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lundi 7 juillet 2025
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L’opération de fabrication des terminaux de paiement électronique lancée en juin

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Enie de Bel Abbès

L’opération de fabrication des terminaux de paiement électronique lancée en juin

L’Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE) de Sidi Bel-Abbès procèdera au lancement, « à partir de juin prochain », de l’opération de fabrication de terminaux de paiement électronique dans sa nouvelle usine d’intégration électronique mise en service dernièrement, a annoncé le président directeur général (PDG) de cette firme, Djamel Bekkara.

Le même responsable a indiqué que les terminaux de paiement électronique seront fabriqués par l’ENIE dans le cadre d’une convention signée entre les secteurs de l’industrie et des mines et des télécommunications, des technologies et du numérique en vue de promouvoir les outils de la production nationale.

« L’ENIE est actuellement en phase de réception des commandes et la fabrication démarrera en juin selon les normes en vigueur dans le secteur de la poste », a indiqué M. Bekkara, avant de signaler que l’usine d’intégration électronique « utilise un matériel très sophistiqué capable de fabriquer des tablettes et des puces électroniques selon les normes adaptées aux équipements électroniques ».

L’usine d’intégration électronique qui vient remplacer l’usine incendiée en 2015, comporte des ateliers de fabrication de panneaux électroniques, de montage et de contrôle et fabrique des panneaux électroniques des véhicules, des appareils électroniques et des tablettes de large consommation, a précisé le PDG de l’Enie.

L’usine d’intégration électronique prévoit la production d’un million de panneaux électroniques de différents produits par an outre 700.000 unités de montage.

Auteur
APS

 




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Le cours du pétrole continue de monter sur le marché mondial

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Du fait de l’inquiétude sur l’Iran et le Venezuela

Le cours du pétrole continue de monter sur le marché mondial

Les prix du pétrole repartaient à la hausse mardi en cours d’échanges européens, le marché restant préoccupé par la perspective d’une baisse de la production en Iran et au Venezuela frappés par des sanctions américaines.

Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 79,62 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 40 cents par rapport à la clôture de lundi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en juin, dont c’est le dernier jour de cotation, augmentait de 28 cents à 72,52 dollars.

« Une baisse des cours du Brent à 78 dollars hier a fourni une bonne opportunité d’achat à de nombreux participants du marché, ce qui fait remonter les prix. Les informations continuent d’aller dans le sens d’une hausse des cours du pétrole », ont résumé les analystes de Commerzbank.

L’Iran restait notamment dans la ligne de mire de l’administration du président américain Donald Trump, dont le secrétaire d’Etat Mike Pompeo a promis les sanctions « les plus fortes de l’Histoire » pour que Téhéran se plie à une liste de douze exigences draconiennes.

« Au vu de ces menaces de sanctions américaines, de nouvelles entreprises risquent d’annoncer leur départ d’Iran », ont jugé les analystes de Commerzbank, imitant la compagnie française Total qui a déjà prévenu qu’elle quitterait un grand projet gazier dans le pays à moins d’obtenir une dérogation de la part des autorités américaines.

In fine, la capacité de production et d’exportation pétrolière de l’Iran risque d’être affaiblie, une perspective qui constitue un facteur de soutien aux cours, alors que le baril de Brent a dépassé la barre symbolique des 80 dollars la semaine dernière pour la première fois depuis novembre 2014.

Autre élément faisant penser à une raréfaction de l’offre et soutenant les prix, la situation au Venezuela suscitait l’attention après la réélection du président socialiste Nicolas Maduro qui pourrait renforcer l’isolement international du pays menacé d’une recrudescence de sa crise sociale et économique.

« Le résultat de l’élection a été condamné de par le monde, les Etats-Unis ont dénoncé un simulacre d’élections et promis davantage de sanctions économiques et diplomatiques », a souligné Tamas Varga, analyste pour PVM.

« On ne sait pas exactement dans quelle mesure ces sanctions vont affecter la production du pays latino-américain, mais le président américain a en tous cas déjà signé un décret qui restreint la capacité du Venezuela à vendre des actifs de l’Etat », a-t-il ajouté.

Cela rassure peu sur la capacité du pays à redresser sa capacité productive en pétrole, fragilisée par des années de crise économique.

Auteur
AFP

 




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Conclusion sur les procédés fondamentaux des harkis « intellectuels »

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Contre l’idéologie harkie, pour la culture libre et solidaire (9)

Conclusion sur les procédés fondamentaux des harkis « intellectuels »

Là où les Etats-Unis mettent leurs bottes, c’est le chaos assuré pour le pays et la région.

Les maux, les carences et les contradictions de la société algérienne sont multiples, graves et douloureuses. Dans les parties précédentes furent examinés les problèmes principaux évoqués par les auteurs harkis. Un autre problème existe au pays : celui des droits culturels de la partie amazighe, notamment kabyle. Tous ces problèmes ont leur cause uniquement dans la scandaleuse gestion du pays par les castes au pouvoir. Cependant, les auteurs harkis se focalisent exclusivement sur certains problèmes, examinés dans les parties précédentes, d’une part ; et, d’autre part, ces auteurs ne se contentent pas de désigner les principaux responsables, qui sont étatiques, mais accusent le peuple d’être l’auteur de ses problèmes, en avançant le prétexte de sa foi dans une religion totalement condamnable.

