sociale la plus rigoureuse, donc servir les citoyens de la manière la plus totale. Alors se pose la « mère » des questions : si on apprend aux citoyens ce qui est réellement et authentiquement beau, bon et solidaire, qu’en résulte-t-il ?… Que les citoyens se comporteront de manière sensible, intelligente et solidaire… Alors, se pose une autre question : si les citoyens ont la possibilité de manifester ces trois qualités, auraient-ils besoin d’un Ministère de la Culture ?

Supposons que oui. Cela signifie que mesdames-messieurs (désormais on ne dit plus « frères » et  « sœurs », c’est passé de mode) fonctionnaires de ce Ministère exercent tous leurs efforts en faveur de la sensibilité, de l’intelligence et de la solidarité décrites ci-dessus. Cela exige d’abord que ces « responsables » se contentent d’un salaire raisonnable par rapport au reste des citoyens, et que ce salaire soit connu par n’importe quel citoyen ; ensuite, que ces « responsables » ne disposent d’aucun privilège, et que les citoyens soient en mesure de le vérifier ; enfin, que les citoyens bénéficient des activités culturelles qui leur permettent concrètement de devenir sensibles,  intelligents et solidaires.

Question subsidiaire : quels que soient l’époque historique, la nation et le système politique considérés , où donc a-t-on vu un tel Ministère de la Culture ? (1)

Dans le cas de réponse négative, se pose une question subséquente : que faire alors ?

Élémentaire et banale est la réponse : compter sur ses propres forces, en créant des associations citoyennes libres. Est-on mieux servi que par soi-même ? (2)  

On objecterait : Et si les autorités nous causent des obstacles bureaucratiques ?

Encore élémentaire et banale réponse : pour s’en affranchir, il faut recourir à l’intelligence et la solidarité.

K. N.

Email : kad-n@email.com

Renvois

(1) En France, l’écrivain André Malraux, en tant que ministre de la culture, favorisa la création des « Maisons des Jeunes et de la Culture ». Ce fut sa plus (belle) erreur : ces institutions furent dominées par une culture qui donna une sensibilité, une intelligence et une solidarité telles qu’elles contribuèrent au mouvement social le plus important depuis le Front populaire de 1936 : la révolution de mai-juin 1968. Voir mon essai « Un mai libre et solidaire… » in https://www.editionselectronslibres-edizionielettroniliberi-maddah.com/ell-francais-sociologie-oeuvres-mai-68.html

(2) Ce que je fis quand j’ai vécu en Algérie. Voir « Ethique et esthétique au théâtre et alentours », in https://www.editionselectronslibres-edizionielettroniliberi-maddah.com/ell-francais-theatre-oeuvres-ecrits%20sur%20theatre_ethique_esthetique_theatre_alentours.html

Auteur
Kaddour Naïmi

 




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Issad Rebrab bloqué en Algérie, accueilli par le président français

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Investissement

Issad Rebrab bloqué en Algérie, accueilli par le président français

Empêché d’investir par le clan au pouvoir, Issad Rebrab n’est pas prophète en Algérie. C’est le moins qu’on puisse avancer. A contrario, la France lui ouvre ses portes. Et de quelle manière ! C’est le président de la République en personne qui l’accueille (pour la 2e fois), et inaugure avec lui le futur site de cette usine du groupe Cevital.

En effet, selon El Watan, le groupe Cevital lance, ce mercredi, un nouveau grand projet industriel dans la ville de Charleville-Mézières, dans le département des Ardennes. A la clé ? Plus de 1000 emplois dans la région. C’est le président français, Emmanuel Macron, qui s’est déplacé en personne pour inaugurer le projet aux côtés du patron de Cevital, Issad Rebrab.

Cette usine, qui est construite sur l’ancien site de PSA dans la région, est composée, selon les responsables du groupe, de trois unités industrielles, une pour la fabrication de membranes et de stations de production d’eau ultra pure, une autre de dessalement d’eau de mer et de traitement des eaux industrielles, en utilisant EvCon, une technologie allemande révolutionnaire, acquise par le groupe Cevital en 2014. 

