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jeudi, 13 novembre 2025
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Nicolas Mathieu remporte le prix Goncourt avec «Leurs enfants après eux»

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LITTERATURE

Nicolas Mathieu remporte le prix Goncourt avec «Leurs enfants après eux»

Ce n’était pas le favori des critiques littéraires avec pignon sur rue, en revanche, il profitait depuis un bon moment du coup de cœur de la blogosphère et des réseaux sociaux. Avec Leurs enfants après eux, Nicolas Mathieu a remporté mercredi 7 novembre le prix Goncourt, la plus prestigieuse distinction littéraire en langue française. Le prix Renaudot a été décerné à Valérie Manteau pour son deuxième roman Le Sillon.

« C’est à la fois fantastique et assez déstabilisant », a déclaré l’heureux élu encerclé de journalistes et de caméras après avoir remporté le plus grand prix littéraire en France au quatrième tour par 6 voix devant les 4 voix de Paul Greveillac pour Maîtres et esclaves et ayant aussi écarté le grand favori, le Franco-Sénégalais David Diop. « Je ne sais pas jusqu’à quel point ce prix va me faciliter ou compliquer la vie, a réagi Nicolas Mathieu, mais cela va me la changer très profondément. »

Comme son livre, il a dédié le prix à son fils Oscar, 5 ans et demi, avant d’avoir une pensée à la ville où il est né et aux personnages du livre. Car c’est aussi le roman de sa vie. Né à Épinal en 1978, il a étudié l’histoire et le cinéma avant de monter à Paris et finalement s’installer à Nancy pour partager son temps entre l’écriture et le salariat. Et depuis Aux animaux la guerre, son premier roman autour de la fermeture d’une usine dans les Vosges, publié en 2014, il est considéré comme l’un des plus grands talents littéraires.

Trois jeunes et quatre étés dans le pays des hauts fourneaux

Dans Leurs enfants après eux, il raconte le choc de l’arrêt des hauts fourneaux et la fin d’une France industrielle dans l’est du pays. Dans ces années 1990, il ressuscite la rage de trois jeunes, deux garçons et une fille, prêts à tout pour s’en sortir.

Ces ados coincés dans une vallée devenue trop petite et sinistrée rêvent de quitter la région où ils sont nés. On partage leur premier été, leur premier amour… Entre l’âge de 14 et 18 ans, on suit le jeune Anthony, la belle Stéphanie, leur apprentissage sentimental, amoureux, professionnel et politique. Loin des personnages d’un Houellebecq ou des problèmes des grandes villes, de la banlieue ou de l’immigration, c’est le roman de la génération 1990 des villes moyennes et des zones pavillonnaires et des ZAC bétonnées dans l’Est de la France. Celle ayant vu ses parents perdre leur emploi et subir l’effondrement de leur existence sociale.

Une France démunie, entre rêves galopants et bagnoles en panne

Ce roman d’initiation vit de la justesse des dialogues, de la finesse du regard et de la tendresse pour ces personnages à la fois exaltés et malmenés, confrontés au désenchantement de leur environnement. Une fresque nostalgique dotée d’une écriture contemporaine pour peindre sans jugement une France démunie entre pauvreté et dépression, entre rêves galopants et bagnoles en panne.

Le livre se referme avec une demi-finale de la Coupe du monde 1998 et ses mirages d’une France « black-blanc-beur ». Nicolas Mathieu ne choisit pas de camp, n’écrit pas un roman pour ou contre quelqu’un ou quelque chose. Il se met simplement à la place des gens qu’il raconte et réussit ainsi une chronique sociale remarquable… et plein de désillusions.

Auteur
RFI

 




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Rassemblement devant le tribunal à Alger en soutien aux journalistes détenus

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JUSTICE/MEDIA

Rassemblement devant le tribunal à Alger en soutien aux journalistes détenus

Un rassemblement de solidarité avec les journalistes Abdou Semmar et Merouane Boudiab devant le tribunal Bir Mourad Raïs a été tenu ce jeudi 8 novembre par les professionnels de la presse et quelques citoyens de la société civile. Ce sit in a eu lieu en prévision du procès d’Abdou Semmar, rédacteur en chef du site Algérie Part, et son collaborateur Merouane Boudiab.