Bien entendu, ces problèmes existent et exigent l’attention pour leur solution démocratique. Seulement, voilà : les auteurs harkis les évoquent sans les mettre dans le cadre général où ils s’insèrent ; ainsi, en donnent une vision tendancieuse opportuniste. En effet, en Algérie, comme dans n’importe quel autre pays, quelles sont les causes  des problèmes sociaux, quelque soit leur nature ?… Tout examen objectif rationnel répond : l’existence d’un système social basé sur l’infâme trinité : exploitation économique, domination politique, aliénation culturelle. Chaque nation en présente une version particulière, en fonction de son histoire. Il n’en reste pas moins que, pour l’essentiel, ce système a des traits fondamentaux qui se retrouvent dans toute nation. Par conséquent, supprimez l’exploitation économique, et vous n’aurez plus la domination politique, donc non plus d’aliénation culturelle ; par suite, vous n’aurez non plus les problèmes qui en sont les conséquences : frustration sexuelle, servitude des femmes, ségrégations culturelles et linguistiques, religion obscurantiste, etc.

Mais… Car il y a un mais ! Et de taille !… Si un auteur insère ces conséquences dans leur réel contexte social, en tenant compte des causes fondamentales qui les produisent, cet auteur ne trouve pas de commanditaires pour le payer et promouvoir son œuvre. Cela est impossible parce que ces commanditaires tirent leur profit précisément du système social basé sur l’infâme trinité.

Notons, alors la méthode harkie employée. Les œuvre de cette tendance semblent présenter un discours de révolte contre l’injustice, en faveur des valeurs de civilisation : droits humains, liberté, égalité, démocratie, etc. Seulement voilà : ces propos de révolte sont financés et promus par des commanditaires qui ont une particularité : ils font partie des oligarchies dominantes-exploiteuses, impérialo-néo-colonio-sionistes. Tiens ! Tiens !… Est-ce normal, logique ?… A-t-on jamais vu des dominateurs-exploiteurs favoriser un discours de révolte authentique ?… Les harkis « intellectuels » n’inventent rien. Ils ne font que singer les discours de leurs maîtres : les impérialistes de tout acabit ont et continuent tous à évoquer les « droits humains » et la «civilisation » pour justifier les agressions contre les peuples « barbares ».

Rappelons-nous. Concernant les « Occidentaux » (États-Unis et Europe principalement), quand donc leurs idéologues, écrivains, universitaires, cinéastes, artistes, politiciens et « personnalités » diverses ont commencé à évoquer le problème des femmes opprimées et de l’Islam rétrograde ?… Juste avant l’agression contre l’Afghanistan. Auparavant, ils faisaient du commerce avec les Talibans sans jamais parler de ces problèmes. Les mêmes oligarchies occidentales n’évoquent pas ces problèmes, pourtant identiques, d’oppression des femmes et de l’Islam rétrograde en ce qui concerne l’Arabie saoudite et les pays du Golfe… C’est que les détenteurs de l’État dans ces pays offrent aux « Occidentaux », au prix convenable pour eux, le pétrole et des bases militaires ! Et cela depuis les fameux accords entre les U.S.A. et l’Arabie saoudite : les premiers assurent militairement la présence des seconds comme caste dominante, en échange du pétrole que celle-ci met à disposition des premiers au prix le plus bas. Notons qu’à présent cela ne suffit pas : l’entrepreneur immobilier devenu président des États-Unis a déclaré publiquement que les castes moyen-orientales harkies doivent payer plus, pour leur « protection ». Conclusion : l’évocation du problème de l’oppression des femmes et de l’Islam rétrograde, par les « Occidentaux » et leurs harkis « intellectuels », ne vise pas à libérer les premières et à réformer le second ; l’évocation de ce problème sert uniquement comme argument propagandiste à la main-mise occidentale sur les ressources naturelles et pour avoir des bases militaires dans les pays concernés. L’Afghanistan n’a pas de pétrole mais d’autres ressources naturelles importantes, et il est un territoire adéquat pour installer des bases de surveillance militaire, éventuellement d’attaque, contre la Chine.

Mais les idéologues de l’impérialisme hégémonique U.S. et ses alliés européens et sionistes ont également besoin de contrôler l’Afrique du Nord. L’Algérie a du pétrole et du gaz, notamment, et son territoire est situé stratégiquement entre l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient. Le Maroc a d’autres ressources naturelles, et ce dernier ainsi que la Tunisie sont d’excellents territoires pour installer des bases de surveillance militaire et, si nécessaire, des bases pour avions et navires de guerre en vue d’agressions futures.

Et voilà que dans ces pays aussi, les idéologues impérialistes et leurs harkis, après eux, « découvrent » l’horrible oppression de la femme, l’épouvantable répression sexuelle et l’abjecte pratique de l’Islam, et, pour certains, la « colonisation » de la Kabylie par les « Arabes », alors que les Kabyles, qui ont un sens des réalités, certes dénoncent les injustices graves envers eux, mais en pointant les détenteurs de l’État comme responsables, et en se revendiquant Algériens, sans se « découvrir » une origine juive, comme prétexte pour s’allier aux colonialistes sionistes, en vue prétendument de régler le problème identitaire en Algérie, tout en ignorant totalement la situation nettement plus inacceptable du peuple palestinien.

Pour renforcer la réalité de leur « découverte », les oligarchies impérialo-sionistes font appel à trois sortes de harkis : 1) Les harkis « soft » et publics, dans le domaine « culturel » : écrivains, artistes, journalistes, etc. 2) les harkis « soft » mais secrets : l’organisation des « Frères Musulmans »n principalement. 3) les harkis « durs », armés et violents : les organisations terroristes se revendiquant de l’Islam des « origines ».