Pendant ce temps en Algérie, les autorités bloquent la réalisation de son usine de trituration des graines oléagineuses à Bejaia. Aucune ministre, même le Premier ministre Ahmed Ouyahia n’a été capable de fournir la moindre explication de ce blocage à ce capitaine d’industrie. 0

Un simple directeur de port a eu raison d’une usine qui allait créer des milliers d’emplois et des richesses économiques. Comme quoi, entre les discours officiels dont s’abreuvent les officiels et la réalité, il y a loin de la coupe aux lèvres.

Auteur
La rédaction

 




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Hela Ouardi signera jeudi « Les derniers jours de Muhammad » au stand de Koukou Editions

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SILA 2018

Hela Ouardi signera jeudi « Les derniers jours de Muhammad » au stand de Koukou Editions

Jeudi 8 novembre à 14h, Hela Ouardi signera son livre « Les derniers jours de Muhammad » au stand de KOUKOU Editions (pavillon central, N° D 31) au Sila.

Prologue (Extrait)

« Médine, lundi 8 juin 6321 . Le soleil à son zénith enflamme l’horizon. La chaleur de cette journée d’été en Arabie semble bien clémente comparée à la fièvre qui consume le corps de Muhammad. Allongé sur son lit, Abûl Qâcim, comme aiment à l’appeler ses amis intimes, agonise. Depuis quelques jours déjà, sa famille et ses Compagnons savent que le Prophète se meurt.

Ha

Une ambiance lourde pèse sur Médine, la tension est partout palpable. Muhammad ne sait rien de ce qui se passe dehors ; cela fait un moment qu’il est devenu l’otage de son lit. Mais il devine à l’agitation de ses Compagnons et de ses femmes qu’on vient le voir pour savoir s’il respire encore. Lui est ailleurs, ne pensant qu’au moment où il sera délivré des affres de cette agonie. L’homme n’a même plus la force de gémir. En silence, il implore Dieu de l’appeler auprès de lui. Ce jour-là pourtant, l’ambiance est étrangement calme. Muhammad est seul avec sa femme ‘Aïsha.

Le père de celle-ci, Abû Bakr, ami du Prophète et futur premier calife, lui rend une visite furtive très tôt le matin puis part vers sa maison de Sonh, non loin de Médine. ‘Umar, autre Compagnon de la garde rapprochée et futur deuxième calife, est dehors dans la mosquée attenante à la chambre de Muhammad, faisant les cent pas devant la porte, en serrant son sabre d’une main tremblante.

Les Ansars de Médine, réunis autour de Sa‘d Ibn ‘Ubâda, se retirent à la saqîfa du clan des Banû Sâ‘ida où, à l’abri de la chaleur et des regards indiscrets, ils se préparent déjà à l’après-Muhammad. À la fin de la journée, la tête posée sur le giron de ‘Aïsha, le Prophète quitte ce monde. La nouvelle s’abat sur Médine comme un grondement de tonnerre qui déchire le ciel. Les musulmans accourent affolés vers la maison d’Abûl Qâcim. On se souvient des paroles du Prophète disant aux nouveaux convertis qu’il venait leur annoncer l’imminence de l’apocalypse. Les uns, incrédules, crient : « Il ne peut pas être mort ! N’at-il pas dit qu’il serait notre Témoin le jour du Jugement dernier ? » Les autres, terrifiés, murmurent : « L’Heure est arrivée. » Un tumulte s’élève devant la porte de la chambre du Prophète. On hurle, on pleure, on se bouscule ; les visages sont congestionnés par la chaleur et l’effroi. Voyant l’agitation de la foule, ‘Umar lance de sa voix tonitruante : « Gare à vous, malheureux ! L’Envoyé de Dieu est toujours vivant ! Vous allez voir le Prophète revenir et couper les bras et les jambes de tous ceux qui ont prétendu qu’il était mort ! » Tout en parlant, il bat l’air en agitant les bras et fait vibrer le sol sous ses pieds. L’exhibition de la force est pour ‘Umar un imparable moyen de persuasion. »

 




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La cérémonie vaudou, Abdelaziz et… la cruche !