Placés sous mandat de dépôt le 23 octobre après 48 heures de garde-à-vue chez les gendarmes, les deux journalistes sont poursuivis pour « diffamation » et « atteinte à la vie privée ».

Ils ne sont pas les seuls à croupir en prison. Ilyes Hadibi et Adlène Mellah, deux journalistes responsables de journaux en ligne sont également placés en détention préventive. Ils sont poursuivis respectivement pour « diffusion d’informations personnelles sur les réseaux sociaux », « outrage aux institutions » et « atteinte à la vie privée ».

Auteur
La rédaction

 




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La démence du pouvoir

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LETTRE DE MEDEA

La démence du pouvoir

« Dans le calme, c’est une démence de provoquer la tempête.» Cicéron .Ier s. av. J.-C.

Aucun signe et aucun présage annonciateur de bonnes nouvelles, aucune éclaircie dans le ciel Algérie le pays  figé depuis deux décennies dans une immuabilité d’un pouvoir présidentiel absolu, ayant détruit tout sur son passage. Les institutions censées contrôler la dépense des deniers publics, l’école censée former l’élite de demain et l’hôpital censé promouvoir le bien-être socio- sanitaire, jusque-là un tant soit peu performant, finissent ruinés et vidés de leurs substances . Rien, absolument rien n’a résisté aux coups de boutoir de l’homme par qui tant de  scandales sont arrivés.

D’aucuns se faisaient gorges chaudes pour porter aux nues en 1999, le civil Abdelaziz Bouteflika à la magistrature suprême du pays, après un exil, une traversée dorée au royaume du Qatar, si loin du pouvoir et de l’opulence d’Alger. De longues années durant, il avait élu domicile dans de luxueuses résidences, tantôt à Genève tantôt à Doha. L’enfant terrible d’Oujda attendait son heure pour assouvir cette soif du pouvoir qui lui a échappé au lendemain de la mort de son parrain Houari Boumediene.

Discrédité par la Cour des comptes dans les années 1980, jeté en pâture  aux médias, il revient revanchard en 1999 grâce à l’entregent de quelques généraux qui ont fait de lui un président.

Le peuple dans son immense ingénuité était loin de se douter que l’homme, s’identifiant plus haut de trois cm que Bonaparte, était venu laver l’affront de sa déconfiture passée, en s’accaparant tous les pouvoirs , s’offrant une constitution à sa mesure, et une carrière présidentielle jusqu’à la mort.

Tour à  tour, une première mandature, une deuxième, une troisième, une quatrième, voilà que les coulissiers de la pègre FLN lui prêtent une cinquième mandature pour raison de stabilité du pays.

Plutôt la stabilité  de son clan, comme le souligne le sociologue Foudhil Boumala. Une ultime provocation et une insulte à l’intelligence de tout un peuple.

Enivré par tant de puissance, de gloire, de voyages et de tapis rouge, le parcours de notre carriériste président s’est brusquement déglingué, l’espace d’un jour d’avril 2013, l’espace d’un A.V.C  tenu secret, l’envoyant invalide aux Invalides de Paris. Sous les ors d’un hôpital militaire de l’ancien colonisateur.

Du coup, le poids des ans n’a pas été sans aggraver son précaire état de santé, tant physique que mental.

Devenu aphone et impotent, sérieusement amoché Bouteflika et son « Tab edjnenna » lancé du haut d’une tribune à Sétif en 2012, n’a plus adressé un mot à son peuple depuis 5 ans, au point où « le  Makach ar rais, kayen teswira » chantonné  dans les stades, illustre l’absence de symbiose entre un président présent-absent et son peuple.

L’image pathétique et insoutenable d’une loque humaine ceinturée à un fauteuil roulant, octogénaire de son état, le regard hagard lors des festivités du 1er Novembre, ne semble point interpeller les démons de son clan pour le laisser rentrer chez lui et aspirer au repos du guerrier qu’il était.