Ajoutons cette information sur un aspect particulier. Dans sa première phase, l’O.L.P. (Organisation de Libération de la Palestine), dirigée par Yasser Arafat, a tout fait pour ne pas introduire le facteur religieux dans la lutte pour le droit à une partie du territoire palestinien comme État. Ce furent les sionistes colonialistes israéliens qui s’arrangèrent, avec la collaboration des « Frères Musulmans », manipulés par le M16 britannique, et les dirigeants saoudiens, manipulés par la C.I.A., pour donner à la résistance palestinienne un aspect religieux. Ainsi, un problème de colonisation devient un problème religieux musulman, c’est-à-dire un « choc des civilisations ».  Même en se plaçant sur le terrain religieux, les idéologues impérialo-sionistes et leurs harkis évoquent exclusivement la nature violente du Coran, sans rien dire de celle contenue dans la Thorah. On revient toujours au « choc des civilisations », vue comme « supériorité » de la religion « judéo-chrétienne », à la place du choc, celui-ci nettement plus réel, entre dominateurs-exploiteurs et dominés-exploités, quelque soit leur religion ou spiritualité.

Par conséquent, les tenants de la « civilisation » auraient le « devoir » « humanitaire » de « libérer » l’humanité de tous ses maux, lesquels viendraient uniquement des carences de leur « culture ». Bush jr. est allé jusqu’à affirmer qu’il « entendait », chaque matin, la voix de Dieu, lui commandant ce qu’il devait faire pour « libérer » le peuple irakien de la dictature.

Notons qu’à l’époque, les impérialistes ne considéraient pas la religion musulmane et le Coran  comme le « Mal absolu ». Après l’invasion de l’Irak et la destruction de la Libye, ils ont fait un « progrès » considérable : ils ont « découvert » le Coran comme « Mal absolu ». Pourquoi ?… Pas difficile à le savoir : ces oligarchies impérialo-sionistes ont fait une constatation : s’il est vrai que, d’une part, ils ont réussi à disposer de harkis (« soft » et « durs ») se revendiquant comme « musulmans », ils se sont aperçus, d’autre part, que les peuples agressés (soulignons : peuples) , eux, recourent au Coran pour résister aux agressions impérialo-sionistes contre leurs pays ; de même, les immigrés musulmans font appel à la même conception pour résister au racisme et à l’exploitation dont ils sont victimes dans les pays de résidence, dominés par les oligarchies impérialistes.

Oui ! Il est indispensable de le reconnaître : encore une fois, actuellement, cette fois-ci dans le cas le la religion musulmane, le Coran sert non seulement aux organisations terroristes pour « justifier » leurs crimes, mais il est employé également par les peuples comme arme de résistance. L’ignorer ou l’occulter, c’est ne pas voir la réalité telle qu’elle existe. C’est, aussi, faire le jeu des harkis « intellectuels » qui diabolisent le Coran et les Musulmans en tant que tels. Pour constater cette réalité, il n’est pas nécessaire d’être musulman ou islamophile ; il suffit de raisonner de manière objective, concrète, honnête. Le Judaïsme et le Christianisme, eux aussi, ont eu (et continuent à avoir, bien que non médiatisés) leurs organisations terroristes dominatrices, d’une part, et, d’autre part, leurs résistants populaires contre la domination.

Mais de ces constatations, les idéologues et les harkis de l’impérialo-sionisme ne disent rien. Ils sont les fidèles disciples de Tartuffe : « Cachez-moi ce sein que je ne saurais voir » ! » Pour y parvenir, le procédé consiste à occulter totalement :

1) les causes premières et fondamentales qui produisent le recours négatif (dominateur) ou positif (libérateur) d’une religion, en l’occurrence l’Islam ;

2) les aspects positifs du peuple, notamment, les luttes citoyennes actuelles contre la misère sous toute ses formes : économique, sexuelle, politique, culturelle ; ces luttes ne sont pas uniquement l’œuvre de personnes athées, mais de citoyen-ne-s qui croient à leur religion musulmane et à leur Coran, comme instruments de lutte libératrice. Ils ne possèdent pas d’autre théorie ou conception libératrices ; et ce n’est pas leur faute, mais d’abord celle des intellectuels qui  ne savent pas leur offrir une alternative crédible.

Mais, voilà !… Ces aspects positifs ont l’inconvénient de dénoncer, plus ou moins consciemment, le système marchand mondial et national, comme cause première de leurs maux.

Ajoutons que les peuples musulmans, accusés des tares les plus infamantes, n’ont pas les moyens de répondre à leurs détracteurs. Et les intellectuels qui tiennent à défendre les droits de ces peuples ne disposent pas ou seulement de très faibles moyens d’information de masse.

Autre aspect à éclairer. Comment expliquer que les dirigeants des pays où existent des injustices sociales répriment, parfois, les conférences des intervenants visiblement harkis intellectuels ?… Le motif ne réside pas dans les actions et les œuvres de ces auteurs, mais dans ce qu’il y a « derrière » : les forces impérialo-sionistes qui les utilisent comme cheval de Troie. Toutefois, cette répression étatique ne va pas jusqu’à arrêter, emprisonner ou assassiner ces auteurs. Pas même interdire leurs œuvres d’exister et de se vendre (1). C’est que les dirigeants étatiques, eux aussi, trouvent leur intérêt à ne pas voir ces auteurs mettre les maux qu’ils dénoncent dans leur cadre réel : l’exploitation économique et la domination politique indigènes.

Tout ce « beau » monde est, finalement, gagnant gagnant !… Au détriment du peuple dominé, sans oublier l’extrême difficulté des auteurs dénonçant ces méfaits à publier leurs œuvres dans les moyens d’information de masse. Quand ces derniers ne sont pas contrôlés par les capitalistes, ils le sont par les oligarchies étatiques, directement ou par la fourniture de publicité payante.