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DIGRESSION

La cérémonie vaudou, Abdelaziz et… la cruche !

Ce n’est pas seulement un fou-rire qui m’a pris mais un véritable étouffement d’apoplexie en apprenant la nouvelle. Mon fils, surpris et inquiet par mon hurlement de rire, a été courir me chercher un verre d’eau.

Il m’a demandé de lui expliquer ce qui a causé un tel cataclysme d’hilarité devant l’ordinateur alors que la minute d’avant fut des plus calmes. J’ai écarté l’idée de lui en donner l’explication car Abdelaziz et les pitreries du pays natal de son père, ce n’est pas tout à fait dans les possibilités de sa compréhension.

Mais, vous, mes chers lecteurs, ce monde guignolesque, vous le connaissez. J’avais toujours pensé que mes concitoyens d’Oran avaient beaucoup d’humour. Mais là, nous dépassons les limites de leur talent. L’association des anciens Moudjahidines, reconstituée en association des vieux larrons, a eu l’idée d’offrir au Dieu Abdelaziz…une cruche ! Jamais cadeau n’aura été autant identifiant de la personne honorée.

Ces vaillants combattants, dont la douleur fut noyée par la thérapie des milliards, sont de la génération qui me précède. Or, la mienne étant parfaitement francophone, on peut supposer qu’ils le sont. Et dans ma génération, on ne pouvait faire cette erreur sauf à être crétin ou avoir une idée perverse derrière la tête, un message à faire passer.

Le dictionnaire nous apprend qu’une cruche est un récipient servant à stocker l’eau et permettre de la boire. Mais en définition secondaire, car il y a toujours des acceptions différentes aux mots de la langue, une cruche est le terme qui désigne une personne débile, un idiot.

Dans ma génération, le dernier des abrutis le savait, il n’est donc pas possible qu’ils ne le sachent pas, ils étaient une quarantaine présents à la cérémonie du cadeau. Mais il est vrai que le dernier des abrutis est encore dans le classement à l’échelle humaine, au-delà nous sommes aux-frontières extrêmes de l’espèce.

A-t-on idée d’offrir un bourricot à Ould Abbès, une dinde à la députée Naima Salhi ou un bouquet d’épines à une belle -mère ? Assurément, non, à moins de vouloir délibérément faire passer un message, cela a été déjà dit. Mais il faudrait encore que le récipiendaire du cadeau ait le niveau suffisant pour comprendre la profondeur de l’humour, l’intensité de l’insulte, la signification cachée de l’acte. Dans les exemples cités précédemment, il semble que cela soit improbable.

Au-delà de cette anecdote, il y a plus grave. J’ai appris, suite à cette information, qu’un usage s’était instauré dans la secte des adorateurs du Dieu Abdelaziz. Il consiste à présenter une offrande devant la photo de la divinité incarnée, souvent en l’embrassant et en entourant le cadre d’un insigne d’honneur. Le dernier cadeau, celui qui précède la cruche, fut un cheval qu’on a présenté devant son portrait. Je l’ignorais.

Nous sommes dans la phase terminale de l’explosion de débilité qui atteint ce pays qui m’a vu naître. Une secte d’adorateurs se réunit devant le portrait du Grand esprit, lui présente une offrande et entame un chant de louanges et de dévotion. Cela n’existait plus depuis les Aztèques.

Il est vrai que certains êtres humains sont souvent prêts à fouler au pied leur dignité pour une somme d’argent ou un pouvoir quelconque. Vu les milliards engloutis pour assécher leurs blessures d’anciens combattants, ou supposés l’être, cela vaut bien une messe vaudou envers celui qui les a soignés par la thérapie des milliards offshore.

C’est triste, consternant, mais il y a toujours de l’optimisme dans toute désespérance car nous atteignons le dernier stade de la folie, celui qui précède la mort et le silence.

Aurons-nous un jour leur mort et leur silence définitif ?  Abdelaziz nous prouve qu’il faut le mériter et avoir la patience éternelle des sages.

Ce régime nous a habitué à l’avoir.
 