Que d’ordonnances et de décisions politiques ont été prises en son nom ! En est-il seulement conscient ? Dieu, seul le sait…  

Plus surprenant,  le subterfuge trouvé pour démettre le président en exercice de l’APN , mis en branle pour vacance du poste sous l’oeil complice de la présidence , du chef du gouvernement et du Conseil constitutionnel, cautionnant cet impair juridique , alors que l’application de l’article 102 de la constitution se fait criarde concernant le grand malade qu’est le président.

Pour paraphraser Jean Rostand : N’ajoutons pas à la démence du réel la niaiserie d’une explication. C’est tout dire.

 




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 »Tamazight doit être enseignée en caractères latins par pragmatisme »

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Dr Arezki Nait Abdallah à Montréal

 »Tamazight doit être enseignée en caractères latins par pragmatisme »

L’association des amis de TQ5 a organisé une conférence-débat animée par Dr. Arezki Nait Abdallah intitulée  »Tanfurmatit s tamazight , Awal, le premier logiciel en Tamazight » à Montréal samedi 3 novembre à 14 h.  

Le très discret fils d’Ighil Ali (Bgayet) Arezki Nait Abdallah fait partie de ces militants de la première heure qui ont fait énormément de choses pour tamazight mais sans trop de bruit. En effet depuis 1985 qu’il est professeur d’informatique au Canada, plus précisément à Western University, London (Ontario).

Dans sa conférence qu’il a animée il a expliqué avec force détails  la thématique de l’introduction de tamazight dans l’informatique en mettant en place le premier logiciel en tamazight en le dénommant Awal Amazigh. C’est le premier logiciel de traitement spécialement pour tamazight. C’est un logiciel multifaces et permet l’édition simultanée de plusieurs fichiers. Un logiciel qui donne la possibilité aux usagers de recourir aux deux caractères en l’occurrence le latin et tifinagh.

Il y a lieu de signaler que ce logiciel a été inventé en 1989 avec des moyens rudimentaires mais avec une détermination. Arezki  Nait Abdallah a met l’accent sur l’impact de ce saut qualitatif en matière d’usage car il visait le large public. Un outil accessible. Lorsque le logiciel était mis en circulation, la langue arabe n’avait pas eu encore droit à cette révolution en informatique.

Par ailleurs, le conférencier a énuméré un certain nombre de problèmes techniques relatifs  à l’impression notamment pour les textes rédigés en caractères spécifiques, de tifinagh et des symboles mathématiques. Il avait souligné la nécessité d’inventer un outil universel comme solution idoine.  

Le conférencier a dressé aussi un bilan de l’expérience des travaux réalisés dans le cadre de ses activités au sein de l’Académie berbère présidée par Bessaoud Mohand Arab en passant par l’interdiction des cours de Mouloud Mammeri à l’université d’Alger en 1974 en trouvant le subterfuge des autorisations préalables. Et il a mis en exergue ses activités en tant que membre du Groupe d’Études Berbères de Vincennes dès 1972. 

Il a rédigé avec Hend Sadi un polycopié intitulé  »Problèmes de notation de la langue berbère » qui aborde les problèmes de l’écriture de tamazight. Le conférencier a mis en relief les travaux d’adaptation des oeuvres universelles en tamazight de Mohia en soulignant leur impact dans le développement et la promotion de la langue berbère.

Il a aussi évoqué les différentes initiatives et actions pour soutenir le printemps berbère de 1980 avec la création du comité de défense des droits culturels en Algérie.

Enfin, lors des débats, le conférencier a répondu à un certain nombre de questions relatives au perfectionnement du premier logiciel créé et le choix des caractères adéquats pour l’enseignement de tamazight ainsi la création de l’académie algérienne de tamazight. Pour la première tranche de la question, Arezki Nait Abdallah préconise de partir sur de nouvelles bases vu la révolution qui s’est effectuée dans ce domaine d’informatique.