Les auteurs harkis voient leurs œuvres primées, payées et louées dans beaucoup de pays. Comme par hasard, tous sont dirigés par des oligarchies impérialistes ou, en Israël, colonialiste sioniste. Comme par hasard, ces auteurs harkis sont invités dans ces pays au nom de la « culture », du « dialogue des cultures ». Comme par hasard, quand ces auteurs vont dans ces pays, ils n’évoquent jamais les problèmes économiques, politiques et sociaux qui y existent, sinon en atténuent beaucoup l’importance… Et, concernant les population dominées, là non plus, silence sur les causes réelles de leurs problèmes sociaux. Dans les pays où les auteurs harkis sont « invités », ils   évoquent et louangent uniquement la « démocratie » (sans avouer qu’elle est oligarchique), les droits des femmes (sans reconnaître ceux qui leur sont niés), l’ « égalité citoyenne » (sans parler des banlieues exclues du « festin économique »), et, en Israël, sans nommer les citoyens israéliens d’origine palestinienne réduits à des citoyens de série B, les Palestiniens soumis à l’occupation militaire, ni les immigrés africains parqués dans la banlieue de Tel-Aviv pour être expulsés.

Cependant, les auteurs harkis sont présentés par leurs parrains comme particulièrement « courageux », « victimes » de répression dans leurs pays d’origine, parce que combattants pour la « démocratie » et la « culture ». Est-ce un hasard si ces parrains sont, d’une part, les nostalgiques de la colonisation (qui n’ont pas accepté son abolition), les actuels colonialistes du territoire qui revient de droit au peuple palestinien (conformément aux résolutions de l’ONU), et, d’autre part, les requins de la néo-colonisation des pays du « Tiers-Monde » ?

Encore une constatation. Concernant ces auteurs harkis, nous sommes à l’opposé des auteurs refuzniks de l’ex-bloc « soviétique ». Certes, certains d’entre ces auteurs étaient payés par les officines des pays capitalistes. Néanmoins, ils ne s’attaquaient pas exclusivement aux tares de leurs sociétés, mais principalement aux castes qui dominaient leur pays, considérées comme la cause fondamentale des drames existant dans la nation. Il est vrai qu’alors, cette attitude répondait à la stratégie capitaliste impérialiste. Par contre, aujourd’hui, les oligarchies au pouvoir dans le « Tiers-Monde » sont généralement les harkis politiques du capitalisme impérialo-sioniste. Il faut donc les critiquer uniquement quand d’ « amis » ils deviennent des « ennemis » parce qu’ils menacent les intérêts « supérieurs » du capitalisme impérialo-sioniste (Saddam Hussein, Mouammar Gheddafi, à présent Bachar Al Assad et le régime iranien).

On le constate encore une fois : la culture et les œuvres culturelles s’insèrent, volontairement ou non, dans le processus général de confrontation entre dominateurs-exploiteurs et dominés-exploités. Le taire ou le renier, c’est faire le jeu des premiers, et jouir de privilèges en argent et en exposition médiatique. Dévoiler cette imposture est donc fondamental si l’on veut contribuer à une société humaine jouissant librement de ses droits, et solidaire. À suivre.

K. N.

Email : kad-n@email.com

Notes

(1) Voir Abdellali Merdaci, « La guerre picrocholine entre policiers et écrivains ? » sur le journal « Reporters ». Malheureusement, je ne suis pas parvenu à trouver le lien ; je dispose uniquement du texte que m’a envoyé l’auteur.

 

Auteur
Kaddour Naïmi

 




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Le nouveau règlement intérieur de l’APN interdit de « porter atteinte au président »

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Le cinquième mandat se cuisine aussi au parlement

Le nouveau règlement intérieur de l’APN interdit de « porter atteinte au président »

Les jours se suivent et se ressemblent dans la république bananière qu’installe de plus en plus le clan au pouvoir.

Et cette fois, afin que personne n’évoque l’absence remarquable et remarquée du président impotent du pays, qui ne s’est plus adressé au peuple depuis six ans, et qui ne communique que par communiqué APS, le parlement vient d’adopter une loi qui interdit aux parlementaires de parler mal du président!

Il est désormais permis au président du parlement de retirer la parole à un député s’il « porte atteinte » au président de la république, sans définir ce qu’est porter atteinte au président.

Il sera même définitivement suspendu et interdit de parole pour le reste de son mandat en cas de récidive et s’il « porte atteinte aux principes de la société algérienne, à la révolution de libération nationale ou à ses symboles, au président de la République ou s’il évoque une affaire de justice en cours ».

Les députés n’ont qu’à bien se tenir s’ils veulent garder leurs privilèges, semble dire le Clan au pouvoir, afin de préparer en toute quiétude, un nouveau quinquennat pour la personne impotente qui leur sert de paravent à toutes leurs nauséeuses magouilles.

 

Auteur
La rédaction

 




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Madjer « déchargé » de l’équipe nationale A’ des locaux

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Football

Madjer « déchargé » de l’équipe nationale A’ des locaux

Le sélectionneur de l’équipe nationale de   football, Rabah Madjer, a été déchargé d’un commun accord avec la   Fédération algérienne (FAF) de sa mission avec l’équipe A’, composée de   joueurs locaux, a annoncé lundi la FAF sur son site officiel.

 La décision, prise à l’issue d’une réunion tenue entre le président de la   FAF Kheïreddine Zetchi et Rabah Madjer, intervient à l’approche des   compétitions officielles « afin de permettre au staff technique national de   se concentrer exclusivement sur les éliminatoires de la CAN-2019 qui   reprendront au mois de septembre prochain ».