Sid Lakhdar Boumédiene, enseignant

(Oranais mais qui n’offre pas de cruche)

Auteur
Boumediene Sid Lakhdar, enseignant

 




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Mohammed VI appelle l’Algérie à rouvrir les frontières

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Dans un discours

Mohammed VI appelle l’Algérie à rouvrir les frontières

Le roi du Maroc a appelé mardi l’Algérie à un dialogue « direct et franc » en proposant la création d’un « mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation » pour « dépasser les différends » entre les deux voisins. 

Dans un discours télévisé, Mohammed VI a longuement évoqué les relations entre Rabat et Alger qui « échappent à la normalité, créant, de fait, une situation inacceptable ».

La frontière entre les deux pays est fermée depuis 1994, et la dernière rencontre entre les chefs d’Etat remonte à 2005.

« Depuis mon accession au trône, j’ai appelé avec sincérité et bonne foi à l’ouverture des frontières (…), à la normalisation des relations maroco-algériennes », a insisté Mohammed VI, qui a succédé à son père Hassan II en 1999.

Pour avancer, le monarque de 55 ans a proposé un nouveau « mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation » en précisant que « le niveau de représentation au sein de cette structure, son format, sa nature (étaient) à convenir d’un commun accord ». 

« Le Maroc est ouvert à d’éventuelles propositions et initiatives émanant de l’Algérie » pour asseoir les relations entre les deux pays « sur de solides bases de confiance, de solidarité et de bon voisinage », a-t-il ajouté.

Ce mécanisme permettrait de discuter « sans tabou » de toutes les questions bilatérales en suspens et de « mettre tous les griefs sur la table » : la drogue, la contrebande, la question du Sahara occidental, les faits historiques non clarifiés, les conventions non respectées, a détaillé à l’AFP un haut responsable gouvernemental qui a requis l’anonymat.

Coopération bilatérale

Le mécanisme permettrait aussi d’identifier les projets de coopération bilatérale « dans des domaines clefs comme la sécurité » et de coordonner les actions sur les questions plus globales comme la migration et le terrorisme, selon la même source.

« On espère que l’Algérie répondra positivement pour déjouer le pronostics qui nous décrivent comme une région condamnée à la division », a insisté le haut responsable gouvernemental, en soulignant que « d’autres pays ont pu surmonter les difficultés en tablant sur le dialogue et en pariant sur un avenir commun ».

L’allocution royale coïncide avec le 60e anniversaire de la conférence de Tanger – qui avait vu les mouvements de libération du Maroc, d’Algérie et de Tunisie se prononcer pour l’unité du Maghreb – et avec les 43 ans de la « Marche verte ».

Le 6 novembre 1975, 350.000 Marocains entreprenaient à l’appel de leur roi de marcher sur le Sahara occidental, à l’époque sous occupation espagnole, au nom de l’appartenance de ce territoire au Maroc. 

Après le départ des Espagnols, le Polisario, soutenu par l’Algérie, a proclamé en 1976 une République arabe sahraouie démocratique (RASD) et réclame un référendum d’autodétermination.

Rabat, qui contrôle 80% de l’ancienne colonie, considère cette région comme partie intégrante de son territoire et propose comme solution de « compromis » une autonomie sous sa souveraineté. 

La question envenime les relations entre Rabat et Alger depuis plus de quarante ans. 

Bloquées depuis 2012, des discussions doivent débuter les 5 et 6 décembre à Genève sous l’égide des Nations Unies et réunir le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie.

Cependant, la proposition marocaine à l’Algérie « n’a rien de tactique : c’est une vraie main tendue qui n’émane pas d’une faiblesse mais d’une prise de conscience de la réalité », a assuré le haut responsable gouvernemental à l’AFP.

Auteur
AFP

 




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Le RND répond aux accusations de Tayeb Louh contre Ouyahia

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POLEMIQUE

Le RND répond aux accusations de Tayeb Louh contre Ouyahia

C’est le RND qui s’est employé sans le citer de répondre à Tayeb Louh. Dans un communiqué, le Rassemblement national démocratique (RND) a affirmé, mardi, que les accusations portées contre son Secrétaire général, Ahmed Ouyahia, d’avoir emprisonné des cadres durant les années 90 sont « infondées et calomnieuses en ce sens qu’il n’était pas, à l’époque, en charge du secteur de la Justice ».