A cet égard il n’a pas manqué de mentionner les travaux de localisations informatiques en langue kabyle lancés ces dernières années par la nouvelle génération très portée sur l’informatique et le monde numérique. Il a cité en autres les travaux de localisation en kabyle et certainement plus tard les autres variantes de la grande famille des langues amazighes, des logiciels et outils informatiques comme la suite Open Office, le navigateur Firefox, Common Voice, l’encyclopédie Wikipédia et enfin Libre Traduction (Google) qui facilite la compréhension et les échanges dans plusieurs langues de la planète. Ce qui est un grand espoir pour sauver notre héritage linguistique a-t-il dit Areski Nait Abdallah.

Pour la deuxième tranche des questionnements, le conférencier a affiché son scepticisme en matière d’intentions du pouvoir en créant une académie algérienne de tamazight. Tout serait mis en place pour créer un brouillard pour faire passer ses projets qui s’inscrivent dans l’idéologie arabo-islamiste.  

Par ailleurs, il a évoqué aussi le colloque de 1991 à Ghardaia qui représentait aussi une forme de pollution et parasitage sur les systèmes d’écriture de tamazight même s’il y avait eu des travaux sérieusement élaborés. Il avait permis aussi à certains pseudos chercheurs de présenter des travaux farfelus. Même cette reconnaissance représente une forme de folklorisation au lieu de s’occuper de l’essentiel.

L’arabisation en Algérie a pour finalité d’anéantir tout ce qui est relatif au monde amazigh. Même le FFS ne s’est pas opposé à l’arabisation, en critiquant juste le processus et la manière dont cette politique a été menée, a t-il souligné.

En ce qui concerne le choix des caractères, Arezki Nait Abdallah a défendu les Isekkilen gréco-latins pour l’enseignement de Tamazight pour des raisons pragmatiques et scientifiques. La quasi totalité des travaux de recherches ont été effectués en caractères gréco-latins en citant Mouloud Mammeri et Amar Boulifa. Mais il n ‘a pas écarté la possibilité de recourir aux caractères tifinagh dans certaines situations pour des considérations historiques. Il cite l’exemple du japonais qui utilise quatre caractères, mais celui choisi pour l’enseignement présente beaucoup d’avantages.

Par ailleurs, Dr. Arezki Nait Abdallah était avec Dr. Younes Adli fin octobre une conférence sur Tajmaat (l’assemblée kabyle), parmi les invités d’honneur de la levée de fonds Tiregwa 2968-2018 qui s’est déroulée le soir du 3 novembre également. Dans sa prise de parole, très applaudie, Arezki Nait Abdallah a présenté un exposé relatif à l’informatisation de tamazight et les actions menées dans le cadre de l’académie berbère et bien d’autres avancées.

 (*) Kamel Amari est journaliste-analyste TQ5, Montréal

Auteur
Kamel Amari (*)

 




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« Les saisons mortes », nouveau roman d’Iris

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Guillemets ouverts

« Les saisons mortes », nouveau roman d’Iris

Mohand-Lyazid Chibout (Iris) parle ici de son dernier ouvrage sorti. 

 « Vaste et pertinent sujet que soulève le nouveau roman d’Iris, « Les saisons mortes », paru récemment en France aux éditions Spinelle. Après les trois autres, « Traduire un silence », « Amoureux-nés », et « La finitude (La haine de soi) » traitant de la complexité de l’humain face à la responsabilité et la complicité de l’autre, lui-même, le voici dans celui qui se veut foisonnant car il jette son dévolu comme éclairage sur le monde qui l’entoure tout en donnant une lecture voire une analyse psychologique de la société, de ses valeurs et de la relativité de l’identité personnelle.