Une décision sera prise   « incessamment » concernant la sélection A’ des locaux, précise l’instance   fédérale.  Cette fin de fonction intervient quelques jours après la défaite concédée   par l’équipe nationale locale en amical le 9 mai à Cadix (Espagne) devant   l’Arabie saoudite (2-0).

En janvier dernier, la sélection A’ a livré son   premier match amical sous la conduite de Madjer face au Rwanda (victoire   4-1) au stade d’El-Menzah (Tunis).

APS

Auteur
FAF

 




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Deux personnes égorgées dans une mosquée à Oued Sbaa (Sidi Bel Abbès)

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La tête de l’une d’elles était accrochée à un poteaux

Deux personnes égorgées dans une mosquée à Oued Sbaa (Sidi Bel Abbès)

Deux personnes, âgées de 64 et 58 ans ont été retrouvées, tôt le matin du lundi 21 mai, égorgées dans une mosquée dans la localité de de Oued Sbass, située à 70 km de la ville de Sidi Belabbès. 

Selon plusieurs sources, les deux victimes étaient habituées à se rendre à la mosquée afin de lever le Adhan de l’aube. Ce matin là, les habitants du petit village n’ont rien entendu, ce qui a poussé l’un des fils des victimes à aller voir ce qu’il se passait.

Il découvrit alors avec effarement la tête de son père, Salem Bounoua, accrochée au poteaux électrique à proximité de la mosquée, et le corps des deux victimes baignant dans leur sang.

Ce tragique événement serait selon les services de sécurité qui se sont rapidement déployés, l’oeuvre d’un groupe terroriste de plusieurs individus qui activent dans la région. Un ratissage serait en cours.

Cet incident, fait craindre le pire aux citoyens de cette petite localité, qui ont souffert des affres du terrorisme aveugle durant les années 1990-2000, surtout en cette période du Ramadhan. 

Auteur
La rédaction

 




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Scènes d’apocalypse dans le camp de Yarmouk reconquis par le régime syrien

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Après le retrait des jihadistes

Scènes d’apocalypse dans le camp de Yarmouk reconquis par le régime syrien

Un paysage apocalyptique s’étend du camp de Yarmouk au quartier de Hajar al-Aswad à Damas: au milieu des amas de ruines, des soldats syriens tirent en l’air pour célébrer la victoire après une bataille remportée contre les jihadistes.

Dans les rues, les immeubles témoignent de l’intensité des combats, a constaté un correspondant de l’AFP dans le cadre d’une tournée de presse organisée par le ministère de l’Information.

A certains endroits, les monticules de béton et de pierre bloquent totalement le passage des piétons. Les quelques voitures ayant tenté l’impossible à travers les amas de ruines ont été contraintes de rebrousser chemin.

Des colonnes de fumée se dégagent toujours de certains secteurs, tandis que des voitures et des immeubles sont encore en feu.

Les combats ont été marqués par un déluge de raids aériens et de tirs d’artillerie ayant fait 250 morts parmi les forces prorégime, contre 233 jihadistes et plus de 60 civils tués, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), qui dispose d’un vaste réseau de sources dans le pays en guerre.

Au milieu de ce chaos, des soldats syriens, aux visages marqués par l’épuisement et couverts de poussière, s’allongent à même le sol. L’un d’eux a la main en sang.

Dans le « quartier 30 » du camp de Yarmouk, d’autres soldats ayant investi les lieux après la défaite du groupe Etat islamique (EI), jubilent, affirmant espérer le retour définitif de la sécurité et de la paix à Damas, place forte du régime.

« C’était la dernière bataille. Je me sens très heureux », confie à l’AFP le lieutenant Mohsen Ismail. 

« Damas redeviendra comme avant. J’espère que nous oublierons ces heures d’obus et de sang. La victoire nous fera tout oublier », ajoute ce responsable militaire de 22 ans. 

 « Dormir tranquilles » 

Le régime de Bachar al-Assad a annoncé lundi contrôler « totalement » Damas et ses environs pour la première fois depuis 2012, après avoir chassé les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) de leur dernier réduit dans la capitale syrienne, au terme d’un mois d’une vaste offensive. 

La télévision d’Etat a retransmis, en début d’après-midi, des images de soldats tirant en l’air et agitant des drapeaux syriens pour marquer la victoire. 

« Hier (dimanche), nous étions à l’assaut d’un immeuble. Cinq de mes collègues ont étés tués par des francs-tireurs », raconte Mohsen Ismail.

« La bataille ici était différente de toutes les autres. Ils ont compté davantage sur les suicidaires, qui se faisaient exploser lorsqu’ils étaient coincés pour ne pas capituler », ajoute-t-il. « Quand je suis arrivé de Jobar (autre quartier de Damas, ndlr) et que j’ai vu tout cela, je me suis dit que je n’en sortirais pas vivant ».

Le lieutenant affirme avoir échappé de justesse à la mort. « J’étais avec un officier au milieu d’un complexe d’immeubles que nous venions de conquérir. Mon collègue a été tué par un franc-tireur qui, par la suite, a visé durant une heure la colonne derrière laquelle je m’étais caché ».

« J’ai senti que je vivais les derniers moments de ma vie avant que d’autres soldats réussissent à me tirer de ma cachette », raconte-t-il.

Selon Wissam, un autre soldat âgé d’une vingtaine d’années, la difficulté de la bataille résidait dans l’exiguïté des rues et la proximité des immeubles les uns des autres, en sus d’un grand nombre de francs-tireurs dans cette zone congestionnée.

Mais le plus important selon lui est que « les gens peuvent désormais dormir tranquilles ».

La reconquête de l’ultime fief de l’EI à Damas couronne une série de gains territoriaux dans la capitale et ses environs au cours des derniers mois.