Dans une mise au point publiée sur son site, le RND a indiqué que « certaines voies s’en sont, encore une fois, prises » au Secrétaire général du parti, M. Ahmed Ouyahia, en évoquant « le dossier vide des cadres emprisonnés dans les années 90 ».

Tout en rondeur le RND se refuse de nommer l’accusateur et défend son chef qui se fait ratrapper pour son passé…

« Face à cette théâtralisation alimentée par des déclarations, dont les intentions n’échappent à personne », le RND tient à rappeler à l’opinion publique quelques « vérités », principalement le fait que « M. Ouyahia n’était par à la tête du secteur de la Justice lorsque des cadres avaient été emprisonnés au milieu des années 90, et dont le nombre s’élevait à « quelques dizaines et non des milliers ».

« Dire que M. Ouyahia a emprisonné des cadres est une accusation infondée et calomnieuse et, une atteinte à des magistrats indépendants et respectables », s’indigne le parti que dirige Ahmed Ouyahia.

Les précisions du RND font suite aux lectures, faites par certains journaux, des déclarations du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Tayeb Louh, lundi à Oran à propos des réalisations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika en matière des droits de l’Homme et du respect de la loi lorsqu’il avait déclaré que « les abus » dont avaient été victimes, dans les années 90,  des cadres de l’Etat, « étaient révolus et ne pouvaient se reproduire dans le cadre de la loi ». Des déclarations assimilées, par certains titres, à « des critiques » à l’encontre de l’actuel Premier ministre.

Rappelant que lorsqu’il avait été nommé à la tête du ministère de la Justice, M. Ouyahia avait pris deux mesures pour « renforcer l’autonomie des juges et protéger les cadres de l’Etat », le RND a indiqué que la première était « l’instruction ministérielle du printemps 2000 adressée à toutes les juridictions, interdisant toute interférence de la tutelle dans leurs missions et à ces juridictions de solliciter une quelconque orientation ».

« Le suivi de l’exécution de cette instruction était si rigoureux qu’il avait couté leurs postes à des cadres du ministère l’ayant enfreinte », a ajouté la même source.

La seconde mesure était l’amendement du code de procédure pénale pour « empêcher toute poursuite contre les cadres dirigeants sans plainte officielle de la part des instances responsables de l’entreprise concernée », un article abrogé par la suite et  réintroduit à l’initiative du président de la République, Abdelaziz Bouteflika en 2016, conclut le RND.

Auteur
Avec APS

 




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Tayeb Louh fouille dans « l’époque arbitraire » d’Ouyahia

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POLEMIQUE

Tayeb Louh fouille dans « l’époque arbitraire » d’Ouyahia

Elle est belle l’ambiance au gouvernement Ouyahia ! Le temps est au plomb et aux petites phrases assassines ! La photo de famille vient d’être entaché par une attaque en règle menée par le ministre de la Justice Tayeb Louh contre le Premier ministre Ahmed Ouyahia.

Lundi 5 novembre lors d’une sortie en fanfare à Oran comme seul le gouvernement est autorisé à organiser, Tayeb Louh s’est payé la tête de son censé supérieur Ouyahia.

L’air de rien, il décoche deux phrases empoisonnées rappelant le passé Ahmed Ouyahia. Tayeb Louh a d’abord rappelé au bon souvenir des Algériens les impôts sur les documents biométriques que voulait imposer le Premier ministre dans la loi de finances 2018 avant que la présidence ne les retire. Le tout pour attribuer le mérite au président Bouteflika tout en enfonçant Ouyahia. Une pierre deux coups.

“Vous vous rappelez tous des taxes sur les cartes d’identité, les passeports, etc. Qui les annulées? Le président de la République!”, a-t-il lancé vipérin à son assistance. Mais le garde des sceaux ne s’arrête pas là. Il s’en va fouiller dans le passé d’Ouyahia. Et remonte jusqu’aux troubles années 1990. Eh oui c’est qu’Ahmed Ouyahia est au-devant de la scène politique depuis 30 ans. Alors le ministre de la Justice a rappelé l’emprisonnement des cadres de l’Etat.