Tout commence par des vagissements comme signe de douleur pour finir enfin dans un non-sens et l’absurdité d’une existence. L’amorce était claire et glaçante : poussé à naître ; vivre pour souffrir ; et endurer pour à la fin être accueilli dans l’insignifiance. Mohand-Lyazid Chibout (de son vrai nom) livre avec lucidité tout ce qui froissait son cœur et habitait ses pensées. À travers les pores de son cœur affligé, et par la sensibilité de son verbe, il explorait le côté obscur des choses en allant là où l’opacité de la vie limitait la vue et freinait le pas. De l’autodestruction au comment se contrôler, et du comment se maîtriser au pourquoi se libérer, la philosophie dans le choix de ses mots pleins de vie, d’espérance et de tout ce qui va de pair avec le certain est là. Elle ruisselle en irriguant de rosée et en éclaboussant de lumière les recoins les plus obscurs de l’esprit. L’enchaînement et la construction ont fait de cet entremêlement une œuvre de qualité. S’interrogeant sur l’égoïsme de l’être humain engagé à détruire tout ce qui respire et vit, l’auteur va encore plus loin en qualifiant « l’humble invité » sur terre de dédaigneux. Pourvu par la Mère Nature de qualités sensorielles et motrices, et de cette empathie altruiste et attentionnée, l’homme organiserait en contrepartie ses relations et sa vie sociale, mais le voici dans le contresens de tout ce à quoi il est consacré.

« Les saisons mortes » pourraient être appelées « Les saisons claires » voire « Les saisons vernales » car la lecture entre les lignes influençait plutôt le lecteur à s’autodéterminer pour ainsi aborder du côté positif son existence et les abus rencontrés. Certes, son prologue comme son épilogue annonçaient dès la saisie du livre que celui-ci est sombre, mais il n’est pas pour autant aussi désespéré. En abordant la vie dans toutes ses dimensions, en fustigeant la fuite du temps et les conséquences de ses ombres envahissantes, en se résignant dans les bras de l’Amour salvateur qui promet, on se sent docilement emporté dans les thèmes dépeints jusqu’à se dire, en somme, que la lumière et l’ombre arrivent finalement à cohabiter, en catimini. Et il suffit pour cela d’un peu de sens, de pragmatisme, de volonté, de positif, de clairvoyance, de sincérité et d’«humain » en soi.

Les pages ainsi traduites dans un lyrisme à la fois poétique et littéraire dénotent la complexité saisissante des rapports distants d’une société vis-à-vis de l’autre s’éduquant en elle. Les attentes vaines et les silences criards parsemés d’expectatives forcées ont fait des enfants de la Kabylie, de ceux de toute l’Algérie et de la planète entière des êtres persécutés, écartelés entre « s’ouvrir » ou « s’enfermer », « partir » ou « rester ». Des conséquences et des désordres moraux et sociaux aux promesses non tenues du cynisme des politicards jusqu’à nourrir dans autrui de la paranoïa et de la schizophrénie.

Réunissant des personnages aussi différents par le caractère que par l’évolution sociale, Iris s’avère être le miroir révélateur de chacun d’eux. En se cachant pour s’inventer, Ilès, son personnage principal, repoussait la mort par la perspicacité de son âme restée en éveil et dressait des pans juxtaposant le subjectif à l’objectif. En oubliant les ruptures devant les ententes espérées, transformé de la sorte par amour et complété par complicité par celle qui l’accompagnait, Jenny qui lui servait d’épithète, les voici tous les deux glorifiant ce halo d’espoir sur cette voie croisant deux destinées : Ilès qui cherchait à aimer afin de parvenir à un bonheur tout en se limitant à une vie conjugale, et Jenny qui s’accrochait en faisant déployer ses atouts de séduction, se projetait dans une vie parentale pour ainsi s’affirmer et donner plus de sens à sa vie et au rôle de la femme dans la société. »                                                                                                     

 




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La justice militaire face aux ordres

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48 heures après la mise en liberté des cinq généraux-majors

La justice militaire face aux ordres

La mise en liberté des cinq généraux-majors, après 23 jours de leur mise sous mandat de dépôt par le tribunal militaire de Blida, a été une surprise, tout comme l’a été leur incarcération, alors que le ministère de la Défense nationale se mure dans un silence de marbre.

Que s’est-il passé pour que le vice-ministre de la Défense et chef d’état-major de l’Anp, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, donne l’ordre de traduction des cinq officiers supérieurs, et pas des moindres, devant le tribunal militaire sous les projecteurs des médias avec comme chefs d’inculpation «l’enrichissement illicite», «trafic d’influence» et «non-respect des consignes militaires» ? Nous n’en savons rien.