Avant le déclenchement du conflit syrien en 2011, quelque 160.000 personnes vivaient à Yarmouk, le plus grand camp de réfugiés palestiniens en Syrie. Seules quelques centaines y résident encore. 

Auteur
AFP

 




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Suède: un livret édité à 4,8 millions de copies prépare la population à la guerre

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Pour se préparer à d’éventuels conflits

Suède: un livret édité à 4,8 millions de copies prépare la population à la guerre

Il parviendra par la poste à tous les foyers suédois: un livret détaille les mesures à prendre en cas de conflit ou de catastrophe naturelle, dans un contexte tendu entre Russes et Occidentaux.

Où se trouvent les abris ? Quels aliments stocker ? A quelles sources d’information se fier ? Edité à la demande du gouvernement en 13 langues, “En cas de crise ou de guerre” sera expédié entre le 28 mai et le 3 juin à 4,8 millions de foyers (sur 10 millions de Suédois).

En vingt pages illustrées, ce court imprimé énonce les menaces auxquelles le pays scandinave est exposé: guerre, attentat, cyberattaque, accidents graves ou catastrophes naturelles.

“Même si la Suède est plus sûre que de nombreux autres pays (…), les menaces existent. Il est important que tous sachent ce que sont ces menaces pour pouvoir se préparer”, a expliqué Dan Eliasson, directeur général de l’Agence suédoise de la sécurité civile MSB, lors de la présentation du livret lundi à Stockholm.

“Un conflit militaire à proximité affecterait nos importations de marchandises, notamment alimentaires, même s’il ne s’étendait pas à notre territoire”, a souligné à l’AFP Christina Andersson, responsable de la conception de la brochure, disponible en ligne. La dernière de ce type imprimée à l’initiative des autorités remonte à 1961, en pleine Guerre froide.

La Russie n’est pas citée dans le fascicule mais les responsables suédois craignent une agression en cas de conflit ouvert avec l’Otan pour couper la voie maritime à l’Alliance atlantique vers ses membres baltes.

Car si la Suède n’a pas de frontière terrestre avec la Russie, les deux pays sont riverains de la mer Baltique, et Moscou dispose d’une base navale à Baltiïsk, dans la région de Kaliningrad.

Incursions russes 

En décembre, une commission de défense réunissant l’ensemble des partis représentés au Rikdsag a publié un livre blanc traçant les orientations militaires de la Suède entre 2021 et 2025 et intitulé « Volonté de résistance ».

« La situation militaire s’est dégradée en Europe ces dernières années. Les capacités militaires russes augmentent et vont continuer à augmenter », s’alarmait alors le président de la commission, Björn von Sydow, ancien ministre social-démocrate de la Défense.

La commission recommandait d’investir 400 millions d’euros par an dans la modernisation des systèmes de défense militaire et civil, devant permettre aux populations de tenir une semaine grâce au stockage d’eau et de nourriture, et au pays de soutenir un blocus pendant trois mois.

La Suède, qui n’a pas connu de conflit armé sur son territoire depuis plus de deux siècles, ne fait pas partie de l’Otan, mais souscrit au Partenariat pour la paix lancé en 1994 pour développer la coopération militaire entre l’Alliance atlantique et les pays non-membres.

La crainte représentée par la Russie a été ravivée par l’incursion d’un sous-marin non identifié dans l’archipel de Stockholm à l’automne 2014 et plusieurs incursions d’appareils russes dans le ciel suédois.

Les Suédois rencontrés lundi à Stockholm disaient ne pas redouter la menace russe, mais aucun ne souhaitait l’évoquer face caméra.

Quoi qu’il en soit « l’état de préparation de la Suède doit être amélioré parce que nous vivons comme s’il n’y aura jamais de guerre », notait Svante Rosing, un septuagénaire, avocat à la retraite.

A la fin de la Guerre froide, la Suède avait considérablement réduit ses dépenses militaires mais l’annexion de la Crimée par Moscou a changé la donne.

Stockholm a annoncé début mars le rétablissement du service militaire dès cet été, sept ans après l’avoir supprimé, et regarni ses forces sur l’île de Gotland, avant-poste exposé en cas de conflit dans la Baltique.

Lundi, le roi Carl XVI Gustaf et le Premier ministre Stefan Löfven ont présidé, à Gotland, à la première création d’un nouveau régiment depuis la Seconde Guerre mondiale, « un signal clair » quant aux priorités stratégiques de Stockholm, selon le ministre de la Défense Peter Hultqvist.

Auteur
AFP

 




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Réaction à la tribune « Jeunes universitaires… »

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Débat

Réaction à la tribune « Jeunes universitaires… »

Le chômage endémique des universitaires soulève en fait différentes problématiques imbriquées dont le noeud gordien se trouve dans les choix stratégiques du pouvoir, au-delà des différents gouvernements qui se succèdent.

D’abord, le pouvoir a toujours eu besoin d’avoir une base sociale pour pérenniser sa mainmise sur l’Etat. L’université et son ouverture sociale, sans respect de vrais critères de niveaux en terme de savoir, lui permet de faire un rattissage aussi large que possible dans toutes les couches sociales et leur dire: « Voyez, l’Etat permet à vos enfants d’étudier même à l’université! ».
Ensuite, le maintien de l’arabisation comme langue principale d’études universitaires, malgré les avis les plus autorisés et objectifs que dans la plupart des disciplines scientifiques, une formation universitaire respectant un minimum de quantité doit se faire en langue étrangère. Plus Arabe que les Arabes, l’Université de l’Algérie est aujourd’hui presque la seule à offrir un enseignement de licence et de master et doctorat en arabe et ce dans la plupart des disciplines.