“Cette époque de l’arbitraire est révolue grâce aux directives du président de la République. Il n’y aura pas de retour [à ces méthodes] hors du cadre légal”, a-t-il fanfaronné.

Mission accomplie : Louh a enterré Ouyahia et lancé la campagne présidentielle. Cependant, ce que ne veut pas reconnaître Tayeb Louh c’est que même sous son ministère des journalistes sont jetés en prison.

 

Auteur
La rédaction

 




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Boualem Sansal, grand lauréat du prix international de la laïcité

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DERNIERE MINUTE

Boualem Sansal, grand lauréat du prix international de la laïcité

L’écrivain algérien Boualem Sansal, auteur du « Village de l’allemand », de « 2084 » et du « Dernier train d’Erlingen», violemment attaqué par les islamistes algériens qui essaient de jeter sur lui le discrédit a été le grand lauréat du prix international de la laïcité.

Ce prix lui a été décerné par le Comité Laïcité République à la mairie de Paris en présence de nombreuses personnalités politiques dont Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre.

Boualem Sansal, ému, n’a pas manqué de remercier le comité et l’ensemble de l’assistance en indiquant qu’il était conscient qu’avec ce prix et à travers sa personne, censé l’ensemble des esprits libres algériens qui sont mis en valeur.

Auteur
Kamel Bencheikh

 




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Lettre ouverte à Abdelaziz Bouteflika

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Pour vos 20 ans de pouvoir

Lettre ouverte à Abdelaziz Bouteflika

« Mais je ne veux pas remuer de cendres. C’est vous qui m’avez posé la question » Noureddine Saadi – Dieu-le-fit

Cher Président,

Je sais que le moment choisi pour t’écrire est largement dépassé puisque j’aurais dû le faire il y a quelques années déjà. Mais même si la date de péremption est derrière nous, il est impératif que je m’adresse à toi comme à un vieux frère.

D’abord tu sais bien que vingt ans, c’est long pour un pays de supporter un même chef d’Etat quel que soit les compétences et le talent de ce dernier. Je te rappelle quand même que tu es arrivé à la tête de l’Algérie très précisément le 27 avril 1999 et donc que ça fera précisément vingt ans dans moins d’un semestre. Te rends-tu compte que le quart de la population algérienne n’a pas connu d’autre président de la République que toi ? Je disais que vingt ans, c’est interminable même lorsque le maître absolu possède du talent mais toi, non seulement tu n’en as aucun, mais pire, tu as fait de ce pauvre pays la chasse gardée des clans mafieux qui le dirigent, tu as accepté que les assassins de mes amis Tahar Djaout et Youssef Sebti soient graciés et que ces grands poètes ne voient jamais leurs meurtriers comparaitre pour être jugés au nom du peuple algérien.

Vingt ans à humilier cette pauvre patrie d’abord par une politique à l’emporte-pièce qui a fait de cette terre si riche une terre de harragas qui ne pensent qu’à déserter les lieux au risque même de leurs propres vies, vingt ans à vider les caisses de cet Etat dont les coffres débordaient de richesses sonnantes et trébuchantes et qui a dû faire marcher la planche à billets à hauteur de plus de 30 milliards de dollars pour satisfaire les besoins immédiats, ce  qui ne fait que reculer l’énorme crise à venir.

Apparemment, c’est le cadet de tes soucis, Monsieur le Président, puisque tu sais que tu ne seras pas là pour la gérer.

En fait, tu n’as jamais rien géré. Peut-être la réduction des libertés individuelles et la construction à l’échelle industrielle de mosquées qui n’ont apporté aucune richesse à la jeunesse algérienne – sans parler de cette énorme mosquée qui portera forcément ton nom et qui est d’ores et déjà comme une plaie dans le flanc de ce pauvre pays.