Il faut dire que dès leur limogeage de leurs postes, notamment les trois chefs des Régions militaires – Lahbib Chentouf de la 1re RM, Abderrazak Cherif de la 4e RM et Saïd Bey de la 2e RM ­–, ils ont fait l’objet d’abord d’une interdiction de sortie du territoire national, puis d’une perquisition de leurs domiciles opérés par les gendarmes sur réquisition du tribunal militaire de Blida, avant qu’ils ne soient convoqués par celui-ci, le 14 octobre dernier.

Selon des sources concordantes, les mis en cause auraient refusé de faire des déclarations lors de leur première présentation devant le juge, et certains n’avaient même pas d’avocat pour les assister. L’audition s’est limitée à la vérification de la filiation et à la lecture des inculpations avant que la mise sous mandat de dépôt ne soit décidée. Un choc pour les concernés.

Le traitement médiatisé de cette affaire a fait l’effet d’un séisme au sein de l’institution militaire. Les officiers supérieurs font appel auprès de la chambre d’accusation contre la mise sous mandat de dépôt, alors que certains d’entre eux, par le biais de leurs familles, saisissent la Présidence.

Durant les deux semaines de détention, des promesses de libération juste après les festivités du 1ernovembre leur auraient été faites et, dimanche dernier, la confirmation de la décision leur arrive, avant que, lundi, elle se transforme en réalité. Nos sources affirment que «les prévenus ont été libérés, en attendant que toutes les charges soient abandonnées dans les jours à venir et que le dossier soit définitivement fermé».

Pour les habitués des tribunaux militaires, «il s’agit d’une décision unique. Il est vrai que le juge d’instruction peut décider de lui-même de la mise en liberté des mis en cause et déclarer le non-lieu pour tout le monde, s’il estime que le dossier est vide. Mais cela ne peut se faire en 15 jours seulement. Il lui faut entendre chacun des prévenus sur la forme et le fond, écouter les témoins à charge et à décharge, puis les experts s’il y en a, pour arriver à une conclusion finale. Il en informe le parquet qui peut s’opposer ou confirmer.

Cette procédure peut prendre de trois mois à une année, si ce n’est pas plus. Il est quasiment impossible que le juge puisse décider en l’espace de deux semaines seulement d’un non-lieu. S’il s’agit uniquement d’une mise en liberté décidée par la chambre d’accusation, cela ne veut pas dire qu’il y a eu extinction des poursuites. L’enquête judiciaire se poursuivra.

Or, cela n’est pas le cas, puisque l’on parle de la levée de toutes les charges retenues contre eux». Ils précisent que lorsqu’il s’agit d’officiers supérieurs, «c’est le ministre de la Défense nationale, ou le vice-ministre, qui donne l’ordre de traduction devant le tribunal. Nous ne sommes pas dans la logique de l’ouverture d’une information judiciaire des tribunaux civils, mais dans celle de l’ordre ou l’injonction. Le militaire prime sur le judiciaire.

Donc si la décision d’élargissement n’a pas été prise par le juge ni par la chambre d’accusation, c’est qu’elle émane de la plus haute hiérarchie, à savoir le ministre de la Défense et chef suprême des forces armées, qui est le président de la République». Lire la suite dans El Watan

Auteur
Salima Tlemcani/El Watan

 




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Le matériel de la radio Sarbacane saisi par la police à Constantine

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MEDIA

Le matériel de la radio Sarbacane saisi par la police à Constantine

Dans ce texte à 140 signes, Soufiane Djilali dénonce la confiscation par la police du matériel de la radio web du représentant de Mouwatana à Constantine.