Personne n’écoute quand on soulève les questions de contenu de la langue en concepts précis, en théories précises, en termes scientifiques précis. La plupart y compris et surtout l’Etat oublient et négligent que l’anglais recevant plus de 40 000 mots nouveaux par an, le français presque 25 000, alors que l’Arabe presque rien, il n’est pas difficile de déterminer quelles sont les langues les plus adéquates à un enseignement universitaire de qualité. En fait, le pouvoir politique qui dirige l’Etat, vise-t-il la production d’un universitaire bien formé, maîtrisant sa discipline et les langues étrangères, ouvert sur le monde et sur ses droits et ses devoirs, ou plutôt son vrai objectif est d’avoir des « citoyens » suiveurs (Cf Mohamed Mebtoul : Algérie la citoyenneté impossible ?, Koukou, 2018), démunis en termes scientifiques et en moyens d’ouverture sur le monde, pour mieux les embrigader, les orienter selon ses désirs qui consistent en la perpétuation du pouvoir d’une certaine catégorie d’Algériens, celle qui applaudit, accepte et avale toutes les couleuvres et ne remet jamais le pouvoir en cause ni dans ses choix, ni dans ses politiques, ni dans ses hommes, quoique leurs compétences et leurs intégrités soient proches de zéro. (Cf Affaires Sonatrach I et II, Panama Papers, SCGA, etc.).

Ensuite, d’autres facteurs importants mais secondaires par rapport au facteur essentiel (le facteur politique), participent à la persistance structurelle du chômage des universitaires :

– a – Le manque d’entreprises et de PME/PMI: l’Algérie ne renferme qu’environ 1 000 000 de PME dont 90% sont de très petites entreprises souvent unipersonnelles. Plus de 55% de ces PME/PMI sont spécialisées dans l’agroalimentaire (chocolaterie, biscuiterie, produits laitiers, boissons, etc).

Le reste active dans les services d’une part (commerces, transports, communication) et le BTP d’autre part. La plupart de ces entreprises, au-delà de leurs tailles modestes ou très petites, donc non créatrices d’emplois par nature, préfèrent s’auto-financer plutôt que recourir aux crédits bancaires pour leurs investissements. Cela limite leurs possibilités d’expansion et de création d’emplois. La raison essentielle est qu’elles n’ont pos confiance dans les politiques de l’Etat (Cf classement de l’Algérie dans le rapport 2018 « Doing Business »). Cela les entraîne à privilégier l’économie informelle pour une grande partie de leurs activités. Qui dit économie informelle, dit emplois informels, non protégés, non rémunérés selon la réglementation et dont le nombre ne peut évoluer rapidement pour leur informalité même. L’autre avantage de l’informalité pour les PME/PMI qui la pratique, consiste en le gain pour ces PME/PMI des parts de charges fiscales non réglées. On se retrouve ainsi dans une configuration structurelle et systémique où d’un côté les investisseurs potentiels n’ont pas confiances dans l’Etat, ses politiques et ses hommes, donc ils n’investissent pas et ne recourent que très modérément aux crédits pour l’entreprise. Donc la création d’entreprises et donc d’emplois ne peut qu’être faibles dans ce cas.

De l’autre, ce manque de confiance ajouté aux pratiques de quelques « pontes » proches des pouvoirs politiques, poussent à préférer activer dans les circuits de l’économie informelle. Les possibilités de gains rapides y sont sans communes mesures avec le niveau de gain escompté dans les activités formelles souvent en butte aux tentatives de corruptions, d’extorsion, etc.
– b – La gouvernance universitaire : La manière dont sont gérées les universités en Algérie concourent à leur inaptitude à former des universitaires de qualité. Ainsi, le fait qu’un recteur reste recteur dans la même université plus de vingt ans, ne milite aucunement pour la qualité de la formation universitaire. Voyons ce qui se passe dans le monde, et cherchons si les cas Algériens se retrouvent ailleurs.

Ensuite le maintien de Doyens et de Chefs de Département approchant les 70 ans, sans que ces personnes se particularisent par une compétence académique prouvée à l’international dans leur discipline, comme à l’Université d’Annaba, est un non-sens. Je préconise souvent à ceux qui m’écoutent cette simple action pour vérifier la qualité et les compétences de ces responsables inamovibles, jamais inquiétés par l’exigence d’un bilan de leurs actions en tant que Recteur et Doyen: Donc je préconise toujours ce simple procédé pour voir qui est qui à l’université :

Ecrire le nom du responsable universitaire sur Googlescholar et voir le résultat. Ainsi on saura si cette personne a ou non une compétence académique quelconque à faire valoir pour sa prise de responsabilité, ou bien si sa nomination et son maintien durant des années à son poste est contre les intérêts généraux de l’université elle même.
D’ailleurs on se demande, au vu de la persistance de ce genre de personnes dans les postes de direction et de gestion dans les facultés et les rectorats, si ce n’est pas finalement un des révélateurs des causes réelles de la médiocrité des formations universitaires ?

Enfin, je termine en remarquant, à partir des cas connus à l’Université d’Annaba et ailleurs en Algérie à l’occasion d’encadrements, de contacts de collègues et d’étudiants, de conférences, que l’étudiant aujourd’hui qui vise réellement à acquérir un niveau universitaire acceptable, sait que quelques préalables sont nécessaires.

Ces préalables sont :
A – compter sur ses propres efforts de formation quotidienne et organisée.
B – Maîtriser au moins 1 langue étrangère (français ou anglais et le mieux les deux).
C – Maitrise l’outil informatique pour la formation et la recherche.
Ces préalables ne sont pas satisfaits par l’université.
C’est à partir de sa propre volonté et en mobilisant quotidiennement ses propres moyens que l’étudiant peut fructifier son passage à l’université pour son propre avenir personnel.