Vingt ans, c’est long, c’est vrai mais il faut préciser que tu es là depuis plus longtemps encore puisque par la grâce de Boumediene, un autre président ignare et violent, tu as été ministre des Affaires étrangères de 1963 à 1979 – un bail ! Vingt ans, c’est si long surtout quand on te voit depuis des années sur ta chaise qui ne roule que parce que certains la poussent, avec des gestes saccadés de vieillard fatigué, sans avoir prononcé un seul discours depuis des lustres, sans avoir visité la moindre ville de l’intérieur, sans avoir assisté à un évènement important, sans avoir guidé ton peuple vers des chemins qui lui auraient évité cette impasse dans laquelle tu l’as mis.

Vingt ans, Monsieur le Président, c’est toute une génération qui n’a pas connu autre chose que la privation et le manque, la restriction et le dénuement, vingt ans à vivre dans l’indigence et dans le dénuement.

Alors que pendant ce temps, les ministres de clan des pourris et les caciques de ce FLN rance, décomposé et putride n’ont pas cessé de s’enrichir, de se construire des palais en Espagne ou ailleurs, de s’offrir des appartements de luxe dans les beaux quartiers de Paris ou de Rome, de jouer avec l’argent de cette population qui n’en peut mais…

Vingt ans, c’est l’âge d’un jeune homme qui se retrouve sur les bancs d’une université désorientée ou aux commandes d’une machine dépassée dans une usine moyenâgeuse, c’est le sourire d’une jeune fille qui n’a plus d’autre possibilité que de mettre sur la tête une serpillière bariolée pour échapper aux milices islamistes que tu as encouragées par ta passivité.

Vingt ans, c’est juste trop. Et tous les signaux de fumée qui nous viennent de notre pays natal nous indiquent que tu serais prêt à rempiler pour un cinquième mandat – ou plutôt que le clan pourri qui te sert de gouvernement a décidé de repartir, derrière ton statut, pour un autre mandat qui lui permettrait de se garantir une impunité quant à la corruption et aux détournements dont il est l’auteur depuis ta prise de pouvoir – et même avant !

Vingt ans, c’est trop long, vieux frère. J’ai le défaut de penser, à l’instar de millions d’Algériens, qu’il est grand temps que tu ailles te reposer pour ne pas entraîner tout un peuple dans ta tombe. J’ose espérer que tu écouteras les conseils, ne serait-ce qu’une fois, le frère cadet que je suis.

Ton petit frère qui pense à notre maison commune.

Auteur
Kamel Bencheikh

 




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Ligue 1 (13e journée): USMA – JSK reporté à une date ultérieure (LFP)

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Football

Ligue 1 (13e journée): USMA – JSK reporté à une date ultérieure (LFP)

L’affiche USM Alger – JS Kabylie, fixée initialement au mardi 6 novembre au stade Omar-Hamadi (17h45), comptant pour la 13e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis de football, est reportée à une date ultérieure, a annoncé lundi soir la Ligue de football professionnel (LFP) sur son site officiel.

« La rencontre USM Alger – JS Kabylie a été reportée à une date ultérieure. La date sera communiquée dans les prochains jours. La LFP a pris cette décision en toute responsabilité dans le but d’apaiser les esprits et de baisser la tension entretenue et amplifiée autour de ce match.

Pour éviter tout dérapage, la LFP a préféré annuler le match à la date indiquée précédemment », a affirmé la LFP dans un communiqué, tout en ajoutant que» cette décision a été prise dans l’intérêt général ».

Ce report intervient trois jours après la décision prise par le président de la JSK Chérif Mellal de boycotter ce match, pour contester les dernières modifications apportées par la LFP au niveau du calendrier du championnat. 

Ce match qui devait se jouer initialement lundi 5 novembre, a été décalé de 24 heures, ce qui n’a pas été apprécié par Mellal. Ce dernier a critiqué violemment le président de la LFP Abdelkrim Medouar.

Chérif Mellal a été convoqué» pour la prochaine séance de la commission de discipline prévue le 12 novembre 2018 à 11h 00 pour ses déclarations publiques en violation de l’obligation de réserve, et outrage et atteinte à la dignité et à l’honneur d’un membre de la Ligue professionnelle », a annoncé la LFP lundi soir dans un communiqué.

 

Auteur
APS

 




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