 




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 Promesse pour la … vie ! Bonjour les dégâts

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LE COIN DES POETES

 Promesse pour la … vie ! Bonjour les dégâts

Quand les liens sont noués
Et que tout est promis,
Quand on a avoué
Avoir bien fait son choix.
Alors, tout est permis
Un peu plus qu’on ne doit.
On dit pour le meilleur 
Mais aussi pour le pire
Sans regrets ni remords.
On souhaite le bonheur,
Evitant de souffrir,
Mais, peut-être qu’on a tort ?
On veut nouer les liens
Dans une union sacrée
Une union déclarée
Des corps et des biens
En faisant ses adieux
Aux prétendants et envieux.
Mais, le chemin est long
Privé de liberté,
Et tant qu’on tient bon,
Fraternité et équité,
Sinon, bonjour les dégâts
Et on en devient gaga.
Patience illimitée et entente dans l’unité,
Jouant de sentimentalité et créant l’unicité,
Le lien définitif dure et se répare
Jusqu’à ce que la mort sépare
Ceux, unis par ce lien sacré du mariage,
Qui vivront et devront être sages. 
La liberté des deux partenaires
Dépend d’une décision unitaire
Tant qu’ils seront solidaires,
C’est l’amour qui les enserre
Jusqu’à ce qu’on les enterre,
Sinon ce sera l’enfer.
Car toute séparation
Créera la désunion
Et sera la grande raison
Pour semer la zizanie
Qui deviendra un poison
Pour quiconque se renie.

Auteur
Cheikh Saïd Mecherri

 




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Le rappeur Mister AB remis en liberté provisoire

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DERNIERE MINUTE

Le rappeur Mister AB remis en liberté provisoire

Le rappeur et animateur de l’émission « Zaim », diffusée sur la chaîne Beur TV, Mister AB, de son vrai nom Abidat Mohamed, a été mis en liberté provisoire aujourd’hui mercredi 7 novembre. Il est actuellement sous contrôle judiciaire avec son ami Tarcha Amar, activiste associatif arrêté dans la même affaire pour être jugé de l’extérieur, affirme son avocat Me Abdelghani Badi dans une déclaration à la presse.

Pour rappel, Mister AB a été arrêté à la mi-octobre et placé sous mandat de dépôt suite à une plainte de la wilaya d’Alger. Il a été libéré sur décision du juge d’instruction près le tribunal de Cheraga, a-ton-appris de source bien informée.

Abdou Semmar et Merouane Boudiab seront jugés ce jeudi 8 novembre à 10h00 au tribunal de Saïd Hamdine à Bir Mourad Raïs. Nous avons appris qu’un sit-in de soutien aux journalistes détenus sera organisé jeudi également à 9h30. 

Quant au frère d’Amir DZ, Houari Boukhors et le footballeur Foudhil Dop leur audience a été reportée, a-t-on appris de la même source.

Auteur
K. O.

 




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Etats-Unis : Les démocrates reprennent la Chambre, Trump satisfait de garder le Sénat

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ELECTION de mi-mandat

Etats-Unis : Les démocrates reprennent la Chambre, Trump satisfait de garder le Sénat

Le président américain Donald Trump s’est félicité mercredi que son parti ait conservé et même renforcé sa majorité au Sénat, une « grande victoire » selon le dirigeant, malgré la reconquête de la Chambre des représentants par les démocrates.

Deux ans après la victoire choc de l’homme d’affaires, propulsé à la Maison Blanche sans la moindre expérience politique ou diplomatique, les Américains n’ont pas généré la « vague » anti-Trump longtemps crainte au parti républicain.

« Ai reçu tant de Félicitations de tant de personnes après notre Grande Victoire hier soir, y compris de pays étrangers (amis) qui m’attendaient au tournant, et espéraient, sur les Accords Commerciaux. Maintenant on peut tous retourner au travail et accomplir des choses! » a-t-il tweeté mercredi à l’aube.

Il a affirmé que ceux qui avaient travaillé avec lui s’en étaient « bien tirés ». « Tout cela sous la pression de Médias Méchants et Hostiles ».

Le dirigeant a convoqué une conférence de presse à 11h30 (16H30 GMT) à la Maison Blanche.

Tous les résultats n’étaient pas encore connus, mais les démocrates devraient remporter 27 sièges supplémentaires à la chambre basse du Congrès –il leur en fallait 23 pour en reprendre le contrôle, perdu en 2010. De leur côté, les républicains ont renforcé leur courte majorité au Sénat d’au moins deux sièges, selon les médias américains.

Les Américains ont ainsi élu un 116e Congrès divisé, qui promet deux dernières années de mandat mouvementées au 45e président des Etats-Unis. 