Auteur
Pr Nadji Khaoua

 




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La main étatunienne : hier le Chili, aujourd’hui l’Iran

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Tribune

La main étatunienne : hier le Chili, aujourd’hui l’Iran

Les Etats-Unis ont joué un rôle déterminant dans le coup d’État du 11 septembre 1973 au Chili.

Le coup d’Etat fasciste au Chili le 11 septembre 1973 était aussi un coup de force contre les progressistes du monde et un arrêt à l’influence soviétique en Amérique latine, un défi à l’URSS, à l’image du renoncement par Trump, ce 8 mai 2018, du traité nucléaire avec l’Iran pour contenir l’expansion de la Chine dans la région, faisant fi de traités internationaux pour affaiblir l’Europe jusqu’à la maintenir pratiquement sous son joug.

Donald Trump semble, aux yeux du monde, réactualiser un retour aux méthodes du Ku Klux Klan d’antan, l’équivalent de l’actuel National Riffle Association (NRA) ou de ses équivalents de par le monde, à l’exemple des plus connus par les Algériens cette Organisation de l’armée secrète (OAS) dont la direction était composée des généraux français, des plus étoilés et autres mains rouges (service annexe de la police politique française) qui marquent l’histoire par leurs crimes racistes, à l’image de Tsahal, de Daech et leurs gourous occidentaux, leurs monarques , leurs harka. Si le harki a eu belle presse en France des décennies après les indépendances, ce n’est pas parce qu’il était à leur solde mais parce que la France de la Résistance et des anticolonialistes était, depuis, mise à mal par la droite et l’extrême-droite.

Le film BlacKkKlansman, présenté à Cannes ce lundi 14 mai, raconte l’histoire du premier officier de police afro-américain qui s’est infiltré dans l’organisation raciste du Ku Klux Klan et réussit à l’empêcher de prendre le contrôle de la ville. Cette fiction est certainement tirée d’un fait réel mais, en caricaturant, je suis tenté de dire que le scénariste a juste inversé une réalité de fait au quotidien pour faire de son film un produit commercial, présentable à Cannes, car la réalité est Trump et ses électeurs que le cinéma hollywoodien n’a cessé de camoufler à ce jour, pour faire croire que le KKK d’hier et le National Riffle Association, la NRI, d’aujourd’hui sont en marge de la société politique, alors qu’ils ont toujours été des maillons forts de l’establishment.

Ceux qui prétendent que Trump n’est qu’un électron libre oublient que tout ce qu’il décide est inscrit dans son programme électoral et a parfois même l’aval du Congrès comme l’exécution du transfert de l’ambassade étatsunienne à Beyt El-Qods. Pour plaire à Netanyahou, le président étatsunien coïncide le transfert avec le soixante-dixième anniversaire de la création d’Israël qui est aussi celui de la Nakba, la débâcle des anticolonialistes de la région, qui avait pour conséquence immédiate l’expulsion de tout un pan du peuple de sa terre.

Trump et ses électeurs ne sont rien d’autres que les représentants de la politique des Etats-Unis, pourvue des deux volets classiques. Si celle de l’intérieur est obligée de prendre compte du rapport de force, tout en étant pragmatique, celle de l’extérieur a, par contre, une constante dans la lutte sans merci à toute force étrangère qui pourrait être en mesure de lui ravir la suprématie politique dans le monde. Sa démocratie et son anticommunisme étaient des masques appropriés pour faire tomber l’URSS. En utilisant la légitimité de son rôle de première puissance, elle tente d’affaiblir l’Europe en lui dictant sa loi, à commencer par celle qui régit le commerce. Sa constante n’est pas seulement de briser toute alternative au capitalisme mais aussi de baisser le caquet à tout autre leadership que le sien.

Le Mouvement de la paix et le Mouvement de libération national laissaient entrevoir une évolution de la justice dans le monde malgré la guerre froide, mais ils n’ont été que de courte durée. C’était la période où les étasuniens et leurs acolytes français, britanniques, allemands semblaient respecter les lois internationales, en prônant la démocratie bourgeoise dans le monde. On s’aperçoit vite que cette démocratie était maniée comme une arme de guerre braquée sur l’alternative au capitalisme. Elle était une arme de propagande efficace jusqu’à faire croire que la propagande était du ressort exclusif des communistes et des pays socialistes. Le premier acte assumant la droitisation franche de l’establishment et qui a fait tomber les masques était l’assassinat du président chilien Salvador Allende, qui avait été élu démocratiquement en novembre 1970. La Maison-Blanche va jusqu’à utiliser le général fasciste Augusto Pinochet pour bombarder le palais présidentiel et tuer le dirigeant socialiste, le président Salvador Allende qui résistait les armes à la main, le 11 septembre 1973.

La preuve était faite que le pouvoir étasunien n’était démocratique que par tactique. Ce n’était pas l’avis de tout le monde comme aujourd’hui. Ce n’est, certes, pas une raison de continuer à se mentir et à s’offusquer des attitudes de Trump et ignorer l’histoire pourtant récente. Leur démocratie faisait office de carotte. Cette carotte semble avoir été digérée par plusieurs pays dont les pays de l’Est et les pays arabes qui ont reconnu Israël. Le renoncement au traité nucléaire avec l’Iran est un nouveau défi lancé à l’Europe qui a la même envergure que celui lancé à l’URSS et à toutes les forces progressistes du monde par l’assassinat du dirigeant socialiste chilien Salvador Allende le 11 septembre 1973.

Auteur
Saadeddine Kouidri

 




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