Habile, Donald Trump avait pris soin ces derniers jours de souligner avoir surtout fait campagne pour les candidats républicains au Sénat dans sa rafale de rassemblements « Make America Great Again », faute de temps, disait-il, pour les républicains en lice pour la Chambre, beaucoup plus nombreux. 

Les élections de mi-mandat sont traditionnellement délicates pour le président en place. Mais la perte de la Chambre, en dépit d’excellents indicateurs économiques, reste un revers pour l’ex-magnat de l’immobilier. 

« Contre-pouvoir » 

Après deux ans d’une présidence Trump qui a profondément divisé les Américains, les démocrates ont promis d’employer leur nouvelle majorité à la chambre basse, à partir de janvier 2019, pour servir de « contre-pouvoir ».

Mais ils ont aussi semblé tendre la main à l’autre camp. Leur chef à la Chambre, Nancy Pelosi, a promis d’oeuvrer pour trouver « des solutions qui nous rassemblent, car nous en avons tous assez des divisions ». 

En prenant le contrôle de la chambre basse, les démocrates s’offrent la possibilité de lancer une procédure de destitution contre le président américain. L’état major démocrate a laissé entendre qu’il était réticent à déclencher cette option explosive, probablement vouée à l’échec dans un Sénat républicain qui aurait le dernier mot. 

Reste à voir si la jeune garde progressiste fraîchement élue tiendra les rangs. 

L’opposition aura aussi les mains libres pour lancer des enquêtes parlementaires à tout-va, notamment sur les soupçons de collusion entre l’équipe de campagne de Donald Trump en 2016 et Moscou.

Mais en conservant le contrôle du Sénat, les républicains gardent notamment la main sur les confirmations des nominations présidentielles à la Cour suprême.

Les deux chambres devront s’accorder sur le budget, ce qui promet d’âpres batailles.

Lui qui n’est jamais aussi convaincant que dans les combats, M. Trump pourrait trouver dans les luttes au Congrès un terreau fertile pour sa campagne de réélection en 2020.

Economie et immigration 

La carte électorale sénatoriale jouait grandement, cette année, en faveur des républicains: le renouvellement par tiers concernait des Etats majoritairement conservateurs. 

Le nombre de votants n’est pas centralisé par une autorité électorale unique aux Etats-Unis, mais au Texas, à New York ou dans le Maryland, électeurs et scrutateurs interrogés par l’AFP semblaient surpris par l’affluence. 

Nicky Davidson, étudiante en biologie, 20 ans, a voté républicain au nom de ses « croyances chrétiennes » notamment. Donald Trump « fait les choses différemment et c’est ce dont nous avons besoin », explique-t-elle.

Le milliardaire, qui avait commencé sa campagne présidentielle en traitant les immigrés mexicains de « violeurs », a de nouveau opté cette année pour un message anxiogène sur l’immigration, n’hésitant pas à déployer des milliers de militaires à la frontière avec le Mexique.

Record de femmes

Electrique, secouée par la violence, cette campagne a aussi été marquée par un grand élan d’enthousiasme.

Jamais autant de femmes, ni de femmes issues de minorités, n’ont été élues au Congrès, surtout du côté démocrate où la colère anti-Trump s’est cristallisée dans un nouveau souffle politique.

La démocrate du Kansas Sharice Davids, avocate férue d’arts martiaux, est devenue la première Amérindienne élue au Congrès en l’emportant sur des terres conservatrices.

Ilhan Omar et Rashida Tlaib, respectivement du Minnesota et du Michigan, sont devenues les deux premières femmes de confession musulmane élues à la Chambre des représentants.

Grande première aussi dans le Colorado: le démocrate Jared Polis est devenu le premier gouverneur ouvertement gay d’un Etat américain.

Mais l’espoir démocrate Beto O’Rourke, qui avait reçu tardivement le soutien de la chanteuse Beyoncé, n’a pas réussi à créer la surprise au Texas. Le sénateur sortant Ted Cruz, auquel Donald Trump était venu prêter main forte, a été réélu à l’issue d’une course très serrée.

 




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